[Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction]

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction]

Message par [MJ] Tonton la pioche »

Avant tout, bienvenue à toi dans ton aventure, j'espère que nous prendrons autant de plaisir l'un que l'autre. N'hésite pas à me MP ou poster dans ma section pour toutes informations.
Trêve de politesse et en avant la musique !

En direction de la porte du Griffon

Image

Une forte pluie s’abattait toujours sur Nuln. C'était décidément une nuit qui n'irait pas en s'arrangeant pour Ludwig. Choqué par les dernières images de sa famille, il déambulait vers les portes du Griffon. Des flashs venaient le hanter sans cesse, sa sœur embroché sur son épée... Le son de la tête de sa mère qui tapait le sol après l'avoir séparé de son corps... Sous l'impulsion de la colère, il avait sans aucun remord abrégé la vie de ses fanatiques d'un dieu dont on osait à peine prononcer le nom. L'acier et les flammes. Voilà ce qu'il réserverait à tous les adeptes du chaos.

Les portes du Griffons étaient fermées. La garde habituelle était en place pour veiller à ce qu'elle le reste. La nuit était trop propice aux forces de l'ombre. Sauf sur ordre exceptionnel, en la présence des plus hautes autorités, elle pouvait déroger à la règle.

Il n'y avait pas grand monde dans les ruelles cette nuit là. A part la pluie qui claquait sur les toits et les façades, rien, le silence total.
Ludwig allait d'un pas décidé vers les portes, certainement demandé à l'une de ses connaissances de sortir par l'une de ses petites portes réservées aux membres du guet et autre personnel militaire. Il savait d'avance que la négociation ne serait pas simple. Il entretenait de bonne relation avec une majorité. Il décida de tenter.

Maintenant à quelques mètres, un son lointain le détourna de son objectif. Ce même son attira l'attention des sentinelles en poste. Le son d'une cloche qui s'agitait rapidement.

Marc, va prévenir l'sergent de nuit ! Dis lui qu'on s'porte volontaire ! annonça l'un des gardes posté plus haut sur la palissade.
Bien! Répondit celui qui faisait sa ronde devant les portes.

Ludwig connaissait cette alarme, il s'agissait des patrouilleurs qui agitaient leur cloche pour signaler un incendie. Serait ce...
Damian descendait de son perchoir à la recherche de seau. C'est alors qu'il aperçu Ludwig.

Ludwig, tu n'es pas de garde ce soir ? ne laissant pas l'interrogé en placer une, il reprit. Bouge toi ! Trouve de quoi nous aider au lieu de tirer c'te tronche !

Marc ressortit rapidement du poste.

C'est bon Damian, on peut aller leur prêter main forte ! Les yeux de Marc s'arrêtèrent sur toi, Si tu n'as rien à faire Ludwig, bouge toi l'cul, tu connais les protocoles !

Marc et Damian disparaissaient doucement dans l'obscurité en direction du centre de Nuln. Le sergent ajustait son casque, il s'étirait émergeant de son sommeil. Il ne prêta pas plus attention à Ludwig qu'il avait l'air affolé par le son de la cloche.

Mais pour l'heure, la vrai question pour Ludwig était de savoir ce qu'il allait faire.

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Ludwig Von Hoffenbach
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Ludwig sursauta en entendant le bruit des cloches. Il devait faire vite pour éviter toute question de ses collègues du guet. Même si ils ne pourraient jamais savoir ce qui a pu se passer dans la maison, un interrogatoire lui ferait perdre du temps et pourrait éveiller certaines curiosités. En effet même si il n’était pas de garde ce soir, le fait de se trouver aux portes du Griffon en pleine nuit sous la pluie pourrait paraître totalement étrange. Le fait que cela coïncidait avec l’incendie de la maison des Hoffenbach aurait pu paraître troublant pour n’importe quelle sentinelle.
Alors que les sentinelles s’agitaient au tour de lui, Ludwig continuait à se diriger vers les petites portes, celles réservés au guet. Ludwig toujours marqué par les événements, était dans un état second. Il contrastait avec l’agitation ambiante. Tout d’un coup, une voix le fit sortir de sa torpeur c’était Damian, un grand et solide gaillard qui travaillait au guet.

