[Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[MJ] Neferata

Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

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Jet de CHA a la foule sous 10 + 1 (Éloquence) Total 11 résultats : 15, échec.
Alors que le silence revenait après le long discours de Lukas, les gens se regardaient les uns les autres puis, tournèrent leur regard sur Lukas… et enfin, sur Gustav. Il y eu ensuite des chuchotements alors qu'Elvira soupira longuement tout en ne disant rien. Et soudainement, les gens retournèrent à leurs affaires sans même réagir plus que ça à ce qui avait été dit, laissant le jeune noble soudainement bien seul face à un Gustav qui avait-peut être mal pris ce qui avait été dit à son encontre. Peut-être serait-il temps d'arrêter de jouer les fanfarons devant un adversaire décidément bien plus fort que soit. C'était peut-être ce que voulait dire le soupir de la jeune Kislevitse.
Jet de CHA sur Gustav sous 10 – 1 (Gustav) – 1 (insulte) Total 8 résultats : 14, échec.
En se retournant, le jeune Nulner put faire face à son rival, toujours souriant, mais ses yeux brulaient de rage. Il ne fallait pas être devin pour comprendre qu'il n'avait pas du tout aimé le petit numéro de Lukas, néanmoins, il n'avait pas eu recours à la violence… pour l'instant. Il soupira à son tour en secouant la tête tout en s'approchant lentement, prenant son temps. Une fois à portée il leva les mains et les posa sur les épaules de son « cher ami ».
Image-Lukas Lukas Lukas…
Il se stoppa, leva la tête et regarda le Nulner dans les yeux.
Image-Je n'ai pas peur des moustiques…. Par contre, j'adore les écraser quand ils me piquent.
Il resta sans rien dire pendant de très longue seconde, scrutant l'âme de cette personne qui pensait être son égal… mais il fallait accepter la réalité, Gustav était au sommet de la pyramide des prétendants au trône là où Lukas n'était qu'au pied de cette pyramide.
Image-J'ai des affaires plus importantes à régler avant de m'occuper de toi, mais ne t'en fais pas…. je garde un œil sur tes petits agissements et tes pathétiques discours… tout en te rappelant ta place. Prie donc que je t'oublie le jour où je devrais me charger de toi.
Ceci dit, il s'éloigna avec ses gardes du corps, mais avant de partir, il se retourna vers Elvira.
Image-Par contre, toi… mon petit flocon, je vais me faire plaisir de te faire fondre au soleil si tu ne quittes pas très vite cette ville.
Gustav termina sur un clin d'œil et partit avec ses hommes dans un des innombrables couloirs de l'hôtel des guildes, laissant Lukas seul avec Elvira qui resta silencieuse. La Kislevitse avait mis sa main sur sa bouche, pensive ou alors tentant de garder son calme, il était difficile de vraiment savoir. Elle finit néanmoins de poser sa main sur l'épaule du jeune homme en se plaçant devant lui, regardant toujours dans la direction ou était partie le représentant des Zeist.
Image-Au moins nous sommes toujours vivants, mais peut-être faudra-t-il être plus… prudent lors de ce genre d'accrochage, il serait idiot d'avoir déjà toutes les grandes figures de la ville à dos directement.
Elle retira sa main dans une légère caresse compatissante et la jeune femme afficha malgré elle un léger sourire avant de continuer.
Image-Allez, on n’est pas venu ici pour s'apitoyer sur notre sort, on a du travail Lukas.

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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Malgré le -sublime et très élégant- discours auquel venait de se livrer le nobliau, son "publique" ne semblait pas avoir été très convaincu par sa prestation... Au lieu de réagir comme il en avait l'habitude, cette assemblée silencieuse venait de lui mettre un vent magistral, chacun reprenant ses activités comme si de rien n'était, laissant Lukas quelque peu décontenancé par la situation. Le nobliau resta quelques seconds comme bloqués sur place, la bouche grande ouverte, tel une statue Tiléenne sculpté pour l’éternité dans une position de consternation. Que Gustav soit énervé par son discours semblait naturel, mais que le publique l'ignore ainsi ne passait absolument pas pour le nobliau. Même si en fait, la scène avait quelque chose d'assez... comique.

Ouverture des rideaux. Au centre de la pièce, le grand et éloquent héros - car c'était ainsi que le nobliau se voyait-, restant bloqué dans une expression de stupeur, tandis qu'autour de lui les acteurs bougent sans faire ne serait-ce qu’un instant attention à lui. Et pour couronner le tout, ses deux compères, aussi bien amies que rivaux, eux aussi partagé entre la pitié, l'empathie et une haine profonde envers ce courtisan trop sûr de lui. Fermeture des rideaux, retour à la réalité.
Lukas finit par sortit de sa torpeur, toujours la tête dans les étoiles. Oui, décidément cela aurait fait une bonne scène de théâtre... Mais malheureusement pour l'amant de Nuln, c'était tout sauf une comédie.
Toujours dépité, le nobliau se retourna finalement vers son rival, qui même s’il essayait de ne rien en montrer, semblait avoir été plus que contrarier par cette petite comédie. Lukas ne savait pas réellement s’il devait être fière de lui ou courir se cacher sous la jupe d'Elvira, car il venait de prouver qu'il était au moins capable de tenir tête à l'homme le plus puissant de Nuln, mais ses chances de mourir avant la fin de la journée avaient sans aucun doute doublées... Toujours aussi froid, Gustav chercha une fois de plus à remettre cet insolent nobliau à sa place, le traitant même d'insignifiant insecte. En l'état actuel des choses, c'était sans doute vrai, mais le tigre du Wissenland n'était pas du style à se laisser intimider.

- Et bien j’espère pour toi que je ne suis un pas un des moustiques qui peuplent le nouveau monde, la plupart d'entre eux seraient sans doute capable d'effacer ce charmant sourire qui trône sur ton visage. Si les sages de Véréna ont nommé l'un d'eux le moustique-tigre, il doit bien y avoir une raison...

Zeit s'écarta ensuite, lançant alors une petite remarque à l'égard d'Elvira, que Lukas ne put s’empêcher de regarder d'un œil circonspect. La sorcière des glaces ne réagissait pas vraiment aux remarques de Gustav depuis tout à l'heure, sans doute pour essayer de calmer le jeu. Enfin, sauf bien sûr lorsqu'elle l'avait défendu, un geste dont le nobliau lui était grandement reconnaissant. La Kislévite se montrait pour l'instant d'une utilité certaine, et le Nulner ne regrettait absolument pas de l'avoir emmené avec lui. Il fallait maintenant qu’il fasse en sorte qu’elle ne se rende pas indispensable au nobliau, ce dernier tenant bien à pouvoir agir seul si nécessaire, même s’il aimait beaucoup les petits coups de pouce d’Elvira.

