[Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

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Lukas
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[Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Lukas »

Le Prix du péché

L'ordre et le Chaos. Les deux faces d'une même pièce, deux camps d'un conflit éternel, façonnant le monde depuis des millénaires. Des dieux s'affrontant sur des milliers de mondes, aux simples mortels portés d'une fureur sacrée, en passant par des élus bénis menant d'innombrables fidèles, la lutte est constante, le cycle de destruction impossible à arrêter. Cent mille mondes, cent mille guerres, pas d'échappatoire, pas de répit, pas d'espoir de victoire. Seulement une éternité de combats jusqu'à ce que ce monde brûle.

Et au milieu de tout cela, un homme, une femme, cherchant simplement à suivre la voie tracée pour eux. Deux individus bien différents, mais réunis par ce combat intrinsèque entre l'ordre et le chaos. Deux rivaux amenés à lutter l'un contre l'autre dans cette partie d'échecs cosmique, dans une rencontre qui les marqueraient à jamais…

***

Ludwig von Hoffenbach était de ces hommes qui avaient dédié leur vie à l'élimination pure et simple du chaos. Pour lui, qui avait vu sa famille détruite par cette ignominie, lui qui avait dû mettre à mort sa propre mère ainsi que sa sœur rien que pour le bien de l'humanité, comment pouvait-il en être autrement ? C'était son destin, une destinée à laquelle il ne pouvait que se conformer : il devait combattre le chaos, défendre l'ordre, car c'était la bonne chose à faire, la SEULE chose à faire.

Les efforts du zélote pouvaient sembler bien inutiles face à l'ampleur de la tâche à accomplir. Que pouvait bien faire un homme, seul, contre la nature même de l'univers ? Les cultistes pouvaient être tués, oui, mais leur foi demeurait intacte. Les démons pouvaient être bannis, oui, mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne reviennent se déverser sur le monde. Le mal était inhérent a la solution, impossible à chasser définitivement ; chaque victoire n'était qu'un sursis contre l'inévitable défaite. Et cela, Ludwig en était parfaitement conscient, mais il continuait pourtant son combat, mené par la chose même qui l'avait fait commencer en premier lieu. La foi. Pas la fausse dévotion qui animait ces sadiques inquisiteurs plus intéressés par le fait de brûler les innocents que de faire régner la justice. Non, c’était la vrai foi qui l’habitait, l'espoir d'un monde meilleur pour les générations à venir, la confiance en une victoire finale contre la pourriture qui n'avait que trop fait souffrir ce monde. La détermination tenait à elle seul l'élu d'Arianka dans le droit chemin, une foi inébranlable en la justesse de sa lutte.

Dans sa quête de vengeance, de nombreux servants des ténèbres avaient déjà trépassé sous les coups de Ludwig, mais c'est dans un petit village du Wissenland que l'initié allait affronter sa première véritable épreuve. Ici, « aidé » par une inquisitrice du nom d'Alicia, il parvint à remonter la piste d'un sombre réseau d'esclavagistes, apparemment affilié à un culte de slaanesh. La lutte fut âpre contre les serviteurs du chaos, mais après maints combats et recherches, le réseau fut finalement démantelé. Et l'histoire aurait pu s'arrêter là, si Ludwig n'avait pas découvert une menace bien plus vaste...

***

Pour la majorité, naître noble était une bénédiction, mais pour Dokhara de Soya, la lignée était autant un bien qu'une malédiction. Bien sûr, la noble courtisane n'avait jamais manqué de rien, mais à quoi bon l'argent, le faste et l'influence alors qu'il lui manquait le principal : la liberté. Toute sa vie, elle avait vécu dans une prison dorée. Et si en apparence, le destin lui souriait, la jeune fille se sentait désespérément vide. Sous ses robes de soies et ses jolis sourires, elle n'était qu'un pion, esclave d'intérêts qui la dépassaient, toujours forcée d'obéir sans jamais pouvoir satisfaire ses propres désirs.

Mais la baronne de Soya n'était pas femme à se laisser faire. Si on refusait de lui donner cette liberté tant fantasmée, alors elle n'avait qu'à l'arracher par ses propres moyens. C'était aussi simple que cela. Alors elle avait cherché, encore et encore, cherché une solution pour s'échapper de cette cage. Jeune déjà, elle avait rejoint les rangs des fidèles de Ranald, découvert, via la mafia, une plus sombre route à emprunter. Mais ce n'était pas suffisant. Si le Dieu des voleurs lui permettait une liberté nouvelle, la racine du problème était toujours la : où qu'elle aille, quoi qu'elle fasse, Dokhara restait une De Soya, liée à la volonté de son père, soumise au moindre de ses caprices.

Pour se libérer, Dokhara était prête à commettre l'impensable. Le cœur de la jeune femme était pétri d'envie, et c'est par Slaanesh que ses désirs trouvèrent un échappatoire. Le Prince du Chaos était ce qu'elle avait toujours souhaité : plus de règles, plus de morale, plus de codes à respecter. Les cultistes de Slaanesh étaient les seuls à lui permettre d'enfin accéder à cette liberté tant désirée. Avec leur aide, Wildred De Soya quitta ce monde, et la nouvelle fille du chaos put enfin goûter au fruit de tous ses désirs. Bien sûr, tout ne fut pas rose pour la slaaneshi. Au cours des années, Dokhara vécut bien des aventures, rencontra bien des personnes, certaines plus vivantes que d'autres... Mais en cette vingt-quatrième année de sa courte existence, la baronne de Soya pouvait s'affirmer heureuse. Elle était libre, puissante, respectée, à l'abri de toute autorité. Le chaos comblait tous ses désirs, aussi mesquins soient-ils, et la noble s'enfonçait sans remords sur le chemin de la dépravation la plus totale.

Les affaires allaient bon train, la cultiste vaquant à des occupations aussi diverses que l'organisation d'orgies, la vente de drogues, et même le trafic d'êtres humains. Ce dernier type de transaction particulièrement lucratif nécessitait désormais sa présence au Wissenland : celle qui se faisait appeler « Red Karla » étant parvenue à négocier une rencontre avec le chef d'un membre de culte local pour la revente d'une centaines d'esclaves, dans un des bordel dont elle avait la possession. Une rencontre qui aurait du se dérouler sans accrocs...

***
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La nuit était déjà tombée depuis un certain temps alors que Ludwig approchait du lieu de la rencontre. À quelques dizaines de mètres de là, il pouvait apercevoir les lueurs chatoyantes de la fameuse maison close dont il avait déterminé la localisation. Au milieu du chaos de la bataille, c’était un miracle que les documents n’aient pas été endommagés : un autre signe prouvant que les dieux veillaient sur lui ! Oui, l'élu d'Arianka avait définitivement bien fait de fouiller dans les loges du culte ; sans cela, il n'aurait jamais pu espérer acquérir une telle occasion. Durant sa petite enquête au Wissenland, Ludwig avait remonté la liste des contacts du culte slaaneshi exterminé, et était tombé sur une information bien utile. En faisant quelques recherches au quartier des esclavagistes, le zélote avait trouvé des détails sur une mystérieuse acheteuse, elle aussi visiblement membre d'un culte du chaos, auquel le chef esclavagiste récemment exécuté devait proposer un juteux marché... aussi immoral soit-il. Une certaine "Red Karla", qu'il avait immédiatement identifié comme sa nouvelle cible prioritaire.

La transaction devait avoir lieu dans un bordel non loin du lieu de l'incident, aussi Ludwig décida-t-il de s'y rendre en toute hâte, abandonnant la compagnie d'Alicia qu'il jugeait trop dangereuse et peu fiable, afin de mettre un terme aux activités de cet autre sabbat. Le plan était simple : couper la tête du serpent, agir vite et efficacement contre les cultistes, sans même qu'ils n'aient le temps de murmurer une dernière prière à leur dieu impie. A présent, l’heure du duel était venu. Par le fer et le sang, il était temps de faire payer aux ennemis de l’ordre le prix de leurs pêchés.

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Ludwig Von Hoffenbach
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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Ludwig avait eu un mal fou à se débarrasser d’Alicia. Ce qui l’exaspérait le plus c’est que celle-ci le suivait uniquement car elle n’avait pas confiance en lui. Chaque mouvement qu’il avait fait dans cette foutue ville, il avait semblé épier par sa soi-disante collègue.

Alicia ne lui faisait pas confiance, mais cela tombait bien, car lui non plus. A la seconde ou il avait découvert et lu ce vieux morceau de feuille, il avait su qu’il devait y aller seul, sans elle. « Red Karla, Le Doux Baiser, Bezalhtag, nacht ». Après quelques recherches, le texte s’était clarifié. La fin du message était le jour de la semaine et le moment du rendez-vous. Le Doux Baiser avait été un peu plus difficile à trouver car les bars et les bordels douteux étaient légion à Wissenburg. Avec l’expérience du culte qu’ils venaient de démanteler, Ludwig chercha parmi les plus douteux bordels. Et sans surprise, l’un des plus douteux de toute la ville, s’appelait : « Le Doux Baiser ». Le premier mot de ce message fut un mystère pour Ludwig, même si il avait ses idées sur le sujet. Red Karla devait être le pseudonyme de la personne ayant manigancé tout ceci. Et pour cela, elle devait payer. Que Solkan en soit témoin !

La journée avait été terriblement longue. Il avait passé toute la journée à tourner en rond dans une taverne miteuse, en l’attente de l’heure de rendez-vous. Alicia n’était plus là, mais il avait toujours la sensation malsaine d’être épié. Ou pouvait-elle être à en ce moment ? Non ; en fait il ne préférait pas le savoir. L’inquisition n’avait déjà que peu d’activités saines, alors Alicia….. Elle paraissait bien pire. Ludwig mis ce sombre personnage, de côté dans son esprit, et se mit à réfléchir aux différentes options qu’il aurait dans la soirée.

