[Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[MJ] Le Djinn
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[Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Le Djinn »

Un soleil de printemps recouvrait le petit domaine des Von Dalwing, les bâtisses d'un blanc éclatant, donnaient une impression presque…. Idyllique à ce coin du sud de l'Empire. L'endroit était composé de plusieurs bâtisses entretenues par bons nombres de serviteurs. La plus grande était là où logeait la famille noble ainsi que les plus proches serviteurs comme l'intendant. Composé de deux étages et d'un grenier plutôt vaste, l'endroit comptait pas moins de sept chambres, une bibliothèque, une grande salle à manger, une réception, une cuisine et une réserve. Malheureusement, une des chambres a été condamnée il y a longtemps, ancienne chambre de la seule fille de la fratrie, emportée par la peste. Si d'habitude, la demeure est chaleureuse avec ses grandes fenêtres laissant entrer la lumière du jour… le couloir menant à la chambre a toujours été… gris… sombre, comme si la lumière refusait d'offrir un peu de joie dans l'endroit où le destin de la famille avait basculé.

La bâtisse avait été construite juste à côté d'un jardin, reliant à une petite chapelle de Sigmar. Aux rives du fleuve, un petit chemin de terre relit la maison principale à un autel de Manann, censé protéger le domaine des inondations au cas où le fleuve se lèverait de son lit. Un peu plus loin, vers le nord de la bâtisse, se trouve la demeure des serviteurs, une maison plus petite à un étage où est regroupé tout le nécessaire pour que les employés des Von Dalwing puissent vivre et servir en toute quiétude. A côté, se trouve une autre bâtisse, plus petite et proche du mur entourant tout le domaine. Cette structure sur trois étages est la maison de la garde. Contenant une vingtaine de gardes recrutée par le patriarche de la famille. ses hommes et quelques-unes de ses femmes sont loyaux envers la famille et le domaine qu'ils protègent. Il ne s'agissait bien sûr pas d'une grande défense capable de stopper une invasion, mais la garde protégeait des curieux et des malintentionnés. La dernière structure et donc simplement l'écurie, un peu plus éloigné des demeures d'habitation et collé au mur d'enceinte, mais depuis le de départ de Gustav et la résidence quasi-permanente du patriarche a la demeure familiale... Seuls deux chevaux résident encore dans la structure, des chevaux rapides, utiles pour transporter les messages ou la chasse. Tout ceci, entouré par un mur d'enceinte de trois mètres de haut en pierre, ouvrant par une grande double-porte en bois vers la campagne du Wissenland.

Image[
Légende
1: Maison des Von Dalwing
2: Autel de Mannane
3: Jardin
4: Chapelle de Sigmar
5: Maison commune des serviteurs
6: Maison de la garde
7: Ecurie


Dans la demeure principale, les servants s'affairent à nettoyer la salle de réception, lustrant chaque recoin de la pièce dans le plus grand des calmes. La demeure régnait souvent dans le silence depuis le décès de Liza, les membres de la famille n'étant que rarement là et Gustav n'étant jamais revenu depuis son adoubement. Siegfried lui…. Restait dans sa chambre, à son bureau la quasi-totalité du temps, les repas lui étant amenés dans sa chambre. Mais pour aujourd'hui, il était de sortie, à une réunion du conseil de Nuln où les représentants des familles étaient requis. Seul Lukas offrait un peu de vie dans cette maison. Le seul membre de la famille encore fidèle au poste et à défaut de savoir ce qui était arrivé à Gustav, le seul avec la tête sur ses épaules.

-Et bien… j'espère que la chaleur ne fera pas trop de mal à ce fou de Kislevite.

Image


L'intendant, Horfing Lidenberg, observait au loin depuis le jardin vers l'intérieur du domaine. Les bras croisés et assis sur une chaise. Il avait l'habitude de toujours prendre des temps…. Seul… à réfléchir. Entretenir une maison de cet acabit sans directive de son maitre était une chose qui demandait beaucoup d'attention. Vêtue d'une robe rouge rayé doublée en soie noire au niveau de la poitrine, l'homme avait une apparence plutôt robuste. De certain disent qu'il fut soldat et qu'il abandonna le langage des armes pour celui des lettres et des chiffres. Il ne confirma jamais cette rumeur, préférant s'en amuser. Finalement, après un long soupir, il caressa sa large moustache avant de se relever pour aller dans la demeure.

Donnant quelques directives aux serviteurs alors qu'il traversait la salle de réception, il se stoppa à côté d'un meuble en bois ou étaient posés de nombreux bibelots et autres décorations dignes de cette maison. Il approcha ses doigts d'une petite statuette en bois, représentant un lancier ailé Kislevite pour la repositionner de manière à la mettre en évidence, bien vers l'avant. Horfing avait un souci du détail très important, tout devait être à sa place en fonction de la situation et si un bibelot bien placé pouvait rendre heureux un invité de marque alors tant mieux. Et quel invité ? Il y a longtemps, à la bataille des portes de Kislev, les Von Dalwing combattirent aux côtés de Kislevite, une famille de Droyaska appelé les Avilov, anoblis justement grâce à leur courage pendant ce terrible conflit, aujourd'hui unité de cavalerie célèbre appelée "Cosaques", les deux familles ont gardés des liens et chaque année, le chef de la famille Avilov vient rendre visite à ses frères d'armes de l'Empire.

D'habitude, c'est Siegfried qui reçoit et s'entretient avec eux… mais… les derniers rendez-vous ayant été très mauvais et le patriarche ne captant même plus la réalité, l'intendant a pensé plus judicieux d'attribuer cette tâche à son fils. Horfing atteignant la porte menant à la chambre de son jeune maitre, il toqua trois fois puis recula d'un petit demi-mètre.

-Maitre Lukas ? C'est bientôt l'heure, le chef Avilov va bientôt arriver et vous avez besoin d'être prêt.

L'intendant attendit un peu avant de sortir un bout de papier de sa poche. Observant les écritures microscopiques qui étaient les siennes, il fit une grimace… il devait gérer l'accueil des soldats pour les Kislevite. C'était toujours la même routine, cela devrait être rapide normalement. Il finit alors par se diriger vers l'escalier pour redescendre.

-Venez me rejoindre dans la salle à manger dès que vous êtes prêt, nous avons à faire pour ne pas être écrasés par la poigne de l'ourse du nord.

Sur ces paroles, Horfing descendit pour reprendre l'organisation de l'évènement.
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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Lorsque Horfing frappa à la porte, cela faisait déjà plusieurs heures que Lukas était réveiller. Ne prenant pas la peine de répondre à son intendant lorsque celui-ci toqua, Lukas se leva machinalement de son lit, les yeux dans le vague et l'air fatigué. Le jeune noble n'avait pas réussi à trouver le sommeil, comme bien souvent. En vérité, cela faisait des années qu'il n'avait pas passer une nuit paisible. Son sommeil était constamment ponctué de sombres cauchemars, et rester endormis ne serais-ce que quelques heures de suite était déjà un exploit, Morr, souverain des morts et gardien des rêves, ne semblant pas porter le jeune homme dans son cœur.
Au moins, pensa Lukas, cela lui laissait le temps de réfléchir et de se préparer à l'arriver des Avilov. L'héritier des Von Dalwing était d'humeur maussade comparer à sa joua de vivre habituel, et ce pour une raison claire. Aussi paradoxal que cela puisse être, Lukas détestait rester dans son domaine. Ce lieu en apparence paradisiaque ne lui rappelait que trop de mauvais souvenirs, et ces cauchemars ne faisait que s'accentuer lorsqu'il résidait ici. Des cauchemars toujours en rapport avec Liza, sa sœur défunte. Liza... rien que pensez à elle rendait Lukas nostalgique. Elle était tout pour lui, la meilleur sœur dont il avait jamais pu rêver, une figure maternelle dont Lukas avait bien du mal à se passer. Elle était la seul personne qu'il ait jamais véritablement aimé, bien que certaines rumeurs de la cour impérial se plaisaient à raconter que cette amour allait bien plus loin qu'une simple relation frère/soeur... Ces rumeurs faisaient plus rire Lukas qu'autre chose. Les nobles de la cour devaient avoir une vie bien ennuyeuse pour perdre leur temps à inventer ce genre de sottise.
Il était ainsi compréhensible que le seul souhait du Von Dalwing était de partir aussi loin et aussi vite que possible de cette endroit maudit où il avait tout perdu, et de préférence dans la seul ville ou il se sentait réellement bien, Nuln. Sans Horfing, Lukas ne savait véritablement pas comment il ferait. L'intendant avait, aussi loin qu'il se souvienne, toujours été à ces côtés. Il était son plus fidèle bras droit, et la seul personne qui lui apportait un peu de réconfort dans ce sinistre endroit, et surtout la seul personne en qui il avait assez confiance pour la gestion du domaine, ce qui permettait à Lukas de partir régulièrement à la cour de la comtesse Von Liebwitz.

