[Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Bugman
Maitre de jeu [MJ]
Messages : 375
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Hagin Duraksson, Gormil Thorakfind et Ilahîn Alysante Esdalân

[Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par [MJ] Bugman »

Image Nuln, le joyau de l’Empire, de l’école impériale d’artillerie aux puissantes forges, un esprit dédié à l’industrie et à la science. Des inventeurs à moitié fous aux vieux sages pleins de poncifs. Une ville au carrefour des influences du Sud et de l’Est et au cœur de la vie intellectuelle et culturelle impériale. Un emblème de pouvoir pour l’un des êtres les plus importants de la nation de Sigmar. Depuis son palais dans l’ancienne capitale, la Comtesse se dresse et joue de sa réputation, renforçant tant son emprise et son prestige sur les nobles de la cité et du Wissenland qu’étendant son influence parmi les bourgeois et les puissants au-delà de ses terres.

Nuln et ses rues boueuses, ses eaux polluées et ses pauvres hères qui errent dans les quartiers les plus pauvres, mendiant pour vivre lorsqu’ils sont trop faibles pour travailler. Empoisonnés par les réjections et portant sur eux le véritable symbole de la cité : la suie, noire, collante, imprégnant des murs des masures aux cheveux gras et ternes des mutants se cachant dans les taudis. Et pourtant même au cœur de ces artères tortueuses, un pouvoir se maintient, non pas celui des nobles, des guildes marchandes ou des puissants bourgeois, bien loin des cultes ce sont les familles qui y règnent, tantôt alliées, tantôt ennemies, luttant pour la mainmise sur ces quartiers ne payant pas de mine mais qui en étaient pour les renseignements et autres trafics qu’il valait mieux éloigner du jour.

Et pourtant, c’est en dessous de cette ville de touts les excès que se trouve la véritable menace, plus loin que les bandes de mutants se réunissant en secret, plus profondément que les contrebandiers introduisant marchandises illicites et dangereuses au nez et à la barbe de la garde, dans les boyaux de terre tortueux qui rejoignaient parfois les égouts de la ville. Là, la vermine pullulait, des hommes-rats à taille humaine, complotant la fin des humains autant que celle de leurs rivaux. Les tunnels skavens où se reformait une communauté après le sanglant échec de leur tentative d’invasion de la cité. L’approche directe n’avait su marcher, alors peut être qu’une infiltration plus longue, plus lente saurait faire ses preuves. Et sinon, ce serait l’opportunité de se débarrasser des traîtres et des subordonnés gênants.

Quel qu’en soient les résultats, l’assassin Kishrit s’en tirerait vainqueur, preuve absolue de son génie et de la bénédiction du Rat Cornu. Ce n’était pas de la malchance si il avait été surpris la dague encore plantée dans le dos de son frère de portée et envoyé ici mais bien un plan divin pour lui. Restait juste à se débarrasser de la concurrence et de tout risque de trahison parmi les coureurs nocturne qu’Eshin lui avait fourni. Il pouvait sentir leur déloyauté et leur envie devant son talent naturel.


-« Ecoutez, bande de minables-poltrons ! Les maîtres vous ont envoyé-largué ici pour servir le Rat Cornu et nous aider à conquérir-raser le nid-ville des choses-hommes. Mais d’abord vous devrez faire vos preuves en tuant-plantant un vivant chacun. Les meilleurs seront récompensés-félicités. Bonne chasse-traque ! »

Ils étaient une douzaine, venus avec Vilmikch par les longs tunnels serpentants sous le monde, une douzaine de coureurs nocturne, certains depuis le lointain Cathay comme le pâle skaven, d’autres de plus loin au nord ou au sud, mais tous étaient unis par un même sentiment : ils étaient le meilleur et tous les autres n’étaient que des arrivistes jaloux qu’il faudrait mater ou éliminer discrètement avant de prendre leur place légitime à la tête du contingent d’Eshin.

Mais pour l’heure, Vilmikch devait se mettre en chasse, ramener la preuve de la mort d’un humain et faire taire par ses actes ce qui commençaient déjà à se moquer de son pelage...
Et c'est parti, n'hésite pas à me voir en MP si tu as la moindre question ^^

Avatar du membre
Vilmikch La Lame Blanche
PJ
Messages : 19
Profil : FOR 7 / END 8 / HAB 9 / CHAR 5 / INT 11 / INI 9 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 7 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)
Lien fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_vilmikch_la_lame_blanche
Autres comptes : Elin'zeth le Falsificateur
Localisation : Nulle part et partout à la fois

Re: [Vilkmich] Quand le chat n'est pas là...

Message par Vilmikch La Lame Blanche »

Pour notre Skaven à la fourrure pâle, c’était l’occasion rêvée pour enfin faire ses preuves. Faire taire ces incessants crachats de persiflages et de mépris à son égard le faisait saliver de plaisir.
Il n’était à Nuln que depuis quelques jours et pourtant il se sentait déjà comme chez lui. Les rues boueuses imprégnées de l’humidité des égouts, l’odeur de la maladie qui parasite autour des mendiants ou encore la suie qui se mélange avec l’eau de pluie et la poussière, formant une matière collante et répugnante… Finalement, aux yeux de Vilmikch, il n’y avait pas de grandes différences entre l’écœurante surface de la cité de Nuln et ses égouts pestilentiels.
Mais malgré ce paysage qui en dégouterait plus d’un, Vilmikch était dans son élément et le serait encore plus si ses chers compétiteurs ne lui collaient pas sur la fourrure.


« Mais ces ordures-vermines ne sont que temporaires tandis que ma gloire-renommée ne fait que débuter-commencer et sera longue oui-oui ! »

Mettant ses rêves de grandeur à l’écart, il aiguisa ses dagues en les frottant l’une contre l’autre, rangea son équipement, prenant le plus important tel sa bourse, ses bandages, et quelques poisons, pria brièvement le Dieu Cornu et partit à la recherche de sa prochaine victime.
Lorsqu’il sortit des souterrains à travers une plaque d’égout crasseuse, il vit, malgré les deux murs poisseux qui l’oppressaient, les lueurs orangées d’un coucher de soleil. Il se mit à grimper sur l’un des murs de façade pour arriver sur un toit dont les fentes des tuiles noires étaient imprégnées de mousse. Afin d’être le plus discret possible, il se cacha derrière une cheminée qui crachait de la fumée noire, créant ainsi un nuage de cendre autour de lui.
Lorsqu’il se mit à regarder autour de lui, le coureur nocturne remarqua que la ville montrait une tout autre facette, une fois que le soleil se couchait. L’eau de pluie qui ruisselait entre les vieilles pierres humides, tapissant les rues de la ville, reflétait les rares lueurs du soleil pour prendre une teinte dorée. La moisissure et les champignons qui infectaient les trottoirs s’effaçaient de sa vue, cachés dans l’ombre des demeures qui les dominaient. Et enfin, les salissures qui décoraient les briques des bâtiments devenaient étonnamment claires ou changeaient de couleur grâce aux derniers rayons orangés qui jouaient avec sa vision.


