Grande Course de Squig, deuxième édition

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Gorgut Grimzog
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Gorgut Grimzog »

Hé bien, hé bien, un événement aussi délirant ne pouvait se produire sans des protagonistes tout aussi délirant ! Vous croyez vraiment que la Suicide Squad, c'était terminée ? Seulement après une seule aventure ? Sérieusement ? Oh non, non, non, messieurs dames ! Loin de là ! Et pour votre plus grand plaisir, voici leur COME BACK ! ... (en musique !)




La porte explosa soudainement sous la puissance de l'Orque Noir. Un homme à l'impressionnante musculature et au regard haineux pénétrait dans le trou miteux qui servait de bureau de paris à Snorgly l'Morveu'. Ce dernier était accompagné d'une première femme à la grâce féline et à la démarche assurée, mais dont la nonchalance était aisément perceptible à travers ses yeux d'un vert profond, parsemés de tâches dorées. A son autre côté, le Guerrier était suivie d'une seconde membre de la gente féminine qui elle, détonnait plus par sa crinière de feu et ses déplacements langoureux, donnant l'impression que tout geste émanant d'elle avait pour but la séduction.

Le groupe franchissait la porte fracassée comme si de rien n'était et se dirigeait vers le comptoir du Bookmaker gobelin tandis que l'Orque noir, un bestiau de plus de deux mètres, était entrain de coller un coup de tête au garde peau-verte qui avait essayer de s'interposer à la progression du groupe.

Le garde s’effondra sur une table déjà bancale, où se trouvait plusieurs gobelins entrain de savourer leur grog, pendant que Gorgut reprenait sa progression, se plaçant derrière les deux charmantes femmes et le féroce guerrier. Ils arrivèrent devant Snorgly l'Morveu qui, quelques minutes auparavant, s'arrachait les paris de la populace sur la prochaine course de Squig. A présent, le gobelin n'était pas très serein en voyant cette petite troupe se rapprocher de lui, pas qu'il avait peur de finir écrasé ou pire encore, mais ces types semblaient être des fouteurs de merde... Et il était pas si éloigné que ça de la vérité.

Cependant, dans un premier temps, l'heure était au pari. L'heure de foutre la merde viendrait après... Et le tableau de la course était prometteur ! Le plus prometteur était évidemment le précédent champion et puis, il avait un style qu'il aimait bien... Le peau-verte se mit soudainement à grogner un...

TROIS SUR ECRAZ'ATATOR !

Oui, en fait, son Star Player ÉTAIT Rouj' le Krokeur jusqu'à ce qu'il voit la dégaine d'Ecrazatator. Ce squig était recouvert d'une épaisse armure, comme Gorgut ! Et en plus, il avait un nom qu'il aimait bien. Ecrazatator comme "Écraser" et "Tator" ! Bon l'orque ne comprenait pas trop la référence à la deuxième partie du nom, mais quelque chose finissant en "tor" était forcément classe !
Gorgut Grimzog, Voie des Orques Noirs de Gork (ou de Mork ?)

Caractéristiques de Base :
For 13 | End 11 | Hab 7 | Cha 5 | Int 6 | Ini 7 | Att 13 | Par 11 | Tir 7 | NA 1 | PV 85/85

Caractéristiques avec modifications :
For 13 | End 11 | Hab 5 | Cha 5 | Int 6 | Ini 6 | Att 11 | Par 9 | Tir 7 | NA 1 | PV 85/85

Lien Fiche personnage: WAAAGH!

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Equipement:

Kas'k : 7 protection à la Tête (-1 INI et HAB)
Grosse Armure du Blok'Hache : 13 partout sauf la tête (-1 INI, -2 HAB, ATT et PAR)
Bouclier Blok'Tout : 6+1d8; Parade 18; Déstabilisant
Kikoup : 20+1d8; Parade 8; Lente et Percutante; Orques uniquement
Hache à double tranchant : 22+1d10; Parade 10; Lente et Percutante

Compétences Passives:

Autorité : bonus de +1 pour les ordres
Coriace : peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup
Coups Puissant : bonus de +1D3 points de dégâts
Parade : double la valeur de parade des armes et bouclier
Résistance Accrue : bonus de +1 sur tous ses tests d'endurance
Survie en Milieu Hostile : bonus de +1 sur tous ses tests dans un tel environnement
Volonté de Fer : bonus de +1 sur ses tests de volonté
Arme de prédilection - Hache à double tranchant (B) : bonus de +1 ATT si attaqué avec Arme de Prédilection. Sinon malus pendant 1d3 tours de -1 ATT et -1 PAR

Compétences Actives:

Désarmement : bonus de +1 d'ATT pour les attaques de désarmement. Si l'attaque est réussie, l'arme de l'adversaire est éjectée dans une direction aléatoire à 2D6 mètres

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Piero Orsone
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Piero Orsone »

Dans l'une des gargotes miteuses qui s'agglutinaient comme des bernacles près des champs de course , un orque s'affairait à décharger des tonneaux de harengs et de bière, respectivement nommés des tonneaux de Kis'bouf et de Kis'boi. Alors qu'il mettait un tonneau de Kis'boi sur sa base il se tourna vers son patron, un halfelin ventrue qui s'affairait à vendre des menus "Kis'boi et bouf'" à des foules de peaux-vertes affamées.

-Boss ? on fait koi des tonneaux de Kis'boi qui vienn'eu d'vnir ?
-Met les sous le comptoir Garuk.

L'orque hocha sa grosse tête avant de soulever le tonneau qui résonna d'un "Bong !" sonore sous le geste brutale de l'employé. Les synapses de son cervelet s'activèrent et il souleva la cloison de bois.

-Boss , z'avez d'mandé du Homz en boit' ?
-Garuk qu'est ce que tu me racontes ? En plus on attends le soir avant de vendre aux ogres tu le sais bi-Par le Moot !

Les favoris du petit être se dressèrent en voyant émerger du tonneau de bière un humain aux mouvements erratiques et aux yeux vitreux.
Il replongea dans son tonneau avant de ressortir avec un chapeau à plumes et en poussant un bâillement digne d'un dragon sur son tas d'or.

-Par la vertoue dé Véréna ma testa...Z'êtes qui vous ?
-C'est à vous que l'on devrait poser la question ! C'est mon tonneau de Bière dans lequel vous piquiez un somme !
-Vostro...Attendez oune minuta , on est touiours à Myrmidens ?
-Myrmidens ? Par tout les moutons de Eicheschatten ! Garuk jetez cet ivrogne voyageur hors de mon échoppe !
-Ma qué ?! Non lâchez moi lâchez moooooi !

Atterrissant lourdement sur le sol retourné de l'immense complexe de courses et immédiatement piqué avec de petits bâtons par une bande de snotlings en guenilles , l'Estalien de Tilée se demanda dans quelle galère il s'était encore embarqué. Déambulant dans la foule bigarrée avec sa troupe d'admirateurs verdâtres de petite taille il s'arrêta devant un stand tenu par un gobelin à l'air honnête.

-Scusa me , señor Gobelino , on est où ici ?
-Vous s'riez pas totalement ivre vous ?
-Iamais , dès demain ié rentre dans les ordres...Ma testa bordello !
-En tous cas z'êtes bien tombé ! J'ai les taux l'meilleur d'toute l'arène ! Pour deux pauvres exhpé parié à vous la richesse ! La gloire ! Le pognon ! Les femmes
- Ié déià donné avec trop d'ex qui veulent ma peau...Due exhpés solamente ?
-Parole de Nirk' le veule !
-Ié vous raioute oune snotling et c'est ténou ! Sour...lé Rouj !

Balançant un des minus sur le comptoir il s'éloigna non sans écraser quelques autres de ses compères de son pas lourd d'aventurier en pleine décuve. Sa prochaine quête serait de trouver l'entrée des gradins pour assister aux courses, si il ne se perdait pas dans un lieu où il ne devrait pas être avant.
Piero Orsone da Trantio, explorateur
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"Ma qué ?!"

Tu vuo' fa' ll'americano
mericano, mericano...
ma si' nato in Italy !