Mais bon, autant faire en sorte que cette journée soit aussi agréable que possible. C'était une bonne chose que son père ne soit pas la, et qu'il puisse lui-même se charger de recevoir les Avilov. La dernière rencontre avait été, disons catastrophique, et si il ne voulait pas frôler l'incident diplomatique a nouveau, il allait devoir être attentif. Dans un soupir, Lukas commença à se préparer.

Comme on pouvait si attendre, sa chambre était aussi luxueuse que possible, meublé d'un mobilier élégant et grandement éclairé par le soleil du printemps. Après avoir pris un rapide bain avec la bassine d'eau disposé à cette effet par ces serviteurs de la veille, Lukas s'habilla d'un simple pantalon et d'une humble chemise. Il comptait sh'abiller simplement, comme il en avait l'habitude, et l'arrivé d'un ou deux boyards n'y changerait rien. L'aristocrate prit son épée, disposé sur le bureau près de son lit, et l'attacha a sa ceinture. Pas qu'il comptait s'en servir aujourd'hui, mais il ce sentait à nue et sans défense quand il ne l'avait pas sur lui. Il accrocha également son pistolet à sa ceinture, comme toujours caché par l’ample manteau dont il ce recouvrit. Enfin, il mit à son coup son talisman blanc, dernier cadeau que lui avait offert Liza. C'était en quelque sorte un porte bonheur, et même si le Nulner n'était pas des plus superstitieux, cela lui conférait un certain réconfort d’avoir ce précieux souvenir à proximité. Lukas se dirigea vers sa porte, près a recevoir ces invités. Prenant une grande respiration, le nobliau adressa une rapide prière à Ranald, espérant que son dieu titulaire lui apporterait chance et fortune dans la rencontre d'aujourd'hui :

- Allez, allons une nouvelle fois dîner avec Ranald !

S'exclama Lukas avec un sourire, ne sachant pas vraiment à qui il s'adressait. Si tout se passait comme prévue, se sourire ne le quitterait pas avant le reste de la journée. Et puis qui sait, peut être les Avilov emmèneraient avec eux quelques jolies jeunes filles pour qu'il puisse s'occuper. Le nobliau ouvrit la porte, et, descendant les escaliers du manoir, se dirigea d'une démarche nonchalante vers la salle à manger, où devait déjà l'attendre Horfing.
Le tigre du Wissenland avait fort à faire pour préparer comme il se devait l'arrivée de l'Ours kislévite.
"Allez dîner avec Ranald" est une expression signifiant "tenter sa chance". Pour plus d'information sur les expressions lié aux dieux des voleurs,
c'est ici : http://bibliotheque-imperiale.com/index.php/Ranald
Modifié en dernier par Lukas le 01 nov. 2017, 19:06, modifié 4 fois.
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Le Djinn »

Lukas du attendre quelques minutes l'arrivée de son fidèle intendant, pendant cette courte attente, le jeune noble put observer toute l'attention qui avait été mise dans le nettoyage de la pièce. Quand Lukas avait-il vu la salle à manger aussi propre ? Impossible à savoir mais Horfing était du genre à ne pas aimer que les choses soient faites à moitié. Lukas remarqua d'ailleurs bien vite, que toutes décorations « guerrières » avaient été mises en avant, surement pour satisfaire leurs visiteurs.
Jet d’intelligence sur 10, résultat : 10 courte réussite.


Le cadet des Von Dalwing n'avait malheureusement jamais rencontré l'actuel chef des Avilov mais, les murs ont des oreilles pour son plus grand bonheur. Certain bruit de couloir parlent d'un homme très grand et fort, un colosse selon certain. Lukas n'eut pas de mal à imaginer un être énorme, le dépassant de plusieurs têtes mais heureusement, de ce qui était dit, c'était un homme plutôt joyeux et bon vivant malgré l'état de son pays. C'était surement pour ça qu'il continuait de garder contact avec les Von Dalwin malgré que le patriarche les reçoive si mal dernièrement. Y avait-il des raisons pour que Lukas prenne peur ? Tant que les cultures du Kislev étaient respectées en présence de ses invités, les choses devraient bien se passer, mieux que les dernières fois en tout cas.

Des pas finirent par ce faire entendre et bien vite, Horfing fit son apparition, recoiffant sa moustache avec ses doigts, il afficha un sourire aimable à la vue de son jeune maitre et sans prendre la parole, il se plaça devant Lukas, l'observant sous toutes ses coutures. L'intendant pris soit de replacer légèrement une manche mal alignée, retirer une petite poussière sur l'épaule et fit en sorte que le moins de plies soient visibles. C'était simplement une habitude du vieil homme, si Siegfried ne c'était jamais occupé du petit dernier de la famille, Horfing lui, se chargeait de ce travail avec une envie non dissimulé. Un respect, une amitié ou amour presque paternel ? Nul ne peut le dire. Puis, une fois le col bien placé, il regarda Lukas dans les yeux et ne put s'empêcher de faire une petite grimace.

-Les cernes ne vont pas avec votre sourire mon seigneur… peut-être devriez-vous faire une offrande à Morr lors de votre prochain passage à Nuln ? Ou au moins en parler avec ses prêtres ? Une solution serait surement trouvable pour vous aider à mieux dormir.

L'intendant se recula pour mieux regarder son maitre et, finalement tapa des mains comme pour indiquer que tout était maintenant bon.

-Parfait, ne vous en faites pas pour les cernes ceci dit, je ne pense pas qu'elles seront un problème, tant que vous êtes éveillé à l'intérieur tout va bien. Suivez-moi, ils ne devraient plus tarder maintenant.

Horfing mena la marche pendant que Lukas le suivait à l'extérieur en passant par la porte d'entrée. Dehors, le soleil tapait fort pour un jour de printemps et Lukas eu besoin de quelques secondes d'adaptation avant de ne plus être éblouit. Une allée d'honneur, composé de dix gardes, cinq de chaque côté d'un long tapis noir avait été fait en l'honneur des Avilov. Aux vus de l'expression d'Horfing, il était plutôt fier de son organisation, sortir le grand jeu était, ceci dit, plutôt important pour ce rendez-vous mené cette fois par Lukas. Au loin, un bruit se fit entendre et à peine le jeune homme eu le temps de regarder dans la direction des portes d'enceinte grande ouverte, qu'un carrosse et quatre cavaliers entrèrent. Chaque cavalier était vêtu d'un ample manteau rouge leur descendant jusqu'aux mollets, laissant entrevoir un pantalon bouffant bleu foncé et des bottes de cuir brun. Chaque cavalier portait dans son dos une arquebuse à canon court en bandoulière et avait à leurs ceintures de grands fourreaux, finement ouvragé en fer. L'épée, ou plutôt le sabre qui devait normalement y loger, se trouvait dans leurs mains et au-dessus de leur tête.

Horfing ne s'inquiéta pas et se contenta simplement de faire un clin d'œil à son maitre, ce type de comportement devait être normal chez un serviteur de la Tzarine. Les cavaliers, aux crânes rasés, ne laissant tombé qu'une petite mèche devant leurs fronts et arborant une moustache garnie, restèrent tous en formation carrée autour du carrosse tout en abaissant lentement leurs sabres. Le carrosse était tiré par de puissants chevaux noirs, le coché, portait lui aussi une tenue à peu près similaire des cavaliers, mais avait la différence d'avoir un plastron de maille par-dessus son manteau et une fourrure de renard sur ses épaules. La structure de bois qu'il dirigeait, était d'un bois sombre finement ouvragée de sculptures, représentant en grande partie des ourses et des chevaux. Aux portières se trouvaient des petites ouvertures carrés ou l'intérieur était caché par des rideaux noirs, Lukas n'eut donc pas le loisir de voir en avance, qui il allait accueillir.

