Levé de soleil sur Nerja ...

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[MJ] Croquemitaine
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Levé de soleil sur Nerja ...

Message par [MJ] Croquemitaine »

Par Dieu, que cette nuit avait été éprouvante, mouvementée ! Tout s'était si vite déroulé que don Lope Estevan Sanchez n'avait pu que réagir par la fuite, prit de vitesse.

Tout d'abord il y avait eu ce coup de feu en fin d'après-midi, qui avait raisonné dans le domaine familial, et l'horrible image de son père gisant dans son sang, une balle logée dans la gorge, poussant un dernier râle d'agonie à l'attention de son fils. Il y avait aussi ce pistolet, semblant être tombé de nulle part et encore fumant. Le ramassant et se ruant à l'extérieur, il n'eut le temps que de voir une ombre tourner au coin de la rue. Observant l'arme de plus près, il pu y voir une inscription ... "el Verdugo", sûrement le nom de ce mécréant de voleur et d'assassin qui venait de filer !

Mais déjà la femme du voisin avait-elle ouvert ses volets, dérangée par la détonation, et sonnait l'alerte de ses cris stridents. L'arme du crime en main et prit de panique, le jeune spadassin se rua dans la direction qu'avait emprunté le réel meurtrier, peut-être ayant dans l'idée de l'arrêter et qu'il soit jugé pour son crime, mais sûrement aussi pour d'être lavé de tout soupçon. Un tel affront que d'être insulté d'assassin par cette vieille femme acariâtre devait être lavé au plus vite ! Il avait perdu son père dans cette triste affaire, parbleu !

La seule chose à laquelle il n'avait pas pensé, c'est que les gardes le porteraient comme seul coupable et lui donneraient la chasse dans les rues de la cité. Au bout d'à peine une heure, la ville était en pleine ébullition, les habitants faisant circuler la nouvelle ou se barricadant chez eux, ne voulant point tomber sur le dangereux criminel, alors que des patrouilles quadrillaient Nerja, en long, en large et en travers.

Ce fut donc une nuit difficile que don Lope passa à se cacher, à éviter la garde et à la semer dans le cas où elle l'apercevait. Usé, essoufflé et devenant un peu paranoïaque, il arriva à l'une des portes de la ville, où des soldats faisaient un barrage filtrant pour éviter que le tueur ne s'échappe.

Ni une, ni deux, l'apprenti duelliste se cacha parmi les marchandises d'une charrette, espérant passer sain et sauf les fouilles. Avançant lentement, le véhicule fit halte, et des voix se firent entendre.


"Veuillez décliner votre identité, Señor. Nous allons devoir fouiller vos biens.
-Je me nomme Dimitrio de la Lorca. A la recherche de ce dangereux tueur, est-il vrai ?
-Tout-à-fait, c'est pour cela que nous devons vérifier qu'il ne se trouve pas dans les charrettes quittant la ville."


C'en était fait de lui ! Tous ces efforts réduits à néant par une décision des plus stupides. Le cauchemar serait bientôt fini et il irait rejoindre ses parents dans l'au-delà.

"Tu peux le laisser passer Fernandez ! Je connais bien Dimitrio, et j'ai pleine confiance en lui.
-Bien, passez, nous avons encore tout une file interminable de chariots à vérifier, un de moins ..."


C'était bien la première fois que le digne bretteur remerciait la paresse d'avoir influencé des militaires. Son chemin ne finissait pas ici, Dios soit loué ! La route qu'empruntait le marchand était caillouteuse, mais même en se faisant écraser par les sacs de blé à chaque tressautement, c'était mieux que d'être pendu au bout d'une corde ... comme sa pauvre mère !

Au bout d'un long moment, la charrette fit halte, un bruit de chute sur le sol sec se faisant entendre, puis des bruits de pas.


"Sortez de là, nous sommes hors de vue maintenant."

Se demandant à qui s'adressait ledit Dimitrio, il préféra rester en place, cela pouvant lui sauver la vie. D'un autre côté, il n'y avait aucune agressivité dans sa voix ...

"Je sais que vous êtes là. Sous le blé. Sortez."

Finalement fatigué par toute cette histoire et de devoir se cacher de tous, don Lope se hissa à travers les sacs et sortit du véhicule, se trouvant face à un petit monsieur au teint hâlé et au ventre gonflé. Ses vêtements se trouvaient être d'assez bonne facture Estalienne et son visage ridé, visiblement plus habitué à la jovialité qu'à l'austérité. Mais là il semblait on ne-le-peut plus sérieux.