Cependant, Vilmikch n’appréciait guère cette lumière, si faible soit-elle, qui trahissait sa discrétion. Tellement que le sentiment d’impatience le rongeait, il avait l’impression que la venue de la Lune du Chaos était aussi lente que la marche des passants. Plus le temps passait et plus le ciel devenait sombre. Les rares étoiles, qui commençaient à se refléter sur les flaques d’eau des trottoirs, donnaient l’impression d’être chassées par des nuages aussi sombres que le cœur d’un elfe noir et aussi imposants que les Montagnes du Bord du Monde. Ce ciel nébuleux apporta avec lui un vent glacial qui forçait les habitants à rentrer chez eux. Ce vent ne s’estompa qu’après le moment où les deux lunes éclairèrent pleinement toute la région. Néanmoins, les nuages ne cessaient de grossir et commençaient à dissimuler les deux astres lumineux. Vilmikch, remettant son chaperon qui fut délogé de sa tête par une bourrasque, frétillait d’excitation.

« La Rat Cornu veut-souhaite cacher mon acte à la vue de tous-tout le monde en cachant Mannslieb et Morrslieb ? Il ne sera pas insatisfait-déçu oui-oui !»

Dès à présent, Vilmikch se devait d’être patient. Il attendait le moment opportun pour frapper. Il s’est juré de ne jamais tuer de proies insignifiantes telles des mendiants mourants ou des orphelins qui vagabondaient dans les rues mal fréquentées. Il n’y aurait aucun honneur à cela bien sûr. Non, il voulait assassiner un humain dont la profession serait plus ou moins prestigieuse. La tête d’un marchand, d’un bourgeois, voire d’un noble vulnérable ferait un beau premier trophée.

Alors qu’il était plongé dans ses rêveries ambitieuses, ses illusions furent interrompues par des hoquets qui vinrent interrompre le doux silence de la nuit. Le Skaven quitta entièrement sa cachette et se posta juste au-dessus de la gouttière de la maison pour observer l’origine de ce bruit. Il vit alors un humain assez obèse dont le visage était rougeâtre. Quand il marchait, tout son corps se balançait de gauche à droite tel un navire qui tangue lors d’une violente tempête. Cet homme était vêtu d’une tenue bourgeoise de couleur pourpre accompagnée d’un chapeau noir qui le protégeait de la bruine. De plus, sur sa ceinture était accrochée une bourse, une flasque en métal ainsi qu’une ou deux cartes roulées qu’il ne put identifier. Avec ses grosses bottes, il martelait bruyamment le sol, faisant vibrer le son de ses pas dans toutes les rues voisines.

Vilmikch inspira profondément et ses moustaches se mirent rapidement à frétiller de dégoût.

« Pouah ! L’humain-chose sent-pue le vin-alcool ! Il doit être ivre-enivré…Je pense qu’une seule lame-dague suffira-fera la faire oui-oui ! »

Son rictus de dégoût se transforma en sourire sadique. Si son corps tremblait, ce n’était pas dû à l’agitation naturelle d’un Skaven. Son tremblement venait de sa frénésie meurtrière qui ne connaissait aucune limite.
Sa dague favorite à la main, il se mit à poursuivre sa proie avec une discrétion parfaite. Il n’osa pas le tuer dans une rue aussi fréquentée où des passants et des gardes grouillaient. Après avoir traversé une dizaine d’avenues, alors que Vilmikch commençait à perdre patience, le bourgeois s’arrêta de marcher et se mit soudainement à insulter des personnes inexistantes et à injurier de tous les noms le monde entier qui l’entourait. En toute honnêteté, son comportement déconcerta profondément notre coureur nocturne. Puis, suite à cette conduite digne d’un ivrogne, l’homme se mit à courir maladroitement dans un cul-de-sac, assez isolé du quartier, pour vomir à l’abri des regards. Ce cul-de-sac était entouré de trois vieilles demeures. Sur le toit de l’une d’entre elles était penché Vilmikch, tel un rapace qui s’apprêtait à atterrir sur sa proie. Tenant sa dague entre ses deux mains, il s’apprêtait à sauter sur sa victime quand soudain il vit, avec confusion, sur le toit d’en face un autre Skaven. Son regard mauvais, où se lisait une lueur de défi, passait entre le bourgeois et le Skaven au pelage pâle. Cependant, il semblait hésiter… Allait-il attaquer ?


Vilmikch, armé de ses deux dagues, commençait à s’irriter et avait une furieuse envie de lui sauter à la gorge. Lui lançant un regard assassin, il grogna :

« Alors si je comprends-entends bien, deux cadeaux-offres pour le prix d’un ? La tête de la chose-homme sera donnée-remise à Kishrit et toi je te livrerai-donnerai en pâture aux chiens et aux corbeaux si tu me défis ! »

Vilmikch n’osa pas attaquer en premier préférant observer la réaction de son adversaire...
Modifié en dernier par Vilmikch La Lame Blanche le 19 févr. 2024, 17:05, modifié 4 fois.
"Je n'ai pas les mots-paroles pour te cracher toute ma haine-rancœur envers toi ! Mes lames-dagues parleront à ma place oui-oui !
Chacun pense qu'il peut prendre-attraper la queue du rat-souris mais il faudrait d'abord le voir-trouver. Je suis le prédateur, je suis le chasseur, je suis l'assassin. Je suis ce skaven-rat qui raffole de l'odeur-musc de la peur et du sang !
La chasse fut drôle-amusante mais il est l'heure-temps de te crever les yeux chose-homme ! Toi qui as été aveugle trop longtemps, tu le seras-resteras désormais éternellement.

Qui craint l'ombre mourra dans l'ombre ! Crains la mort, car sa lame-dague aussi blanche que la lueur des astres te souffle-chuchote ta froide destinée petite chose oui-oui !"