Le carrosse se stoppa parfaitement pour que les portières soient face à l'allée d'honneur qui menait à Lukas. Par ailleurs, ce dernier remarqua bien vite qu'Horfing c'était placé juste derrière son maitre. Les cavalier se stoppèrent en même temps, sabres dans leurs fourreaux et ce qui semblait être le cochet, descendit pour ouvrir l'intérieur du carrosse tout en annonçant quelque chose en Kislevarin. A l'intérieur, qui n'était pas éclairé, quelque chose bougea, une silhouette énorme, puis une main vint s'appuyer à l'extérieur du carrosse pour ensuite s'extirper en plein lumière.

http://zupimages.net/up/17/15/b66r.jpg


Les rumeurs étaient en tout cas vrai, cet homme était énorme, au moins un mètre quatre-vingt-dix facilement et sa corpulence n'aidant pas à se retirer cette présence de colosse devant soi. A peine sortit, l'homme poussa un rire fort et commença à faire de grand pas vers Lukas avant soudainement d'être interrompus par une voix de femme, encore une fois, dans une langue que Lukas ne connaissait pas. Le grand homme à la barbe blanche se stoppa net et retourna d'un pas rapide vers la calèche avant d'y tendre la main. Une main, bien plus petite et d'un blanc presque semblable à la neige sortie des ténèbres pour se poser dans celle de vieux Kislevitse. Une femme alors sortie du carrosse, la peau blanche comme l'hiver, mais cela contrastait beaucoup avec la couleur de ses cheveux d'un rouge sombre. Sa robe était simple bien que très découverte au niveau des épaules, d'un tissu noir, descendant jusqu'aux chevilles laissant voir des sandales de cuir noir accroché à ses chevilles par des lacets sombres. Peut-être montaient-ils plus haut sur sa jambe, mais Lukas ne pouvait le savoir.

http://zupimages.net/up/17/15/lrg2.jpg


Le couple du pays de l'Ours s'approcha alors, la femme restant juste derrière l'homme, les mains sur son ventre. Puis, l'homme à la barbe s'arrêta devant Lukas, l'observant un peu et enfin, poussa un éclat de rire avant de l'attraper par les épaules pour lui faire la bise tout en beuglant joyeusement dans sa langue natale.

-Mon seigneur, je vous présente Vladlen Avilov, patriarche de la famille Avilov et boyard au nom de la Tzarine Katarina.

Une fois cela dit, Horfing se recula de l'oreille de son maitre, laissant son maitre accueillir comme il se doit ses invités.
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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Une fois arrivé dans la salle a manger, l'héritier des Von Dalwing du attendre quelques minutes avant qu'Horfing n'arrive à son tour. Cela ne le dérangeait pas vraiment de patienter, et il pu admirer le merveilleux travail qu'avait réaliser son intendant sur les diverses meubles de la pièce. Chaque objet de la salle avait été nettoyer avec une extrême délicatesse. Lukas remarqua également qu'Horfing semblait avoir mis en avant les décorations militaires de la demeure : les épées et autres armoiries de la pièce avait été soigneusement lustrés et semblait plus brillante que jamais. Le jeune noble ne pu s'empêcher de ricaner : décidément, l'obsession d'Horfing pour la propreté se montrait bien utile lors des réceptions. Ces précieuses minutes lui permirent aussi d'en apprendre un peu plus sur son invité : bien que les serviteurs se taisaient à chaque fois que Lukas était dans les parages, en se montrant assez discret et en faisant mine de ne pas les écoutez, il put grappiller ici et la quelques informations. Il semblait qu'en bon Kislevite, le patriarche Avilov était un colosse comme on en voyait rarement, un géant franc et directe, mais aussi et surtout un être joyeux et peu maniéré. Décidément, tout cela allait être bien intéressant.

Alors que Lukas était toujours perdu dans ces pensées, Horfing fit son irruption dans la salle. Comme il en avait l'habitude, son maniaque serviteur toisa le jeune noble d'un regard observateur, décelant la moindre parcelle de saleté sur son protégé. Tandis qu'Horfing regardait minutieusement le nobliau, Lukas ne put s'empêcher de se demander si c'était cela d'avoir un père. Alors que Liza avait été une figure maternelle pour Lukas, Horfing semblait bien être sa figure paternelle. Il c'était toujours bien occupé du jeune noble, et Lukas l'appréciait bien plus qu'il ne pourrait jamais aimer son "père" de sang.
Tout semblait un peu près en ordre, mais Horfing ne put s'empêcher de réprimander Lukas sur son manque de sommeil, lui conseillant vivement d'aller voir un prêtre de Morr lors de son prochain voyage à Nuln.

- Allez voir un de ces vieux corbeaux ? Voyons Horfing, il est un peu tôt pour me faire enterrer ! Et je ne pense franchement pas que Mort soit du style à administrer des conseils nocturnes...

Il était de notoriété publique que Mort, le nouveau grand prêtre de Morr a Nuln, était un fanatique convaincu de son irréprochabilité. Un personnage bien énigmatique que l'on qualifiait fréquemment de fou. Lukas était à peu près sure qu'insulter la lignée d'un nain était un moyen beaucoup moins dangereux (mais tout aussi inefficace) pour trouver le sommeil qu'une audience avec Mort on l'un de ces prêtres, c'est dire la réputation du personnage.

Suite a cette petite discussion, Horfing invita Lukas à le suivre à l'extérieur du manoir, ou les Avilov étaient sur le point d'arriver. Arrivé dehors, le soleil éblouit quelque peu Lukas, qui fut forcé de plisser les yeux. Le jeune noble n'était pas encore totalement éveillé, et cette attaque en traitre de l'astre solaire l'avait quelque peu surpris. Se ressaisissant, Lukas put observer une fois de plus la minutieuse organisation d'Horfing. Devant lui ce tenait un long et élégant tapis noir entouré d'une dizaine de garde, cinq de chaque cotés, formant ainsi une allée honorifique. Lukas ne put que remarquer la fierté de son intendant devant ce travail bien fait, mais Lukas était quand à lui plus divisé. A la vue de cette pauvre dizaine de garde, le Von Dalwing ne put que ressasser la cruelle déchéance de sa famille : sa fière lignée guerrière autrefois puissante n'était donc désormais capable que d'aligner aussi peu de soldat ? Si une petite harde d'hommes-bêtes décidait d'attaquer le manoir, Lukas n'était même pas sur de pouvoir les repousser en l'état, et cela le désolait quelque peu.

Mais sa joie revint rapidement lorsque l'escorte des Avilov arriva enfin dans la cour des Von Dalwing. Le convois des Kislévites était constituer d'un carrosse noir comme le jais, accompagné de quatre cavaliers à l'air féroce, chacun disposant d'une arquebuse et d'une épée. Le carrosse s'arrêta de manière parfaitement perpendiculaire au tapis, et Lukas avait bien du mal a retenir son excitation, comme un enfant a qui l'on montre un cadeau sans qu'il puisse encore l'ouvrir. Le cochet descendit du carrosse, ouvrant humblement la porte de celui-ci en prononçant quelques obscures paroles en Kislevarin. Un homme massif, à la barbe blanche comme la neige et portant un chapeau beaucoup trop grand même pour lui sortit alors du carrosse. Le mastodonte dépassait Lukas d'une bonne tête, et il semblait plus Ours qu'homme. Aussitôt sortit du carrosse, le colosse se mit à rire bruyamment avant de se précipiter vers Lukas. Avant que le pauvre homme ne meurt écrasé par la patriarche des Avilov, une voix, féminine cette fois, s'éleva du carrosse. Le bruyant kislévite pivota alors brusquement vers l'arrière, et repartit aussi vite qu'il était arrivé vers le Carrosse, laissant Lukas quelque peu... perplexe, à la fois terriblement amusé mais très embarrassé.

Tendant la main vers l'intérieur du carrosse, le patriarche Avilov aida à sortir une femme à la peau blanche comme la glace et aux cheveux rouges comme le feu, habillé d'une simple robe noir. Contrairement à celui qui l'accompagnait, elle possédait un charme et une élégance folle, que Lukas, tout séducteur qu'il était, ne put s'empêcher d'admirer avec un certain désir. Le couple Kislevite s'approcha du manoir, déboulant le tapis d'un pas assuré. Le patriarche s'arrêta devant Lukas, celle qui semblait être son épouse restant quelque peu en retrait. Toujours aussi joyeux, le boyard attrapa Lukas par les épaules avec ces grosses pates d'ours, avant l'embrasser sur la joue, toujours en ruminant dans sa nordique langue natale. Horfing se chargea rapidement de faire les négociations, laissant Lukas prendre le relais.

Avec une joie non-dissimulée, Lukas saisit à son tour les épaules de Vladlen. Le Nulner avait toujours apprécié les hommes honnêtes et bon-vivant, lui qui était habitué a la vie en cour, au mensonge et au complot. Un peu d'honnêteté ne lui faisant que du bien, et c'est avec plaisir qu'il se présenta dans un Reikspiel parfait:

- Messire, c'est pour moi une grande joie de vous recevoir dans ma demeure ! Vous êtes pour aujourd'hui nos invités de marque, et quelles invités ! Mais j'en oublie les politesse les plus élémentaires. S'exclama le jeune nobliaux en reculant de quelques pas. Je suis comme vous l'avez sans doute devinez Lukas Von Dalwing, Héritier de cette noble famille et deuxième fils du Patriarche Siegfried. Soyez les Bienvenues en ce lieu, et que Sigmar vous bénisses !