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Umah
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Umah »

Une silhouette mince entre dans l'endroit. Elle est mince, jolie, avec de long cheveux noirs noués en chignon. Souriante, elle porte l'attirail des Fans de Course de Squig; elle porte une tunique aux couleurs de son Squig, une tunique rouge. Sur cette tunique,il y a plusieurs inscriptions, du genre : "Vas-y le Rouj! Bute leur la gueule!" Et oui, l'Elfe est une grande supporter des courses de squigs.
Elle se dirige rapidement vers le guichet pour les paris et sourit au guichetier.

"Salut! Je viens parier 5 xp sur Rouj!"
Umah, Cultiste de Slaanesh
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Dokhara de Soya
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Dokhara de Soya »

Combien de temps s'était écoulé depuis les évènements de Nuln ? Des semaines, des mois, des années ?

Ils avaient cru qu'une fois les skavens derrière eux, ils pourraient tous retrouver un monde "normal", retourner à leur petit quotidien malsain en toute quiétude. Mais une fois la cité loin derrière eux, ils tombèrent de Charybde en Scylla - le chaos mis par les hommes-rats dans l'ancienne capitale de l'Empire n'était rien en comparaison de ce que les orques avaient fait du reste du monde. Les villages étaient tous rasés, les villes détruites, les champs brûlés et les champignons fumés.

Dans ce nouveau monde, être le compagnon de route d'un Orque Noire fut une bénédiction. Dokhara apprit ainsi lors de leur première rencontre verdâtre que Gorgut faisait partie d'une sorte d'élite orque, plus grosse, dangereuse et intimidante que ses confrères. Peu nombreux furent les peaux-vertes croisées qui osèrent venir leur chercher des noises, et les rares qui le firent durent se confronter à un complexe concours d'échange de coups de boules avec Gorgut qu'ils ne parvinrent jamais à remporter.

En revanche, pour ce qui était de capitaliser sur les gains obtenus pendant leur périlleuse mission dans Nuln, l'idée semblait fortement compromise. Ils pensaient pouvoir revendre tous les ouvrages interdits dérobés aux archives de l'Université et se faire une petite fortune, mais les peaux vertes étaient des lecteurs timides, qui ne savaient se servir d'un livre qu'à la manière de Veylaïs.

Quoiqu'il en soit, après une bien trop longue période d'errance dans un monde trop vert, ils avaient fini par trouver le cirque de Zavattaniels, l'une des rares structures dépassant le mètre de hauteur qui tenait encore debout dans l'Empire. L'un des derniers vestiges de l'Ancien Monde, dans lequel Dokhara espérait retrouver des plaisirs qui semblaient totalement échapper à la compréhension des orques. En dehors de l'alcool et des hallucinogènes, les peaux-vertes avaient une culture du plaisir bien trop limitée pour une cultiste de Slaanesh dont tous les congénères semblaient morts écrabouillés partout dans le monde.

Ils déambulaient dans le cirque quand Dokhara remarqua un couple d'humains fort peu pudiques, un impérial tenant dans ses bras une jolie brune avec un chapeau à large bords et une rapière à la ceinture, qui l'embrassait sans retenue tandis que ses mains lui tripotaient les fesses. Amusée, Dokhara donna un coup de coude à Veylaïs afin de lui montrer les deux amants.

- Une consoeur à vous ?

Puis lorsqu'elle vit que la jolie brune, plus que palper les parties charnues de son amant, déliait en fait les cordons de sa bourse pour la dérober, elle éclata de rire.

- Ne me répondez pas, j'ai deviné toute seule : l'air de famille est frappant.

Laissant l'inconnue disparaitre dans la foule avec son butin, ils s'approchèrent du stand de Gorla l'Futé, qui avait pris une sacrée ampleur après sa prodigieuse popularité de l'année passée. Loin du petit champ de courses de l'évènement précédent, voilà désormais qu'un stade entier avait poussé, avec entrée unique régulée par un videur orque et véritable structure gérant paris et boissons. Une gigantesque file d'attente se pressait devant l'unique passage, avançant à rythme d'escargot pour entrer au goutte-à-goutte.

- Gorgut mon chou ?

Un grand sourire et un regard vers l'entrée suffirent à se faire comprendre. L'orque noire était très patient, sauf quand il s'agissait d'attendre.



***



Après avoir soigné son entrée dans le sillage de l'orque noire, avec une démarche exagérément langoureuse et en laissant sensuellement voler sa crinière rousse au ralenti, Dokhara attendit patiemment que Snorgly l'Morveux se remette des émotions qui avaient suivi le pari que Gorgut lui avait hurlé au visage. Tandis qu'elle claquait des doigts devant son visage pour le ramener à la réalité et le voir repasser du blanc au vert, elle s'adressa à Veylaïs.

- Il est grand temps de régler notre affaire ma jolie, avec un ultime pari. Je rappelle les termes : Si vous gagnez, je vous offre ma bourse, mes bijoux, mes bottes et ma ceinture. Si je gagne, vous consentirez à passer la nuit avec moi, solidement attachée et donc à ma totale merci.

Ce disant, elle fit apparaitre comme par magie une paire de menottes métalliques dans sa main qu'elle s'amusa à faire tournoyer au bout de son index, accompagnant ce mouvement d'un grand sourire malsain.

- Reste le cas où aucune de nous deux ne gagne. Encore. Voilà un cas de figure que je ne veux plus voir se reproduire, aussi corsons les choses - mettons que nous laisserons alors Gorgut ou Goraxul nous imposer un gage de leur choix. Vous êtes bien femme à aimer le risque et le danger, n'est-ce pas ? Laisser l'opportunité à un maraudeur chaotique ou à un orque noire de nous faire faire ce qu'il veut, ce pourrait être... intéressant.

Elle fit arrêter net le tournoiement des menottes en refermant sa main dessus, dans un cliquètement métallique, avant de lui envoyer un baiser accompagné d'un clin d'oeil. Puis elle se retournera vers le gobelin preneur de paris qui commençait enfin à cligner des yeux.

- Bon bon bon, voyons voir sur lequel je vais porter mon choix...

Cherchant l'inspiration, elle fit parcourir son regard sur l'ensemble du stade qui s'ouvrait derrière le comptoir. Et elle vit alors, perché sur un mat au milieu de l'espace sportif, un gigantesque hibou qui semblait la fixer. Malgré le bruit de la foule et tandis qu'elle se concentrait sur cet étrange oiseau, elle avait l'impression de pouvoir entendre son sinistre ululement. "Hou, Hou, Hou, Rouuuuuuuuj, Hou, Hou" semblait dire l'animal.

- SIX SUR JAUN'HABIL', cria t-elle en frappant du poing sur le comptoir.

Et quoi, manquerait plus qu'elle se laisse dicter sa conduite par un volatile ! Les orques ayant rasé toute structure dépassant le mètre de hauteur, peu de risques de voir des chutes de cathédrale surprendre ses journées, encore moins en cette saison.

Dokhara attendit que ses compagnons aient inscrit leur propre pari, puis laissa Gorgut leur ouvrir un chemin à travers les gradins. La course n'avait pas encore commencé que déjà la foule était en délire, les supporters de chaque équipe s'étant peint le corps de la couleur de leur squig préféré, hurlant des chansons à sa gloire, lorsqu'ils ne se débarrassaient pas déjà de la concurrence à renforts d'arguments percutants. Les gerbes de sang volaient comme les dents.

Immédiatement, un sourire jovial décora les traits d'une ex-baronne usée par une trop longue errance. Dans ce monde dévasté par les peaux-vertes, voir une foule composée de toutes les races du Vieux Monde réunie dans l'unique but de s'amuser dans la violence et la bonne humeur, cela avait un charme unique en son genre. Il y avait encore quelques spectacles qui méritaient d'être contemplés pour une slaaneshie dans ce nouveau monde verdâtre.

Le problème désormais était de réussir à se trouver une place offrant la meilleure vue sur le spectacle à venir. Le stade était bondé, et trop petite au milieu de cette foule compacte, Dokhara avait bien du mal à repérer les meilleurs spots où s'installer.

- Goraxul chéri, j'aurais besoin de tes épaules vigoureuses de solide guerrier, tu veux bien ?

