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[Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 04 nov. 2018, 18:22
par [MJ] Le Djinn
La bourgade était somnolente, endormie dans un soleil sans rêve. Les murs gris et bruns suintaient de saleté et de boue, une eau sale et noirâtre coulait depuis les charpentes et les fenêtres. Les rues, pavées ou non, étaient devenues de véritables mares où se précipitaient des centaines de bottes. Il régnait une ambiance de mort dans les ruelles glauques envahies par la brume.

Des milliers de guerriers preux ou moins preux avaient élus domicile dans ce bastion, dernier rempart des races vivantes contre la Mort. Il s'y livrerait une bataille totale, sanglante et sans la moindre pitié. Le monde était déjà tombé, il n'y avait plus d'espoir. Le courage était vacillant même chez les plus courageux et l'ardeur des guerriers vacillait comme la flamme d'une bougie par grand vent. Pourtant les capitaines et commandants des derniers soldats du monde libre se tenaient prêts, maîtrisant leurs troupes et s'apprêtant à les envoyer à la mort. On se battrait dans les champs, sur les quais, dans les rues. On se battrait pour chaque mètre de terrain, on empilerait les corps pour en faire des remparts de fortune, on taillerait, trancherait, éviscèrerait, écraserait, piétinerait, brûlerait…

Et enfin on mourrait, le cœur lourd de l'échec mais l'âme tranquille devant le combat qui avait été mené jusqu'au bout. Et maintenant les armées se mettent en place, face à la brume opaque qui a recouvert les abords du village. Les armes sont au poing, les esprits affûtés pour le combat final. Dans leurs masures et manoirs, les derniers villageois du monde se terrent, terrifiés. Car eux, comme ceux qui sont dehors, savent que…


Le crépuscule approche. L'ennemi attend.

Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 05 nov. 2018, 16:17
par Morwen Nidariel
Les sabots claquaient doucement sur les pavés défoncés de la chaussée. Dépourvus de fer, ils s'enfonçaient mollement dans la terre gorgée d'eau de pluie là où les éléments et l'abandon avaient dénudé la route : toute une troupe de cavaliers, silencieux et avançant sans guère d'ordre. Ils s'agissaient d'elfes habillés légèrement dans des tons forestiers de brun et de vert, leurs tenues souvent complétées par des peaux et des cuirs finement travaillés de leurs mains habiles. Ils se tenaient droits sur leurs montures chichement bridées, leurs yeux perçants et mauvais se portant aux alentours comme s'ils défiaient l'ennemi de se montrer : il émanait de la troupe une aura de sauvagerie à peine contenue qui allait bien avec leurs colifichets en os et leurs tatouages apparents. Les plus jeunes allaient le torse nu, insensibles au vent et au froid ambiant de la saison, et beaucoup avaient rasés leurs cheveux pour n'en laisser qu'une longue crête pareille à la crinière de leur cheval. Les boucliers attachés à leurs fontes étaient couverts d'empreintes de mains, parfois à peine humanoïdes, mais toutes dessinées dans une teinte de brun sombre ; à leurs ceintures pendaient de longs sabres rutilants au tranchant effilé, et la façon pleine d'aisance dont ils les portaient laissait à deviner qu'ils savaient s'en servir.

Ils étaient la parentèle Nidariel, ou plutôt ce qu'il en restait.

Morwen avait regagné Athel Loren en toute hâte, espérant devancer le fléau des morts : elle n'y avait trouvé qu'une forêt obscure où les elfes étaient depuis longtemps partis, n'y laissant que quelques clans trop obstinés ou trop fiers pour en abandonner les orées déjà pleines de cadavres ambulants. Elle y avait retrouvé sa famille, presque réduite à néant, où seuls les plus jeunes avaient survécu - parce que chez ces Asrai-là c'était les plus âgés qui comblaient toujours les rangs de l'avant, et ils partaient au combat les premiers.
Ils avaient reconnu en elle ce qu'elle était : une guerrière ancienne, diminuée par une tragédie dont elle ne parlait pas. Elle n'était plus ni la plus forte, ni la plus rapide, mais son âme était indéniablement la plus farouche. Alors ils avaient écouté ses paroles pleines d'ardeur et de vengeance, et ils l'avaient suivie lorsqu'elle avait appelé aux armes. Jusqu'à cette ville qui puait le chien et l'humain, où ils trouveraient la victoire ou la mort. Peut-être même les deux.