Il préférait y aller seul. Personne n’était assez de confiance pour participer à cela. Et même, Ludwig n’aurait voulu mettre en danger la vie d’innocents. Il devait mettre un terme à tout cela, définitivement. Sa propre vie était en jeu, mais que valait-elle face à celles de nombreuses autres personnes ? Et de toute façon, selon les Saintes prescriptions de Solkan, aucun adepte ou cultiste du Chaos ne devait être laissé en vie. Jamais Ludwig, n’aurait transgressé un commandement des dieux de l’Ordre. Que ce soit Arianka, Solkan ou Illuminas, il était leur éternel et dévoué serviteur, leur main armée sur cette terre. En pratique, Ludwig avait toujours été plus près d’Arianka et de Solkan que d’Illuminas. Les commandements de ce dernier étaient moins compréhensibles et les sources qui en parlaient extrêmement rares. Il n’avait eu le droit qu’à quelques informations éparpillées lorsqu’il s’était renseigné à la bibliothèque de Nuln. Un jour, il trouverait plus d’informations, jura-t-il. En attendant, avant que la lumière d’Illuminas emplisse cette terre, il faudra que la loi et la discipline d’Arianka et de Solkan s’applique. Son rendez-vous de la soirée irait dans ce sens-là.
La nuit venait de tomber. C’était le moment. Ludwig sorti dans la rue, sa cape sur les épaules, son capuchon sur la tête et son épée dans le fourreau. L’air était plutôt frisquet en ce début de Vorhexen, mais sa détermination le réchauffait. Le chemin jusqu’au Doux Baiser ne fut pas bien long. Il avait fait quelques repérages avant cette nuit et savait donc par ou passer. La devanture de la bâtisse n’était pas très accueillante. La ruelle était très sombre et seule deux torches éclairaient la porte d’entrée du bordel. Un solide gaillard, sans arme, se tenait devant la porte. Ludwig approcha jusqu’à l’homme.

- Stop, intima le vigile.

- Je dois m’entretenir pour affaire avec votre maîtresse Red Karla, dit Ludwig. Ce dernier avait choisi la méthode discrète. Mais au moindre doute, il n’hésiterait pas à adopter une méthode plus brutale.

- Virez-moi le capuchon de votre visage, vous me semblez ne pas être celui que vous prétendez, dit le videur, méfiant.

Ludwig soupira. Son rôle de cultiste avait déjà assez duré. La moisson d’hérétiques devait débuter. Il recula d’un pas comme s’il exécutait l’ordre de l’homme. Mais que nenni. D’un geste vif, Ludwig dégaina son épée, et dans la lancée traça un arc de cercle au niveau de la gorge de l’homme. Le coup qu’il avait porté avait suffi. L’homme se tenait la gorge ou du moins ce qu’il en restait. Sa gorge était désormais un torrent aux flots carmins. Le vigile lui jeta un regard fou avant de tomber en avant. Ludwig l’enjamba, et ouvrit la porte. La pièce, carrée, était parsemée de portes qui donnaient accès à des chambres. Des cris d’extases et de jouissances en émanaient. Ludwig n’eut pas le temps de s’attarder trop sur les détails de la pièce car un jeune homme qu’il n’avait pas vu se précipita dans les escaliers. Au sommet de cet escalier, trônait une unique et imposante porte. Immédiatement Ludwig se mit à le poursuivre. Il avait laissé le vigile sur le trottoir se vider de son sang, mais son plan n’était pas non plus d’ameuter tout le bordel. Il devait garder une certaine discrétion. Par chance Ludwig était bien plus rapide que l’homme. Surement car ce dernier s’était mal rhabillé. Son pantalon, mal ceinturé, lui tombait et entravait grandement sa course. Pour stopper sa course, Ludwig sauta en avant, pour le faucher. Le jeune homme s’étala dans les escaliers et sa tête heurta violemment une marche. Sonné, il perdit connaissance. Ludwig, un peu secoué se remit sur pied. Il dégaina pour la deuxième fois de la soirée son épée ; et il la planta dans le cou de l’homme à terre. Le sang qui s’écoulait rapidement, dégoulina dans les marches. Ludwig regarda autour de lui. Rien. Plus rien ne faisait obstacle entre lui, et la grosse porte. Ludwig enjamba le cadavre, puis lui donna un petit coup de pied pour que celui-ci dévale les escaliers. Avec le bruit que cela fit, son arrivée était désormais annoncée. Ludwig se rua vers la porte pour tenter de l’enfoncer. Cette putain de porte était solide, mais il jugea qu’en deux ou trois coups supplémentaires, elle céderait. En effet, au bout de deux tentatives d’enfoncements, la porte céda. Ludwig arriva dans la chambre, à moitié déséquilibré, d’une manière grotesque. Il retrouva rapidement son équilibre car ce n’était pas le moment de faire le mariole.

Au milieu de la pièce se tenait une femme aux longs cheveux couleur de feu. Elle était magnifique. Mais, étrangement, le regard de la femme avait quelque chose de terriblement malsain. Un quelque chose qui le mettait mal à l’aise ; beaucoup plus que le regard d’Alicia auquel il avait fini par s’habituer. Ce regard terrifiant lui rappelait des souvenirs très peu lointains, et douloureux… Au fond des yeux de cette femme, il voyait deux autres femmes, qu’il connaissait très bien… Katharina et Johanna…. Ludwig secoua la tête de dégout. Il n’y avait aucun doute possible, le démon au nom indicible, avait posé son œil sur cette femme. Pour cela, et pour bien d’autres choses, elle devait mourir. Ludwig en était persuadé, la femme qui se tenait devant lui faisait partie de cette bande de dégénérés. Elle était peut-être d’ailleurs leur chef. Tant de personnes étaient mortes et avaient soufferts à cause de personnes telles qu’elles. Il était temps que cela se finisse.

Ludwig souleva doucement son capuchon afin de laisser apparaître son visage. Un sombre rictus illuminait celui-ci.

- Je m’appelle Ludwig Von Hoffenbach, Elu d’Arianka, Lame de Solkan et Soleil d’Illuminas. Red Karla ? Remerciez-moi, je viens vous apporter l’absolution.
Modifié en dernier par Ludwig Von Hoffenbach le 14 mars 2019, 11:15, modifié 1 fois.
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Dokhara de Soya
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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Dokhara de Soya »

Dokhara abandonna son outil sur le sol et prit un peu de recul sur son œuvre.

La marque était plutôt réussie. Elle était très fière d'avoir tracé des courbes quasi parfaites, notamment le cercle central bien uniforme. Elle avait néanmoins dérapé quelques fois aux extrémités, et le dessin bavait un peu sur les côtés, sans que cela n'entache trop le motif - au contraire, cela lui donnait un aspect plus réussi encore.
Voyant que le liquide carmin coulait légèrement sur la pointe de la flèche dessinée, Dokhara se pencha sur le torse du jeune homme et lécha les quelques gouttes qui perlaient, et menaçaient de salir les draps.
L'adolescent, toujours en transe après la quantité invraisemblable de baiser de la Courtisane que Dokhara lui avait fait ingurgiter, avait été une toile intéressante. De son propre aveu, c'était sa première fois, et il avait économisé une année durant pour se payer la meilleure courtisane du Doux Baiser. Coïncidence amusante, c'était le soir que Dokhara avait choisi pour résider dans ce bordel, empruntant la meilleure chambre pour lieu des futures négociations à venir. Le petit veinard allait repartir avec non seulement les souvenirs d'une nuit inoubliable, mais surtout une gravure bien plus concrète qui le relierait à Slaanesh pour le reste de sa vie. Elle avait utilisé son téton droit comme épicentre des scarifications, et tracé le symbole mêlé de l'homme et de la femme sur une gravure d'une dizaine de centimètres avec sa dague. Drogué comme il l'était, le jeune homme n'avait pas protesté un instant.
Voir le résultat de son travail si réussi mit Dokhara d'excellente humeur, y voyant un signe du Prince quant aux résultats des négociations à venir. Observer le symbole marqué à même la peau glabre de ce jeune homme éveilla une nouvelle fois ses sens, et elle hésita à honorer Slaanesh une nouvelle fois en offrant de nouveaux doux souvenirs à sa victime. Malheureusement, cette dernière ne réagissait plus à la moindre sollicitation de la jeune baronne, qui se résigna donc à se lever.

Elle jeta un coup d'œil à la fenêtre. La nuit était tombée pendant ses ébats. Le responsable de la cellule de Wissenburg ne devrait pas tarder à arriver.

C'était un gros contrat qui se jouait là, une lourde responsabilité que lui avait confié la cellule d'Altdorf. Le commerce d'esclaves entre Nuln et Altdorf avait été interrompu par une augmentation considérable de l'activité des inquisiteurs dans le Wissenland. Les marchands de chair humaine nulniens avaient été considérablement refroidis lorsque plusieurs d'entre eux avaient fini sur le bucher, et avaient préféré cesser tout commerce avec la capitale tant les routes séparant les deux villes étaient désormais surveillées et contrôlées. Leur peur était tangible tant dans leurs missives que dans leur lieu de rendez-vous : plutôt que d'inviter Dokhara dans la cité d'Emmannuelle, ils avaient préféré organiser les négociations dans la proche ville de Wissenburg.

La baronne était là pour représenter tout le culte slaaneshi du Reikland. Si d'autres voies d'approvisionnement d'esclaves existaient, l'axe Altdorf - Nuln restait le plus lucratif d'entre tous et la demande était trop forte pour subir pareille privation. Que ce soient pour les fins gourmets qui appréciaient expérimenter la viande humaine dans leurs repas, les peintres choisissant d'accentuer la vivacité de leurs œuvres en utilisant des fluides humains pour base de peinture, les graveurs appréciant la qualité de la peau pour matériau comme Dokhara avait pu en faire l'expérience à l'instant, ou tout simplement les passionnés de sexe avides de chair plus ou moins fraiches, nombreuses étaient les nécessités humaines pour la poursuite du bonheur slaaneshi. C'était logique - pour des hommes et femmes souhaitant mordre la vie à pleines dents, il était normal d'expérimenter autant que possible avec le matériau vivant.

Elle n'avait pas d'autres choix que de mener à bien ces négociations. Le culte lui avait laissé liberté totale sur la manière de gérer la situation, seul le résultat compterait. Elle avait prévu quelques offres alléchantes pour les esclavagistes, de plusieurs natures. Mais elle avait également prévu une éventuelle duperie de leur part et était venue équipée en conséquence.