-Ludwig, tu n'es pas de garde ce soir ?

Il le regarda d’un air hébété et avant d’avoir eu le temps de répondre, Damian enchaîna:

-Bouge-toi ! Trouve de quoi nous aider au lieu de tirer c'te tronche !

Un autre de ses collègues du guet, Marc sortit à son tour, en trombe du guet. Ce dernier lui adressa la parole, mais Ludwig ne releva pas ce qu’il disait. Les deux compères partir ensuite en direction du lieu de l’Incendie, la maison Hoffenbach. Ludwig en profita pour rentrer dans le poste de guet du rempart. Une fois entrée, il eut un petit mouvement de recul, il n’avait pas pensé à la présence du Sergent de Nuit. Ce dernier s’étira et bailla à s’en décrocher la mâchoire. Le sergent ne remarqua pas Ludwig tout de suite, mais il allait néanmoins être compliqué de s’éclipser par la petite porte du guet sans se révéler au sergent. De plus c’est ce dernier qui possédait les clés. Il avait sur le chemin, pensé à les lui dérober pendant son sommeil, mais l’incendie qu’il avait provoqué compromettait cela.

Alors que le sergent émergeait des vapes, il fallait à Ludwig une solution, un plan. Il pensa tout d’abord à l’assommer mais il abandonna tout de suite cette idée. Cela aurait éveillé encore plus les curiosités, et assommer un sergent de nuit de la ville de Nuln contredisait ses principes fondamentaux. Il choisit alors la ruse. Il lui fallait habilement mentir au sergent. Cela le rebutait mais il devait le faire. Cela ne lui posait pas un problème d’ordre spirituelle vu qu’Arianka autorisait le mensonge si il servait ensuite à œuvrer pour la justice et l’ordre. Néanmoins, le fait de tromper un collègue le gênait. Sa conscience était en cette soirée déjà bien malmenée.

Ludwig salua le sergent, encore au lit, dans un claquement de bottes. Ce dernier sursaut et lança à Ludwig un regard d’ahuri. Il lui rendit son salut d’une voix dépourvue d’énergie.
-Mmmmh, bonsoir, Ludwig qu’est c’qui m’vaut tout ce raffut ?

Ludwig stressé, lui répondit rapidement ;
-Un incendie dans l’Altestadt, sergent !

Il n’ajouta pas de précisions sur le lieu. Le sergent regarda le mur d’en face, le regard perdu dans le flou, avant de se lever brusquement en marmonnant. Il lui demanda ce qu’il faisait planté là. Ludwig lui répondit d’une phrase très courte qu’il devait délivrer un message qui lui avait été confié par d’hautes autorités. C'est d'ailleurs son bas statut de soldat du guet qui lui avait permis d'obtenir cette mission. Elle devair rester la plus secrète possible. Il lui demanda s’il pouvait emprunter la petite porte du guet pour sortir de la ville. Les Grandes Portes étaient en effet fermées à cette heure, et l’incendie les avait scellées pour la nuit. Les portiers des Portes extérieurs étaient très difficiles à soudoyer contrairement à ceux des Portes intérieurs. Ludwig compta sur la fatigue du Sergent et sur sa popularité au guet. De plus lorsque l’on énonce des paroles au nom d’un noble ou d’une haute autorité, nos paroles ont une vigueur et une importance décuplée aux yeux de la population. Toutefois le sergent connaissait son métier et il avait l’habitude de ce genre de mensonges. En dernier ressort, Ludwig avait l’acte officiel du Comte du Stirland dans la poche. Il le tenait fermement et il pouvait l’utiliser si le sergent se montrait trop méfiant. Le sergent réfléchit à sa réponse, puis il décida enfin à ouvrir sa bouche. Le sergent avait réfléchit quelques secondes mais pour Ludwig cela se comptait en heures tant il était stressé par la réponse du sergent.
Modifié en dernier par [MJ] Tonton la pioche le 03 févr. 2016, 22:54, modifié 1 fois.
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par [MJ] Tonton la pioche »

tonton a écrit :Test de persuasion = char Ludwig 9 Vs int sergent 6 = échec, le sergent ne marche pas.

