[Ombe - Marcus - Arz - Thorane - Amerkan] Rififi

[Lucretia Von Shwitzerhaüm]

• Drôle de machine, surtout pour la jeune femme qui n’avait jamais prêté attention au fonctionnement de pareils engins. Des morceaux de ferrailles, bien que polis, assemblés dans ce qui lui semblait être un assemblage anarchique, comme si chaque pièce n’avait été placée là que sur un jet de dés. Elle étudia le levier qui permettait apparemment de relâcher brusquement la corde une fois tendue, projetant ainsi l’énorme flèche de plusieurs pieds de long. Elle observa les poulies, les manivelles et les engrenages facilitant l’armement de l’engin, elle vérifia si la corde était solide, si elle était bien fixée aux extrémités de l’arc géant couché à l’horizontal, et étudia également ce dernier. La machine était-elle véritablement sabotée, lui manquait-il effectivement des pièces ? La baronne n’en savait réellement rien, elle avait beau faire travailler son esprit, rechercher une logique à tout cela, l’embranchement et la continuité cohérente de cette mécanique, elle ne parvenait pas à comprendre où cela coinçait.
  
  Mais comment pouvait-elle véritablement déjouer les plans des servants d’un tel engin, eux qui s’y connaissaient bien mieux qu’elle, qui y travaillaient et l’usitaient depuis qu’ils étaient sortis de l’académie des ingénieurs de Nuln ?
  Peut-être qu’en regardant tout cet amas de pièces détachées qui gisait à côté de la baliste, elle y verrait plus clair… Mais cela attendrait. Il y avait bien plus urgent, en dessous d’elle.
  Sur la scène, dans le sable, le combat n’avait pas encore débuté, mais était sur le point de le faire. Le chevalier chargeait le gros homme, qui, de son côté, faisait de même en compagnie de sa gigantesque hache. Il fallait qu’elle agît rapidement. S’ouvrant à l’Aethyr, elle amena à elle tous les courants qu’elle percevait dans l’air. Invisible, les vents de magie crépitèrent et protestèrent, mais furent nonobstant aspirés par la volonté de la jeune femme. Celle-ci modelait déjà l’énergie qui s’en dégageait, l’épurant sous forme de Dhar afin de pouvoir en user comme bon lui semblait. Mais en bas, tout se déroulait bien trop vite, les deux belligérants n’étaient plus qu’à deux secondes l’un de l’autre. Le temps qu’elle lançât son sortilège, et il serait trop tard, elle qui voulait donner un avantage au chevalier dès le début. Elle tenta tout de même de catalyser que plus rapidement encore l’Aethyr, et de le condenser dans son esprit afin de jeter son sortilège à temps. Bien mal lui en prit.
  
  La Dhar accumulée sous sa volonté se rebella sous l’afflux des vents de magie encore purs qui s’entassaient. Ou bien commit-elle une erreur dans sa précipitation, et sa volonté ne fut pas assez forte pour séquestrer la quantité magique qu’elle tentait de canaliser trop rapidement. Et celle-ci s’échappa se son emprise, modifiant la trame de la réalité qui l’entourait.
  Des flammes mouvantes dansèrent devant ses yeux, verdâtres, fantomatiques. Etait-elle en train de rêver ? Lucretia s’aperçut que, sous la surprise, ses lèvres s’étaient entr’ouvertes, et qu’une lumière tout aussi verdâtre y filtrait. Horrifiée que l’on pût la voir dans cet état, elle se détourna rapidement en direction des pièces éparpillées sur le sol, près de la machine. A peine avait-elle exécuté le mouvement qu’un hennissement douloureux et strident retentit. Il n’y avait qu’un cheval, dans cette arène, et celui-ci appartenait au bretonnien. Lui était-il arrivé quelque chose par sa faute ? Elle n’en savait rien, et de peur que l’on pût voir son visage défiguré par cette nitescence maléfique, ne chercha pas même à le découvrir.
  
  Au contraire, elle se plongea à la découverte de l’amas de pièces en tout genre reposant aux côtés de la machine. Fouraillant dans le tas, ses mains attrapaient çà et là quelques éléments dont elle n’avait aucune idée quant à leur fonction, et, au fur et à mesure qu’elle piochait dans l’amoncellement hétéroclite, un second petit monticule de composants divers s’entassait à côté. Et pas un fichu bidule qui lui permît de réparer la baliste. Tout cela était du plus mauvais augure, mais elle n’abandonnerait pas.

[Jekaterina Andreska]

En attente de Thorane ! Je sauterai son tour vendredi soir si pas de réaction d'ici là.

edit : suite au post de Thorane, j'attends encore ce soir (lundi donc, assez tard ; ça te laisse la soirée pour le faire) afin de poster. Mais après je boucle le tour.

[Thorane]

Ouf, je vient juste de pouvoir me co' ! j'édite ça ce soir, voir demain au plus tard !