Elle avait hésité à attendre le marchand en tenue provocante, un verre de vin à la main, et démarrer les négociations en adoucissant ses revendications dès le début par quelques douceurs. Une carafe d'un rouge tiléen était posée sur la coiffeuse non loin, ainsi qu'une fiole de Baiser de la Courtisane désormais à moitié vide. Et si l'homme n'était ni intéressé par elle ou pas quelque spiritueux, l'adolescent à ses côtés était après tout prêt à l'emploi pour le détendre...

Mais la situation ne l'inspirait nullement. Wissenburg craignait bien moins que Nuln la cabale des répurgateurs, mais de la même manière le culte de Slaanesh y était plus faiblement implanté. Le Doux Baiser par exemple n'était en rien un repère dédié au culte des plaisirs - seul le videur honorait le Prince comme il se devait, et peut-être quelques clients réguliers mais guère davantage. Elle avait été envoyée seule ici pour éviter tout soupçon et garder les esclavagistes dans un climat de confiance, mais cette méthode pouvait très bien se retourner contre elle en cas de fourberie du commerçant - s'il avait décidé de jouer double jeu, elle ne pourrait compter que sur l'homme de main en bas pour l'aider à se débarrasser des problèmes... pour peu que ce dernier n'abuse pas de la bouteille comme il semblait en avoir l'habitude.

C'est donc avec un certain pragmatisme que Dokhara s'était rhabillée, serrant avec fermeté les sangles de son armure de cuir, vérifiant que son épée courte coulissait bien dans son fourreau. Elle n'était pas combattante, quand bien même Rhom, Lucrétia et la Mort Blanche avaient pris le temps de lui apprendre les bases du combat à l'épée. Mais avec un peu d'aplomb et des mensonges savamment distillés, elle pourrait sans mal faire croire à n'importe qui qu'elle était une combattante aguerrie capable de se défaire de tout ennemi. Après tout, si l'importante cellule d'Altdorf l'avait envoyée seule ici, n'était-ce pas parce qu'elle était capable de tenir tête seule à tous les dangers ? Un bluff qui avait fait ses preuves plus d'une fois...

Elle ne put que se ravir de sa prévoyance lorsqu'elle perçut les bruits de grabuge au rez-de-chaussée. Des chocs dans les escaliers. Des cris. Puis sa porte qui tremble dans ses gonds alors que quelqu'un tentait visiblement de l'ouvrir de force.

Dokhara n'eut pas le temps de réfléchir à la situation - peu importe qui voulait entrer, il était clairement hostile. Elle eut à peine le temps de dégainer son arme que déjà l'agresseur débaroula dans la pièce, retrouvant son équilibre après son dernier impact victorieux contre le vilain obstacle de bois. Le verrou de la chambre ne servait qu'à signifier qu'elle était occupée, en aucun cas à protéger les occupants d'un chevalier en armure de mailles qui se trouvait une vocation de taureau en rut.

L'intrus - qui semblait être venu seul - retira son capuchon pour déclamer une petite imprécation qu'il avait du mettre des heures à préparer en amont. Un estalien, au vu de sa couleur de peau et de ses traits, pas dégueulasse à regarder surtout qu'il avait de jolies prunelles vertes habitées d'une étrange folie. Comme en transe, il semblait tirer une joie malsaine de la situation.

Il connaissait son pseudonyme - Red Karla. Aucun doute possible au vu de ses actes sur sa motivation : il était venu la tuer pour une raison ou une autre. Sans doutes que les esclavagistes l'avaient vendue. En ces conditions et au vu de son entrée fracassante, il allait être difficile de le baratiner - il était venu pour l'affronter et ne se laisserait pas conter fleurette.

Elle lui adressa un simulacre de courbette polie, répondant à sa petite présentation par quelques mots accentués avec un doux sourire enjôleur.

- Merci de vous être déplacé Ludwig, mais je ne suis pas intéressée. Ce serait néanmoins fort peu courtois de vous laisser repartir sans vous remercier de votre douce attention.

Puis elle leva son épée, sachant très bien comment cela allait se terminer.

- Alors amène tes p'tites fesses mon mignon.
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
Dream Team 2018 et 2019 avec Lucretia Von Shwitzerhaüm
Miss Vieux Monde 2019 et 2020

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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Dokhara de Soya »

Le zélote qui avait pénétré sa chambre répondit à sa provocation sans se faire attendre. Il chargea lame en avant, pensant sans doutes qu'un coup asséné avec assez de rapidité surprendrait sa victime.
Mais Lucretia avait été bonne professeur. Elle lui avait appris comment se battre avec une lame de manière à faire jeu égal avec un homme. Incapable de contrer la musculature d'un combattant aguerri comme ce Ludwig, elle se devait de combler cette différence avec une meilleure anticipation des mouvements adverses et c'est ce conseil quelle appliqua. Lorsqu'il abattit sa lame, elle esquiva le coup d'un seul pas sur le côté, avant de frapper dans l'ouverture qu'il avait laissé sur son flanc. Puisque les mailles protégeaient sa manche, Dokhara frappa la main à découvert non avec la lame mais la pointe de son arme. Bien aiguisée, cette dernière se faufila jusqu'à l'os du poignet de son adversaire qui laissa échapper un juron de douleur alors qu'il se remettait en garde.

Fière d'avoir obtenu le premier sang, Dokhara voulut enchainer cette victoire avec de nouveaux coups d'estoc - ce fut un pêché d'orgueil qu'elle paya douloureusement. Ludwig ne semblait pas particulièrement affecté par la douleur dans sa main non directrice, et para sans ménagement le coup qui fut dévié. Emportée par son élan, elle ne put se remettre en garde à temps et comme pour se moquer d'elle en rétablissant la symétrie, frappa son bras gauche. Il ne s’embarrassa pas de viser les parties non protégées par l'armure de la slaaneshi, frappant avec toute la force de sa colère. La lame transperça le cuir de mauvaise qualité, et entailla méchamment le bras de la baronne qui cria de douleur.

Faisant un bond en arrière, elle jaugea son adversaire tandis qu'elle reculait pas après pas vers la porte défoncée derrière elle. DU sang coulait de son poignet gauche et se faufilait entre les doigts de son poing fermé pour finir en quelques gouttelettes éparses sur le sol. De son côté, le liquide carmin coulait sous son armure, et elle sentait sa chemise devenir poisseuse sous le cuir. Elle serrait les dents pour contenir la douleur, tandis qu'il avait le regard fou, comme si sa propre blessure n'avait en rien entamé sa volonté. De là à croire qu'il prenait plaisir à s'en prendre à elle, il n'y avait qu'un pas.

Elle ne pouvait pas le baratiner sur son innocence. Juste derrière Ludwig, couché dans le lit, un adolescent nu avec un symbole de Slaanesh gravé à même la peau attestait sa duplicité mieux que si elle avait elle-même crié à la volée sa culpabilité... Non, elle devrait jouer sur un autre tableau pour réussir à mener en bateau son agresseur.

- Il n'y avait qu'une seule personne dans cette ville qui savait où j'allais me trouver, et il n'aurait jamais eu des attributs masculins assez imposants pour oser nous trahir. Je devine donc que mon contact à Wissenburg n'est plus, et qu'il vous a chanté une sérénade dont j'étais l'héroïne ?

Pas de réponse du dénommé Ludwig, qui fit un pas vers elle pour reprendre le combat.

- Alors quoi, pas de gardes, pas d'inquisition, juste vous seul qui venez... rendre justice ? pas très original.

L'envoyé d'Arianka ne semblait pas beaucoup apprécier la conversation. Il tenta une feinte en simulant un coup direct vers son épaule, mais la position de ses jambes ne coïncidait pas avec la direction de son attaque. Elle ne chercha même pas à comprendre la réelle intention derrière sa ruse - profitant de l'arc de cercle trop large de son coup, elle bondit en avant, droit sur lui. Encore en position de parade, elle n'avait pas le temps de lever sa lame et de frapper avec, aussi se contenta t-elle de lui envoyer son pommeau droit dans le nez de toutes ses forces. Le bruit du cartilage brisé retentit lors de l'impact, accompagné d'un nouveau grognement.

Cette fois-ci Dokhara avait retenu la leçon. Elle ne chercha pas à profiter de cet avantage, ayant compris que la robustesse du zélote lui permettait de se remettre bien trop rapidement des coups pris. Elle remit immédiatement une distance de sécurité entre eux, faisant quelques pas chassés en arrière en direction de la coiffeuse.

- Justice pour qui ? L'une des marchandises était de votre famille peut-être ? Non, certainement pas, sinon vous seriez plus intéressé par mon interrogatoire que ma mort, et c'est clairement des intentions meurtrières qui animent votre main. J'en ai connu beaucoup des comme vous, justifiant leur soif de sang et de meurtre par une supposée droiture.

Son petit discours commençait à faire effet. le nez en sang, il tirait une grimace terrifiante tandis qu'il franchit la distance les séparant pour attaquer de nouveau. Dokhara esquiva l'attaque portée d'un bond de côté, et profita de cette nouvelle ouverture pour frapper de sa lame le dos du fanatique avant de s'éloigner de quelques pas. Elle y avait mis toute la force de son bras droit, mais ce fut clairement insuffisant pour percer les solides mailles de l'armure du zélote, le coup percutant l'armure sans grand effet. Au mieux, l'impact provoquerait une vilaine ecchymose. Elle devait viser avec plus de justesse pour le blesser.

- Voyons, Ludwig. Admettez-le, vous êtes ici pour tuer. J'ai perçu les bruits qui ont accompagné votre arrivée, J'ai entendu le corps rouler dans l'escalier et les cris de la clientèle, j'ai vu le sang sur votre épée quand vous l'avez pointée sur moi. Vous vous moquiez de savoir qui est innocent ou pas dans ces lieux, vous vous êtes contenté de massacrer sans pitié ce qui se dressait entre vous et moi. Franz, le videur, il vous aurait pas laissé passer. Vous l'avez liquidé n'est-ce pas ? Il avait une fille vous savez ? Il n'avait aucun lien avec moi, faisait ce travail depuis 10 ans, protégeait toutes les filles des sales types un peu dangereux du quartier. Un type bien, dont la gamine est orpheline désormais, par votre faute.