C'était à leur tête que Morwen chevauchait, un étalon noir comme la suie sur les flancs pleins de boue duquel ses longues jambes pâles se détachaient nettement. Ses propres tatouages, aux motifs plus archaïques que ceux des autres guerriers, semblaient se mouvoir sur sa peau à chaque mouvement de croupe de son coursier au caractère visiblement ombrageux. Il reniflait l'air comme l'elfe scrutait l'horizon : la troupe attendait en bordure de la ville, juste devant l'artère de l'Est qui menait droit vers le cœur de Tottenburg, et ils guettaient l'ennemi avec l'impatience chatouilleuse de ceux qui ont hâte de se battre. Elle portait toujours sa longue lance, la pointe oscillant à quelques mains du sol herbeux, se moquant bien de la terre qui en maculait la hampe et du sang qui en tachait le fer.

« Quand crois-tu qu'ils arriveront ? » lança derrière elle l'un des Asrai, avec la voix claire qu'ont les jeunes gens lorsqu'ils souhaitent se montrer plein d'assurance.

Morwen ne répondit pas tout de suite, laissant quelques instants s'écouler tandis que ses yeux noirs étaient portés vers l'horizon. Lorsqu'elle se retourna enfin, un sourire féroce était plaqué sur ses lèvres peintes de sombre.

« Ne le sens-tu pas dans le sol et dans l'air, Haroith ? Ils sont déjà là. » Et soudain elle fit se cabrer sa monture en tirant avec violence sur les rênes, brandissant son arme bien haut. Sa voix éclata avec sauvagerie, semblable à l'appel nocturne d'un loup enragé : « Alors souriez, Asrai ! Souriez ! Aujourd'hui est le jour de la Rhana Dandra, la fin de notre monde, et il renaîtra dans le sang de nos ennemis ou bien nous nous retrouverons tous dans le Mirai ! Aujourd'hui est un jour de mort, c'est là la volonté du Cadai et du Cytharai ! »

Et sensibles qu'ils étaient à sa brutalité, tous les cavaliers l'imitèrent dans une clameur inquiétante...






Je répartis mes 50 cavaliers en 2 unités (disons A et B) de 25. Si une case ne peut accueillir que 50 éléments et que 1 cavalier prend la place de 3 éléments je me répartis sur 3 cases tel que suit :

L64 H37 (17 cavaliers unité B)
L65 H37 (8 cavaliers unités B + 8 cavaliers unités A)
L66 H37 (17 cavaliers unités A)

Techniquement 17 cavaliers = 51 unités au lieu de 50, je me suis permise cet arrondi par souci de simplification. A vous de me dire si ce n'est pas correct.

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Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 05 nov. 2018, 16:52
par Piero Orsone
Sous la pluie battante qui tentait d'engloutir Tottenburg, une colonne marchait en chantant, une colonne d'étrangers venus du Sud, dont les bannières s'étaient déchirées et dont les beaux atours n'étaient plus que loques boueuses à mesure que les vivants perdaient du terrain face aux morts. Alors que les milliers d'autres combattants montaient des barricades, priaient, buvaient pour oublier le destin inéluctable, eux chantaient:

Oh Myrmidia écoute notre prière
Nous les enfants de la guerre
Oh notre grande et noble déesse
Le champs de bataille sera ton grand-messe

Nous nous battons nous les hommes
Nos lances se brisent et les canons grondent
Nous mourrons en chantant nous les hommes
Et nos femmes pleureront sur nos tombes

Oh notre Estalie bien aimée,
En bien des royaumes tu es déchirée
Et notre déesse pleure de voir ses fils
Et notre déesse pleure de voir ses fils s’entre-tuer

Pardonnez nous nos mères
Vos fils sont devenus des soldats
Pardonnez nous nos pères
De mourir en suivant vos pas

Et au loin s'approchent les ténèbres
Les hommes d'Estalie se battront
Et pour leur oraison funèbre
Les enfants d'Estalie chanteront.


Les Royaumes étaient tombés, les Principautés et les Républiques avaient sombré dans la ruine. Les fières armées avaient été taillées en pièce.
C'était le dernier Tercio, les quelques arquebusiers, les quelques hallebardiers, l'ultime vestige de la Fille ainée de Myrmidia. Untel se souvenait des cris gutturaux des morts quand ils dévoraient leurs frères tombés au combat. Un autre avait vu son officier déchiré par les ongles noirâtres des Sans-repos.
Ils fuyaient, vaincus, un champs de bataille loin de leur nation, terrifiés face au triomphe du Maudit. C'est à travers les vastes plaines dépeuplées d'une des anciennes provinces de l'Empire qu'ils le croisèrent. Chevauchant hardiment un âne vers le Levant, un Diestro qui n'avait pas perdu l'espoir. Ou du moins il le feignait bien. Bon gré mal gré, comme des milliers d'autres ils affluèrent vers la ville de Tottenburg, mené par l'ânier le plus déterminé.
Alors qu'ils se postèrent dans une des rues de la ville sylvanienne il passa devant les hallebardiers, les jeunes, les vieux, les moustachus et les barbus, les désespérés ou les idéalistes.
-ESTALIENS ! Cette nuit est là dernière dé cé monde ! Cé soir nous né nous battons pas pour oune rey ou pour l'hounneur ! Nous nous battons pour les vivants ! Iousqu'à cé qué nos lances sé brisent, iousqu'à cé qué la foumée dé nos canons nous broûlent lé nez et nous piquent les yeux ! Nous nous battrons iousqu'à cé qué la Muerte elle même nous caresse dé son étreinte fatale ! CHANTEZ SOLDADOS ! CHANTEZ POUR LES VIVANTS ! POUR L'ESTALIA ! NO PASARÁN !
Une clameur s'éleva de la gorge des soldats. On mourrait certes, mais on mourrait à l'estalienne !

