[Bardak] Où tout commence...

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[MJ] The Puppet Master
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[Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

L'atelier dans lequel Bardak avait emménagé à son arrivée à Nuln n'avait rien d'exceptionnel et n'était, même, pas très reluisant. En effet, ce n'était ni plus ni moins qu'un réduit carré de quatre mètres de côté avec pour seules ouvertures une lucarne jaunie et une porte de bois vermoulue qui tombait en morceaux à chaque utilisation. Le nain disposait en outre d'une paillasse dans un coin de la pièce où il pouvait dormir sous une épaisse couverture de peau, d'une minuscule cheminée assez grande pour y mettre un poêlon mais dont le modeste foyer ne parvenait pas à réchauffer l'endroit les soirs d'hiver particulièrement rigoureux. Le reste du mobilier était constitué d'une table flanquée d'un tabouret et de quelques étagères sur lesquelles s'entassaient des outils, des morceaux de quelque chose et des bouts de trucs sans autre intérêt que l'importance que leur accordait Bardak : un bric à brac au milieu duquel seul un ingénieur nain pouvait se retrouver.

Boum ! Boum ! Boum !

- Bardak ! Bardak Barbe-Plomb ! Bardaaaaaaaak !

Le nain poussa la lucarne qui donnait sur la rue pour s'assurer de visu de ce qu'il savait déjà : Otto, le propriétaire de la misérable pièce qu'il occupait venait lui réclamer les loyers impayés pour la troisième fois de la semaine. Malgré les jérémiades, les suppliques et les menaces de l'homme, Bardak avait toujours remis à plus tard le paiement promettant qu'il allait faire au mieux, que les arriérés seraient bientôt réglés mais la vérité était que le nain bien que disposant de la somme préférait garder les quelques pièces qui lui restaient pour les destiner à l'achat de matériaux et équipements nécessaires à satisfaire sa soif d'ingénierie. Hors de question, dans ces conditions de les laisser à ce fieffé voleur marchand de sommeil.
Bardak était décidé à le rabrouer une fois de plus lorsqu'il vit qu'Otto n'était pas venu seul : deux individus patibulaires se tenaient à ses côtés. A les voir le nain pouvait imaginer sans mal que leur musculature était inversement proportionnelle à leur intelligence -et Grugni sait qu'ils étaient épais les bougres !-.

Immédiatement, Bardak referma le carreau mais le mal était fait : ils le savaient chez lui et ne partiraient pas sans avoir obtenu ce pourquoi ils s'étaient déplacés. Malheureusement pour eux, le nain était têtu et ne comptait pas leur donner satisfaction !
Pourtant, il était coincé : aucune autre issue que la fragile porte de bois pour s'enfuir et impossible de se cacher.


- Bardak ! Ouvre cette porte avant que j'ordonne à ces types de la défoncer ! Bardak !

Aussitôt dit, aussitôt fait et, deux coups d'épaule plus tard, les trois hommes firent une entrée fracassante dans le réduit.

- J'me vois dans l'obligation d'ajouter ça à ta note, l'ami. déclara Otto en désignant les débris de bois qui, une minute plus tôt, étaient encore une porte. Il eut un sourire mauvais lorsqu'il posa ensuite ses yeux de fouine sur Bardak.

- Bardak, Bardak, Bardak... J't'avais dit que je reviendrais et que tu le regretterais si tu ne te montrais pas raisonnable. Il s'interrompit puis présenta ses acolytes. Ces deux gars m'ont coûté plus cher que ce que tu me dois et il va falloir que quelqu'un casque, le nain. Mais je sais bien que ta bourse suffira pas alors, Johan et Pirloui vont m'offrir un petit spectacle et te passer l'envie de me reprendre pour une truite...

Ne voyant point d'issue, Bardak se prépara à passer un sale moment mais n'était pas disposé à se laisser corriger sans se défendre, foi de nain ! Alors, lorsque Johan s'approcha il lui décocha un violent coup de poing dans les côtes et accueillit Pirloui avec un coup de tête dans le bas-ventre, reportant ainsi, pour un temps, l'inéluctable aboutissement qui prévoyait qu'il finisse battu, sanguinolent et inconscient sur le sol.

Effectivement, quelques minutes plus tard, Bardak gisait recroquevillé au milieu de la pièce. Une douleur lancinante aiguillonnait ses côtes, toute sa bouche était meurtrie, son visage tuméfié et sa barbe maculée de sang. Il était seul et au fracas de la bagarre avait succédé un silence rassurant.
Otto et ses sbires étaient repartis non sans avoir saccagé ses travaux et subtilisé sa bourse en dédommagement. L'homme avait lancé une ultime menace alors qu'ils abandonnaient le nain gémissant : ils reviendraient dans trois jours pour récupérer les trois couronnes manquantes... ou terminer le travail.

Bardak n'avait plus le choix : il devait trouver de quoi payer ses dettes ou, à défaut, de quoi s'éloigner d'Otto. Quoi qu'il puisse en être, le nain savait que seul le travail méritait salaire et qu'il n'y avait rien de mieux que la Reiks Platz pour lui offrir des opportunités de s'en sortir...

