[Reinhard Faul] Grande galère

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Reinhard Faul] Grande galère

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Image
Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


CHAR Reinhard : 8
Bonus : Bons arguments envers le capitaine. J’ai failli te faire payer le fait de pas avoir ré-activé ton sort de déguisement, mais en fait tu as vite rattrapé le truc :troll: (+4)
Jet pour convaincre le capitaine de se calmer : 11, réussite de 1.
Jet pour convaincre le capitaine de sortir sans escortes : 1, réussite critique.
Le bout du canon du capitaine-quartenier trembla de plus belle. Si son bras paraissait bien droit et ferme, et que l’officier gardait une certaine contenance malgré ses gros yeux écarquillés et son teint livide, les hurlements que Reinhard lui opposait firent grandir ses spasmes. Lentement, inconsciemment, il avait commencé à baisser sa pétoire.
Semi-terrifié, il se retourna et se mit à hurler à son tort, comme un chien, sur les soldats aux aguets :

« Vous l’avez entendu ?! POURQUOI VOUS CONTINUEZ DE LE TENIR EN JOUE ?!! BAISSEZ VOS ARMES BANDE DE DEMEURÉS ! »

Le dizenier Pancke décida de traduire en langage militaire les hurlements de son supérieur :

« Sectiiooooon ! Repos ! »

Et dans la seconde même, tels des automates, toute la soldatesque bien disciplinée de Nuln releva ses arquebuses et replaça ses hallebardes contre leurs épaules. Le capitaine-quartenier tira alors quelque chose de son manteau : Une petite croix de Sigmar accrochée à son cou, qu’il embrassa tout en se signant.

« Les Dieux nous protègent de cette infamie… Je suis désolé, monseigneur. Désolé… Je…
Les prêtresses de Shallya, je vais les quérir pour vous venir en aide, et-

– Qu’est-ce que vous n’avez pas compris, mon capitaine ?! Surgit Max en retroussant ses lèvres, affichant ainsi ses babines dégoulinantes de sang. Nous devons quitter la ville avec ce corps que nous transportons, dans la seconde !
– Très bien, je vais vous faire escorter, je-
– Pour qu’ils tombent malade eux aussi ?! Rugit à son tour Frida. Nous devons partir ; Maintenant ! »

Le capitaine ne parut pas hésiter un seul instant. Il se tourna, et fit un signe au dizenier Pancke, qui alors tira son épée du fourreau et le leva vers le ciel.

« Sectiiioooooon ! Gaaaaaarde, à vous !
Demi-touuuur ! DROITE !
SECTION ! MAAAARCHE ! »


Et alors, les automates parfaitement disciplinés se mirent en position de marche, tournèrent le dos à Reinhard, et commencèrent à vider les quais. Le capitaine-quartenier lui-même se retourna en leur présentant son visage, par des petits pas en arrière, avant de lui-même s’enfuir au trot.
Si tous continuaient d’observer les répurgateurs, ils étaient tellement terrifiés par leur présence, et par le sac qu’ils transportaient, qu’ils n’osaient pas s’approcher à moins de dix pas.

Ils retournaient vers la voiture. Sur le chemin, ils croisaient les soldats de la dernière fois, ceux à qui Reinhard avait jeté un sort en passant. Ils se tenaient dans le coin, le regard livide, à se tenir le ventre, tandis que des prêtresses de Shallya les observaient. La crise diarrhéique qu’ils avaient dû subir en même temps dû les terrifier. Pas un seul d’entre eux ne s’opposa à la sortie de Reinhard. Bien au contraire, ils se jetèrent sur les côtés de la ruelle et reculèrent bien lentement, le regard rempli de trouille.

Le sac contenant Candiano fut jeté à l’arrière, dans la charrette ferrée. Frida le verrouilla à l’intérieur. Avec les barreaux aux fenêtres, il serait impossible pour lui de s’enfuir, même s’il se réveillait. Le moyen parfait de l’exfiltrer, et un grand avantage du plan que Reinhard avait choisit de suivre.

Les trois faux-répurgateurs montèrent, et, bien peu assurés, ils firent redémarrer l’attelage. Toutes les portes s’ouvrirent sur leur chemin. Et avec aucun autre bruit que les sabots ferrés des chevaux battant le pavé et des essieux des roues crissant, ils s’en allèrent dans la nuit et les campagnes profondes du Wissenland, quittant la péninsule militarisée pour reprendre leur chemin dans le bocage frais d’une nuit de fin de printemps.

Ils n’avaient pas dit mot durant trente minutes. Il fallait juste creuser la distance entre eux et Nuln. S’assurer qu’il n’y ait aucun poursuivant. Rester bien silencieux. Ne plus croiser de patrouilles de pistoliers et faire en sorte que la Cathédrale de Sigmar ne soit plus qu’une lumière sur une colline, où l’on ne distingue plus que le blanc lointain de la flèche de l’édifice. Alors, enfin, Max toussa gras et osa dire quelque chose :

« On a réussi…
Pour l’amour de Sig-… J’veux dire… Merde, pour Papy, on a réussi... »

Frida ferma fort les yeux. Deux petites gouttelettes de sang coulaient le long des deux côtés de son nez.

« Cela fait du bien d’en être sorti… J’ai… ça faisait tellement mal…
On a réussi… Bordel de merde, on a réussi. »


Max se retourna, se soulevant sur le banc de la calèche pour regarder les murs de Nuln qui s’éloignaient au fur et à mesure qu’ils continuaient leur chemin sur le sentier.

« Vous croyez qu’Irmfried s’en est sorti ? »

Frida regarda ses pieds et grogna un peu.

« On a pas alerté de gardes… Et au pire, Steiner a bien dit qu’il avait payé un passeur pour s’exfiltrer en cas de pépin. Irmfried pourrait l’avoir rejoint.
Il va s’en sortir. Il est plus efficace que nous trois réunis. On devrait pas se faire de bile. »

Difficile de savoir si Frida croyait à ce qu’elle disait. Ou si elle ne disait ça que pour se rassurer elle-même.

« Tu veux pas arrêter l’attelage ? Je… J’ai besoin de souffler un peu. Marcher.
– Oui, pareil. Tu permets, Reinhard ? »

Le mage accepta. Alors, la voiture se gara sur le bas côté d’un chemin de terre battue, et Frida et Max descendirent. Ils s’éloignèrent un peu plus loin dans la campagne, et commencèrent à se déshabiller. Ils retirèrent leurs grosses tenues de répurgateurs, leurs chapeaux et leurs manteaux longs et sombres, pour en faire un gros tas par terre.

« T’en penses quoi Reinhard ? On devrait les brûler pour faire disparaître toutes les preuves, ou les garder pour une prochaine fois ? »

Une fois la réponse de Reinhard obtenue, ils s’éloignèrent un peu plus loin. En sous-vêtements, ils descendaient vers un petit lac pour se laver et fumer un peu de tabac froid. Reinhard, lui, bien plus détendu et guilleret, pouvait faire le garde et profiter du ciel clair pour regarder les étoiles qui constellaient joliment le ciel.

Il attendait, assoupi. Un bon moment. Plusieurs minutes, au moins. Et puis, quelque chose de fort étrange se produisit.
Un corbeau virevolta et vint se poser sur le toit de la calèche. Un corbeau au joli pelage noir. Et aux yeux laiteux, transparents.
Image
Reinhard se retourna et fit semblant de ne pas voir le corbeau. Alors, il agita ses petites ailes, et cria à l’attention du cultiste :

« Crôa ! Crôaaa ! »

L’oiseau puait le Dhar. Il en était dégoulinant. Et d’une forme de magie noire hautement désagréable : Le corbeau de nuit avait tout autour de lui une étrange sentience de couleur bleutée.
Ne supportant pas que Reinhard l’ignore, le corbeau continua de faire ses cris :

« Crôa ! Crôa crôa crôaa crôôaaa ! »

Et alors, ne supportant pas les cris, Reinhard se mit à craquer, à pleurer et à demander au corbeau de s’éloigner.
Le Dhar pulsa de plus belle. Il l’éblouit légèrement. Un bras se mit à pousser de l’une des ailes du corbeau, son bec se déforma en une mutation immonde. Et une créature bien humaine apparut alors, assise sur le toit de la charrette.
Image
Une femme. Au visage bien joli à observer, à la peau fine, et qui, pourtant, était étrangement dérangeant à regarder. Ses yeux étaient aussi brillants et translucides que ceux du corbeau, hypnotiques et désagréables en même temps. Son corps tout entier était recouvert de plumes de corbeau, alignées, noires comme la nuit, comme une robe d’un excellent tailleur excentrique. Des tatouages lui cernaient les yeux et le menton. Un petit sourire se relevait dans les deux coins de ses lèvres, et elle s’adressa au cultiste avec une voix monotone où pas la moindre émotion ne transparaissait.