"Expliquez-moi pourquoi on vous recherche exactement, que je sache pour quel genre d'homme j'ai bien pu avoir la folie de prendre ces risque."
Ce n'est peut-être pas comme ça que tu attendais ta rencontre avec le voyageur, à quelques lieues de Nerja, mais je me suis dit qu'il était plus simple de faire ainsi.
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l'Estalien
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"Expliquez-moi pourquoi on vous recherche exactement, que je sache pour quel genre d'homme j'ai bien pu avoir la folie de prendre ces risque."
Don Lope n'avait jamais été dans une telle situation que devait il dire au marchant? Surement pas un mensonge car son honneur l'en empêchait. Son honneur qui n'avait jamais été autant noirci que par ce repli stratégique l'empêchait également de blesser le vieux marchant envers lequel il avait une dette
Hardi señor! Vous voulez connaître mon histoire ? Muy bien, ouvrez bien vos oreilles et ne me demandez pas de répéter :
Quand j'étais petit je passais mon temps à m'entraîner à l'art de la destreza avec mon père. Celui-ci était un grand duelliste réputé dans toute la ville de Nerja, vous le connaissez peut être son nom est Don Sanche Rodriguez. Pour lui je n'étais jamais suffisamment fort . Ma mère était une noble de sang royal, mais d'une branche très éloignée une centaine de personnes était entre elle et la couronne si bien qu'elle était tombée dans l'oubli depuis longtemps. Je n'avais pas de rapport avec elle car mes grands parents l'on fait pendre quand ils ont appris quatre ans plus tard que j'étais son fils, le produit d'un amour impossible.

Don Lope s'arrêta un instant de parler et baissa la tête lentement, il était difficile de voir un homme aux mains souillée par l'argent avoir pitié son histoire, aussi misérable soit-elle. De toute évidence il était obligé de poursuivre son histoire :
Hier, alors que j'aiguisais la rapière de mon père dans ma chambre, j'ai entendu du bruit au rez-de-chaussée, j'ai alors dévalé l'escalier la lame de mon père à la main. Et alors je l'ai vu! Mon père avait une balle dans la gorge et son assassin s'enfuit en courant laissant tomber son pistolet. Sur le canon de l'arme était inscrit le mot <<Verdugo>> il s'agissait surement d'un misérable voleur alors je l'ai gardé, je ne l'ai pas encore retrouvé, mais le jour où je le retrouverais il prendra cher, mais le bruit cour dans la ville que j'ai assassiné mon père de plus, ma tête a été mise à prix.
Voilà vieil homme je vous ai raconté mon histoire alors laissez-moi monter dans votre charrette je vous protégerais d'éventuel bandits.

Cette intro me convient parfaitement
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Re: Levé de soleil sur Nerja ...

Message par [MJ] Croquemitaine »

Après avoir pu entendre toute l'histoire de don Lope, le commerçant se gratta les cheveux, puis se mit à sourire avec bienveillance.

"Je pense avoir eu raison de vous laisser vous cacher dans mes marchandises, señor ! Je vous crois quand vous dites ne pas être mêlé au meurtre de feu votre père, Mòrr ait son âme, et je souhaites de tout cœur que vous retrouviez le malfrat qui a osé faire une chose pareille !"

Remettant en ordre ses sacs de blé tout en parlant, il reprit ensuite sa place dans la charrette.

"Montez donc, je vous ai protégé des soldats, à vous de me protéger maintenant !"

Reprenant la route, droit en direction du soleil, ce qui éblouissait les deux voyageurs, Dimitrio se mit à siffler gaiement, puis au bout de quelques minutes se mit à reparler à son invité.

"Je suis content, je n'aime pas voyager seul sur les routes, depuis peu c'est devenu encore plus dangereux que d'habitude, et je n'avais pas assez d'argent à dépenser pour prendre une escorte. Je vais jusqu'à San Pedro del Sur pour le moment, après, je verrais selon les affaires que je peux faire. Il faudra peut-être faire attention en arrivant là-bas, les nouvelles peuvent mettre des années ou bien seulement quelques jours à circuler ..."
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Re: Levé de soleil sur Nerja ...