La nuit passa et le nain recouvra quelques forces et un semblant de dignité. Au matin, il s'avança d'un pas décidé vers le vieil Orme Sacré couvert de messages situé au beau milieu de l'immense place pavée déjà bondée de monde. Plusieurs messages sans importance plus tard, Bardak s'attarda sur quelques autres :
La guilde des conducteurs d'attelages recrute, pour une entreprise historique, des cochers, gardes et éclaireurs.
Plus de renseignements auprès d'Albrecht Liebenhelb
Guilde des conducteurs d'attelages - Oldenhaller Strasse.
20 couronnes à qui est capable de m'accompagner à la chasse !
Hartmann Werneberg - 23, Ranald Strasse
Recherche aventuriers pour travail légal de quelques jours.
Sans danger. Bien payé.
Discrétion exigée.
Conseiller Barthelm - Palais de Nuln
L'école impériale d'artillerie recrute !
C'est la chance de votre vie.
Le secrétaire de la Comtesse Emmanuelle
Trois jeunes soldats de l'école impériale d'artillerie scrutaient toutes les personnes qui semblaient s'intéresser à leur annonce et les apostrophaient de la sorte :
- Eh, vous ! Nous allons bientôt visiter du pays et nous battre pour la Comtesse Emmanuelle ! rejoignez-nous !

Bardak Barbe-Plomb devait maintenant prendre une décision à moins qu'une idée ne germe dans son esprit fertile...
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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BARDAK Barbe-plomb
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par BARDAK Barbe-plomb »

Bardak avait enfin posé son sac dans la grande cité de Nuln, ville immense au richesses incroyables. Mais comme tout endroit où l'appât du gain règne en maître, le nain n'eut d'autre moyen que de faire appel à des marchands de sommeil pour se loger. En effet, au sein de cette ville humaine refuge des exilés nains, certains d'entre eux profitaient de la faiblesse de ces gens de fortunes qui cherchaient à se reconstruire une nouvelle vie en leur proposant des logements insalubres et minuscule pour un loyer inapproprié. L’absence de garantie que demandaient ces marchands de sommeil ne laissaient aucun autre choix au voyageur du monde que de faire appel à eux et ce fut le cas de Bardak. Très vite, il se laissa dépasser par les dettes qui l'accablait. Lorsque cette saleté de propriétaire que l'on nommait Otto lui rappela ses loyers impayé, celui-ci lui donna sa parole de nains qu'il le rembourserait. Il s'était mis en quête de matériaux et de matériels nécessaire à la réparation de son arquebuse qu'il revendrait par la suite pour rembourser son bourreau. Mais la minutie du détail du nain lui fit soudain défaut. Les réparation furent lente et compliqués aussi bien qu’inachevé. Alors que le nain planchait sur un nouvel alliage pour la refonte du canon de son arme, un violent bruit vint le saisir dans ses plans.

Boum ! Boum ! Boum !

- Bardak ! Bardak Barbe-Plomb ! Bardaaaaaaaak !


Le nain regarda par la lucarne et reconnu la voix d'Otto qui se présentait avec deux colosse devant sa porte. Il était sans conteste venu réclamer son du par la force. Apparemment les humains n'accordait pas autant d'importance à la parole qu'un nain. Le temps que le nain trouve de quoi se défendre, le petit comité avait déjà défoncé la porte et Otto tonna de sa voix

- Bardak, Bardak, Bardak... J't'avais dit que je reviendrais et que tu le regretterais si tu ne te montrais pas raisonnable. Il s'interrompit puis présenta ses acolytes. Ces deux gars m'ont coûté plus cher que ce que tu me dois et il va falloir que quelqu'un casque, le nain. Mais je sais bien que ta bourse suffira pas alors, Johan et Pirloui vont m'offrir un petit spectacle et te passer l'envie de me reprendre pour une truite...

Conscient que nulle autre issue que le combat ne pourrait subvenir, Bardak décocha un coup de poing et un coup de tête chez les deux hommes qui ne s'attendaient pas à autant de répondant de la part d'un ingénieur. Mais aussi épais que pouvait être le nain, cela ne suffit pas à ces bagarreur entraîné de lui mettre une sacré raclé. On pouvait imaginé que la survie du nain était sans doute dû à son épaisseur naturelle qui avait protégée ses organes vitaux. Celà ne l’empêchait pas néanmoins d'être en proie à des douleurs atroces. Durant toute la journée il resta allongé sur le parquet, complètement détruit et tuméfié. Il regagna sa couche en rampent pour y passé une nuit horrible, ponctué de crie de douleur et de vomissement. Au petit matin, le corps semblait avoir assimilé la douleur et Bardak parvint difficilement à se hisser de sa paillasse. Bien sur ses agresseurs ne s'était pas contentés de s'en prendre à lui, ils avaient également emportés sa bourse en guise de dédommagement Le nain se rappela vaguement de l'ultimatum que lui avait lancé Otto lorsqu'il gisait sans défense à terre. Sa voix résonna dans son esprit.