[Jekaterina Andreska]

Ordre d'Initiative :

- Ombeline (13+1 (anneau porté) = 14)
- Arz (9+1 (réflexes éclairs) = 10)
- Marcus (8)
- Thorane (8)
- Amerkan (8)

Ombeline :

- Lancement du sortilège vieillissement au niveau 2 : 3 et 17, échec.
- Réparation de la baliste :

Recherches d'éléments : basée sur Ini et Int.
3 et 12 -> ah ! après avoir vaguement fouillé la pièce la première fois, une seconde tentative un rien plus méthodique ou simplement chanceuse te permet de mettre la main sur plusieurs éléments ne pouvant avoir de rapport qu'avec l'engin positionné sur la balustrade.

2 réussites occasionnent la découverte de 2D3 objets : 1+3 sont censés donner 4 mais... tu n'en retrouves que 3. Ce qui signifie que ta recherche a été tellement approfondie que tu es certaine qu'il n'y en a pas davantage à récupérer.


Assemblage : basé sur Int et Hab

1 (critique !) et 19. Même si tes mains délicates ne sont pas vraiment habituées à manipuler ces ressorts et chevilles de bois, ton astuce aiguisée a tôt fait de leur trouver leur place propre. La réussite critique occasionne un élément remonté supplémentaire, soit 2/3.

Manigances impériales ! Le parchemin délivré la veille à la prétendue Lucretia von Shwitzerhaüm,
dans le plus grand secret, s'avère comporter des croquis explicitant la réparation de la baliste...

Un élément supplémentaire remonté, par réussite automatique : 3/3 ! La baliste est entièrement opérationnelle, sans aucun risque à l'utilisation.[/center]

"Mais qu'est-ce qu'elle fait, celle-là, encore ?" maugréa Bargeot dans ce qui se voulait être une voix basse, mais résonna dans toute l'aire de l'arène.

Arz :

- Utilisation de ton action pour ramasser ton bouclier.

- Assaut d'Arz sur Marcus :

Attaque du bôw chevalier : 11 - 1 (malus dû à l'arme de prédilection) -1 (malus dû à la cotte de mailles) = 9. Ce jet, loin de déterminer si tu touches effectivement ou non ton armoire à glace d'adversaire avec quelque chose d'aussi gros qu'un bouclier, représente plutôt si ton geste est assez correctement effectué pour renverser ou non ta cible (un coup de portière délivré comme un manche ça fait reculer, mais pas forcément tomber).

Jet d'attaque : 9, réussite.

Esquive du grôw mercenaire (la parade est inutile, car le but est ici de mettre le coup d'Arz "dans le vent" ; une parade même réussie signifierait qu'Arz peut tenter son test de force pour te renverser) : 8/2 (pas de compétence Esquive) - 1 (malus dû au port de la cotte de mailles) = 3.

Si on me demande pourquoi je divise par deux avant de faire intervenir le malus de la cotte, je répondrai que c'est parce que ne pas être habitué à l'esquive (absence de la compétence correspondante) ne diminue en rien la gène occasionnée par l'armure...

Jet d'esquive : 4... ce n'était pas loin, un mouvement plutôt agile de la part du mercenaire mais néanmoins insuffisant.

La tentative de renversement va se faire par test de force opposé.
Arz : 12 (excédent de 2 pour ta force de 8, majorée de 2 grâce à l'attribut Déstabilisant du bouclier).
Marcus : 1... Pas besoin de calculer quoi que ce soit, c'est une réussite critique.

Le mercenaire encaissa sans vraiment broncher le choc, et j'ouvris des yeux écarquillés ; le chevalier n'y avait pas été de main-morte, ayant manifestement mis tout son poids dans sa tentative. Je n'eus pas le temps de plaindre le noble bretonnien, car son adversaire flanqua en retour un magistral coup d'épaule dans le bouclier. Je vis le bord de celui-ci s'incliner et heurter violemment son propriétaire, le faisant reculer de quelques pas.

Attaque automatique de Marcus comme s'il possédait le bouclier : jet de localisation = 4, atteint au bras (la protection de la cotte de mailles entre en compte).
10*2 (force de l'attaquant) + 6 (dégâts fixes de l'arme) + 3 (jet bonus lié aux dégâts du bouclier) + 1 (jet bonus lié à la compétence Coups puissants) - 8 (endurance du défenseur) - 9 (protection) = 13 dégâts pour Arz.

Je précise à nouveau que cette attaque est liée au caractère critique de la défense de Marcus, ce n'est pas une réaction commune aux agressions par bouclier...

"Geehi... tel est pris qui croyait prendre !"

Tandis qu'il persifflait, les gradins grondaient toujours plus du fait d'une activité souterraine mystérieuse. Les panaches s'échappant des ouvertures disséminées un peu partout se teintèrent de gris.