Et sans spécialement lui demander son avis, Dokhara bondit dans son dos et se hissa sur ses épaules. Elle avait tout d'abord souhaité grimper sur Gorgut mais sa compagne kislevite avait déjà mis une option sur l'orque par le passé, et le maraudeur chaotique avait déjà fait montre de ses prédispositions à laisser la jeune rouquine le chevaucher. Au cours de leur long périple sur les routes dépeuplées de l'Empire, elle avait eu plus que l'occasion de découvrir que dans sa vénération du Chaos Universel, Goraxul ne délaissait en rien le credo du Prince des Plaisirs. Elle avait pu tester la résistance de ces imposants muscles huilés, qui avaient su combler les besoins d'une fidèle sans culte. Il était la dernière chose qui la reliait encore au Corrupteur, et si le rôle de monture improvisée pouvait le surprendre, sentir la slaaneshie jambes écartées sur ses épaules sut le convaincre de ne pas protester.

De son nouveau perchoir, elle tira la langue à Gorgut qui était pour la première fois à sa taille. Puis elle laissa son regard parcourir l'horizon, avant de remarquer un coin près des barrières, à une cinquantaine de mètres d'eux, qui offrirait une vue parfaite sur le spectacle à venir, en plus d'une réserve d'alcool illimitée puisqu'un stand se tenait non loin.

C'était le moment. Des nuits et des nuits qu'elle s'entrainait seule à seule avec Gorgut pour cet instant précis, la barrière de la langue n'étant en rien une gêne lorsqu'il s'agissait pour lui de dévoiler la puissance de son bel organe face à une Dokhara émerveillée. A force de travail, elle était fière d'avoir développé un réel talent en la matière même si elle ne pourrait jamais déployer la même énergie que l'orque. Aussi pointa t-elle du doigt la direction souhaitée, et mit en pratique tout ce qu'elle avait appris des mois durant en poussant un cri incroyablement rauque et puissant pour son gabarit.

- WAAAAAAAAAAGH !!!!!!

La suite fut trop confuse pour être décrite avec précision. Goraxul et Gorgut réagirent à l'appel et chargèrent la foule avec une violence rare, écartant tout ce qui se dressait sur leur passage. Mais ils ne furent pas seuls : de très nombreux autres orques crurent que l'appel leur était destiné, et partout sur leur passage des rixes plus violentes éclatèrent. Des gobelins volèrent dans les airs, tandis que le sol se couvrait d'un mélange de bière, de sang, et des perdants de cette mêlée géante. Plusieurs personnes furent sauvagement poussées ou piétinées, comme ce grand barbu avec un marteau de forgeron à la ceinture qui finit dans une mêlée de nains ivres, ou encore ce drôle de moustachu qui cria "Ma qué ?!" avant de disparaitre derrière deux orques en colère. Juchée sur les épaules de son champion qui s'en donnait à cœur joie dans sa charge, Dokhara resserra la prise exercée par ses cuisses pour garder l'équilibre, tandis qu'elle exultait de joie, riant à gorge déployée comme une démente.

Lorsqu'enfin ils sortirent de ce chaos pour arriver à destination, ils tombèrent nez à nez avec un trio d'individus qui semblaient avoir eux aussi remarqué la qualité de ce spot. Deux impériaux discutaient, un noble et un roturier apparemment - les barrières sociales n'avaient de toutes manières plus beaucoup d'importance en cette drôle d'époque. Et à côté d'eux, une elfe tatouée aux yeux embués par l'alcool, perchée sur une barrière, qui dodelinait de la tête en souriant, tandis qu'elle croquait à pleines dents ses pommes de terre frites.

Toujours juchée sur son étalon, aux côtés de Veylaïs et de Gorgut, un sourire jusqu'aux oreilles sur le visage, l'ancienne baronne s'adressa à leur petit groupe.

- Messieurs dames, je me présente, ex-baronne Dokhara de Soya pour vous servir. C'est un plaisir de rencontrer autre chose que des peaux-vertes en cette chaude et belle journée. Aussi, pour votre bien-être, pourriez-vous vous montrer courtois et avoir l'amabilité de faire un peu de place à mes amis... avant qu'ils ne se la fassent eux-mêmes ? Vous profiteriez bien entendu de ce déplacement pour nous chercher quelques bières - le voyage fut long, le soleil de plomb et nous sommes tous quatre assoiffés. Vous, là, le nobliau, ce n'est pas parce que le monde est détruit que vous refuseriez d'offrir un rafraichissement à deux jeunes femmes dégoulinantes de sueur, n'est-ce pas ?

Si Dokhara ponctua sa demande d'un sourire et en ouvrant l'un des boutons de sa chemise blanche déjà bien trop révélatrice, la simple présence de ses trois compagnons transformaient l'innocente question en une menace de mort terrifiante.
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
Dream Team 2018 et 2019 avec Lucretia Von Shwitzerhaüm
Miss Vieux Monde 2019 et 2020

Gromass
Warfo Award 2018 du meilleur comique
Warfo Award 2018 du meilleur comique
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Gromass »

Comment Gromass avait-il réussi à se perdre pour arriver là? C'est une question que La Gueule se serait sans doute posée si elle avait quelque chose à faire de ses fidèles. Pour autant, on ne pouvait pas rater l'inénarrable duo qui s'avançait, fier et vaillant, à travers une petite foule qui exultait d'une joie capitaliste au milieu des stands. Des centaines d'odeurs et de parfums enivrants -et donc nourriciers- s'échappaient des comptoirs bigarrés derrière lesquels toutes les races du monde s'affairaient à offrir aux visiteurs des plaisirs dont ils ne reviendraient jamais.
Ca et là, des créatures que jamais un ogre n'avait vu étaient sacrifiées sur l'autel de la gourmandise, les monstres les plus rares terminaient dans des estomacs affamés et certaines bêtes de légendes eurent un saladier pour pierre tombale ainsi qu'un rôt comme épitaphe.

Un instant, d'ailleurs, Gromass crût qu'il était mort et arrivé dans l'Autre-Monde où tous ses plaisirs seraient satisfaits à volonté.

Moins naïf était Flamèch' à qui cette dégénérescence de luxure odorante et gustative ne faisait pas perdre son instinctive peur de tout et de tout le monde. Juché sur le crâne de son propriétaire, le gnoblard observait les environs de ses petits yeux noirs et cruels, vigie de fortune d'un bateau attiré uniquement par la marée des parfums. D'ailleurs il repéra bien vite un met si alléchant qu'il abandonna toute crainte pour "mener" son ogre vers la terre promise: un stand de viande de squig grillée!
Il y avait malheureusement de la queue. Beaucoup de queue. Mais l'avantage d'être un ogre est que vous pouvez traverser la foule sans rencontrer la moindre résistance, surtout quand vos pupilles brillent de flammes infernales et que le gnoblard sur votre dos montre les crocs en poussant de petits cris stridents contre tous les passants. Bientôt le duo infernal en fût quitte pour un beau cornet bien remplit à ras qu'ils s'empressèrent d'entamer. Pour Gromass c'était une bénédiction: la viande rendait la nourriture fondante à l'extérieur et les os la rendaient croquante à l'intérieur, un délice! Plus épicurien, Flamèch' se contentait de grignoter les beaux morceaux comme un écureuil. D'ailleurs, un d'entre eux passa à toute vitesse à côté d'eux, tranchant dans la foule tout en hurlant de façon stridente. Il tenait un gland tout frais entre ses petites pattes et ses crocs bien trop longs pour une créature de son espèce. Derrière lui un cuisinier orc le poursuivait avec ce qui semblait être un hachoir ainsi qu'un poisson carnassier géant, un piranha… L'ogre et le gnoblard restèrent éberlués devant la scène, oubliant tout le reste, jusqu'à ce qu'ils furent hors de vue.

Mais le cornet avait disparu, consciencieusement dérodé par une discrète elfe. Pris de panique, le ventre-feu chercha partout, se tenant la tête entre ses mains et répétant des:


-"Non, non..."

Il dût bientôt se rendre à l'évidence: tout était perdu.

-"Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon!"

