[Bardak] Où tout commence...

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

A la fin de la journée, le général et son escorte reviennent. Ludwig von Genscher a la mine sombre, reflétant l'inquiétude autant que la résignation. Il saute de son cheval avant même qu'il ne soit complètement arrêté et ordonne qu'on aille chercher les soldats de l'école d'artillerie et le chef canonnier. Quelques minutes plus tard, ces derniers ressortent de la tente de commandement sous les regards anxieux des soldats encore à l’entraînement et Bardak, comme d'autres alentours, peut les voir s'affairer à rassembler les barils de poudre.

- Tout est en place, nous sommes prêts à partir, mais il manque un baril de poudre, chef !


Le chef canonnier, visiblement très énervé, ordonne que l'on fasse l'impossible pour le retrouver, puis monte dans un chariot et donne l'ordre au convoi de se mettre en route.

Cette fois-ci, c'est sûr, le régiment n'aura pas l'appui des bombardes… Demain, l'armée se mettra en route sans l'artillerie que la Comtesse avait promise.

Alors que Bardak et quelques autres, dont Olaf, observent la scène avec incrédulité, le sergent Eseleither leur tombe dessus en beuglant :

- Alors, les tire-au-flanc, on roupille ?! J'm'en vais vous apprendre, tas d'fainéants ! Z'allez en chier, z'allez voir !


Suite à quoi, il flanque un coup de trique magistral dans les jambes d'un gars à côté du « futé ». Plié en deux par le coup et la douleur, l'homme s'affaisse avec une plainte rauque. Immédiatement, Olaf se précipite pour l'aider à se relever mais le sergent fait pleuvoir les coups de bâton sur le brave gaillard.

- Sergent ! Arrêtez-ça immédiatement !


Tout le monde se fige et se tourne en direction de la voix ; Maximillian Schmidt, le capitaine des faucons noirs, un homme robuste d'une quarantaine d'années, aux cheveux blonds et portant un bandeau sur l’œil droit était intervenu pour faire cesser la bastonnade avec autorité.

- Que se passe-t-il encore ? demanda le général von Genscher, en sortant de la tente de commandement visiblement irrité.
- Le sergent Eiseleither fait du zèle et passe ses nerfs sur les nouvelles recrues, général, répliqua sèchement Schmidt. Si jamais à l'avenir, je devais à nouveau être témoin de ce genre de comportement, général von Genscher, soyez sûr que les faucons noirs ne feront plus partie de votre régiment. On ne traite pas ainsi, ceux qu'on a sous ses ordres.


Sans un regard pour le général, le capitaine mercenaire poursuivit son chemin accompagné par un concert de murmures.

- Et bien, sergent ? Que signifie donc tout ceci ?
- Mon général, ces traîne-savates sont plus fainéants qu'des lézards au soleil et…
- Dois-je vous rappeler que ces « traîne-savates » comme vous dites, ont été recrutés par vos soins et confiés à votre autorité ? Je ne tolérerai plus une telle façon de faire, sergent ! Est-ce bien clair ?
- Oui, mon général… c'est parfait'ment clair.
- Bien. Fin des exercices pour aujourd'hui. Que tous les hommes se préparent à partir au petit matin, sergent. Rompez.


Le général von Genscher retourna dans sa tente après un gros soupir et laissa le sergent exécuter ses ordres.

- Z'avez entendu, tas d'pucelles ? C'est fini pour aujourd'hui mais demain les choses sérieuses commencent ! Ahaa, ça va moins rigoler main'nant. Puis il conclut à l'attention de Olaf. Quant à toi « le futé », on n'en restera pas là, crois-moi...
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BARDAK Barbe-plomb
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par BARDAK Barbe-plomb »

Ma journée avancé lentement au rythme des exercice de préparation physique et au maniement des armes. Le pauvre apprentie ingénieur suée sang et eau lui qui n'avait pas pour habitude d'être aussi virulent. Cette cadence lui empêchait de laisser aller son cerveau à n'importe quelle divagation comme il avait coutume de le faire. Un instant celà ne lui déplu pas mais bon... il espérait que son enrôlement ne se résumerait pas qu'à celà. Son calvaire fut abrégé lorsque l'attention se rivât sur Ludwig von Genscher revenu tardivement de son entrevu politique avec une expression sur le visage ne masquant pas l'echec certain de ses négociation. Plus flagrant encore, aucune pièce d'artillerie ne précédait le convoi. Le général tonna des ordres et quelques instants après, plusieurs hommes rassemblèrent les barils de poudre aux même endroit.