« Ton anxiété est un handicap, servant de Nurgleth. Tu pourrais au moins essayer d’être digne de ton Bahk'ghuranhi'aghkami en me confrontant avec légèrement plus de vigueur. Ignores-tu donc l’inimité qui lie ton maître et le mien ? »

Et toujours avec son sourire figé, elle s’assit au bord du toit, nonchalamment, et croisa une jambe l’une sur l’autre. Elle portait des cuissardes noires sans talons, qui remontaient jusqu’à ses genoux. Pas le moindre signe d’arme sur elle, là où Reinhard avait toujours son bâton et une rapière à portée, sans oublier le pistolet posé dans un coin qu’il n’avait pas encore eu l’occasion d’utiliser au combat, quand bien même Irmfried lui avait interdit à cause du danger des armes à poudre. Tout un tas de manières de la tuer, s’il le fallait.

« Du calme. Je suis venue ici pour parlementer. Une simple discussion polie et civile, entre toi et moi, et personne d’autre. Car tu m'intéresses. J’ignore tout de toi. J’ignore qui tu es. Mais je connais très bien la femme qui t’enseigne la magie, les potions et la Langue Noire depuis maintenant plusieurs mois… Et j’ai pu observer à quel point tu es un élève doué. Très doué.
Forcément, ça me rend immensément curieuse. »


Elle pencha un peu la tête de côté, pour mieux voir le visage immonde de Reinhard.

« J’ai eu plusieurs noms, dans ma vie. Ces derniers temps, j’affectionne particulièrement celui d’Irène Kassel, auprès des infidèles de Nuln. Mais puisque nous sommes un peu liés, tu peux aussi m’appeler par le nom avec lequel mon Chi'khami'tzann m’a baptisé… Elle aime m’appeler Valitch. »

Elle tendit alors sa main à Reinhard, peut-être pour qu’il la serre, ou la baise. Une main fine recouverte d’un gant en soie, teinté de noir également.

« Alors, dis-moi tout. Comment t’appelles-tu donc ? »
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Reinhard Faul
Monster Vieux Monde 2021
Monster Vieux Monde 2021
Messages : 294
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

Re: [Reinhard Faul] Grande galère

Message par Reinhard Faul »

Un corbeau.

Je sais très bien quelle sorte de corbeau c'est. J'étais tranquillement en train de regarder les étoiles, en savourant la satisfaction du travail accompli. Frida et Max sont en train de se rincer et de mettre les fringues de Répurgateur dans un sac. Et là, un corbeau. Pas un corbeau de la bonne sorte. Un autre. Je sais parfaitement à qui il est lié.

Tu sais ce que ça fait de rêver du Labyrinthe de Tzeentch sans savoir ce que c'est ? C'est terrifiant, vraiment. Il est beaucoup venu chuchoter à mon oreille aussi. J'ai peur de la magie, et il le sait très bien. Il me traite de petite merde, il dit que je pourrais être un grand sorcier, très puissant, un homme, un vrai, qui domine son monde. Avoir beaucoup d'argent. Oh oui miam miam de la thunasse. Est ce que je n'aime pas l'argent ? Bien sûr que si. Et est ce que, dans le fond, je ne suis pas plus lucide que tout le monde sur l'état de Nuln et de ses habitants ? Regarde tous ces benêts avec leurs distractions de merde, leur envie de pondre des chiards débiles, leur frénésie à sucer le pouvoir en place jusqu'à se faire éjaculer à la figure. Les tyrans ne sont grands que parce que les autres sont à genoux. Pas moi. Moi je ne me fais pas avoir. Je suis plus malin. Moins avide de jouets pour petits bébés.

Mais ces chuchotements ne m'ont pas convaincu parce que j'ai autant d'ambition qu'une endive et à peu près autant d'amour propre.

« Va t'en. »

Il s'en fiche, il me croasse à la figure. Enculé enculé enculé. De la sueur me dégouline dans le dos, j'ai le cœur qui bat à cent à l'heure. Je vois la puissance de son maître autour de lui. Si t'étais à ma place tu te serais mis à pleurer aussi. C'est le pire des frères de Papy celui là. Le Molosse ne me parle pas, et le Serpent... il n'arrive pas à me parler. Il a essayé de me titiller sur mon physique disgracieux ou mes déviances sexuelles, j'ai répondu « oui, et alors ? » et je suis retourné sucer des types avec ma tronche de gargouille. En fait il m'a même fait rire. Mais celui là... celui là il fait chier, voilà.

Et là, le corbeau s'est transformé en bonne femme. J'ai lâché un « oh merde ! » et je me suis mis à ramper sur mes fesses pour reculer. Une putain de sorcière ! Bah oui, c'était évident en fait. Un animal va pas balader du Dhar partout comme elle le fait. Mais bon. J'ai une expérience assez limitée en sorcière. Celle là met plus de moyen dans ce qui est costume et yeux bizarres que Mémé. Bizarrement, pendant les deux secondes où on se dévisage en silence, je me demande si elle connaît un sort pour se donner un look chelou, ou si c'est naturel. Est ce que dans un livre quelque part c'est écrit « plumes sur tout le corps en taille 40 » ou si c'est arrivé comme ça. Ça doit être la page juste après « comment se transformer en corbeau flippant ». Je ne poserai jamais la question.

Elle se moque de ma terreur. Elle doit être très âgée aussi pour ce niveau de maîtrise. Est-ce-que moi aussi je peux me transformer en truc bizarre et aller faire chier les gens pendant qu'ils se baladent en carriole dans les bois ? Enfin je suis vexé. Au moins, qu'elle parle comme un être humain c'est un peu rassurant. Je prends une posture un poil moins prostrée et terrifiée.
La sorcière croise les jambes. J'aperçois de superbes cuissardes enserrant des jambes longues et fines. Y a pas que des plumes. Je lève un sourcil. Ouh là là. C'est pas parce qu'on sert un culte chaotique qu'on peut pas être fabuleuse, c'est vrai. Je sais pas pourquoi, mais je trouve la présence des cuissardes un peu rigolotes. Ça détend.

« Je ne sais pas. Chez Papy, la tendance c'est plutôt de se coucher et de geindre jusqu'à moisir. Je dépareille pas. C'est le destin de tout le monde, remarque. »

Elle dit connaître Mémé. Ah. Ben, faut que je lui demande des détails, alors. Ensuite elle vient vanter mes fabuleux talents en magie, comme tout le monde n'arrête pas de le faire depuis le début de cette aventure. Même si je suis très con, je ne suis pas un gamin non plus, et plus on me vante ma formidable essence et plus j'ai la sensation de me faire enculer. La flatterie c'est la plus vieille technique du monde pour se faire payer des trucs.
Après, elle me donne les noms sous lesquels elle est connue actuellement. Je peux pas m'empêcher de tiquer sur un détail de merde.

« … y a des démons fille ? »

Cette balourdise ne mérite pas qu'on s'y attarde. Le démon que j'ai vu moi avait un zgueg. Quelque part, c'est évident qu'il existe des démons avec un millefeuille. Malgré la superbe mise de madame, son visage de marbre et sa maîtrise d'elle même, je perçois brièvement comme un mouvement du coté de ses globes oculaires. Elle s'est empêchée de justesse de lever les yeux au ciel.
Ensuite elle me tend la main et me demande mon nom. Oh zut, je fais quoi. J'ai pas de faux blase magique moi. Mais poussé par un réflexe de conformisme, je lui serre le bout des doigts avec hésitation. Sa peau est froide, avec une texture bizarre. Je regrette d'y avoir touché, c'était désagréable.