Le sergent se frictionna le visage avec de l’eau fraiche. Ses lèvres prenaient une forme amusée.

Oui oui, les hautes autorités… Et moi je suis missionné par Sigmar en personne ! Je sais que tu n’es pas en service ce soir mais le temps que les autres reviennent de leur patrouille sur les murs, tu vas rester avec moi.
Dévoué et droit comme tu l’es, je suis étonné que tu n’ailles pas aider les autres à l’extinction de l’incendie mais de la à me raconter des idioties pareilles… T’as peur du feu mon garçon ? Gloussa-t-il en riant grassement sans trop attendre de réponse.


Son humour laissait peut être à désirer, mais il était loin d’imaginer ce que Ludwig venait de vivre... Et de faire. Son dévouement auprès du guet était-il suffisamment grand pour que quelqu’un avale sa version pendant que les flammes devaient ravager toutes les preuves qui justifiaient ses actes.
Le sergent prit quelques secondes pour analyser Ludwig.


Les vigies ne devraient plus tarder à revenir, je ne te retiendrai pas longtemps. Plus sérieusement, que fais-tu si tard dehors Ludwig ? De plus, tu es trempé ! Trempé et tu pars en mission à pied, sans paquetage au beau milieu de la nuit ! Relança-t-il avec son rire gras… Décidément, j’aurai tout entendu avec vous les jeunes ! Elle s’appelle comment la donzelle ? Tu peux tout m’dire à moi ! Ca n’ sortira pas d’Nuln ! Brouwawawa….
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

La réponse du Sergent tomba comme un couperet. La stratégie douteuse de Ludwig n’avait pas suffi à le convaincre. Il lui restait l’acte officiel mais Ludwig avait quelques doutes sur l’efficacité d’une nouvelle tentative de convaincre le sergent. Cela était en plus à double tranchant. La signature du Comte du Stirland pouvait peut être le faire changer d’avis, mais lorsque les sentinelles reviendraient au poste de guet, le départ de précipité de Ludwig pourrait paraître très suspect. Et le lieu inscrit sur l’acte officiel permettrait de savoir ou Ludwig était parti. Ludwig ne pouvait plus fuir sans trop accroître les suspicions. Il s’était déjà légèrement compromis avec l’histoire acadabrantesque qu’il venait de raconter au sergent. Ludwig avait honte, il avait agi ainsi, sous la pression de la peur et du stress et non par réflexion et intelligence. Mais il savait malheureusement qu’il allait surement devoir mentir à nouveau pour sortir de ce pétrin. Il valait toutefois mieux qu’il s’explique sur ce qui se passait au retour des sentinelles, s’il fuyait il serait très probablement reconnu coupable par contumace. Le sergent continua à se moquer de la tentative de Ludwig :
-Les vigies ne devraient plus tarder à revenir, je ne te retiendrai pas longtemps. Plus sérieusement, que fais-tu si tard dehors Ludwig ? De plus, tu es trempé ! Trempé et tu pars en mission à pied, sans paquetage au beau milieu de la nuit ! Décidément, j’aurai tout entendu avec vous les jeunes ! Elle s’appelle comment la donzelle ? Tu peux tout m’dire à moi ! Ca n’ sortira pas d’Nuln !

Ludwig fit semblant de rire aux moqueries et fit sur un ton amusé pour couper la conversation et éviter d’autres questions gênantes sur ce qu’il l’amenait ici :
-Haha, Je suis désolé mais je ne peux vous le dire, Sergent, avec votre réputation vous seriez capable de me la piquer !