Gustav finit par s'éloigner, laissant Lukas seul avec sa conseillère. Il fallait essayer d'être positif : après tout, cette infortunée rencontre aurait pu se terminer d'une manière beaucoup plus sanglante, et douloureuse pour le Nulner. Le nobliau disposait donc d'un sursis temporaire, mais il était maintenant certain que le numéro deux de Nuln lui mettrait des bâtons dans les roues lors de ses futures entreprises. Il allait devoir rester plus que jamais sur ses gardes, et surtout espérer que ses prochaines rencontres se déroulent sans problèmes. Néanmoins, il n'y avait pas de raison qu'elles se passent aussi mal que celle-ci : la Comtesse était une "alliée" de la famille - et une femme que beaucoup disaient très séduisante malgré son âge- et Gustav n'avait pas réellement tord quand il disait que c'était grâce à elle que la famille était encore debout. De la même manière, les Von Spiel étaient pour le moment neutre, et à part si ça malchance lui jouait encore des tours, il n'y avait pas de raison qu'il se mette à dos cette vénérable famille. Il comptait même plutôt s'en faire des alliés, même s’il se doutait bien que ce ne serait pas aussi simple que ça.

En tant que dévot de Ranald, Lukas accordait une grande importance à sa chance. Mais le dieu des voleurs était sans aucun doute une divinité capricieuse, et la chance du nobliau l'était tout autant. Après tout, n'étais ce pas de la chance qu'il ait rencontré Elvira la veille ? N'étais-ce pas de la chance que cette rencontre se soit si bien passer ? N'étais ce pas de la chance qu'il lui avait permis d'arriver à Nuln sans encombre ? Et surtout, n'étais ce pas une énorme malchance qui l'avait fait rencontrer Gustav en ce lieu ? Oui, le nobliau en était sûr, la chance influençait une grande partit de ses actions. Il espérait sincèrement que Ranald ne le bouderait pas trop longtemps, et que sa chance lui reviendrait bientôt, car il allait en avoir plus que besoin... Avec un petit soupir, le nobliau tourna la tête vers la sorcière des glaces, sortant de ses pensées, et arborant un air un peu plus sérieux que d'accoutumé.

- Désolé pour ça, mais disons que j'ai déjà eu quelques... antécédents avec Gustav. Je tacherais d'être moins provoquant la prochaine fois.

Puis avec un léger sourire, le nobliau invita la kislévite à le suivre. En effet, Lukas remarqua assez rapidement que l'homme de l'accueil qu'il avait été voir avant que la situation ne s'emballe était toujours là, bien qu'un peu en retrait par rapport à ses "camarades". Le Nulner se dirigea d'une marche rapide vers celui ci, avant de finalement interpeller le pauvre homme.

- Et bien, il semblerait que nous ayons été interrompus, et je m'en excuse d'avance. Pouvons-nous reprendre ou nous en étions ? Puis-je toujours rencontré un membre de la guilde des artisans ?
Modifié en dernier par Anonymous le 17 juin 2017, 11:12, modifié 1 fois.
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[MJ] Neferata

Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Neferata »

Elvira esquissa un sourire en coin à la mention des antécédents avec Gustav tout en secouant la tête légèrement.
Image-Rien ne sert d'être provoquant si c'est juste pour t'attirer des ennuis d'on nous n'avons pas besoin actuellement.
La Kislevitse n'était pas vraiment inquiète de la menace lancée par le Nulner des Zeist… à croire que cela lui était déjà bien passé au-dessus de la tête. Peut-être que la jeune dame, au vu de son passé dans le nord, avait déjà connu de nombreux dangers, mais pire que la politique de la capital du sud ? Peut-être, ce n'était pas sûr. Et si la réponse était non, alors elle se semblait être prêt à y faire face, il ne restait maintenant plus qu'à ne pas être trop sûr de soi… aussi bien pour Elvira que Lukas.

La proposition de Lukas faite, l'homme de l'accueil sortit quelques documents, des parchemins où étaient gribouillées de nombreuses inscriptions bien difficiles à lire sauf pour un bureaucrate. Tableaux de travers, inscriptions illisibles, titres encadrés, mais rayés et bien d'autres énigmes ornaient ce parchemin que pourtant… l'homme n'avait aucun mal à lire assidûment. Il tourna les pages et finalement, il releva la tete, une fois avoir trouvé ce qu'il cherchait.
-Et bien mon seigneur, le maître de guilde des artisans Gort von Flinger est présent dans le bâtiment en effet. Néanmoins je doute qu'il est le temps pour une longue entrevue, il a beaucoup à faire…
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Il hésita à un moment à reprendre la discussion tout en rangeant les documents, mais après un petit moment de réflexion en observant autour de lui, il hocha la tête et reprit.
-Humm… mais… je pense qu'il aurait le temps de vous voir, faite juste en sorte que cette rencontre soit utile ou je pense qu'il n'appréciera pas.
Prenant alors une autre pile de document ainsi qu'un large trousseau de clé en fer, il sortit du comptoir et alla à la rencontre de Lukas et Elvira.
-Veuillez me suivre je vous prie.
S'assurant alors que les invités étaient d'accord pour le suivre, l'homme commença sa route à travers la foule pour s'engouffrer dans un des couloirs ou l'atmosphère était déjà plus respirable grâce à une certaine différence de monde. Des individus continuaient d'aller et venir, mais beaucoup moins nombreux, surtout que c'était un couloir, pas un carrefour d'aller et venu comme le hall d'entrée. Sur les murs, de nombreuses portes menant surement a d'obscure bureau rempli de paperasse, des tapisseries, des tableaux, des sculptures et des miroirs. De nombreuses décorations magnifiquement nettoyées et entretenus, indiquant alors une bonne situation prospère pour les guildes.

L'homme accompagnant Lukas et sa conseillère resta très silencieux, se contentant de les amener voir la personne demandée. Ils passèrent dans d'autre couloir, créant alors un sentiment labyrinthique pour le jeune Nulner. Elvira, elle, ne put s'empêcher de rire tout en tournant la tête vers son maître.
Image-Sérieusement… c'était si dur que ça de faire quelque chose de simple Maître Lukas ? Je commence à croire que la simplicité ne fait pas partie de votre vocabulaire, Impérial.
Sous ce ton ironique et clairement moqueur, il était néanmoins possible de discerner un léger sérieux ainsi, peut être pensait-elle vraiment que l'administration Impérial était trop compliquée au point d'en devenir ridicule… à moins peut être qu'il ne s'agissait là que d'une stratégie juste pour étaler les richesses du bâtiment. Finalement, après une petite marche, leur guide se stoppa à une porte ou de partes et d'autres se trouvaient des tableaux représentant un forgeron d'un côté et un orfèvre de l'autre dans un style proche d'un vitrail de vitrail. Il toqua et une voix forte ce fit entendre, invitant à entrer. Le guide ouvrit la porte et entra en premier, invitant alors Lukas et Elvira à rentrer.
-Monsieur, des personnes demandent à vous voir, auriez-vous un peu de temps à leur accorder ?
Lukas, une fois rentré dans la pièce, put observer que l'endroit était presque un salon d'hôtel luxueux. De la moquette brune recouvrait intégralement le sol et les murs avaient été peints tout le long de la salle dans une grande fresque représentant simplement une ville en pleine activité. L'endroit était alors séparé en deux zones. Du côté droit se trouvait un bureau imposant, mais simple de bois clair ou reposait dessus tout le nécessaire pour écrire, de nombreux parchemins et livres, soigneusement rangés. Deux grandes étagères pleines de livres entouraient le bureau sur les côtés et à l'arrière de ce dernier, positionné juste sur le mur ou se trouvait un fauteuil pour le bureau, était placé une grande carte de l'Empire ou chaque grandes routes avaient été peintes avec du doré…. Surement de l'or pur peut être.