3 jours, 3 couronnes ! ça doit pas êtr dur à r'tenir pour un cerveau comme le tiens l'nain. Si j'ai pas mon pognon, on reprendra là où on s'était arrêté! a bientôt l'nabo

D'un pas décidé, Bardak rejoigna la Rik Platz pour se mettre en quête d'un travail qui lui permettrait de se sortir de ce pétrain. Il se fraya un chemin dans la foule pour parvenir aux annonces sur le dôme. Bien sur la complexité de l'esprit du nain l'obligeait à sélectionner drastiquement les annonces qui se présentaient à lui. Aussi, seules quatre retinrent son attention
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Comme à son habitude, le nain n'était pas prompt à décider dans l’urgence. Il rentra en sa demeure et passa la matinée à réparer la porte en évaluant chaque degré de danger dans tel ou tel travail, calculant le moindre revenu qu'il en retirerait. aussi une fois son travail terminé, c'est le gargouillis de son estomac qui l'aida à prendre une décision finale. Sans couronnes, il ne pouvait même pas subvenir à ses besoin alimentaire. Il lui fallait un travail qui lui permettrait de manger et de se loger loin de cette brute d'Otto et pour celà il ne voyait qu'une solution. S’enrôler dans l'artillerie impériale... Il rejoignit la place où se tenaient les trois recruteurs et les apostropha vivement.

Salut mon gars. Moi c'est Bardak Barbe-plomb fils de Darokd de Karaz-Az-Karak. Mon surnom vient de mon affinité avec l'arquebuses chers amis. Peut être auriez vous besoin d'un ingénieur dans vos rang?

Il allait sans dire que les nains étaient maîtres dans l'art de l'artillerie et des armes modernes. Ajouté au fait que Bardak était un apprenti ingénieur, cela faisait de lui un parfait candidat.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 23 déc. 2013, 17:35, modifié 1 fois.
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Aussi vrai que 2 et 2 font 4, la poudre allié au plomb percera tout acier digne de ce nom. Parole d'ingénieur.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

Bardak avait vu juste ! Les trois soldats ouvrirent de grands yeux brillants avant de plaquer un parchemin sous le nez du nain en disant :

- Signe ici, ami nain ! L'artillerie impériale est faite pour toi !

Après quelques tapes dans le dos et une ou deux grivoiseries de rigueur, les jeunes soldats indiquèrent à Bardak de se rendre au campement provisoire installé près des murailles au sud de la ville et de se présenter au sergent Eseleither.

Ainsi fut dit, ainsi fut fait.

L'ingénieur, pressé de mettre le plus possible de distance entre lui et Otto, hâta le pas jusqu'à l'endroit indiqué pour y intégrer l'armée impériale...
Là, il découvrit ce qu'était un camp militaire.
Les tentes étaient installées par groupe de cinq ou six, et chacune pouvait accueillir jusqu'à huit soldats. Les chevaux étaient regroupés dans un enclos bien en vue et solidement gardé. L'ensemble etait dominé par la tente du général, décorée d'étendards portant un "N" noir sur fond bleu et blanc.
Aussitôt s'était-il présenté que Bardak fut pris en main par le sergent Eseleither et conduit sous l'une des tentes. Il lui assigna un lit de camp et lui expliqua succinctement ce qui l'attendait :


Une petite virée dans les Principautés Frontalières. On s'ra revenus avant d'être partis, vous allez voir.

Le sergent présenta ensuite le voisin de couche de Bardak : un homme de grande taille aux larges épaules, manifestement un bûcheron.

- Comment t'appelles-tu déjà ? Ah oui tu es le Futé ! et se tournant vers Bardak Je l'ai engagé il y a quelques jours, c'est ma meilleure acquisition depuis des mois. Il va continuer le tour du propriétaire, j'ai d'autres bizuts à accueillir.

Eseleither quitta la tente dans un bruissement de toile rêche et laissa Bardak faire connaissance avec son nouveau compagnon.

- Allez, viens l'ami. On va faire un petit tour. commença le Futé en posant sa main sur l'épaule du nain.

L'homme affichait un sourire franc ce qui rassura un peu Bardak qui craignait d'avoir à trouver sa place à coup de poings dans ce nouvel environnement. Tous deux parcoururent le camp en bavardant de tout et de rien. Le Futé raconta que l'armée était conduite par le général Ludwig von Genscher, fraichement promu par la Comtesse Emmanuelle en personne, et se composait de deux corps distincts : les mercenaires et les soldats nulnois.
Chez les mercenaires, on trouvait soixante hommes du régiment des Libres Forestiers de Stirland commandés par le sergent Kurt Braun. En appoint, il y avait ce qui restait des Faucons Noirs, trente-huit hommes très expérimentés emmenés par Maximilian Schmidt, un grand blond avec un bandeau sur l'oeil droit et un faucon qui ne le quitte jamais.


- Ils ont un peu le moral en berne. C'est la première fois qu'ils partent en campagne sans le sergent Murrman qui a pris sa retraite pour reprendre une auberge... à Mittelmund, je crois. Beaucoup d'entre eux disent que ce sera leur dernière mission. Ils sont un peu rudes mais ce sont de bons gars, tu verras.

L'armée régulière comptait quarante-deux soldats à la tunique bleue frappée de l'emblème de Nuln, armés d'arbalètes et d'épées.

- C'est Eseleither qui nous commande mais il est sous les ordres du capitaine Flint Ralkan, un nain comme toi. Mais ce n'est pas le seul, Torri Gretson commande une unité de quinze nains, dont le très célèbre Haakon ! Un héros parait-il. Tu le reconnaîtras facilement, il porte une armure complète bleue et blanche. Ils sont tous originaires de Karak Hirn, dans les Montagnes Noires. Ils connaissent parfaitement la région où nous allons.

