[Ombe - Marcus - Arz - Thorane - Amerkan] Rififi

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Amerkan
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Re: [Ombe - Marcus - Arz - Thorane - Amerkan] Rififi

Message par Amerkan »

"Ces bolas ne s’agence pas si bien que cela." se disait le jeune ingénieur. Il tira un peu sur sa corde improvisé pour tester sa solidité. Elle craqua un peu trop au goût d'Amerkan mais il fallait à tout prix descendre. Il accrocha la corde à la balustrade afin de descendre en rappel sur l'un des piliers qui soutenait le balcon. Pendant ce temps, sa camarade se mis à l'affût de la "fille à papa" d'en face.

Alors qu'il commençait sa descente, il entendit une multitude d'exclamations venant de la foule. Il se retourna et vit le guerrier en train d'étudier le mécanisme qui faisait descendre les balcons. Amerkan descendit encore de deux pas, tout se déroulais bien. Il entendit au sixième pas un petit "crac" de la corde, et là c'est le drame. L'une des bolas, décidant d'entamer une carrière solo se détache du reste du groupe. Amerkan le regard fixé sur la bolas, la voie se précipité vers le sol: "Et merde..." pensa Amerkan. Il tenta vainement de s'agripper au pilier avec ses pauvres ongles, salis par le cambouis des pièces de la baliste. Mais l'allonge fut trop courte, et malheureusement pour l’ingénieur, il était maintenant soumis à la loi de la gravité.

"Pourquoi moi?" geignait intérieurement Amerkan. Il connaissait parfaitement les lois de la gravité et aussi les formules des forces qui s’appliquait dans le cas du modèle de la chute libre.
Il calcula alors la vitesse qu'il aurait en atteignant le sol. Il était à 10 mètres du sol. Donc son énergie potentielle de pesanteur était:
9.81×10×70 (sa propre masse)=6867 joules . Étant donné que selon le modèle de la chute libre, l'énergie mécanique se conserve, si on néglige les autres forces comme celles du frottement.


Donc son énergie cinétique au sol est égale à son énergie potentielle de pesanteur en haut. Ainsi il savait que le carré de sa vitesse serait:
V²=6867×2/70(encore sa masse)=196,2
Donc sa vitesse en mètres par seconde était:
V=14.0 m/s.(environ)

De quoi ressembler à une coquille d’œuf qu'on aurait laissé sur la rue principale de Altdorf ou autre métropole. Et c'est à peu près ce qu'il se passa. Il s'écrasa mollement sur le sol et hurla.

Amerkan se releva, tout son corps lui faisait mal, en particulier son bras droit. Alors qu'il tenait à peine sur ses jambes, Amerkan remarqua que la dame du balcon d'en face avait vraisemblablement disparue. Il savait que cette personne était dangereuse; d'ailleurs le guerrier à la hache le savait aussi, si bien qu'il se ruait vers elle, après avoir activé certains leviers.
Amerkan sentit le danger planer sur lui. Il décida alors de fouiller le corps du pauvre chevalier occis par le barbare, afin d'y récupérer des armes et de se préparer à un combat potentiel. Ensuite s'il avait le temps, il irait enfin analyser le mécanisme du tableau.
Modifié en dernier par Amerkan le 11 juin 2012, 21:45, modifié 1 fois.
Amerkan Butoda
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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Ombe - Marcus - Arz - Thorane - Amerkan] Rififi

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

Non non, Jeka, je t'ai déjà dit que ce n'était pas ma "véritable apparence". è_é
  • Dominant la scène de son balcon de pierre, elle observait le mercenaire, attendant sa réponse suite à sa proposition. Et l’homme ne lui adressa pas même la parole. Loin d’agréer à son offre, il se désintéressa complétement d’elle, tournant son regard vers la tête du cadavre d’Arzhvael de Bastogne, gisant encore au sol… Qu’il décapita d’un coup de hache. Là, alors, sous les yeux de la jeune femme, le mercenaire plongea sa main dans la plaie béante qu’offrait le cou tranché, et en y arracha la carotide. Se tournant ensuite en direction de la noble, le voilà qui se mit à mastiquer ostensiblement le macabre trophée qu’il venait d’extirper, fixant son regard sur la dulcinée. Qu’espérait-il lui prouver ? J’ai vu bien d’avantage d’horreurs que ce que tu peux te targuer d’en avoir été le spectateur au long de ta misérable existence, racaille. Eprouvait-il un furieux besoin de reconnaissance, pour s’adonner à pareils agissements ?
    Et comme s’il n’en avait pas encore assez fait, le reître s’empara de la tête du chevalier, l’exhiba à la vue de tous, surtout, à vrai dire, à celle de la dame, et s’employa à imiter le ton de sa victime. Même dans la mort, réduit à un unique visage, le voilà bien plus noble et avenant que tu ne le seras jamais, dans ta carcasse grasse et crasseuse.
    A pareil spectacle, Lucretia, stoïque et altière, ne haussa qu’un délicat sourcil interrogateur, avant de lui adresser un rictus aussi méprisant que chargé de douloureuses promesses.

    Il voulait s’essayer à ce jeu, ainsi ? Bien. Elle y gagnerait haut la main, tandis que son unique récompense, à lui, se révélerait être la mort. Tout aurait pu être bien différent, l’aboutissement de ces jeux bien moins sanglant, mais s’il désirait plastronner de manière aussi ridicule que stupide, alors il devrait répondre de ses actes, et en assumer le tout. S’il avait souhaité la déposséder de son sigisbée pour pouvoir la posséder ensuite, contre son gré, alors le gredin se trompait l’on ne pouvait plus lourdement. Il ne savait rien d’elle, absolument rien, et la voyait comme une femme impuissante, aux courbes alléchantes, que l’on apeurait et dont on disposait à volonté. Bien mal lui en prendrait ; l’habit ne faisait pas le moine, ô combien malheureusement pour lui.