De l'autre côté, le gauche, était une espèce de petit salon, ou canapé, fauteuil, table basse et meuble de rangement ornait cette zone, harmonieusement bien placé pour laisser de l'espace et garder l'endroit rangé. Un homme était présent, se relevant de cette petite zone de repos, habillé d'une longue toge noir. Les cheveux blancs, indiquant donc un âge avancé, l'homme avait malgré tout une certaine vigueur comme le montrait son visage plein de vie et d'énergie. Il jugea un petit moment les deux individus qui lui étaient étranger et congédia l'intendant.
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Image- Et bien… bonjour à vous, je n'ai pas l'habitude de recevoir du monde à cette heure… néanmoins vous arrivez alors que je me suis permis une petite pause donc disons que je suis libre… qui êtes-vous et que voulez-vous messieurs dames ?

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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

C’est avec un petit sourire que le nobliau accueilli la réponse de l’homme de l’accueille. Il allait donc avoir l’insigne honneur de rencontrer le maitre de la guilde en personne ! Lui qui s’attendait à devoir parlementer avec un représentant ou un de ces autres sous-fifres… Au final, ça chance ne l’avait peut-être pas autant quitté que ça. L’homme prit quelques affaires, parmi lesquels des clés, avant d’encourager Lukas et sa conseillère à le suivre, ce que le Nulner s’empressa de faire, en profitant également pour remercier son interlocuteur.

- Merci bien, je tacherais de ne pas gâcher cette chance. Il serait idiot de prendre de son précieux temps pour rien…

Suivant l’homme dans le dédale, le nobliau constata avec un certain soulagement qu’il y avait beaucoup moins de monde dans les labyrinthiques couloirs de l’hôtel que dans son immense hall d’entrée. Au moins ici, il était relativement au calme, et il faisait également bien plus frais. Ils étaient certes toujours au printemps, mais l’été approchait à grand pas, amenant avec lui cette chaleur si caractéristique. Un endroit aussi bien climatisé ne pouvait donc lui faire que du bien.

Le Nobliau ne se rendit pas réellement compte du temps qu’ils avaient passé à explorer les divers recoins de l’Hôtel, mais il avait vraiment l’impression d’être perdu dans l’immensité des lieux, et prenait bien soin de ne pas perdre l’homme de l’accueil de vue. Pas qu’il avait peur de perdre son chemin mais… quoi que si ça devait être cela. Au moins n’était-il pas le seul, car Elvira semblait tout aussi perturber que lui par l’aspect labyrinthique des lieux, et il pouvait déceler une pointe de sérieux derrière son air ironique. Mais à Nuln, ou chaque détail avait une utilité, le nobliau était on ne peut plus sûr que le bâtiment n’était pas un tel dédale juste pour le plaisir.

Selon Lukas, soit l’architecte était complètement fou, soit ce bâtiment avait été construit dans le seul but de montrer la richesse et la puissance des guildes. La tempête du chaos avait certes été une dure épreuve pour les provinces du nord, mais dans le sud, la vie avait continué à suivre son cours a peut-prêt normalement. Et comme toujours, certain avait trouvé le moyen de faire de juteux profits… Les fusils et les épées qui avaient servis à repousser les hordes du nord ne s’était pas fabriqués tous seul, et la plupart des guildes s’étaient beaucoup enrichie grâce à la guerre, surtout à Nuln, la cité qui fournissait la plupart de l’Empire en artillerie. De la même manière, le nord – s’il se relevait un jour- ne se reconstruirait pas tout seul, et il supposait que bons nombres de guildes, dont la guilde des artisans, trouveraient une fois de plus un moyen de s’enrichir. Et bien sûr, ça ne servait à rien d’être plein aux as si on ne pouvait pas le montrer. Il en arrivait à la conclusion que la seule raison pour laquelle l’hôtel était aussi immense et labyrinthique, était qu’il ne servait qu’à étaler les richesses de ses dirigeants… et à impressionner les simples mortels comme eux.
Sortant de ses pensées, le nobliau tourna la tête vers la Kislévite, tout en haussant les épaules.

- Peut-être que la grandeur d’une civilisation se mesure à sa complexité administrative.

La marche se poursuivit durant quelques minutes, jusqu’à l’arrivé des trois compères devant une porte entouré de vitrail. C’était clairement le genre d’entrée qu’on ne pouvait pas louper, d’autant plus quand les gravures représentées étaient aussi somptueuses. A l’invitation de l’homme de l’accueil, le Nulner et sa conseillère pénétrèrent dans la salle, et il devait bien avouer qu’elle était à la hauteur du reste du bâtiment. C’était une pièce extrêmement bien décorer, et dont les murs étaient peints de manière assez original. Ces derniers étaient recouverts de fresques, ce qui donnait une ambiance assez particulière à la salle. Lukas avait en fait plus l’impression d’être au plein milieu d’un marché – le bruit en moins – plutôt que dans une calme pièce d’un grand hôtel. C’était dire à quel point ses fresques paraissaient … vivantes, il n’y avait pas d’autre mot.

Le nobliau remarqua rapidement qu’un autre homme se trouvait dans la partie gauche de la pièce, qui avait été aménagé en une sorte de salle de repos. Un homme d’un certain âge, mais bien habillé et dégageant une sagesse naturelle. Il avait donc devant lui le fameux Gort von Flinger, maitre de la guilde des Artisans. Celui-ci se présenta sans plus de modalité, laissant ensuite au nobliau la possibilité de s’exprimer sur ses intentions. C’était donc à Lukas de commencer…

Avec un sourire polie, le nobliau se mit à faire une révérence devant cet honorable personnage, avant de commencer les présentations.

- Salutations messire Von Flinger, et merci encore de daigner nous recevoir. Je me nomme Lukas Von Dalwing, héritier de la maison Von Dalwing, et humble noble de cette belle citée. Je vous présente Elvira Kniasevovich, ma… et bien je suppose que conseillère est le terme le plus approprié.

Le nobliau se redressa, observant la pièce dans lequel il se trouvait, avant de finalement poser son regard sur la grande carte du côté droit de la pièce.