À l'étage d'une des masures miteuses qui surplombaient ces zouaves, un vieux paysan serrait contre lui sa fille et son plus jeune fils. Lui le sylvanien, lui le misérable gueux dont la terre avait le plus souffert par la faute des serviteurs de la non-mort, tourna la tête vers sa femme. Combien de combattants allaient mourir en vain ce soir ? Trop sûrement...
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Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 05 nov. 2018, 21:32
par Iblis
Plus de cent loups étaient rassemblés, plus de cent loups hurlaient, annonçant l'arrivée des morts. Leur odeur putride commençait déjà à se répandre dans l'air, et si Iblis n'avait rien senti, ce n'était pas le cas de ses fidèles compagnons.

La légion inépuisable était à l'approche, et les chances de victoires étaient aussi mince que celles qu'avaient une météorite de tomber sur Iblis et le tuant sur le coup dans les cinq secondes... 4... 3... 2... 1..., bon, ils étaient foutus.

Le destrier elfique d'un noir de jais de l'elfe se tenait au milieu de la horde, ne paraissant pas le moins du monde nerveux par la présence des loups. En même temps, Iblis l'avait sélectionné avec une extrême attention et ce destrier était sans doute aussi fou que son maître, voir un peu plus.

Cette gigantesque meute n'avait qu'un but, trouver le conclave des nécromanciens, et révéler sa location aux troupes stationnées dans la ville, pour ensuite l'anéantir. C'était risqué, il n'y avait aucune chance de succès, une mission parfaite pour Iblis et son optimiste légendaire..., du moins dans ses bons jours.

Pour signaler qu'il avait trouvé le conclave, notre très cher elfe avait un cor de chasse de taille assez grosse, et qui pouvaient normalement s'entendre de très loin, surtout combiné aux hurlement de ses amis canidés. Mais bon, ce cor n'attirerait pas que des alliés s'il en sonnait, et il devrait idéalement guider ses alliés et les aider à se frayer un passage jusqu'à lui,... ou mourir en essayant.

Iblis leva la tête au ciel, et se mit à hurler avec les autres loups, le signal du départ, ils allaient s'élancer d'un instant à l'autre.
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Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 05 nov. 2018, 22:01
par Hagin Duraksson
Le Pic Éternel était tombé. Ar’Uzkul durait depuis maintenant deux long mois, deux mois sans le moindre soleil, sans le moindre arrêt dans la vague de morts déferlant sur les murs de Karaz-A-Karak et s’engouffrant à travers les souterrains de la capitale de l’Ankor. Si dans les mines, les hordes de zombies, de skavens, voire des deux en même temps, se heurtaient à des murs inflexible de gromril, c’est à la surface que se perdit la bataille. Les morts se meuvent lentement, mais ils le firent au cœur de l’hiver, couvert d’un blanc manteau et même la mort blanche ne pouvait rien contre eux, alors ils avançait, impassibles sans même un son, si ce n’était parfois le gémissement du vent soufflant dans les cols et les cranes vides. Les portes runiques du siège du Haut-Roi sont sans doute la seule raison pour laquelle les ancêtres dormants des dawis ne se levèrent pas pour rejoindre les envahisseurs. Mais les murs et les défenses n’étaient pas conçus pour arrêter un ennemi qui ne connaît ni la faim, ni la peur, ni la souffrance. Une à une les batteries se turent, à court de mitraille et de poudre, leurs servants se repliant vers la ligne suivante, puis les arquebuses s’offrirent au silence, les lignes de tireurs dégainant la hache et l’épée pour se placer auprès des longue-barbes et de leur mur de bouclier stoïque. Même la pluie drue de carreaux se tarit petit à petit, laissant place au fracas de la hache et du marteau. Un sacrifice tragique mais nécessaire car pendant que la ligne ployait et cédait sous la masse de ses ennemis insensibles, les survivants se barricadaient dans des salles secrètes, avec des armes et des vivres. Mais si le peuple de l’Ankor est patient, il est à craindre que les morts le soient encore plus, et même le pain de pierre ne pouvait tenir éternellement. En attendant, la rune du trône de pouvoir brillait toujours, intacte et même si le monde touchait à sa fin, les nains comptaient bien y survivre, aussi tenace que la pierre qui les a vu naître.