Par ailleurs, il y avait aussi trente-six piquiers commandés par le sergent Helmut Feiger et détachés du régiment régulier de Nuln. Et enfin, quatre bombardes commandées par un chef canonnier venaient renforcer la puissance de feu de l'armée.

- Viens, il faut que je te présente la personne la plus importante de toutes ! poursuivit le Futé en tirant Bardak par la manche. Au fait, je m'appelle Olaf.

Olaf attira Bardak jusqu'à un charrette de laquelle émanaient de bonnes odeurs de victuailles. Il ne fallu pas longtemps au nain pour comprendre que la personne la plus importante était la cantinière. Une jeune halfeling du nom de Frida.

- Hey, Frida ! T'as pas un bout de pain à boulotter ? C'est pour un bizut, il a pas l'air très en forme ! Je crois que la visite du camp lui a fait tourner la tête.
- Fous moi le camp, le Futé ! T'auras rien avant ce soir ! N'essaie pas de gruger où je te flanque mon pied au derrière !
rétorqua la cantinière avec bonne humeur en sortant la tête de sa diligence. Mais c'est pourtant vrai qu'il a pas l'air en forme, ce bizut. Allez, chuis dans un bon jour. Attrape ça, l'ami et raconte un peu ce que tu viens faire dans cette galère ? Elle lança un quignon de pain aux céréales à Bardak mais Olaf ne reçut qu'un geste obscène et un clin d'oeil amusé en réponse à ses mains tendus. Le grand gaillard parti dans un éclat de rire qui fit sursauter Bardak.
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BARDAK Barbe-plomb
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par BARDAK Barbe-plomb »

les 3 hommes avaient encouragé le nain avec une ferveur surprenante. Apparemment la réputation de ces guerriers centenaires n'etait plus à prouver au sein de leur rang. Ils accompagnèrent Bardak jusque dans le camp où ils lui indiquèrent la tente du sergent Eseleither. aussitôt c'était il présenté que le sergent lui annonça directement la couleur, une virée vers les principautés frontalières. Le nain avait esquissé un mou peu voyante pour la curiosité d'un humain, cette destination ne l'emballait pas vraiment. Il n'eut toutefois pas le temps d'exprimer un remord, une opinion ou quoique ce soit qui pouvait être contraire au but de l'expédition car le supérieur l'avait déjà précédé en lui donnant son premier ordre matial

Suivez moi!

le nain comprit a l'instant que s’accoutumer aux moeurs des hommes ne serait une mince affaire, lui qui n'avait jusqu'à présent que ses semblables dans les monts enneigés. Il pressa donc le pas pour suivre le sergent qui lui montra sa tente. Ils rentrèrent et firent face à un grand homme bien bâtit qui semblait être déjà locataire des lieux.

- Comment t'appelles-tu déjà ? Ah oui tu es le Futé !

Le sergent laissa les deux hommes faire connaissance et le Futé s'empressa poser une main amicale et fraternelle sur l'épaule de Bardak qui ne put s'empecher une remarque

Et bien nouveau camarad'. quel plaisir de vous rencontrer. Une carrure puissante, une allure fière et une poigne de fer.. Avec une barbe digne de ce nom, Par grungni, z'auriez pu faire un sacré nain

L'homme, sans doute bon enfant, éclata de rire et redonna baume au cœur à Bardak qui semblait retrouver, à défaut, un peu de chaleur humaine. Ils parcourèrent le camp militaire et le futé expliqua le fonctionnement de l'armée ainsi que sa typographie à son nouvel acolyte. Les oreilles du nain fut attiré par le fait que l'armée régulière était dirigé par un nain comme lui, Flint Ralkan. et qu'une unité de quinze nains de Karak-Hirn étzit également présente. Bardak raconta alors au Futé les immense forteresse naines et le corp naturel de Kark Hirn qui hurlait des montagnes noires jusqu'à en faire palir les troll. Bien que Karak Hirn n'était pas forcément bien vu par les autres communauté naines, elle demeurait une ville imprenable et un point de passage pour toute culture qui parviendrait à passer le col noir.

Mais Bardak fut arrété dans son histoire qui avait pourtant trouver grandes esgourde ouverte par le bruit de son estomac. L'homme s’exclamât


Viens, il faut que je te présente la personne la plus importante de toutes

Pris en pitié, le futé conduisit Bardak vers une chariote qui embaumait à plusieurs centaines de mettres. Plus ils s'approchaient de celle-ci et plus le ventre de Bardak sonnait la fanfare. Une fois près du comptoir sur roue une Halfeling apparut

Hey, Frida ! T'as pas un bout de pain à boulotter ? C'est pour un bizut, il a pas l'air très en forme ! Je crois que la visite du camp lui a fait tourner la tête.
Après quelques brimades chaleureuse entre eux, Frida jetta du pain à Bardak.
c'est pourtant vrai qu'il a pas l'air en forme, ce bizut. Allez, chuis dans un bon jour. Attrape ça, l'ami et raconte un peu ce que tu viens faire dans cette galère ?