Marcus :

Assaut de Marcus sur Arz :
- Attaque du grôw mercenaire : 10 +1 (arme de prédilection) -1 (malus lié au port de la cotte de mailles) = 10.
- Parade du bôw chevalier : 9 +2 (la hache de Marcus est une arme Lente) -1 (malus lié au port de la cotte de mailles) relançable grâce au bouclier = "10 again". Si nous sommes d'accord sur ces valeurs, place au solveur...

Votre attaque a réussi (1). La parade de votre adversaire a échoué (11). Relance de la Parade grâce à l'utilisation du bouclier : 9, réussite (mais ce jet ne relance nullement le 1 - encore ! - de Marcus, qui reste un 1).

Vous lui infligez une perte de 18 PV. /!\ L'attaque touche au bras, la protection est donc prise en compte (9 dégâts à retirer) ainsi que le jet bonus des points de parade du bouclier (1d6 qui donne 6). Il faut néanmoins rajouter les dégâts bonus liés à la hache, relançables grâce à l'attribut Percutant (10, inutile de relancer...) et ceux liés à la compétence Coups puissants (jet de 1), sans oublier le caractère critique de l'attaque (double).

Ce qui donne (18 + 10 +1)*2 - 9 - 6 = 43 dégâts (sans critique on tombait à 14...), pour un total de 56 ce tour-ci.

Le fer de la hache mordit plus que profondément dans l'épaule pourtant cuirassée, et malgré que le coup eût dévié un instant sur le bouclier. Maîtrise meurtrière de son arme ou force brute démesurée, le résultat était là ; le sang coulait en un épais filet sur tout un côté du fier spadassin, devant désormais faire face à un véritable calvaire en plus de son opposant.

4/60 PV pour Arz, j'imagine assez facilement qu'un test d'Endurance s'impose pour rester un tant soit peu vaillant.
Test d'endurance : 20. Je comprends parfaitement le sentiment d'injustice qui pourrait saisir mon bretonnien préféré (moi, parti pris ? Pfeuh !) mais le solveur, c'est le solveur...

Le coup est trop violent, plongeant Arz dans une inconscience salvatrice. Marcus est parfaitement libre d'atteindre le panneau de commandes, de l'étudier ou de l'activer au pifomètre sans attendre.

"Mais quelle BRUTE !" fit mine de s'indigner le gnome. "Faudra que je songe à vérifier ses antécédents, voir le taux d'humanité de ce p'tit bonhomme..."

Amerkan :

- Réparation de la baliste :
Assemblage : basé sur Int et Hab. Gain de deux en Int (Science + Technologie) et de un en Habileté (Technologie, j'imagine qu'on pratique autant qu'on théorise dans l'apprentissage de cette discipline). Ce qui donne des valeurs de 12 en Int et 10 en Hab (je conserve de toute manière les valeurs de début d'épreuve. Indiquez-moi donc vos caractéristiques sans améliorations de cours de route, s'il vous plaît ).

11 et 1... tu assembles en un tournemain la dernière pièce à disposition. Les trois éléments ont été remontés sur la baliste.

- Analyse du mécanisme : basée sur Int. Malus élevé (-4) à cause de la distance et moyen (-2) du fait de la complexité de l'objet étudié. Score final d'Int : 10 + 2 (Science + Technologie) - 6 = 6. Je signale que le jet est caché (en effet, tu pourrais déduire une conclusion erronée de ton examen, chose que t'indiquerait immédiatement le résultat).

L'ingénieur devait presque loucher pour tenter de repérer les divers boutons et leviers présents présents sur le cadre surplombant ce treuil - dont les rouages se profilaient certainement plus en profondeur, loin sous le sol sablé de l'arène. Il lui sembla saisir une certaine logique, une sorte d'ordre au niveau des éléments qu'il était possible d'actionner, sans toutefois mettre clairement la main dessus.
En bref, la chose titillait horriblement sa curiosité, mais le défi était trop grand pour être résolu ainsi.

Tu m'as signalé qu'en cas d'échec tu te rabattais sur un tir sur Ombe, chose que je résoudrai au prochain tour (je ne peux considérer comme une demie-action ni l'analyse, ni la réparation de la baliste, ce qui ne te laisse aucune action pour effectuer un tir avec une machine).

"Hé, gamin !" Il s'adressait manifestement à Amerkan, s'étant levé sur son promontoire et pointant un doigt crasseux dans la direction de l'ingénieur. "Si j'étais toi, je vérifierai que ton pote ne fasse pas de bêtises, ou tu vas y passer avec ta sauvageonne... et je préfèrerai autant que ça soit elle qui flambe..."

Qui était cette elle, mot que Bargeot avait prononcé avec un grincement de dents où s'étaient mêlés la haine mesquine et la peur ? Pour une personne présente ici, la réponse était probablement évidente. Mais plus important... qu'avait exactement voulu dire ce petit être, à la cruauté avérée ?