Dans sa fureur il déchaîna le vent Aqshy, libérant de puissantes salves de chaleur et de feu autour de lui. Ainsi dans sa détresse il terrorisa de nombreux patients et força son acolyte à s'enfuir sous peine d'être carbonisé. Après quelques minutes ce fût finit et Gromass tomba en boule pour pleurer. Fou de chagrin, il décrêta qu'il allait manger comme dix pour oublier son malheur. Prenant son courage -et son estomac-, à deux mains, il se releva, des larmes de pétrole aux yeux, pour trouver une victuaille digne de sa peine. Il ne remarqua pas en arrière plan son pauvre gnoblard qui était poursuivit par un squig affamé...

Heureusement même les tribus ogres ont leurs points de chute et notre héros ne tarda pas à rencontrer des congénères et à leur conter sa mésaventure. Soucieux de consoler un prêtre de La Bouche de Feu, ceux-ci lui offrirent un tonneau de vodka au piment pour noyer son chagrin. Gromass l'engloutit en même temps qu'ils finissaient une citerne de bière naine. Ils discutèrent ensuite de la pluie et du beau temps, des nouvelles et de la fin du monde. Pendant ce temps Flamèch' prenait sa revanche en courant après le squig avant un long poignard.
Ils lui indiquèrent finalement une activité ludique: chanter une chanson bien de chez eux. Ils en choisirent une facile pour commencer une que tous les jeunes ogres connaissaient:

Sur l'air de Malbroucht s'en va en guerre
Graissus s'en va en guerrre,
Le bedon, le bedon, la bedaine!
Graissus s'en va en guerre,
Ne sait ce que mangera!
Ne sait ce que mangera!

Il y aura du rhinox,
Le bedon, le bedon, la bedaine!
Il y aura du rhinox,
Ou de l'orc fumé!
Ou de l'orc fumé!

L'orc fumé passe,
Que reste-il à manger?
Que reste-il à manger?

Le gros boucher arrive,
Le gros boucher arrive!
L'air bien ennuyé!
L'air bien ennuyé!

Il baisse la toque.
Le bedon, le bedon, la bedaine,
Il baisse la toque,
Et manque de rôter!
Et manque de rôter!

Le tyran lui demande,
Le bedon, le bedon, la bedaine!
Le tyran lui demande:
Qu'y a-t-il a manger?
Qu'y a-t-il à manger?

Aux nouvelles que j'apporte,
Le bedon, le bedon, la bedaine!
Aux nouvelles que j'apporte,
Vos mentons vont tomber!
Vos mentons vont tomber!

Y'a plus rien à manger!
Le bedon, le bedon, la bedaine!
Y'a plus rien à manger!
On a tout boulotté!
On a tout boulotté!

Votre fils a bouffé,
Le bedon le bedon, la bedaine!
Votre fils a bouffé,
Le dernier destrier!
Le dernier destrier!

...

On continua ainsi pendant une bonne heure jusqu'à ce que, sous les effets de l'alcool, les musculeux monstres aillent se faire une dernière folie: parier comme des bœufs sur une course! Gromass ne se fit d'ailleurs pas prier, n'étant plus en état de faire dans la finesse ou le raffinement, il fonça dans la file d'attente, tomba contre le guichet tête la première, manquant d'écraser un groupe de clampins comportant un orc noir qui se tenait au milieu du chemin. Flamèch' repassa derrière tout le monde, le corps à moitié gobé par le squig mais continuant de courir à l'unisson avec la créature, donnant des allures d'araignée à quatre pattes.

-"Cinq... Cinq expés… Expés… Sur le jaune!"
Gromass, Ventre-Feu ogre
Profil: FOR 10 / END 13 / HAB 6 / CHAR 6 / INT 6 / INI 6 / ATT 9 / PAR 9 / TIR 6 / MAG 11 /NA 1 / PV 130/130
Ma fiche: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... he_gromass
Equipement:
Poings d'acier: 2 mains (gantelets) / 20+1d10 dégâts / 14 parade / Percutante / Protection de 8 sur les mains.
Plaque ventrale: Armure (moyenne) /9 protection au ventre /-1 INI et HAB

-Breloques sacrées
-Beaucoup de viande
-Une marmite et ses ustensiles

Grimoire:

Magie primaire:

Sorts mineurs:
Charisme surnaturel: Portée : -
Durée : 1 minute
Effet : Permet au mage de paraître plus charismatique, ce qui peut faciliter la vie dans certaines situations. Il gagne un bonus de +2 en Charisme pendant toute la durée du sort.

Magie du feu:

Sorts mineurs:
Incandescence: Portée : 12m
Effet : D'un simple regard, le sorcier met le feu à un élément aisément inflammable. Celui-ci peut-être un morceau de tissu, du bois sec ou tout autre matériel susceptible de prendre feu facilement mais pas un élément organique (cheveux, poils, arbre vivant…)

Canicule
Portée : Soi-même
Durée : Jusqu'à dissipation, que le sorcier quitte la zone ou décide d'y mettre fin.
Ingrédient : Un morceau de bois sec
Effet : L'air dans un rayon de 5m autour du sorcier se réchauffe. Il peut ainsi augmenter la température ambiante, jusqu'à la rendre pratiquement irrespirable. Notez qu'il est lui même affecté par cette montée de chaleur. La température augmente de 1 degré par seconde à partir de l'incantation et se refroidit à la même vitesse après dissipation.

Coupe-froid
Portée : 1 mètre de diamètre
Durée : 1 heure maximum.
Ingrédient : De la laine.
Effet : Le Sorcier s’entoure d’une poche d’air chaud. Le Sorcier, en se concentrant crée une poche d’air chaud autour de lui et s’isole ainsi du froid. Quelle que soit la température extérieure, il fait toujours 18°C dans sa bulle d’air. Le sort n’est pas efficace face à un froid magique.

Sorts moyens

Sang bouillant
Portée : Contact
Durée : Jusqu'à perte du contact
Ingrédient : La rate d'un tigre
Effet : Tant qu'il maintient le contact avec sa cible, le sorcier lui inflige une souffrance atroce en faisant bouillir son sang. La victime peut tenter de résister sur un jet d'endurance réussit. Si elle le rate, elle perd une valeur de point de vie égale à son endurance. Les cibles qui sont tués par ce sort explosent dans une gerbe de sang peu ragoutante…

Sorts supérieurs:
Souffle enflammé: Portée : 6m
Effet : Le Sorcier crache un jet de flamme portant jusque 6 mètres devant lui, et causant 30+2d10 dégâts. Impressionnant et très efficace, ce sort à tout de même tendance à faire s’inquiéter tous les témoins de la scène quant à la nature et aux allégeances véritables du Sorcier. Chaque point en Maitrise de l'aethyr que possède le sorcier augmente de 2d10 les dégâts du sortilège.
Flamèch' Gnoblar de compagnie:
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Equipement:
Poignard poignardant: 1 main / 12+1d6 dégâts / 6 parade / les dégâts passent à 12+2d6 dégâts lorsque utilisée pour frapper le dos.
Gross' pierre: 1 main / 16+1d6 dégâts / 4 parade

-Truks ki brillent.
-Viande sèche
-Petit sac de couchage gnoblar
Double-Compte de Djinn et Raël Khem.

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Geralt
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Geralt »

Quel mal de crâne... Voila ce à quoi il pensa lorsqu'il ouvrit les yeux pour la première fois de la journée. Quel heure pouvait il être... La chaleur ambiante des lieux semblait indiquer que le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Le corps transpirant dans quelques draps baignant en partie dans la sueur, il sentit une main autre que la sienne sur son torse, relevant la tête, il vit qu'il était en bonne compagnie, une femme brune, la peau bronzée et totalement dévêtu, semblait avoir passé la nuit avec lui...

L'alcool et les femmes... Une cocktail savoureux mais explosif.

Se relevant, ou plutôt se laissant rouler dans ce qui semblait lui avoir servi de lit, il chuta de tout son poids au sol, comme ayant de forte difficulté à se remettre de cette nuit agité. Sans aucun doute avait il à nouveau dépenser la majeur partie de ses sous dans quelques alcools tous plus fort les uns que les autres.


"Merde..." Grommela il.