L'ingénieur croqua goulûment pour se rassasier le plus vite possible comme si son corps était prêt à l'abandonner. Une fois remis de ses émotions il entama le récit de son parcours jusqu'ici. Il passa des montagnes de Karaz-a-Karak au décés de son père puis de la signification de son surnom au voyages vers Nuln mais également la rencontre tragique avec Otto sans oublier son statut d'apprentie ingénieur qui semblait bien s'eloigner de lui... Puis il en vint à parler d'un but qui les concernaient tout les deux

Le sergent m'a dit que le but de notr' mission étaient les principautés frontalières... D'aussi loin que je me souvienn' le monde qui borde le long du fleuve de Barak Varr n'est pas fréquentable et partir avec une telle expédition n'est sans doute pas pour une promenade de santé. Mon oncle, Klador, vivait à Barak Varr. Un jour il partit prospecter plus loin sur la riv' pour y trouver un nouveau fillon de minerai très rare qu'on ne découvrait que dans le sable-roche. De cette expédition ne revinrent que lambeau et débris portés par le courant du fleuve vers le port. Nous les nains sommes des gens de rancunes, s'il fallait trouver une raison à cette marche alors ce serait pour venger mon oncle!

Le nain s'emporta si bien dans son récit que son poing cogna la roue ferré du chariot.

Enfin bref... nous sommes habitués à vagabonder parfois mais qu'est-ce que vient faire une habitante du Moot dans cette contrée si éloigné de son foyer ?
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 04 janv. 2014, 10:16, modifié 1 fois.
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BARDAK Barbe-plomb, Voie: l'Ingénieur Nain
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

Frida et Olaf écoutèrent attentivement le récit de Bardak, hochant la tête à l'évocation de l'épisode avec Otto et ses sbires, montrant par là leur approbation quant aux raisons qui amenèrent le nain à les rejoindre. Olaf, s'était assis contre une roue du chariot de cantine, souriait et posait un regard bienveillant sur la semi-homme. Finalement, Frida éclata de rire lorsqu'elle entendit la question de Bardak. Elle expliqua qu'elle n'était loin de rien puisque elle était née à Nuln où ses parents tenaient une auberge réputée dans la vieille ville.

- Pourquoi donc, pense-t-on toujours que tous les halfelings viennent du Moot ? ajouta-t-elle avec une tape amicale dans le dos de l'ingénieur. Tu me plais bien, le bizut !
- Veuillez m'excuser,
intervint Olaf, mais j'ai des choses à faire. Je vous laisse.

L'homme se leva, vint étreindre Frida, en la soulevant de terre, et serra vigoureusement la main de Bardak en lui indiquant qu'il n'avait plus qu'à continuer la visite du campement seul et qu'il le retrouverait plus tard.

- Rendez donc une petite visite à Torri Gretson et ses nains. Ils seront sans doute heureux de voir un congénère.
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BARDAK Barbe-plomb
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par BARDAK Barbe-plomb »

suite à une profonde discussion avec ses deux collègues, Bardak salua le futé et remercia Frida d'avoir eu une écoute attentive. Sous les conseils du guerrier Bardak se rendit compte que retrouver les siens serait bénéfique pour lui. Il avait pourtant entendu nombre de rumeurs sur les nains de Karak-Hirn et toutes n'étaient pas des plus flatteuses. Mais qu'importe... Il n'était pas le nain le mieux placé pour juger de la nature des autres. Alors qu'il était en train de compter le nombre de tentes dans le camp et de remettre en question leur disposition par groupe pair, un chant puissamment accompagné de percussions vint chatouiller ses oreilles.

Ho HoHo Ho HoHooo !
Combattants, frèèèère de guèèère
Déployons noootre bannièèère"


Bardak reconnu les voix rauques typique de son peuple et le coeur lourds de mélancolie laissa ses pas le porter au rythme de la mélodie. Plus il avançait et plus ces voix se faisait fortes.


"Ho HoHo Ho HoHooo !
En avaaant sombre voyageuuur
Loin derrièèère est ta demeuuuure
Puise ta fooorce dans ton malheuuuur!"


Bardak se faufila entre un chaudron et une tente pour enfin découvrir le magnifique spectacle qui s'offrit à lui. Quinze nain en armure chantaient à l'unisson et frappaient leur armure en rythmes. Les paroles semblaient emplire leur coeur de souvenir et de tristesse. Il était toujours difficiles pour les nains de s'éloigner de chez eux à cause de leur attachement à l'histoire et les coutumes de leur race.
Dans l'assemblée Bardak put reconnaître le célèbre Haakon dans une armure bicolore blanche et bleu. Il apparraissait plus bâtit que ses congénère mais également parsemé de nombreuses cicatrice, témoignage incontestable de ses combats sans doute glorieux de victoire. Devant eux, on pouvait distinguer Torri Gretson qui donnait le ton et la mesure. Outre le fait que son équipement brillait d'une meilleure qualité, on pouvait lire sur son visage la vrai expression d'un meneur d'homme déterminé.


"Ho HoHo Ho HoHooo !
Fier et soooolide tu es le plus foooort
Tu tranche l'enneeemie tel est son soooort
A chaque instaaaant tu défie la mooort
HoooHoo Hoooooooo HoooHo Hooooooooo !