[Amerkan]

Amerkan réussit à remonter la baliste avec une facilité déconcertante. Sa tâche finie, il se rua à la balustrade pour analyser le tableau de levier en bas. Malheureusement, la distance et le sable soulevés par le combat des deux guerriers empêcha Amerkan de tirer la moindre conclusion sur le système. De plus tirer avec des bolas sur les bons leviers aurait était un pur hasard.
Amerkan se blâma par trois fois et jeta un coup d’œil sur les deux combattants en contrebas. Le premier qui venait d'être expulsé de son cheval tenta de repousser le colosse avec son bouclier. Mais il se heurta si faiblement à la muraille de muscle, qu'il avait d'une mouche chargeant un dieu. Le barbare répliqua alors en assénant un coup mortel à son adversaire au niveau de l'épaule. Le pauvre défenseur tituba et s'effondra mollement sur le sol.

Amerkan réfléchit, il ne pouvait laisser les commandes à cet homme. Aussi décida-t-il de lancer au vainqueur:

"Bravo messire, ce fut un joli combat. Mais pardonnez moi, il me faut atteindre ce tableau, car je pense pouvoir le comprendre et le faire fonctionner. Attendez que je trouve un moyen de descendre."

Amerkan regarda autour de lui et se dit que finalement la seule façon de descendre de ce balcon qui commençait à lui donner le vertige était de lier les bolas entre elles de façon à en faire une corde pour atteindre le plancher des vaches.
Amerkan s'attela à nouer les cordes entre elles. Il avait lu dans la bibliothèque de son village, un traité sur les navires qui enseignait la façon de faire des nœuds de marins solides.
Il ordonna alors à sa compagne d'infortune de tirer sur leur comparse en face à l'aide de quelques bolas, pendant qu'il fabriquer la corde. Ensuite disait-il, il faudrait qu'elle l'assure dans sa descente en tenant fermement la corde qu'il aura au préalable attaché à la baliste fixe ou au balcon.

[Lucretia Von Shwitzerhaüm]

• Et à nouveau, la jeune femme canalisa les vents de magie, bien décidée à ne pas les laisser s’échapper cette fois-ci, quoi qu’il advînt. Pas de précipitation, quand bien même la situation eût-elle été délicate. Prendre son temps, se gorger d’Aethyr afin de mieux le recracher sous un sortilège capable d’altérer la vivacité et la vitalité de la cible.
  Et pourtant, rien ne se passa. Elle sentit la Dhar se matérialiser dans son esprit, se condenser… Et finalement s’échapper lentement, sinueusement, comme de l’eau ruisselant des mains portées en coupe.
  
  Rien à faire, ce maudit sort ne voulait pas se façonner telle que sa volonté lui ordonnait. Aussi laissa-t-elle tomber ces arts occultes si récalcitrants, rejetant toute son attention sur la baliste. Elle l’ausculta à nouveau du regard, sous toutes ses coutures, et enfin, peut-être, il lui sembla avoir repéré quelques éléments manquants susceptibles d’enrayer le bon fonctionnement de l’engin. Un embrayage mécanique surmonté d’un engrenage, cela ne devait pas être difficile à trouver. A moins qu’il ne s’agît que de deux éléments bien distincts qu’il fallait assembler par la suite. Et effectivement, il se trouvait bien au sein de cet amas métallique les pièces qu’elle recherchait depuis plusieurs minutes déjà. Les mains de la jeune femme fouillaient le tout, et comme elles en retiraient un objet, son cerveau analysait ce dernier avec précision et rapidité, avant de passer au suivant. Le fait de savoir ce que la noble cherchait lui facilitait grandement la tâche, et il ne lui fallut par la suite pas plus de quelques instants pour que le l’embrayage et le rouage se tinssent devant elle.
  
  Si le temps pressait, eu égard à ce qui se passait en bas mais dont elle ignorait les tenants et aboutissants, pas question de commettre la même erreur qu’en manipulant la magie, quand bien même l’épreuve se révélait être bien moins dangereuse. Méthodiquement, elle prit le soin de décortiquer le fonctionnement de l’appareil, et bientôt la première pièce fut mise en place. Ne manquait plus qu’à la seconde de faire de même, et Lucretia se remémora le plan mécanique inscrit sur le parchemin qu’on lui avait discrètement remis. Un éclair illumina son esprit, le plan lui apparut comme s’il se trouvait encore devant ses yeux, et avec lui, l’endroit et la façon dont devait se monter l’engrenage.
  Elle en avait désormais la certitude, l’appareil fonctionnerait à merveille. Et comme pour confirmer ces dires, une voix résonna disgracieusement à ses oreilles.
  