- Excusez-moi d’être indiscret, mais est-ce du véritable or ? De toute manière, une telle couleur symbolise bien le rôle des routes qui parcourent nos terres… Quoi que j’aurais peut-être tracer cette route en rouge si j’avais été à votre place. Si on considère que l’Empire est un corps, alors les routes sont comme les veines qui le parcourent, transportant or et marchandises, de la même manière que les artères transportent le sang à travers un être.
Et dans les deux cas, si jamais on les coupe, je ne donne pas grande chance de survie à leur possesseur…

Se retournant vers le maitre des lieux, les mains croisés derrière le dos, le Nulner plongea son regard dans ceux du maitre artisan, un petit sourire sur les lèvres. Il n’avait que peu de temps pour formuler sa demande, aussi décida-il d’aller vite.

- Dans notre société actuelle, les guildes ont pris une place des plus importantes. C’est vous qui engranger et crée l’or et les richesses, vous qui donnez à ses routes, sorte de lien civilisateur entre les différentes villes, une tel importance. Vous êtes en quelques sortes les poumons de cet empire. Ce qui lui permet de subsister, de respirer. Voyez-vous, je viens d’une famille aux tendances guerrières, même si ça ne se voit sans doute pas quand on me regarde. Trop longtemps, mes ancêtres se sont contentés d’être le bras armé de l’Empire. Cette situation pouvait certes se défendre, mais les temps ont changé. Le temps où nous restions figés dans un passé glorifié est terminé, et je considère qu’il est temps pour nous d’évoluer avec notre époque. Et c’est pour cela que je suis ici…

Lukas se rapprocha de quelques pas du cinquantenaire, invitant d’un hochement de tête Elvira à les rejoindre.

- En des termes plus simple et direct, je voudrais commencer à investir dans le commerce, et votre noble guilde me semble le point de départ parfait pour cela. Je ne compte bien sûr pas me procurer immédiatement un commerce, mais il me semblait judicieux de commencer les manœuvres dans ce but. C’est pour cela que je suis ici, herr Von Flinger. Je voulais avant tout votre accord pour se lancer dans ce genre d’entreprise. Et je suis sûr que cela nous sera bénéfiques à tout deux…
Modifié en dernier par Anonymous le 14 déc. 2017, 00:59, modifié 1 fois.
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[MJ] Neferata

Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Neferata »

Von Flinger écouta patiemment les présentations dirigées par le jeune Lukas, il pencha la tête à la mention du nom du jeune noble comme une petite révérence respectueuse devant ce titre. Il hésita un peu plus au sujet d'Elvira… non pas qu'il ne voulait pas, mais le fait que Lukas lui-même ne sache pas vraiment comment la qualifier avait un peu déstabilisé le maitre de guilde.

Il invita alors Lukas et la Kislevitse à prendre place dans son petit salon pendant que lui allait donc vers son bureau, récupérer plusieurs parchemins en commençant à constater le pourquoi de cette visite. Il ne répondit donc pas tout de suite aux interrogations de Lukas sur la carte qui décorait cette pièce et préféra le laisser continuer. Il afficha un petit sourire pendant le grand discours mais difficile de savoir pourquoi alors que le maitre de guilde revenait vers ses invités et prit place en face d'eux, posant ses documents à côté de lui. Il se pencha vers le meuble de rangement à sa droite et y sortie trois verres ainsi qu'une bouteille de vin. Il servit alors trois verres sur la table et en prit un, laissant alors la possibilité aux deux personnes de se servir.

Image-Investir… et bien disons que nous ne manquons pas d'investir, mais par les temps qui cours, nous avons toujours besoin d'investisseur pour que la machine ne s'épuise pas.
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Son sourir se mit alors à s'élargir et l'homme sortit quelques feuilles et autres document qu'il plaça sur la table.
Image-Mais pour être honnête cher monsieur…. Nous ne manquons pas d'investisseur au point de ne pas trop en avoir besoin. Votre aide est généreuse monsieur, mais la guerre dans le nord a tellement fait exploser la demande d'arme que nous ruisselons d'argent. Que ce soit à Nuln que dans les autres grandes villes de l'Empire. Un investissement de votre part serait donc une simple goutte d'eau dans l'océan.
Il finit d'une traite son verre et désigna alors les quelques feuilles posées sur la table, des parchemins ou étaient écrits de long et large compte-rendu... tout n'était pas forcément très utile, mais une idée global était vite fait. Néanmoins, von Flinger repris alors sur ce sujet justement.
Image-Pour répondre à votre question, non les routes n'ont pas à être rouges voyons, les veines de ce pays sont les fleuves pas les chemins entres les sombres forets remplies de danger. Alors pourquoi les routes sont en or ? Simple, malgré tous les dangers de notre pays, nous tenons toujours et elles amènent tous nos investissements dans l'armée pour défendre notre glorieux pays.
Il soupira, observant la grande carte et refit face à Lukas.
Image-Hum… peut être pourrions-nous discuter d'autre chose que de malheur cher ami ?
Il ria un peu et présenta alors à tour de rôle les différents parchemins devant Lukas, il s'agissait alors simplement de compte rendu sur différente entreprise en… difficulté. Pas financièrement car, justement, les guildes se portaient très bien au point de pouvoir subvenir aux besoins des autres. Le problème était surtout en ce qui concernait la direction de l'entreprise, cela allait du dirigeant disparu, au dirigeant relevé de ses fonctions, l'incompétent ou simplement le décédé. Certaines entreprises avaient aussi besoin juste d'une meilleure coordination, et d'autre entreprise trop stagnante au point de finir dépasser par toutes les autres au point d'être insignifiante.
Image-Ce que j'ai besoin actuellement c'est… d'un moteur, un dirigeant pour une de ses entreprises et qu'elle ramène du bénéfice. Bien sûr, si vous réussissez à remettre une de ses entreprises dans le bon chemin, vous aurez une part des bénéfices, dix pour cent ce qui est une très bonne affaire surtout à cette époque ou la demande explose.

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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Voila, mes examens (bon c'est juste le brevet, mais ça m'a quand même prit beaucoup de mon temps libre) étant terminé et étant désormais en vacance, je vais pouvoir reprendre un rythme de post plus rapide. Je m'excuse d'avance pour le temps que ça aura prit, et pour la petite taille de mon post, mais pour le coup j'avais pas vraiment d'idées :-/
Au grand contentement du nobliau, il semblait que ce Von Flinger et lui étaient à peu près sur la même longueur d’onde. L'étiquette était de mise lors de cette discussion, les deux « nobles », même si Lukas n’était pas sûr que le chef de guilde possède officiellement un titre de noblesse, affichant une sorte de respect et de marques de politesse mutuelle. En égard à leurs rangs, il invita le Nulner et la Kislévite en prendre place dans cette sorte de petit salon improvisé, tandis que le maître des lieux apporta à ses « invités » un vin, dont Lukas devait bien avouer qu’il était de très bonne qualité.