Recherchant ses affaires éparpillés un peu partout dans la pièce, il parvint à tout regrouper pour s'équiper de ses biens. Son épée fixé dans le dos, il avait tenté du mieux qu'il pouvait de faire le moins de bruit possible pour ne pas déranger sa concubine d'une nuit. Bien que semble il, l'état de débauche dans lequel elle semblait être devait être équivalant voir pire que celui du loup blanc.
L'ex chasseur de monstre se pencha alors pour ramasser un dernier petit objet brillant, pendentif de métal en forme de corbeau, qu'il scruta longuement sans un mot comme s'enfermant l'espace d'un instant dans quelques souvenirs d'une époque révolu.


"Le monde a bien changé..."Dit il avant de ranger le pendentif dans le fond de sa poche.

Sortant dehors, il s'accorda quelques secondes pour lever la tête vers le ciel, de telle sorte à savourer le contacte de la lumière, mais cela ne dura guère longtemps, tant la chaleur devint rapidement étouffante. Ramené à la réalité, son mal de crâne le rappela alors lorsqu'il entendit les bruits provoqués par la foule en ville, composé de presque toutes les races du vieux monde, avec une prédominance orc. En effet, les peaux vertes avaient chamboulé toute la carte du vieux continent, s'étant déversé telle une marée, sur tout ce qu'ils étaient susceptible de pouvoir détruire. Désormais, il était la race dominante sur cette terre...
Se préparant à s'engouffrer dans les ruelles de la ville, il se stoppa net en posant ses yeux sur une jeune femme, ayant semble il dormi dans la rue, posant son regard sur l'ex chevalier de l'Ordre, celui ci poussa un long soupir de lassitude.


"T'est encore là toi... Rentre chez toi..."

La jeune femme, pied nu, se releva en trombe de telle sorte à ne pas laisser Geralt filer, elle se jeta à terre devant lui, le suppliant alors dans une lamentation des plus touchante.

"Je vous en prie, j'implore votre aide... Je vous l'ai déjà dis, mon frère... Il a fréquenté les mauvaises personnes et... Maintenant, ils veulent lui faire payer, j'ignore où il se trouve, on raconte qu'on aurait même payer des orcs pour le retrouver. Pitié noble seigneur... Vous..."

Elle baissa le son de sa voix, observant avec crainte les alentours, comme si les quelques prochains mots qu'elle allait prononcer, était absolument interdit par ici, et pouvait conduire à une mort aussi rapide que horrible.

"Vous êtes le loup blanc... Ne niez pas je vous en prie, j'ai payé cette information en vendant mon propre corps simplement pour qu'on me donne l'endroit où trouvez l'homme dont on vante tant les mérites. Meilleur bretteur de l'Empire, chasseur de monstre, tueur de vampire, celui qui est aller au cœur même de la Sylvanie pour en revenir en vie, celui qu..."

Geralt s'était abaissé à sa hauteur, et avait posé sa main sur la bouche de la jeune femme, de telle sorte à l'empêcher de continuer, il l'observa sans un mot, un regard aussi vide que froid, pourtant au plus profond de lui même, le loup blanc savait qu'il avait devant lui une âme innocente, âme qui encore quelques années, peut être même quelques mois en arrière, il aurait aider sans hésitation... Mais cette époque était révolu, trop de chose s'était passé... Geralt avait tant perdu, tant souffert, traître parmi les siens, il en était même venu à tuer ceux qu'il avait autrefois considéré comme ses amis, comme ses frères et ses sœurs... Ayant pactisé avec le diable après l'attaque de Nuln, il était devenu l'ange de la mort de Lucretia Von Shwitzerhaüm, la lahmiane lui avait fais payer cher l'aide qu'elle avait accepté de lui apporter pour conduire à la défaite des hommes rats... Des mois passé en compagnie de la lahmiane avait laissé bien des traces... Et même après les conditions de son contrat rempli... On ne payait jamais totalement sa dette avec cette femme.

"Regarde moi petite... Regarde moi, je ne suis pas l'homme que tu cherches, celui que tu cherches est mort depuis longtemps, oublie ce nom... Ces légendes... Où tu finiras égorgé par quelques misérables dans une ruelle miteuse... Les temps ont changé, et celui des héros s'est éteint. Je... Je suis désolé."

Avec ces quelques mots, il avait brisé toute trace d'espoir chez la jeune fille, celle ci s'écroula, sanglotant la tête posée sur le sol. Geralt s'en alla alors, non sans entendre quelques brides de murmures chuchotés par la jeune fille dans son désarroi : "Soyez maudit Loup blanc... Soyez maudit..."

Les rues étaient bondées de monde et de vie, marchands ambulants et commerçants hurlant à la volée leur différentes promotions concernant tel ou tel produit, donnant lieu à quelques joutes verbales entre voisin, étant donné que chacun voulait attirer le plus de client possible. Quelques bordels animaient aussi les rues, où quelques filles de joie s'adonnaient à un jeu de séduction dans le but d'attirer quelques clients dans leur lit pour quelques sous. Enfin, il y avait aussi les bagarres orc... Celles ci animaient en grande partie les rues de la ville, et Geralt avait arrêté de chercher à comprendre qu'elle pouvait bien être les raisons de temps de violence chez cette race. Il préférait s'arrêter à la conclusion qu'elle était aussi primitive que stupide.

Ces pas le conduisirent aujourd'hui à l'un des bâtiment principal de la ville, l'immense arène de tous les plaisirs, où on pouvait trouver absolument tout ce qui permettait à un homme de se divertir : jeu, violence, pari en tout genre... Tout était possible, et aujourd'hui l'évènement que tous avaient au bout des lèvres était : "la grande course de Squig". Un évènement aussi divertissant que loufoque, voir de petites créatures se départager à travers une course aussi violente que amusante... Plutôt loquace... D'ordinaire Geralt n'aurait jamais souhaité être ne serait ce que spectateur de ce genre de divertissement mais... Sa bourse étant presque vide, il s'était laissé aller à l'idée d'aller parier ces derniers sous dans l'espoir qui sait de remporter une mise !

Après de longues minutes à faire la queue, il put enfin faire son choix, et n'ayant absolument aucune connaissance en Squig où même en pari, il misa sur le champion de l'an dernier . Un pari plutôt sûre en soit, sans aucun doute l'idée étant d'assurer au mieux les chances de victoire...


"Met m'en 5 sur le rouge l'affreux... Et une bière avec ma dernière pièce, la journée est chaude."

Le responsable des paris le regarda avec dédain, mais accepta sa mise, tout en lui indiquant qu'il n'était pas vendeur d'alcool mais accepta tout de même de l'aiguiller en direction d'un commerce suceptible d'étancher sa soif.
Ce fut donc la bière en main, qu'il entra dans l'immense arène, où cri de joie et d'allégresse, à moins que cela ne soit de l'excitation, s'échappèrent de toute part. Sirotant tranquillement sa bouteille, il observa la foule du haut des gradins, avant de s'engouffrer dans la masse. Il ne dû sa survie cas ses immenses réflexes, puisque il n'était pas possible de faire un pas sans se voir donner un coup de poing ou de masse venu de nul part et qui ne vous était en aucun cas destiné. Ce fut après quelques recherches, qu'il pensa trouver un endroit susceptible de lui offrir une place, en compagnie de quelques humainoïde autre que des orcs, d'ailleurs, l'un des visage lui sembla familier...


"Et bien, et bien..."

S'approchant du petit groupe, il se retrouva alors bloqué par deux masses, un orc et un autre homme à la musculature huileuse. Il patienta quelques secondes avant de trouver la faille, susceptible de lui offrir le passage nécessaire pour s'engouffrer non sans sentir un pied lui percuter la tête, réveillant alors son terrible mal de crâne. Le loup blanc semblait avoir totalement omis de lever les yeux, n'apercevant que maintenant une charmante jeune femme aux cheveux rouges perché sur le dos de l'orc, un sourire aussi séducteur que prédateur aux lèvres.

"Bordel qu'est ce..."

Mais quand son regard croisa celui de la jeune femme, il se tétanisa, comme ayant aperçu un fantôme. Ces cheveux... Aussi rouges que le feu... Ce visage aussi fin et doux, ces yeux... Impossible... Elle lui ressemblait trait pour trait... Non, cela ne se pouvait... Avant la chute, il était retourné à Altdorf, mais il n'y avait plus eu aucune trace d'elle... Morte... On le lui avait dis, et c'était une conclusion qui certes il lui avait été dur d'accepter, mais à laquelle il s'était résigné. Plus d'une décennie... Depuis qu'il avait pu la voir... Elle...

