[Rin] Le démon de la forge

Nippon, aussi connu sous le nom d'Empire du Soleil Levant, est un empire humain basé sur une île à l'est des côtes de Cathay. C'est un état indépendant peuplé de robustes paysans, de marins et de seigneurs féodaux, les Shoguns. La région est sous dictature, le Shogun Yoritomo Ieysau dirigeant Nippon d'un main de fer. Les paysages sont plaisants, mais les étrangers n'y sont pas les bienvenus. Ils y sont d'ailleurs très rares, car même si pour les Cathayens, ce n'est pas un petit voyage, très peu de gens du Vieux Monde arrivent à destination.

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[MJ] Bugman
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[Rin] Le démon de la forge

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Post rédigé par le MJ-Assistant Dan Surcouf


Rin, ou Kage no kama pénétra dans le village d'Akayuma, accompagnée de sa senseï et de leurs assistantes. Le voyage avait été assez tranquille, si l'on faisait exception des quelques pèlerins rencontrés sur la route, qui étaient venus voir les deux prêtresses, en quête de bénédiction, ainsi que des chamailleries des veilleuses qui, malgré leur statut, restaient après tout des enfants.

La matinée était déjà bien entamée et le village avait déjà pris son rythme de croisière. La plupart des bonges étaient aux champs ou dans les rizières, n'ayant laissé que les artisans et les marchands puis, enfin, les heinin, les indésirables, ceux chargés des plus basses besognes. Ce petit monde, néanmoins, était suffisant pour donner des allures de fourmilière à Akayuma. Les parties les plus fréquentées étaient très certainement la place du marché, où l'on négociait avec hardeur jusqu'au moindre grain de riz, ainsi que le bordel, lieux de distraction et de détente, où nombre de voyageurs venaient s'encanailler, auprès d'une gracieuse geisha ou d'un verre de saké.

C'était un artisan, un maréchal ferrant du nom de Pi Okuturie, qui les avait appelé à l'aide. Selon lui, un démon, ou quelque chose de similaire, l'empêchait de travailler, lui apportant ruine et malheur. Serait-ce encore une fausse alerte, comme la dernière fois? Ou bien s'agirait-il d'un véritable cas d'exorcisme? Le seul moyen de le savoir, c'était de s'y rendre. La forge d'Okuturie se trouvait dans le quartier des artisans, un peu après le marché.

La vieille prêtresse ajusta son kimono, avant de lancer un regard vers son apprentie. C'était une femme vénérable, tassée par le poids du temps, ses cheveux blanchis contrastant avec sa peau noircie à l'encre la plus sombre.


-Rin. Aujourd'hui, c'est à toi qu'incombera l'exorcisme. Du début, à la fin, tu devra mettre en pratique tout ce que je t'ai appris. Toutefois, si à un seul instant, j'estime mon intervention nécessaire, j'interviendrai et je ne tolérerai aucune protestation. Est-ce clair?

Le ton était donné. Maintenant, c'était elle qui dirigeait.

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Rin « Kage no kama »

Re: [Rin] Le démon de la forge

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Dévastation d'un coté, et vie de l'autre, honnêtement, c'était comme ça que je définissait l’île d'Haikido. Et le village d'Akayuma était un bon exemple de ce que ça représentait. Une destruction et guerre sans fin dans le nord de l’île avec les Onis, et dans le sud, la vie qui continuait son cour avec des villages comme celui ci, gardant leur emploie du temps et habitude comme si de rien était. A vrai dire, c'était un peu normal, hommes et femmes, Samouraïs ou Ashigaru, mourraient sur le front continuellement contre des horreur impossible a décrire pour permettre au peuple de l'ile de continuer leur vie normal en toute sérénité.

Je devais bien admettre qu'en voyant tant de tranquillité dans tant de bruit, cela me donnait envie de sortir plus simplement pour voir la vie du village s’écouler lentement, l'atmosphère du temple par son contexte pouvant des fois être un peu pesant a porter, comme le tatouage qui me recouvrait. Mais j'avais choisie cette voix, et même si c'était dur, je le ferrait jusqu'au bout.