Elle voyait la colère dans ses yeux. Parfait, c'était l'objectif. Plus il perdait le contrôle de lui-même, moins il serait un adversaire dangereux dans ce duel. Et pourtant, il hésitait désormais à franchir la distance les séparant, doutait de quelle approche adopter pour sa prochaine attaque. Trois fois déjà qu'elle avait réussi à décoder ses mouvements et à non seulement les esquiver, mais à contre-attaquer ensuite dans les ouvertures qu'il laissait. Le doute s'instillait. Et elle le pousserait à l'erreur.

- J'avais déjà acheté et entreposé une bonne centaine d'unités de la marchandise. Moi seule sait où ils sont désormais entreposés, Herr Justice. Si vous me tuez, la marchandise sera égarée à tout jamais, personne ne la retrouvera et elle pourrira lentement pour se décomposer peu à peu... quant à la torture n'y songez même pas, je n'aime rien davantage que la main d'un homme punissant la mauvaise fille que je suis... mais je suis toute disposée à négocier avec vous la revente de ces biens si vous consentez à déposer votre arme. Un bel homme comme vous, je suis sure que nous pourrions trouver un arrangement.

Ou il douterait, ou il s'énerverait. Dans les deux cas, elle saurait tirer bénéfice de sa perte de contrôle.
Positionnée en parade médiane, elle attendit patiemment la réaction de son adversaire, un doux sourire aimant sur le visage, comme une mère prête à pardonner son enfant turbulent.
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

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Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
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Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

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Ludwig Von Hoffenbach
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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Aveuglé par sa haine du dieu que cette femme représentait, Ludwig avait mis un peu trop d’hardiesse dans son premier coup. Hardiesse qu’il avait directement payée par un méchant coup d’épée au poignet. Bigre, cette catin avait obtenu le premier sang. Et cette blessure, quoique mineure, faisait sacrément mal. Il fallait qu’elle paye. Heureusement, la courtisane, grisée par sa précédente réussite, rata complètement son coup d’estoc et celui-ci fut paré sans aucune difficulté. C’était le moment tant attendu de lui faire payer. D’autant qu’elle semblait légèrement déséquilibré par son attaque précédente. Ludwig mit alors toute sa puissance dans un coup de taille visant le bras gauche. Il fallait absolument qu’il empêche cette femme de virevolter partout pendant le combat. La chemise de mailles de Ludwig, bien qui lui assurant une bien meilleure protection, était aussi un lourd fardeau qui nuisait à son agilité et à sa souplesse. Tardant à parer, le coup d’épée mordit profondément dans le bras de sa rivale. Parfait, cette dernière semblait souffrir le martyr. Ludwig n’éprouvait aucun plaisir à la faire souffrir, d’ailleurs il n’en éprouvait jamais lorsqu’il combattait des ennemis du Bien et de l’Humanité. Mais cette femme était coriace et il fallait se réjouir de chaque coup réussi qu’il lui portait. Ludwig devait l’empêcher de nuire, ici, définitivement. Cela avait déjà assez duré.

Visiblement un peu calmée par le violent coup qu’il lui avait infligé, la courtisane lui adressa la parole de sa voix mielleuse. Bien sûr, comme prévu, elle allait tenter de le déstabiliser par le discours. C’était visiblement habituel chez les adeptes de Slaanesh. Cela dit, c’était aussi leur point faible ; bien trop souvent ces adeptes parlaient plus qu’ils ne se battaient. Un orque ou un adepte de Khorne aurait été d’accord avec lui, pensa Ludwig, amusé.

- Sachez madame que je me fous de l’originalité. J’agis quasiment toujours seul. C’est mon rôle de me salir les mains pour que d’autres n’aient pas à le faire.

Ludwig n’en dit pas plus, ce n’était ni le moment, ni le lieu pour une discussion mondaine. Il tenta un coup d’estoc qui rata complètement. En réaction Red Karla lui envoya un violent coup dans le nez. L’impact fut plus rude qu’il ne le pensait à la base. Son nez ne se cassa pas, mais craqua sinistrement. Ludwig, un peu sonné, jura, et lâcha une insulte en kislévite comme il en avait l’habitude.

- пошел на хуй, сука !

Ce coup avait passablement énervé Ludwig, si bien qu’il n’écouta que très peu ce que cette catin bavait. Il fonça comme un taureau sur Red Karla, mais cette dernière, telle un toréador estalien esquiva le coup et lui frappa dans le dos. La lame n’avait pas transpercé la maille, mais la douleur lui clarifia tout de même l’esprit. Il fallait qu’il se calme et qu’il ne laisse pas sa colère l’emporter sur sa concentration. C’était évidemment ce que la femme cherchait.

Ludwig s’arrêta, haletant, en la fusillant du regard.

- Sa fille ? C’est terrible à dire, mais elle est bien mieux orpheline qu’entre les mains de fous de votre espèce. Shallya en prendra soin, n’ayez crainte.

Ludwig cacha les doutes qu’il avait sur l’efficacité de la prise en charge par le clergé de Shallya, des orphelins.

- Les sales types du quartier ? Laissez-moi rire ! Qui sont les plus dangereux ? Eux ou vous, dit Ludwig en ricanant.

Enfin, bref, il n’était vraiment pas d’humeur à débattre. Son action était sans aucun doute possible, justifiée. Il n’y avait pas de places pour le doute et les remords dans un tel combat. Quant à la tentative de bluff de Red Karla concernant des personnes encore emprisonnés par le culte, Ludwig n’y prêta que peu d’attention. D’ailleurs cela était-il vraiment une tentative de bluff ? Peu importe, il le saurait tôt ou tard. En attendant, il avait plus urgent à faire. Ludwig se mit en garde, prêt à partir une nouvelle fois à l’assaut de cette femme impie. Au nom de Solkan, il devait venger les victimes de ce culte. Au nom d’Arianka, il devait rétablir l’ordre et la discipline dans cette ville. Au nom d’Illuminas il devait apporter la lumière dans ce lieu de perdition.
Ludwig Von Hoffenbach. Voie de l'Inquisition. Répurgateur.

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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

La femme le regardait, un sourire malsain sur le visage. Ce regard était terrifiant. Enfin, le plus important était qu’elle avait fermé son clairon. Ludwig n’avait plus à entendre ses phrases fallacieuses ; du moins pour le moment. Il pouvait enfin se concentrer sur le combat.

Ludwig avait depuis le début du duel remarqué la faiblesse de parade de Red Karla sur son côté gauche. Il fallait appuyer dans ce sens ; la clé de la victoire était peut-être dans cette stratégie. Il fendit l’air d’un large coup de taille, très bas, en direction de la cheville. Le coup fit mouche et laissa une légère entaille sur sa jambe. Déséquilibrée par le coup, Ludwig en profita pour immédiatement faire remonter sa lame vers le bras de la femme. Là encore il lui laissa une entaille. Mais son geste fut un peu trop précipité, si bien que la femme eu le temps de contre attaquer. La lame piqua vers le bras droit de Ludwig. Ayant porté toute son attention sur son côté gauche, il fut dans l’incapacité de parer. La pointe de l’épée s’infiltra dans le maillage de sa chemise et lui arracha un petit cri de douleur. Par prudence, il se recula pour reprendre son souffle et observer son adversaire.

Red Karla bien qu’affaibli par de nombreuses entailles semblait toujours faire preuve d’une incroyable vivacité. De son côté, Ludwig était lui aussi affecté par quelques blessures et par le coup de pommeau qu’il avait reçu au nez. Hormis les entailles, il craignait aussi que le poids de sa chemise de mailles influence négativement l’issue du combat. En effet, il était beaucoup plus essoufflé que sa rivale et il avait raté quelques coups d’épée à cause du poids de cette chemise. Ludwig croyait avoir gagné au change, en troquant de l’agilité contre de la protection. Mais au final, il semblait que Red Karla s’en sortait bien mieux avec son léger haut en cuir. Ludwig tenta alors de déstabiliser son adversaire par la parole.

- Vous pensez dès fois à la femme que vous auriez pu devenir ? Le rôle de larbin d’un dieu dépravé ne sied ni à votre stature, ni à votre beauté !

Red Karla ne répondit pas, mais son visage rougit de fureur. Bien, elle n’avait pas le monopole du charisme dans ce duel. Emportée par la colère, elle se rua sur Ludwig. Trop rapidement, si bien que Ludwig para sans aucune difficulté. Un peu surpris tout de même par la violence qu’avait mis la femme dans son attaque, Ludwig ne put contre attaquer. Tous deux reculèrent de quelques pas en se toisant.

Ludwig regarda les alentours, tentant de trouver quelque chose qui pourrait lui donner l’avantage lors de ce duel. Il y avait bien ces torches au mur ; il pourrait en saisir une, et la lancer sur elle ? Non, Red Karla était bien trop vive, il risquerait de se faire planter avant d’avoir atteint son objectif. Que pouvait-il alors faire? … Le lit ! Oui, il pourrait tenter de la charger et de la forcer à se reculer. Ainsi, soit elle serait acculée contre le lit et verrait ses gestes entravés, soit elle tomberait tout bonnement dedans. Et là, elle serait totalement à sa merci. Ce sera alors le moment du jugement.

Ludwig s’élança, la lame en avant, dans l’idée de l’attaquer d’un violent coup d’estoc. Red Karla ne bougeait semble-t-il pas. Peut-être à cause de ses diverses blessures. Mais au dernier moment, elle plongea, roula sol, puis frappa violemment d’un revers, l’arrière du genou de Ludwig. La lame traversa son pantalon et lui entailla la peau. Il hurla de douleur et mit un genou au sol, les larmes au bord des yeux. Au lieu de l’achever d’un coup d’épée dans le dos, elle fit le tour, puis s’accroupit devant lui, un sourire narquois sur le visage. Ludwig la fusilla des yeux, la froideur de l’acier, la fureur d’un brasier dans ses pupilles. Sa plaie à l’arrière du genou lui piquait comme si il avait vidé une chopine entière de Kvas kislévite dessus. Ludwig tenta de déstabiliser Red Karla avec une phrase énigmatique.

- Votre âme est salement amochée, comme je le suis physiquement en ce moment. Mais il y a toujours une voie lumineuse dans l’obscurité. Je sais qu’au fond de vous, vous avez la clé qui vous permettra de sortir de ce mauvais pas. J’ai essayez de vous l’apporter mais vous êtes visiblement réticente à cette absolution. Viendra un moment ou vous serez prête et où vous trouverez par vous-même cette clé. Combien cela prendra-t-il de temps, telle est la question. Mais sachez que votre âme est encore récupérable. N’oubliez jamais ce que je viens de dire, finit Ludwig en soufflant, la douleur se rappelant à son esprit.