Les yeux de Bardak brillaient de milles éclats mais ne laissaient couler aucune larmes comme si sa fierté l'en empêcher. Une fois la chanson terminé, il s'approcha dans le dos de tous et seul Torri Gretson avait vu sur lui. Lorsque le regard du chef se posa sur l'ingénieur, les quinze nains se retournèrent vers lui. Aussi l'apprentie prononça une louange au peuple de Karak-Hirn pleine de sens que ces accolyte devrait sans doute comprendre

Pauvre commerçant ou voyageur solitaire, toi qui vas seulement où tes pas te mènent, dans la montagne que tu as gravit existe un bruit, une légende, un mythe... De sa puissance toute gigantesque rugira un cri qui te fera pâlir, un son ravageur et efrrayant provenant des entrailles du monde. Ecoute le, entend le mais ne le fuit pas. Adore le, fredonne le et tu l'aimera. Avance dans son étreinte jusqu'à y perdre ton âme et Karak-Hirn te livrera sa lumière pleine d'espoir...

Bardak restait immobile face à quinze nains aguerris et se demandaient bien comment ils allaient accueillir ce nouveau congénère
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Aussi vrai que 2 et 2 font 4, la poudre allié au plomb percera tout acier digne de ce nom. Parole d'ingénieur.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

- Ola, compagnons, regardez que voilà ! Un bien fier ingénieur nous a rejoint ! Ce fut en ces mots ainsi que Torri Gretson accueillit l'arrivée de Bardak Barbe-Plomb. Avance ami et raconte-nous d'où tu viens et ce qui t'amène à te joindre à nous !

Une fois son récit terminé, la compagnie naine invita Bardak à trinquer. Les langues se délient vite quand on se retrouve entre congénères et l'ingénieur nain apprit deux-trois choses sur la mission dans laquelle il s'était engagé presque malgré lui. La petite armée doit bientôt se rendre dans le sud de l'Empire pour franchir les Montagnes Noires, raison pour laquelle la compagnie naine est présente pour cette expédition. Le général Ludwig von Genschen, frère cadet du maréchal Maximilian von Genschen de Middenheim, n'attend plus que le coffre contenant la solde nécessaire au paiement des hommes. Outre les mercenaires et les hommes de l'armée régulière de Nuln, quatre bombardes sont censées renforcer la puissance de feu de l'armée.
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BARDAK Barbe-plomb
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par BARDAK Barbe-plomb »

Une fois son discours terminé, le regard de Bardak se posa sur la quinzaine de guerrier aguerris face à lui. Cette scène lui fit se souvenir de la douce Karak-Haz-Karak qui fut jadis sa demeure. Rongé par les rancunes envers la guilde des ingénieurs qu’il tenait pour responsable de la mort de son père et de la chute de sa famille, il ne pouvait néanmoins renier les sentiments qu’il avait à l’égard de sa cité. Il pouvait imaginer à quel point cela devait être difficile, même pour ces guerrier, d’être loin de Karak-Hirn.

-Ola, compagnons, regardez que voilà ! Un fier ingénieur nous a rejoint ! Avance ami et raconte nous d’où tu viens et ce qui t’amène à te joindre parmi nous !

Tous les nains étaient assis sur des bancs en bois et s’étaient retourné pour entendre l’histoire de Bardak. Seul le célèbre Haakon c’était levé et dominait majestueusement les autres dans son armure bleu et blanche. Ses poings solide reposaient sur le haut du manche d’une hache démesuré dont la tête était planté dans le sol. Même pour écouter une histoire, le fier guerrier semblait faire face à cent ennemies. C’est avec un peu d’appréhension mais surtout beaucoup de vague à l’âme que Bardak commença son histoire.

Merci Torri Gretson… Tout d’abord nous avons quitté Karak-haz-Karak avec mon père il y a de cela quelques mois. Nous avions rejoint un convoi de voyageur pour emprunter des route plus sûre mais sur la route nous nous sommes fait attaquer par des maudites racaille peaux vertes.
A la prononciation de ces mots, Bardak cracha au sol devant lui, comme pour se débarrasser d’un goût amer.
Mon père, Darokd, s’est fait charger par leur chef. Nous n’étions pas préparé à un tel assaut et le coup que reçut mon père lui laissa une entaille profonde sur le torse. Dans la violence du choc il lacha son arquebuse qui vola quelques mètres en ma direction. Je l’attrapa et visa avec toute ma concentration. Lorsque le chien de mon arme se referma il attrapa aussi ma barbe pleine de poudre et le canon de l’arquebuse explosa me projetant en arrière. Par chance, ma visé était bonne et le plomb vint éclater la cervelle de ce maudit chef orque. Les autres fuyèrent comme des lâches. Les voyageur me remercièrent mais par Grungni l’heure n’était pas au réconfort. Nous enterrâmes mon père et bon nombre d’entre nous sur la route qui mène à Nuln.
Une fois ici je suis tombé sur un propriétaire véreux nommé Otto. Avec sa mentalité il ne valait pas mieux que ces peaux vertes. Il se ramena avec deux gaillard pour me passer à tabac alors que je lui avais donné ma parole, par grungni, que je le rembourserai. Je me suis défendu mais ces bagarreur de métier me laissèrent pour mort. Le lendemain j’ai vu l’annonce sur la Reik Platz qui cherchait des mercenaires à enrôler dans l’artillerie. Je n’ai pas eu le temps de signer que déjà je me retrouvai parmi vous.


