[RP libre] Nuit de Nuln

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[MJ] XVI
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[RP libre] Nuit de Nuln

Message par [MJ] XVI »

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Nuit de Nuln.


.Un.
-Généralité : Nos savants ont démontré que le caractère antisocial de l'orquoïde provient d'un déséquilibre de ses humeurs. Le flegme est anormalement faible alors que le sang et lui en excès. Selon Friedrich de Essenwald cela pousse l'orquoïde à la plus grande violence et bannit toute possibilité à un groupe constitué de présenter une structure sociale supérieure à la loi dite « du plus fort ». Le présent manuscrit n'a pas la prétention d'informer plus avant sur les caractéristiques propres à cette race, mais de rationaliser le combat contre ses membres.
La principale difficulté rencontrée lors d'une confrontation est la force physique bien supérieur de l'orquoïde, même les sujets les plus petits étant privé de la retenu qui caractérise l'être civilisé, développe une puissance rare. L'homme qui est confronté à eux devra donc bien affermir ses parades et toujours accompagner ses bottes d'un déplacement de ses jambes.


Extrait de manuel de combat à l'attention des hommes d'arme pour la lutte contre la menace orquoïde de Maître Ottweiler.




Hans aligna les caractères de plomb dans les casiers de rangement, inspectant leurs usures et reformant ceux qu'il estimait avoir fait leur temps. Les lettres disposaient sur le bord droit étaient plus abimées, la pression de la presse utilisée étant dissymétrique. Le bourgeois pesta, cette machine devrait être mise au feu, le foulage des impressions rendrait les fascicules de moins bonne qualité. Mais ses frères n'ayant pas souhaitait qu'il utilise le meilleur matériel de l'imprimerie familiale, il avait dû se contenter du matériel moins sollicité par les commandes. Une fois sa tâche achevée, l'homme passa dans le séchoir et vérifia l'avancement du processus, Les deux cents premiers manuels non reliés pendaient aux fils de la salle. Une fois mit en forme les petits ouvrages n'auraient plus qu'à attendre les acheteurs. Hans était assez fier de l'avancement de son projet. La rédaction avait été fastidieuse, mais le rendu final n'était pas trop mal. Les quelques gravures présentes rendaient la compréhension plus aisée, même pour les analphabètes. Il repartirai bientôt sur les routes en faire la promotion .[/align]

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Hans Ottweiler
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Message par Hans Ottweiler »

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.Deux.



-L'orquoïde est d'essence brutal, son excès d'humeur sanguine le pousse à des bottes directes et furieuses. Retiens donc ceci pour le perdre et le navrer gravement. Lorsqu'il vient à toi pour te porter une taille haute ou autrement. Décale-toi dans l'avant à dextre et lorsqu'il frappe échappe à son coup par-dessous sur son extérieur. Frappe son bras d'arme durement les bras croisés, ainsi il sera pris.

Extrait de manuel de combat à l'attention des hommes d'arme pour la lutte contre la menace orquoïde de Maître Ottweiler.




Le voyage au monastère de Weisstrom, avait laissé le bretteur complètement désargenté il lui avait bien fallu se résoudre à retourner dans sa famille et reprendre du service dans l'entreprise paternel. Après plusieurs mois, cela s'avéra un choix judicieux, il avait confortablement fait la synthèse de ses notes pendant le temps libre que lui laissait son travail et il avait pu mettre Ysabel en sécurité. Les voisins avaient jasé qu'une jeune fille soit hébergée dans une demeure où habitait plusieurs hommes non marié et son père l'avait sommé de trouver une autre solution. La Sylvalienne avait donc déménagé dans un petit logement loué qu'elle payait avec le salaire du poste de préceptrice que lui avait dégoté le patriarche Ottweiler. Depuis chacun retrouva son autonomie, bien que le bretteur se sentait de plus en plus à l'étroit en ville. Il avait goûté le voyage et brulait de repartir sur les routes à la recherche d'autres secrets.[/align]

-- 26 Jan 2016, 21:41 --

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.Trois.