Ludwig était en fâcheuse posture dans ce combat. Mais dans cet ultime instant, il pouvait encore changer l’issue du duel.
Ludwig Von Hoffenbach. Voie de l'Inquisition. Répurgateur.

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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Dokhara de Soya »

Ludwig avait retrouvé un calme glacial dans le combat. Là où Dokhara pensait le pousser à la faute par ses paroles, espérant pouvoir instiller du doute dans l'esprit du zélote, elle se retrouva prise à son propre piège - à trop parler, elle avait bien du mal à se concentrer pour contrer la nouvelle stratégie de son agresseur. Et alors que sa lame fila vers sa cheville pour y laisser une vilaine estafilade, la slaaneshi fut forcée d'enfin la boucler, ses mâchoires se serrant pour lutter contre la douleur.

Ludwig n'était pas un adversaire qu'elle pouvait sous-estimer. Il avait identifié les failles dans ses compétences d'épéiste - de fait, Lucrétia le lui avait déjà signalé par le passé, elle était bien moins vive lorsqu'il s'agissait de parer les attaques ciblant son flanc gauche. N'ayant que peu souvent l'occasion de se servir d'une épée, Dokhara n'avait jamais pris le temps de combler cette lacune. Elle le regrettait amèrement aujourd'hui.

Reculant sous les assauts de Ludwig, parant tant bien que mal ses enchainements, elle ne voyait pas d'issue favorable en restant sur la défensive, maintenant que son adversaire avait percé à jour son point faible, aussi changea t-elle de stratégie. Elle laissa l'une des feintes du zélote traverser sa défense et toucher son bras droit, afin de profiter de cette ouverture pour frapper en retour de toutes ses forces l'épaule du guerrier. Les solides mailles métalliques de son armure arrêtèrent le coup, mais la violence de l'impact fit trembler tout son bras.

C'était la deuxième fois qu'elle touchait son bras droit. Celui avec lequel il tenait son arme.

Surpris par le choc, ce fut cette fois-ci Ludwig qui choisit de se désengager du combat en reculant de quelques pas, posant sa main gauche sur son épaule endolorie. Il la regardait droit dans les yeux, la jaugeait. Elle avait changé de stratégie, s'était adaptée à la sienne en sacrifiant désormais sa défense pour lui porter des coups. Il savait que la moindre erreur causerait sa perte. Depuis le coup de pommeau qu'elle lui avait envoyé dans le nez, sa belle assurance narquoise était retombée pour le plus grand plaisir de Dokhara.

Elle testa l'appui de son pied gauche. Sa cheville était un peu douloureuse, mais la blessure causée par Ludwig n'était pas très profonde - cela ne gênerait pas ses mouvements même s'ils seraient un peu douloureux. Quant à son bras gauche blessé par deux fois, elle ne s'en servait que pour mettre plus de force dans certains coups lorsqu'elle frappait de ses deux mains. Elle devrait donc finir ce combat en usant de précision plutôt que de puissance. Une stratégie adaptée à cet adversaire trop ralenti par le poids de sa propre armure, qui peinait à suivre la vivacité de ses mouvements.

- Vous pensez des fois à la femme que vous auriez pu devenir ? Le rôle de larbin d’un dieu dépravé ne sied ni à votre stature, ni à votre beauté !

Les doigts de Dokhara se crispèrent sur son arme.

Comment osait-il la juger ? Drapé dans sa blanche justice, que savait-il d'elle, de ce qu'avait été sa vie pour arriver jusqu'ici ? Alors qu'il était à sa merci, qu'il dansait au rythme de ses coups, comment pouvait-il oser la narguer avec sa morale merdique ? La femme qu'elle aurait du devenir ? Une servante et docile petite baronne, mariée de force à l'un de ces prétendants avinés et dépravés, qui n'attendaient que de lui passer la bague au doigt pour la mettre dans une cage dorée où ils pourraient abuser d'elle chaque jour ? Voilà le destin que ce fier justicier désirait la voir embrasser ?

La colère bouillait en elle et se déversait dans tout son corps. Elle ne s'amusait plus : il était temps d'en finir avec ce gêneur. Grimaçante de haine, elle le chargea en hurlant, lame au poing.

Ludwig ne s'était sans doutes pas attendu à ce que sa bravade aie pareille conséquence sur le sang-froid de Dokhara. Il para tant bien que mal les coups qui plurent sur lui, puis profita que leurs deux lames s'entrechoquent pour repousser la slaaneshie en arrière.

La rouquine vit le regard du combattant danser dans la pièce. Il se savait en difficulté, et cherchait un plan de secours, une idée pour retourner la situation à son avantage. Il cherchait de quoi faire pencher la balance pour lui sur l'issue de ce combat, et elle se ferait une joie de le laisser s'accrocher à un vain espoir pour mieux le piétiner.

Ayant apparemment décidé de sa prochaine manœuvre, il chargea à son tour et saisit son arme des deux mains pour préparer un coup d'estoc dans lequel il mettrait toutes ses forces.

Remplie de haine et pourtant froidement lucide, Dokhara enchaina ses mouvements sans même y réfléchir. Comme en transe, elle laissa son corps agir avant son esprit, et lorsque Ludwig abattit son arme de toutes ses forces, elle n'hésita pas une seconde avant de plonger, esquivant la lame d'un cheveu, et roulant juste derrière Ludwig. Ce dernier ne réussit pas à retrouver son équilibre à temps, et avant qu'il ne puisse réagir, la lame de l'épée de la baronne se planta profondément dans l'arrière de son genou.

Ludwig tomba, en avant, son genou percutant le sol tandis qu'il hurlait de douleur. Du sang coulait par flots de cette nouvelle blessure, teintant son pantalon d'un rouge carmin . Avec pareille blessure, le zélote aurait bien du mal à tenir debout désormais.

Sa colère s'évanouit, laissant place à un grand sourire. Elle voulait voir son visage, voir sa souffrance. Se délecter de son désespoir, de ses larmes de douleur, de l'expression de son échec inéluctable. Elle aurait pu l'achever dans le dos, mais elle n'aurait alors pu graver convenablement dans sa mémoire cet instant - et elle comptait bien utiliser les émotions vibrantes de Ludwig pour inspirer une nouvelle mélodie.

Les émotions qui dansaient dans le visage du zélote étaient aussi magnifiques qu'escomptées. Un mélange de désespoir, de tristesse, mais aussi de douleur et de colère. Tout son être se déchirait, partagé entre le désir de se raccrocher à sa foi et à sa justice comme un noyé à son récif, ou la froide acceptation de son échec et de sa mort prochaine.

Elle le laissa débiter sa petite tirade, l'écoutant avec un sourire aimant sur le visage, le même qu'elle arborait au début du combat. Celui d'une mère aimante qui écoute son enfant lui raconter ses histoires de prince charmant sauvant une princesse. Puis lorsqu'elle eut fini, elle posa l'index de sa main gauche sur ses lèvres. Plus que physiquement, il était temps de torturer mentalement ce pauvre bougre.

- Shhhh, vilain garçon. Vous parlez beaucoup mais vous n'avez pas lâché votre arme. Et je suis ici, tout contre vous, vulnérable. Vous vous dites que peut-être qu'en étant assez vif et malgré votre bras droit endolori, vous pourriez réussir à me tuer.

Elle retira son index, et regarda tour à tour l'arme de Ludwig puis la sienne. Aucun d'eux n'avait desserré son poing de la fusée de son épée.

- Je vous ai déjà fait une première proposition, celle de m'épargner pour sauver des centaines d'innocents, que vous avez refusé sans le moindre remord. Tant pis pour vous, ce n'était pas un contrat renouvelable. Alors voici la seconde, bien moins avantageuse cela va de soi : si vous lâchez votre arme et vous abandonnez à moi cette nuit, je vous laisserais la vie sauve. Ma marchandise repart avec moi cela va de soi, vous avez raté cette opportunité de la sauver. Choisissez Ludwig - vous pouvez tenter de me porter un coup et mourir en essayant, ou vous pouvez sacrifier votre morale en laissant Slaanesh vous souiller à travers moi pour survivre. Mais sachez ceci : s'il est facile de crever pour ses idéaux, c'est oublier que mort, vous n'aiderez plus jamais personne. Combien de cultistes pourriez-vous tuer si vous sortiez d'ici vivant, combien d'injustices vous pourriez redresser, combien de personnes pourriez-vous sauver ? Êtes-vous vraiment prêt à sacrifier tout le bien que vous pourriez faire dans votre vie, uniquement pour vous conformer à une foi et une morale égoïste ? Feriez-vous passer votre petite personne avant le bien commun ? Car si c'est le cas, Ludwig, si vous levez à nouveau cette arme, je vous tuerais soyez-en certain, avec l'assurance que vous êtes un bien pire monstre que je ne le suis, et que votre âme à vous est à jamais irrécupérable.
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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Dokhara de Soya »

Il était à sa merci.

Dokhara était naturellement empathe, et elle pouvait deviner les émotions des autres uniquement en regardant leurs traits, la danse de leurs yeux, les mouvements imperceptibles de leur bouche.
Pour ce qui était de Ludwig, le zélé était bien moins roublard qu'il ne le croyait. Elle n'avait vu de doutes traverser ses prunelles alors que ses lèvres s'approchaient des siennes, nul regret de devoir céder face à l'ennemi. Le baiser qu'il offrait n'était pas la preuve d'une soumission immédiate, ce n'était qu'un leurre destiné à tenter sa dernière chance.

La slaaneshi l'embrassa néanmoins sans aucune retenue. Elle laissa glisser sa langue sur ses lèvres avant de se faire plus entreprenante, déployant son expertise pour montrer au zélé un début d'aperçu de ce qu'il manquait en s'enfermant dans ses convictions obsolètes. Et surtout, elle le laissa croire à sa ruse, le laissa cultiver ce petit espoir que sa futile distraction suffirait à la vaincre. Et lorsqu'il s'apprêta à lever sa lame pour frapper, elle l'anticipa en saisissant son bras pour le clouer au sol.