« Je préfère pas donner mon nom maintenant, je sais pas ce que tu vas en faire. De toute façon on peut bien se transformer en bestiole, faire des mines et se donner des coups de griffe en bonnes petites pétasses, on finira tous par se coucher et pourrir chez Grand Père. Tôt ou tard. Mais bref... je ne vois pas de quoi tu peux être curieuse, mis à part fouiller les poubelles et nourrir une colonie de puces, je fais grand chose. »

Je préfère pas attirer l'attention sur le contenu de la carriole ou mes compagnons. Si elle fait un mouvement menaçant, je lui mets une balle, à miss fond de teint. Elle est très dangereuse.
Modifié en dernier par Reinhard Faul le 07 oct. 2019, 17:20, modifié 1 fois.
Natus est cacare et abstergere coactus est.
Image
Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

Image

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Reinhard Faul] Grande galère

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Image
Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


INI+INT Reinhard : 9
Jet : 9, réussite de justesse.
Valitch était recouverte d’un voile magique. Et Reinhard eut du mal à bien le percer : Il était très clair que la femme-oiseau qui se tenait devant lui portait un charme. Un charme qui lui permettait d’avoir des formes, une silhouette, et ces beaux vêtements que le cultiste notait, comme une sorte de robe moulante et ces jolies cuissardes qui formaient si bien ses jambes. Mais c’était un mensonge complet. Ces vêtements n’étaient pas sur elle. Elle était nue, totalement nue ; Et derrière son charme, Reinhard pouvait apercevoir un humanoïde recouverte tout entier de plumes. De femme, elle était devenue oiseau, et seul son charme lui permettait encore d’avoir une apparence humaine en société.
Image
En attendant, le beau visage fabriqué de Valitch continuait de sourire en coin, tout à fait narquois. La sorcière força un peu sur ses bras, et se laissa tomber gracieusement sur le banc, juste à côté de Reinhard. N’importe quel homme y aurait vu simplement l’allure féline d’une saltimbanque ; Reinhard avait juste vu un piaf utiliser ses ailes pour voler et s’installer à ses côtés. La sorcière se pencha un peu sur le cultiste, et approcha l’une de ses mains pour pianoter lentement le long de son surcot, remontant jusqu’à son cou. Une bête allure séductrice, très étrange envers un être immonde et répugnant comme le sorcier Reinhard Faul.

« Quelle impolitesse. Tu n’es pas très habitué à vivre en société, n’est-ce pas ? Je me suis présentée, la moindre politesse que tu puisses me rendre, c’est celle d’également décliner ton identité, tu ne penses pas ? »

Elle pencha un peu la tête, minaudant devant le sorcier. Puis, elle tourna ses mains pour les poser sur ses deux genoux.

« Pas de fausse modestie, mon ami. J’en ai horreur. Qu’as-tu fait, ces derniers jours ? Fouillé dans tes poubelles ? Eh bien, tu as attiré l’œil de l’Immatériel dans cette décharge à ciel ouvert qu’est Nuln. Il n’est pas donné à tout le monde d’infiltrer l’Halbinsel en portant le costume d’un répurgateur. Je dois avouer, je tire mon chapeau, je suis impressionnée.
Je m’attendais à ce que tu sois poursuivi. Ou du moins escorté. Je m’étais dressée en embuscade, prête à t’aider. Eh non ! Tu t’enfuis sans que personne ne retienne ton nom. Admirable. »

Elle se retourna et s’approcha de la grille de la charrette ferrée derrière eux.

« Puis-je ? »

Elle regarda à l’intérieur. Observa le corps de Vitale Candiano.

« Absolument répugnant. »

Elle se replaça tout droit face à Reinhard. Toujours avec ce sale petit sourire.

« Je serai brève. Je te sens impatient.
Dis-moi : Quelle disposition as-tu envers les fidèles du Serpent ? Que penses-tu des serviteurs de celui et de celle qu’on nomme Slaanesh ? »
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Reinhard Faul
Monster Vieux Monde 2021
Monster Vieux Monde 2021
Messages : 294
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

Re: [Reinhard Faul] Grande galère

Message par Reinhard Faul »

Mes yeux s'adaptent aux sorts de la sorcière. C'est fini, les cuissardes et le joli maquillage. Je m'attendais à une vieille dame repoussante – repoussante pour le commun des mortels, moi je n'ai rien contre les peaux fripées. Par contre, on est un peu plus loin dans le délire, maintenant. J'aime les changements du vivant quand il est altéré par la maladie ou la décomposition. J'ai pas signé pour... [/i]ça[/i].
Un espèce d'énorme oiseau, mais aux ailes difformes, allongés comme des bras gigantesques, et au tronc quasiment humain – mis à part que les attribues de mammifère, genre les tétons ou le nombril, ont disparu. Vu que je suis assis sur les fesses et que la sorcière est debout au dessus de moi, j'ai une bonne vue sur son anatomie en général, et je préfère pas parler de ce qu'est devenu sa marguerite. Tu savais que les oiseaux chient, pissent et se reproduisent par le même trou ? Moi j'ai retenu ce détail, qui me donne encore plus de plaisir à manger des œufs. Par contre, je n'exigeais pas de le voir à taille humaine devant moi.
Sinon elle a un énorme bec, des serres aux pieds et de gros yeux ronds et tout noirs. J'aime bien les oiseaux, par ailleurs, parce qu'ils meurent beaucoup à Nuln, qu'ils traînent sur la chaussée pendant très longtemps, et que du coup ils hébergent mes amis les asticots. Les pigeons et les corbeaux, c'est mes préférés. Les oisillons qui tombent des nids, une fumée un peu trop nocive... j'aime bien passer devant au fil des jours, voir comment les vers se portent. Je leur donne des petits noms (mais ils finissent toujours par être trop nombreux et je les oublie). Des fois je joue un peu dans la charogne, je m'invente des petites histoires, mais le problème c'est que mes jouets finissent toujours par tomber en pièces ou par couler sur la chaussée, ça dépend de la météo. Enfin bref.
Du coup mes yeux voient en même temps une jeune femme charmante, quoiqu'un peu portée sur le noir, et un gros oiseau-femme bizarre et pas du tout en train de pourrir. Voir deux ou trois choses en même temps ça m'arrive constamment, alors on va pas en chier une pendule non plus.

« Oh putain ! ...désolé, je voyais pas tout, avant. Et moi qui allait te demander où t'as trouvé ces cuissardes pour m'acheter les mêmes ! Bordel ! »

Ça n'arrête pas Valitch, ça ne la ralentit même pas, elle doit sans doute avoir l'habitude de l'effet que son physique produit sur les cerveaux non-préparés. Elle volette à coté de moi, vient me faire un curieux numéro de charme tout en parlant. Je vois en même temps une jolie dame, et un gros bec d'oiseau beaucoup trop près de mes yeux c'est très perturbant. Est ce qu'elle me veut du mal ? J'arrive pas à savoir. Ça n'arrangerait pas ses affaires de me tuer, là, maintenant, au lieu de faire ses trucs bizarres ? Je n'ai pas l'habitude que les femmes m'approchent d'une façon enjôleuse. D'habitude elles me lancent des trucs à la figure. Des fois elles hurlent. Si le but de ce petit numéro c'est que je me sente con, bah c'est réussi. Et tu sais quoi ? Quand je me sens con, je raconte absolument n'importe quoi.

« Merci bien pour l'embuscade, mais... De la politesse de quoi ? Je vais pas donner mon nom de naissance à la première sorcière qui passe. Est ce que ta mère t'as appelé Irène ou Valitch ? Je crois pas. T'as qu'à m'appeler Coco l'Asticot, ou Choupinette, ou ce que tu veux, qu'est ce que j'en ai à branler. »

En tout cas c'est reparti pour les flatteries. Chaque compliment qui passe, c'est un centimètre de bite en plus dans mes fesses, je le vois comme ça. Elle doit vouloir salement me niquer pour mettre autant le paquet. Je vois pas une dame avec cette allure, si bien pomponnée, se fatiguer à me reluire le cul pour le plaisir. Mais elle est au courant pour l'Halbinsel, le Capitaine Candiano, tout. Bon sang. J'ai vraiment hâte de demander qu'est ce que putain de quoi à Mémé.