-La pique est de loin d'arme qui contribue le plus à la victoire de nos armées. A l'intérieur de formation géométrique l'être civilisé est à l'abri de la fureur de l'orquoïde. La longueur de l'arme et son nombre préservent le bourgeois et l'homme d'arme du contact où l'orquoïde excelle grâce à sa force et son poids.
Toutefois, lors d'un duel, la pique devra être tenu, non pas au talon, mais à mi-longueur du côté droit, de la main gauche. La dextre étant sur la poignée de l'épée, du messer ou de toute autre arme courte.
Lorsque l'orquoïde vient à vous, pointez votre pique à une coudé de son côté droit, puis tenez votre hampe le talon au sol. Placez votre pointe à sa poitrine au dernier moment pour que son mouvement l'amène lui-même au choc, le geste doit être précis et ferme pour neutraliser le bouclier adverse. Puis dégainez promptement pour l'estoquer ou toute autre chose selon votre loisir où la situation.
Le conseil est également bel et bon pour le cavalier démonté avec sa demi-lance.


Extrait de manuel de combat à l'attention des hommes d'arme pour la lutte contre la menace orquoïde de Maître Ottweiler.




La cloche du temple de Sigmar sonna. Hans maugréa, il avait pris du retard et devrait sauter un repas s'il ne voulait pas être en retard pour sa prise de poste. Le bourgeois se frotta énergiquement les doigts dans un baquet pour en nettoyer l'encre puis se rendit dans sa chambre, ôta ses vêtements de travail et enfila son pourpoint matelassé. Il hésita à se passer de sa pesante cuirasse, mais se résolut finalement à l'enfiler ne sachant pas quel chef de garde était de service ce soir-là. L'escrimeur fixa son Grossmesser à sa ceinture, se drapa dans une cape et attrapa l'arbalète de son frère en sortant.
Le trajet ne fut pas long, la demeure Ottweiler attenante aux ateliers du même nom se trouvant à seulement quelques dizaines de mètres du mur d'enceinte de la ville. Arrivé à la porte fortifiée, Hans se rangea avec les autres habitants du quartier de garde au quart suivant, une bande hétéroclite de boutiquier et d'artisan venu faire leur devoir civique. Le bretteur remplaçait son frère ainé qui en tant que premier gérant des affaires familiales avait trouvé bien commode le retour de son cadet désœuvré pour se décharger de ses corvées. Le sous-quartenier sortit du corps de garde et fit l'appel, notant sur son registre les absents, les retardataires et l'état de l'équipement des bourgeois, puis après leur avoir distribué les brassards signalant leur fonction temporaire, divisa le groupe pour en garnir les murs du secteur. A cette heure les portes n'étaient pas encore fermées, mais la surveillance des entrées et sorties était du ressort des sergents et des collecteurs de taxe. Hans se vit confier la surveillance d'une courtine, pas une des couvertes, qui étaient réservés aux femmes depuis les nouveaux décrets municipaux, mais celle dont la hourde était en réparation depuis des mois. Une quelconque contestation de « supplément de provision » bloquait la réfection de la toiture de l'ouvrage et allait obliger la sentinelle à passer une partie de la nuit exposée au vent.[/align]

-- 26 Jan 2016, 21:48 --

[align=]
.Quatre.

-On pourrait croire que l'esprit lent et les mœurs grossières de l'orquoïde, en fond une race facile à berner. D'après le maître Brun de Karak Azul il n'en est rien, l'absence d'hésitation et le courage lui venant de sa nature animal, prémunit l'orquoïde des feintes et menace d'arme, privilégiez donc des armes lourdes, capable de mettre l'adversaire hors de combats sans délais et les feintes de corps dont les meilleurs sont dans le manuscrit du Commandeur Gunther, imprimé par l'entreprise Ottweiler de Nuln.

Extrait de manuel de combat à l'attention des hommes d'arme pour la lutte contre la menace orquoïde de Maître Ottweiler.




Le carreau manqua le piquet d'un bon mètre et alla se ficher dans le sol. Le rire de Rudolph le drapier se fit entendre du haut de la tour où il était en faction.


-Et un guilder pour moi, ricana-t-il.


