Tu trouves :
Des billes en verre
Des dès en os
Une boîte d'amadou
Un peigne en bois
Une gibecière
10 mètres de cordes
Douze pinces à linge
Un flacon de verre contenant un liquide rose inconnu
Trois bougies de cire
Un bâton de fusain
Un livre imprimé
2 couronnes d'or
Une petite boîte de clous
Un masque de théâtre
Un fer à cheval
Un pied de biche
Une pierre à aiguiser
Une flûte en bois
Un sifflet
3 agates
Un anneau en argent
Des gants en cuir
Une once de poudre verte
Une once de poudre violette
Une once de poudre bleue
Une once de poudre rouge
Un rouleau de pansements (3 utilisations)
Tu peux choisir 9 objets dans cette liste. A rajouter dans ton inventaire.
+3 PdD Khorne.
Claus arrêta de gesticuler et se tourna vers Viola. Lorsqu'il remarqua la tête décapitée de l'apothicaire, un grand sourire illumina son visage.
"Du sang pour le Dieu du sang. Des crânes pour le trône des crânes." dit-il posément. Et il partit en courant par la porte de la boutique. Viola prise au dépourvu le suivit précipitamment. Claus trottinait devant avec sa démarche loufoque habituelle. Viola le suivait de quelques mètres.
A leur passage, les badauds se retournaient, effrayés. Claus se comportait bizarrement. Il s'arrêtait de temps en temps pour rire aux éclats sans raison apparente. Mais c'était sans doute l'aspect sanglant et terrifiant de Viola qui interpellait le plus. Heureusement, personne ne cria ni n'appela à l'aide la garde et le duo n’écopa que de regards désapprobateurs ou apeurés. Au bout de quelques minutes de course, le schéma des rues se fit plus tordu et les ruelles plus sombres. Le sol était devenu encore plus crasseux et l'air empestait la mort et la pourriture. Désormais, les personnes qu'ils croisaient étaient toutes couvertes de haillons miséreux qui laissaient apparaître une peau maladive blanchâtre, parfois couverte de boutons et de furoncles jaunis de pus. Étrangement, certains malades semblaient se porter plutôt bien malgré les manifestations évidentes de leur état scrofuleux.
L'endroit dans lequel ils étaient arrivés ne ressemblait pas au reste de Nuln. Comment imaginer qu'une telle misère ait pris place au sein même de l'ancienne capitale ?
Viola en déduisit qu'ils étaient arrivés dans le fameux Dédale. Claus ne ralentit pas pour autant. Viola faillit le perdre à plusieurs reprises. Mais lorsqu'elle croyait l'avoir définitivement perdu, il réapparaissait comme par magie au coin de rue suivant.
"Diaaaacre, petit petit, vient à Claus avant qu'il ne s'ennuie !" cria Claus sans prévenir.
Les quelques passants présents reculèrent rapidement. Certains s'enfermèrent même chez eux. A partir de ce moment, le passage de Claus et de Viola rencontra un froid hostile. Les volets se fermaient sur leur chemin. Les malades les fuyaient et les évitaient.
TIR de Claus :
Obtenu -> 2 (réussite).
Soudain Claus arma son coutelas et le lança sans hésiter sur un piéton qui était en train de s'en aller par la rue suivante. L'arme de jet fusa dans l'air vicié des taudis et se planta dans la jambe du malheureux. Un curieux bruit de succion se fit entendre lorsque l'acier perça la chair. La victime ne s'arrêta pas pour autant et elle partit en courant sans demander son reste.
"Nous attendons maintenant qu'il s'enfuit. N'est-ce pas Viola chérie ?!"
Et Claus s'assit en tailleur sur le sol poisseux avant de commencer à se balancer d'avant en arrière comme un dément. Viola envisagea l'idée de le réprimander pour son action irréfléchie. Mais c'était trop tard, et de toute façon, elle doutait que cela change quelque chose à son comportement. Elle attendit donc avec lui.
***
Dix minutes plus tard, un étrange trio armé fit son apparition. Les trois hommes étaient musclés mais leur apparence était répugnante. Ils étaient couverts d'humeurs poisseuses et de vêtements minables. Pourtant, malgré l'odeur infecte qu'ils dégageaient et leur corps rongé par la maladie, ils étaient alertes et vifs. Ils portaient tous les trois en main une lame rouillée et curve, dont la garde était ornée d'un curieux symbole à trois branches.
Leur chef s'avança pour interpeller Viola et Claus.
"C'est vous qui foutez le bordel...?"
Était-ce une question ? En tout cas, les nouveaux-venus même sans être ostensiblement agressifs, ne paraissaient pas très ouverts à la discussion...