Le serment des Brise-fers les lient à la protection de leur peuple, même si leur Thane ou leur Roi n’est pas à leurs côtés et alors que les derniers dawis se dissimulent dans leurs alcôves scellées, les derniers porteurs de gromril tentent de nettoyer leur royaume de l’infestation.
Hagin faisait parti de ces survivants et au fil des rencontre avec des rescapés d’unités décimées, il avait formé une unité petite certes, mais particulièrement efficace dans l’Ungdrin-Ankor. Mais même pour ses gardiens les plus avertis, il gardait bien des secrets et le Dédale portant bien son nom, il les égara en son sein, ne les laissant émerger qu’aux marges d’une ville humaine de Sylvanie. Y pénétrant pour se ravitailler, les défenseurs des tunnels, se joignirent promptement aux défenses en apprenant la présence de frères dawis dans la cité.
Après les longs combats dans les sombres boyaux de la terre, les nains de Murdacier se regroupèrent autour d’un clocher :

- Frères nains, la fin du monde est venue et il est hors de question que les nains tombent avec lui ! Face à nous se dressent de nouveaux ces hordes sans âmes, alors se sera sans doute notre dernier carré. MAIS PAR LA BARBE DE GRIMNIR, QUE LE MONDE SE SOUVIENNENT DES ENFANTS DE VALAYA ET DE LEUR RAGE AU COMBAT !

Ils se divisèrent alors en deux groupes, d’une part les dix Brise-fers se relayant pour faire tonner les cloches à travers toute la ville et sans doute dans la campagne environnante au rythme de marche de guerre naine, attirant tout les morts-vivants de la ville vers les défenses dressées à la hâte par les derniers défenseurs du monde des vivants tandis qu’Hagin et les Dracs-de-Fers se préparaient à venir en aide à un ingénieur et un groupe de rangers nains.

Peut être que les vivants tomberont aujourd’hui, mais ce sera au son des chants dawis, un dernier concert avant la Fin des Temps.
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Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 05 nov. 2018, 22:54
par Dan Surcouf
Les bottes martellaient les pavés de Tottenbourg, dernier bastion de la vie. Dire qu'autrefois, ce monde regorgeait de vie... une vie dure, parfois sale et implacable, mais parfois aussi belle, poétique et agréable. Le capitaine Dan Surcouf, dans une autre vie, avait été contrebandier. Une occupation risquée et dangereuse, qui l'avait amenée aux quatre coins du monde, pour y voir beaucoup de chose... Il avait vu beaucoup de chose dans cette autre vie... mais, ce qui se déroulait ce soir remportait très certainement la palme.

Orks, nains, humains, chaotiques, elfes et skavens, ensembles côte à côte, pour affronter un ennemi terrifiant, qui avait mis à sac le monde entier: une horde de mort vivant, emmenée très certainement par des nécromanciens frustrés, qui s'étaient probablement fait racketter leur goûter à l'école des magiciens pour vouloir semer à ce point la mort et la destruction.

L'espoir restait toutefois assez bas. Ils avaient rasé l'estalie, la bretonnie, l'empire, les terres du nord et du chaos... il ne restait plus que Tottenbourg, une minuscule petite ville. Quelles chances avaient-ils de gagner cette bataille? Aucune. Ou alors une tellement petite que même Ranald n'aurait osé lancé les dés!

Ils auraient pu fuir, tous autant qu'ils étaient. Cela aurait été la réaction la plus logique, la plus compréhensible (hormis pour les orks... mais eux on s'en cogne, ce sont des sauvages). Toutefois, tous avaient décidé, dans un ultime baroud d'honneur, de faire face à la mort, pour lui cracher au visage avant de lui botter méchamment les couilles. La vie tomberait peut-être ce soir, mais elle aurait certainement l'occasion de le faire dans une explosion de gloire, que même les morts ne pourront oublier.

Quittant la grande place de Tottenbourg, la compagnie Muette du XIIIe fusilier marin de Bretonnie (un régiment fictif inventé de toute pièce par un contrebandier peu scrupuleux) marchait en direction des ponts qui enjambaient la rivière balafrant la ville. Leur rôle? Tenir la ligne, coûte que coûte.