Inconnu :wink:
Image

Avatar du membre
[MJ] Bugman
Maitre de jeu [MJ]
Messages : 375
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Hagin Duraksson, Gormil Thorakfind et Ilahîn Alysante Esdalân

[Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par [MJ] Bugman »

La chasse était lancée, certains se faufilèrent dans les profondeurs, cherchant à élaborer plans et stratagèmes pour tuer ou voler la gloire de leurs concurrents. D’autres partirent vers les différentes sorties menant à la surface, parfois se bousculant, parfois se surinant. Vilmikch était de ceux-là, fonçant à la recherche d’une proie, laissant la nécessité de réfléchir aux affres du trajet.

Alors il escalada les toits, courant de faîte en faîte par dessus la ville sale, ignoré des passants qui ne se tournaient vers les cieux que pour prier ou maudire le temps. Errant quelques temps sous la bruine, il finit par trouver une cible convenant à ses goûts, les vêtements bourgeois n’étaient pas usés ni même passés, quand à son vin, l’apprenti assassin pouvait le sentir depuis son perchoir, l’odeur âcre faisant frémir ses moustaches. La filature continua, un jeu d’enfant pour celui qui joue face à un homme ignorant qu’il n’est plus que proie. Et pourtant, pourtant il n’était plus seul, alors il fit ce qu’aurait fait tout skaven face à un rival.

Il cracha sa haine et son mépris, sa soif de sang. Il n’y avait que deux sortes d’êtres vivants dans les boyaux tortueux sous le monde, les maîtres et les chiens, et il était grand temps de rappeler à l’impertinent à quelle place il devait rester. Vilmikch retroussa les lèvres et montra les crocs, car même la bruine devenue pluie ne pouvait masquer cette odeur, celle du musc de peur. Pourtant l’autre ne partit pas, il resta là, dans l’expectative, attendant sans doute un écart de l’assassin, qu’il baisse sa garde, qu’il aille chercher la proie peut être, pour qu’il puisse frapper à son tour, éliminant un concurrent et s’emparant d’une cible de qualité coup sur coup.

Il fut diablement surpris lorsqu’un shuriken vint se ficher dans une tuile à quelques centimètres de son visage. Heureusement pour lui il eut le réflexe d’esquiver la dague qui vint quelques secondes plus tard, ne ripostant que bien distraitement à la vermine de couleur claire, en pleine panique. Cette dernière ne prit même pas la peine d’esquiver les coups erratiques, se contentant d’un pas de côté pour frapper à nouveau. Cette fois-ci, le coureur d’égout laissa s’échapper un piaulement de douleur, un éclair blanc et une souffrance aiguë dans le flanc lui indiquant que la lame avait trouvé sa cible. Il n’était pas fou et se savait désavantagé. Il décida donc de procéder à une retraite tactique.

Du point de vue de Vilmikch, le skaven se souilla juste d’encore plus avant de détaler en couinant comme un rat qu’on égorge. Et vu le second shuriken qui vola près du faîte de la toiture, force était de constater que ce n’était pas loin de ce qui aurait pu se passer. Mais si il n’avait pu achever son opposant, il s’en était au moins débarrassé pour un moment, ne restait plus qu’à se charger de la proie. Il reporta son attention vers la rue pour n’y voir qu’une flaque de vomi infect. L’humain était reparti, titubant de tout son saoul dans les ruelles, se dirigeant probablement vers une quelconque maison de passe. Il ne l’atteignit jamais, ni même le croisement de rue suivant à vrai dire.

Vilmikch se laissa tomber sur lui, toutes griffes dehors, crocs jaunes saillants et une dague dans la main. Le bourgeois n’eut même pas le temps de jurer qu’il mourrait, la gorge sauvagement tranchée par un assassin peu soigneux. Du sang coula sur les pavés et plus encore lorsqu’il s’attela à détacher la tête de sa victime de son corps sans vie. On lui avait demander une proie et un trophée, les deux étaient désormais acquis, plus les quelques affaires que portait la chose-homme sur lui. Il en profita même pour grignoter un morceau, après tout il n’aurait plus l’utilité de ces organes. Le museau ensanglanté, il accrocha la tête à sa ceinture avant de remonter sur les toits, le museau au vent...
Jet d’intelligence pour trouver une bonne cible : 7, large réussite pour un skaven
Jet de force bonus de 2 (lâcheté skaven et menace des armes) pour intimider : 8, réussite de peu. Il aura un malus mais ne partira pas.

Combat :
Tour 0 : Vilmikch lance un shuriken en courant vers le skaven : 15, ça rate même sans malus

Tour 1 :
Vilmikch attaque : 7, ça passe avec deux degrés
Skaven esquive : 3+2, deux degrés, ça passe tout juste

Skaven attaque : 10, ça rate

Tour 2 :
Vilmikch attaque : 3, grande réussite
Skaven : 10, échec de l’esquive. Il subit 7+7+16+7-7 point de dégâts au ventre, soit 25pv.

Skaven tente de se désengager : 11, attaque d’opportunité
Opportunité : 11, ça rate

Attaque surprise du bourgeois : 10, ça passe tout juste avec la compétence
Alors ça va être la partie où tu choisis ce que tu comptes faire, quelques exemples pour lesquels j’ai déjà des éléments à te transmettre en mp si tu les prends (chasser une autre proie, rentrer, chasser les autres skavens, explorer la ville ou les souterrains). Si tu as d’autres propositions, n’hésite pas à les donner en MP

Avatar du membre
Vilmikch La Lame Blanche
PJ
Messages : 19
Profil : FOR 7 / END 8 / HAB 9 / CHAR 5 / INT 11 / INI 9 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 7 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)
Lien fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_vilmikch_la_lame_blanche
Autres comptes : Elin'zeth le Falsificateur
Localisation : Nulle part et partout à la fois

Re: [Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par Vilmikch La Lame Blanche »

Un éclair pâle se faufilait entre les toits mouillés et humides des bâtisses aussi silencieuses que les pas d’une souris. La ville était endormie, mais le coureur nocturne, lui, était bien éveillé. Profitant du silence et de l’inactivité de son lieu de chasse, il s’installât sur les tuiles sombres, si glissantes qu’il dut s’y accrocher à l’aide de ses griffes de ses pattes postérieures. Le grincement créé entre l’ardoise et ses griffes firent tressaillir nerveusement ses oreilles.

