La compétence attire les envieux...

[[MJ] Shadoko]

En effet, en cherchent bien, tu trouvas un petit orifice qui pouvait tout à fait servir à espionner... Cela expliquait sans doute que l'homme était arrivé pile au bon moment... Ou plutôt au mauvais moment... Il avait entendu que la nytroglycérine était stabilisé puis avait pris le papier de Girodo par erreur... Mais maintenant, la maître ingénieur n'avait plus aucune raison de ne pas te dire ce qu'il avait écrit...

Après que tu ai bouché l'orifice et bloqué la porte et que vous vou trouviez à nouveau dans la salle blindée, Girodo semblait plus détendu...

- Maintenant cher ami, jouons carte sur table. Dites moi ce que vous étiez en train de m'écrire. J'ai le droit de savoir, je suis dans la même position que vous!Ensuite expliquez moi où nous sommes dans la maison. Il y a t'il un mur donnant vers l'extérieure? Honnêtement, je ne tiens pas à moisir ici trop longtemps alors mon plan est simple. je nous est donné 3 jours pour élaborer une machine qui nous permettrait de partir d'ici. C'est cour, très cour mais il nous faudra nous acharner. Êtes-vous avec moi ?

J'étais en train de vous écrire la vérité sur notre maître... Une vérité que je n'avais pas le droit de vous dire... Comme vous le savez, les cités états tiléennes ne sont pas stables, ici, le pouvoir peut facilement changer de mais... Mirigliano n'est en aucun cas une exception et les coups d'états font partie du quotidien de la vie politique de la cité ! Hors...

A ce moment, le maître ingénieur s'arrêta, vous entendiez du bruit, quelqu'un essayait d'entrer par la porte bloqué... Le visage de Girodo se crispa un peu et il recommença à parler, plus vite, moins fort...

Il faut faire vite ! Bon je disais... Oui... Antonio Gravere est l'un des hommes les plus riches de Mirigliano... Et il aimerait bien accéder au pouvoir... Par la force... Cependant, il a moins de fidèles que l'actuel Prince Marchand et a donc besoin d'un armement d'une grande puissance... C'est là que nous intervenons...

Le bruit se fit de plus en plus fort, il faudrait bien ouvrir sinon cela risquait de mal se passer...

Pour votre plan d'évasion... Sachez que je n'ai aucunement l'intention de m'évader ! Cet homme est la chance de ma vie ! Tout le matériel nécessaire à mes recherches, un luxe que je n'aurais trouvé nul part ailleurs et des richesses inimaginables une fois qu'il aura pris le pouvoir ! Car il prendra le pouvoir...

Les coups se faisaient de plus en plus forts, de plus colériques... Il fallait ouvrir !

Giovanni, je penses que nous ne pourrons pas faire attendre plus longtemps notre hôte... Je vais aller lui ouvrir ! Tachez de trouver une excuse valable...

[Giovanni De Conti]

* Cet homme disait vrai. Il y avait là toutes les richesses et le matériel nécessaire à la réalisation des plus grandes inventions possibles! De plus, si Antonio Gravere prenait le pouvoir, il ferait honneur à ceux qui l'ont aidés... enfin, du moins l'espérais-tu. *

* Oui, mais d'un autre côté, si le prince venait à découvrir la conspiration, il ferait arrêter tout le monde, ingénieurs compris! *

* Non, car dans les conditions actuelles, vous étiez considérez comme prisonnier et il serait facile de le prouver! Tu pris alors le parti de collaborer, jusqu'à ce que les choses évoluent.

- Allez-y ouvrez la porte! dis-tu en faisant semblant de chercher quelque chose sur l'étagère la plus proche de l'entrée.

- Pardonnez messires, nous cherchions quelques outils sur cette étagère et avons pour cela dû déplacer ce coffre! Messire Luquini et moi-même aimerions nous entretenir avec notre "embaucheur", est-ce possible? *

[[MJ] Shadoko]

Au vu de l'expression de son visage, ton explication ne sembla pas satisfaire l'homme de main...

Je comprends, je comprends... Et vous étiez tellement occupés que vous ne m'avez pas entendu frapper à la porte...