Hans pesta. Il pensait vraiment pouvoir atteindre la cible. Les moqueries de son voisin lui portaient sur les nerfs. Il était impensable pour lui de lâcher une pièce à ce parasite.


-Aller, quitte ou double. lui proposa l'escrimeur. Mais c'est toi qui tire.

-Je suis plus haut, alors ça sera quitte ou triple, négocia l'autre de son perchoir.


Le bretteur grogna son accord et le parieur arma son arbalète en chantonnant un air salace. Le bruit sec de la corde claqua dans la nuit et le vireton se ficha dans le poteau. Le tir fut ponctué du juron de Hans et du refrain de la chanson grivoise claironné à tue-tête par le gagnant. La relève arriva en la personne du jeune Fabiann en même temps qu'un épais brouillard couvre les environs. L'imprimeur salut le jeune homme et rentra se mettre à l'abri dans la tour. « Trois guilders » fulmina-t-il. Trouver une solution était nécessaire pour ne pas lâcher tout ce pognon. Une archère de la pièce donnait sur le piquet, « jouable » évalua-t-il. Le bretteur posa l'étrier de son arme sur le sol et fixa la crémaillère à l'arbrier. Il actionnait la manivelle lorsque Rudolph débouchant du colimaçon, arriva braillant toujours sa comptine ordurière.


-Par Véréna, je paris que je fais mouche d'ici. Le défia Hans en disposant un carreau dans la rainure.


Le visage de l'artisan se décomposa en même temps que son chant mourut dans sa gorge. Alerté, Hans lui jeta un coup d'œil avant de suivre son regard. Par l'embrasure de la porte on voyait le chemin de ronde de la courtine que le bretteur avait quitté un instant auparavant. Au milieu, raide, se tenait Fabiann le corps couvert de givre, comme paralysé. Les deux miliciens se regardèrent un instant, le drapier arma fébrilement son arme à l'aide du crochet qui pendait à sa ceinture avant que les bourgeois se précipitent dehors. A l'extérieur un froid vif les agressa et une épaisse brume humide couvrait tout. Éberlués ils tentaient de comprendre l'étrange phénomène à l'œuvre lorsque le nuage s'anima. Une forme flou leurs passa au-dessus de la tête, elle semblait être faite de brouillard et n'avoir aucun poids, prenant appuis sur des surfaces verticales sans faire le moindre bruit et sans laisser la plus petite empreinte. Franchissant l'enceinte la chose bondit du haut de la muraille et plana avec légèreté vers la rue en contrebas.


-Que ce que ?... bégaya Hans

-Tire ! TIRE ! cria Rudolph effrayé.


L’escrimeur se ressaisi, pointa son arme et actionna le mécanisme de tir. Les deux viretons décolèrent en vrombissant à la poursuite de l’apparition.

Demande d’un test de tir. (mon personnage a un Tir de 8. Je me chargerais de Rudolph)
résultat 6 (merci maître des poupées)
[/align]

-- 27 Jan 2016, 17:00 --

[align=]le bruit métallique du choc des flèches sur les pavés leur parvint.


-On l'a eu ? Demanda le drapier.

-Je ne sais pas. Répondit avec colère l'escrimeur. Sonne l'alarme ! Appel les autres, aide Fabiann. Je pars à la poursuite de ce bâtard.