Avec un léger sourire de satisfaction qui laissait entrevoir ses dents gâtées et englantées dû à son dernier repas, il analysa les fameuses trouvailles qu’il a remportées ou plutôt volées… Une bourse à moitié remplie, une flaque remplie d’un alcool inconnu qui fit frétiller son museau de dégoût et enfin une carte enroulée qui ne demandait qu’à être ouverte. A l’origine, ce bourgeois possédait deux parchemins mais l’un des deux a fini noyé dans le sang et l’origine du haut-le-cœur de la victime. Par conséquent, notre Skaven devait se contenter que d’une seule surprise. Avec ses yeux aussi ronds que ceux d’une chouette, il déroula rapidement le parchemin et vit avec déception que la fameuse surprise n’était autre qu’un plan de construction de diverses machines d’industrie ou de guerre. Ces mêmes machines qui étaient à l’origine de ces fumées noires étouffantes qui recouvraient quelquefois le ciel, tels des nuages orageux. Vilmikch était un assassin, pas un vulgaire mécanicien. Que pouvait-il bien faire de ce document inutile à ses yeux ? Chaque ligne droite, qui composait ces dessins complexes, se confondait avec les tâches brunes provoquées par les gouttes de pluie qui ne cessaient de s’achever comme la contrariété de Vilmikch.


« Cette fiche-carte a peut-être une valeur-prix aux yeux-regard de quelqu’un… Hmm… Nul objet-chose ne peut être considéré sans valeur-prix, n’est-ce pas ? » soupira le coureur nocturne.

Accrochant son nouvel attirail humide à sa ceinture, il se posa un instant pour réfléchir à un nouvel objectif. Sachant qu’il restait du temps avant le lever du jour, devait-il chercher une proie ou découvrir les souterrains pour tuer malencontreusement un Skaven concurrent ? Bien qu’il réussisse à éliminer ce pauvre ivrogne, l’apprenti assassin jugeât que son coup était trop maladroit. A peu plus et il ratait la veine jugulaire. Le simple fait de l’imaginer le faisait grincer des dents. Il devait s’entrainer encore plus afin d’être prêt pour sa prochaine mission qui sera, sans doute, encore plus dure…

Sautant du toit où il était posé, Vilmikch atterrit dans une flaque d’eau poisseuse pour se glisser dans la plaque d’égout la plus proche possible. Son départ était semblable à son arrivée, mais le monde sous terre qui s’offrait à lui était bien plus différent que la ville ennuyeuse et barbante qu’était Nuln à ses yeux. Une fois à l’intérieur des canalisations aussi larges que les trottoirs de la ville, le Skaven pâle se laissât guider par le courant des eaux putrides qui accéléraient le processus de rouille dans la tuyauterie faite de fer endurci par la pierre rougeâtre qui se putréfiait elle aussi.

Image
Au bout de quelques centaines de mètres, le Skaven sentit sous ses pates que le courant s’accélérait dû à une forte pente. Ne pouvant plus s’arrêter, il tomba dans un lac où l’urine, les excréments, l’eau de pluie et la boue se mélangeaient pour créer une matière liquide aussi puante qu’ignoble. Après s’être pressé de sortie du lieu immonde pour rejoindre la terre ferme, Vilmikch leva la tête et comprit qu’il fût un instant emporté par une cascade qui faisait la hauteur d’une petite maison. En effet, c’était la première fois que ce jeune Skaven imprudent prenait ce chemin.

Lorsque Vilmikch secoua la tête pour chasser l’eau qui bouchait ses oreilles, il réussit à percevoir à travers son ouïe des claquages de fouets accompagnés de hurlements autoritaires suivis de cris de douleurs d’esclaves Skavens qui se faisaient entendre au bout du tunnel. Le coureur nocturne se rendit aussi compte que le tunnel était légèrement éclairé par une lueur verdâtre… De la Malepierre ! Tous les murs du tunnel étaient incrustés de lézardes vert clair créées par le pouvoir corrupteur de ces pierres maléfiques qui infestaient les parois tels des parasites. Il était arrivé dans l’une des entrés qui menaient au repère de son clan. Ses dagues à portée de mains, il continua sa traversée dans le tunnel où la lumière, émise par la Malepierre, devenait de plus en plus forte lui révélant ainsi ce qu’on pouvait appeler l’architecture Skaven.

Image
Levant la tête vers les drapeaux sanglants qui décoraient le plafond du couloir de pierre, l’assassin à la fourrure pâle remarqua le symbole de Clan Skryre sur les tissus déchirés. Les drapeaux se mirent à trembler au moment où le bruit assourdissant de machines infernales se fracassait sur les parois incrustées de Malepierre.

« Je vais peut-être-sans doute faire un petit détour avant de rentrer oui-oui ! J’ai hâte de découvrir ce nouveau trou-souterrain. De nouvelles informations alléchantes-importantes pour Kishrit ? Voilà mon prochain objectif-mission oui-oui ! »
Vilmikch utilisera sa compétence "Sixième sens" pour être sûr de n'être point suivi ou surveillé.
Modifié en dernier par Vilmikch La Lame Blanche le 15 mars 2023, 17:24, modifié 1 fois.
"Je n'ai pas les mots-paroles pour te cracher toute ma haine-rancœur envers toi ! Mes lames-dagues parleront à ma place oui-oui !
Chacun pense qu'il peut prendre-attraper la queue du rat-souris mais il faudrait d'abord le voir-trouver. Je suis le prédateur, je suis le chasseur, je suis l'assassin. Je suis ce skaven-rat qui raffole de l'odeur-musc de la peur et du sang !
La chasse fut drôle-amusante mais il est l'heure-temps de te crever les yeux chose-homme ! Toi qui as été aveugle trop longtemps, tu le seras-resteras désormais éternellement.

Qui craint l'ombre mourra dans l'ombre ! Crains la mort, car sa lame-dague aussi blanche que la lueur des astres te souffle-chuchote ta froide destinée petite chose oui-oui !"


Inconnu :wink:
Image

Avatar du membre
[MJ] Bugman
Maitre de jeu [MJ]
Messages : 375
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Hagin Duraksson, Gormil Thorakfind et Ilahîn Alysante Esdalân

Re: [Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par [MJ] Bugman »

La conquête de Nuln nécessitait la collaboration de nombreux clans, d’autant plus depuis l’immonde échec du prophète gris Thanquol (sans nul doute saboté par sa propre stupidité) puisque nul ne voulait s’investir trop vigoureusement dans un plan qui avait déjà échoué. À vrai dire suite à une telle humiliation, les skavens se seraient retirés si la proie n’était pas si tentante. Et de ceux-là, Skryre était probablement les plus motivés, la cité de la Comtesse restant le cœur battant du progrès technique impérial, bien plus centralisé et bien moins méfiant que les nombreux ateliers d’inventeurs tiléens.