  Cette voix… Elle avait bien eu l’impression de l’entendre alors qu’elle lançait son premier sortilège, mais dans sa concentration extrême, elle ne s’y était pas attardée. Mais à présent qu’elle disposait toutefois d’une ou deux secondes pour scruter les alentours, avant de décider de quoi faire avec l’engin de siège, l’aristocrate en profita.
  
  Et à son regard de se poser sur l’ignoble personnage qu’elle avait déjà rencontré. Combien de temps s’était-il écoulé depuis lors ? Elle ne s’en rappelait plus, et pourtant le souvenir de cette rencontre était des plus clairs dans son esprit. Et lui n’avait pas changé. Toujours aussi grincheux, court sur patte, et les mêmes yeux chafouins qui brillaient de méchanceté.
  Lui qui, aussi, avait manqué de la faire sortir de ses gonds, lorsque, prétendant s’avouer vaincu et prêt à révéler la vérité, il n’avait pas fait autre que de continuer à baragouiner de sibyllines paroles tout en la scrutant de ses yeux moqueurs. Et ce alors même que la jeune femme l’avait entraîné de force dans « son » manoir, tout en y répandant un début de feu.
  Oh, si elle parvenait à sortir indemne de cette arène, elle irait lui rendre une petite visite de courtoisie, en souvenir du bon vieux temps.
  Et l’empathie que Lucretia lui vouait était mutuelle, cela se voyait indubitablement lorsque Bargeot s’employa à conseiller celui qui se trouvait dans le promontoire, en face d’elle. Et le elle qu’il prononça était tout à fait explicite pour la belle, que le mot flambe alerta.
  Sous ces menaces et ces accusations faussement masquées se cachait une bien sombre réalité que la prisonnière du balcon devina immédiatement. Il fallait réellement qu’elle trouvât un moyen de s’échapper de l’endroit.
  
  Et un coup d’œil en direction du bas lui indiqua que la situation empirait de seconde en seconde. Arzhvael gisait au pied du brigand, mort. Si la jeune femme pouvait pâlir d’avantage, alors l’aurait-elle fait, et sa respiration se bloqua momentanément tandis que son regard errait çà et là sur la scène, essayant de comprendre ce qui s’était passé. Elle refusait d’admettre cette réalité qui, tentant de s’imposer à elle, lui brouillait les idées.
  Le mot flamme résonna alors dans son esprit, la ramenant à elle. Une décision s’imposait ; le deuil ne se ferait que plus tard.
  
  « Toi, là-bas !, tonna-t-elle en direction de l’homme encore resté debout. Tu as triomphé de mon champion, tu as gagné haut la main ce duel, dénouement des plus inattendus, eu égard au gredin de bas étage que tu représentes face à un vaillant chevalier. »
  Lucretia Von Shwitzerhaüm le toisait de toute sa hauteur, hauteur d’autant plus importante qu’elle se trouvait sur ce balcon surplombant le colisée. Alors qu’elle risquait de mourir d’un instant à l’autre, la jeune femme se tenait pourtant droitement, inquisitrice, impériale. Si la soumission et la courtoisie étaient l’armure des simples femmes, l’autorité et la prestance représentaient celles des reines. Elle haussa un délicat sourcil en une moue étonnée et délicieusement fausse quand, peut-être, le reître s’offusqua de ses dernières paroles.
  
  « Allons bon, t’aurais-je vexé ? Toutes mes excuses, mais… gredin tu es, ne te fourvoie pas. Vraiment, dis-moi à quel point les notions de probité et de devoir te sont-elles chères ? Je connais la réponse au même titre que tu la connais également. Mais cela ne signifie pas pour autant que tu es dénudé d’intelligence, cela, je n’y croirai pas. Tu es venu ici, prenant part à ces épreuves, pour le sang, la gloire et l’argent.
  Tu as déjà eu le sang de ton adversaire. Tu as déjà eu la gloire d’avoir remporté le combat. Et tu es en passe, tout gagnant que tu es désormais, quoi qu’il arrive, d’amasser le lot offert.
  
  A présent, deux possibilités s’offrent à toi, et je t’escompte suffisamment futé pour choisir d’emblée le parti le plus rentable.
  Elle lança un regard dédaigneux aux deux traines-misères qui se tenaient sur le balcon d’en face, avant de poursuivre :
  Etudie le mécanisme, abaisse ce promontoire qui me tient prisonnière, et moi, baronne Lucretia Von Shwitzerhaüm, t’offre ma parole que je n’oublierai pas ce geste. Dis-moi seulement quel est ton prix, et j’y pourvoirai. »

[Marcus Stier]

Tel un pantin inoffensif, le chevalier me charge avec son bouclier. Je le heurte et en quelques instants, pare son attaque ridicule et lui assène un violent coup de hache. Son bras est entamé, de minces filets de sang s'écoulent sur le sable brûlant de l'arène. Noble chevalier, tu pensais donc pouvoir triompher de ton destin?