Le jeune homme exécuta alors un salut des plus respectueux, avant de se diriger instantanément vers la demoiselle qui l'accompagnait, contournant au passage l'armoire à glace qu'était Vladlen. A vrai dire, la froide beauté de son invitée l'attirait bien plus que les brutales salutations du Patriarche. Prenant délicatement la main de la jeune femme et posant un genoux a terre devant elle, dans la plus pure tradition Bretonnienne.

-Madame, on m'avait déjà conter la beauté des femmes du Kislev, mais je vois que la réalité dépasse de loin mes espérances les plus folles. Nous n'avons semblerait-il pas été présenté. Quelle est donc votre nom, froide beauté du Nord ? Déclara le Nulner en posant un doux baiser sur la main de la jeune femme.

Se relevant avec souplesse, Lukas se retourna vers son intendant, qui observait la Scène d'un œil attentif.

- Horfing, amène donc nos invités dans la salle à manger. Après un si pénible voyage, vous devez mourir de faim, mes amis. Déclara le nobliau d'une voie enjôleuse. J'ose espérer que le repas sera à votre gout, tout comme notre accueille.
Modifié en dernier par Lukas le 01 nov. 2017, 20:38, modifié 3 fois.
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Le Djinn »

Jet Cha sous 9 + 1 Séduction + 1 Etiquette = total 11 Résultat : 10, Réussite.


Bien que Lukas eut une sacré surprise en embrassant la main de cette ravissante Kislevitse de constater que sa peau était gelée, son numéro de séduction eu les effets prévus. La jeune dame ne put réprimer un sourire gêné qu'elle tenta de cacher en plaçant ses doigts devant sa bouche. Mais trop tard, ses joues rougies témoignaient déjà de la réussite de Lukas dans son petit stratagème. Vladlen se contenta de rire en voyant cela, il posa alors sa main délicatement sur l'épaule du côté du Kislevitse et s'adressa à Lukas dans son étrange langage. Quoi qu'il disait, cela n'aida en aucune façon la jeune femme à reprendre son sérieux, au contraire, elle eut un petit rire gêné et détourna un moment les yeux.

-Hum… Elvira… mon nom est Elvira.

Finalement, la jeune femme refit face à Lukas, reprenant un peu son sérieux, mais gardant tout de même un petit sourire visible.

-Mon maitre Vladlen vous fait savoir qu'il a beaucoup apprécié… votre…. Votre attention envers moi.

Elvira se racla alors la gorge pour ensuite parler sur un ton bien plus officiel, tout en montrant le géant d'une de ses mains. Lukas s'aperçut alors que la jeune femme n'était pas bien grande malgré une beauté et des formes magnifiques, à peine un bon mètre cinquante-huit. Cela eut un peu l'air comique de voir une si petite chose servir un tel géant.

-Je vous présente donc maitre Vladlen, Boyard de Leblya et serviteur du Kislev po blagodati Tzarine Katarina Koroleva l'da vse Kislev.

Jet Int sous 10 résultat : 1, Réussite critique.


Sous cette présentation en partie en Kislevitse, Vladlen frappa sa poitrine fièrement, mais avec un visage ferme. Cela aurait pu être simplement pour dire que le boyard était fier de sa patrie et de son fief, mais Lukas pouvait se douter qu'il y avait quelque chose de plus sombre. Leblya était une ville Kisleviste dans le pays des trolls, bordant des territoires norses ou les escarmouches étaient fréquentes, cela faisait donc certes de Vladlen surement un grand guerrier… mais avec la tempête du chaos qui déferla depuis le grand nord sur le Kislev et le nord de l'Empire, il ne fallait pas être un génie pour savoir que la ville devait être une ruine. Cela était un vrai miracle que Vladlen était encore en vie et sa simple présence devant Lukas, prouvait à elle seule la terrible réputation de guerrier qu'ont les Avilov. Lukas, observant alors de très près l'homme, pu remarquer une cicatrice sur son cou cachée par sa barbe, une cicatrice semblable à une lame. Le vieux Kislevitse a donc dû défendre sa vie sur le fil du rasoir. La présentation du grand homme fait, Elvira ramena la main au niveau de sa poitrine tout en s'inclinant devant Lukas avant de reprendre la parole.

-Quant à moi, je me nomme Elvira Kniasevovich, conseillère de maitre Vladlen et sorcière des glaces du Kislev au nom de la veuve éternelle. Mon maitre et moi-même sommes très heureux de vous rencontrer.

Alors que les présentations se terminèrent, Horfing décida d'inviter Lukas et ses invités à entrer dans la demeure des Von Dlawing. Horfing en tête, il laissa alors Lukas proche de maitre Avilov et de sa conseillère surement pour son plus grand bonheur. Le Boyard du nord se pencha à la tête d'Elvira, chuchotant à son oreille avant que la jeune dame ne tourne à son tour la tête vers Lukas pour traduire les dires de son maitre.

-Milord est heureux d'avoir le sang neuf de la famille pour cette rencontre, il fut un peu décontenancé par l'attitude… évasive de votre père et fut inquiet de voir de tel ami disparaitre pour une raison inconnue au moment où les amis sont plus que bienvenu.

Elle marqua une pause alors que l'Ivalov semblait la taquiner, puis elle reprit.

-Mon maître espère bien sûr que tout ce malheur qui semble ne pas quitter votre famille sera vite derrière nous, il a hâte de penser à des choses… plus… heum… heureuses.

Jet d’Ini sous 8 résultats : 12, echec.


Elvira fut pendant un temps gênée, Lukas pouvait être deviné pourquoi. La jeune femme glissa sa main dans sa manche subtilement surement pour se frotter l'avant-bras sous la gêne. Finalement, une fois arrivé dans la salle à manger, Elvira sembla être un peu plus à l'aise et offrit un sourire à Lukas. A l'intérieur de la grande pièce, deux serviteurs étaient placés proches des murs, à l' écart de la grande table, mais disponibles en cas de besoin. Horfing, d'un geste de main, invita son jeune maître et les invités à prendre place autour de la grande table qui était maintenant recouverte d'une nappe en soie blanche, brodé sur les bords des armoiries de Nuln, du Wissenland et surtout de l'insigne familial. L'intendant de la famille s'approcha alors de l'oreille de Lukas.

-Je vais aller voir comment les choses se passent en cuisine mon seigneur… ne faites pas trop de bêtises avec la jeune dame je vous prie… du moins pas tout de suite puisque je sais que vous ne pourrais pas vous tenir.

L'intendant tapota l'épaule de son maître de manière paternel avant de s'exécuter et quitter la pièce par une petite porte à l'écart. Retournant à ses moutons… ou plutôt à son ourse et sa louve du nord, Lukas observa Vladlen, assis en bout de table. Une des servantes s'approcha de lui, un verre et une bouteille remplie d'un liquide transparent, mais qui n'était définitivement pas l'eau. Elle posa le verre, mais ne put servir car, le Kislevitse fit un signe de main pour l'arrêter tout en cachant mal une petite déception.

-Maître Vladlen ne bois que de l'eau pour des raisons de santé, bien qu'il donnerait beaucoup pour boire du Kvas.

La servante inclina la tête tout en s'excusant avant de repartir chercher de l'eau pour l'invité de la demeure. Il était en effet bien triste pour un Kislevitse d'être privé de sa boisson fétiche. La jeune femme, quant à elle, vint s’asseoir non loin de son maître alors que le deuxième serviteur l'aida à prendre place.
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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Cette froide (littéralement) beauté du nord se nommait donc Elvira. Lukas put constater avec une certaine fierté que sa petite tentative de séduction avait bien fonctionner, et il parvint à arracher un sourire gêné à la jeune femme. Cela ne semblait absolument pas déranger Vladlen, qui semblait au contraire s'amuser de la situation. Lukas comprit donc bien rapidement sa méprise. Alors qu'il pensait jusqu'alors qu'Elvira était la compagne du Boyar, il semblerait donc que la jeune femme était la conseillère de Vladlen, et qui plus est une sorcière des glaces, ce qui expliquait surement sa faible chaleur corporelle.
Lukas ne put s’empêcher d'accueillir cette nouvelle avec un immense bonheur, se frottant les mains en imaginant toutes les joyeuses... possibilités que permettait le célibat de la jeune femme. Le Nulner n'était pas insensible au charme de cette dernière, bien qu'il fut quelque peu surpris par la petite taille de la kislévite. Lukas était à peu près sur qu'il aurait pu sans aucun problème utiliser la sorcière comme accoudoir, bien que cela aurait certainement ruiné tous ces efforts de séduction !