Et cette présence accrue, elle facilitait la tâche de Vilmikch. Ombre parmi les ombres, il pouvait se faufiler sans bruit dans le brouhaha chaotique des inventions pétaradantes et des esclaves hurlants de douleur. Un skaven, comme la plupart des être foulant la terre, ne lève que peu les yeux au ciel et ce défaut rendait presque trop aisée l’infiltration, se plaquant contre les parois et ne progressant que couvert par le bruissement de quelque ruisseau souterrain. Même son odeur infecte ne détonnait pas dans l’atmosphère putride. Non, il était proprement invisible mais invisible avec des oreilles. Et ses oreilles captaient moult petits secrets, des discussions ici et là mais pour l’instant rien de bien probant. Non c’était vers le centre que les informations les plus juteuses devaient s’échanger sous le couvert d’actes obséquieux et de trahisons infâmes. Et la pêche fut fructueuse.

Là quelque servant d’arme trafiquait les possessions d’un de ces rivaux, et une rapide inspection permit à l’apprenti assassin de consigner ses caractéristiques physiques à sa mémoire, ce skaven gris, commun et médiocre, entouré par sa propre odeur âcre de peur. Mais les cicatrices, marquées sans doute par quelque lanière de fouet d’un ancien maître trop enthousiaste formait aux yeux de l’observateur discret, un motif des plus reconnaissable. Ici, une vermine de choc se faufilait pour atteindre une cache emplie de trophées et de quelques babioles, avant d’y ajouter religieusement les dents de quelque créature tuée en preuve de sa puissance martiale.

Mais la véritable prise du jour se trouva être une réunion discrète entre trois conspirateurs, un peu à l’écart du centre. Karmit, Trisatt et Jukcitt, une grande griffe, un technomage et ce qui ne pouvait être défini autrement que comme un sycophante. Le massif skaven à la fourrure noire assurait au second du soutien des gardes de leur maître, pour peu qu’ils soient justement rétribués en malepierre, trophées et privilèges auprès des pondeuses. Les moustaches de Vilmikch purent frétiller de plaisir, un véritable petit complot auquel il pouvait prendre part ou juste laisser se dérouler jusqu’à son terme, terme qu’il pouvait bien sûr influencer. Mais le temps s’écoulait même dans les profondeurs inconnues de la lueur de jour et après avoir observé un peu plus, Il rebroussa chemin, suivant la même sente qu’à l’aller, toujours invisible aux skavens de Skryre qui grouillaient en dessous. L’assassin échappa tout de même de justesse à la mort lorsqu’une sorte de roue géante partit dans une grande explosion verdâtre, le feu étrange ravageant ensuite quelques structures branlantes, mais le rat blanc n’était déjà plus là lorsque l’enclos aux esclaves s’effondra et que les malheureux périrent, écrasés par les débris pour les plus chanceux, étouffés ou brûlés vifs pour les moins fortunés. Une journée normale dans les racines du monde.

Et depuis les sombres conduits, les assassins se réunirent, la plupart portant un sanglant trophée à la manière de Vilmikch, bien que souvent bien moins odorants. Deux manquaient à l’appel, en retard ou mort peu importait, mais un certain rat blessé regardait le skaven blanc d’un air mauvais, visiblement encore souffrant des quelques coups de couteau, désormais bandés, assenés à la surface. Mais la médiocre rancune n’était rien face à la tête qu’il ramenait, une tête de femme, encore coiffée à la manière des nobles mais sans la qualité de ces derniers.

Cinq têtes d’ouvriers, deux de mendiants, une de bourgeois et bien sûr celle de l’homme alcoolisé et de la courtisane, le fruit d’une nuit de chasse.


-« Tous des minables-ratés, indigne du service du Rat-Cornu et de mon expérience-sagesse. Mais trois sont un peu moins mauvais-pathétiques que le reste, quelque chose à en tirer même si ça ne vaut pas ce que le grand-puissant Kishrit avait ramené à son maître ! »

Et il continua, couinant sa grandeur, sa force, sa sagesse, tout ça pour au final ne pas leur donner la récompense promise, clamant que le droit de recevoir son savoir en était déjà une en soi. Et après leur avoir laissé quartier libre pour la nuit, il convoqua juste les trois élus pour une session d’entraînement le lendemain. Restait à savoir ce que Vilmikch comptait faire pour s’occuper durant ce temps libre, et de comment il comptait exploiter les informations audacieusement acquises...
Jet d’infiltration de notre assassin : 1, bon ça règle la question
Jet pour un éventuel poursuivant avec malus Sixième Sens : résultat secret

Avatar du membre
Vilmikch La Lame Blanche
PJ
Messages : 19
Profil : FOR 7 / END 8 / HAB 9 / CHAR 5 / INT 11 / INI 9 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 7 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)
Lien fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_vilmikch_la_lame_blanche
Autres comptes : Elin'zeth le Falsificateur
Localisation : Nulle part et partout à la fois

Re: [Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par Vilmikch La Lame Blanche »

Le jugement de Kishrit n’étonna guère le skaven blanc. Il était tellement abus de sa personne qu’il ne se rendait pas compte du talent de l’apprenti assassin. Cependant, sa déception fut en partie dissipée quand il entendit la convocation du maitre. C’était cela la vraie récompense après tout. Il espérait juste que ce prochain entrainement ne serait pas ennuyeux.

Jouant à lancer sa lame au-dessus de sa tête, à chaque fois qu’il l’attrapait, il espérait trouver une ou plusieurs occupations intéressantes pour égayer sa soirée. Allongé dans son sombre terrier de fortune, Vilmikch sentait ses oreilles frétiller quand des bruits soudains, comme des hurlements de douleur pitoyables ou des grincements secs provoquées par les armes de ses voisins, se percutaient sur les innombrables murs des souterrains. Il n’arrivait plus à réfléchir… Il voulait juste courir et sauter sur la prochaine proie qui s’offrirait à lui afin de l’étrangler. Ayant mal au dos il lorgnait le trou à rat où il dormait. La petite souris qui lui avait échappé devait avoir un meilleur confort que lui. Et s’il lui rendait une petite visite de courtoisie. Un skaven boiteux est un skaven faible. Et puis ce sera un concurrent en moins après tout…

Sortant de son terrier, il se mit à repenser au camp du Clan Skryre qu’il avait découvert récemment… Il pourrait récupérer des informations, voire voler des objets de valeur avant de dormir dans son nouveau gite, avec la tête de la petite souris lâche servant de futur oreiller.