« Oh, tu sais, je crois qu'on a eu une putain de chatte pour cette aff... hé ! Mais tu vas où ? Mais... stop ! Pas touche ! »

La sorcière s'approche tranquillement des barreaux de la charrette pour jeter un petit coup d’œil au tiléen à l'arrière. Je n'ai pas tiré, parce que j'ai peur des armes à feu et que ce n'est pas un réflexe chez moi d'assassiner les gens quand ils regardent quelque chose calmement. Néanmoins elle s'éloigne de notre chargement avant que je panique vraiment et que je lui vomisse dessus. En tout cas elle a l'air contente d'avoir foutu sa merde. Elle fait un sale petit sourire de connasse – du moins avec celui de ses deux visages en possession d'une bouche, quoique curieusement elle arrive aussi à exprimer des trucs en oiseaux, même si là j'ai juste l'impression qu'elle veut bouffer un vers particulièrement juteux. Et ensuite... ben elle me pose des questions sur le Serpent. C'est inattendu, mais beaucoup moins stressant que les sujets de conversation précédents. Au moins, iel n'est pas là et ne nous concerne pas directement. Je mets deux secondes à embrayer quand même, parce que je suis un peu ramolli du bulbe pour suivre ses histoires qui sautent du coq à l'âne. Mais c'est tout Tzeentch ça, il combine tellement des trucs et des machins que c'est impossible à suivre pour un cerveau normal (genre un cerveau qui veut juste regarder des jolies couleurs et faire des câlins à son grand père).

« Hein ? Ben euh... rien ? Enfin je veux dire... »

Je veux dire que j'y connais rien en magie, que tout ça est très neuf pour moi et que j'ai passé la majorité de ma vie à entendre des voix sans les comprendre. Mais est ce des choses à dire à un potentiel ennemi ? Certainement pas. Sinon j'aurais plein de questions à lui poser. Pour les cuissardes, déjà.

« Je vois pas quelle disposition je pourrais avoir. J'en ai p'tète croisé sans m'en rendre compte... mais bon j'ai jamais... comment dire ? Iel a du mal à me parler. Ou j'ai pas ce qu'il faut pour l'entendre ? Mais iel est sacrément rigolo. Tu savais qu'il avait des gens qui fantasment sur le fait de s'asseoir sur des gâteaux ? Avec le glaçage et tout ? Je l'ai vu une fois en rêve... Enfin bref, on s'en fout. Tu leur veux quoi, à ses fidèles ? »

Bon attends, laisse moi deviner. Elle veut qu'on s'allie pour les niquer, puis après elle se retourne contre nous pour nous niquer aussi. C'est une fidèle du Corbeau, c'est forcément un traquenard comme ça. Mais je vais pas le dire à voix haute si jamais ça l'énerve.
Natus est cacare et abstergere coactus est.
Image
Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

Image

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Reinhard Faul] Grande galère

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Image
Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


Un instant, Valitch souleva sa patte de corbeau, ou bien sa jambe galbée, selon la réalité que Reinhard préférait. Elle en posa le talon, ou la serre acérée, sur la cuisse du cultiste, assez près de son entre-jambe, avec un sourire enjôleur qui se révélait être une mine déformée et immonde d’un sombre bec lorsque le charme était outrepassé.

« C’est des Louis Bergerac, faites avec du cuir de Brionne, artisanat Bretonnien. Elles ont coûté excessivement cher, la faute aux taxes à l’importation ; Les Impériaux préfèrent qu’on consomme Impérial, tu comprends ? Enfin, il y a quelques bottiers de qualités dans cette décharge qu’est Nuln qui peuvent te proposer une paire… Si t’es prêt à payer 50 couronnes pour ces cuissardes. »

Elle retira sa botte, et pivota légèrement pour faire tant bien que mal face à Reinhard, les fesses toujours sur le banc de la charrette.

« Tu sais comment on appelle les enfants de la vieille ville, à Nuln ?
La jeunesse dorée.
C’est une ville riche, ici, jolie mouche. Oui je sais ; C’est difficile de s’en rendre compte, au milieu de toute cette puanteur, de cette merde, de ce cloaque infâme qui exploite les corps, qui les pressures, et qui les rejettes dans le caniveau en même temps que la pollution des cheminées et du Reik. Cette ville schlingue. Elle me répugne. Bien sûr, cela fait le bonheur du Dieu immonde que tu sers, toute cette misère et ces maladies dans les cités ouvrières insalubres et surpeuplées… Mais ne t’y méprends pas, c’est une ville riche.
Ces trente dernières années, en particulier, le gouvernement d’Emmanuelle von Liebwitz a été à l’origine d’une concentration de richesses assez importante pour l’aristocratie de Nuln. L’industrie les a rendus opulents. La guerre contre les Orques souhaitant ravager l’Averland, les tensions avec Marienburg et la Bretonnie, puis, l’invasion ratée d’Archaon le Seigneur Noir il y a quelques années, ont remplit jusqu’à la déraison les carnets de commande des alchimistes, des fondeurs et des fabricants d’artillerie de tout calibre. L’argent coule. L’argent a servi à toute une classe dominante et dynamique, la vieille aristocratie, qui s’est remplie les poches par les impôts et les dividendes.
Le problème, c’est que à moins d’être un demeuré fini, la théorie du ruissellement, c’est des conneries. »


Elle claqua des doigts devant Reinhard.

« Et ça, ma Duchesse du Changement, la démone que je sers, elle aime pas ça. Tzeentch qu’est-ce qu’il apprécie ? Le changement, l’ambition, que la roue tourne, qu’on fasse les chaises musicales ! Il apprécie pas que les riches deviennent de plus en plus riches, et que ce soient les mêmes nobles indolents qui profitent, sans investir, ni produire, ni apporter quoi que ce soit à la société, qui continuent de s’enrichir.
Tu sais qui aime ça ? Le Serpent. Cet être immonde. Oh, il aime la Jeunesse Dorée. Tous ces gamins qui ont, quoi, quinze, vingt-cinq piges max. Des fils de baronnets, de seigneurs-propriétaires de mines ou de grands champs de blé, actionnaires dans de florissantes compagnies ; L’aristocratie de la rente. Tous ces jeunes ils ont jamais eu à bosser de leur vie. Ils sont inscrits aux meilleures écoles, surtout l’École Impériale d’Artillerie, avec de magnifiques chaires réservées rien que pour eux. C’est des héritiers. Ils ont pas besoin de se bouger dans la vie.
Alors, qu’est-ce qu’ils font ? Ils profitent. Ils restent las. Passifs. Mais pas paresseux : Ils lisent. Ils s’informent. Ils sont esthètes et dilettantes – pardon, j’utilise des mots trop compliqués pour ton minuscule petit cerveau – ils aiment l’art. L’art Tiléen. L’art Bretonnien. Ils aiment la philosophie ; mais jamais la vraie philosophie, pas celle radicale que j’aime tant, pas celle qui prêche la révolution et les changements brutaux de régimes, avec torture et exécutions de masse. Nan, ils aiment les poèmes d’amour et la philosophie du cœur.
Et l’occulte. Oh, si tu savais ce qu’ils aiment l’occulte, mon grand. Toi et moi, nous sommes des serviteurs des Dieux ; C’est eux qui nous ont trouvés, et nous n’avons pas d’autres volontés hormis les servir. Mais la Jeunesse Dorée, elle veut l’Immatériel pour elle-même. Elle veut invoquer des démonettes pour pimenter des parties fines, elle veut voir la beauté immense et incompréhensible des Désolations du Chaos pour peindre, elle veut entendre les murmures de l’autre côté pour servir de muse à leurs symphonies…
Ne penses-tu pas qu’il n’y a rien de plus immonde que ça ? Et ils se sont infiltrés partout. Le Serpent dirige Nuln. Les serviteurs de Slaanesh sont partout : Pas seulement dans les clubs privés et les associations d’arbalétriers communaux qui ne sont que des repaires à orgies monstrueuses. Ils sont entrés dans le culte de Sigmar. Ils sont entrés dans le gouvernement de la ville. Je soupçonne la Comtesse Emmanuelle elle-même d’être aliénée... »


Elle leva un de ses doigts, ou l’une de ses plumes, pour le déposer sur le bout du nez de Reinhard.

« Toi et moi sommes ennemis jurés, asticot baveux. Jamais Nurgle et Tzeentch ne seront alliés. Mais si nous nous entre-tuons maintenant, nous n’arriverons à rien. Les infidèles sont puissants. Le Serpent l’est encore plus. Il a des réseaux, des serviteurs, et il souffle sur les Vents de Magie comme il le souhaite.
Je suis un agent du Chaos. Je prospère dans ce qui est illogique, remuant, violent. J’aime quand les gens hurlent dans les rues, quand ils publient des pamphlets illégaux, quand ils remettent en cause l’ordre public… Et de la manière dont je vois les choses, tu n’es pas si différent de moi. Tu es puissant là où les gens sont les plus sales et les plus miséreux ; Et c’est cette misère que je souhaite utiliser contre la Jeunesse Dorée. »


Elle pointa du doigt la charrette ferrée où était enfermé Candiano derrière elle.