Laissant là son compagnon, le bretteur dévala à toute vitesse l'escalier. Il était furieux, le jeune Fabiann était un ami de la famille, Hans le connaissait depuis des années et le voir à la lueur des torches sa figure tordue par le givre, probablement morte l'avait emplit d'une rage homicide. Avoir fait la connaissance d'Ysabel n'avait pas fondamentalement chargé son avis sur les lanceurs de maléfice en général et celui-là ou quoi que ce soit d'autre devait payer. Parvenu dans la rue il la remonta à toute jambe. La silhouette lui avait semblé tourner au coin suivant. Arrivé à l'intersection l'essoufflement l'avait passablement calmé. Son plastron pesait cent livres, son arbalète l'empêchait d'avoir une course efficace et la crémaillère lui battait douloureusement la jambe. Ottweiler était donc dans une disposition excellente pour se résoudre à utiliser sa tête. La ruelle attenante n'était pas pavé, mais bien que boueuse, la démarche aérienne de l'intrus excluait tout pistage. Le bourgeois y chemina en marchant pour reprendre son souffle, parvenu à son extrémité il voulut inspecter les différents chemins. L'imprimeur compris vite la puérilité de sa tentative, les encorbellements des bâtiments voisins empêchant la lueur des lunes de parvenir au sol. Il dut se rendre à l'évidence : il avait perdu la trace de la créature qu'il poursuivait.
Il ne lui restait pas beaucoup d'option. Il réarma son arme, mais garda le carreau dans la bouche pour éviter tout accident. La cloche d'alarme commençait à réveiller le quartier, çà et là des volets s'ouvraient et des habitants tentaient de se renseigner depuis leur fenêtre. L'escrimeur choisi d'emprunter la traverse la moins encombrée il était probable qu'une personne poursuivit choisisse cette option. Le milicien dépassa une nouvelle intersection avant d'y revenir mit en éveille par un détail. On battait le briquet dans les logements qui un à un s'éclairait mais, du coin de l'œil Hans avait détecté une demeure qui venait de s'éteindre. Ce n'était peut-être rien, mais les pistes manquaient.
Donnant sur une place, l'hôtel particulier Petrov était une grosse bâtisse cossue, tout le monde dans le quartier connaissait sa façade décorée dans le style de la lointaine Kislev. Hans en fit le tour des façades mitoyennes à la voie publique. Aucun domestique n'était aux fenêtres pour s'enquérir des raisons de l'agitation nocturne, les huis semblaient bien clos pourtant le bretteur détectait de la présence dans les murs. Il percevait des bruits venant de l'intérieur et entendit distinctement la plainte douloureuse d'une femme. De plus, en plus méfiant le bourgeois s'approcha de la porte de derrière et trouva ce qu'il cherchait. Du sang frais moucheté le seuil. Un sentiment de triomphe envahi le chasseur, cette créature n'allait pas s'en tirer…[/align]
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Message par Hans Ottweiler »

[align=]
.Cinq.

-Retient cette pièce : Lorsque l'orquoïde vient à toi et que tu es armé d'une hallebarde. Saisissez votre arme de manière à ce que vos pouces soient face à face, la queue de l'arme vers l'avant. Lorsqu'il cherche à t'atteindre recule ta jambe gauche vers ta gauche, loin de la frappe. Taille lui les bras et suspend lui la pointe à la poitrine. Estoque avec force. Si ton adversaire possède un bouclier raccourcit ta taille pour éviter le contact.

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Le sous-quartenier Otto Skallen était furieux. Il avait quitté les bras de sa femme dans la soirée avec la perspective d'une nuit de veille tranquille et il se retrouvait à devoir gérer un vrai merdier. Les informations reçues étaient contradictoires, mais il semblait que quelque chose est sauté par-dessus l'enceinte au niveau de la tour de la chèvre en profitant pour mettre trois veilleurs au tapis avec de la sorcellerie. Il était à peine arrivé sur les lieux d'un groupe de cavalier parvenait à la porte du quartier, exigeant son ouverture pour pénétrer dans la ville. Les professionnels en poste au châtelet la leur avaient refusé et l'avait fait appeler. Déjà surchargé par la gestion de la crise et du réveil du quartier, il s'était rendu déjà passablement irrité au portail pour s'y voir ordonner de manière particulièrement discourtoise le passage par un homme particulièrement excité. Le chef de cette troupe brandissait ce qu'il présentait comme un brevet des collèges de magie et se disait investi d'une mission ne souffrant aucun délai. Soupe-au-lait, Otto l'avait envoyé balader, invoquant le statut de Cité-état de Nuln et son règlement municipal stipulant la présence obligatoire d'un quartenier pour une rupture de confinement de la ville aux heures nocturnes. Le sorciers l'avait copieusement insulté et menacé avant de partir au grand trot avec ses suivants, trouver une porte tenue par des fonctionnaires plus coopératifs. L'officier Skallen, fidèle de Myrmidia ne supportait pas trois choses : qu'on lui manque de respect, les mages et qu'on blesse les gens sous sa responsabilité, autant dire que c'était une nuit épouvantable. Aussi lorsqu'un milicien lui avait annoncé savoir où se trouver l'intrus il avait vu la possibilité d'enfin reprendre la main et d'arrêter de subir.