« Cette nuit-soirée ne sera pas si ennuyeuse en fait-finalement. Petite-rapide visite chez les technomages puis déménagement chez le pitoyable-lâche, oui-oui ! »

S’orientant uniquement avec sa vue et son odorat, il réussit à rejoindre le chemin qui menait au trou du clan Skryre. Etant à quelques mètres de leur base, il entendait déjà le grincement de leurs machines aussi infernales qu’incontrôlables. Se tenant sur le toits des bâtiments et infrastructures skavens qui se reposaient sur un équilibre précaire, Vilmikch observait les centaines d’esclaves et guerriers de clans qui fourmillaient de partout.
Image

A sa grande déception, les trois conspirateurs étaient introuvables. Malgré le son assourdissant des éclairs de Malepierre qui émanaient des machines, le skaven blanc pouvait entendre certains skavens qui devaient hurler pour se faire comprendre. Hélas rien d’intéressant…


Couinant de lassitude, Vilmikch voulut changer de position mais un cri de détresse attira son attention. En effet, au milieu de la foule grouillante de rongeurs, il vit un jeune skaven qui puait la peur et la transpiration. Ce technoapprenti se faisait bousculer à chaque mètre, perdant une dizaine manuscrits qu’il s’empressait de ramasser. Son comportement était assez comique au point de faire sourire l’apprenti assassin qui profitait du spectacle. Malgré le fait que son visage était caché par un masque anti-poison, on pouvait sentir la confusion en lui…
Image

En attendant qu’il réussisse à sortir de la foule, Vilmikch réfléchissait à l’utilité qu’il pourrait avoir. Sa carte serait-il intéressant aux yeux du technoapprenti ou peut-être qu’il saura lui communiquer des informations en échange de menaces ? Il existait tant de possibilités… Le skaven blanc saliva de plaisir.

Après plusieurs longues minutes, le jeune skaven apeuré réussit à échapper à la foule oppressante pour se diriger vers des tunnels plus calmes et plus isolés au plus grand bonheur du coureur. Avant qu’il ne disparaisse dans l’ombre, Vilmikch se précipita pour sauter juste derrière sa proie si divertissante. Sa brusque apparition surprit le skaven masqué qui laissa échapper l’une de ses cartes, roulant en direction de l’assassin.

Rongé par la curiosité, le coureur nocturne s’empressa de la ramasser pour la renifler et l’analyser. Son observation fut alors interrompue par la voix hésitante de l’oppressé dont les jambes tremblaient de nervosité…


« Ne touche-renifle pas mes plans ! Ils sont à moi-moi ! Rends-donne-le-moi assassin !! »

Remarquant le regard froid et mauvais de Vilmikch, le technoapprenti prit peur.

« Tu n’es pas l’envoyé du maitre-patron Trisatt au moins-j’espère ? Je n’ai pas encore eu le temps de créer-fabriquer une machine intéressante pour lui-lui. Je t’en prie-supplie de lui dire d’être plus patient-raisonnable. J’ai de nombreuses idées dans ma tête-cervelle… »

Toujours les yeux rivés sur la carte puant l’humidité, Vilmikch fut étonné par les propos de sa proie. C’était la chance rêvée pour avoir des informations sur le technomage ou pour faire affaire avec lui…
Modifié en dernier par Vilmikch La Lame Blanche le 02 avr. 2023, 00:04, modifié 1 fois.
"Je n'ai pas les mots-paroles pour te cracher toute ma haine-rancœur envers toi ! Mes lames-dagues parleront à ma place oui-oui !
Chacun pense qu'il peut prendre-attraper la queue du rat-souris mais il faudrait d'abord le voir-trouver. Je suis le prédateur, je suis le chasseur, je suis l'assassin. Je suis ce skaven-rat qui raffole de l'odeur-musc de la peur et du sang !
La chasse fut drôle-amusante mais il est l'heure-temps de te crever les yeux chose-homme ! Toi qui as été aveugle trop longtemps, tu le seras-resteras désormais éternellement.

Qui craint l'ombre mourra dans l'ombre ! Crains la mort, car sa lame-dague aussi blanche que la lueur des astres te souffle-chuchote ta froide destinée petite chose oui-oui !"


Inconnu :wink:
Image

Avatar du membre
[MJ] Bugman
Maitre de jeu [MJ]
Messages : 375
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Hagin Duraksson, Gormil Thorakfind et Ilahîn Alysante Esdalân

[Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par [MJ] Bugman »

"Tu es d'eshin-assassin, je ne suis pas complètement stupide-idiot même si je ne vois pas bien-net. Mais le maître t'as peut être employé pour des informations ou pour nous espionner-surveiller."

L'apprenti ingénieur se ressaisit rapidement, la présence intimidante de Vilmikch s'estompant un peu à ses yeux plissés et embués de larmes. Toutefois cela ne suffit pas à dissiper l'odeur de musc de peur dans l'air. Il avait été terrifié, temporairement certes, mais pour un futur maître des basses castes tel que lui, c'était un affront intolérable. Enfin intolérable si il n'avait pas moyen d'en tirer quelque chose pour son propre bénéfice.

"Peut être sers-tu le maître, peut être pas mais en tout cas, tu peux être un allié-camarade, avec ta ruse-discrétion et mon intelligence-génie, nous pourrions faire de grandes choses pour la race et notre gloire-fortune. Suis moi, pas dans la rue que nous devrons discuter"

Voilà qui devrait suffire, du moins du point de vue déséquilibré du rat à lunettes, à rétablir la juste hiérarchie entre lui et celui qui serait sans doute son nouveau partenaire. Enfin il l'espérait. Marsat, car tel était son nom, guida rapidement l'étranger dans un espace plus discret. Nul ne savait ce qui pouvait se cacher dans des endroits aussi exposés qu'une allée sombre, après tout, on pouvait bien tomber sur un assassin imbu de sa personne qui vous volait votre travail et tentait de vous intimider. Toujours les mêmes ruses, comme si les autres skavens ne savaient pas s'adapter à ces menaces permanentes. Leur arrogance allait leur coûter cher mais sans doute pas avant plusieurs années. Pour l'instant, il fallait s'occuper de discuter avec le nouveau.