"K..." Il se ravisa alors à prononcer ce nom, et préféra baisser la tête, avant de dire sans plus de cérémonie : "Désolé mademoiselle... Je vous avais pas vu perché là dessus."

Il s'éloigna alors sans un mot, avant de s'asseoir non loin de Lukas.

"Lukas... Drôle d'endroit pour un noblieau... Mais après tout vous avez le chic pour vous trouvez aux pires endroits aux pires moments n'est ce pas ? Comme cette sombre et étrange nuit... Dans cette taverne perdu au milieu de nu part."

Il sirota alors une nouvelle gorgée de sa bière, avant de soudainement la lâcher par terre. En effet, son instinct venait de s'éveiller, et il sentit une menace arriver dans son dos de la tribune derrière. Un homme s'était en effet levé, couteau en main, et s'était jeté sur le loup blanc dans la seule optique de l'abattre.
D'un geste aussi technique que vivace, comme ci des yeux lui avait poussé derrière la tête, l'ex guerrier de l'Ordre se retourna, s'écartant de la trajectoire du coup avant de se saisir du bras de son aggresseur qu'il brisa dans un immonde craquement, la suite ne fut qu'un enchainement de coup, tout d'abord dans le foie puis dans la gorge, avant de terminer en se saisissant de la tête de l'assassin, qu'il brisa sur le rebord de la dossière de leur tribune. Une gerbe de sang vola en l'air, et le corps du malheureux s'écroula au sol, entrainant le fou rire de quelques orcs ayant vu la scène derrière eux.
Le loup blanc se reposta aux cotés de Lukas comme ci de rien n'était, avant de chercher au sol ce qu'il avait fait tomber un peu plus tot. Mais l'état dans lequel se retrouvait sa boisson, entraina quelques lamentations de sa part.


"Putain de... C'est pas vrai ! De l'alcool gaché... Lukas n'auriez vous pas quelques sous à dépanner à une vieille connaissance ? Comme vous avez pu le voir, j'ai eu la maladresse de faire tomber ma bière..."

Sentant encore l'alcool de la nuit dernière, la barbe mal rasé, tout portait à croire que Geralt était déjà plus alcoolisé que la normal. Donnerai il une explication sur l'aggression qui venait de se produire ? Absolument pas, pour Geralt l'évènement semblait aussi normal que habituel... Après tout, qui n'aurait pas envie de se faire une jolie somme d'argent en répondant à l'appel de quelques revenchard désireux de voir Geralt mort ?

Le monde avait définitivement bien changé...
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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Galfric Lawmaker
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Galfric Lawmaker »


Une charrue des plus rustique s'attela près du grand cirque de Zavattaniels, le charretier, vulgaire comme tout les autres, lança à une des silhouette pionçante :


"Herr, Herr ! Faut descendre ! C'est l'heure de s'lever fainéant ! Hey l'ahuri au chapeau ? Tu m'écoutes ? Tu m'as peut-être rendu service, mais là faut que tu descende ! On y est quoi !"

Le soleil ne sut réveillé l'étrange silhouette adossé sur le bois sec et légèrement pourrissant de la charrue. Un large chapeau de cuir brun sombre protégeait un visage d'étranger venu de nul part du soleil tapant. L'homme en question n'était autre que notre aventurier en herbe, notre détective préféré et notre philanthrope flinguer ! Le fameux (enfin ça arrivera tôt ou tard) Galfric Lawmaker ! Pipe en bouche, tabac dans les poumons, il semblait être plongé dans un sommeil profond malgré la chaleur de l'été.

"Pis marde !"lâcha le charretier courtaud avec un bel accent du Nordland. Il se munis d'une branche en sapin et s'apprêta à fouetter notre héros et pour tenter de le réveiller. Mais il eut une meilleure idée. Le taquin décida de faire pencher brutalement la cariole en fouettant l'arrière-train de l'un des chevaux d'attelage. Ce qu'il fit. Les hennissements de la pauvre créature s'accompagnèrent d'une cacophonie à en invoquer un démon. Le corps de notre chasseur de primes s'écroula la tête la première dans la boue et la fange.
Fier de sa mesquinerie, le courtaud s'approcha en se moquant du portrait boueux du baroudeur qui l'avait "aidé" et "accompagné" sans débourser le moindre sous.
Mais au lieu de s'attendre à voir Galfric se débattre et se mettre en rogne, il entendit comme un rire étouffé dans la boue
Souriant et nonchalant, notre antagoniste se releva en essuyant la fange qui allait s'incruster dans ses orifices et qui fut coincé dans ses rouflaquettes et sa barbe de 6 jours en se contenant de rire de bon coeur.


Elle est bien bonne celle-là ! Je dois avouer que c'était au moins drôle !

Le charretier s'attendait à le voir bouillonnant de colère. Mais il fût totalement sur le cul : c'est bien la première fois qu'un mercenaire crasseux qui venait de subir une crasse se relève de la crasseuse mélasse dans laquelle son visage pataugeait en souriant et riant bêtement avec son farceur.

"Alors vous ! Vous vous êtes un bon vivant ! Vous avez dû tout de même en voir des mûres et des pas mûres ! Maintenant je me sens mal pour vous avoir fait une telle farces'indigna le charetier

Le mercenaire se contenta de dire:"Ça m'apprendra à ne pas payer les transports au moins !"

"C'est une belle leçon je trouve aussi !s'esclaffa le farceur

Il laissa le charretier quitter l'endroit et la fange pour continuer son voyage vers la prochaine grande ville qui se fera probablement détroussé sur la route. Galfric se contenta d'hausser les épaules en se disant que le karma "c'est pourri parfois".

Alors oui, notre héros avait besoin de repos. Depuis l'épisode de l'invasion savent à Nuln, notre héros était épuisé. En formant les "Quatre fichus intrépides de Nuln" il avait contribué à la contre-attaque contre l'empire souterrain en enquêtant sur l'incursion des hommes-rats, révélant leurs complices et en sabotant leurs plans de domination haineuse de la surface, retardant le jour de triomphe du corrupteur cornu. Après avoir quitté à contre-coeur ses compagnons (qui eux n'étaient visiblement pas dans le même état d'esprit lors de leur séparation), Galfric remit à un peu plus tard sa quête de vérité à propos de Bronn ainsi que sa mission secrète. En effet, notre mercenaire avait vraiment besoin de se vider l'esprit. Ainsi, Lohner, son contact louche de Nuln, lui indiqua la foire du cirque de Zavattaniels comme étant une bonne destination pour prendre des vacances.

Alors qu'il naviguait entre les différentes attractions possibles, le grand panneau panneau intitulé:
VENÉ À LA GRAND KOURSEU O SQUIG ! PARIÉ VOT BÎLE ! l'instinct de joueur de Galfric fut intrigué:
"Tiens donc ? Une course de squig ? On ne voit pas ça tout les jours ! Je vais voir ça de plus près, il y a peut-être moyen de s'amuser un peu." lança notre antagoniste favori.

À peine avait-il pénétré dans les gradins qu'il se demandait quel était le réel spectacle : les squigs ou la scène avec cette noblesse bizarre, qui étrangement émettait une aura comme une mère attirant l'amour de ses enfant et appant Galfric par la même occasion, chevauchant un foutu maraudeur du chaos ? Et encore ! Ce n'était rien comparé à la donzelle qui crapahutait sur un gigantesque orque noir ! Notre détective était effaré de constaté que cette démonstration de saltimbanques n'ait point dérivé en une bagarre où des tripes et de la cervelles auraient giclée aux quatre coins du globe.