Je lui porte un nouveau coup, qui vient entamer méchamment son flanc et il s'écroule au sol, comme une poupée de chiffon. Son corps baigne à présent dans une mare de sang, qu'il ne cesse d'alimenter à grand flots. J'ai vaincu. Personne ne misait sur moi, mercenaire fantassin face à un preux sur son destrier. J'ai déjoué tous les pronostics et j'ai fait goûter à mon adversaire le tranchant de ma lame.

Sur un des piliers me surplombant, un homme me toise et me dit qu'il n'a pas besoin de mon aide. Fort bien, il ne m'a pas aidé durant mon combat, pourquoi donc je l'assiterai à mon tour? Cependant, il est clair qu'il n'est pas mon ennemi.

La dame qui est sur l'autre pilier s'adresse à moi avec condescendance et m'informe que je viens de triompher de son champion, en m'insultant. Ainsi, je suis un gredin, chérie? Et bien gredin je serai. Je me penche vers la dépouille sanglante qui gît à mes pieds et, d'un prompt coup de hache, lui sépare la tête du reste de son corps. J'enfonce alors ma main dans son tronc et en arrache sa carotide. Je soulève quelques instants mon casque pour glisser mon trophée sanguinolent dans ma bouche et pour le machonner comme les enfants s'occupent d'un bâton de réglisse. Je rabaisse mon casque et, tête de ma victime dans une main et hache dans l'autre, je me redresse et je me tourne vers la dame du chevalier. Je brandis le joli minois de son preux vers elle et, parlant d'une voix aigue pour imiter ma victime, je réponds:

"Holà la, ma douce, ça pique! Tu fais déjà des avances à celui qui m'a arraché à ma minable existence? C'est pas gentil-gentil, ça!"

J'ai un éclat de rire rauque et tourne la tête du chevalier -que je tiens par les cheveux- vers moi. Il était pas vilain, le bougre! Je noue sa tête à ma ceinture grâce à sa chevelure. Je le nettoyerai et le préparerai pour rejoindre la pile de crânes sous le Trône plus tard. En attendant, je m'empare du bouclier de mon adversaire et je cours vers le treuil, pour tenter de comprendre son fonctionnement.

EDITH: Jeka m'a gentiment expliqué qu'il n'y avait qu'un treuil. Autant pour moi. Donc j'ai éditer le dernier paragraphe de mon post.

[Thorane]

-Eh bien, ma dame, vous voulez descendre ? Je vais vous y aider !

Je crache presque le titre de mon ennemie. Puis un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres, une idée de vengeance horrible se mettant à conquérir mon esprit. Elle a osée se moquer de moi ! Elle, qui n'a sans doute jamais eu à compter sur elle même pour survivre, elle qui a passé sa vie dans un château, avec des dizaines de serviteurs lui léchant les pieds perpétuellement ! Moi aussi je suis de haute naissance, mais mon peuple a été décimé, décimé par un salopard de chaotique ! D'ailleurs, le comportement du gros en bas commence à sérieusement m'interloquer...

Je m'empare des leviers de la baliste, la faisant pivoter jusqu'à avoir cette jeune noble en face en ligne de mire. J'aligne l'extrémité de l'arme de siège sur sa tête, bloque le pivot, histoire que l'arme ne tourne pas lorsque je la chargerait. J'engage un projectile dans le guide, l'accroche au crochet relié à la corde, puis commence à actionner le crique pour tendre l'arc . Et lorsque la puissance de tir me semble correct, j'abaisse les leviers, activant le système de dé-crochetage de la corde. Le bolas s'envole en direction du cou de la fragile femme, prêt à la projeter en arrière. Espérons que mes réglages soient bons ...

[Jekaterina Andreska]

Ordre d'Initiative :

- Ombeline (13+1 (anneau porté) = 14)
- Marcus (8)
- Thorane (8)
- Amerkan (8)

Ombeline :

Tu m'as dit vouloir tenter l'escalade du pilier. Voici ce qui s'y rapporte :
- l'escalade est malaisée (surface relativement lisse, sans prises très proéminentes). Sans aide telle qu'une corde ou autre subterfuge, un malus de 2 s'applique à l'habileté (il est majoré de 1 au premier test, symbolisant le passage de la balustrade au tronc du pilier).
- un test survient tous les dix mètres ou Ini mètres si l'Ini excède dix.
- une chute cause des dégâts dès qu'elle dépasse la hauteur de cinq mètres.
- 3 tests sont nécessaires pour atteindre le sol sans chuter.
- je signale qu'un test d'escalade se fait sous la caractéristique de Force, pas d'Habileté ou autre !

Dix ou Ini mètres prennent une NA à être franchis.

Test d'escalade : à l'opposé d'Amerkan et Thorane, ceux-ci ne peuvent donc pas voir ce qu'il va se passer, Marcus non plus étant donné qu'il est à côté du mécanisme, occupé à loucher dessus.