La réponse de Ludwig amusa visiblement le sergent qui explosa en un rire sonore. Ludwig l’accompagna avec un rire qui paraissait plus forcé que naturel, mais le sergent ne le remarqua pas. Alors qu’ils riaient, la porte s’ouvrit brusquement et une sentinelle rentra dans le poste de guet. Une sentinelle que Ludwig connaissait sous le nom de Markus. Leurs rires s’arrêtèrent net. Le sergent interrogea tout de suite Markus :
-Alors mon garçon qu’est ce qu’il se passe là-bas ?

Il lui répondit :
-Un incendie dans l’Altestadt près du quartier du Tempel, sergent !

Il détourna son regard du sergent pour le poser sur Ludwig et ajouta :
-C’est ta maison, la maison de ta mère qui brûle Ludwig.

La gorge de Ludwig se serra, même si il savait que cela allait arriver. Il fixa Markus, puis tourna la tête, et posa les yeux sur le sergent. Ludwig ne reconnut pas tout de suite le sentiment qui passa sur le visage du sergent…
Modifié en dernier par [MJ] Tonton la pioche le 03 févr. 2016, 22:55, modifié 1 fois.
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par [MJ] Tonton la pioche »

Le regard du sergent fixa Ludwig sans un mot. Les secondes défilèrent. Il n'y en eu peut être que deux ou trois... Comme un couperet flottant dans les airs. Ludwig attendait que quelqu'un reprenne la parole. Glacé par le mensonge qu'il avait proféré au sergent, il observait sans pouvoir enchainer et justifier la situation.


J'crois qu't'on escapade avec ta douce va d'voir attendre Ludwig !A partir de maintenant, tu as deux options. Soit tu restes ici bien sagement avec moi en attendant le verdict des dégâts. Soit tu vas avec Markus, prêter main forte aux secours !
Machinalement, la main du Sergent caressait le pommeau de son arme.
Si tu ne te sens pas d'y aller, reste ici, personne ne t'en voudra.


Markus et e sergent échangèrent un regard ainsi qu'un petit signe de tête complice. Impossible pour Ludwig à ce moment de déceler si les deux hommes devant lui compatissaient ou s'il laissaient lui laissaient un peu de répits avant son arrestation pour que quelqu'un tire cette histoire au clair.


Face au mutisme de Ludwig, le sergent reprit.

J'reste ici quoi que tu fasses. Markus, s'il décide de t'accompagner, tu restes près de lui.

Ludwig était connu pour être un homme réactif et toujours plein d'entrain. Ceci dit, tout le monde pourrait perdre ses moyens en apprenant que son domicile familiale brulait. Seulement là, lui seul savait qui avait mis le feu. Lui seul savait que sa famille était des cultistes. Étouffé entre son mensonge, la vérité sur l'origine de l'incendie et sa volonté de commencer une nouvelle vie, il allait falloir être habile pour jongler avec tous ses paramètres sans passer pour un illuminé qui a déraillé, mutilé et brulé sa famille....
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Le sergent avait donné à Ludwig un choix, mais pour lui ça n’en était pas vraiment un ! Il devait aller voir sa maison en flamme avec Markus, rester avec le sergent aurait pu paraître étrange. Il fallait absolument qu’il fasse semblant de s’inquiéter du sort de sa mère et de sa sœur. La seule chose, quoique peu probable, mais qui empêcha Ludwig de répondre rapidement, était la peur de découvrir dans les décombres les cadavres calcinés. Certes ils étaient calcinés et donc quasiment inidentifiables, mais certaines choses pourrait transparaître, comme évidemment la tête détachée du corps, mais aussi le troisième sein de sa mère. Le trou béant qu’il avait fait quand il avait enfoncé son épée dans le ventre de sa sœur pouvait aussi être visible. Il sortit de sa réflexion et répondit au sergent :
-Bien sûr Sergent que je dois aller avec Markus, c’est de ma famille que nous parlons. Je dois aider à éclaircir cet incident.
-Bien, Ludwig, répondit le sergent.