Suite à son histoire les nains levèrent les choppes et burent de plus belle. Bardak partagea un long moment de fraternité avec les siens qu’il n’avait pas connu depuis un certains temps. Durant ces petite festivité, le nain entendit quelque phrase ci et là et compris un peu mieux le but de leur présence.

Moi jt’e dit que ces gars son loin d’imaginer c’qui les attendent aux montagnes noire !

Hep tu sais que l’état major à demander l’envoi de quatre bombardes en soutiens !

Bardak se rejouit à l’avance lorsqu’il compris qu’il allait voir de magnifique engin d’artillerie moderne. Cependant Bardak se demanda si autant d’engin lourd et difficile à manœuvrer était un bon choix stratégique. Les passes des montagnes noires étaient si étroite qu’il serait difficile d’utiliser l’artillerie sans dégâts collatéraux. Les généraux avait ils conscience des endroits où ils menaient l’armée ? Bardak avait le souvenir d’un nain à Karaz-haz-Karak qui venait de Karak-Horn des montagnes noires et ses récit n’était pas des plus sympathique. Hormis les passes et les col difficile à défendre et à explorer, de nombreuses menace planaient sur ces funeste montagnes, bandit, peaux vertes, troll et même vampire. Il paraitrait même que ces chevalier de l’horreur aient réinvestit un fort que l’on appelait le Fort du sang. Quoiqu’il en soit, le cerveau de Bardak ne se reposait jamais et calculait sans cesse les issu possible à son avenir, parfois basé sur des incertitudes.
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Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 19 sept. 2015, 22:42, modifié 1 fois.
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Aussi vrai que 2 et 2 font 4, la poudre allié au plomb percera tout acier digne de ce nom. Parole d'ingénieur.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

Un peu plus tard, alors que la première journée de Bardak sur le camp touchait à sa fin, Olaf refit son apparition et rejoignit la troupe de nains en prêtant main forte à Frida avec un tonneau de bière sur l'épaule. Tous les deux furent accueillis sous les vivas des nains. Une belle soirée de beuverie en perspective...
Olaf but quelques pintes avec Bardak et les autres sans pour autant perdre de vue et trop s'éloigner de la cuisinière halfeling. Et, lorsque cette dernière déclara qu'il était temps pour elle d'aller se coucher, l'homme ne s'attarda pas plus de quelques minutes, après son départ, avant, à son tour, de prendre congé, non sans avoir gratifié l'ingénieur d'une grande claque dans le dos ; signe conventionnel d'une virile camaraderie voire d'une forte sympathie entre deux mâles.
Quoi qu'il en fut, Bardak se retrouva à terminer la soirée entre gens de bonne - excellente même - compagnie, c'est-à-dire entre nains, bien sûr !

Le lendemain, le rappel fut battu très tôt et Bardak Barbe-Plomb eut toutes les peines du monde à remettre en place toutes ses idées : impossible de se souvenir de comment il avait regagné sa tente - à supposer qu'il s'agissait bien de la sienne - ni des noms et visages de la moitié des personnes rencontrées la veille.
Les tambours résonnaient plus encore dans la tête du nain que dans tout le campement et il dut se faire violence afin ne pas aller fracasser le crâne des batteurs à coups de pierre.
Finalement, Bardak rejoignit les autres recrues, mercenaires et autres soldats - plus ou moins correctement - rassemblés pour l'appel. Une fois fait, le général Ludwig von Genschner annonça que le coffre contenant la solde était arrivé, qu'il était sous bonne escorte et que le premier qui ferait mine de s'en approcher serait partagé par le milieu de haut en bas... Quatre soldats furent réquisitionnés pour le déplacer jusqu'à la tente du général et trois piquiers y restèrent pour monter la garde.

Alors qu'il allait poursuivre son discours, un messager arriva au camp et annonça que les bombardes qui auraient du accompagner l'armée lui étaient retirées sur ordre de la comtesse Emmanuelle. Immédiatement, le général partit pour Nuln accompagné de quelques mercenaires afin de protester...

Le sergent Eiseleither finit par disperser tout le monde en menaçant les tire-au-flan de coups de fouet et de voir la moitié de leur solde amputée. Puis il convoqua toutes les nouvelles recrues - dont Bardak - à un entrainement au maniement des armes de mêlée.
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BARDAK Barbe-plomb
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par BARDAK Barbe-plomb »

La beuverie s’éternisait jusqu'à tard dans la nuit. Si ce ne fut pas l'effet de l'alcool sur son organisme, c'est sans doute la fatigue et la nostalgie d'avoir retrouvé les siens qui vinrent à bout de Bardak. Épuisé et saoul comme une taverne naine, l'ingénieur regagna sa tante... ou peut être n’était-ce point la sienne. Il n'eut même pas le temps ni la lucidité de se rendre compte de l'exactitude de sa destination qu'il s’écroula de tout son poids sur la paillasse militaire inconfortable. Mais parfois ravivé, les cendres du passé pouvaient resurgir en un brasier immense et plus la nuit avancée, plus Bardak se laissait aller à ses songes.

il faisait sombre en la demeure et on entendait les cliquetis d'un apprentis ingénieur, au fer avec une serrure inébranlable. Le raisonnement tant attendu se fit entendre au moment où le verrou se brisa. Depuis tant d'années tu attendais cet instant Bardak, tu te sens si joyeux, si accomplis...