« Mémé Gâteuse ne m’aime pas. Mais n’est pas idiote.
Tu sais ce qu’elle fait ? Elle est cachée, dans sa petite bicoque maudite, au milieu des Taudis… Tu as l’impression que c’est un endroit sécurisé ? Bien sûr que non. Elle veut Candiano pour elle-même. Elle souhaite le sacrifier, et récupérer son essence. Elle se fiche que, du jour au lendemain, les Infidèles débarquent, des répurgateurs et des mages des collèges pour brûler votre petite maison et tuer votre petite secte. Elle s’en fiche, parce qu’elle ne joue à ce jeu que pour elle-même.
Sais-tu d’où elle vient ? Elle a grandit en Norsca. Elle a vécu en Estalie pendant quarante ans. Elle a été la maîtresse d’une trentaine d’aristocrates Bretonniens. Tu crois vraiment qu’elle tient à Nuln ? À ta ville ? »


Elle leva à nouveau ses doigts pour caresser le visage de Reinhard, et étendre l’un de ses pouces pour passer sur ses lèvres.

« Je ne te demande pas de trahir Nurgle, ou Furug’Ath. Je te demande de les servir ; Mais de les servir de la bonne façon.
Je connais un endroit où tu peux cacher le corps de Candiano. Je connais un moyen pour toi de l’utiliser. Pour répandre la corruption. J’ignore quels sont les sorts et les rituels propres à lui… Il faudra que tu voles les grimoires de Mémé, et que tu les utilises pour toi-même.
Je souhaite que tu utilises le corps de Candiano pour infecter des orgiaques de Slaanesh, qui iront à leur tour amener leur corruption à d’autres. Qu’ils partagent, par leurs vices, la malédiction de ton Grand-Père. Cela porterait un coup fatal au Serpent.
Qu’en dis-tu ? »
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Reinhard Faul
Monster Vieux Monde 2021
Monster Vieux Monde 2021
Messages : 294
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

Re: [Reinhard Faul] Grande galère

Message par Reinhard Faul »

J'ai tellement peur de Tzeentch putain. Il m'envoyait les pires visions quand j'étais enfant, loin devant les autres. Quand j'avais cinq ans je ne pouvais pas demander à ma mère pourquoi le réel semblait si fragile. C'est Lui qui oblige mon reflet dans le miroir à me faire des grimaces et des doigts d'honneur. C'est Lui qui déforme les perceptions que j'ai de mon corps, jusqu'à ce que j'ai l'impression que mes membres s'allongent et que mes organes me sortent par le nez. C'est Lui qui me fait entendre des voix tellement fortes que je n'entends plus quand on me parle en vrai. Il m'a persécuté toute ma vie. J'ai dû cacher à mes parents, puis à mes relations, tout ce qu'Il m'infligeait. Il m'a fait tout perdre.

Et pourtant... Il sait taper où ça fait mal. D'une autre façon que Khorne, qui lui sait allumer un cerveau de façon à ce qu'il se sente obligé de me bourrer de coups de pied. Mais malgré ma trouille du Corbeau, toute ma méfiance, son agent sait précisément quoi dire pour me faire chier.

Mémé s'en fout de Nuln.

Qu'elle veuille Candiano pour elle toute seule ? Que les fidèles du Serpent veulent nous faire la peau à tous ? Ça, j'ai aucun moyen de le savoir. La « Jeunesse Dorée », si on veut mon opinion personnelle, honnêtement... j'en ai un peu rien à foutre. Évidemment que j'aimerais bien leur piquer leur argent, mais je me sens pas plus légitime qu'eux à le posséder. L'eau mouille, le feu brûle, le ciel est bleu et il y a des héritiers professionnels. C'est comme ça. Moi même j'aurais hérité d'un septième de moulin à la mort de mes parents, et dans la campagne profonde de l'Empire c'est déjà de la petite bourgeoisie. Rien à foutre de la politique, c'est pas mon univers.
Par contre, les rues de Nuln, ses mendiants, sa crasse, ses prostituées, les maladies qui courent dans ses hospices, ses monceaux d'ordures, ses fous... à quarante deux ans, tout ceci représente les ultimes frontières de mon existence. Rien qu'être dans une charrette à un jet de pierre de la ville, au milieu des arbres, loin des fumées des fabriques, je me sens déjà comme un étranger (autant dire une merde). Valitch tape là où ça fait mal, avec une précision chirurgicale. C'est quelque chose que je savais déjà au fond de moi, sans oser me l'avouer : Mémé n'en a rien à cogner de Nuln. Elle est très intelligente, mais elle n'a pas pu me dissimuler ça. Peut être qu'elle n'y a pas pensé ?

Je repousse du dos de la main les plumes de la sorcière, qui me fait un étrange numéro de femme fatale en passant ses doigts sur mon visage. Je ne suis pas très attiré par... par les oiseaux, on va dire. Son coté tactile commence à me mettre mal à l'aise. Je demande d'une voix fatiguée, de celui qui a capitulé :

« Elle est où ta fameuse planque ? »

Je me sens très triste. On veut m'enculer par trop de fronts à la fois, et j'ai qu'un seul trou de balle, pas tout jeune en plus de ça. Furuga'th, Mémé, Valitch... si seulement je pouvais parler à un sorcier bienveillant ! Mais on se comporte tous comme des chats. Aussi mesquins, aussi territoriaux. Au moins avec Tzeentch on sait dès le départ qu'on va se faire visiter jusqu'au duodénum. Puis c'est pas idiot de vouloir contaminer ces cons de partouzeurs. Le sexe et la drogue en abondance, ça a l'avantage de faire voyager les maladies plus vite que la lumière.
Natus est cacare et abstergere coactus est.
Image
Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

Image

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

Re: [Reinhard Faul] Grande galère

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Image
Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


+2 PdC Tzeentch. Cadeau de bienvenue dans les plans de l’Architecte, Pestilent…
Le sourire de Valitch se fit beaucoup plus grand. Beaucoup plus carnassier. Il dévoilait toutes ses dents blanches et acérées comme des rasoirs, tandis que son bec de corbeau semblait prendre l’aspect rieur d’un piaf moqueur. Elle tendit sa main, et tapa de force dans celle de Reinhard.

« Continue le long de la route de l’Ancien Solland. Au détour de Weningen, suis le clocher de la chapelle de Taal et suit les vignes.
Il y a une vieille demeure abandonnée. Un ancien manoir de vignoble. Sous le tapis, dans l’entrée, il y a une cave qui mène à un sous-sol, qui ne manque pas de cellules fermées et de chaînes aux murs… Tu peux y séquestrer Candiano sans soucis.
Et ensuite, toi et moi mon asticot, avec tes cultistes, nous appliquerons mon plan. Je te conseille de ne pas rentrer à Nuln tout de suite. Mémé Gâteuse sera furieuse d’apprendre ta trahison… Mais elle sera forcée de comprendre ensuite qu’elle n’a tout simplement pas d’autres choix que de vivre avec ce que tu as fait.
Les cultistes te suivront toi plutôt qu’elle. Ne t’en fais pas, petit asticot baveux. »


Ses yeux brillèrent. Elle agita la tête d’un petit hochement, puis ordonna :

« Marché conclu, alors, mon asticot ? »

Et sitôt le complot arrangé avec Reinhard, elle se changea à nouveau en corbeau, le Dhar éblouissant Reinhard. Elle vola en l’air en caquetant, et l’oiseau de nuit disparu dans la nuit sans lune du Wissenland.

Max et Frida émergèrent de la rivière où ils s’étaient lavés. Ils se rhabillèrent rapidement, posèrent des haillons au-dessus de leurs sous-vêtements, tandis que Frida remonta aux côtés de Reinhard.

« Alors ?
C’est quoi le plan à partir de là, patron ? »


Deux semaines plus tard.
Dans les coins les plus immondes et les plus raffinés de Nuln.


Le soleil venait de se coucher. La voûte du ciel était noire, mais dégagée. Un temps que Leonardo Palisono jugea parfait, dans la chaleur de l’été de la journée, pour observer les magnifiques feux d’artifice.