Cela fait, le maître-artisan se mit à raconter en détail la situation de la guilde au nobliau, qui écoutait avec attention les explications, bien que semblant parfois plus concentré sur le continu de son verre que sur les réponses de son interlocuteur. Malgré son désintérêt apparent, Lukas put rapidement constater qu’il semblait avoir eu les mots justes – ou alors peut-être était-ce encore ça chance qui avait frappé -, et que Von Flinger semblait prêt à lui accorder certains… responsabilités. Tout en jouant avec le doigt sur les bords de son verre, le nobliau jeta un coup d’œil attentif sur les diverses feuilles et parchemins étalés sur la table : des comptes rendus, des feuilles d’impositions, tout un ensemble d’informations permettant au Nulner de se faire une rapide idée de la situation financière de la Guilde. Et le moins qu’il pouvait dire, c’est que le vieux ne mentait pas : la Guilde croulait littéralement sous les richesse…

Avec un sourire en coin, Lukas se tourna vers le chef de la guilde, tout en faisant profiter à ce dernier de son cynisme habituel. Même si pour le coup, il n'avait pas réellement tord.

- Vous ne manquez pas d’investissement, c’est le moins qu’on puisse dire oui. Heureux de voir que la tempête a profité à quelqu’un.

Von Flinger reprit ensuite la parole, changeant brusquement de sujet pour revenir aux remarques du nobliau sur l’immense carte de la salle. Oui, il était vrai que voir les fleuves comme les veines de l’empire était une vision qui se défendait, et de toute manière la petite comparaison du nobliau n’avait pas eu d’autre but que de servir d’introduction. Puis, cette petite parenthèse faite, le maître-artisan se mit à faire part au Nulner d’une proposition bien plus Intéressante… Ce n’était pas d’argent dont la guilde avait besoin, mais de chefs d’entreprises, de patrons, de "Boss", et il semblait que le maître de la guilde était prêt à accorder une tache aussi importante à un noble comme Lukas.

Le nobliau devait avouer être surpris, mais il n’allait pas se plaindre : il avait là une occasion inespérée de pouvoir rapidement monter dans la hiérarchie de la guilde. Même si au final, 10% des revenus, cela représentait assez peu, mais pour régler ce problème, il ne suffirait a Lukas que de faire rentrer plus d’argent, pour augmenter ses propres revenus ! Enfin, même si c’était plus facile à dire qu’à faire. Lui qui criait sur tous les toits qu’il ne comptait pas prendre tout de suite possession d’un commerce, voilà qu’il devait finalement trahir sa décision première. Mais bon, quand une opportunité comme celle-là se présentait, il fallait savoir la saisir.

- Et bien, je pense que nous venons de trouver un accord. Je n’ai aucune raison de refuser votre offre mon chère, même si je dois avouer que 10% représente en vérité assez peu… Mais je suppose que je n’aurai qu’à faire augmenter les revenus de l’entreprise pour gonfler mes propres bénéfices. Et puis, si je réussis, peut-être pourrions-nous renégocier cet marge plus tard… Enfin, déjà faudra-il que je réussisse.

Le nobliau attrapa plusieurs des documents présents sur la table, observant un à un les différentes entreprises qui lui étaient proposé. Il y avait un peu de tout, aussi bien des forges, des tavernes, des tapisseries, mais aussi des armuriers, et bien d’autre bâtiments, certains plus originaux que d’autres. Après quelques longues secondes de réflexions, le choix du Nulner se posa finalement sur une des armureries disponibles, tout comme il l’avait décidé plus tôt dans la journée. Reposant les autres papiers sur la table, il nobliau tendit finalement le compte rendu de l’entreprise au maître des lieux, afin qu’il puisse constater de part lui-même la décision du nobliau.

- Mon choix se porte finalement sur cette armurerie, en espérant ne pas décevoir vos attentes…

Le Von Dalwing croisa les bras sur sa poitrine, guettant une réaction chez le Von Flinger, avant de finalement reprendre la parole.

- Je suppose qu’il est maintenant temps de passer aux… détails administratifs. Y’a-t-il des documents, ou autres, que je dois signer, ou quelque chose dans ce style ? Notre bel empire est réputé pour la complexité de son administration, et je suppose que vous ne comptez pas faire défaut à cette réputation.
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[MJ] Neferata

Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Neferata »

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Von Flinger écouta le noble et surtout son intérêt sur une armurerie, le marchand rangea alors les autres documents tout en laissant Lukas continuer. Elvira, tout en restant silencieuse, jeta tout de même un œil vers la paperasse… ou plutôt elle tenta de regarder car, assise à côté de Lukas, elle ne pouvait pas vraiment voir les détails de ce qu'avait demandé son jeune maitre sans être plutôt indiscrète. Au final, deux groupements de parchemins restèrent. Sur la table, deux armureries différentes.
Image-Dix pour cent est en effet peu mon cher ami… mais voyez-vous, donner gratuitement la responsabilité d'une entreprise n'est pas encore une réalité.
Il ria un peu devant la bêtise de ce qu'il avait dit avant de continuer et de clarifier les détails.
Image-Voyez-vous, vous aurez la responsabilité de cette entreprise, mais elle reste la propriété de la guilde. Vous contractez donc une dette auprès de la guilde qui est représenté par ce pourcentage qui nous revient. Libre à vous plus tard, d'acheter plus de part de l'entreprise pour gagner plus de part sur les bénéfices. Sachez néanmoins que si les rentrées d'argent ne sont pas suffisantes, nous sommes libres de vous retirer la responsabilité de cette entreprise.
Ses explications faites, le maitre de Guilde présenta alors les deux documents qu'Elvira s'empressa de saisir et d'observer en détail. Ayant été un peu prise au dépourvue, von Flinger resta immobile un moment, les mains vident avant de se retourner vers Lukas.
Image-Hum… je vais vous laissez discuter de tout ça avec votre conseillère messire, je reviens de ce pas avec les papiers à signer.
Il se leva et s'inclina respectueusement avant de sortir en refermant la porte derrière lui. Elvira se contenta juste de relever les yeux vers cette dernière et reprit une lecture des plus approfondies. Un petit œil sur le côté permis alors à Lukas de voir trois choses importantes : les deux noms des deux entreprises… et surtout les formes très agréable de sa conseillère de très près. Dommage qu'il ait déchiré son ancienne robe ceci dit… impossible de profiter d'un généreux décolleté dont elle semblait avoir le secret.

Elvira se rendit vite compte que l'on regardait par-dessus son épaule, mais sachant qu'il s'agissait juste de Lukas, elle ne jeta qu'un petit sourire avant de continuer sa lecture.