-Déployez vous! Ordonna Surcouf. Double rang! Préparez les tirs de volée!
Les arquebusiers s'étirèrent le long de la rive gauche, obstruant le pont, braquant leurs armes sur la rive est.
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Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 06 nov. 2018, 14:54
par Lucretia Von Shwitzerhaüm
L’on avait eu de cesse que de reculer de jour en jour à mesure que progressait la macabre invasion. Assailli de part en part, l’Empire avait constamment battu en retraite, ses armées ployant sous le nombre sans cesse croissant de l’adversité. Ces derniers, proliférant comme jamais l’Histoire ne l’avait connu, avaient ratissé chaque forêt, chaque patelin, chaque montagne et chaque plaine, y délogeant toute race, tout habitant, toute créature. Dans cette fatalité qui sévissait sur les terres du Vieux Monde se déroula pourtant un miracle, un paradoxe inédit, là encore. Oubliant les querelles et les guerres de jadis, les elfes, pourchassés au même titre que les nains, s’allièrent avec leurs ennemis de toujours. Les orcs et gobelins, après avoir déprédé les hameaux humains, se faisaient à leur tour chasser et voyaient leurs territoires se faire piller. Fuyant à l’unisson avec les hommes, ces adversaires ancestraux parvinrent à s’apporter une aide mutuelle, et, d’embuscade en embuscade, cherchèrent à ralentir la progression mort-vivante. Malgré tout, alors que l’on rivalisait d’inventivité pour entraver l’ennemi commun, les cités continuèrent de tomber une par une, et la carte de l’Empire s’embrasa de tout côté jusqu’à se rétrécir en un seul et unique point ; Tottenburg.

Le sol, autrefois recouvert d’une herbe verte et ondoyante, avait tant été broyé par les solerets des combattants qu’il n’était plus qu’un amas de boue conglutineux et collant. Des ruines noircies et des poutres calcinées s’étaient substituées aux bâtiments de jadis sous lesquels des bâches et des bivouacs fangeux étaient désormais tendus. Dans la fraîcheur vespérale, les torchères et les oupilles dispensaient de maigres lueurs tremblotantes qui allongeaient les ombres dansantes. La misère, la famine, la crasse et l’épuisement rongeaient les visages émaciés et hâves de la piétaille, et régnait dans les ruelles ténébreuses l’entêtante odeur de la mort et de la charogne. Pourtant, les hôpitaux et les forges de campagne regorgeaient encore de cris de douleur et de martèlements métalliques, les murs brisés des venelles répercutaient l’écho des bottes ferrées, et, autour des brasiers, le vent froidureux emportait au loin les murmures des conversations fatiguées. Les cheveux piaffaient et s’ébrouaient avec nervosité, et, parfois, sous la harangue guerrière de fortes têtes, la cohue des francs archers et des soudoyers, des engingneurs et des coutiliers, des massiers et des écuyers, des chevaliers et des barons brandissait des pennons déchirés, des boucliers bosselés et des armes épointées. Une existence fantôme hantait encore Tottenburg, comme un spectre plantant ses griffes dans la dépouille urbaine, mais une existence dont le temps était déjà compté.

Une trentaine de joueurs d’épée ; voilà tout ce qui restait du bataillon qu’avait dirigé Lucretia. De retraite en retraite, l’ennemi avait aminci les rangs de ses troupes sans qu’elle ne pût rien y faire, si ce n’était redoubler de prudence afin de sauvegarder leur vie le plus longtemps possible. Elle s’était mise en danger à plus d’une reprise ; ses hommes étaient mortels là où la Lahmiane souffrait bien moins de l’affliction et des blessures. Toutefois, elle seule ne pourrait pas gagner cette bataille. Pour la première fois dans son existence, les règles penchaient davantage en faveur du nombre qu’en faveur de la qualité, et ces nouvelles lois la desservaient fortement.

Pour le moment, les environs demeuraient paisibles, dans ce calme avant la tempête où les esprits ne pensent qu’à la mort et où l’espoir s’amenuise. Lucretia, assise sur un muret, aiguisait sa lame de Loec à l’aide d’une pierre à eau, dans une gestuelle lente, mesurée, réitérée. Voilà plus d’une heure que l’arme crissait dans une complainte sinistre. Pour ce qui s’augurait comme la dernière bataille, la Lahmiane préférait ne rien laisser au hasard, et cette tâche répétée encore et encore lui permettait de tromper son ennui. Ses hommes, quant à eux, s’étaient répartis en deux groupes ; la moitié veillait, montant la garde dans le secteur qui leur avait été assigné, tandis que l’autre se reposait, attendant son heure. Quelques varlets couraient çà et là au travers de la ville, apportant différents messages que l’on renvoyait aussitôt. Mais rien qui ne concernait directement Lucretia, laquelle, tout absorbée par son activité, ne prêtait pas attention à ces allées et venues incessantes.

Pour le moment, point de discours ou de prosopopée. Rien d’autre qu’une longue attente qui se forlongeait à mesure que le jour déclinait.

30 joueurs d’épée en L38 H29, orientés vers le sud, plutôt. Dans la rue entre Belgrom et Skitt-Rass, pour confirmer les coordonnées.

Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 06 nov. 2018, 17:32
par Goraxul


Les forets s’étaient vidées, il ne restait plus personne, plus rien. Les longs soupirs des Dieux de la Ruines avaient mené l’aspirant champion une fois de plus sur les terres du Sud. Mais cette fois, il n’était pas seul. En route, il avait pu amasser quelques troupes de fortune avec lui. Une centaine de gors affamés qui avait fuient une précédente bataille. Quelques groupes de cultistes hétéroclites cachés dans les ruines des villes avait décidé de le suivre vers le front. Des cabales de combattants maraudeurs assoiffés de sangs. La petite armée que le dévot avait pu rassemblé n’était rien en comparaison à l’ennemie présent mais c’était son unique chance de survivre dans ces conditions. Un ramassis d’hommes n’ayant à peine plus de volonté d’être là qu’une truie le jour où elle avait mis bas sa deuxième portée d’abomination plus familière avec les démons que le doux et délicieux porcelet bien rose. Ces combattants arborant mille insignes impies hurlaient tout un chacun pour leur propre dieu, qui n’était pas forcément celui de son voisin. La tension était très élevée dans les rangs, il ne suffirait que d’une seule étincelle pour que la zizanie se répande et que le baril de poudre explose à la figure du guerrier Goraxul. Si un seul soldat sortait des rangs et insultait la mauvaise tribu, ce serait la débandade totale. Mais pour l’instant, la menace des morts vivants était plus grande que leurs animosités mutuelles.

N’écoutant que les Dieux, ils traversaient donc collines et vallées, montages et marécages. Ils rencontrèrent nombreux fuyard, des lâches, des impériaux finalement. Faisant fi de leurs avertissements, ils continuèrent. L’aspirant champion était épuisé, fatigué, à bout de force lorsqu’il croisa finalement d’autres troupes se dirigeant vers le même endroit. En premier lieu, ce fut la jeune cultiste de Slannesh Dokhara, accompagné d’un régiment complet de Dawi. Ces mercenaires avaient fière allure avec leurs longues arquebuses, les armures salies et leurs tatouages, arme que Goraxul n’apprécie que très peu, si ce n’est que le fort bruit et l’odeur de destructions qu’ils répandent à chaque déflagration. Le guerrier n’avait pas la fière allure qu’il avait déjà eux, les longs voyages sans carnage pouvaient détruire le moral du plus grand combattant. Comparativement à lui, la jeune femme à la coiffure de feu resplendissait comme toujours.

Plus tard, ce fut près d’une large rivière que leur attroupement, maintenant composé de près de 500 guerriers, croisa une flottille dirigée par la princesse pirate Veylaïs, l’impitoyable et cruelle guerrière. Avec elle se trouvait plus d’une centaine de pirates assoiffés de sang. Prêt à tout pour réduire en cendre ces ennemies venues d’un autre monde. Leur troupe maintenant franchissant les 650 combattants, avait en plus des gigantesques mercenaires ogres qui effrayaient les plus courageux des hommes bêtes de l’aspirant champion.

C’est finalement en bordure de la ville que les odeurs de fientes de trolls apparurent. Ces monstres sans retenue avaient une habitude très régulière de déféquer sous les ponts. Une dizaine de trolls recouverts de cailloux et des pustules, suivies d’une trentaine d’urk gigantesque, avaient à leur tête le brave et puissant Gorgut. C’était plus de 700 guerriers, tous plus dangereux les uns que les autres qui rentrait par la route Est de la ville de Tottenbourg. Une file de mercenaire, de cultistes, de monstres hauts comme une maison, d’urk, de dawis aux yeux injectés de sang, de gors et de mutants, le tout mené en tête par 4 champions.

L’accueil sur la route par les protecteurs de la cité fut bref, un troupeau d’oreille-coupé qui montait des minuscules chevaux. Après de rapides échanges, la colonne de troupes disparates fut dirigée vers le cœur de la ville, une grande place qui servirait de dernier rempart. C’est drôle, que la dernière chance de l’humanité, soit tout ceux qu’elle rejette en premier.

Le son des cloches revigorait les esprits de tout le monde, les tambours de guerres des gors se mirent à résonner dans toute la ville, les chants aux Dieux impies remplissaient l’atmosphère d’une aura inconfortable. La guerre approchait !
Unité A : Esclave, 236 / 236
Unité B : Escalve, 192 / 192

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ID Type d'unité Quantité et formation Position Orientation
A Esclave 236 total // 4 rang de 45 + 12 sur le dernier rang L41 H39 - L43 H38 SUD-OUEST
B Esclave 192 total // 6 rang de 30 + 12 sur le dernier rang L41 H41 - L42 H42 NORD

Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 06 nov. 2018, 19:31
par Taille Tallgott





Quelque part au sud du Middenland, dans un village forestier.