En autre information, Lukas parvint à déduire une partie plus douloureuse de l'histoire du Boyard, qui ne semblait en passant pas savoir parler le Reikspiel, Elvira lui servant de traductrice. Au cours des présentations, la sorcière des glaces mentionna la cité de Leblya, dont Vladlen semblait être originaire. Mais Lebya était situé dans le pays des trolls, au nord du Kislev. La ville avait très probablement été raser par les hordes du prétendu "Seigneur de la fin des Temps". Mais le Boyard était toujours la, ayant par Sigmar seul sait quel miracle survécu aux ravages du chaos. En y regardant plus attentivement, Lukas put remarquer une cicatrice caché sous la barbe du patriarche : ses capacités aux combats devaient être aussi impressionnante que son physique.

Les présentations définitivement faites, le trio pénétra ensuite dans le manoir des Von Dalwing, guidé par Horfing. Durant leur marche, Elvira traduisit les dires de son maître, qui semblait heureux de voir enfin un Von Dalwing avec la tête sur les épaules. La kislévite semblait elle toujours aussi gêner lorsque Lukas lui adressait la parole, Vladlen semblant également glisser quelques idées gênantes aux oreilles de la jeune femme, mais que Lukas ne pouvait toujours pas comprendre. C'est dans ces moments la que le nobliau enviait les érudits capable de parler cette rugueuse langue du nord, qui était aussi claire a comprendre pour le Von Dalwing qu'une énigme concocté par Tzeentch ! Mais Elvira se détendit finalement, et Lukas put même lui arracher un aimable sourire.

Le petit groupe arriva finalement dans la salle à manger, au centre duquel était placé une grande table recouvert d'une fine nappe de soie, sur lequel était brodé les blasons des Von Dalwing, de Nuln et du Wissenland. Horfing s'approcha de son protégé, le prévenant qu'il allait surveiller les cuisines, le laissant seul avec les Invités. Il demanda au passage au Nulner de ce retenir avec Elvira, en tout cas pour le moment. Les diverses tentatives de séduction du jeune homme étaient pour lui une habitude, mais si il pouvait éviter la tache fort désagréable de devoir toute nettoyer après, cela l’arrangeait fortement...
Les trois nobles s'assirent finalement, Lukas étant lui au bout de la table. Alors que les serviteurs commençaient à apporter les diverses boissons, Lukas ne put que constater avec une certaine surprise que Vladlen ne pouvait consommer que de l'eau à cause de sa santé. Horfing étant parti c'était à Lukas d'engager la discussion, se tournant alors vers Elvira :

- Sans vouloir être indiscret, pourquoi Vladlen ne peut-il boire que de l'eau ? Cela doit être bien triste pour un fière boyard comme lui que de ne pouvoir prendre un petit verre de Kvas ! Déclara-il avec curiosité. Les dernières années ont du être éprouvantes pour votre nation, avec la tempête qui est survenu... Loin de moi l'idée de raviver de mauvais souvenirs, mais ici, dans le sud, je n'ai pu que peu être informer des événements de la guerre, et encore, que par des rumeurs et des bruits de couloir. Pourriez-vous m'éclairer sur ce qu'il c'est passez dans le grand nord ?

Puis, s’adressant cet fois directement à Elvira, le jeune noble continua :
- Les Avilov viennent de Leblya, mais êtes vous égalemment originaire de cette région ? Les gens de votre cité doivent être bien malheureux de ne plus pouvoir disposer d'une beauté tel que vous. Qu'est ce qui a bien pu pousser une si belle femme à se mettre au service de ce solide gaillard ? S'exclama Lukas en lançant un discret clin d’œil à la sorcière du Nord.
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Le Djinn »

Lucy Trend a écrit :
Jet Cha sous 9 + 1 Séduction + 1 Etiquette + 1 jet précédent réussit = total 12 Résultat : 4, Bonne réussite.


Décidément, pour une femme censée être de glace, le charme de Lukas faisait des merveilles, la jeune femme se mit à rougir de nouveau devant les compliments simples mais efficaces du nobliau. Elvira fit semblant de replacer une mèche de sa chevelure alors qu'elle regardait la table, ne voulant pas affronter le regard charmeur de Lukas. Maitre Avilov quant à lui, continuait de rire devant ce spectacle, voir sa jeune conseillèrent se faire séduire ne semblait pas le déranger, il semblait même apprécier. Il tourna la tête vers son hôte et lui parla en Kislevitse ce qui eut pour effet de rendre la pâleur exceptionnelle de la jeune femme à devenir rouge comme une tomate. Elle tourna alors vivement la tête vers son maitre pour, semble-t-il, lui remonter sans retenue les bretelles. Pour Vladlen, cela ne le fit que rire encore plus fort alors que la servante revenait avec un pichet d'eau pour remplir le verre du Kislevitse. Elvira Pris un petit temps pour reprendre son calme alors que le serviteur lui remplit son verre, cette fois si, de Kvas.

-Eh bien… pour répondre à votre première question, Vladlen fut malheureusement blessé lors d'un affrontement récent, soutenant la nouvelle armée de la Tzarine pour reprendre le pays des hordes du nord, mon seigneur reçus un coup d'épée en pleine gorge par un guerrier des puissances de la ruine. Le guerrier du nord fut tué par mon maitre, mais la blessure met longtemps à cicatriser complètement… et… vu la force en alcool du Kvas, il vaut mieux pour lui de ne pas faire de bêtise.

Vladlen leva alors son verre qu'il but rapidement avant de le poser sur la table de manière un peu éloigné de lui. Il pointa alors le verre tout en se mettant à mimer des cornes autour de sa tête ainsi que montrer une tête, ridiculement en colère. Puis alors il se leva, mimant des moulinés d'épée flamboyant et guerrier.

-Chaos !!

Il s'écria tout en continuant à mimer et pointer le verre du doigt, faisant peut-être comprendre par-là que le verre représentait un guerrier du nord. Puis, il plaqua sa main sur sa poitrine, se désignant lui-même avant de mettre sa main au niveau de sa gorge, faisant croire qu'il était blessé, mais restait digne et déterminé sur son visage.

-Moi !!

Sans même laisser alors le temps à qui que ce soit de faire quoi que ce soit, Vladlen sortitsortit soudainement de son manteau un pistolet a deux canons, gravé sur ses derniers représentant un ourse hurlant et déchargea l'arme sur le verre dans un tonnerre assourdissant. Le verre fut littéralement pulvérisé, ne laissant à peine de vrais morceaux capables de blesser quelqu'un. Ses derniers furent heureusement envoyés dans les murs, ne faisant aucun dégât si ce n'est un peu de peur.

-Écraser chaos !!

Jet Ini sous 8 Résultat : 6, Réussite.


Il se mit alors à rire aux éclats tout en se rasseyant calmement et en rangeant son arme. Pendant un court instant, Lukas put entrapercevoir sur son côté droit, un médaillon en argent, représentant simplement un crane, accroché à ses vêtements par une chaine du même métal. Le front du crane était marqué de la lettre « D » et les yeux étant incrustés de petites pierres précieuses rouges. Peut-être des rubis ?

Jet Ini sous Int Résultat : 20, Echec critique.


Difficile de savoir qu'elle était la signification de cette insigne et cela n'était au final, pas choquant pour un Imperial. Peut-être que l'insigne était un hommage à Morr ? Impossible à vraiment savoir, Lukas n'était pas un spécialiste de la culture Kislevitse, cela pouvait tout aussi bien être un cadeau.

-Hum…. Messire ?

Lukas fut sorti de ses pensées par la voix d'Elvira, plutôt intriguée par le soudain silence de son si charmant séducteur. De son côté Vladlen avait trouvé un calme et une attention bien décidé, observant Lukas lui aussi. Quoi qu'il en soit, la démonstration théâtral du grand homme avait prouvé quelque chose, Vladlen, bien qu'incapable de parler l'Imperial, comprenait à peu près ce qu'il se disait, lui permettant alors de suivre la discussion sans que sa conseillère ne lui traduise tout en permanence.

-Désolé de vous sortir de vos pensées de la sorte…. Mais je suppose que vous voulez toujours savoir d'où je viens.

Un sourire bienfaisant accompagnait les paroles de la jeune femme puis, après avoir bu une gorgée de son verre, elle put reprendre.

-J'étais une fille de fermiers dans les alentours de Kislev, j'ai été choisie alors pour devenir ce que je suis maintenant. Durant la tempête du chaos j'étais encore une vierge des glaces, c'est là que j'ai rencontrée maitre Vladlen. Il voulait combattre le chaos alors même que le pays était en ruine, j'ai donc voulu le suivre pour défendre les terres de la veuve éternelle. Durant les combats, c'est là où je pus apprendre suffisamment sur la magie des glaces, me permettant de devenir une véritable sorcière du froid et du Kislev.

Terminant son récit en finissant son verre tout en échangeant un regard formel avec son maitre. Bien que les deux ne soient en effet pas ensemble de manière amoureuse, ils c'étaient battus cote à cote pour défendre leur terre. Elvira était donc, plus qu'une simple conseillère, c'était aussi clairement une combattante.