Jet d’Ini sur sous 8 résultats : 14, Echec.
Lukas ne put néanmoins en savoir plus sur les entreprises pour l'instant, Elvira lisait très vite et pour le jeune homme, pas dans un ordre très calme. Une page tournée, puis direction la fin des parchemins, puis un retour au début et enfin direction le milieu. Il y avait de quoi s'y perdre et peut-être était elle aussi compliquée que l'administration Imperial quand il s'agissait de gérer la paperasse. Néanmoins, elle semblait savoir ce qu'elle faisait. Finalement, elle s'arrêta et se massa la nuque d'une main avant de reprendre, tout en gardant les parchemins dans sa main.
Image-Bon… c'est un début mais… il est clair qu'il va falloir beaucoup travailler avant de vraiment profiter de cette source d'argent…
Elle posa l'un des groupements de parchemin sur la table.
Image-« Chez les affuteurs »… une armurerie spécialisée dans les armes…. Mais endetté jusqu'au cou par les…. von Zeist. Ils avaient au moins l'avantage de fabriquer et de vendre eux-mêmes toutes leurs armes... en plus de ne pas être trop loin du quartier noble pour intervenir en cas de problème. Cependant, prendre la direction de cet établissement serait nous mettre en tant que cible à abattre pour les Zeist… surtout qu'on les as déjà bien… énervés juste avant. Ils prendraient ça comme la provocation de trop.
Jetant un dernier coup d'œil sur les papiers qu'elle avait gardé en main.
Image-Alors que celui-là, « Messager de Morr »… et bien… nous n'aurons qu'à nous soucier avant tout d'un problème d'approvisionnement en matière première qui a réduit la production de produit, leur vente et donc l'arrivé de bénéfice… Cela ne risque pas d'être simple à résoudre, mais au moins nous ne risquerons pas notre tête.

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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Le Von Dalwing ne put s’empêcher de ricaner devant la remarque du chef de guilde. Même s’il avait tendance à l’oublier, Von Flinger restait avant tout un marchand, une personne cherchant à faire un maximum de profit, et ce dans n’importe quelle situation. Il semblait donc en effet normal qu’il récupère une certaine part des revenus de l’Entreprise, d’autant plus que, comme il le précisa plus tard, cette dernière restait toujours la propriété de la Guilde des Artisans. Le nobliau était assez sûr de ces capacités à gérer une entreprise, mais il allait néanmoins devoir faire attention à ne pas jeter l’argent par les fenêtres, d’autant plus qu’il ne s’agirait pas du sien.

Les explications financières donnés, le maître-artisan s’éclipsa, laissant Lukas avec une Elvira au comportement bien étrange. Pourquoi s’être ainsi jeter sur les papiers, sans aucune forme de retenue ? Le Nulner ne put s’empêcher de toiser sa conseillère d’un regard interrogateur, cherchant à comprendre la raison de sa soudaine précipitation. Ce n’était pas comme si c’était un trésor incommensurable ou quelque chose du style, c’était juste… des documents administratifs. C’était d’autant plus étrange que la sorcière des glaces semblait être une personne relativement polie et élégante, alors qu’elle venait plutôt d’agir comme une fillette se jetant sur une confiserie. Soit Elvira était beaucoup moins disciplinée qu’il le pensait, soit il y avait quelque chose sur ces documents qui avait suffisamment attirer son attention pour justifier un tel comportement.

Il penchait plutôt pour la deuxième option, mais il ne pouvait pas vraiment confirmer ses doutes, la Kislévite lisant de façon très chaotique, ce qui empêchait le Nulner de vérifier ce qui se trouvait sur les documents. Et puis Lukas devait bien avouer ne pas être entièrement concentré sur le décryptage des parchemins, un peu trop occupé à se rincer l’œil en observant Elvira. C’était dans ces moments-là que le nobliau regrettait d’avoir déchirer sa robe, celle qu’Horfing lui avait donné ne disposant pas d’une… ouverture aussi conséquente. Avec un soupir de frustration, le nobliau tourna la tête vers Elvira, un air un peu plus déterminé que d'habitude sur le visage.

- Au final, je crois que tu as raison, il faut absolument te trouver une autre robe...

Puis, après quelque secondes, Lukas recula finalement, attendant simplement qu’Elvira lui fasse un compte rendu de la situation.

Cette dernière ne se fit pas attendre, faisant part à son « maître » du choix qui lui restait à faire. Croisant les bras, le nobliau releva la tête, semblant regarder le plafond d’un air pensif. En se basant sur la description que lui en faisait Elvira, il était clairement plus sage de choisir « Messager de Morr », plutôt que de risquer de se confronter – une fois de plus – aux Zeits. Même s’il arrivait à Lukas d’être un peu suicidaire sur les bords, il semblait malgré tout que c’était le choix le plus « logique ». C’est alors que le nobliau eu une idée, n’ayant d’ailleurs absolument aucun rapport avec les guildes et les entreprises. Non, il avait plutôt la une opportunité pour essayer de tirer quelques informations sur le médaillon que portait Vladlen. Un médaillon en forme de crâne.

- « Chez les affûteurs », ou « Messager de Morr »... Dans les deux cas ont peu dires qu'ils portent bien leur nom, même si j'ai une petite préférence pour le second.

Avec un petit sourire, le nobliau baissa la tête tout en se passant une main dans les cheveux, comme s’il était gêné par ce qu'il allait dire.

- Cela peut paraître un peu idiot dit comme ça, mais juste pour en être sûr, sais-tu qui est Morr ? Il ne me semble que ce n'est pas un dieu que vous appréciez particulièrement dans le nord. Enfin, en vérité je n'ai absolument aucune idée de quelles divinités vous priez au Kislev. Si je me rappelle bien, je crois que vous croyez en un dieu-Ours, une sorte de Taal plus nordique... Mais à vrai dire je ne me souviens même pas de son nom ! Dans cette belle nation qu'est l'Empire, un de nos dieux les plus importants est Morr, le gardien des rêves et souverain des trépassés. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ces prêtres sont à son image : de sinistres hommes habillés de noir, avec des crânes accrochés aux vêtements. On pourra dire ce que l'on veut sur ta nation, mais au moins au Kislev, vous n'avez pas de gout esthétique aussi étrange. Enfin... ce n'est peut-être qu'une rumeur, mais j'ai entendu dire que certains d'entre vous se plaisent à arborer des sortes de médaillon en forme de crâne. Est-ce vrai ? Comme quoi, peut-être que nos goûts ne sont pas si différents. Il semblerait que la mort soit une part intégrante de toutes les cultures humaines.

Puis, avec un petit rire, le nobliau prit son verre de vin, avant de le boire lentement, savourant autant que possible le doux breuvage. Le récipient vide, il le reposa sur la table, avant de se tourner vers la Kislévite, un grand sourire aux lèvres.