Une lettre est trouvé...

Une lettre est lue...

Ton père se présente, il parle mais sa bouche n’émet aucun son. Tu peux sentir la chaleur de sa main venu te réchauffer l'épaule. Pourquoi ressent tu cela Bardak? ce frisson qui te parcours le dos ... De lourds marteau se présentent à la porte, tous arborent fièrement les runes de Karak-haz-Karak. Les nains qui les portent se tiennent de part et d'autre de vous. Tu essai d'entendre des sons mais ils semblent venir de si loin, presque inaudibles, comme si ta tête était sous l'eau et que tu respirais encore... Derrière toi s'étend la grande cité des rois. tu pars loin, contre ta volonté...

Les jours passent et l'eau se fait plus rare. Le soleil frappe comme le foyer des grandes forges, rendant la marche plus terrible encore. Un convoi s'approche. Le bruit d'une roue mal graissé, les sabots qui retentissent au sol... De l'eau est échangé contre une pipe de bonne manufacture. C'est ton père qui la brandit en te regardant. Il semble si triste et responsable de ce qui vous arrivent... La marche reprend... Toi qui a déjà vécu ce terrible voyage, te voici en train de le revivre une fois de plus... Comme tant de nuit passées et tant de nuit à venir encore...

Il n'y a plus besoin de son, tu les connais déjà à l'avance. Comme le cri de ce maudit orque sortit de derrière un rocher et tant d'autre qui le suivent encore. Pourquoi être passé par ici? la vue n'était pas dégagé, le décor propice à une embuscade... Pourquoi ce jour là? Répondra tu un jour à cette question... Tu le revois se retourner vers toi, te jetant l'arquebuse dans les main et soudain l'ouï te revient, plus percutante encore que lorsque cela se produisit

SURTOUT NE LE RATE PAS !

Il se jette sur le plus gros d'entre eux qui menait la charge... sans arme... avec son sac en main comme seul bouclier... Oui il te protége. Tu le sais bien il paye sa dette... Il efface une rancune. Le kikoup dechire le sac et le percute de plein fouet. Mais il lui à fait perdre du temps.. Il ta permis de viser et d'actionner le chien. Sent-tu cette odeur? celle que tu aime tant? la poudre noire avec laquelle tu aime t'enduire la barbe... Elle s'embrase comme l'enfer sur ces lieux. Le canon de l'arme explose, la tête du chef orque aussi.

Il est mourant mais il ne se plein pas... Deux jours qu'il s'accroche à la vie pour toi... Mais il est tard à présent, tu dois le laisser partir... Tu embrasse ce tas de pierre et cette stèle gravé sur un bord du monde pour la première et dernière fois... Pourquoi ne respire tu plus bardak? Entend tu les cloche qui sonnent le glas? Les entends-tu Bardak?! BARDAK!


Le nain se réveilla en sursaut, reprenant une lourde inspiration et toussant comme à s'en étouffer. Au loin on entendait la tambour qui sonnait le rassemblement. Bardak mit quelques minutes avant de se remettre de cette nuit... une fois encore. Trêve de rêvasseries, l'ingénieur c'était enrôlé et il fallait faire preuve de rigueur à présent. Il ne pouvait plus se laisser allé à son caractère versatile et se faisant violence il rejoignit les rang où il se tint aux garde à vous plutôt moins bien que bien...

Le général annonça l'arrivé du coffre de la solde, quoi de mieux pour réjouir les troupes qui ne rendirent même pas compte du messager, venu murmurer à l'oreille du grand homme. Cet événement n'avait pas échappé à Bardak qui ne cessa de s’interroger. Qu'ect-ce qui pourrait bien mener un homme de son rang à quitter son poste en compagnie de plusieurs hommes? tout ça à la veille d'une grande campagne qui nécessitait nombres de préparatif et de directives. L'ingénieur examina l'environ, disséqua chaque image dans sa vision. Il tenta de se souvenir bien que les douleur de son crâne ne lui pardonnait pas les excès de la vieille et il se souvint. Aucune bombarde n'était parvenu. Lui qui espérait tant apercevoir ces engin de mort, bijoux d’ingénierie moderne, il n'en était rien.
Le sergent Eiseleither convoqua toute les recrues et leur indiqua un coin du camp où se rendre. Il précisa que tout soldat, quel que soit sa spécialité, devait savoir brandir et fendre un épée. Bien qu'il n'était pas des plus coutumier avec les armes de contact c'est naturellement vers une hache que le nain se porta.

Dans quoi me suis-je encore fourré...

Forcé et à contre cœur il s’apprêtait à commencer son exercice.
Quelle joie de reprendre cette aventure en ta compagnie! Enjoy RP!
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 03 juin 2016, 21:48, modifié 1 fois.
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BARDAK Barbe-plomb, Voie: l'Ingénieur Nain
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Aussi vrai que 2 et 2 font 4, la poudre allié au plomb percera tout acier digne de ce nom. Parole d'ingénieur.

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