-Et vous ? Maître Vladlen et moi-même vous rencontrons pour la première fois, nous ne savons pas grand-chose sur vous. Et je me demande que doit être l'histoire d'un si belle homme de l'Empire.

Etait-elle sincère ou était ce juste pour joueur au même jeu que Lukas? Son sourire et son regard indiquait tout de même une pointe de sincérité dans ses paroles.

-Maître Vladlen est assez triste de voir votre grande famille dans un état d'affaiblissement tel… étant donné qu'il va repartir vite dans le nord pour guerroyer, il se demandait peut-être que je puisse rester pour vous aider à arranger les choses. J'ai eu ma dose de combat.
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Lukas
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Une fois de plus, le petit jeux de séduction auquel se portait Lukas semblait fort bien fonctionner. Elvira semblait une fois de plus terriblement gêner par les compliments de son hôte, ce qui faisait bien rire Vladlen. En les observant se chamailler amicalement, Lukas ne put s'empêcher de pense, un petit sourire au lèvre, que les deux kislévites formaient décidément un duo bien comique. Elvira répondit une à une aux questions que lui avaient posé le Nulner, qui eu aussi le droit à une original imitation de la part de Vladlen. Mimant un combat contre un guerrier du chaos, le boyard fit une petite démonstration de son talent à l'épée. Puis, devant le regard attentif de Lukas, le kislévite sortit un pistolet et.... réduisit en mille morceaux le verre qui était devant lui. Le nulner, bouche bée, tandis doucement la main vers le cadavre de ce pauvre récipient qui n'avait rien demander à personne :

-mon verre...

S'exclama faiblement le jeune noble, soudainement livide rien qu'en imaginant la rouste qu'allais lui mettre Horfing en voyant ses pièces de vaisselles réduites en mille morceaux. Le kislévite semblait lui être très fière de sa démonstration, et pendant qu'il riait aux éclats, Lukas put apercevoir un petit médaillon en forme de crâne accroché aux vêtements du Kislévite. Ce simple détail, pouvant paraître insignifiant, occupa l'esprit de Lukas pendant plusieurs minutes : qu'est ce que cela pouvait bien être ? Peut être un symbole religieux, un hommage à morr ? Cela semblait assez improbable, car il semblait à Lukas que morr n'était pas une divinité très apprécia dans le grand nord, mais peut être se trompait-il. Après tout, il ne savait rien du Kislev.

Il fut sortit de ces pensez par Elvira, qui semblait prendre gout au petit jeu de séduction du Nulner. Etant donné qu'ils avaient répondu à toutes les questions du noble, c'était désormais à lui de répondre à leurs interrogations. Lukas n'aimait pas raconter son passé, préférant toujours se tourner vers un glorieux futur, mais si cela pouvait leur faire plaisir, alors autant faire ça rapidement. En ricanant, Lukas se leva brusquement de sa chaise, la faisant au passage tomber par terre.

- Mon histoire ? Vous voulez connaître la vie d'un homme qui n'a plus rien à perdre ? Alors soit, mais soyez attentif. Laissez moi vous racontez un conte de ce pays.

A la surprise de ses invités, le jeune homme recula, prenant un peu d'élan, avant de sauter aussi doucement que possible sur la grande table de la salle, sous les yeux quelques peu amusé des serviteurs présent dans la salle. En un instant, les deux kislévites se retrouvèrent plonger, non pas dans un vaste manoir, mais dans une salle de théâtre, la table prenant place de scène. Le visage bien plus sévère que d'habitude, Lukas posa une main sur sa poitrine, et écartant l'autre bras dans un geste théâtrale, entama la sombre histoire de sa vie.

- Dans une vaste demeure d'un empire au ciel sombre, vivait un enfant seul. Deuxième fils d'un tyran, l'enfant n'avait jamais été aimé, sa vie même étant un crime. Car pour qu'il puisse naître, une autre vie du prendre fin, celle de la compagne du tyran. Le sanguinaire ne put jamais pardonner cette affront, lui qui croyait pouvoir disposer de l'existence de ces citoyens comme il le voulait. Ainsi, l'enfant n'eu pas le droit à l'amour, en tout cas c'est ce que souhaitait le vieux roi. Mais dans ce ciel sombre, subsistait un dernier rayon de lumière, une dernière étoile noyé dans les ténèbres. Une étoile nommée Liza. Elle était la plus belle créature que l'enfant n'avait jamais vu, et la seul capable de réchauffer son petit cœur glacé. L'étoile avait un servant, un fidèle intendant qui lui permettait de briller plus encore.

Lukas prenait bien soin d’espacer les phrases entre elles, laissant parfois s'écouler de longues secondes avant de continuer son récit. Mais chaque phrases étaient dictés avec un charisme presque surnaturelle, et les spectateurs, nobles comme serviteurs, ne purent que rester la, passionnées, attendant impatiemment la suite.

Pendant des années, protégé des ténèbres par l'étoile et son serviteur, l'enfant put atteindre le bonheur, et goûter a la chaleur d'un amour sincère et dévoué. Le tyran et son fils préféré n'avaient que faire de l'enfant, car pour eux, si il était né par la mort, autant qu'il y reste. Aussi firent ils comme si il n’existait pas. On cru que l'enfant l'avait emporté, qu'il allait enfin pouvoir trouver la joie, et pour la première fois, il se mit à sourire. Mais c'était sans conter sur la corruption qui avait affubler le ténébreux empire. Si jusqu’à la Lukas était parvenu a conserver un tain de voie relativement neutre, celui ci se mit à décliner, et l'on pouvait sentir la tristesse qui s'emparait peu à peu de lui, mais il continua néanmoins.

Puis vint une mouche, annonciatrice de tout les malheurs. Là ou elle passait, la pourriture et la corruption s'emparait de tous. La mouche était cruelle, et par amusement elle décida de s’élancer vers le ciel noir de suie, et vint se poser face à l'étoile. La lumière de l'étoile semblait attirer le grand corrupteur, et peu à peu l'étoile se mit à décliner. Ces rayons dorés devinrent pâle, et de moins en moins de lumière parvenait à atteindre l'enfant, qui ne pouvait qu'assister à la mort de son étoile. Et ce qui devait arriver arriva. une sombre nuit, dans un dernier cri, l'étoile finit par s'éteindre.
Tous pleurèrent sa mort, mais aucun plus que l'enfant, qui perdit sa seul lumière. Un corbeau noir de jais vint bientôt emporter le fils préféré du tyran, et nul ne le revint jamais.

L'enfant était désormais seul et livré à lui-même. Mais devant le servant abattu de l'étoile, il jura de tout mettre en oeuvre pour détruire ceux qui lui avaient enlevé sa lumière. Il jura de vaincre le chien assoiffé de sang, de mettre fin aux manigances de l'oiseau moqueur, de couper la langue du serpent argenté, et plus que tout, de mettre à bas l'oeuvre du Père de la peste, lui qui retenait l'étoile, et ce à n'importe quel prix. C'est en cet instant que l'Enfant devint homme, et qu'il trouva sa propre lumière, sa raison de vivre. Il était devenu son propre soleil.


L'histoire était finis, et un silence de mort régnait désormais dans la salle. Lukas était partagé entre une profonde tristesse et le souhait de faire bonne figure devant ces invités. Ce tournant vers Elvira, qui avait exprimé le souhait de rester dans l'Empire, l'enfant du Tyran lui tandis une main assuré, le visage recouvert d'un faux sourire, mais l'âme rongé par la tristesse.

- Sorcière des glaces, vous n'aurez peux être pas ici à livrer de combat physique, mais sachez que dans la cité du compromis, vous pourriez très bien perdre plus que vous ne le croyez. Le choix est désormais entre vos mains : souhaitez vous retournez dans votre froide patrie, ou m'aiderez vous a trouvez mon propre soleil ?

Et tandis que le temps était comme figer dans le manoir des Von Dalwing, une unique larme se mit à couler sur le visage de Lukas. Parfois, même le plus habile des courtisans ne savait retenir ces vraies sentiments.
Modifié en dernier par Anonymous le 13 mai 2017, 22:06, modifié 2 fois.
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par [MJ] Le Djinn »

Jet Cha sous 9 + 1 Très bon rp = total 10 Résultat : 1, Réussite critique.
Les deux invités observèrent la petite pièce de théâtre improvisée du jeune homme et restèrent très silencieux, attentif à ce qu'il se passait devant leur yeux ébahis. Vladlen était amusé mais l'on pouvait voir dans son regard un intérêt, une passion et pendant un moment, l'expression joyeuse du grand Kislevitse se fissura lançant voir une mystérieuse tristesse. Elvira, elle, était tout bonnement fascinée par ce spectacle, hypnotisée même. Si la jeune femme avait déjà appréciée l'approche habile du jeune homme, elle semblait comme emportée dans un autre monde, le monde de Lukas, son histoire. Dans ses yeux, on pouvait lire quelque chose… quelque chose qu'elle aimait intensément. Une pensée ? Un souvenir ? Ou le jeune homme en face d'elle qui aimait tant lui faire la cour ? Quoi que ce soit, la jeune femme de glace ne put s'empêcher de verser une petite larme. Elle tourna alors les yeux vers son maitre qui, en la regardant, hochant simplement la tête.