Il le guida dans une petite maison, un taudis plutôt, avec trois murs branlants et un dernier à peine plus vaillant, sans compter le toit qui fuyait, le Rat Cornu soit loué, il ne pleuvait pas sous terre, et la porte qui ne tenait plus que par un seul gond et sans doute beaucoup de foi vu la tâche de rouille qu'il en restait. Toutefois, l'intérêt restait que l'endroit était isolé et donc apte à tenir des conversations que d'aucun préférerait garder à l’abri des oreilles indiscrètes. Et c'était précisément là le but de Marsat.


"J'ai une offre-proposition pour toi, une alliance-partenariat si tu l'acceptes pour me protéger-m'aider et en échange je t'aiderai-te montrerai mon savoir. Trisatt n'est qu'un vieux crouton-fou, il est aveugle au génie. Garde moi en vie et dans quelques semaines-mois nous le renverserons et régnerons ensemble rat et souris."

Vilmikch vit que tout à ses paroles, l'apprenti masqué ne s'agitait pas en vain mais sortait quelque chose d'une petite cache dans un coin. Malheureusement il était trop loin et trop fatigué pour réellement l'observer, sans doute payait-il là le prix de trop d'aventure en trop peu de temps. Mais le jeu en valait la chandelle à en croire la proposition de Marsat, un allié potentiel qui ne pouvait que s'élever dans la hiérarchie de son clan et qui, si il mourrait, emporterait ses secrets avec lui. L'apprenti en question garda ses deux pattes cachées dans son dos jusqu'à la fin de son discours, qui consistait en fait à se répéter en boucle pour être bien sûr que son interlocuteur ait saisi le problème.

"Alors, qu'en dis-tu apprenti-coureur? Veux-tu me rejoindre-me servir?"
Jet d’intimidation avec un bonus de 2 : 14, ça rate
Jet de résistance à la fatigue : 12, tu as désormais un malus de 1 cumulable
Jet d’observation : 12 aussi

Avatar du membre
Vilmikch La Lame Blanche
PJ
Messages : 19
Profil : FOR 7 / END 8 / HAB 9 / CHAR 5 / INT 11 / INI 9 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 7 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)
Lien fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_vilmikch_la_lame_blanche
Autres comptes : Elin'zeth le Falsificateur
Localisation : Nulle part et partout à la fois

Re: [Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par Vilmikch La Lame Blanche »

« Servir ?! Vilmikch n’a que des alliés ou des subordonnés, tu comprends-entends ? Sinon, j’ai bien écouté-réfléchi à ta proposition si alléchante. Je pose ma patte-griffe sur ce traité-pacte oui-oui ! Par contre Marsat, tu n’as pas intérêt à me tromper-duper. Plusieurs ont essayé de m’arnaquer. Malheureusement, ils ne pourront pas-plus en témoigner si tu vois ce que je veux-souhaite dire… »

L’apprenti-ingénieur hocha rapidement la tête. Malgré la nervosité qui lui faisait hérisser les poils, il émit un petit ricanement qui témoignait de sa satisfaction.

« Très bien jeune-apprenti assassin ! Je jure sur le Rat Cornu que je respecterai le contrat-pacte, oui-oui ! »

Sur ces mots, les deux complices se serrèrent la main en dépit de la lueur de méfiance qui hantait leur regard. Si cette entente se reposait sur un subtile mélange de perfidie, de paranoïa et de possibles trahisons, les deux compères étaient tous deux assouvis par une soif d’ambition. Cependant, l’ambition peut mener aussi bien à la sournoiserie qu’à l’opportunisme. Telles sont les caractéristiques d’un vil Skaven en soit.
Avant de tourner le dos à son nouvel allié, le coureur à la fourrure pâle commença à planifier le déroulement de leur complot.

« Je dois retourner-rentrer dans ma tanière pour des affaires personnelles. Il est possible que je te rende visite demain si je peux-si j’ai le temps. Comme ça, tu auras le temps de tout planifier-préparer à mon retour oui-oui. »

Marsat exprima son accord, imaginant déjà les coups montés que lui inspirait sa perfidie. Enlevant son masque avec difficulté, il plaça délicatement ses lunettes sur son museau tout en examinant avec attention une fiole qui contenait un liquide verdâtre. Dû à un geste nerveux, la fiole trembla au point de laisser échapper une grosse goutte de ce curieux liquide qui s’écrasa sur la table en bois de l’ingénieur. Alors, de minuscules éclairs verts se libérèrent de ce fluide qui se mit à ronger la surface du bois à moitié pourri par l’humidité. Ce produit corrosif, était-ce la concrétisation du « savoir » que Vilmikch pouvait obtenir de la part de son compère ?
Image
Suite à cette question qui dura le temps d’un battement de cils, Le Skaven à la fourrure pâle disparût dans les sombres souterrains, laissant Marsat expérimenter ses nouvelles créations aussi instables les unes que les autres.

Depuis les conduits obscurs qui menaient au repaire du clan Eshin, Vilmikch renifla les différentes odeurs nauséabondes qui stagnaient entre les parois humides des souterrains. Après avoir reniflé avec dégoût la transpiration de ses congénères, les odeurs de maladies et les senteurs nauséabondes des égouts condamnés, il repéra enfin l’effluve odorante du Skaven qui a offert la tête d’une courtisane à Kishrit.

Il pouvait sentir l’odeur excitante du sang. Son concurrent chétif a dû faire de mauvaises rencontres quand Vilmikch se fut absenté. En effet, un Skaven blessé est un Skaven faible. Le coureur à la fourrure devait se charger de finir le travail. En suivant la trace odorante de sa proie, l’apprenti assassin se rendit compte qu’il se dirigeait vers la tanière de sa victime. Armé de ses deux dagues affutées, il prit la démarche la plus silencieuse possible, espérant prendre son ennemi par surprise. Avec un peu de chance, Vilmikch pourra offrir une seconde tête à son maître...


J'utilise ma compétence "Mort silencieuse" afin d'être le plus discret possible. ^^
"Je n'ai pas les mots-paroles pour te cracher toute ma haine-rancœur envers toi ! Mes lames-dagues parleront à ma place oui-oui !
Chacun pense qu'il peut prendre-attraper la queue du rat-souris mais il faudrait d'abord le voir-trouver. Je suis le prédateur, je suis le chasseur, je suis l'assassin. Je suis ce skaven-rat qui raffole de l'odeur-musc de la peur et du sang !
La chasse fut drôle-amusante mais il est l'heure-temps de te crever les yeux chose-homme ! Toi qui as été aveugle trop longtemps, tu le seras-resteras désormais éternellement.

Qui craint l'ombre mourra dans l'ombre ! Crains la mort, car sa lame-dague aussi blanche que la lueur des astres te souffle-chuchote ta froide destinée petite chose oui-oui !"