-Où se cache cette charogne ?

-Dans l'hôtel Petrov. Répondit Hans. On l'a blessé quand elle est passée et j'ai trouvé des traces. Si vous voulez mon avis elle n'y restera pas longtemps, la maisonnée semblait faire en sorte de la cacher. Je serai à la place du propriétaire je la transférerais dans un endroit moins compromettant, Piotr Petrov est l'un des chefs de file de la communauté kisliviste de la ville, il ne manque pas d'amis si de débiteur. Mais il faut faire vite, prévenir les autorités religieuses qui sont les plus à même de lutter contre les lanceurs de sort.

-Cette chose est blessée tu dis ? Le coupa Otto. Gravement ?

-Difficile à dire, ça semblait saigner pas mal en tout ça. J'ai posté le jeune Karl, le fils des Müller, devant la baraque pour faire le guet. Il ne faut pas trainer, les templiers devront…

-Attends ! L'arrêta le sous-quartenier. Si les religieux s'en mêlent on n'aura rien à donner à Fabiann, Martha et Gustav. Les biens de quelqu'un jugé coupable d'assistance à un pratiquant illégal de la magie reviennent à l'institution religieuse qui s'est chargé de l'arrestation. Je ne suis pas Ludwig Von Hoffenbach, la justice oui, mais si un arrangement bénéfique est préférable je compte bien saisir l'opportunité.


Les miliciens présents acquiescèrent, les procédures d'indemnisation étaient lentes et hasardeuses pour les gens de leur milieu.


-La démonstration magique de l'intrusion est surement motivée par la volonté d'échapper à ce mage malpoli. Cette monstruosité doit être aux abois, on va lui montrer à elle et à l'autre certifié d'Altdorf la valeur de la milice bourgeoise de Nuln.


Les bourgeois acquiescèrent de nouveau avec fierté cette foi, convaincue de la nécessité de faire justice pour eux même.[/align]
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Message par Hans Ottweiler »

[align=]
.Six.
-L'orquoïde préfère toujours avancer au choc, étant le maître du corps à corps, retient donc ceci pour le perdre. Privilégie les frappes croisées, en te déplaçant sur les extérieurs. Les mutations et doublement de lame sont efficaces, mais devront toujours être effectué fermement et suivit d'un repli. L'estoc est bel et bon, mais devra être donné avec réserve, toute manœuvre qui vous rapproche à distance de prise est à proscrire et c'est le cas des estocs donnés sans prudence.

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Une vingtaine de miliciens était tapi au carrefour. Mortaise, un des rares hommes du guet professionnel de leur coup de main, apparu dans l'avenue et remonta vers leur position. Le solide gaillard avait été posté plus bas et devait les avertir lorsque le cortège arriverait, la sentinelle levait quatre doigts, informant silencieusement ses compagnons du nombre des gardes de l'escorte.

L'embuscade fut planifiée lorsque le fils de Ilga, une femme de chambre de Piotr avait été intercepté par un des hommes qui cernaient l'hôtel Petrov. Le garçon devait informer Mr Fraau, un loueur de chaise à porteur, du désir nocturne et pressant de son maître pour une civière couverte. On avait fait passer l'information et enfermer l'adolescent dans la remise d'un drapier du quartier.
Porté par deux colosses, le baldaquin arrivait pesamment. Un petit trapu le précédait par sécurité, mais les miliciens c'était fait ouvrir le rez-de-chaussée d'une forge et l'éclaireur passa devant sans rien remarquer. Le sous-quartenier avait fait le choix de laisser grouper sa troupe, les éléments qui la composaient était pour la plupart peu aguerri et risquait de se montrer peu fiable s'il n'était pas à côté d'eux. Malgré la présence de l'officier les bourgeois tremblaient d'excitation, constatation peu rassurante vu que la plupart d'entre eux étaient armés d'arbalète. Bien conscient du problème Otto leur faisait tenir leurs carreaux dans la bouche d'abord pour éviter l'accident lorsqu'ils se bousculeraient pour sortir de leur cachette et aussi pour les faire taire. A la lueur d'une unique bougie les conjurés entendirent le son des pas approcher, Skallen leva sa main et fit un décompte avec ses doigts.
Le palanquin arrivait à l'intersection lorsque la porte et les volets de l'atelier vomirent devant lui son contenu.