Lukas devant elle, la jeune femme ne savait pas quoi faire au début, le regardant juste, elle finit par tendre la main pour attraper celle du jeune nobliau. Elle était toujours aussi froide, mais le sourire tendre d'Elvira faisait chaud au cœur.

-Ne m'appelez pas par mon titre cher ami. Pour vous, je serais juste Elvira, une âme glacée cherchant un peu de chaleur dans cette terre du sud.

Elle marqua une pause et se leva, toujours en tenant les mains du Nulner dans les siennes et s'approchant de lui, de façon à être presque nez à nez avec lui. Le jeune homme put alors sentir une légère odeur de fleurs mais impossible à savoir laquelle. Peut-être un parfum ? Toujours est-t-il, que cela était loin d'être repoussant, bien au contraire.

-Je t'aiderais à faire monter ta famille à sa place légitime… et… alléger ta peine.

Vladlen ria, mais de manière bienfaitrice et Horfing fit une apparition en catastrophe, surement alerté par le coup de feu entendu précédemment. Pendant un instant, c'était comme si la jeune femme avait arrêté le temps et sortie le jeune homme de sa tristesse. Maintenant le quotidien était revenu. Le repas se passa sans autres évènements majeurs, le Kislevitse fut ravis de ce qu'il mangea et la jeune femme resta tout le long du repas auprès de Lukas et même pour le reste de la soirée. Comme il fallait s'y attendre, Horfing prit son jeune maitre dans un coin pour le gronder comme un père gronderait son enfant à cause du verre cassé… ou plutôt pulvérisé par un homme du nord. Mais… pour une première journée dans la politique, tout allait plutôt bien. Cela ne sera pas toujours le cas malheureusement.

Une fois le repas terminé, le jeune homme et ses deux invités se promenèrent dans le domaine, discutant sur comment aider la famille des Von Dalwing. Pour le vieux Kislevitse, plus guerrier que politicien, il fallait agir très vite, faire une démonstration forte pour monter que cette si vieille famille était toujours là. Pourquoi ne pas s'allier avec une autre famille toute aussi ancienne ? Il comprenait bien que son nouvel ami n'était pas un combattant comme ses ancêtres, mais il allait devoir ce battre d'une autre façon. Le monde de la politique est cruel, bien plus sombre peut être que celui d'un champ de bataille, Lukas était-il prêt de l'affronter ? Lui, déjà fragilisé par la perte de sa chère sœur ? Elvira, elle, était convaincue qu'il le pourrait.

La nuit tombée, Luka et Horfing raccompagnèrent leur invité… car la jeune Elvira resta à côté du jeune homme. Vladlen se stoppa avant de rentrer dans son carrosse et s'approcha de la jeune sorcière des glaces. Posant ses mains sur les épaules, ils se mirent à parler pendant quelques minutes. Le grand homme avait une expression sérieuse mais beaucoup d'attention dans ses yeux. Puis le géant du nord d'approcha de son oreille et se mit à chuchoter.
Jet Ini sous 8 Résultat : 3, Bonne réussite.
Lukas se trouvant tout de même assez proche, put entendre les paroles du Kislevitse, ou du moins en entendre quelques bribes silencieuses. Bien sûr, le jeune homme ne put comprendre quoi que ce soit, mais Lukas remarqua surtout que la langue… n'était pas celle du Kislev. Un patois ? Difficile à dire, peut-être, en fait, Lukas n'en savais rien, le Kislev lui est toujours très inconnu malgré une beauté du nord désormais chez lui. Elvira lui répondit dans la même langue et le grand homme hocha la tête satisfait. Il alla serrer la main de Lukas avant de s'engouffrer dans son carrosse et en quelques secondes de chahut et de bruits de sabots, le Kislevitse était partie avec ses guerriers, laissant seul Lukas… enfin, pas tout à fait seul.

-Il vous apprécie déjà beaucoup, il est très heureux d'avoir pu rencontrer quelqu'un de jovial, sachant s'amuser.

La jeune posa alors sa main sur l'épaule du jeune homme bien que surement plus vieux qu'elle de quelques années.

-Je lui ai promis que je vous aiderais de tout mon possible pour offrir à votre famille une puissante situation dans la noblesse Impérial, il reviendra dans quelques mois pour voir comment les choses se passent.

Horfing chuchota simplement à l'oreille de son jeune maitre qu'il partait préparer la chambre de la Kislevitse et disparut dans le plus grand silence. Elvira se baissa dans un grognement de douleur, posant sa main sur la cheville.

-Humpf, mes pieds me font mal, je ne m'attendais pas que votre sol soit tout de même si dur… pouvez-vous m'aider ?
Jet Ini sous 8 Résultat : 1, Réussite critique.
En baissant les yeux, Lukas put voir qu'en effet, la sandale droite de la jeune femme était dans un bien mauvais état, un lacet avait été arraché et la semelle a dû être trouée. Soit la jeune femme avait marché dans un endroit où il ne fallait pas, soit elle n'avait pas de chance du tout. Heureusement, un jeune Nulner était tout près d'elle.
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Re: [Lukas] Le renouveau des Von Dalwing

Message par Lukas »

Le petit conte de Lukas semblait avoir eu beaucoup plus d’effets que prévu sur les deux kislevites. Pour une fois, en racontant son histoire, Lukas n’avait pas eu quelques obscures intentions en tête. Le jeune homme avait juste laisser parler ces sentiments, répondant simplement à la demande de ses invités d’une façon qui pouvait être juger un peu trop théâtrale. Elvira semblait être complètement sous le charme, envouté par l’éloquence naturelle du nobliau, ce qui n’était d’ailleurs pas pour déplaire à l’intéressé.

Globalement, la journée c’était bien passer, et avec la bénédiction de Ranald (ou plutôt de Rhya), la soirée serait du même niveau. Pendant toute l’après-midi, Lukas et ses invités avaient discutés des manières de rendre à la famille Von Dalwing sa gloire d’antan. Certaines propositions des Kislevites étaient judicieuses, mais Lukas ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire moqueur durant toute la discussion. Ses invités semblaient plus préoccupés que lui par le sort de sa famille, alors qu’en vérité, Lukas n’en avait que faire. Depuis la mort de Liza, le lien du sang n’avait pour lui plus aucune valeur. Il se fichait royalement de ce qui pouvait arriver au reste de la famille ; Il voyait plus loin que tout cela. Le Nulner n’avait pas besoin d’un plan pour restaurer sa famille, il avait besoin d’un plan pour rendre sa puissance à l’Empire de Sigmar. Seul le destin de sa patrie et de l’humanité lui importait, car la destinée manifeste des héritiers de Sigmar était de dominer le vieux monde. Non pas de servir de bouclier contre les forces du chaos, mais d’être le glaive qui irait châtier les serviteurs des dieux sombres, jusqu’au-delà de la mer des griffes s’il le fallait. Lukas rêvait certes d’être à la tête de Nuln, mais plus encore il se voyait comme un empereur du premier millénaire après Sigmar, un souverain qui agrandirait les frontières de sa nation jusqu’à atteindre la domination totale. Un rêve fou, dont il comprenait bien que des kislévites, aussi sympathiques soit-il, ne pouvaient pas ne serait-ce qu’imaginer.

Vladlen quitta finalement la demeure du nobliau, tandis qu’Elvira resta aux côtés du jeune homme. Il semblait donc que la sorcière des glaces allait rester un certain temps aux côtés du Nulner. La kislevite l’informa qu’il reviendrait dans quelques mois, afin de voir l’évolution des évènements. Il put d’ailleurs remarquer que le boyard avait cette fois parler à Elvira dans un autre langage que le Kislevarin. Sous ces aires de grand guerrier, le patriarche des Avilov était décidément bien mystérieux…

Le Nulner fut sorti de ces pensées par sa charmante invitée, qui semblait cette fois-ci souffrir de douleur aux pieds. Et en vérité le nobliau comprit rapidement pourquoi : La chaussure droite d’Elvira était dans un bien triste état, la semelle ressemblant plus à un gruyère qu’autre chose. Ou est ce qu’elle avait bien pu aller crapahuter ? Peut-être le jardin, où il se trouvait bien quelques reliefs capables de causer autant de tort à cette pauvre kislévite.