- Tout est en place, nous sommes prêts à partir, mais il manque un baril de poudre, chef !

le commentaire ne laissa pas les dirigeant indifférent. Un baril de poudre ne pouvait pas disparaître comme par enchantement et le prix de ce bijou de matériau en faisait un des composant les plus cher du marché noir. Peut être un groupe de mercenaire l'aurait subtiliser et caché dans un encdroit où ils pourraient s'en emparer à leur retour de campagne... En tout cas c'est ce que Bardak où plutot son cerveau aurait insinué de faire... Si bien sur il n'avait pas était enrôlé dans l'armée et que Otto était toujours à ses trousse... Mais une armée sa pèse bien des milliers de soldat entraîné... C'est suffisant en therme de garde du corps.. Oui Bardak pouvait se réjouir d'être en sécurité et de n'avoir eu aucune nécessité de voler un baril de pour ... pour s'enduire la barbe entre autre... Mais ses pensées furent tout à coup bousculé

- Alors, les tire-au-flanc, on roupille ?! J'm'en vais vous apprendre, tas d'fainéants ! Z'allez en chier, z'allez voir !

Un coup violent se porta au jambe d'un camarade, commandé par ce fou de Eseleither qui prenait tant de plaisir à humilier les recrues. Olaf se précipita sur l'homme pour lui venir en aide rendant fou de rage le sergent qui frappa de plus belle sur la brute. Mais la carrure si imposante du gaillard pouvait laisser des doute sur la solidité du bâton qui la brutalisé. A cet instant bardak empoigna fermement sa hache mais une main vint le retenir dans son geste. Un autre engagé se contenta de le regarder en silence comme pour ne pas relevé son geste qui était passé inaperçue encore et fit un signe de tête en direction d'un homme qui s'approchait dans une armure étincelante à la cape noire.

- Sergent ! Arrêtez-ça immédiatement !

Eseleither s’arrêta net en reconnaissant la voix de celui qui osait lui imposer cet ordre. Son regard se porta sur le faucon noir semblant vouloir contester son autorité qui n'avait rien de tolérable de la part d'un mercenaire... Mais pas de n'importe lequel mercenaire... Il dût refréner ses ardeurs et son complexe de supériorité. Le général sortie de sa tante pour constater le chaos. et le puissant guerrier lui fit comprendre que son groupe ne resterait pas dans cette campagne si de tels incident devait se reproduire. Le général ordonna à son subalterne de se comporter respectueusement et repartit de plus belle. On pouvait lire la rancoeur du sergent sur son visage et se tournant vers eux il lâcha

- Z'avez entendu, tas d'pucelles ? C'est fini pour aujourd'hui mais demain les choses sérieuses commencent ! Ahaa, ça va moins rigoler main'nant. Puis il conclut à l'attention de Olaf. Quant à toi « le futé », on n'en restera pas là, crois-moi...

Le groupe s’éparpilla ainsi pour rejoindre ses quartiers et prendre du repos pour récupérer des forces en vu du grand départ.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 08 juin 2016, 14:10, modifié 1 fois.
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Aussi vrai que 2 et 2 font 4, la poudre allié au plomb percera tout acier digne de ce nom. Parole d'ingénieur.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

Le lendemain, à l'aube, le rappel fut battu et chacun s'affaira à démonter le campement pour tout remiser dans les chariots qui allaient accompagner la petite armée. Ensuite, les rangs furent formés et Bardak prit place parmi la quarantaine de soldats de l'armée nulnoise à la tunique bleue frappée de l'emblème de la cité -un lion jaune à langue rouge sur fond noir portant une balance et surmonté d'une croix blanche- à côté de Olaf et de l'homme qu'il avait défendu la veille contre le sergent Eseleither. Ce dernier accompagnait le capitaine nain Flint Ralkan venu passer en revue le bataillon avant le départ.
Arrivé à la hauteur de Bardak, le capitaine s'arrêta :

- Sergent, pourquoi n'ai-je pas été mis au courant de l'arrivée de cette recrue ?


Karl Eseleither s'avança et se planta au garde à vous, raide comme un piquet et le menton bien haut. Il paracheva cet excès de zèle en répondant d'une voix forte et claire :

- J'savais pas qui fallait vous prév'nir, cap'taine !


Flint Ralkan ne sembla pas écouter la réponse de son subalterne et continua à l'attention de Bardak :

- D'où viens-tu, l'ami, et comment t'es-tu laissé embobiné par le sergent Eseleither pour nous rejoindre ?
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BARDAK Barbe-plomb
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par BARDAK Barbe-plomb »

L'aube se leva devant l'immense cité de Nuln et le tambour sonna la levé du campement. Le futé attrapa une tunique de l'armée régulière et la tendit à Bardak en le charriant sur son embonpoint. Les acolytes enfilèrent leur tenus et s'affairent à démonter les tentes. Le futé impressionnait par sa force, il pouvait porter presque autant de charge que Bardak en un seul voyage. Jamais il n'avait vu un humain rivaliser ainsi avec la robustesse naine et c'est sans doute ce qui permettait un rapprochement plus facile entre les deux soldats. Le sergent Eseleither croisa leur chemin à cet instant et bouscula de l'épaule le grand homme qui lâcha les piquet au sol.