"Mais bordel de... Par la foire à la saucisse de Nuln à rabais ! Qu'est-ce que c'est que cette sombre bouffonnerie infâme ?!" s'écria notre héros en herbe. Il hésita à intervenir, mais finalement....Bon d'accord pour cette fois-ci Galfric s'était vraiment dégonflé comme une pauvre tâche... Mais c'est la première fois qu'il ne voyait pas vraiment ce qu'il pouvait faire dans un tel bordel. Il s'écarta poliment et discrètement de la scène.
Le spectacle qu'il vit demeurait aussi hilarant qu'inquiétant. Un pauvre mercenaire Tiléen fut pris dans l'élan, mais Galfric le laissa à son sort : l'accenté avait visiblement des ressources, il allait s'en sortir c'était une certitude pour notre détective philanthrope.
Il se contenta de scruter le reste du stade.
Après avoir observer les différents squigs, il fut interpellé par une jeune druchii, à la voluptueuse grâce innommable et un type bizarre auréolé d'une aura sentant la gloire passée et la dépression chronique, qui décidèrent de parier sur "le rouj" un choix plutôt intéressant. En effet, le squig "rouj" avait la parfaite carrure pour jouer agressif et mettre hors-jeu ses opposants. Ça promettait du spectacle !


Il lança un jeton qu'il avait échanger contre quelques pistoles à ce qui semblait être le gérant en disant :Je mise 10 Xps sur le "Rouj", à ce qu'il parait le rouge va plus vite et..."
Il s'interrompit et fouilla un instant ses poches renforcés dans son manteau de chasseur de prime. Il sortit l'artefact mystérieux du dû de Ranald. Il voulut lancer la pièce pour savoir si le sort allait lui être favorable pour aujourd'hui, puis hésita. Il lança la pièce qui atterrit dans sa main, comme attiré par celle-ci tel un aimant sans regarder de quel côté elle était tombé et poursuivit par : Et je crois que je me sens en veine cette fois-ci !
Galfric Lawmaker, Mercenaire (chasseur de prime)
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Tiens ? On l'entend au loin...
Bien des raisons nous amènent à chasser des têtes: répandre le peu de justice qui existe en ce bas-monde, pouvoir éventrer et casser des dents sans risques de représailles, ou l'argent?
Pour moi, ce n'est certainement pas la dernière.

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Veylaïs
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Veylaïs »

La Suicide Squad avait enfin fini par arriver à bon port, le Cirque Zavattaniels. La joie qui gagnait ses camarades était contagieuse, et Veylaïs partageait leur sourire. Et bien ! Après plusieurs mois à vadrouiller dans ce Nouveau Monde régi par les orques, inutile de dire que l’apparition de ce Cirque avait son petit effet, et Veylaïs se surprit à soupeser tristement sa bourse désespérément vide, n'abritant que les dernières piécettes de leur périlleuse aventure dans l’ancienne capitale impériale. Son dépit fut toutefois de courte durée, car Dokhara passa à ses côtés, et la jeune pirate eut tout le loisir de zieuter ses bijoux, amenant un sourire carnassier sur ses lèvres. Oui le pari n’avait toujours pas révélé sa gagnante, et la kislévite comptait bien rafler la mise.

Veylaïs n'avais aucune envie de laisser ces joyeux lurons aller dépenser leur solde tous seuls, et elle comptait bien dépenser ses dernières couronnes dans des activités aussi futiles qu’agréables : aller razzier les bouibouis du Cirque, se présenter à toutes les filles de joie qu'un lieu festif digne de ce nom devait recéler...
En attendant, c'était l'heure de goûter à un peu de liberté !

- Si c’est vraiment le cas, j’espère que la consanguinité n’est pas une pratique qui te choque !

Veylaïs, un large sourire aux lèvres, regarda la jeune femme s’enfuir à travers la foule, la bourse du malheureux bien en mains. Un jeu de provocations s’était installé entre Dokhara et la pirate depuis leur première rencontre, et cette dernière s’amusait à y prendre part. La seule chose qui choqua Veylaïs dans cette dernière provocation fut que sa compagne avait utilisé le vouvoiement pour s’adresser à elle. La kislévite aurait pensé qu’après tant de péripéties partagées, le tutoiement serait de rigueur, à moins que cela ne vienne du manque d’éducation de la corsaire.

- Outre cette plaisanterie de mauvais goût, trouvons-nous une activité pour dépenser nos dernières piécettes durement acquises.

***

Et alors que Veylaïs enjambait les débris de la porte que venait d’exploser Gorgut, son regard fut attiré par son propre reflet d’un miroir. Quelle fut pas sa surprise en découvrant sa tenue ; une robe rouge et ceinturée d’or ! Une robe en soi assez simple, resserrée sur sa taille pour s’évaser sur ses hanches. Sa seule particularité s’effectuait au niveau du décolleté, où le tissu était fait de plusieurs couches de gaze rouge, offrant une légère transparence qui permettait de deviner les contours de ses seins si l’on s’y attardait un tant soit peu. Le reste de sa tenue était constituée d’un gigantesque chapeau vissé sur la tête surmonté de magnifiques arabesques. A quel moment possédait-elle ce genre de tenue ? Et surtout quand s'était-elle changée ? Sa robe murmura au contact du sol alors qu’elle suivait l’orque dans son avancée. D’une démarche forte peu assurée, par l’inaccoutumée de sa tenue, Veylaïs pouvait percevoir un joyeux brouhaha arriver jusqu’à ses oreilles.

- Avec ce genre d’tenue, on va bientôt ringardiser le Gran Prix d’Amer Hic !

Encore déboussolée par ce changement inopportun de tenue, Veylaïs ne prêta pas attention à ces propos. Elle se contenta de déposer le maximum de piécettes sur le bureau du bookmaker gobelin :

- Dix sur Bleu-Bong !

Son pari aurait pû la faire passer pour une amatrice, mais Veylaïs savait éperdument que c’était dans la fange que naissait les champions. Elle en était le parfait exemple, c’est pourquoi elle accorda sa confiance en ce soi-disant squig raté.

- Bien nous avons un accord pour la suite de notre pari, j’espère que tes affaires sont à ma taille car jamais Bleu-Bong perdra cette course.

Finalement Veylaïs se laissa guider par Gorgut qui s’enfonçait dans la foule en délire pour trouver une place convenable. La jeune femme cherchant à marcher convenablement avec tous ces froufrous qui gênaient ses déplacements. Agacée par tant de fioritures elle déchira les bas de sa robe d’un geste dévoilant la véritable violence de la pirate. La robe, maintenant allégée, se terminait à mi-cuisse laissant un aperçu parfait sur ses jambes graciles. Elle pouvait facilement imaginer que des femmes nobles feraient sûrement les gros yeux à voir des jambes ainsi dévoilées, mais elle n’en avait que faire. Ainsi parée elle put monter les gradins quatre par quatre pour rattraper son retard sur le reste de la Suicide Squad.

Le stade était devenu une vraie petite cour royale : où les rivalités entre supporters des différents squigs prenaient de l’ampleur. A vrai dire, Veylaïs aimait beaucoup ce genre d’ambiance. Il y avait toujours des éléments intéressants à noter. Et la conversation entre Dokhara et un groupe de supporters entrait parfaitement dans ces éléments. La rouquine venait-elle vraiment de se présenter en tant qu’ancienne baronne ?! En plusieurs mois de vagabondages elle ne s’était jamais confiée sur son héritage de sang bleu.
Une fois installée, Veylaïs pointa du doigt un gros bourgeois en train de fourrer son gros museau dans le cou d’une prostituée halfling :

- Et ce bourgeois, c’est un confrère à vous ? L’air de famille est frappant.

Cette pique était emplie de moqueries mais également d’un petit zeste de reproches.
Veylaïs, Voie du forban
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Le grand-duc observait les gradins depuis sa position en hauteur. La foule commençait à s’impatienter et la chaleur montait. L’excitation des centaines d’orcs massés là faisait crépiter l’air ambiant et les chamans de leur race, réceptifs à cette énergie, étaient pris de tremblements et de mettaient à baver. L’un d’eux, en transe, se lança dans une danse extatique en sautant à cloche-pied tandis qu’un autre, plus loin, hurla à plein poumon et explosa purement et simplement, incapable de résister à la pression magique exercée par la bouillonnante horde verte. Ses membres disloqués volèrent dans tous les sens sous les hourras de ses congénères. Les représentant des autres races n’étaient pas en reste et une bande de nains avinés se tenaient les épaules en braillant des chants paillards tandis que les ogres leurs répondaient avec leurs propres balades, couvrant de leurs grosses voix le brouhaha environnant. Un homme-bête défiait un saurus reptilien au bras de fer tandis que plus loin gobelins et skavens pouilleux se bastonnaient pour l’un des derniers bancs libres. Le soleil tapait fort sur le cirque Zavattaniels, échauffant les esprits déjà embrumés par la boisson et l’impatience. La bière de champignon coulait à flots, l’atmosphère bourdonnait de beuglements et d’hymnes, ça se castagnait dans tous les coins et le service d’ordre de Gnarla l’Futé peinait à contenir cette cohue bruyante, distribuant les baffes à tour de bras.