Message par l'Estalien »

Je pense avoir eu raison de vous laisser vous cacher dans mes marchandises, señor ! Je vous crois quand vous dites ne pas être mêlé au meurtre de feu votre père, Mòrr ait son âme, et je souhaites de tout cœur que vous retrouviez le malfrat qui a osé faire une chose pareille !
Don Lope sursauta à l'évocation du dieu de la mort et des rêves, les croyances populaire le révoltaient depuis qu'il avait comprit qu'il n'y avait qu'un seul dieu
Merci bien mais Mòrr ne l'aura pas, mon père et moi ne croyons qu'en un seul dieu, il n'a pas de nom et n'est ni bon ni mauvais. Mon père est partit le rejoindre et m'observe depuis le ciel.
Montez donc, je vous ai protégé des soldats, à vous de me protéger maintenant !
Le dilestro s'assit alors sur la charrette qui reprit sa route, le marchand se mit à siffler gaiement, puis au bout de quelques minutes se mit à reparler à son invité.
Je suis content, je n'aime pas voyager seul sur les routes, depuis peu c'est devenu encore plus dangereux que d'habitude, et je n'avais pas assez d'argent à dépenser pour prendre une escorte. Je vais jusqu'à San Pedro del Sur pour le moment, après, je verrais selon les affaires que je peux faire. Il faudra peut-être faire attention en arrivant là-bas, les nouvelles peuvent mettre des années ou bien seulement quelques jours à circuler ...
Très bien si il y a du danger ma dette envers vous ne tardera pas à être remboursée en attendant laissez moi dormir, je n'ai pas fermé l'œil cette nuit. N'oubliez pas de me réveiller si quelques bandits veulent croiser le fer avec un dilestro estalien tel que moi.
Don Lope s'allongea dans la charrette prêt à passer une bonne 'nuit' bien méritée.
Si il parvient à s'endormir, sa personnalité peut avoir changée à son réveil
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Re: Levé de soleil sur Nerja ...

Message par [MJ] Croquemitaine »

Le fait que don Lope suive une religion alternative aux religions officielles intéressa le marchand. Le grassouillet euphorique semblait tout aussi remarquable dans son genre. La simple présence d'un être vivant à ses côtés semblait lui donner la joie de vivre, à moins que ce ne soit habituel chez lui.

Il remarqua d'un coup d'œil les yeux rouges du duelliste et hocha la tête, entendu, quand son compagnon alla se coucher à l'arrière. Sur la route du sommeil, l'Estalien pu remarquer les diverses marchandises du commerçant : une bonne partie de la cargaison était composée de sac de blé, étonnamment car c'était plutôt une marchandise qui allait de la campagne vers la ville et non l'inverse. Ensuite, quelques outils de maçonnerie, du tissus de qualité supérieure à la moyenne et autres choses stockées dans des sacs.

Cela ressemblait à un mélimélo peu réfléchi de biens, mais qui sait, il pouvait avoir des commandes spéciales ... Ce fut blotti entre les céréales et les sacs fermés que finalement le spadassin se laissa emporter au pays des songes.



La nuit était bientôt finie ... des cris dans une ruelle ... des gardes, encore ces fichus militaires à ses trousses ! Ne pouvaient-ils pas faire autre chose de plus judicieux que de le poursuivre des heures durant ? Caché en hauteur, accroupi sur le rebord supérieur d'une fenêtre, il regardait ces chiens courir dans la ruelle. Ils l'avaient perdu et se demandaient où il avait bien pu passer.

Des ordres, les hommes se séparèrent dans diverses directions, et une chance lui était donnée : il se jeta des hauteurs sur le soldat isolé, le plaquant à terre et lui brisant ensuite la nuque. Parfait, il n'avait été repéré, et tira le corps sans vie de sa victime dans un coin tranquille et isolé.

Juste quelques mètres ... quelques pas et il y serait. Les gardes ne s'occupaient pas de lui, trop affairés à le chercher dans les biens des gens quittant la ville. Il pu se glisser le long de la muraille. Il voyait enfin le soleil, surgissant lentement de l'horizon. Profitant de fourrés, il se glissa de plus en plus loin de la ville, et se débarrassa de l'uniforme trop voyant qu'il avait ôté à sa victime. Le déguisement avait marché, et avec brio, mais maintenant à moins d'un lieu de la cité, il lui fallait trouver un moyen de locomotion, ne se voyant pas marcher des jours durant sans provisions.

Attendant tranquillement sur un rocher au bord de la route, le soleil montant dans le ciel, le hors-la-loi vit arriver tranquillement une charrette conduite par un gros bonhomme sifflotant en cette belle matinée. Pensant pouvoir se permettre de donner quelques informations pour se faire "plaindre", il embarqua finalement en compagnie dudit Dimitri, qui se remit à siffler ... ce qui ennuya sérieusement el Vergudo, qui alla se coucher à l'arrière afin de récupérer le sommeil perdu, non sans tenir son pistolet en main, hors de vue.