Ce dernier se tourna vers Markus et dit :
-Allez Markus, allez-y rapidement et surtout restez ensemble. En attendant votre rapport je vais continuer ma nuit !

Ludwig et Markus quittèrent le poste de guet et se dirigèrent vers la maison familiale des Hoffenbach. Quant au sergent, il retourna dans le lit en marmonnant. Il s’y assoupi rapidement.
La nuit était noire et la pluie était toujours aussi forte. Les vêtements de Ludwig étaient trempés et il commençait à avoir froid. Ludwig essaya d’entamer la conversation avec Markus.
-On se les pèle, Markus, hein ?

Markus lui répondit d’un ton froid :
-Ouais ouais….

Ludwig n’insista pas et ils finirent le chemin dans le silence. Ludwig avait la conviction que Markus croyait à son implication dans l’incendie. Il ne lui en parla toutefois pas. Ils arrivèrent enfin à la maison des Hoffenbach. La forte pluie avait déjà eu raison d’une grande partie des flammes, seuls quelques foyers subsistaient encore. La maison était bouclée par des soldats du guet. Markus s’avança vers un petit groupe de soldats que Ludwig connaissait bien.
Alors Karl ça avance ? Le feu s’est bien calmé depuis tout à l’heure, vous avez réussi à pénétrer dans les décombres ?

Oui, dit Karl avant d’être directement coupé par Markus qui demanda rapidement :

-Vous avez trouvé quelque chose dedans ? Simple accident ou acte criminel, demanda t’il en lançant un regard à Ludwig. Ludwig voudrait savoir ce qu’il se passe. Le sergent aussi d’ailleurs !
Modifié en dernier par [MJ] Tonton la pioche le 08 févr. 2016, 23:45, modifié 2 fois.
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Message par [MJ] Tonton la pioche »

Les claquements des derniers foyers encore chaud sous la pluie accompagnèrent la question de Markus.

Le feu ne s'est pas déclenché par hasard. Ça je peux l'affirmer ! Répondit Karl.
Les corps retrouvés calciné à l'intérieur ont été découpé avant l'incendie. Y'a pas doute la'd'sus !
Tu d'vrais aller voir Markus, c'est un sacré merdier la d'dans !!


Karl n'avait pas fait attention à la présence effacé de Ludwig. Markus sanctionna la maladresse de Karl avec un coup de coude bien placé dans les côtes. Pour s'en excusé, il ne trouva que le sol avec son regard ne sachant pas quoi dire au principal intéressé.

Quelques secondes après, Karl reprit,
Y'a Grantz à l'intérieur. Il se chargera de t'expliquer la situation Ludwig.

Grantz était connu. Il prêtait main forte au guet de temps à autre. On connaissait plus son nom que son visage, il passait le principal de son temps à enquêter sur dans l'ombre sur les différents cultes et guildes obscures nichés, enterrés dans Nuln. Fidèle serviteur de Sigmar, certains disent même qu'il se serait fait marquer le dos par le feu la célèbre comète à deux queux.

Grantz est ici? Piter Grantz? Que fait-il sur un incendie ? Questionna Markus.
Bah... C'est pas simple à dire... Excuse moi Ludwig... On ne peut rien prouver car le feu à tout emporté... Mais Grantz surveillait la maison de ta famille car il se peut qu'il y eu des activités suspectes ici. C'est qu'des rumeurs hein !
Puis c'est pas tout, les fumés créés par l'incendie ont pénétré dans la chambre de l'habitation voisine. Un nourrisson est mort intoxiqué.


Markus te tapa sur l'épaule puis s'éloigna de toi embarquant Karl avec lui. Ils s'immobilisèrent à quelques mètres simplement pour que tu n'entendes rien ou bien te laisser digérer les nouvelles. Tes actes créaient une sorte de paranoïa sur les actions des chacune des personnes pouvant t'entourer.

