[Alicia vs Lucy] Ce qu'elles ont de plus cher
Posté : 13 juin 2019, 00:48
La poisse. Voilà ce qui convenait le mieux pour qualifier la carrière d'Alicia jusque là. Déjà à Wissenburg, Ludwig, individu peu recommandable et pourtant nécessaire au bon déroulement d'enquêtes d'importance, lui filait entre les doigts. Plus tard à Nuln, ses "collègues" indigènes lui mettaient des bâtons dans les roues à chaque occasion. Puis sa hiérarchie l'envoyait à la mort dans la zone de guerre qu'était le Suddenland, et son nid de crabes : Pfeildorf. Fut elle encore trop chanceuse pour avoir la bonne grâce de mourir, on l'envoyait dans les taudis, ou le plus loin possible de Nuln, là où pourtant il était nécessaire qu'elle puisse effectuer son inquisition. Ainsi se retrouvait elle à Nuln, à courir le contrebandier, l'agitateur et le démagogue. Ainsi se retrouvait elle sous les ordres d'abrutis de première machistes et incompétents, ne voyant en elle qu'une faible femme toute juste bonne à sauter. Ces crétins l'avaient même prise pour une conne lorsqu'elle avait mi la main sur des objets de facture manifestement chaotique, et refusés de les mettre à l’abri, la laissant avec ces putains de bracelets pas nets....
Il y avait honnêtement de quoi désespérer de l’Église sigmarite, de l'Empire et du genre humain.... Ainsi donc, en cette brûlante journée d'été, alors que le vent battait le pavé de la cité perdue, Alicia se donnait toute les peines du monde à fixer une baraque vide depuis des lustres, sans intérêt aucun, alors que la chaleur écrasante de la journée lui donnait toutes les peines de se concentrer. A l'ombre, derrière les persiennes qui ne laissaient entrer qu'une partie de la lumière, l'inquisitrice étouffait.
Le local était petit, mal aéré, juste sous le toit..... Même en étant pieds et torse nus, et les jambes recouvertes par un simple drap, elle ne pouvait échapper aux attaques de l'astre solaire qui faisait de son mieux pour la cuire. Il lui fallait faire quelque chose. Bouger de là. Partir. Quitter cette fournaise... Mais c'eut été impossible car il suffisait qu'un "collègue" lui tombe dessus pour écoper d'un blâme...
Puis d'un coup, comme ça, elle repéra dans la rue une... mendiante ? Une jeune femme pieds nus, qui courrait, de l'ombre d'un bâtiment à un autre.... Qu'est ce qu'elle foutait là ? On était dans un quartier bourgeois. Au moins, elle lui fournirait quelque distraction lorsque la milice bourgeoise la foutrait hors de la zone à coups de pieds dans le cul.... Sauf que cette inconnue s'arrêta devant la maison abandonnée. Devant la porte. Puis après un instant, l'ouvrit comme si de rien était.
"Par la saucisse de Sigmar.... Enfin une raison de sortir de ce four."
"Enfin une occasion de travailler pour de bon."
Se rhabillant en vitesse, la répurgatrice vérifia ses armes puis déboula de la planque pour rejoindre la maisonnée qu'elle surveillait, de l'autre côté de la rue. La porte d'entrée n'avait pas été refermée à clé par derrière. Grossière erreur. Caressant la longue lame à sa cuisse, Alicia hésita un instant, avant de se reprendre.
D'un pas calme et assuré, elle tourna la poignée de porte et entra dans la demeure.
Les persiennes laissaient quelque peu filtrer la l'éclat du soleil, permettant à l'inquisitrice, après quelques instants, d'y voir plus clair dans cette lumière tamisée. L'inconnue était encore là. La chance lui souriait elle. Une main sur la garde de son arme, la jeune femme apostropha l'intruse.
Ce lieu est sous surveillance de l'inquisition. Je dois vous demander de me suivre.
Méfiante, la répurgatrice avait laissée sa main droite bien en évidence sur sa dague saint - mais c'était une feinte - alors qu'elle était en réalité prête à dégainer son pistolet, dissimulé dans son dos, pour ouvrir le feu à bout portant si la femme qui lui faisait face était assez stupide pour l'attaquer, voir même la charger.
"Fait moi plaisir chaton.... Je veux jouer."
"J'ai besoin d'elle vivante. Alors ne t'avise pas de..."
"DORS !"
La cultiste était aux commandes, abusant une fois de plus des largesses de la zélote....
Il y avait honnêtement de quoi désespérer de l’Église sigmarite, de l'Empire et du genre humain.... Ainsi donc, en cette brûlante journée d'été, alors que le vent battait le pavé de la cité perdue, Alicia se donnait toute les peines du monde à fixer une baraque vide depuis des lustres, sans intérêt aucun, alors que la chaleur écrasante de la journée lui donnait toutes les peines de se concentrer. A l'ombre, derrière les persiennes qui ne laissaient entrer qu'une partie de la lumière, l'inquisitrice étouffait.
Le local était petit, mal aéré, juste sous le toit..... Même en étant pieds et torse nus, et les jambes recouvertes par un simple drap, elle ne pouvait échapper aux attaques de l'astre solaire qui faisait de son mieux pour la cuire. Il lui fallait faire quelque chose. Bouger de là. Partir. Quitter cette fournaise... Mais c'eut été impossible car il suffisait qu'un "collègue" lui tombe dessus pour écoper d'un blâme...
Puis d'un coup, comme ça, elle repéra dans la rue une... mendiante ? Une jeune femme pieds nus, qui courrait, de l'ombre d'un bâtiment à un autre.... Qu'est ce qu'elle foutait là ? On était dans un quartier bourgeois. Au moins, elle lui fournirait quelque distraction lorsque la milice bourgeoise la foutrait hors de la zone à coups de pieds dans le cul.... Sauf que cette inconnue s'arrêta devant la maison abandonnée. Devant la porte. Puis après un instant, l'ouvrit comme si de rien était.
"Par la saucisse de Sigmar.... Enfin une raison de sortir de ce four."
"Enfin une occasion de travailler pour de bon."
Se rhabillant en vitesse, la répurgatrice vérifia ses armes puis déboula de la planque pour rejoindre la maisonnée qu'elle surveillait, de l'autre côté de la rue. La porte d'entrée n'avait pas été refermée à clé par derrière. Grossière erreur. Caressant la longue lame à sa cuisse, Alicia hésita un instant, avant de se reprendre.
D'un pas calme et assuré, elle tourna la poignée de porte et entra dans la demeure.
Les persiennes laissaient quelque peu filtrer la l'éclat du soleil, permettant à l'inquisitrice, après quelques instants, d'y voir plus clair dans cette lumière tamisée. L'inconnue était encore là. La chance lui souriait elle. Une main sur la garde de son arme, la jeune femme apostropha l'intruse.
Ce lieu est sous surveillance de l'inquisition. Je dois vous demander de me suivre.
Méfiante, la répurgatrice avait laissée sa main droite bien en évidence sur sa dague saint - mais c'était une feinte - alors qu'elle était en réalité prête à dégainer son pistolet, dissimulé dans son dos, pour ouvrir le feu à bout portant si la femme qui lui faisait face était assez stupide pour l'attaquer, voir même la charger.
"Fait moi plaisir chaton.... Je veux jouer."
"J'ai besoin d'elle vivante. Alors ne t'avise pas de..."
"DORS !"
La cultiste était aux commandes, abusant une fois de plus des largesses de la zélote....
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