L'Empire était dévasté, envahit par les non-morts. Repousser la faucheuse, c'était désormais le quotidien de ces hommes, depuis des mois, Tallgott le bâtisseur et ses Gars tentaient de les éliminer, mais c'était peine perdue, car même la tête tranchée, ils continuaient d'avancer.
les Coureurs des Bois avaient servi l’Empereur en tant que convoyeurs, éclaireurs et en menant des opérations de commando contre un ennemi foisonnant et répugnant .
Désormais c'était l'anarchie la plus complète, les armés régulières de l'Empire avaient peu à peu fondue comme glace au soleil, les ordres parvenant des généraux du Comte Électeur Boris Todbringer avaient peu à peu disparu en même temps que les messagers.
Par la grâce de Rhya Taille avait sut retenir ses hommes en ce hameau, et Le bâtisseur comptaient bien le tenir jusqu'à leurs derniers souffles.
Cependant dans une vision, un vieux sage bien connut de Taille vit que leurs fins ne devaient en aucun cas arrivées ici, elle se trouvait dans une ville Sylvanienne appelée Tottenburg.
En ce lieu seulement se déroulerai la fin des temps et déjà beaucoup de rescapées de toutes nations et races s'y dirigeaient.
Au petit matin suivant la prédiction Taille avait salué l'Ermite pas net, puis avait quitté le hameau accompagné de ce qu'il lui restait d'hommes valides en direction de la Sylvanie.
La route se déroulât houleusement comme la majorité des dernières semaines passées, mort et désolation, décès et dévastation, rien n'avait résisté à la vague de morts vivants.
La vie que Taal et Rhya avaient donné à l'empire mourrai peu à peu, remplacée par une parodie nauséabonde.

Un matin à l'aube les coureurs atteignirent la fameuse ville, le ciel était gris, une petite pluie venait nettoyer les rues sales et désertes, la bourgade entière semblait avoir été saccagée. On pouvait même y apercevoir des corps jonchant le sol.

Tottenburg se dressait finalement devant eux, une bonne centaine de survivants accompagnaient Taille, pour la plupart des coureurs des bois ses intrépides forestiers.
Pour mener ce dernier combat, certains Chasseurs Cornus les avaient rejoints, eux les fanatiques du culte, eux qui fuyaient les futilités de la civilisation sous toutes ses formes et s'efforçaient de vivre en communion avec la nature renonçant même à porter des vêtements.

Dans les ruelles le vent soufflai entre les feuilles mortes, juste assez fort pour couvrir la plupart des bruits, emmenant de l'est l'air chaud de la ville chargé des mêmes odeurs de mort et de pourritures.
Dans la boue grise des massures et des taudis une poussière siliceuse arrivait de la campagne environnante et se collait aux choses en y laissant une croûte crasseuse.
L'air y était suffocante pour les Coureurs des Bois et malgré l'habitude certains furent pris de haut le cœur. Le ciel était presque toujours couvert par une couche plus ou moins épaisse de nuages. Les rayons du soleil les traversaient juste ce qui suffisait pour créer une ombre faible, mais distincte.


- lorsque l’automne épuisera ses diverses couleurs rares
- lorsque l’hiver perdra sa douce fraicheur
- lorsque le printemps signifiera malheur
- lorsque l’été refroidira les nénuphars

- Par Taal Regardez ce qu’ils ont fait !


Il était temps dans prendre place dans ce vaste tombeau.



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Re: [Event 2018] La bataille de Geheimnisnacht

Posté : 07 nov. 2018, 11:59
par Alicia
Pour ses exploits passés à Nuln, contre les traîtres, les mutants et les hérétiques, Alicia avait été reçue par le grand théogoniste Volkmar le sévère. Un moment glorieux pour la fidèle qu'elle était.... Les mains de Sigmar ou presque !

Mais tout avait tourné court lorsque les dalles de la cathédrale furent tout à coup malmenées par les fidèles parmi les fidèles qui avaient été inhumés en ce saint lieu... Sortant du carrelage de la cathédrale, ils se saisirent des ecclésiastes et prélats présents pour faire de leurs entrailles de magnifiques guirlandes de Nowel. C'était un spectacle horrible mais également de toute beauté. Volkmar avait été le premier à tomber, terrassé par son avant dernier prédécesseur.
Dix minutes plus tard, le lieu n'était plus que ruines et c'était sur le parvis du lieu saint, sous une pluie battante, dans une ville à feu et à sang, que l'inquisitrice patentée recevait des mains du dernier clerc encore vivant, les insignes de l’Église sigmarite et la mission ô combien sacrée que de sauver l'Empire du péril non mort.