La silhouette d'homme vêtu d'un grand manteau sombre se dessinait à travers les fumées. Il ressortait de la zone sinistrée et s'approchait de ce qu'il restait de l'entrée de la maison familiale. Ludwig ne l'avait jamais vu mais il devait certainement s'agir du célèbre Grantz. Quel traitement lui réserverait-il... Si la maison était sous surveillance, Ludwig avait-il été aperçu sortant après avoir mis le feu...

Tonton a écrit :Test de perception = 1 = réussite critique.


Dans la panique Ludwig resta très concentré. Il faisait le vide et ne se laissa pas emporté par l'afflux de nouvelles plus dérangeantes les une que les autres. Dans sa concentration, il décela, non loin de sa position, à l'angle d'une ruelle plongé dans la noirceur de la nuit, une femme. Il en était certain. Elle l'observait, lui. Son regard ne laissait pas sous entendre de tendresse. La pluie battante, l'instant d'un clignement d’œil, elle disparaissait. L'angle quelle avait pris pour observer la scène était judicieux car personne ne l'avait remarqué.

Le soit disant Grantz était presque sous la pluie, Markus et Karl discutaient encore jetant des regards vers Ludwig. Quelle sale nuit....
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Ludwig réfléchissait sous la pluie alors que Grantz approchait. Il était trempé, mais qu’importe, ce qu’avait dit Karl le troublait. Quelqu’un d’autre que lui était au courant des agissements de sa mère et de sa sœur ? Devait-il tout dire à Grantz ou devait-il encore garder ce qu’il savait pour lui. En tant que fidèle et zélé serviteur de Sigmar il devait connaître l’existence de ces cultes du chaos au sein de la ville. Mais les qualités de Grantz étaient surement aussi ses défauts. Ce dernier pourrait bien prendre Ludwig pour un sympathisant du culte de Slaanesh. De plus en surveillant la maison, il a peut être vu Ludwig s’enfuir ; et cela pourrait être retenu contre lui. Il se devait donc de garder le silence jusqu’à ce qu’il soit sûr de la réaction de Grantz.
Ludwig voyait devant lui Markus et Karl parler entre eux. Tout en parlant, ils lançaient d’étranges regards à Ludwig. Il se demanda ce qu’ils pouvaient se dire et si ils avaient plus d’informations sur l’incendie qu’ils ne le disaient. Mais peu importe, Ludwig devait se concentrer sur son prochain dialogue avec Piter Grantz.

Alors que Grantz sortait de la zone de décombre fumants de ce qui était la maison familiale des Hoffenbach, quelque chose attira l’attention de Ludwig. Il tourna la tête vers la gauche et apparu une grande silhouette qui paraissait féminine, malgré le capuchon qui cachait une partie de son visage. Sous le capuchon et malgré l’obscurité ambiante Ludwig vit que les deux yeux de la femme le regardaient fixement. Ces deux yeux, d’un noir profond, le regardaient bien lui et non quelqu’un d’autre. Le regard que lui lançait la femme lui paraissait plutôt hostile. Ludwig alla ouvrir la bouche, mais cette dernière disparut, sûrement dans une petite ruelle sur le côté.

Qui pouvait être cette femme ? La servante de la maison familiale qui avait quitté la maison peu avant qu’il y mette le feu ? Etait-ce aussi une cultiste de Slaanesh qui avait vu Ludwig fuir la maison ? Ludwig essaya de se calmer, c’était peut-être tout simplement une nulner qui avait été alerté par le raffut que causait cette incendie En effet, la maison était bouclée par de nombreux soldats du guet et certains habitants, réveillés par le bruit, s’était attroupés autour du cordon de soldats. Il ne savait toutefois pas pourquoi cette femme avait attiré son attention plus que les autres.

Ludwig se retourna, Piter Grantz arrivait. Ce dernier lui lança d’une voix forte.
-C’est vous Ludwig Von Hoffenbach ?

Ludwig s’étonna de lui répondre avec une voix assuré.
-Oui, c’est moi ! Qu’est-ce qu’il se passe vraiment ? Vous avez de nouvelles informations ?

