Il ne savait que faire, Esteban était mort, bel et bien mort. Que faire ? Mais pourquoi avaient-ils accepter de livrer ce paquet ? Une larme coula sur sa joue.
Le jeune mercenaire n'eut malheureusement pas le loisir de pleurer longtemps ? Il avait apparemment été aperçu par les sbires de Suarez, car quatre hommes venaient de faire irruption dans la taverne, et ils semblaient le fixer cruellement, très cruellement.
Le bretteur devait faire vite, les guerriers se rapprochaient vite. Ces derniers étaient visiblement bien armés : épées, dagues et autres cimeterres pendaient à leurs ceintures. Si doué qu'il faut dans le maniement de l'épée, Mylos n'avait la force suffisante pour venir à bout de quatre combattants expérimentés.
A sa droite se trouvait le comptoir, et derrière ce comptoir une porte donnant sur l'arrière-boutique,mais le tenancier semblait ne pas être très commode. A sa gauche un escalier menait vraisemblablement aux chambres à l'étage, malheureusement, il n'avait pas pensé à étudier le bâtiment de l'extérieur avant d'entrer, il ne savait donc pas où donnaient les fenêtres .
Il était impératif de faire son choix rapidement, si les hommes de Suarez l'attrapaient, il passerait vraisemblablement un sale quart d'heure. Mylos avait été témoin d'une affaire pas nette, et le trafiquant souhaitait supprimer toutes les preuves, quelles qu'elles soient...