La ville étant perdue, l'empereur et Guelt morts, l'élite de la société impériale dispersée, inutile ou même passée à l'ennemi, il n'y avait plus de raison de rester sur place. Avec quelques braves trouvés sur sa route, l'inquisitrice prit le chemin des égouts pour sortir de cette fosse d'aisance, piège mortel où patrouillaient bataillons ennemis à la recherche de survivants, et déboucha sur le Reik. Ce n'était pas Lothern mais au moins le groupe survivait et pourrait poursuivre le combat.
Sur leur chemin, la petite troupe se renforça. Soldats en déroute, mercenaires, bandits effrayés, miliciens en fuite.... Il y avait de tout, mais l'on parvint à imposer de l'ordre et de la discipline, mais plus important encore, de la piété, dans cette brigade de bric et de broc. En quelques jours, ces hommes et ces femmes, sous la direction de l'inquisitrice, étaient devenus de vraies machines à tuer, endoctrinées correctement, aptes à suivre les ordres de cette furie qui savait les galvaniser comme personne et au répertoire d'insultes apte à faire rougir un capitaine de la légion estalienne.

Les rares cadavres ambulants qui se présentèrent furent rapidement taillés en pièces par la brigade mais il faut bien dire aussi que l'ennemi ne semblait pas vraiment chercher à leur nuire. Ils n'étaient pour lui qu'un groupe de nuisibles comme un autre, à écraser pour lui faire rejoindre ses légions.... Il avait tord. Et il allait l'apprendre d'horrible manière.

C'était vers la Sylvanie que l'on marchait, terre de la non mort et d'où les nécromants tiraient leur art le plus développé. C'était donc là qu'il fallait aller pour trouver quelques sorciers "volontaires" pour l'aider à combattre ce mal qui rongeait l'Empire... C'est en faisant une pause dans le patelin de Tottenburg, où diverses compagnies, en plus ou moins bon état que la sienne, mais certainement pas aussi bien rodées, s'étaient retrouvées par quelque tour du destin.

De fiers, mais étroits d'esprit, nains, engoncés dans leurs armures démesurément lourdes, quelques vauriens de franches compagnies qui n'avaient de compagnie que le nom, de la vermine nordique, dont l'apparence faisait douter de leur appartenance au genre humain ou à des bêtes, des pirates en maraude, des longues oreilles dirigés par un elfe.... Ou une elfe. Impossible de savoir avec cette race énervante mais ô combien amusante et mignonne entre quatre murs et quelques boissons... Puis on trouvait un fou sur un cheval qui l'était tout autant, entouré de loups. Une frêle jeune fille, pas moche à regarder, à la tête, aussi étonnant que ce soit, de créatures vertes, stupides, amusantes par leur idioties, mais surtout plus frêles que leur cheffe, accompagnée de tas de muscles plus imposants que le guerrier du nord repéré précédemment. De jolies rousses également, avec qui boire quelques verres et courir le garçon pourrait être amusant. Puis il lui avait semblé reconnaître la silhouette de ce joli cœur de Ludwig dans la foule... Surement un hasard.... Et bien d'autres. Groupe de paladins loyal-con, cavaliers montés sur des bêtes faméliques faisant pitié à voir, piétons en haillons, mendiants tenant des sphères verdâtres... Il y avait de tout, mais clairement, tous cette population ne pouvait clairement que faire pale figure devant la troupe de l'inquisitrice Alicia qui battait le pavé en rangs ordonnés, au pas cadencé, tambours battants, clairons sonnants et flutes sifflantes.



C'eut été normalement une occasion d’arranger le passant pour le convaincre de rejoindre de rejoindre cette glorieuse troupe qui allait au devant d'une destinée à nul autre pareille et dont le destin manifeste ne pouvait qu'être de sauver ce qui pouvait l'être de l'Empire pour reconstruire celui ci en quelque chose de plus grand, de plus fort et de plus beau, pour la plus grande gloire de Sigmesh....
Mais donc, c'eut été une journée normale d'accroître leurs rangs, de prendre du bon temps et massacrer quelques non-morts pour l'occasion, s'il n'y avait pas eu, au crépuscule, ces hurlements classiques, tant redoutés, si connu, qu'étaient ceux des hordes de zombies et autres patchworks de chaire humaine créés par des nécromanciens de talent. C'était l'heure du combat. Le sang allait couler. Des têtes allaient rouler. Et la piété des valeureux mise à l'épreuve une fois de plus. S'ils vainquaient, c'était la volonté de Sigmesh, s'ils mouraient, ils iraient le rejoindre et s'ils étaient vaincus, alors c'était qu'ils n'étaient pas digne de servir leur dieu adoré.

EXERCICE DE TIR MES HOMMES !!! VISEZ LES TÊTES DES AFFREUX ET CE SOIR, NOUS FESTOIERONS EN DIGNES DISCIPLES DES SIGMESH !!!! HURRAH !!!!

Tottenburg allait voir l'aube d'un nouveau monde... Ou la fin tout court, car ceux qui restaient étaient indignes de vivre dans celui ci.
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