Piter Grantz regarda froidement Ludwig avec ses grands yeux sombres avant de lui répondre. Sans en être vraiment conscient, Ludwig posa sa main sur le pommeau de son épée. Bien que lui ayant répondu d’une voix assurée, Ludwig était impressionné par la carrure et le regard sombre de cet homme.
Modifié en dernier par [MJ] Tonton la pioche le 13 févr. 2016, 15:21, modifié 1 fois.
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par [MJ] Tonton la pioche »

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Piter Grantz
Piter Grantz suite à ta réponse te fixa un court instant. Son regard tétait lourd et pesant.
Ils savent, tu n'es plus en sécurité à Nuln. Tu peux décider de fuir et tenter de te reconstruire une nouvelle vie. Tu peux également te rendre chez l’apothicaire Flintch & fils près des docks.
Maintenant, quoi qu'il se passe, ne pose pas plus de question, salue moi et aie l'air triste quelque soit ton choix.


Karl et Markus observaient la scène sans intervenir. Ils cherchaient bien à tendre l'oreille mais Grantz s'était placé de dos aux deux curieux. Il leurs était impossible d'entendre le moindre échange entre vous.

La pluie se calmait, les brises de vents qui l'accompagnait aussi laissant place à une odeur calciné stagnante. La moiteur des foyers encore chaud se faisait sentir... Autre chose aussi... Ludwig n'avait peut être jamais découvert cette étrange saveur... Celle des corps brûlés... Deux hommes de l'église de Morr sortir du bâtiment voisin, sous un drap , on pouvait deviné le corps du nourrisson sans vie. La mère du pauvre petit être à genou les regardant s'éloigner...

Le temps de faire un tour sur l'ambiance sinistre qu'il régnait en ses lieux , Piter Grantz gagnait déjà les ruelles mal éclairés.

Alors, alors, que t'as t'il dit ? s'empressa de demandé Karl.
Markus le coupa, Il a quelque chose de solide ? Il va faire son rapport ??

Je te laisse narrer tes actions jusqu’à que tu aies besoin de mon intervention en fonction de ton choix.
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Re: [Ludwig Von Hoffenbach] Le feu, ça brûle ! [Introduction

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Ludwig resta de longues secondes, abasourdis. Il regardait d’un air vague, tout en réfléchissant, les prêtres de Morr évacuer le corps calciné du nourrisson. La mère du nourrisson était à genou et laissait échapper de grosses larmes sur la chaussée détrempée. Elle était dévastée par la mort de son enfant et Ludwig ne pouvait qu’avoir de la pitié à son égard. Néanmoins il ne pouvait rien faire pour elle dans l’immédiat. Il devait penser à ce qu’il devait faire, suite à ce que lui avait dit Piter Grantz. Ce dernier savait le rôle de Ludwig dans l’incendie. Il avait toutefois choisi de fermer les yeux car il considérait l’acte de Ludwig comme bon et juste, même si celui-ci avait couté la vie à un innocent. Néanmoins pour cela, Grantz avait conseillé à Ludwig de disparaître. Soit en quittant tout simplement la ville soit en allant dans certaines parties de la ville où l’on oublierait vite l’existence de Ludwig Von Hoffenbach. La réponse était pour Ludwig toute trouvée, il voulait quitter cette ville pour retrouver son père et dans un même temps purger l’humanité de toutes les menaces venant de l’ombre. Néanmoins il lui fallait encore surmonter une épreuve, il devait convaincre Karl et surtout Markus de le laisser seul. En effet Markus avait pour ordre de ne pas perdre de vue Ludwig et il allait devoir donc ruser. Ludwig s’approcha des deux hommes et c’est Karl qui prit le premier la parole.

-Alors, Ludwig, qu’est-ce que t’as dit Grantz ?

-Ma mère et ma sœur sont bien décédées dans l’incendie, néanmoins Grantz m’as convoqué demain car il aurait deux ou trois points à éclaircir avec moi.