Contre toute attente, il explosa de rire ! Pas d'un rire cruel ou sadique, mais d'un rire qui était plutôt amical...

Ah les inventeurs ! Vous êtes comme dans un nuage, vous n'avez pas les pieds sur terre... Mais que ferait-on sans votre génie ?

Puis, il redevint sérieux.

Vous voulez voir Antonio Gravere ? Cela tombe bien, il voulait lui aussi vous voir ! Le déjeuné va bientôt être servit et il insiste pour que vous mangiez en sa compagnie ! C'est un immense honneur qu'il vous fait là, il semble vous considérer comme des invités de marque...

Girodo répondit à cette invitation avec politesse :

Ce sera un honneur et un plaisir de déjeuner avec mon bienfaiteur. Quand partons nous ?

Tout de suite, notre maître n'aime pas attendre...

[Giovanni De Conti]

* Un dîner! C'était là une occasion inestimable de pouvoir discuter de choses sérieuses avec le Signore Gravere. Girodo voyait plutôt cela comme une faveur, toi comme un devoir.

- Bien, j'arrive immédiatement, je dépose mes lunettes.

Tu retournas dans la petit salle blindé, déposa tes lunettes de sécurité et t'emparas d'un petit flacon de Nitroglycérine stabilisé que tu glissa dans une poche de ton pantalon. *

* Au cas où ça irait mal... probablement? *

* Oui, d'une part. D'autre part, ce serait pour montrer au marchand l'efficacité de cet arme... au cas où ça irait bien!
Tu réapparus et te dirigeas vers l'entrée en ajustant ta chemise et en nettoyant de la main les poussières qui s'y étaient collé.

- Hum, ces vêtements ne sont pas l'idéal mais je ferais avec.

Pendant le trajet, tu pensas à la façon dont tu aiguillerais la conversation. Pas question de ne parler que de la pluie et du beau temps! Il fallait comprendre les intentions d'Antonio et participer à son plan d'action. Peut-être qu'une machine serait la bienvenue pour le mettre en place! *

* Ce qui m'intrigue moi, c'est la façon dont Girodo a appelé cet homme. Le "Bienfaiteur" ? *

* Oui, mais cela ne te choquait point puisque à ce stade là, il est vrai que cet homme n'avait pas prouver le contraire, mise à part sa curieuse façon de "t'embaucher". Non, ce qui t'intriguais c'était l'habile façon dont son homme de main avait réussi à ne pas créer de malentendu entre lui (et donc son maître) et vous. Antonio Gravere sait que vous êtes une pièce immanquable à son puzzle et ce serait là un très bon moyen de pression... si jamais il persistait à te laisser dans le brouillard. *

[[MJ] Shadoko]

Désolé pour le retard du post mais comme je l'avais dit, j'avais supprimé mon post à cause d'une fausse manip et j'avais pas le courage de le retaper ...

L'homme, dont tu ignorais encore le nom, vous mena tout deux à travers la demeure d'Antonio Gravere. Tout était luxe et richesse, dorure et grandeur... Décidément, ce marchand devait très riche pour vivre dans un tel lieu ! Vous marchâtes quelques minutes avant d'arriver dans une salle de taille moyenne. Dans cette salle, aux murs recouverts de tableaux, se trouvait une table magnifique. Sur cette table était entreposé des mets nombreux, diverses et qui te mettaient l'eau à la bouche... Il y avait des salades, des viandes, des fruits exotiques, des légumes, des fromages, des pâtes, des vins... Le couvert était mis pour trois personnes et Antonio Gravere était déjà installé, au milieu des trois places... Il ne s'était pas encore servit, il semblait vous attendre....

Asseyez vous ! Tous ces plats sont pour nous, servez vous de ce que vous voulez, mangez autant que vous le pouvez, buvez jusqu'à ce que toute sensation de soif ai quitté votre corps...

Le marchand fit un temps d'arrêt avant de continuer avec plus de sérieux :

Ou alors parlons de choses un peu plus sérieuses... Il paraît que vos recherches ont donné des résultats très intéressants...

Puis il commença à se servir en vin...

Mais l'un n'empêche pas l'autre, mettez vos à votre aise. Vous êtes mes invités et il ne sera pas dit qu'un Gravere aura refusé un bon repas à ses invités... C'est un excellant vin bretonnien, vous en voulez ?