Leurs lèvres se séparèrent, et le regard de Dokhara se fit désapprobateur, prenant à nouveau le rôle d'une mère désolée de devoir maintenant punir son fils pour ses mauvaises actions. Puis elle leva son épée et l'abattit sur lui.

Elle avait réussi à le toucher tant de fois déjà. Des blessures superficielles certes, mais pas ce coup infligé à l'arrière de son genou. Sa lame avait profondément traversé la chair, et Ludwig était tombé devant elle, incapable de porter le poids de son propre corps sur sa jambe meurtrie.

Et pourtant... était-ce la force du désespoir, ou de sa foi ridicule ? Toujours est-il que plus que de se soustraire à son emprise en libérant son bras de sa poigne, Ludwig réussit également à esquiver le coup qu'elle porta en roulant sur le côté. Il avait pris appui sur sa jambe blessée, surmonté la douleur pour se protéger.

Tout se déroula alors si rapidement. Encore surprise du coup qu'elle avait porté dans le vide, Dokhara toujours accroupie tenta de se relever et se mettre en garde pour se protéger d'une nouvelle attaque. Mais Ludwig ne lui en laissa pas le temps. A peine réceptionné après son esquive, il avait de nouveau pris appui sur ses jambes malgré la douleur, et avait littéralement bondi vers elle lame en avant avec tout ce qui lui restait de force, hurlant le nom de l'un de ses dieux.

Dokhara n'avait pas pu prévoir que le zélé saurait ainsi faire abstraction de la douleur pour être si vif.

Il fut trop rapide.

Elle hurla de douleur, assez fort pour être entendue par les rares clients du bordel assez téméraires ou drogués pour ne pas avoir fui les lieux immédiatement après la brutale entrée de Ludwig.
L'épée du guerrier s'était planté en travers de sa cuisse, n'arrêtant sa course que lorsqu'elle rencontra son fémur.

Il ne se contenta pas de cette percée. Alors qu'à son tour elle s'écroula en s'affaissant contre le lit derrière elle, incapable de supporter la douleur, il accompagna sa chute de son arme, refusant de retirer le métal de sa chair. Au contraire, il fit tourner sa lame, grattant de sa pointe l'os de Dokhara, l'acier se mouvant dans la chair et le muscle que pour mieux la faire souffrir.
Lorsqu'enfin il décida de faire cesser cette torture pour retirer son arme, Dokhara était devenue bien misérable. Des larmes de douleur coulaient sans discontinuer de ses yeux, mais ce flot restait bien moins impressionnant que le déversement de liquide carmin qui s'échappait de sa cuisse meurtrie. Terrifiée, elle eut le réflexe de tenter d'endiguer cette blessure de ses mains, sans aucun effet notable néanmoins sinon de recouvrir ses paumes et ses doigts de sang.

Les yeux embués, elle croisa le regard de Ludwig.




Non...

Elle allait mourir.
Non.

Pas ici, pas comme ça. 




Pitié...

Elle n'avait rien fait. Pas sa faute. Les esclaves auraient été vendus de toutes manières. Juste une intermédiaire. Elle n'avait jamais tué quiconque, elle. Elle signait juste les papiers. Juste les papiers...


Rhya.


Ranald.

Slaanesh.


Pitié aidez-moi. Je ferais ce que vous voudrez. Je serais qui vous voudrez.


Non
J'ai mal. Je veux pas... pas comme ça.



Pas sans l'avoir revue.






S'il vous plait...




Il s'approche.
Il va l'achever. Elle n'a plus la force. Son arme est posée à côté d'elle, elle l'a lachée pour tenter de limiter le flot de sang qui coulait. Sigmar, du sang, il y en avait tellement...

Il s'accroupit. Il l'imite, il se moque. Comme elle précédemment, il joue de son avantage. Mais elle ne pourra faire comme lui, puiser dans ses croyances pour l'attaquer. Elle ne croit en rien. Ses dieux sont des prétextes, ses espoirs des mensonges inconsistants.

Elle a peur. Et pourtant une part d'elle est heureuse que ça se termine. Une part d'elle qui n'a jamais aspirée à être sauvée, seulement à mourir et en finir avec cette vie de servitude.

Elle a mal, tellement mal.



Il lui parle.



Elle croise son regard. Elle lit les émotions dans ses yeux




Il est triste.

Il est inquiet.

Il a pitié.


Quelque chose se rallume en elle. Une flamme qui dévora tout le reste en un éclair, un éclat de rage qui se mue en torrent de haine. La peur, la douleur, l'acceptation de la mort, toutes ces faibles émotions se consumèrent pour ne devenir que des charbons alimentant sa colère.


Ce fils de pute se croit si supérieur avec sa foi de Merd*, sa putai* de belle morale blanche dans laquelle il se drape comme un paon. Héros de pacotille qui pense pouvoir semer le bien autour de lui, sauver les autres d'eux-mêmes, comme si un foutu guignol dans son genre était la solution au mal qui la rongeait.
Il ose avoir pitié, il ose croire qu'il vaut mieux qu'elle ce fils de catin. Un abruti d'esclave des dieux, qui n'hésitait pas à tuer quiconque se dressant sur sa route au nom de sa justice aveugle, définissant le monde par sa vision manichéenne bornée, préférant sacrifier la possibilité de sauver des centaines d'innocents pour préserver sa sacrosainte pureté. Un boucher en armure qui se croit meilleur que les autres, se complaisant dans son hypocrisie répugnante.



Alors que Ludwig lui demandait son nom avec un sourire compatissant, il ne put comprendre la signification de la lueur de folie ardente qui s'alluma dans les prunelles lavande de Dokhara. Sans y associer une vraie réflexion, son corps bougea de lui-même. Elle saisit l'arme à côté d'elle par la garde, puis asséna de toutes ses forces un coup de pommeau dans la tempe du zélé.

C'est à peine si l'impact produisit un bruit. La compassion dans les yeux de Ludwig s'était mue en incrédulité, tandis que lentement, il s'écroulait sur le côté, le choc sur son crâne l'ayant violemment sonné. Sa conscience lutta pour rester éveillée, mais en vain - il avait déjà poussé les limites de son corps au paroxysme lorsqu'il avait par deux fois bravé la douleur dans son genou perforé. Il s'écroula au sol.


Dokhara rampa sur un petit mètre pour se saisir de la ceinture du jeune adolescent qu'elle avait mutilé un peu plus tôt. Elle l'utilisa pour faire un garrot de fortune, serrant la lanière de cuir de toutes ses forces au-dessus de sa blessure pour endiguer l'afflux de sang. La douleur était atroce, mais son esprit était au-delà de ces considérations. En elle rugissait une rage bouillonnante, qui avait besoin de s'exprimer.

Utilisant le lit comme appui, elle serra les dents tandis qu'elle essayait de se relever. L'opération fut pénible, mais elle réussit à se hisser sur sa jambe valide, avant d'utiliser son épée comme une canne pour faire les deux pas la séparant de la coiffeuse. Titubant, elle rata son second pas et s'écroula à moitié contre le mur proche du meuble, percutant au passage la carafe de vin qui se cassa au sol, répandant un peu plus de liquide rouge sur le plancher qu'il n'y en avait déjà. Péniblement, elle tendit le bras pour saisir une fiole à moitié vide posée sur la coiffeuse, avant de faire-demi-tour tout aussi difficilement. Elle s'aida du lit à nouveau en s'écroulant dessus, faisant tomber son épée devenue trop lourde au sol, puis se traina en utilisant le matelas comme appui pour progresser jusqu'au corps de Ludwig.

C'est avec surprise qu'elle constata que les yeux du zélote étaient encore ouverts. Un sursaut de terreur la traversa, craignant que Ludwig ne soit encore capable de se ruer sur elle pour en finir, mais il disparut sitôt qu'elle vit sa propre peur dans son regard à lui. Il avait lui aussi perdu beaucoup de sang, et pris deux vilains coups sur la tête. Peut-être sa conscience était-elle toujours là, mais son corps ne répondait plus à ses appels.

Dokhara, qui avait franchi le dernier mètre les séparant en rampant, eut un sourire terrifiant. Elle s'assit à côté de lui, puis, la rage lui redonnant de l'énergie, elle força les mâchoires du zélé d'une main tandis qu'elle lui enfonçait la fiole dans la bouche de l'autre, déversant son contenu dans sa gorge. Il se débattit faiblement. En vain.

- Ecoute-moi bien, Ludwig.

La voix de Dokhara était calme, douce et chaude. Presque sensuelle, comme si elle se préparait à lui murmurer des paroles salaces à l'oreille. Mais son regard emprunt de folie démentait cette impression, et prouvait que Dokhara avait perdu la raison.

Elle retira la fiole désormais vide de sa bouche, la jetant contre un mur.

- Une gorgée de Baiser de la Courtisane suffit à décupler toutes tes sensations. A ressentir, à aimer, à trembler de bonheur plus fort que tu n'aurais pu le faire avec la meilleure des amantes. A deux gorgées, le moindre effleurement devient jouissif, chaque caresse te fait inonder tes braies. A partir de trois... la conscience n'arrive plus à suivre, tu perds pied et erre dans le monde onirique comme ce môme dans mon lit, et ton corps n'est plus que l'esclave des sensations.

Dokhara se saisit alors de son poignard à sa ceinture, qu'elle prit le temps de faire danser devant les yeux du zélote. Ces derniers déjà témoignaient de sa difficulté à lutter contre l'effet de la drogue. Ils avaient de plus en plus de mal à se focaliser sur elle, et sa vilaine trogne se détendait peu à peu pour laisser afficher une sérénité béate.

- Puisque tu sembles préférer la mort à la corruption, je ne vais certainement pas te l'accorder. Vu ce que tu m'as fait, je vais devoir te punir de manière exemplaire. Bienvenu parmi nous, mon frère.

Puis elle fit descendre sa lame vers la joue droite de Ludwig. Tout comme elle l'avait fait une trentaine de minutes plus tôt sur l'adolescent drogué dans son lit, elle comptait orner le visage du zélote d'une marque qui l'accompagnerait toute sa vie, un cadeau qui l'associerait définitivement au culte qu'il semblait tant haïr. Ainsi il ne pourrait plus vivre une seule journée sans craindre les autorités qui voudront le mettre au bûcher, tout comme il ne pourra plus jamais croire en ses propres actes, craignant à chaque instant l'influence que le Prince des plaisirs aurait sur son propre corps par cette marque. Une juste punition pour celui qui lui avait fait entrapercevoir Morr en face.