Puis les grands tambours résonnèrent, réduisant –presque- tout le monde au silence. Les terribles battements faisaient trembler la structure branlante du stade tandis le regard de la foule se braqua sur la plate-forme en hauteur destinée à accueillir les deux présentateurs stars, Gurk Mache’Fer et Iorgen Gross. On ne voyait dépasser qu’un petit chapeau pointu, puis un gobelin troglodyte grimpa sur le rebord de l’estrade et s’égosilla dans un grand cornet en cuivre.


- « COUZINS VERTS, M’SSIEURS DAMES. LA COURSE ELLE VA BIENTO KOMANCER ! ESSKE VOU ETES CHAUDS ZE ZOIR ?! »

Une acclamation à faire trembler la terre s’éleva des gradins.

- « BAH C’EST BIEN PASSKE CA VA CHIER DES BULLES ! NOS COMMENTAKATATEURS BIEN FAMOUS Y VONT ZARRIVER ET LE SQUIGS Y VONT FONCER ! MAIS DABOR EN EXKLUSIVITE C’EST POUR VOU C’EST LA PATROUILLE DE FRANTZ ! FAAAAAIIIIITES DU BRUUUUIIIT »

La nouvelle vague de clameur de la foule qui monta des gradins couvrit les craquements des cordes des balistes disposées tout autour du stade. Plusieurs volées de plongeurs-de-la-mort gobelins furent tirées simultanément. On les avait peints de teintes vives pour « fair joli » et des encensoirs attachés à leurs pieds répandaient des trainées de vapeurs multicolores. Les projectiles vivants battaient frénétiquement des ailes en hurlant et se rencontrèrent dans les airs dans un ballet aérien tout à fait bancal. Ce qui était censé être des formations de vol qui allaient se croiser gracieusement dans les cieux se transforma vite en un pilonnage anarchique des gradins. Les gobelins venaient s’écraser dans la foule ou sur le champ de course en faisait gicler fluides corporels et nuages de couleur tout autour de leur point d’impact. L’un d’eux tomba brutalement sur le crâne d’un grand minotaure qui mugit et entra dans une rage aveugle, fonçant droit dans un parterre de prêtres-liches néhekariens. La pluie de plongeurs jeta la pagaille dans le stade et un ogre s’amusa à retourner les gobelins volants à l’envoyeur en se servant d’un banc comme batte, envoyant valser un rang de hauts-elfes par la même occasion.

L’un de ces petits obus verts percuta le hibou plein fer dans une explosion de plumes. Le rapace, sonné, chuta de son perchoir et ne dû son salut qu’à un bac d’eau destinée à rafraîchir les esprits échauffés. Il éclaboussa les personnes autour, dont quelques humains, un orc noir et un chaotique, et se hissa au bord du bac avec un air grognon, tout mouillé et ébouriffé.


- « On m’y reprendra pas de sitôt, à trainer autour des Péjis … » hulula-t-il sur un ton énervé. »

Un grand-duc qui parle, pourquoi pas.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Konrad Ziegler
PJ
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Re: Grande Course de Squig, deuxième édition

Message par Konrad Ziegler »

Konrad était bien loin d'Altdorf et de ses quais, la route l'ayant mené jusqu'ici lui était encore un peu flou, mais une chose était sûr l’endroit où il se trouvait était bien animé. Il avait passé les dernières heures à se renseigner sur le lieu. Le cirque Zavattaniels. Le jeune Ziegler n’avait jamais entendu parler d’un tel endroit. La foule se bousculer, s’enivrer et se chahuté, mais sans plus de heurt. La main jamais trop loin de sa dague il avançait en espérant en découvrir d’avantages.

Curieusement personne ne semblait lui prêtait d’intérêt, tous se diriger vers un énorme édifice en bois et en toile tendue. Des cris et des vivats s’élever d’en dessous. Intrigués, le jeune ruffian décidait d’aller jetait un œil. Il fallait être rudement agile pour ne serait-ce qu’arriver à pénétrer assez près pour découvrir ce qui se déroulé là-bas.

Une course de créature que les gens du coin appelé des Squigs. Chacun ayant sa petite touche personnelle, bien sûr la course risquait de se révéler saignante. Les créatures aux crocs et aux griffes acérer reposaient pour l’heure dans des cages aux barreaux de fer assez épais, bien que légèrement tordus pour certaines cages.

Konrad se rendit compte que ce qui provoquait les cris et les agitations n’étaient pas tant les créatures, mais plutôt les différentes tables de paris installaient de part et d’autre de la piste de sable, qui servirait surement de course. Des hommes, des femmes et mêmes des races d’autres peuples criaient pour faire inscrire leurs paris.

Le jeune Ziegler ne disposait pas de beaucoup de fond, mais il savait qu’il pouvait prétendre à quelques fonds de la part de son patron, aussi peut-être pouvait-il se servir de cela pour arrondir son pécule pour le chemin du retour lorsqu’il saurait quelle route reprendre. En revanche, avant de miser il prit quelques heures pour discuter avec les locaux pour en savoir plus sur les quelques règles et surtout sur l’ancienne course et le vainqueur.
Pensant avoir suffisamment d’informations, comme tous bon parieur, il décidait de se rendre à la table des paris pour poser sa mise. Des infos qu’il avait eut il pensait prendre la bonne décision. Il se rendit à une table où il était sûr de ne croiser aucun orque, son instinct de survie prenant le dessus. Trois tables plus loin il était presque sûr d’en avoir vu un. Cet endroit n’était vraiment pas comme les autres. Lorsqu’il arrivait enfin devant le bon gars qui devait prendre sa mise, Ziegler lui annonçait sa décision.

« Je pose trois sur Jaun’habil ! »

Le jeune roublard avait murement réfléchi son choix. Konrad espérait que la créature possédait un minimum de mémoire. Des informations qu’il avait glanées, le jaune était celui qui s’était vu souffler la victoire à la dernière course, de plus le rouge avait bien faillit l’estropié. C’était les deux finalistes. Il espérait donc que celui-ci aurait donc un esprit revanchard, en tout cas au moins espérait-il qu’il y aurait, au milieu de tous ses crocs, un minimum de matière grise.

Sa mise déposée, il n’avait plus qu’à attendre le début de la course aussi décidait-il de rester dans le coin et d’observer afin de connaitre l’aboutissement de sa mise. Il eut l’occasion d’assister à un spectacle fort unique.

Des gobelins furent lancer dans d’étranges appareils avec des encensoirs de fumées dans un but esthétique certainement, à l’origine. Cependant, cela vira au drame. Ils s’écrasèrent sur des races que le jeune Ziegler ne pourrait pas décrire, ni même dire si c’était des êtres vivants. Des elfes pour certains, des ogres pour d’autres. Ce fut un véritable carnage de poudre et de sang. Certains hurlaient, d’autres riaient. L’apothéose fut le hibou parlant, une sorte de maître de cérémonie, tout le monde avaient l’air comme accoutumer à sa présence et trouver cela naturelle. Konrad préférait ne pas poser de question et se faire discret, il allait donc s’asseoir dans un coin, assez loin des prêtres des tombes, du minotaure enragé et de l’ogre joueur de banc. Espérant secrètement que rien de plus dangereux ne viendrait assister à cette course. Il ne pensait pas dire cela un jour, mais il avait hâte de retrouver le calme du Reikerbahn !
Konrad Ziegler, Voie du meurtre
Profil: For 8 | End 8 | Hab 11 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8 | Att 11 | Par 8 | Tir 8 | Foi NaN | Mag NaN | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: Ma Fiche

Verrouillé

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