- Enfin, je divagues, il n'y a que moi pour faire autant de digression sur un simple nom. Je pense que le choix est plutôt évidant, vu comment tu me le présentes, il semble clair que prendre la direction du « Messager de Morr » est une meilleure idée. Néanmoins, avant de prendre une décision hâtive, j'aimerais pouvoir jeter par moi-même un coup d'oeil à ses documents. Peux-tu me les donner ?
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[MJ] Neferata

Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Neferata »

Elvira, sembla être de plus en plus dépité devant le petit cours de Lukas qui ne semblait pas réellement l'atteindre. Soit parce qu'elle s'en fichait cordialement, soit car, elle le savait déjà justement, chose possible, mais pas vraiment vérifié. Néanmoins, elle écouta poliment jusqu'au bout le petit discours éducatif de son maitre avant de simplement soupirer en fermant les yeux et enfin de répondre.
Image-Maitre, je ne me serais pas proposé en tant que conseillère impérial à votre service… si je ne connaissais rien du tout de votre Empire sous ses divers aspects. Je sais très bien qui est Morr même si je ne le vénère pas, j'appartiens à la veuve Eternel, pas à une hypothétique dieu du trépas… par ailleurs, j'ai un peu de mal à comprendre le but de cette explication… si ce n'est expliquer le jeu de mot plutôt de mauvais gout du nom de la boutique…
Jet d’Cha sur sous 10 + 1 (compétence) total 11 : résultats : 13, Echec.
Image-…et pour ce qui est des médaillons en forme de crane…. Les Impériaux ont bien des emblèmes de cochon ou d'autruche, nous ne venons pas en faire tout un plat.
La jeune Kislevitse replongea alors sa tête dans les différents parchemins, cherchant surement à repérer un détail oublié puis Lukas lui demanda alors de jeter un coup d'œil. La conseillère ce paralysa et baissant lentement les documents tout en révélant un visage suspicieux mais peut-être un peu exagéré. Elle inspira et avança lentement les documents vers Lukas avant de soudainement les ramener hors de portée empêchant ainsi le jeune noble de les attraper au dernier moment. Elvira attrapa simplement Lukas par le col et l'approcha de son visage. Cette fois s'il était claire que la jeune femme n'était pas très sérieuse comme le témoignait son petit sourire amusé.
Image-Si tu les veux… il va falloir me promettre… monsieur le déchireur de vêtement, que ma nouvelle robe sera la priorité numéro une… dès que nous aurons mis un pied à l'extérieur.
Elle le regarda droit dans les yeux, sans dire un mot… Lukas pouvait sentir le parfum qu'elle c'était mise aujourd'hui, un parfum vanille doux mais accrocheur… comme un hameçon pour attraper un poisson. Le poisson était Lukas ? La jeune femme semblait prendre en tout cas un petit plaisir à jouer au même petit jeu que Lukas, un jeu de séduction qui semblait beaucoup lui plaire. Finalement, une fois l'accord du nobliau donné, Elvira tandis les documents et s'installa un peu plus confortablement.
Jet d’Int sur sous 11: résultats : 18, Echec.
Une fois les parchemins dans les mains, Lukas put alors avec ses propres yeux, quel genre d'entreprise il allait pouvoir diriger. Malheureusement, c'était bien plus facile à dire qu'à faire… car Lukas… n'est pas connu pour être un fin gérant d'entreprise, il s'agissait surement de la première fois qu'il tenait un tel descriptif sur l'était de l'entreprise, de ses fonds, de sa situation, de son passé, de ses produits, ect… et le moins qu'on puisse dire c'est que ce flot d'information fut plus que suffisant pour noyer le jeune séducteur plus habitué aux longues soirées accompagné de bien belle dame peut être trop dévêtue… qu'au nuit dans un bureau a règle des problèmes de compte. Le résultat fut donc sans appel, il n'y comprenait pas grand-chose et toujours un petit peu troublé pour le meilleur par le jeu d'Elvira. Il voyait bien à quelques endroits ce qui semblait être ce que lui avait dit la Kislevitse mais… rien d'autre. Peut-être fallait-il faire entièrement confiance à sa conseillère pour ce point-là.

Elvira, voyant très bien les yeux de poissons rouges que faisait son maitre, ricana gentiment et tendit la main pour reprendre les documents. Elle les posa lentement sur la table tout en gardant un œil sur le jeune homme d'un regard plutôt… aguicheur.

Image-Je dois donc constater que…. monsieur est plus doué pour les devoirs au lit que les devoirs au bureau.
Elle ricana une nouvelle fois et reprit.
Image-Je crois que je vais devoir vous apprendre maitre…. Mais vous m'apprendrez bien les devoirs que vous savez si bien faire, cela sera complémentaire.
Elle ria bien plus fort tout en se réinstaller bien plus correctement, la jeune femme semblait avoir gagné en bien plus d'assurance depuis le début. Toujours est-il que si Lukas avait cherché une information bien précise, c'était raté et il n'avait plus qu'à se consoler avec une conseillère bien joueuse. Mais finalement la porte se rouvrit pour faire place à von Flinger, revenant avec d'autres parchemins qu'il posa sur son bureau avant de venir donc ce réinstallé face au jeune Nobliau. Il se servi un nouveau verre de vin avant de reprendre la parole.
Image-Je dois bien admettre que je suis plutôt heureux d'avoir de nouveau gérant, cela vous sera sans doutes difficile au début, mais je vous assure que vous aurez très vite une source de revenu efficace. C'est bien la moindre des choses si votre travail paye.
Il buva avant de parler de nouveau.
Image-Mais je m'égare…. Avez-vous fait votre choix ? Ou avez-vous plus de questions auquel je pourrais répondre ?

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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Ranald semblait l’avoir abandonnée pour de bon, le nobliau en était à présent sûr et certain. Elvira était en effet loin d’être la seul à être débitée par la situation. A vrai dire, le Nulner avait prévu à une telle réaction de la part de sa conseillère. Il s’attendait évidemment à ce qu’elle connaisse tous cela, et c’était juste un moyen - assez peu subtile, il devait bien l’avouer – d’essayer d’extirper des informations à la Kislévite. Et c’est là que cela devenait problématique, car en plus de ne pas s’attarder sur le sujet, cette dernière avait donné une réponse qu’on ne pouvait pas vraiment qualifier de satisfaisante. Avec un sourire complètement opposé à son véritable état d’esprit, le nobliau se contenta de hausser les épaules, un air faussement gêner afficher sur le visage, même si c’était plutôt du fatalisme qu’il ressentait à ce moment.

- Et bien, il fallait bien que je vérifie par mes propres moyens tes connaissances en la matière. Nous autres, impériaux, avons une légère tendance à sous-estimé les autres nations humaines, et il semblerait que je n’échappe pas à cette règle. Enfin, ne fait pas attention à ça, la prochaine fois je tacherais de faire des remarques plus… disons pertinente.

Au final, Lukas n’avait pas vraiment menti sur ce point : il voulait bien vérifier les connaissances de sa conseillère, le sujet d’interrogation étant juste un peu différent de ce qu’il affirmait…

Il fut par contre un peu plus surpris par la réaction d’Elvira quand il lui demanda de lui donner les papiers. Pendant un instant, il eut l’impression qu’il avait réellement mit le doigt sur quelque chose… avant de se rendre rapidement compte qu’elle ne faisait que rigoler, et en quelque sorte jouer avec lui. Le Nulner semblait réellement s’inquiéter pour rien, mais il y avait tout de même quelque chose qui l’intriguait chez ses deux camarades kislévite. Il appréciait Elvira, c’était une certitude, mais cette mystérieuse femme du nord l’intriguait plus encore, sans qu’il sache vraiment pourquoi. Après tout, ce n’était que de ridicules détails qui le faisaient douter depuis la veille, mais… des fois c’était ce genre de petites corrélations qui faisaient toute la différence. Lukas ne put finalement s’empêcher de ricaner à l’idée qu’il devenait paranoïaque dès sa deuxième journée en compagnie de sa conseillère. Le vrai capital de l’Empire, la cité des complots, avait-elle donc une si grande influence sur son état d’esprit ?