Nous étions jour de Sigmartag, et comme chaque année, la liesse avait durée toute la journée. Les rues, même celles les plus putrides des Taudis, étaient décorées de banderoles et de guirlandes. Les saltimbanques eurent une journée faste : On dansait, jouait de la musique, et chantait à chaque coin de rue, dans chaque impasse et chaque allée de Nuln. Riches comme pauvres, aristocrates comme roturiers, ils sortirent pour commémorer l’ascension du Dieu principal du Panthéon Impérial. Si tout le monde prit bien sûr le temps d’assister au service solennel de sa paroisse locale, à prier à voix haute dans l’écho d’un Temple pour rendre son hommage religieux et déposer ses dons au Culte, très vite, ce furent les rues qui brillèrent de mille feux. Même les prêtres dont le ministère devait pousser à la contrition et la tempérance, ils se remplissaient la panse d’alcool et ne rougissaient pas de tirer quelques ménesse pour s’asseoir sur leurs genoux.

Pourtant, cette célébration eut quelques côtés bien noirs, et on ne parlait pas des habituelles rixes sanglantes dont les gens ivres sont adeptes, on ne parlait pas des heurts, des attouchements dans la foule ou du vandalisme qui ont lieu chaque fois que les gens s’amassent, et dont tous les efforts de la sergenterie Nulnoise d’année en année ne parviennent jamais à totalement prévenir. Non, les débordements furent plus inquiétants ; Des flagellants hurlaient dans certains quartiers. Ils racontaient l’histoire d’un Temple qui avait été saccagé, et dont les plus magnifiques ornements avaient été cambriolés. On parlait d’ouvriers qui se rassemblaient durant ce rare jour de congé, pour conspirer entre eux, et rappeler leur haine de la puissante famille de marchands-de-canons de la fonderie Richthofen. On ignora assez les rumeurs de répurgateurs venus d’Altdorf, qui découvrirent comment des intrus s’étaient fait passer pour eux pour monter sur une galère Tiléenne, qui heureusement fit brûlée jusqu’à la plus minuscule poussière afin de ne pas laisser la moindre trace de corruption au sein de l’Halbinsel. Et puis, sur les toits, au-dessus des cimes de suie de la cité, il y avait cette jeune prêtresse de Shallya, dont on avait assassiné l’amant et à qui on avait découpé le visage… Elle avait survécu. Et, défigurée, infectée, elle jura à elle-même de purger la cité de tous les serviteurs du Seigneur des Mouches.

Mais tout ceci ne concerne pas Leonardo Palisono. Le Tiléen regarde depuis le balcon de sa magnifique demeure juchée sur l’Esplanade de Nuln les feux d’artifices de sorciers du Collège Flamboyant, qui manipulent l’Aethyr pour élever de magnifiques colonnes scintillantes dans le ciel, aux couleurs et aux mouvements divers : Toute la ville avait les yeux rivés au ciel, certains agglutinés aux meilleurs endroits pour ne pas rater une miette du spectacle, le parterre de la Cathédrale de Sigmar ou bien la grande Reikplatz ayant la faveur des habitants.
Palisono tentait d’être émerveillé par le spectacle. Il devait être l’un des très rares Nulnois à ne pas être impressionné, malgré ses efforts. En vérité, il avait bien trop expérimenté, bien trop vécu, bien trop ressenti pour être en adoration devant ce simple spectacle. C’est le problème des sensations et de l’esthétisme : Poussé à l’extrême, on le trouve trop commun, un peu comme un drogué qui a besoin d’augmenter ses doses car elles ne lui font plus aucun effet. Et Palisono s’y connaissait en drogues.

Il décida de quitter le balcon en grimaçant, et rentra à nouveau le long de l’antichambre. Il traversa le couloir, descendit les escaliers des alcôves, et pénétra dans l’immense salle d’apparat. Il n’était monté sur le balcon que par curiosité : L’ennui le convainquit finalement de ne pas manquer une miette de la fête.

Image

Tout le gratin de la Jeunesse Dorée de Nuln était là. Et il s’adonnait, assez gaiement, à tout ce que la Jeunesse Dorée appréciait. C’était assez étrange, que l’on s’adonne à de telles passions au sein du manoir des von Sulzbach ; Ce n’était pas une famille d’arrivistes, ou de princes-marchands étrangers comme Nuln en comptait par dizaines. C’était de la vieille noblesse d’épée, originaire de l’ancien Solland, qui était plus habituée à parrainer des Ordres de Chevalerie plutôt que d’organiser des fêtes somptueuses. Mais le vieux Gerhärd von Sulzbach était mort à la guerre face à Archaon, et c’était son jeune fils de dix-sept ans qui hérita il y a quatre années de cela. Depuis, le magnifique hôtel familial construit dans la Vieille Ville de Nuln, plus confortable que leur vieux château miteux au milieu des gueux du Solland, n’était qu’un déploiement de fastes incessants permit par le commerce de la laine et les ateliers de tissage que possédait la maison.

On riait. On dansait. Mais pas avec vivacité : Avec une langueur fatiguée. Avachis sur des divans, les uns sur les autres, les invités de toutes marques perdaient toute la fausse pudeur qu’ils avaient pourtant affiché bien volontairement lors du violent sermon de l’Archilecteur Kaslain en fin de soirée : Le sévère prêtre avait parlé de pauvreté, de don de soi, de dévouement envers Sigmar, et tous ces beaux et jeunes aristocrates sur qui reposait l’avenir de la Nation, ils approuvèrent prestement avec maints exemples de dévotion. Et puis la nuit était tombée, et ils avaient tous battu en retraite chez von Sulzbach, pour dénouer les corsets et faire tomber les austères mantels tailladés, pour fumer de l’opium d’Arabie et se saouler au cognac de Bordeleaux, pour écouter de l’extravagant violon de Miragliano et observer les danses sensuelles de femmes nomades Stryganis.

Leonardo Palisono s’allongeait sur un de ces divans fourrés, à côté un étudiant de l’EIA entièrement nu et d’une bâtarde de prêtre de Sigmar qui n’avait retiré que ses braies afin que son scolaire amant puisse caresser son entre-jambe. Que Signore Palisono s’installe soudainement à leur droite ne les dérangea pas, et ils continuaient de s’embrasser et de se toucher à la vue de tous.

Palisono siffla pour qu’on lui amène un plateau de massepains et de sucreries. Il se gava allégrement, ne calmant ses bouffées de viennoiseries que pour se rincer le gosier avec une gorgée de Kvas ou de Châteauneuf-de-la-Fée. Il était bien trop grassouillet, et trop âgé, pour se mêler à tous ces jeunes gens qui se chevauchaient les uns sur les autres dans de tendres besognes. Il préférait regarder, en mangeant des crêpes fourrées à la confiture de groseilles, ou de petites brioches fourrées à de la crème chocolatée.

Ah, philosophons un peu sur le chocolat, si vous le voulez bien : Les fèves de cacao ne poussent qu’en Lustrie, dans des terres tropicales immondes où elles sont cueillies par des repris de justice et des forçats condamnés au bagne au sein de missions coloniales sous-payées et constamment harcelées par quantité de monstres, où la mortalité est si grande et le travail si difficile que l’on confondrait leur emploi avec le pire esclavagisme que pratiquent encore les Arabéens. Il a fallut ensuite transporter ces fèves sur la mer, cruelle et dure, où un équipage de gamins et de vieux obscènes et pédophiles atteints par le scorbut ont dût mener des caraques pourries en écumant les océans, implorant Manaan en tremblant pour qu’ils ne soient pas coulés par la tempête, l’accident, les pirates Sartosiens ou les corsaires Bretonniens, avant d’enfin atteindre le port salvateur de Marienburg. Il a fallut que des caravaniers, arquebuses sous le siège, remontent les routes impériales en priant à voix basse la fortune pour qu’ils ne soient pas assaillis et égorgées par des brigands et des hommes-bêtes, pour atteindre Nuln sain et sauf. Là, un chocolatier, dans la tranquillité de son atelier, a pu travailler et torréfier les fèves, pour donner une matière tendre et délicieuse qui fut travaillée par un excellent cuisinier Halfling.
Le chocolat est une de ces denrées de luxe, qui n’a aucun intérêt nutritionnel, qui justifie des souffrances à échelle internationale, et qui coûte un fric monstrueux à amener jusqu’à ce coin de l’Empire.
Et Palisono venait de s’empiffrer ces brioches fourrées au chocolat par douzaines, sans sourciller. Car il était un de ces hommes autour duquel le monde tournait.