Inconnu :wink:
Image

Avatar du membre
[MJ] Bugman
Maitre de jeu [MJ]
Messages : 375
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Autres comptes : Hagin Duraksson, Gormil Thorakfind et Ilahîn Alysante Esdalân

[Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par [MJ] Bugman »

Retour dans les couloirs souterrains, loin des cavernes de Skryre et de sa pollution étrange. Il fallait traquer à nouveau, éliminer la concurrence et les rivaux. Un en particulier, qui avait voulu lui voler sa proie, un concurrent qui avait osé tenter de l'emporter sur lui en ramenant une quelconque courtisane décapitée. D'abord il fallut le pister, mais entre l'odeur de sang et le musc de la peur suffirent à cette tâche. Si on exceptait que ces senteurs étaient absolument omniprésentes dans le monde des skavens. Alors arriver à identifier parmi toutes celles dans l'air, la particulière de son rival, cela relevait de l'exploit.

Mais la haine était un bon moteur et la traque fut rapidement fructueuse, amenant promptement l'assassin fatigué dans le repère de son ennemi. Il arma son bras, les dagues affûtées, les moustaches frétillantes. Il banda ses muscles, se préparant à bondir. La détente, le saut, l'échec, son adversaire, sans doute prévenu par un sixième sens impie, venait de s'effacer sur le côté, roulant sur le sol de pierre mal dégrossi. Il jetta un rapide coup d'oeil à son attaquant, reconnu bien vite Vilmikch et encore plus vite s'enfuit en courant, trébuchant dans un nid de poule mais se reprenant assez prestement pour prendre de l'avance sur son assassin d'ennemi. Il fuyait pour sa vie, bondissant, raclant les murs pour ne pas être ralenti. Sans jamais lancer le moindre le regard en arrière, il avançait toujours, roulant sous le palanquin d'une grande griffe passant par là, se faufilant dans une foule d'esclaves pour finalement disparaitre dans une alcôve sombre.

Pendant ce temps, Vilmikch venait de se vautrer sur un câble discrètement tendu à l'entrée, précisément à l'intention des éventuels assaillants de ce genre. Le temps qu'il se relève, il ne pouvait que jurer pour avoir perdu sa cible dans le dédale, et l'odeur s'était perdue dans la foule. Et encore plus problématique, l'heure avançait et déjà il fallait réunir ses affaires pour participer à la fameuse session d'entraînement avec Kishrit.

Une caverne un peu à part, agrémentée d'une sorte de parcours et sur laquelle se trouvaient deux humains, visiblement affamés et terrifiés. L'assassin en chef ne daigna même pas expliquer les règles du jeu mortel, deux cibles pour trois candidats. Et déjà le bruit de billes de pierre s'écrasant contre la paroi commençait à se faire entendre. Ne restait plus à l'assassin que la tâche de choisir un plan pendant que les deux autres s'élançaient déjà en avant.
Ceci est une ancienne version du post, moins détaillée et relue mais je n'ai pas la foi ^^'
Idem pour les jets, tout était bien détaillé et commenté mais en résumé:
Jet de sixième sens 6, ça passe
Attaque dans le dos: 18 ça rate
Echec du jet de désengagement donc attaque opportune mais les deux ratent
Jets d'opposition pour la fuite, dix degrés d'avance mais malus de deux pour les blessures. Malus de 1 pour ta fatigue
Et tu fais un échec critique dès le début, voilà voilà.

Avatar du membre
Vilmikch La Lame Blanche
PJ
Messages : 19
Profil : FOR 7 / END 8 / HAB 9 / CHAR 5 / INT 11 / INI 9 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 7 / NA 1 / PV 50(bonus inclus)
Lien fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_vilmikch_la_lame_blanche
Autres comptes : Elin'zeth le Falsificateur
Localisation : Nulle part et partout à la fois

Re: [Vilmikch] Quand le chat n'est pas là...

Message par Vilmikch La Lame Blanche »

Vilmikch se mit à réfléchir rapidement, espérant que le Rat Cornu lui murmure une solution. La situation ne tournait pas à son avantage. Il se mit à observer la distance qui le séparait de ses cibles. Même s’il courait à quatre pattes, il ne pourrait pas rattraper ses deux rats qui lui faisaient concurrence.

Fermant à moitié ses yeux rouges, il commença à s’élancer dans le parcours. Tête basse, il priait pour ne pas recevoir un cailloux en pleine tête. Instinctivement, il prit l’un de ses shurikens dans l’espoir de viser celui qu’il a pris en chasse récemment. Fermant son œil gauche, il arrêta sa course en essayant d’aligner son arme de lancer avec le dos courbé de sa proie.

Alors qu’il s’apprêtait à lancer son shuriken avec la plus grande précision possible, il vit sa victime trébucher brusquement lors de sa course folle. Ces pattes ont dû glisser sur le sol à cause de ces innombrables cailloux qui roulaient sur le sol.

Le Rat Cornu avait donc écouté ses prières finalement… Alors que le premier Skaven avait fait le trois-quarts du parcours, le second essayait de se relever avec difficulté. Il couinait de rage, essayant de reprendre son équilibre.

Vilmikch se lécha alors les babines dégoulinantes de salive. Il savait ce qu’il lui restait à faire désormais. Finalement, il pourra peut-être rapporter deux tête à Kishrit. Cette petite souris était si vulnérable… cette fois-ci elle ne lui échappera pas.
Modifié en dernier par Vilmikch La Lame Blanche le 05 juil. 2023, 17:50, modifié 1 fois.
"Je n'ai pas les mots-paroles pour te cracher toute ma haine-rancœur envers toi ! Mes lames-dagues parleront à ma place oui-oui !
Chacun pense qu'il peut prendre-attraper la queue du rat-souris mais il faudrait d'abord le voir-trouver. Je suis le prédateur, je suis le chasseur, je suis l'assassin. Je suis ce skaven-rat qui raffole de l'odeur-musc de la peur et du sang !
La chasse fut drôle-amusante mais il est l'heure-temps de te crever les yeux chose-homme ! Toi qui as été aveugle trop longtemps, tu le seras-resteras désormais éternellement.

Qui craint l'ombre mourra dans l'ombre ! Crains la mort, car sa lame-dague aussi blanche que la lueur des astres te souffle-chuchote ta froide destinée petite chose oui-oui !"


Inconnu :wink:
Image

Répondre

Retourner vers « Nuln »