Ombeline révèle sa véritable (si si ) apparence, à savoir vampirique. Pour les détails, il devient évident qu'elle n'a rien d'humain, révélant crocs et griffes. Son aspect devient celui d'un monstre, ce qui peut effrayer les mortels. Tu as une force de 12, qui passe à 13 via la compétence Force accrue.

- premiers dix mètres : utilisation de tes griffes, le malus de 3 passe à 1 et disparaîtra pour les prochains tests.
1 ! Cette épreuve regorge de réussites et échecs critiques, dites-moi...

- seconds dix mètres : pas de malus.
2... soit...

- troisièmes dix mètres avant atterrissage : pas de malus.
6. J'aimerai beaucoup que la veine dégage d'ici et laisse place à des jets normaux, au lieu d'aller tout chez les uns, puis tout chez les autres... u.U""

Tu atteins le sol sans difficulté.

"Crépi et moisissures !" jura Bargeot en bondissant sur ses pieds suite à la prestation de la vampire.

L'arène toute entière - ou du moins, les spectateurs de ce côté-ci - avait retenu sa respiration au moment où la prétendue Lucretia von Shwitzerhaüm avait enjambé la balustrade pour commencer son ascension. Au moment précis où elle posa le pied sur le sable de ce lieu abominable où l'on contemplait la mise à mort en guise de divertissement, un concert d'applaudissements salua sa prestation. Mais, quelques secondes plus tard, des remous interrogateurs parcoururent la foule...

Marcus :

Etude du mécanisme : basée sur Int. Malus moyen (-2) du fait de la complexité de l'objet analysé. Score final d'Int : 8 - 2 = 6. Je signale que le jet est caché (en effet, tu pourrais déduire une conclusion erronée de ton examen, chose que t'indiquerait immédiatement le résultat).

Le bretonnien déchu pouvait voir le mécanisme d'un épais treuil à moitié enfoncé dans le sol, protégé par une sorte de cage en bois et surplombé par un panneau large comme la moitié d'une porte. Cinq leviers s'y trouvaient, et il s'accroupit pour mieux en découvrir les aboutissants.
Au bout de quelques instants, tu peux remarquer un fait peut-être innocent, mais somme toute plutôt intéressant ; en fait de treuil, il s'agit d'un ensemble de chaînes qui disparaissent sous le sable de l'arène, dans quelque conduit opaque... et il y en a exactement cinq, imparfaitement alignés les uns à côté des autres. Par ailleurs, et c'est là ce qui fait le déclic dans ton esprit, tu notes que deux leviers semblent actionner un mécanisme du côté du pilier de la noble - du moins est-ce par là que tendent les chaînes leur correspondant -, deux autres dans la direction du couple de l'autre côté, et le dernier qui paraît tenir un rôle central.

"Ohlàlà ! Ohlololololàlà ! Quoi qu'il va m'faire, c't'ahuri ?" s'affola un instant le gnome.

Thorane :

Tu m'as indiqué vouloir tirer sur Ombe, mais ayant agi la première elle se situe derrière son pilier. Pour l'instant je considère que tu es simplement restée à l'affût, aux commandes de l'engin de tir (bonus de visée pour le prochain tir du fait de l'attitude "attentiste"), à moins que tu ne me signales (mais sans trop tarder s'il te plaît ^^') une action "de rechange" en constatant que ta cible s'est mise à couvert.

"Geehi ! Y a de la concurrence sauvage chez les femelles !"

Amerkan :

Si j'ai bien compris, tu confectionnes une corde avec les bolas pour pouvoir descendre en rappel. Une action pour la confection, ce qui veut dire que pour ce tour tu ne pourras descendre que de dix mètres maximum (si davantage, c'est mauvais pour toi...). Je signale que tu ne peux pas échouer à faire ta corde, en revanche un test raté indiquerait que ton assemblage n'est pas particulièrement fiable !

Jet de subterfuge : Science, Technologie... à défaut de coller parfaitement, on saisit assez bien que ton personnage est un habitué du travail soigneux et relativement précis, ce qui majore ici ta caractéristique d'Habileté de 1, pour un total de 10.
17, échec de 7. Encore une fois, au lieu de révéler que tu n'as pas été fichu de nouer des bolas entre eux, ce résultat est plutôt symbolique de la fiabilité de ton travail (ce n'est pas une chose que tu peux deviner, c'est pour ça qu'une "relance jusqu'à réussite" n'est pas possible pour ce genre d'action :3).

Test d'escalade : tu as une Force de 8, qui... qui reste à 8. '-'

- premiers dix mètres : utilisation de ta corde, le malus de 3 passe à 1.
2 ! Réussite sans souci, tu descends méthodiquement jusqu'au tiers de la hauteur de ton pilier.
Test de solidité de la corde : 20, échec critique... c'est bien moi qui parlais de jets anormaux par ici, je crois... --" Ton assemblage lâche sans crier gare (vraiment la faute au critique, la corde était une bonne idée et n'aurait pas lâché d'un coup sur tout autre résultat que 20), attention à la chute...