Mais alors que la pointe de son poignard se plantait dans la joue de Ludwig, Dokhara dut laisser la voix de la raison se faire entendre par dessus son désir de vengeance. Son bras tremblait, la douleur dans sa jambe irradiait tout son corps, perturbait ses actes et ses pensées. Non seulement sa blessure pouvait lui être fatale si elle ne voyait pas rapidement quelqu'un de compétent, mais en plus elle ne pourrait jamais accomplir une gravure de qualité avec un corps aussi meurtri.

Elle observa le zélote désormais parti au septième ciel, pestant contre la situation.

Puis elle eut une idée qui la fit sourire de nouveau.

Si elle ne pouvait terminer son travail aujourd'hui, plutôt que de le bâcler en vitesse, qu'est-ce qui l'empêchait d'amener des devoirs à la maison pour prendre le temps nécessaire à la création d'une œuvre parfaite ?

Particulièrement fière de ses projets artistiques, Dokhara se mit ainsi à l'ouvrage. Elle dessina de la pointe de son poignard la forme de la toile qu'elle désirait obtenir sur la joue de Ludwig, créant un cadre irrégulier allant du bas de son œil gauche jusqu'à l'arrière de sa mâchoire. Puis une fois le pourtour dessiné, elle s'échina à écorcher son contenu, arrachant la peau centimètre par centimètre à l'aide de son poignard, lui arrachant l'intégralité de la joue gauche. Malheureusement, elle n'était pas en état d'effectuer un travail propre et le morceau de chair récupéré était assez irrégulier dans son épaisseur et sa forme, mais cela ne le rendait que plus organique. Il ferait une toile de choix une fois convenablement préparé. Quant à Ludwig, la chair à vif de son visage associée à son regard vide et à son sourire béat le rendaient particulièrement... beau. Malgré la fatigue et la douleur, elle avait magnifiquement travaillé, le zélé était vraiment sublimé par cette asymétrie.

Toute sa rage, toute sa colère s'étaient envolées, le travail sur la peau de Ludwig ayant eu un effet cathartique sur ses émotions. Totalement dévouée à son art et aux idées de gravure qu'elle pourrait faire sur ce magnifique morceau de chair, son esprit s'était affranchi de toute velléité, et désormais Dokhara rayonnait de bonheur, aussi sereine que le zélote semblait l'être sous l'effet de la drogue.

Emportée par sa passion, la jeune rouquine ne put résister à la tentation, et embrassa à pleine bouche Ludwig. C'est à peine si ses lèvres remuèrent en retour, mais cela ne refroidit en rien les ardeurs de Dokhara qui laissa sa langue jouer avec lui, tandis que sa main glissait vers son intimité. Elle sourit en constatant que le Baiser de la Courtisane avait fait son office : l'écorchage de sa joue semblait n'avoir en rien affecté la vigueur de son membre prêt à l'action.

- C'eut été avec plaisir Ludwig, mais je crains que tes préliminaires n'aient été un peu trop violents pour la douce femme que je suis. A notre prochaine rencontre peut-être...

Elle posa un dernier baiser affectueux sur le front du zélote, puis rampa sur quelques mètres afin de récupérer la chemise de l'adolescent encore endormi sur le lit. Elle s'en servit pour y ranger son trophée, empaquetant le morceau de chair avec délicatesse pour s'assurer de le conserver en bon état. Elle aurait besoin de plusieurs produits médicaux pour le préserver convenablement - une chance que sa prochaine destination était celle d'un médecin.

Serrant les dents pour lutter contre la douleur dans sa jambe, Dokhara se traina alors tant bien que mal hors de la chambre, puis hurla du haut des escaliers pour qu'on vienne l'aider. Après quelques secondes de silence, la patronne et deux filles osèrent quitter leur cachette, et vinrent la soutenir pour descendre les marches.

Elle avait sur elle des centaines de couronnes laissées par les slaaneshis pour cette mission avortée. Suffisamment pour se tirer de cette ville en vitesse, couchée dans un chariot en compagnie du meilleur médecin de la ville, et avec une escorte conséquente.

Entre la période de convalescence à venir et le courroux des slaaneshis face à son échec, de bien sombres journées s'annonçaient.

Mais qu'importait en l'instant. Car une seule chose comptait finalement

Elle avait survécu.
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle

Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110

Compétences :
- Sociales : Diplomatie, Éloquence, Empathie, Étiquette, Séduction
- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
- Intellectuelles : Alphabétisation, Langue étrangère (kislévarin, strygani)
- Martiales : Ambidextrie, Bagarre, Fuite, Monte, Parade, Résistance accrue (spécialisation alcool), Sang-froid
- Divers : Sens Accrus
- Dons Du Sang : Regard Hypnotique, Régénération Impie
Compétences en cours d'apprentissage :
Escamotage : 1/2
Adresse au tir (arbalètes) : 2/3
Équipement :
Armement :
- Griffe d'Ursun : 18+1d8 dégâts ; 12(24) parade. Rapide. Chaque attaque réussie qui résulte en une perte de points de vie pour l’adversaire inflige -1 Att/Hab/Par le tour suivant. Si trois touches sont infligées au même tour, les malus durent alors 2 tours et infligent un malus supplémentaire de -1 Na. Les malus cumulés ne peuvent pas excéder -4 Att, Hab et Par et -1 Na.
- Main gauche : 8+1d6 dégâts ; 8(16) parade ; Rapide. +2 PAR si utilisée en conjonction avec une autre arme. Lors d'une parade, c'est le score de parade de l'arme en main droite qui compte pour le premier jet, celle de la main gauche pour le second jet si relance.
- Poignard : 12+1d6 dégâts ; 6(12) parade ; Rapide. Peut être utilisé comme arme de jet
- Arbalète : 34+1d8 dégâts : Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Perforante (4) : Un tir par NA maximum.

Armure :
- Veste et jambières en cuir : 5 de protection partout sauf tête
- Tunique noire druchiie : 2 de protection sur tout le corps
- Cape de dissimulation, permet de devenir invisible si immobile (v. wiki)

Équipement de voyage (fontes de selle, pas systématiquement porté) :
- Sellerie splendide
- Nécessaire de tatoueuse
- Violon
- Arc courbe + flèches des anciennes
- Lame en or marin
- Huile d'amande
- Surplus de drogues, poisons, ingrédients (Dodo a 2 de chaque sur elle, pas plus)


Awards \o/
Warfo Award 2018 du meilleur PJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
Dream Team 2018 et 2019 avec Lucretia Von Shwitzerhaüm
Miss Vieux Monde 2019 et 2020

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Ludwig Von Hoffenbach
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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Ludwig était horrifié par les propositions de Red Karla. Elle était complétement folle. La clé de son absolution qu’elle conservait en elle, allait être plus difficile que prévu à trouver. Ludwig ne prêta que peu d’attention aux hérésies qu’elle débitait. Rien n’avait de sens et la proposition qui lui était faite n’en était pas une ; il n’avait qu’une seule solution, la tuer. Mais pour autant, ses blessures l’empêchait de foncer sur elle comme un fou furieux, il devait jouer finement. La meilleure façon de tromper la vigilance de cette femme était de rentrer dans son jeu. Ludwig envoya une prière à Illuminas ; que ce dernier le protège de la corruption émanant de cette hérétique. Il baissa doucement son arme, puis approcha son visage de Red Karla. Leurs yeux se croisèrent, des vagues de sentiment contraires semblèrent défiler dans les yeux de la femme. Tant mieux, plus elle était perturbée, plus son plan avait de chances de marcher. Confiant de son plan Ludwig ferma les yeux, et approcha doucement ses lèvres. Rapidement leurs lèvres se trouvèrent, et ils s’embrassèrent pour de bon. Elle savait s’y prendre c’était indiscutable, mais il y avait tout de même quelque chose qui clochait. Il n’y avait aucun amour dans ce baiser, des deux côtés il n’y avait qu’un calcul froid. Ludwig le comprit en même temps qu’elle le comprit. Alors qu’elle l’enlaçait elle lui bloqua habilement le bras. Sa poigne était plutôt forte pour une femme aussi fine. Toutefois, consciente de la force de Ludwig, elle ne perdit pas de temps et tailla dans les airs de son bras droit en direction de la tête du jeune homme. Concentré et pleinement conscient de la dangerosité de cette femme il roula sur le côté ; la lame passa à quelques centimètres de sa tête. La roulade lui arracha un cri de douleur ; la blessure qu’elle lui avait infligée auparavant était profonde et l’hémorragie ne s’était pas encore arrêtée. Il se repositionna sur le côté de Red Karla qui était toujours accroupi, visiblement éberluée d’avoir raté son coup.

- Ад ждет тебя, сука, marmonna Ludwig, un sourire sur le visage.

- Que Solkan guide ma lame, hurla-t-il en plongeant son épée dans la cuisse de Red Karla.

La lame de Ludwig s’enfonça très profondément dans la chair. Ludwig la laissa enfoncée et tourna dans tous les sens pour accroître les dégâts internes. Red Karla hurla de douleur et ses yeux se révulsèrent d’une façon terrifiante. L’Elu d’Arianka retira son épée d’un geste vif. Le sang bien rouge jaillit de la blessure béante et arrosa copieusement le parquet. Ludwig se remit debout et avança vers elle, prudemment, car le sol couvert de sang, était devenu poisseux. Elle le regarda droit dans les yeux, elle était terrifiée. Tant bien que mal elle tentait de stopper l’hémorragie à sa cuisse. Mais couvrir une telle plaie avec ses mains était une opération désespérée. Ludwig s’arrêta, la regarda et réfléchit.