Essayant finalement de se détendre, l’amant de Nuln s’attela à profiter de la… situation, se mettant à humer pensivement le doux parfum de sa conseillère. Etais-ce la de la vanille ? Le nobliau avait déjà pu en sentir l’arôme, et même en gouter à de rares occasions. Il fallait dire que cette « Fleur noir » - comme on la surnommait parfois- venu des confins de Lustrie, était un aromate assez prisé, mais qu’on ne pouvait guère trouver en grande quantité. Il avait déjà entendu de bien sombre rumeur sur les conquistadors Estaliens qui c’était aventurée dans les jungles vertes du nouveau monde, à la recherche de quelques épices à prix d’or, ou autres grandes cités ensevelies, pour ne plus jamais en revenir. En tout cas, si Elvira comptait titiller les sens du nobliau, c’était pour le moins réussi. Que la Kislévite se décide enfin à prendre également part à ce petit jeu ne rendait la partie que plus intéressante. Les conditions de la conseillère n’étaient pas très difficiles à satisfaire, aussi le nobliau s’empressa-il d’accepter, tout en observant avec une attention exagérée la robe actuelle de la belle mage.

- S’il n’y a que cela pour que tu daigne me laisser faire mon travail, j’y consens. D’autant plus qu’il n’y a un je-ne-sais-quoi qui ne va pas dans cette robe… Horfing a apparemment plus de goût en matière d’intendance qu’en matière d’habillement.

Enfin, en vérité il savait très bien ce qui n’allait pas dans cette robe, mais il n’était pas sûr que le dire à voix haute alors que Herr Von Flinger rodait sans doute encore dans les parages soit une très bonne idée, même si voir les réactions d’Elvira devant ses remarques pas très implicites lui procurait un amusement certain. Ça réponse donnée, le nobliau prit les documents, avant de prendre une grande inspiration, puis de se lancer dans leur étude d’un air solennel. Et s’il avait espéré trouver quelque chose que la Kislévite avait omis de lui dire, c’était peine perdue : les documents administratifs étaient au moins aussi compliqués que dans ses souvenirs, voire plus. Cela faisait de très longues années qu’il n’avait pas eu un tel papier entre les mains, et il était complètement incapable de comprendre quoi que ce soit à ce qui y était marqué. Il avait, pour ainsi dire, autant de chance de trouver une information valable dans ce fouillis qu’un paysan bretonnien de comprendre le Cathayen. Et Elvira sembla rapidement remarquer cet état de fait, ce qui n’était pas bien difficile à deviner quand on voyait le regard désabusé et le sourire crispée du nobliau. Au bout de quelque seconde d’infructueuses recherches, le Nulner redonna les documents à la nordique, avant de se mettre à jouer avec son médaillon d’un air boudeur. Lui qui allait bientôt côtoyer les plus hautes sphères de l’Empire, lui qui allait prochainement rencontrer la femme la plus puissante de tout l’Empire, lui qui s’opposait aux plus puissantes familles de la région… et bien il n’était même pas capable de comprendre un « simple » document administratif… ce qui était assez désespérant, il devait bien l’admettre.

Son moral remonta néanmoins assez rapidement grâce aux remarques d’Elvira, et le nobliau ne put s’empêcher d’afficher un sourire charmeur, plus en accord avec sa réputation, reprenant l’assurance qui lui avait fait défauts ses dernières minutes.

- Et bien, si j’étais bon en toute chose, ma vie serait au combien ennuyante. Et puis… cela me dispenserait d’être en compagnie d’une si charmante conseillère, ce qui serait quand même très dommageable. Et puisque c’est demander si poliment, je ne vois aucune raison de refuser de t’apprendre les devoirs dont j’ai la connaissance.

Imitant la Kislévite, le nobliau se rassit, avant de s’appuyer négligemment sur son poing, un sourire discret sur le visage. Pour une sorcière de glace, il avait vu beaucoup plus froid. La porte s’ouvrit quelques secondes plus tard, et le maitre-artisan entra alors, portant dans ses bras… encore plus de documents incompréhensibles. Le nobliau accueillit avec un petit soupir cette nouvelle pile de parchemin qui vint s’entasser sur la table. Les remerciements de Von Flinger fait, Lukas se redressa, avant de se mettre en tailleur et de lever la main à la manière d’un écolier, une petite moue enfantine sur le visage. Le nobliau se sentant, comme d’habitude, toujours obliger de jouer la comédie

- Oui, pardonnez-moi mais j’aurai une dernière question, si vous voulez bien daignez y répondre…

Etant sûr de bien avoir l’attention du propriétaire des lieux, Lukas poussa un petit toussotement, avant de prendre un air un peu plus mature. Ce qui ne l’empêcha pas le moins du monde, de continuer à se balancer négligemment sur sa chaise, alliant de manière surprenante le sérieux et la désinvolture.

- Pourriez-vous m’expliquez ce qu’il est advenu des derniers propriétaires de ses entreprises, aussi bien des « Messagers de Morr » que « Chez les Affuteurs » ? Pour ses derniers, j’ai cru comprendre que quelques problèmes financiers les avaient opposés aux Von Zeit, mais j’aimerais avoir plus de précision à ce sujet. Si je dois reprendre la gérance d’une de ses deux entreprises, j’aimerais autant ne pas reproduire les erreurs de mes prédécesseurs…

Il était probable que ce genre d’information soit écrite sur les documents concernant ses entreprises, mais étant donné que Lukas n’arrivait pas à les décrypter, et qu’Elvira ne lui en avait pas parler, il préférait demander au « spécialiste » des lieux. Et puis au moins, celui n’avait pas de raison de lui cacher certains détails… D’ailleurs, s’il n’avait pas réussi à extirper plus d’information que ça à Elvira, peut-être pouvait-il au moins le faire avec le propriétaire des lieux ?

- Et bien entendu, si vous jugez nécessaire de m’informer de quelques autres détails qui pourraient m’être utile, n’hésitez pas. Je pense avoir compris l’essentiel grâce à vos documents, mais je dois bien avouer que certains points m’échappent toujours, donc, au risque de me répéter, n’hésitez pas à m’informer de tout ce que vous jugez utile, ou pas d’ailleurs. Un surplus d’information ne me fera aucun mal, alors qu’une méconnaissance sur le sujet pourrait m’être beaucoup plus… dommageable. Mais bon, je ne voudrais pas non plus empiéter sur votre précieux temps libre.

Sur ces mots, le nobliau se rassit convenablement, arrêtant de se balancer comme un enfant, et attendant juste patiemment la réponse de Von Flinger. Il n’avait plus qu’à espérer que ce dernier soit de meilleure humeur que son dieu capricieux...
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