Caché dans sous un chariot depuis des heures, se raidissant à chaque bruit, le commerçant passa une des nuits les pires de son existence. Père s'étant suicidé, il se retrouvait seul au monde, victime d'une méprise et démunit. La nuit était presque finie, aussi devrait-il bientôt trouver une meilleure cachette.

Grossière erreur, à peine fut-il sorti de son abris qu'il fut dénoncé par un passant. Dans une course-poursuite qui lui causa un sacré point de côté, il arriva à trouver un endroit où se dissimuler ... mais dans le feu de l'action, il ne s'était pas rendu compte qu'il venait de pénétrer dans l'une des entrées des égouts de la cité. Des voix de gardes non loin, impossible de faire demi-tour.

Complètement paniqué, avançant tantôt à l'aveugle, tantôt éclairé par une mince ouverture vers la surface, il eut la bonne idée de glisser dans le canal central, réussissant à en sortir avec difficulté, couvert de choses qui pourrait lui valoir bien des faveurs de la part du Dieu Pustuleux, à son insu ...

Comble du malheur, le bruit provoqué attira l'attention des pires choses qui vivaient dans les profondeurs de Nerja ... trois Skavens avaient pris le relais des gardes Estaliens dans cette chasse à l'homme. Tentant désespérément de semer dans les tunnels des créatures étant sur leur propre terrain, il se trouva encerclé à un carrefour, et c'était le cas de le dire, fait comme un rat !

Pensant que sa dernière heure avait sonné, il ferma les yeux, quand il entendit un bruit d'eau puissant ... Les conspirations Skavens amènent parfois à observer des spectacles des plus insolites, et là, des rivaux au Clan local avaient eu la brillante idée d'inonder cette partie des égouts.

Entrainé par la force de la vague avec les vermines, il atteignit une vitesse qu'il n'aurait pas espérer imaginer. Les hommes rats, plus légers, le devancèrent en poussant des cris de terreur dans une cacophonie périodiquement interrompue quand ils coulaient. Un violent choc, un deuxième, puis un dernier ... ces viles créatures s'étaient encastrées dans une grille, avant de la défoncer, laissant libre passage au pauvre bougre, qui atterrit hors de la ville, dans une mare qui venait de vivre une expansion en un temps record.

Continuant son chemin à travers la végétation, il se retrouva sur un chemin, en compagnie d'un marchand monté sur un chariot et lui demandant pourquoi il était ainsi trempé jusqu'aux os. Prit d'un sentiment de confiance, il lui raconta la cause de ses malheurs et fut accueillit à bras ouverts et les deux compagnons parlèrent de voyages, quand, tombant de sommeil, Juan Carlo se coucha à l'arrière du véhicule.


Quand il se réveilla, le soleil lui tapait en pleine tête, à son zénith, et le paysage avait changé ... de grandes vignes, un petit village un peu en retrait de la route. Dans un sourire, Dimitrio posa sur lui un regard bienveillant.


"Alors, bien dormi ?"
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Re: Levé de soleil sur Nerja ...

Message par l'Estalien »

Juan Carlo se réveilla alors que le soleil était bien haut. Pour la première fois de sa vie il avait quitté Nerja et malgré la mort de son père, il était heureux, heureux d'être libre. La charrette s'était s'était arrêtée dans un petit village entourée de vignes. Soudain, il prit peur, habitué aux paysage urbains, il se sentait en danger sur un terrain à découvert. Les rumeurs étaient bien rapide très vite tout le village serait au courant et l'attraperait pour une maigre récompense. Cependant la voix calme et bienveillante du marchand réussit à l'apaiser .

Alors, bien dormi ?

Oui mais je ne sais pas combien de temps. Nous devrions nous remettre en route car les informations circulent vite et bientôt toute l'Estalie sera à ma recherche. Et à mon avis ils ne vous épargneront guère si ils apprennent que vous m'avez aidé.

Le fugitif se tut car un paysan était en train de passer puis il reprit sa phrase dés que l'homme fut en dehors de son champ de vision

Une fois en dehors de ce pays je pourrais peut-être vous aider à revendre vos marchandises à un bon prix, je ne suis pas un marchand itinérant mais j'ai de bonnes notions de commerce
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[MJ] Croquemitaine
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Re: Levé de soleil sur Nerja ...