Au milieu de tous ces fils friqués, il nota alors quelqu’un. Une jeune femme, aux cheveux noirs comme la nuit, qui portait une magnifique robe qui recouvrait toute sa peau, à la différence de presque tous les convives ; Une robe marquée par de jolies plumes noires de corbeau. Elle lui tapa dans l’œil, et il nota comment elle aussi semblait le bouffer du regard.
Trop fatigué et trop gras pour vouloir bouger, il claqua des doigts à l’attention de son secrétaire, pauvre garçon qui devait rester sobre au milieu de l’ivresse, habillé au milieu de la nudité, et attentif au milieu de l’abandon ; il se détacha du mur où il se tenait en piquet et s’approcha de son maître en se courbant avec forte servilité.

« Cette femme, qui est-elle ?
– Irène Kassel, Votre Excellence.
– Pourquoi est-ce que je connais son nom ?
– C’est une riche héritière. Elle a épousé le vieux Caspar von Krockow, le propriétaire d’immenses prairies et de quantité de troupeaux de Longues-Cornes en Averland… Il est décédé, et a légué son immense fortune à elle et elle seule, ignorant le reste de sa dynastie.
– Pourquoi s’appelle-t-elle Kassel, et non von Krockow ?
– Parce que, et pour on-ne-sait quelle raison, elle n’a pas décidé de se remarier avec un des nombreux nobles qui lui ont proposé leurs mains en mariage… À la place, elle a décidé d’épouser un humble roturier, Asmus Kassel. Rédacteur-en-chef du fameux le Batelier Déchaîné, journal qu’elle a racheté avec sa fortune.
– Le Batelier Déchaîné ! Cet immense torchon populiste ? Celui qui enflamme la poudrière qu’est ce cloaque immonde ? Si seulement Emmanuelle von Liebwitz n’était pas une pute libérale vérolée, les autorités de la ville auraient tôt fait de débarquer dans ses locaux pour casser son imprimerie et le mettre aux fers !
Qu’est-ce qu’elle lui trouve, à ce roturier ?

– C’est apparemment un mariage d’amour. Asmus Kassel est un homme très charismatique.
– Je la veux. Entendez-vous, Silvio ? Irène Kassel est à moi.
– Bien sûr, Votre Excellence. »

L’ambassadeur de Remas était, dans sa jeunesse, un homme fort beau. Le patriciat de cette ville était loin d’être inactif : Aux côtés des amiraux Fialci et Candiano, élus par la cité, Palisono avait marqué son visage et son corps par de magnifiques cicatrices, entailles de cimeterres reçues alors qu’il sautait sur le pont de chebecs-pirates provenant des sultanats Arabéens, afin de s’emparer de leurs cales gorgées d’épices, d’or et de soie du Cathay. Mais depuis qu’il avait accepté un poste d’ambassadeur auprès de l’Empire de Sigmar à Nuln, il s’était empâté, et n’était devenu qu’un immense porc obèse qui gardait les traits ténébreux et attirants d’un charismatique soldat derrière des joues joufflues et un double-menton. Pourtant, il ne craignait jamais qu’une femme (Ou parfois un jeune homme) se refuse à lui, lorsqu’il proclamait à son secrétaire qu’il la voulait. Je la veux était plus qu’une promesse, c’était un serment solennel. Tout comme il n’avait qu’à tendre la main pour attraper du chocolat si coûteux et difficile à faire parvenir jusqu’à Nuln, aucune femme ne saurait se refuser à lui. Elle finissait auprès de sa couche, de gré lorsque c’était possible, de force lorsqu’elle s’obstinait.
La sergenterie de Nuln avait reçu bien assez de pots-de-vins pour oublier les soudaines disparitions de femmes qui avaient assisté aux parties fines où l’ambassadeur Palisono était convié. Même lorsqu’un berger du Solland, mortifié, amenait aux patrouilleurs impériaux un bras arraché que son chien avait déterré au milieu de nul part.

Le secrétaire, avec son bel habit bien sobre, doublet brun et chausses bleutés, s’approcha de Dame Irène. Il courba agréablement le dos, lui fit une révérence, et lui parla à voix basse. Irène croisa au loin le regard de Palisono, sourit au secrétaire, lui répondit, puis le domestique alla servir de messager au maître.

« Elle souhaite vous voir dans la cour.
– Soit. Aidez-moi à me relever. »

Le secrétaire tendis sa main pour assister son obèse d’employeur à se remettre sur ses immenses cuissots. Il s’excusa au passage auprès du petit étudiant de l’EIA, qui avait la tête dans le corsage de son amoureuse et qu’il avait malencontreusement poussé. Leonardo Palisono alla donc prendre l’air dehors, là où on pouvait encore entendre les feux d’artifices du Collège Flamboyant.

Irène Kassel l’attendait près de la rambarde du balcon. Elle regarda à droite, à gauche, puis s’éloigna un peu plus, sous un porche, où elle sembla s’assurer qu’aucun témoin n’était présent. Elle leva sa main lorsque le gros lard arriva à sa hauteur, et celui-ci tenta une moitié de révérence avant de s’emparer de la main de la jeune femme pour courtoisement la baiser.

« Quelle galanterie, Votre Excellence.
– Bonsoir, Dame Kassel. Pardonnez, mais je souhaitais désespérément vous rencontrer.
– Je n’en doute pas. Mais peut-être pourrions-nous nous rencontrer sans le regard des hallebardiers derrière-moi ? »

Deux types taciturnes, chausses rayées et longues lames en main, gardaient en effet une porte devant une réserve près du jardin. L’ambassadeur sourit.

« Je crains de ne pas avoir d’autorité auprès d’eux, ma Dame.
– Et moi je crains que si. N’est-ce pas les loges du Serpent qu’ils surveillent ? »

Un instant, les yeux de Palisono s’écarquillèrent, et il eut un mouvement de recul, clairement marqué par l’effroi. Kassel sourit de l’effet qu’elle eut sur lui ; Mais lentement, elle défi les épingles de sa robe pour afficher sa peau nue.
Un immense tatouage tribal typique de Norsca marquait sa clavicule.

« Tranquillisez-vous donc, Votre Excellence. Nous ne sommes pas entre infidèles.
– Je vois cela… Est-ce pour ça que vous me regardez depuis maintenant plus d’une heure ?
– Bien sûr que non Votre Excellence, c’est parce que j’adore vous regarder vous empiffrer de brioches.
Allez-vous retirer ces sergents, oui ou non ? »


L’ambassadeur hésita un instant. Puis, il descendit lourdement les marches, et alla ordonner aux deux truands de faire un tour dans le jardin. Enfin, lui et Kassel étaient seuls pour discuter.

« C’est donc vous, l’Emplumée de Nuln ?
– J’en suis une, en effet, mon gros monsieur.
– Et tu viens ici, me voir directement ? Crois-tu que parce que nous sommes en bonne société, avec quantité de témoins, que tu es en sécurité ? Tu te trompes gravement. Je peux te faire tuer dans d’atroces souffrances en claquant des doigts.
– Je le sais. Les Fidèles du Serpent ne sont pas vraiment connus pour leur discrétion. Vous servez votre Dieu en plein jour, n’est-il pas ?
Allons, je souhaite discuter, tout simplement. Vous savez pourquoi je suis ici, non ? Ne faisons pas nos affaires dans l’obscurité de ce jardin.