-Au nom de la cité-état de Nuln, lâchez vos armes !


Le véhicule était entouré d'étrangers moustachu aux visages dures, originaire des steppes glaciales, ayant accouru sans hésitation au premier appel à l'aide de leur dignitaire local, ils étaient tous prêts à se battre et certain à mourir. Les guetteurs postés autour de l'hôtel les avait vus y pénétrer plus tôt dans la nuit. Le déploiement non répété des assaillants n'impressionna pas ces guerriers nés, mais l'injonction sortie de la voiture les empêchèrent de tenter leur chance.


-De quoi s'agit-il ? Demanda Piotr Petrov d'une voix qui se voulait calme. Nous ne commettons aucun délit. Il est tard. Je propose de faire un don au guet pour égayer cette longue nuit.

-Taisez-vous, monsieur. Le coupa le sous-quartenier. Vous transportez quelque chose qui a des comptes à rendre et au moindre soupçon de magie je lui truffe tellement le corps de flèches que même le démon qui l'a engendré ne la reconnaitra pas.

-Écoutez, officier cette affaire vous dépasse. Poursuivit une voix qui se décomposait. La personne que je convois doit absolument parvenir au palais avant la fin de la nuit. Il y aura des récompenses pour tout le monde. Croyez-moi officier, escortez-moi jusqu'à l'Aldig et vous n'aurez pas à le regretter.

-Je vais plutôt vous escorter jusqu'au donjon de fer, vous protégez un lanceur de sort.

-Cette personne est une mage qui pratique la magie parfaitement légalement !

-Où est son certificat ?

-Elle est étrangère, dans son pays natal un certificat n'est pas obligatoire pour la pratique de la magie

-Ici oui. De plus, elle a blessé trois guetteurs du guet dans l'exercice de leur fonction. Elle est donc doublement criminelle. Lâchez vos armes et sortez.


Lorsque Mortaise s'approcha des gardes du corps la tension arriva à son paroxysme, c'est par miracle qu'aucun carreau était encore partie. « Lâchez vos armes fidèles guerriers » dit une voix faible provenant de l'intérieur du baldaquin et les quatre sabres tintèrent instantanément sur le pavé.

L'escorte continuant à défier du regard les miliciens fut isolé de la civière. Hans en profita pour en tirer les rideaux. A l'intérieur une femme d'âge mure était étendu, la faible luminosité faisait ressortir son teint anormalement blanc, son flanc était couvert de bandage ensanglantés et elle semblait très affaiblie. L'imprimeur fut déçu il s'attendait à trouver un horrible hybride et il dut bien reconnaitre que la blessée ne correspondait pas à cette description, déjà mit à mal par son expérience avec la sylvanienne, ses préjugés en reprirent un coup. L'ordre de son officier le sortit d'un début de rêverie fort malvenu


-Hans tu prends deux gars et tu me traines ça chez ton cousin pendant que je tire cette affaire au clair avec monsieur.

-Pourquoi pas le poste de garde ? Demanda quelqu'un.

-Parce qu'avec ce tapage cet avare de quartenier Von Reichtag doit y être arrivé et je ne tiens pas à ce qu'il tire les bénéfices de cette affaire à notre place. Nouez vos brassards sur le bras gauche tous. Cela sera notre signe de reconnaissance. Ottweiler tu attends de mes nouvelles, Konrad servira de messager, Mortaise, Karl vous vous occupez des affreux, les autres avec moi, on va avoir une petite conversation avec ce cher Petrov.


Et sous les protestations du dignitaire kisleviste et les plaintes douloureuses de la sorcière, les ravisseurs se séparèrent.[/align]
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