Sainte Arianka, comment cette femme avait pu tomber si bas ? Elle aurait pu devenir tellement mieux. Elle est charmante, intelligente et pleine de vie. Et toutes ces qualités qu’est-ce qu’elle en a fait ? Elle a tout foulé du pied, tout saccagé en se mettant à adorer ce dieu de perversion. Elle s’était elle-même damnée en liant ses qualités intrinsèques à l’excès, la luxure, la viciosité, la méchanceté, l’hypocrisie… Que de gâchis… Mais pour elle, il y avait une porte de sortie, une voie lumineuse dans les ténèbres. Une absolution qui ne nécessitait pas la mort, du moins pas encore, mais il fallait agir vite. Elle était réticente à ouvrir cette porte, mais Ludwig devait la forcer à la ramener vers la lumière, pour son bien à elle. Si jamais il échouait, il faudrait que quelqu’un reprenne le flambeau. La vie humaine n’était en aucun cas une ressource qui se gaspille…

La vie humaine. L’humanité…. C’était la plus grande qualité de Ludwig mais aussi sa plus grande faiblesse. Rien ne pouvait abattre l’Elu d’Arianka, la Lame de Solkan, le Soleil d’Illuminas hormis son humanité, sa philanthropie, son amour des autres. Ludwig ne vit pas la main droite de Red Karla glisser doucement, mais surement vers sa lame tombé au sol.

Il s’accroupit, toujours inquiet pour l’âme de cette femme. Comment pouvait-on la sauver du démon, alléché par la promesse d’une âme à engloutir ?
-Votre nom, quelle est votre nom. Je dois le savoir, c’est important pour moi, questionna Ludwig en lui souriant gentiment, sincèrement.
Le sourire s’effaça rapidement du visage de Ludwig. Une lame, celle de Red Karla, apparue dans le bord de son champ de vision et percuta son crâne. La femme n’avait plus énormément de forces dans les bras, mais cela fut suffisant pour sonner violemment Ludwig. Ce dernier tomba une nouvelle fois à genou, devant elle. Il la regarda, le visage marqué par la tristesse et la déception, puis il s’étala de tout son long au sol, terrassé non pas par la femme et par le coup d’épée, mais par son humanité et sa pitié. Il n’avait pas réussi à amener l’absolution à cette femme, il avait échoué. Qui sait, peut-être que quelqu’un le fera et extirpera les griffes qui serrent le cœur de cette pauvre femme. En attendant, le démon en elle n’aurait pas de pitié pour lui, lui qui était venu l’exterminer. Ludwig, totalement incapable de bouger, attendit le martyr en espérant que les dieux atténuent au maximum ses souffrances. Il avait encore tant à faire sur cette terre.

***

Un gout sucré…. Une soudaine envie de vomir…. Des alentours de plus en plus flous…. Une magnifique rouquine en face de lui. Son charme est sans égal. Tout est attirant chez elle, son visage, ses formes… Une montée de désir incontrôlable…. Une panique sans équivalent… Des cris ; le sien ? Des sensations de douleurs, les siennes ? Puis, le calme…. Tout bruit, toute sensation s’était arrêté…

Devant lui il y avait toujours une femme, mais pas la même que celle auparavant. Elle était sublime mais il n’éprouvait pas de désir pour celle-ci, ni les mêmes sensations. Il n’éprouvait pas pour elle le désir que prouvait éprouver un homme pour une femme. Il avait pour cette femme, enfin, pour cette vision avec des contours de plus en plus flous, qu’un immense respect et un amour incomparable. Son cœur et son esprit ne s’emballaient pas à la vue de celle-ci. Bien au contraire, ces derniers étaient plongés dans une incroyable quiétude. Son pouls était très faible bien que régulier et son esprit, aussi calme qu’au repos.

Elle le regardait d’un air si profond que cela rendait Ludwig presque mal à l’aise. Les yeux de la femme s’humidifièrent et une larme roula sur sa joue gauche. Interloqué il s’apprêta a lui demander l’origine de son chagrin. Avant que le moindre son sorte de la bouche de Ludwig, l’index de la femme se posa sur ses lèvres, lui intimant de ne pas parler. Un grand sourire chaleureux naquit sur le visage de la femme. Subjugué par le sourire, le cœur de Ludwig sembla s’arrêter. A bout de souffle, il se réveilla violemment dans pièce où il avait sombré dans ses songes.

Son visage était en feu, et un liquide poisseux semblait couvrir son visage. Qu’est ce qu’il s’était passé ? Il se rappelait s’être battu en duel contre Red Karla. Le combat avait été rude, mais il l’avait finalement mis à terre grâce à un violent coup d’épée dans le flanc. Il se rappelait aussi lui avoir posé des questions, essayer de la raisonner. Mais après ? Le trou noir…

Afin de trouver réponse à ses questions, Ludwig se releva rapidement. Enfin, tel était sa volonté, ce qui n’était sans compter sur sa blessure à la jambe. La douleur lui arracha un cri et il tomba à genou.

- Putain, pesta-t-il

Ludwig se releva à nouveau, perclus de douleurs. Il scruta la pièce à la recherche de Red Karla ou d'autres menaces. Rien, il n’y avait plus personne dans la pièce, il était seul. Il n’y avait que les stigmates du combat qui s’y était déroulé. Le sol était couvert de sang. Une trainée de sang allait jusqu’à la porte. Surement celui de Red Karla qui avait fui, songea Ludwig. Sans hésiter il partit en direction de la porte près à poursuivre, malgré la douleur, la femme pervertie.

Ludwig s’arrêta net, choqué parce qu’il avait cru apercevoir. Il fit un pas en arrière et se mit face au miroir posé contre le mur. Ludwig fut à deux doigts de s’évanouir à nouveau, tellement il était pris d’effroi. Son visage. Il .. il.. était ravagé. La partie gauche de son visage n’était plus qu’une masse de chair sanguinolente. Toute sa peau, du sourcil au bas de la joue avait été arrachée. L’on pouvait même apercevoir ses muscles faciaux à vifs. Son œil gauche, embué de sang au milieu de ce carnage faisait peur à voir. Ludwig approcha ses doigts de la blessure et effleura sa joue ravagée. La douleur qu’il ressentit, lui déconseilla vivement de retenter l’expérience. Partagé entre la douleur, la tristesse et la colère, il fusillait du regard le miroir comme si il y voyait la victoire de Red Karla. Car il n’y avait plus aucun doute, cette catin l’avait battu et c’est elle qui lui avait infligé cette horreur. Il avait pourtant tenté par tous les moyens de la raisonner et de la faire revenir dans le droit chemin ; mais, en vain… Il allait devoir porter jusqu’à la fin de ces jours ce stigmate de l'échec, aussi douloureux physiquement que symboliquement. Alors qu’il se regardait toujours dans le miroir, une chose étrange se produisit. Son œil droit le brula un instant, puis une grosse larme sanguine roula sur ses joues laissant une trainée carmine dans son sillage. Une fois le bas de la joue atteinte, la larme chuta de son visage jusqu’au parquet de la chambre ou elle rejoignit le sang sur le sol. Ce spectacle était à la fois beau et terrifiant. Ludwig en fut fortement perturbé car cette larme, dans son esprit, faisait écho à celle de la femme dans son rêve. D’où venait cette larme de sang ? Avait-elle un rapport avec son précèdent songe ou on contraire cela était le résultat d’un autre mauvais coup de Red Karla ?

Tourmenté, Ludwig secoua la tête. Ce ne pouvait être Red Karla. Comment aurait-elle pu dérégler son système lacrymal ? Et à quoi cela lui aurait servi ? Rien. Il n’y avait que deux possibilités. Soit cette larme de sang était dû à ses blessures et notamment à l’hémorragie qu’il avait au visage, soit… soit, c’était un signe divin…. Mais lequel ? Ludwig déglutit difficilement, un peu inquiet. L’inquiétude le gagnait car il savait qui était la femme dans son rêve et il n’avait qu’une peur ; ne pas être à la hauteur de ses volontés. Avait-il déçu Arianka ? Avait-elle pleuré des souffrances que Red Karla lui avait infligées ? Ou était-ce autre chose ?

Ludwig souffla. Il en saurait plus, plus tard. Pour l’instant il n’avait qu’une seule chose à faire, continuer son périple en suivant à la lettre les préceptes de sa Sainte Patronne. Il se jura de découvrir dans le futur les origines de ce dérèglement lacrymal. En attendant, signe divin ou non, il ferait tout comme. Il se regarda une dernière fois dans le miroir. Cette journée avait été spéciale, il y avait eu un avant et un après. Quoique cela puisse être, il devait affronter cet après. Ludwig mit son capuchon sur sa tête. Malgré la lumière ambiante, dans la pénombre de sa capuche l’on ne distinguait qu’à peine son visage ravagé. Parfait.

Ludwig jeta un dernier coup d’œil à la pièce, puis jeta la torche qu’il avait prise au mur sur le lit de Red Karla. Rapidement, les flammes embrasèrent le lit et s’avancèrent sur le parquet couvert de sang. Il resta quelques secondes à fixer les flammes, perdu dans ses pensées… Tant de temps passé depuis cette fameuse nuit… Ludwig repartit en direction de la porte et quitta l’établissement. Bouleversé, sur sa joue droite, une nouvelle larme roula, pas de sang cette fois-ci…

Il disparut dans les ténèbres en titubant dans les rues de Wissenburg. Il devait quitter cette cité de malheur et retrouver son père. Mais avant de trouver réconfort auprès de son père il avait une très longue route à faire et de nombreuses questions à élucider. Derrière lui le bordel était en proie aux flammes. Le crépitement et la chaleur commençait à faire se réveiller les voisins. Quant à Ludwig, il avait déjà disparu, laissant une prière silencieuse à Arianka s’envoler dans le vent...


La suite des aventures de Ludwig Von Hoffenbach ici!
Modifié en dernier par Ludwig Von Hoffenbach le 14 mars 2019, 12:00, modifié 1 fois.
Ludwig Von Hoffenbach. Voie de l'Inquisition. Répurgateur.

Profil: For 9 | End 10 | Hab 9 | Cha 10 | Int 11 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 2 | PV 70/70

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Médaillon de Morr: +1 PAR contre les morts-vivants.

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"Mieux vaut un corps brisé, qu'un esprit corrompu!"

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Re: [Dokhara vs Ludwig] Le Prix du péché

Message par [MJ] Galrauch »

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Les dons des dieux de la ruine aux citoyens du monde entier ne sont pas la douleur, la luxure, la corruption et la maladie,
mais bien le courage, la découverte, l'ambition et la résilience.

Voyez par vous même!

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