[Giovanni De Conti]

* L'homme allait très vite en besogne et semblait très amicale. Mais il fallait rester méfiant et ne pas faire fausse route. Dans un premier temps, tu t'assis à sa gauche ce qui satisfaisait ton impression de ne pas être son "bras droit". Même si au fond, ce choix pouvait paraitre anodin, intérieurement, c'était déjà une grande satisfaction. *

* Et oui mais c'est important le moral! *

* Deuxièmement, il te fallait lui montrer que tu étais issu d'une bonne famille et que tu étais par conséquent cultivé. Cela l'impressionnerais peut-être.

Free jet d'int: 9. Je l'ai fait de bonne foi, pas de tricherie la dessus

Par chance, il se trouvais que tu connaissais ce vin Bretonnien.

- Château Beaumont 2515 ! Une perle rare dans le domaine. Va bene, je vous en prend de bon cœur! *

* Il n'y a pas de petit profit! *

* Après t'être installé et avoir pris quelques mets, tu décidas qu'il était temps d'aiguiller la conversation vers ce pourquoi tu étais venu à cette table.

- Alors Signore Gravere, quelle est la situation à Miragliano ? Cela fait si longtemps que je l'ai quittée! Et quelle est Votre situation ? *

[[MJ] Shadoko]

Pour le test, je te fais confiance

Je vois que vous êtes un connaisseur ! J'en suis ravi ! Régalez vous donc de ce grand cru.

- Alors Signore Gravere, quelle est la situation à Miragliano ? Cela fait si longtemps que je l'ai quittée! Et quelle est Votre situation ?

Pendant que tu posais ta question tu remarqua que, l'espace de quelques secondes, Antonio Gravere perdit son humeur joyeuse et aimable pour un visage dur et un regard noir vers Girodo... Puis, son visage redevint souriant et amical...

C'est un sujet que j'aurais préféré éviter... Voyez vous, je pensais que cela pourrait nuire à vos recherches... Mais puisque je suppose que ce cher Girodo vous a mis au courant...

Pendant qu'il parlait, le riche marchand s'était servit de pâtes accompagnés d'une sauce qui semblait excellente ! Il dévorait le contenu de son assiette tout en te parlant, alternant entre nourriture et paroles...

Cependant, je penses que vous avez le droit d'être au courant, mais de toute façon je supposes que vous savez déjà tout... En deux mots, la situation politique est très instable, le Prince marchand actuel a de nombreux ennemis souhaitant ardemment sa perte et il se trouve que je suis l'un de ces ennemis. Bientôt, quand le moment sera venu, je prendrais le pouvoir par la force...

Pendant qu'il te parlais, il se servit de viande de beauf, cuite saignante et qui dégageait une odeur fort alléchante...

Cependant, mes ennemis sont puissants et j'aurais besoin de tous les atouts possibles pour les vaincre, comme ce fameux explosif que vous avez réussit à stabiliser... Au fait, cela me fait penser que j'ai en ma possession quelque chose qui vous appartient et que je n'ai aucune raison de ne pas vous rendre : votre arquebuse ! HANS !

A ce moment, l'homme que tu avais si souvent coutoyé et qui était resté dans l'encablure de la porte s'approcha, ton arquebuse dans les mains...
Pendant ce temps, Girodo n'avait rien dit et personne ne s'était adressé à lui... Il était évident que c'était avec toi qu'Antonio voulait parler...

[Giovanni De Conti]

* Enfin mon arquebuse! Élaborée par mes soins. Ce sale bourgeois me l'a donc rendu. Tant mieux car sinon je pense que je l'aurais étripé! *

* Vu les circonstances, c'était plutôt une gratification de sa part. Mais attention, tu ne l'avais pas dans les mains et un petit rictus apparut sur ton visage.

- Je suppose qu'il y a une condition ?