– Ainsi soit-il. Si tu dis un mot de travers, tu engages ton corps à me revenir, salope d’oiseau. »

Ils entrèrent donc par la petite porte. Commencèrent à dévaler des marches de vieille pierre et non de beau colimaçon neuf. Ils pénétrèrent dans les ténèbres et l’obscurité, et suivirent un long couloir. Kassel avait tort de dire que les Fidèles du Serpent servent en plein jour : Ils savent demeurer cachés pour les plus atroces de leurs déviances…

Image


L’Œil du Chaos. Le Miroir des Consciences. Il était là, caché au milieu d’un réseau de vieux sous-sols qui abritaient de la poudre à canon et des épées au temps du siège de Gorbad Griffe-de-Fer, le cruel chef de guerre Orque qui avait bien failli raser Nuln. Il était là. Slaanesh pulsait. Un trou béant vers l’Immatériel, qui émerveilla la sorcière qu’était Valitch. Ses yeux faillirent bien devenir aveugles devant la beauté du Dhar qui jaillissait ici. Elle sentit la chair de poule gagner jusqu’au bout de ses plumes. Même la Tzeentchie invétérée qu’elle était eut l’envie, une fraction de seconde, de se jeter dans cette trappe délicieuse pour abandonner son corps aux mains, aux doigts et aux griffes du Prince des Plaisirs.
Tout autour, dans la pièce, une nuée de cultistes s’agglutinaient à Le servir. Ils ne se contentaient pas de baiser, de bouffer ou de chanter : Tous les plaisirs humains étaient trop ennuyeux pour ceux-là, pour ces éphèbes plus avancés et plus décadents que les autres. Non. Ils se confondaient en pratiques que le bon goût interdit d’écrire. Cette nuée de crevures tarées étaient, en fait, des expérimentateurs : Leur but était de découvrir de nouvelles pratiques, de nouveaux tabous à abattre et ridiculiser. Valitch fut fort étonnée de voir, sous ses pieds, un homme portant des couches de bébé qui pleurait en gémissant par terre, tandis qu’à sa droite, un joli couple homme-femme s’embrassait en faisant passer d’une bouche à l’autre un mélange de sperme de monsieur et de menstrues de madame. Le laboratoire de Slaanesh tournait à plein régime.

« Magnifique, n’est-ce pas ?
Si tes mots ne me plaisent pas, nous ne manquerons pas d’imagination pour disposer de toi. Nous te torturerons jusqu’à ce que tu hurles de délice. »

Ils passaient dans une petite pièce annexe. Une sorte de petite bibliothèque. Valitch mit un long moment à se remettre de ce qu’elle venait de voir. Une partie d’elle avait envie de se jeter sur la porte, et de la gratter jusqu’à s’arracher les ongles pour pouvoir retourner au milieu de l’immense orgie. Il lui fallut prier Tzeentch à toute vitesse, et à voix basse, pour se contenir et se rappeler de pourquoi elle était ici.
En tout cas, l’ambassadeur souriait, bien satisfait de l’effet que le Miroir avait eut sur la servante de l’Architecte.

« Alors dis-moi, garce. Pourquoi être venue jusqu’ici ?
– Pour négocier un cessez-le-feu. »

L’ambassadeur pouffa de rire à cette ridicule proposition.

« Un cessez-le-feu ? Avec toi ? Je préférerais avoir trois répurgateurs en face de moi plutôt qu’un Tzeentchi à mes côtés !
Vous n’êtes pas une espèce avec qui nous devons faire trêve. Vous êtes des manipulateurs et des usurpateurs. Mais vas-y. Amuse-moi, puisque tu es venue jusqu’ici, et que de toute façon, ton corps m’appartient. Pourquoi devrais-je faire alliance avec toi ?

– Car en fait, tu n’en as tout simplement pas le choix. La merde arrive, mon gros monsieur. Pendant trop longtemps, tu as su profiter du status-quo, de l’inactivité, du pré carré de ta faction sur cette ville. Mais à partir de ce soir, tout va être chamboulé. Les Infidèles vont réagir. Ils vont bouger dans une fourmilière insupportable. Ils vont débarquer avec tout ce qu’ils ont. Et la belle cité sur laquelle tu te reposes, elle va trembler. »

L’ambassadeur rit.

« Pourquoi ? Parce que ton époux publie des torchons qui agitent des grévistes ?
– Non. Car pendant que ton Dieu et le Mien dansaient, ils ignoraient un beaucoup plus subtil et pourtant moins intriguant qu’eux…
Les Mouches sont sorties des cadavres que nous avons laissés dans notre sillage, bouboule. Les larves s’agrippent partout. Elles vont tout détruire. Je les ai déjà aidés, et je leur viendrai encore en aide : Maintenant, c’est à toi de décider si tu vas continuer à t’épuiser contre nous deux, ou te concentrer sur les Pestilents et les Infidèles. »


L’ambassadeur n’apprécia absolument pas la menace. Son rire cessa. Son sourire disparut. Et avec une haine terrible, il s’avança. L’obèse qu’il était retrouvait ses réflexes d’ancien loup-de-mer. Il semblait prêt à éclater la nuque de Valitch en un mouvement.

« Qu’ai-je à faire du Pestilent ? Il n’est pas dans le même monde que moi. Il est perdu dans les bas-fonds, au milieu des pauvres, des lépreux, des vagabonds. Toi, en revanche, ton influence approche de la mienne. Elle corrompt les mêmes personnes que moi.
La manière dont je vois les choses, c’est plutôt moi qui devrait faire alliance avec les Nurglites contre toi.

– Je n’en serais pas si sûre, bouboule. Car vois-tu, les Nurglites t’ont déjà atteint, ce soir. Ils ont fait coulé le premier sang. Ils ont prit l’initiative, et une très bonne.
Tu n’aurais pas dû sous-estimer Mémé Gâteuse… Elle avait une longueur d’avance sur toi. C’est ton arrogance qui t’as perdu. »

L’ambassadeur réfléchit, un instant. Puis, avec horreur, il regarda derrière-lui. Il observa assez longuement la porte.
Et il fonça ; Malgré tout son poids, et le fait qu’il se mit à s’essouffler en deux pas, il se jeta à nouveau dans le Laboratoire de Slaanesh. Il dévala à l’intérieur.
Il devint livide, et soudain prit d’une extrême anxiété, lorsqu’il découvrit qu’un homme tout habillé était tranquillement assis au milieu des orgiaques. Un ancien souvenir sorti de sa conscience. Un homme souriant et agréable.
Image
Le Capitaine Vitale Candiano. Fringuant, friqué, et tout sourire. Il leva son verre à l’attention de l’ambassadeur.

« Héhé ! Leonardo ! Mon vieil ami ! Tu en fais une de ces tronches !
Allez, viens donc boire un verre avec moi…

COMME AU BON VIEUX TEMPS »

L’obèse retint sa respiration. Il leva son écharpe pour se couvrir les voies respiratoires. Il s’échappa en claquant la porte derrière lui.
Il savait déjà que tous ses frères et sœurs étaient déjà infectés par l’immonde peste Nurglite.


Et… Fin du deuxième RP pour Reinhard !
Au cours du RP, Reinhard :
– A été repéré par le Flagellant, qui est maintenant au courant de son existence
– A accepté le marché des anciens amis de Frida, promettant ainsi de participer à un braquage dans le futur
– (Irmfried) a assassiné un patrouilleur impérial sur les routes du Wissenland
– (Frida) a pillé un Temple de Sigmar, provoquant la montée en popularité de la faction des Flagellants
– A infiltré l’Halbinsel sans se faire repérer
– A épargné la vie d’Emma, offrant sa dépouille à Furug’ath le Crade
– A exfiltré le capitaine Vitale Candiano
– A accepté le marché de Valitch, sorcière de Tzeentch
– A infecté la Jeunesse Dorée de Nuln, portant une très grave atteinte à l’emprise de Slaanesh sur la ville

Ta fiche sera bientôt mise à jour avec l’XP et les changements associés au perso, ainsi que la fiche de gestion de la secte. Je lance la suite du RP bientôt, où tu devras tenter de te réconcilier avec Mémé Gâteuse, et continuer à faire grandir l’influence de Nurgle… Avec toutes les conséquences précédentes de tes choix.
Mise à jour de la fiche de Reinhard :

Gains d’XP :
– +168 XP par le RP
– +25 XP pour la clôture du RP
Total : +193XP

Gains d’XPm :
– +8 Xpm par lancement de sorts

Acquisition d’inventaire :
– Fleuret (Arme)
– Costume de répurgateur (C’est pas un objet unique, mais c’est plus simple que d’écrire tous les éléments de la panoplie un par un de Reinhard)

Points de croyance :
– +2 PdC Tzeentch pour avoir décidé de rejoindre les Plans de l’Architecte
– +5 PdC de Nurgle pour avoir laissé Emma sur le ponton et permit à Furug’Ath de prendre possession du corps de Candiano
– Dépense : -10 PdC de Nurgle pour invoquer un Paladin Purulent

Folie chaotique :
+4 points de folie (9 actuellement)
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Répondre

Retourner vers « Nuln »