Message par [MJ] Croquemitaine »

Le commerçant sourit devant la peur de son passager, lui qui s'était montré si extravagant lors de leur "rencontre". Peut-être que le sommeil lui avait porté conseil, et lui avait montré la gravité de sa situation ... ou bien que ses paroles pessimistes -qui l'avaient même étonné de sa part- avaient déstabilisé le spadassin ...

Toujours est-il que devant les paroles angoissées dudit don Lope, il répondit de manière à tenter de l'apaiser.


"Voyons, sauf si vous êtes un noble de très haut rang, on ne vous recherchera pas dans tout l'Estalie avant au moins un an. Peut-être même que vous serez vite oublié à cause de quelque affaire pressante ... Je n'aurais pas du vous inquiéter outre mesure tout-à-l'heure, car d'après ce que vous m'avez dit, vous n'êtes pas vraiment de sang royal ..."

Le mot "vraiment" avait été prononcé avec une pointe de complicité et de sous-entendus, ce qui pouvait ôter à toute interprétation notion de mépris. Dimitrio observa le ciel, avant de se retourner vers son ami.

"Quelle que soit l'heure, et j'opterais pour midi, il est temps d'aller se remplir la panse ! Je connais un homme de confiance dans cette charmante bourgade qui a le mérite de savoir ce qu'est l'hospitalité ! Et j'ai aussi des biens à lui vendre, il m'avait fait commande. A vrai dire, toute marchandise que j'achète correspond déjà à des commandes, à des besoins ou des désirs dont on m'a fait part."

Le visage traduisant la bienveillance et la compréhension, il reprit aussitôt.

"Ne vous inquiétez pas. Au fait, vous venez de parler de connaissances en marchandage, vous avez étudié cela, ou bien aussi pratiqué ?"
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Voyons, sauf si vous êtes un noble de très haut rang, on ne vous recherchera pas dans tout l'Estalie avant au moins un an. Peut-être même que vous serez vite oublié à cause de quelque affaire pressante ... Je n'aurais pas du vous inquiéter outre mesure tout-à-l'heure, car d'après ce que vous m'avez dit, vous n'êtes pas vraiment de sang royal ...

Juan Carlo ne comprit pas le sens de la phrase. Il voyait bien qu'il n'y avait aucun mépris dans la voix, ce qui le calmait, mais si les intentions de Dimitrio étaient bonnes, le moment n'était pas à la plaisanterie, de plus Juan Carlo n'aimait pas que l'on se moque de ses parents, même si le marchand avait un ton amical. Le jeune homme avait envie de s'enfuir mais pour aller où? Pour commencer un commerce il faut un capital, or son père s'était suicidé ne lui laissant qu'une maigre bourse et quelques objets inutiles, et le marchand avait prit des risques pour l'aider alors pourquoi fuir si l'ami le plus fidèle qui lui restait était à côté de lui?

Quelle que soit l'heure, et j'opterais pour midi, il est temps d'aller se remplir la panse ! Je connais un homme de confiance dans cette charmante bourgade qui a le mérite de savoir ce qu'est l'hospitalité ! Et j'ai aussi des biens à lui vendre, il m'avait fait commande. A vrai dire, toute marchandise que j'achète correspond déjà à des commandes, à des besoins ou des désirs dont on m'a fait part.

Muy bien señor, allons y ! Et prions pour ne pas croiser de chasseur de primes en chemin.

Ne vous inquiétez pas. Au fait, vous venez de parler de connaissances en marchandage, vous avez étudié cela, ou bien aussi pratiqué ?

Hé bien, j'ai pratiqué pardi ! Comme je vous le disait l'autre soir, tout comme mon père, je suis marchand. Le marchandage ça ne me plait guère mais il n'y a point d'autre domaine où je puis vous être utile.
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Re: Levé de soleil sur Nerja ...

Message par [MJ] Croquemitaine »

L'air interdit devant les paroles de l’Estalien, mais souriant, le cocher entraina son attelage dans la cour d'une maison du hameau. Les bâtiments, principalement de plein pied, resplendissaient d'un blanc peu souillé et avaient des formes harmonieuses et courbes. Au passage, Juan pu remarquer une petite chapelle, édifice le plus haut des environs, dont il avait pu observer le toit formé de tuiles un peu plus tôt.

"Voici la demeure de senõr de la Vega. Un grand homme, pour sûr ! Tous les champs environnants lui appartiennent."