- Et bien il serait criminel pour moi de ne pas aidez une jolie demoiselle dans le besoin ! Si vous permettez…

Avec un soupir teinté d’amusement, Lukas posa sa main délicatement sur l’épaule d’Elvira, avant de la faire soudainement basculer vers l’arrière. Il ne la laissa évidemment pas tomber sur le sol, mais il plaça une main derrière son dos, avant de soulever ces jambes avec sa main libre. La sorcière des glaces se retrouva sans avoir le temps de faire quoi que ce soit dans les bras du Nulner, qui n’avait pas trop de difficulté à porter cette jeune femme, aussi légère que petite. Satisfait, le jeune homme tourna la tête vers Elvira avec un aimable sourire.

- Voila. C’est sans doute mieux ainsi. A l’avenir, évitez de vous aventurez n’importe ou.

Il n’était certes pas dans la capacité de lui donner immédiatement de nouvelles chaussures, mais au moins pouvait-il la porter pour qu’elle ne souffre plus. Bien, il commençait à se faire tard, et maintenant que Vladlen était partit, ils pouvaient rentrer à l’abris des murs de sa demeure. Le jeune homme se dirigea vers l’entrée du manoir, et ouvrit la porte d’un grand coup de pied. Lukas comptait amener la jeune fille dans le salon pour qu’elle puisse s’y reposer, mais également en profiter pour lui expliquer la situation politique de la région. Si elle devait l’accompagner dans ses prochaines péripéties, mieux valait qu’elle sache à quoi s’en tenir.

- Comme tu l’as déjà indiqué… Je peux te tutoyer n’est-ce pas ? Enfin bref, tu as indiqué que tu souhaitais aider ma famille à reprendre sa place « légitime » ? Et bien je te conseille de t’enlever rapidement cette idée de la tête. Les Von Dalwing sont morts et enterrés depuis que mon idiot de père est devenu le patriarche de cette famille. Sauvez cet famille est une cause honorable, mais inutile. Par contre, cet empire, ce pays, lui, peut encore survivre. C’est là mon seul et unique objectif. Je ne vais pas te cacher que la tâche sera difficile, mais c’est ainsi que je pourrais accomplir mon rêve. Un empire unifié est le seul moyen de réussir, et de ne serait-ce qu’envisager de combattre le chaos.

Sa voie était étonnement joyeuse, en total décalage avec ses paroles plutôt pessimistes. Il s’en dégageait quelque chose d’étrange… une sorte d’excitation malsaine, une impatience enfantine à l’idée de commencer les choses sérieuses. Cela ne rendait pas le discours moins crédible pour autant, mais juste plus étrange.

- Les nobles sont trop occupés à essayer de s’arracher les restes de cet empire mourant, à grapiller quelques titres ou récompenses, prêt à livrer cet empire aux flammes si cela leur permet de vivre. Les prêtres s’enferment dans leurs croyances, ne cherchant que l’adoration de quelques idiots dévots, se voilant la face sur la réalité de ce monde. Le peuple lui, écrasé dans la boue, assaillit par les rats, ne cherche qu’à trouver le salut, un moyen de survivre. Certains sont près à servir les dieux sombres, croyant que devenir esclave des ténèbres peut leur donner un meilleur avenir. Mais ils ont torts, tous autant qu’ils sont, sous-estimant le chaos qui a failli plusieurs fois détruire l’héritage de Sigmar. J’ai vu le chaos, j’ai vu au plus profond de sa folie destructrice. Et je sais de quoi il est capable.

Sur ces paroles, Lukas pénétra dans le salon, Elvira toujours dans ses bras. Le salon servait également de salle de réception dans le manoir familial. Plus encore que dans le reste de la demeure, le luxe était omniprésent dans la petite salle. C’était un endroit remplie de décorations et de meuble en tout genre, parmi lesquels plusieurs canapés, tables basses, et même une étagère accueillant bon nombre de livres sur l’histoire de l’Empire et du vieux monde. La salle était vide, mais la cheminée était allumée. Sans doute Horfing était-il passé par la…
Le Nulner déposa délicatement Elvira sur un des canapés, essayant au passage, en tant que bon gentleman pervers, de jeter un coup d’œil sous la robe de la kislévite. Une fois la sorcière des glaces confortablement allongé sur le canapé, Lukas se saisit d’une chaise, qu’il disposa en face de sa convive. Le jeune noble se plaça à califourchon sur la chaise en bois, avant de continuer ces explications à Elvira.

- Bien, l’aspect symbolique de mon combat ayant été abordé, passons aux explications. Je ne vais pas le cacher plus longtemps, mon objectif premier est de m’arroger la place de comte électeur du Wissenland, mais plus particulièrement de Nuln. D’ailleurs il nous faudra nous rendre dans la ville le plus rapidement possible. Comme tu dois sans doute le savoir, l’actuelle comte électeur, ou plutôt comtesse, est Emmanuelle Von Liebwitz. Jusqu’à récemment, la succession de la comtesse semblait assurer, en la personne de son frère, Leos Von Liebwitz. Mais le malheureux est mort dans un duel il y a peu, et depuis, les grandes familles nobles de Nuln se livrent une guerre d’influence pour acquérir la succession vacante.

Laissant le temps à Elvira de bien analyser les informations qu’il lui donnait, le jeune homme reprit :

- Il y a trois principales familles qui veulent acquérir le trône. Tout d’abord, les Von Sigmar. Leur lignée date depuis l’époque de Sigmar elle-même, et c’est sans doute la plus ancienne famille de Nuln. Ils sont en quelque sorte garant de l’ordre et de l’ancienne noblesse. Ce sont des conservateurs et de fervents opposants des nouveaux nobles et autres bourgeois. L’église Sigmarite les soutient, de même que l’armée, et le peuple les adules. Le chef de la famille est Herr Steffan Von Sigmar, un ours dans le corps d’un homme, un homme jovial et directe. Un peu comme Vladlen en somme.
Nous avons ensuite les Grolsch, irréductibles ennemis des Von Sigmar. C’est une famille de bourgeois anoblie il y a à peine quelques années. Leur rêve est de faire de Nuln une nouvelle-marienburg, un endroit on l’ancienne noblesse serait mis à bas et ou ne règnerait que le commerce et l’avarice. Ils ont évidemment l’appui des marchands et bourgeois de la ville, et contrôle en quasi-totalité le conseil des marchands de la ville. Mais ils ont la pire réputation de tout le Wissenland ! Leur patriarche est Ernst Grolsch, un homme intelligent, retords, mais possédant le charisme d’un snotling.
Et enfin, il y à la famille des Zeit. S’exclama Lukas avec une pointe d’amertume. Ils sont les candidats du juste milieu. C’est une ancienne famille noble de Nuln, mais qui à accepter d’évoluer avec le temps. Ils ont une grande influence sur le guet, et l’appuis de nombreuses petites familles nobles. Leur patriarche est Heimler Zeit, mais tout le monde à Nuln sait pertinemment que c’est en vérité son fils, Gustav, qui contrôle la famille.


Le jeune homme se leva brusquement de sa chaise et se mit à faire les cents pas au milieu de la pièce. Gustav était sans doute une des personnes qu’il détestait le plus à Nuln. Les deux jeunes gens s’étaient côtoyés à l’université de Nuln, et étaient devenu des antagonistes notoires. Cela était assez paradoxal car il savait que Gustav aurait pu être son double, leur caractère étant sensiblement semblable. Gustav était un charmeur au caractère bien trempé, portant tout comme Lukas un masque de sentiment pour cacher ses intentions. Un homme dangereux dont il fallait absolument se méfier, et qu’il n’avait jusqu’alors jamais réussi à devancer.

Lukas s’arrêta soudainement, avant de se tourner vers Elvira, un grand sourire aux lèvres.

- C’est le strict minimum que tu dois connaitre, mais nous aurons tout le loisir de développer cela plus tard.
Le jeune homme se pencha alors vers le visage de la jeune fille, les deux jeunes gens étant presque nez à nez.
- Je pense pouvoir dire que tu es désormais ma conseillère, aussi aurais-je besoin de ton avis. Si tu étais à ma place, que ferais-tu ? Avec laquelle de ces trois familles choisirait-tu de t’allier ? J’ai bien conscience que je ne t’ai fait qu’effleuré la surface de la politique à Nuln et qu’il est peut-être trop tôt pour que tu me donne un avis précis. Mais je vais quand même me fier à toi.
Lukas se rapprocha encore un peu. Il était presque les lèvres collées contre celle d’Elvira, ces yeux marrons regardant fixement ceux de la jeune femme.
- Qui choisis-tu, Elvira ?
Modifié en dernier par Anonymous le 13 mai 2017, 22:05, modifié 2 fois.
Raison : + 6 xp - Total rp : 24 xp / Total : 105
Gentil bureaucrate à temps partiel :mrgreen:

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