Il eut été trop beau qu'il ne te la rende sans rien dire. *

* Évidemment. Je me disais aussi... *

* Mais avant qu'il ne te réponde quoi que ce soit, tu te penchas dans sa direction et décidas de mettre le paquet. C'est pourquoi tu lui chuchotas afin que Hanz ne put entendre:

- Écoutez-moi Messire Gravere, les querelles politiques de cette ville ne m'intéressent guère. J'ai trop vécu à Altdorf pour m'occuper des intérêts de cette ville. Je ne suis venu que pour chercher de nouvelles connaissances qui me permettront d'obtenir mon diplôme d'ingénieur. Par conséquent, je suis prêt à vous aider et à collaborer avec le sieur Luquini du moment que vous nous fournissiez le matériel. Cet homme n'a fait que son devoir en me mettant au courant de ce pourquoi je suis ici, il n'y a rien à lui reprocher. Au contraire, il vous considère comme une bénédiction. Laissez-nous du temps, faites nous par de vos plans et nous tâcherons de vous aider de notre mieux avec nos inventions. Qu'en pensez-vous? *

* A ouais, carrément... *

* Tu n'avais pas le choix. Et puis l'idée de te lancer dans le fou projet de combiner coup d'état et mécanique excitait ta curiosité. *

[[MJ] Shadoko]

- Je suppose qu'il y a une condition ?

Mais bien sûr qu'il y a une condition ! Celle de travailler pour moi et de ma fabriquer les armes dont j'ai besoin sans vous plaindre... Considérez que la restitution de votre arquebuse est une récompense de votre découverte et un gage de notre bonne foi.

Puis, Giovanni se laça dans sa longue tirade... Le riche marchand l'écouta attentivement, tout en buvant un verre de ce fameux vin bretonnien...

En fait, je me fiches complètement de savoir ce qui vous intéresse ou ne vous intéresse pas ! Tout ce qui compte c'est que vous travaillez pour moi et que vous contribuez à ma victoire prochaine en inventant des armes tel que cet explosif dont on m'a tant vanté les mérites... Vous aurez donc tous les deux tout le matériel que vous désirez ! Mais je veux des résultats !

Puis, il fit mine de te resservir un verre...

Encore un peu de vin ?

[Giovanni De Conti]

* - Non merci messire, je ne tiens pas à abuser. J'aimerais me coucher tôt afin de commencer en forme demain. A ce propos, j'aimerais déjeuner dans le laboratoire le midi: quand on a une passion, on ne la quitte pas un instant! Pourriez-vous m'indiquer ou se trouve ma chambre Hans ?

Et avant de partir, tu lâchas au marchand:

- J'ai mon idée sur la suite des "résultats". Vous ne serez pas déçu de ce que vous aurez sous la main! *

* Ainsi donc je consentais sérieusement à l'aider? *

* Oui, le parti pour lequel tu travaillerais ne te faisais pas plaisir mais il y avait une foule de découvertes à faire. Tu es mordu de mécanique Giovanni, et c'est plus fort que toi!
Dans le dédale des couloirs de ce palacio, tu discutas un moment avec Hans:

- Hans, n'est-ce pas un prénom Impériale ça ? Vous n'êtes pas originaire d'ici mon ami si? *

*****

* Le lendemain, tu te mis rapidement à la tâche. Pendant plusieurs heures tu travaillais à l'élaboration d'une arme qui serait mêlant Nitroglycérine et canon. Une sorte de boulet à explosif. Finalement, en fin d'après midi, tu présentas ton projet à Girodo:

- Regardez Messire, voici une invention qui, si nous la mettions à jour, pourrait causer de grand dégâts. Elle serait propulsé par un canon standard. Une fois que la tête touche le sol, elle s'enfonce dans le projectile, actionnant des petits briquets qui enflammerait la Nitroglycérine stabilisée. Imaginez l'explosion produite ! La chambre de stabilisation sert à éviter que la Nitroglycérine soit trop proche de l'explosion produite par la poudre du canon pour lancer le projectile. Vous me suivez? Elle pourrait être rempli de bille en plomb pour faire un explosif à fragmentation ou encore d'un produit inflammable afin de mettre le feu autour de l'impact!

En clair, tu étais devenu un montre. Mais c'était à ce prix là qu'était ta libération future...*

En clair, je viens d'inventer un "obus maison". J'ai mis plus d'une heure à faire le schéma , je suis un acharné je sais... mais t'avoueras qu'il est bien fait