C’était une grande maison fermière, avec une cour centrale, où trainaient quelques poules et un âne somnolant au soleil, chassant occasionnellement les mouches de ses yeux, de son cou et du reste du corps en tressaillant ou en remuant la tête. Au son du chariot tiré par le bœuf, une porte sur la gauche, qui devait mener à la partie habitable, s’ouvrit et un homme d’âge mûr et au visage amical en sortit.

Il avait la peau bronzée et marquée par des tâches de vieillesse naissantes et le visage agrémenté par des rides, aux coins des yeux et de la bouche en particulier, significatif d’une vie remplie de rires et de bonheur. Ses cheveux frisés, en épaisseur, et tirant sur un gris proche de la ramure de l’âne se trouvant au fond de la cour lui donnaient un air négligé et décontracté. Sa tenue était proche de celle des paysans de la région, si ce n’est qu’ils étaient propres.

Le marchand stoppa sa charrette et descendit en toute hâte pour rejoindre l’individu, l’air resplendissant de bonheur.


"Dimitrio ! Je suis heureux de te voir de nouveau parmi nous ! Ta présence nous a tous manqué et … présentes-moi ton ami !
-Oui, moi aussi Bernardo ! Je suis heureux d’être arrivé. Voici … le neveu d’un ami, Josué, qui a déjà un peu pratiqué le commerce avec son père, et qui s’intéresse à mon métier de marchand itinérant. Il m’accompagne donc pour cette tournée ! J’espère que sa présence ne te dérange pas …
-Voyons ! On dirait que tu ne me connais plus, Dimitrio ! Tes amis sont les miens, et il sera aussi bien accueillit que toi ici. Bienvenue chez moi Josué. Venez, entrez ! Vous devez tous deux être morts de soif et de faim, avec cette route."


Dimitrio entra devant les avances de son hôte, faisant discrètement un clin d’œil à Juan Carlos. Bernardo de la Vega attendait patiemment l'invité surprise, lui tendant la main, avec une mimique légère et douce au visage.

A l’intérieur, on pouvait entendre des cris de joie de la part d’une femme et d’une petite fille, rejoints par ceux du commerçant.
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La charrette se remit en marche et passa près d'une petite chapelle, Juan Carlo ne sachant pas quel dieu y était vénéré, lança une rapide prière à Manann puis à Véréna. Il n'était pas un grand dévot mais la foi était la seule vertu qu'il était encore "utile" d'exercer. Bientôt, ils arrivèrent devant une grande maison fermière
"Voici la demeure de senõr de la Vega. Un grand homme, pour sûr ! Tous les champs environnants lui appartiennent."
Ils virent un vieil homme sale aller à leur rencontre. Peut-être que l'ami du marchand ne le dénoncerait pas mais les gents qui travaillent pour lui? Juan Carlo jeta un regard inquiet à son compagnon qui tira d'un coup sec sur les rêne du bœuf pour l'arrêter.
"Dimitrio ! Je suis heureux de te voir de nouveau parmi nous ! Ta présence nous a tous manqué et … présentes-moi ton ami !
-Oui, moi aussi Bernardo ! Je suis heureux d’être arrivé. Voici … le neveu d’un ami, Josué, qui a déjà un peu pratiqué le commerce avec son père, et qui s’intéresse à mon métier de marchand itinérant. Il m’accompagne donc pour cette tournée ! J’espère que sa présence ne te dérange pas …
-Voyons ! On dirait que tu ne me connais plus, Dimitrio ! Tes amis sont les miens, et il sera aussi bien accueillit que toi ici. Bienvenue chez moi Josué. Venez, entrez ! Vous devez tous deux être morts de soif et de faim, avec cette route."

Juan Carlo serra la main de Bernardo en lui adressant un sourire à la fois gêné et reconnaissant. Il entra ensuite dans la maison sur les pas de Dimitrio qui était déjà entrain de dire bonjour à ceux qui devait être la femme et la fille du bourgeois. Pendant quelques seconde le fuyard fut ému de voir le bonheur qui régnait, quand il était chez lui son père était toujours mécontent et ne lui adressait la parole que pour lui exprimer sa déception, or cette famille était heureuse. Une larme coula le long de sa joue, il l'essuya avec sa manche et s'efforça de sourire. Son père lui avait toujours dit qu'un vrai marchand ne devait pas montrer ses sentiments et devait se montrer solide à toute épreuve en restant impassible quoi qu'il arrive.
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