Karl et Markus dirent en chœur,
-Ha désolé, pour ta mère et ta sœur, Ludwig.

Ludwig sentit une sincérité bien plus forte dans la voix de Karl que dans celle de Markus. Ludwig se décida alors prendre congés des deux soldats du guet. Il n’attendit pas de réponse et tourna les talons. Ludwig fut heureux de voir que ni Markus, ni Karl n’avait tenté de l’arrêter ou de le rattraper. Il entendit toutefois Karl et Markus converser vivement. Il était désormais débarrassé des soldats du guet qui entravait ses actions. Son plan pour fuir la ville était maintenant clair. Il fallait qu’il retente de sortir pas la porte du Griffon. Il était pour lui impossible de se diriger vers la Haute porte ; un noble quittant l’Altestadt, pour le Neuestadt et les taudis à cette heure, pourrait paraître étrange. Il devait éviter au maximum les soldats du guet. La nuit touchait à sa fin, et les portes du Griffon devraient alors être bientôt ouvertes. Son plan était simple, il lui fallait se glisser dans le flux de personnes pour quitter la ville, sans bien sûr, éveiller le soupçon des sentinelles.

Ludwig arriva aux portes lorsque le soleil commença à se lever et que la ville sortait progressivement de la pénombre. Il faisait encore frais et le flux de personne sortant de la ville et entrant dans la ville était encore faible. Quelques sentinelles étaient postées autour des portes et regardaient d’un air perdu le va et viens. Ludwig mis sa capuche noire pour cacher son visage et se rapprocha des portes. Il était assez tendu et la fatigue commençait à avoir raison de sa concentration. Sous sa capuche, les yeux de Ludwig s’agitait et regardait tout autour de lui pour voir si on le regardait ou l’épiait. Visiblement personne ne le regardait. Les diverses personnes autour de lui vaquait à leur occupations et les sentinelles ne lui prêtait pas attention ; elle semblait dormir debout. Au loin la campagne environnante s’étendait à perte de vue. L’on remarquait plusieurs petits villages au loin qui s’éveillait progressivement avec les premières lueurs de l’aube et le chant des oiseaux.

Ludwig sortit tout d’un coup de sa rêverie. Une femme qui marchait devant lui avait furtivement tournée la tête vers lui. Il la reconnut tout de suite, c’était la femme qui l’avait épiée alors qu’il s’apprêtait à parler à Piter Grantz. La femme accéléra le pas. Ludwig fit de même. Il tenta de la rattraper, mais il ne devait pas non plus trop attirer l’attention. Dans un même, Ludwig venait de passer la porte de la ville, il était à quelques pas de la liberté. Tout d’un coup une des sentinelles, toussa et cri d’une voix vive « Hé ». Le cœur de Ludwig s’emballa. Ludwig ne put savoir qui était la cible de la sentinelle, sa capuche lui cachait la vision. Ludwig ne daigna ni s’arrêter ni se retourner, tout comme la femme qui se mit à marcher d’une allure encore plus soutenue. Ils étaient au bout du porche qui abritait les portes. Les pas de la sentinelle se rapprochaient. Qui, la sentinelle avait-il apostrophé ? Lui, la femme ou une autre personne ?
Modifié en dernier par [MJ] Tonton la pioche le 03 mars 2016, 20:12, modifié 2 fois.
Raison : 5 xps en plus dans la poche ! + bonus 10xps fin d'intro / 35 xps
Ludwig Von Hoffenbach. Voie de l'Inquisition. Répurgateur.

Profil: For 9 | End 10 | Hab 9 | Cha 10 | Int 11 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 2 | PV 70/70

Profil (avec bonus): For 9 | End 10 | Hab 9 | Cha 10 | Int 11 | Ini 10 | Att 10 | Par 10 | Tir 9 | NA 2 | PV 70/70

Médaillon de Morr: +1 PAR contre les morts-vivants.

Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... hoffenbach

"Mieux vaut un corps brisé, qu'un esprit corrompu!"

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