1d10 dégâts avec attribut "Percutant" (on lance deux fois et on garde le meilleur résultat) par tranche de cinq mètres (il t'en restait 20 à parcourir), attribué selon un jet de localisation (des dégâts suffisants au même endroit pourraient briser un membre).

4 dégât (17 : au dos)
10 dégâts (3 : au bras droit)
7 dégâts (11 : à la jambe droite)
8 dégâts (3 : au bras droit aussi, ça fait 18 dégâts, il n'est toutefois pas cassé mais très, très douloureux)

Total de 29 dégâts.

"..." "Vole oiseau, vole ! Geehiihahaha !"

A nouveau la foule retint sa respiration, mais cette fois-ci lorsque la corde improvisée de l'ingénieur se détacha en deux avec une rare fourberie. Tous purent voir l'homme chuter vers le sol et le heurter avec un bruit très mat, quasiment inaudible en réalité. Une rumeur choquée agita les gradins, peut-être parce qu'ils étaient nombreux à avoir souhaité voir réussir l'audacieux Estalien.
Et pourtant, il parvint à se relever, plus que mal en point mais encore vaillant. Un tant soit peu.

Important ! Cette perte de PV n'est pas aussi anodine qu'il y paraît (même pas la moitié de ton total), car je prends en compte la nature de la blessure (quelques coups de poing auraient pu t'enlever 29 PV aussi, sans t'amocher autant, loin de là). Tu peux et même dois considérer ton personnage comme gravement atteint, et toute action un tant soit peu violente ou musclée pourrait le blesser davantage encore. A toi d'y faire attention si tu veux finir en à peu près un seul morceau cette épreuve. :3

[Marcus Stier]

Cinq leviers composaient le mécanisme. En les étudiant de près, je me rends compte qu'ils avaient chacun un rôle différent. Deux semblaient se diriger en direction du pilier de la femelle de mon défunt adversaire, deux autres en direction du pilier du couple hétéroclite et un levier, celui du milieu, était relié à... A j'en sais foutre rien, en fait. L'homme m'avait demandé poliment de ne pas toucher à son pilier. Soit. Je ne comptais pas faire descendre la veuve. Il ne me reste qu'une solution. Je n'aime pas attendre cent sept ans pour me décider. Je lâche donc le bouclier pris sur le cadavre encore chaud qui gît non loin de là et j'actionne d'un coup sec le levier du milieu. Advienne que pourra. Le soleil brûlant me fait suer à grosses gouttes sous mon armure. Le soleil, ou la perspective d'avoir déclencher quelque mécanisme malheureux? Peu importe, c'est fait.

Un concert d'applaudissements démarre du côté du pilier de la noble. Que se passe t'il? Elle s'est enfin déridée et fait un numéro d'effeuillage, du haut de son promontoire, la bougresse? Je jette un coup d'œil lubrique dans sa direction. Elle n'est pas là. Qu'est ce que c'est que cette histoire? Elle s'est envolée ou quoi? Serait-elle un foutu oiseau ou plutôt une harpie, comme les vieilles en parlent dans les contes pour morveux?

J'entends alors, de l'autre côté, un bruit sourd. Le public se met à gémir. Il s'en passe des choses, par ici. L'homme qui m'avait parlé quelques instants plus tôt du haut de son pilier n'y est plus, lui non plus. Décidément, c'est un effet de mode, ou quoi? Par contre, lui, je vois bien ou il est. Il s'est écrasé douloureusement au sol et se relève difficilement. Il a pris cher, le pauvre. Il cherchait un moyen de descendre? Hmm... A mon avis, il a pas choisi le plus sûr. Cinglé, va! Je réagis vite car je ne sais toujours pas où est la noble et, si elle est aussi prompte pour descendre de son perchoir, c'est qu'elle doit bien cacher son jeu. Méfiance, donc.

Maintenant que plus rien ne me l'interdis, j'actionne les deux leviers de droite, histoire de faire descendre la femme guerrière de son piédestal. S'il y a grabuge, autant qu'elle y participe, elle aussi. Elle semble pas spécialement concernée par ce qui se trame dans le secteur mais peut-être qu'elle va se décider à agir.

Avant même de voir quels effets j'ai provoqué, avec ces leviers, je me mets en position en direction du pilier de la noble, prêt au combat. C'est autrement plus dans mes cordes que de jouer à l'ingénieur. Je ne vois toujours pas où elle est mais je reste attentif au moindre signe suspect.

J'avale le morceau de veine tout mâchonné que j'avais en bouche et déglutis bruyamment. Tenant la hache de mes deux mains, je lance, en direction de mon invisible ennemi:

"A ton tour, petite catin."