Naturellement, c'est ce moment que choisit le domestique pour se signaler. L'atmosphère presque étouffante de la salle après un duel d’entraînement intense parut d'un coup plus froide lorsque les deux escrimeurs reconnurent leur interlocuteur. Le Chien, le bras droit du chef de la famille, celui avec lequel il vous serrait la main avec poigne pour ne pas vous laisser partir. Il était aussi le bras gauche qui tenait la lame cachée destinée à votre dos. En un mot comme en cents, sa présence n'annonçait rien de bon. L'homme balafré clama la raison de se présence sur un ton neutre, d'un visage neutre, avec une attitude neutre, ce qui rendait la phrase, déjà désagréable en soi, encore plus dérangeante.
Palango Magliani vous attend dans la bibliothèque. |
Lapidaire. Que pouvait bien vouloir le vieux ? A vrai dire, le serviteur n'en savait probablement rien, et ne dirais rien même s'il savait. En rapport avec les dernières excentricités en date, sans doute. Nul doute qu'une joute verbale intense se préparait, d'autant plus que Bucefale n'étais pas présentable, suant qu'il était en ce moment. Le domestique resta sur place, en attente d'une réponse lui confirmant qu'il pouvait partir, ou peut-être proposant au fils cadet de son maître de le guider. Scaltro se fendit d'une dernière touche, verbale ce coup-ci, accompagné d'un grand sourire.
Voilà donc la fin de l'entraînement. J'espère bien que tu as gardé en réserves des feintes plus convaincantes que celles que je viens de voir, Bucefale. C'est une petite forme que tu tiens aujourd'hui. |
Il valait mieux en effet, car la discussion à venir ne serait probablement pas une démonstration d'amour paternel. Sur ces pensées, le jeune noble se leva.