    Aussi calme paraissait-elle de l’extérieur, elle bouillait de rage en réalité. Une rage froide, inexprimée, et dont elle ne connaissait pas la véritable raison. Etait-ce de par la mort du chevalier ? Possible, oui, sûrement, même, et pourtant, la jeune femme sentait que cela n’expliquait pas tout, loin de là. Et comment en était-elle arrivée là, au commencement ? De prime abord, elle n’avait ressenti qu’une certaine rancœur à l’égard du grossier personnage, suite à ses agissements absurdes et au décès d’Arzhvael, mais guère plus. Il devait payer pour cela, certes, mais rien ne trahissait l’aversion qu’elle nourrissait à présent. Et cette aigreur s’était peu à peu muée en hostilité, en ressentiment, puis en répulsion, en malveillance, et enfin, ces sentiments alimentés par une colère latente qui couvait secrètement en elle, en inimitié, en agressivité malsaine ; en haine. Et alors qu’elle se détournait dédaigneusement de la scène, quelque chose se rompit en elle, et cette foultitude d’émotions malfaisantes et jusque-là ignorées trouvèrent un réceptacle à leur manifestation, en elle.

    Deux serres s’abattirent sur la rambarde du balcon, là où auraient dû se trouver deux mains habiles aux longs doigts fins et élancés, capables de procurer douceur et plaisir. Mais cela ne l’arrêta pas pour autant ; loin d’éprouver de la stupeur et une abomination d’elle-même, elle se sentait en adéquation avec ce qui devait être, en cet instant précis. Jamais, au grand jamais, Lucretia ne s’était abandonnée à cela, à cette horreur ambulante dont il lui était possible de se vêtir. Si ce n’était ses grandes griffes acérées pourfendant ses mains, la noble ne savait pas à quoi elle ressemblait. Mais peu lui en chalait, ce n’était pas elle, elle n’avait que revêtu le morbide et monstrueux aspect du mercenaire ; elle n’était, actuellement, que le reflet de son épouvantable âme. Il l’avait crée Némésis, ainsi, comme elle se trouvait présemment, et en la mort du reître et de son macabre esprit se trouverait la rédemption de ses crimes, à lui, tout autant que la réhabilitation de son corps, à elle.

    Fureur froide mais contrôlée, la Lahmiane enjamba la balustrade, et plantant les griffes qu’elle possédait désormais dans la paroi de pierre, entreprit sa descente. Si le mur se révélait être des plus lisses, elle triompha néanmoins de cette difficulté, et, progressant méticuleusement mais rapidement, fluidement, parvint rapidement dans le sable de l’arène.

    Qu’ils fassent tous leur prière.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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Thorane
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Re: [Ombe - Marcus - Arz - Thorane - Amerkan] Rififi

Message par Thorane »

Mon sang se fige dans mes veines. Les ongles de notre fifille à son papa viennent de s'allonger , se transformant en d'immense griffe. Pour la première fois de ma vie, je ressent vraiment la peur. Cette peur glaciale, qui vous paralyse tel le vent froid du Nord. C'est forcément à ce moment là que mon cerveau s'empresse de faire remonter à la surface des souvenirs que j'avais décidée d'enterrer au plus profond de mon esprit.

Père, pourquoi cet homme avait il peur ?
L'homme à la barbe grisonnante se tourne vers moi, et ses paroles forment un nuage de buée dans l'aire froid de l'hiver.
Car il savait que sa mort était proche.
Mais un guerrier n'est il pas sensé être courageux ? Et comment peut on être courageux si l'on a peur ?
Ses yeux bleu se fixent sur moi, pénétrant au plus profond de mon âme.
C'est le seul moment ou un guerrier peut être vraiment courageux...


Je revient à l'instant présent. D'après ce que je vois, je n'est été absente que quelques millisecondes.
C'est le moment d'être courageuse... Si il n'y a que dans la peur que l'on peut prouver son courage, alors fait le maintenant !
Je ferme les yeux, j'essaye de ralentir le rythme de mon cœur, je m'imprègne de la force mentale de l'ourse en moi... Pour finalement rouvrir mes paupières, et pousser un cri de bête qui aurait percé les tympans de l'ingénieur s'il avait été à coté de moi. Mais où est il d'ailleurs ? J'entends le bruit sourd d'un chute. Je passe ma tête par dessus la rambarde, pour découvrir le pauvre ingénieur cul par dessus tête, les quatre fers en l'air.

Je hurle, à la fois pour impressionner et pour me détendre :
-Une arme, il me faut une arme !
Je regarde autour de moi, essayant de faire l'inventaire des matériaux présent autour de moi, comme me l'enseigna un Albionnais nommé MacGaïveurr que j'avais croisé un soir dans une taverne. Une idée commence à prendre forme dans mon esprit : et si je combinais un bolas et un manche en bois...
Très vite, je me met au travail. J'essaye d'accrocher le bolas au manche au moyen d'un morceau de métal, formant ainsi un fléau d'arme.

Une fois ceci fait, je m'empare d'un autre bolas, puis m'accroche à la rambarde et commence à descendre en utilisant le bolas pour faire le tour du pilier, et ainsi pouvoir descendre sans me blesser.
Image
Thorane, Mercenaire
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