Ramasse et plus vite que ça! tu crois q'la garnison à q'ça à faire d'attendre des plombes q'tu remplisse ce chariot!

Le futé se baissa pour ramasser ses piquets en serrant la mâchoire. Bardak jeta alors sa cargaison au sol également en lançant un regard au sergent qu'il n'arrivait plus à supporter. Déjà il n'était pas fait pour être soldat mais recevoir des ordres d'un humain sans honneur comme celui-ci c'était trop. Le sergent foudroya du regard le nain mais à l'instant où il allait le réprimander, Maximillian Schmidt fit son apparition pour rejoindre ses troupes. C'est ce qui valu sans doute un dernier coup de venin de ça part, à voix étouffé

Tu viens d'rentrer dans ma liste l'nain.. je vous briserai vermine

Bardak et le futé reprirent leur labeur et la discussion tourna autour de ce sergent infernal.

Ce satané d'sergent va finir par lui arriver des bricole! faudrait pas que sur le champs de bataille mon arquebuse devit de trop si tu vois c'que j'veux dire!

Puis le rappel fut battu pour la revu des unité. Bardak rejoignit la sienne aux côté de son amis et de la recrue qui avait été frappé par Eseleither qui arrivé aux côté du capitaine Flint Ralkan, un nain de surcroit. Lorsque le gradé arriva devant Bardak il marqua un arrêt et avec un grommellement si typique au peuple nain il rabroua le sergent

- Sergent, pourquoi n'ai-je pas été mis au courant de l'arrivée de cette recrue ?

Le nain n'écouta même pas la réponse de son subalterne et Bardak ne put empêcher un rictus sur ses lèvre mais qui restait masqué par sa barbe. Puis le capitaine s'adressa directement à lui

- D'où viens-tu, l'ami, et comment t'es-tu laissé embobiné par le sergent Eseleither pour nous rejoindre ?

Je suis Bardak fils de Darokd de Haz-Karak, on me surnomme barbe de plomb depuis que j'ai fait exploser la tête du maudit chef orque qui nous à attaqué sur la route pour venir ici et à eu raison de la vie de mon père. Je me suis engagé dans l'armé car j'ai été traï par ce maudit humain, Otto, vendeur de sommeil qui m'est tombé dessus avec deux gros bras pour tout me prendre. Tout ce qui me reste est ici "bardak montra son arquebuse fièrement" et là "et il pointa son crane avec son doigt" Je pensais que l'armée de Nuln aurait sans doute besoin d'un ingénieur de notre peuple. Bien qu'apprentie j'ai pu apprendre auprès de ma famille pendant des décennies au cœur de notre grande cité.

Bardak se tenait la tête haute et toisait du regard l'humain qui se disait sergent. Embarqué dans un enthousiasme implacable il se permit même une reflexion.

Je peux vous dire capitaine que lorsque j'ai vu ceux à qui je devait obeïr, je me suis posé bien des questions sur ma présence ici. Seul l'honneur suscite la loyauté. Mais à présent je sais que je vous suivrez capitaine.

Le sergent devait certainement bouillir intérieurement mais le caractère bien trempé de l'ingénieur n'était pas matière à se contrôler.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 19 juin 2016, 14:50, modifié 1 fois.
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Re: [Bardak] Où tout commence...

Message par [MJ] The Puppet Master »

- Et bien, Bardak « barbe de plomb », fils de Darokd de Haz-Karak, je suis ravi de compter un nain de plus dans cette armée, annonça-t-il en réponse à cette présentation. Puis, il s'avança et posa une main amicale sur l'épaule de l'ingénieur et ajouta :
- Si tu savais, ami, à quel point j'aimerai qu'une brigade de nos arquebusiers puisse nous accompagner…

Enfin, Flint Ralkan s'adressa à Karl Eseleither :
- Sergent ! Je compte sur vous pour faire en sorte que l'arquebuse de Bardak, fils de Darokd de Haz-Karak, soit toujours chargée.
- Mais, cap'taine, les cannoniers ont d'jà perdu un baril de poudre et…
- Sergent ! Je vous ai donné un ordre, il me semble.
- Cap'taine, oui, cap'taine !


Le capitaine nain termina son inspection, toujours suivi comme son ombre par le sergent Eseleither.
Une fois qu'ils se furent éloignés, Olaf « le futé » glissa quelques mots à l'oreille du jeune nain :

- Heureusement pour toi, le capitaine est de ton côté mais j'doute que son ordre plaise beaucoup au sergent. C'est une peau d'vache et l'a vraiment la rancune tenace, le bougre.


Episode suivant : Qui marche avec nous ?
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