Aujourd'hui c'était une forge qui nous appelait, un artisan pensant qu'un Oni s'acharnait sur lui, détruisant son travail. Certes cela pouvait aussi simplement autre que les affaires ne marchaient juste pas trop et dans une autre partie de l'archipel, c'est sûrement ce qui aurait déjà été conclue sans preuve tangible. Mais sur l’île des quatre malheurs et du faux Bushido, tout signe démoniaque... même si il s’avérait être faux ou confondue par autre chose devait tout de même prendre la peine d’être examiné un minimum pour éviter une catastrophe.

Yashuu m’annonça alors la nouvelle, je me chargerais de l'exorcisme jusqu'au bout, chose que je n'aurais pas pu penser au départ, pensant avoir encore besoin d’expérience... Mais si elle pensait que j'étais prêtes, alors je lui ferrait honneur en me montrant digne de sa confiance. Je devais bien admettre tout de même avoir un peu peur et c'était normal, j'allais devoir me charger seul de vaincre un esprit dangereux, j'imagine que c'était enfin mon batpème pour devenir réellement une prêtresse.

Je vins alors m'incliner presque en angle droit face a Yashuu,honorée de la tache qu'elle m’attribuait. Je savait que pendant l’enquête je pouvais toujours compter sur Amane et avec l'aide des Kamis, l'Onis serait vite renvoyer dans les profondeur du nord.

Il était maintenant tant de rejoindre la forge pour commencer le travail.

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[MJ] Bugman
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Re: [Rin] Le démon de la forge

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Post rédigé par le MJ-Assistant Dan Surcouf

Rin progressa donc, quelques instants, à travers le marché, pour rejoindre le quartier des artisans. Autour d'elle, elle pu saisir encore plus le contraste de l'Haikido. Les marchands s'époumonaient de part et d'autre, pour attirer la clientèle, ventant les mérites de leurs poissons, de leurs légumes, de leur soie ou de leurs outils, les meilleurs de l'île si on les écoutait. À croire qu'ils avaient tous le même fournisseur!

Des enfants riaient et courraient entre les étals, jouant à des jeux que Rin n'avait plus connu depuis de longues années, tentant fortement les quatre jeunes veilleuses, qui furent rappelée à l'ordre, par le regard sévère de Yasuu-senseï.

Un cuistot jeta sur une pierre brûlante de gros morceaux de viande, dont l'odeur grimpa jusqu'aux narines des prêtresses. Porc, bœuf, poulet... peut-être pourraient-ils manger ici ce midi?

Ils quittèrent la place du marché, sa gaîté, ses couleurs, pour entrer dans le très sérieux quartier des artisans. Sous un regard pouvant concurrencer avec celui de Yashuu senseï, un ébéniste surveillait avec attention le travail d'un de ses apprentis, tandis que des petits mains chargeait des commodes et des armoires finement laquées, sur un chariot.

Ils arrivèrent devant la forge du village. Mais aucun son n'en sortait. Aucune lumière n'y brillait. Le forgeron n'y travaillait pas, le feu était éteint. La seule présence était une jeune hinin, une indésirable, de la caste des etas, qui semblait affairée à nettoyer la forge. Rin put apercevoir une quantité incroyable de fer à cheval, pliés en tire-bouchon, comme de vulgaires bouts de métal de mauvaise facture, éparpillés partout.

Elle put également remarquer des sceaux et talismans, apposés sur le seuil de la porte, la cheminée de la forge et sur les outils. Rin n'eut pas besoin de s'y attarder beaucoup, pour voir qu'il s'agissait de contrefaçons, probablement vendues par un charlatan profitant du malheur de cet homme.

À moins que tout ceci ne soit qu'une vaste fumisterie. Quelles seraient les conclusions de Rin?

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Rin « Kage no kama »

Re: [Rin] Le démon de la forge

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Je devais bien admettre que la vie de ce village était quelque peu attirant, peut être qu'une fois la mission terminée, nous pourrions prendre un peu de temps ici, pour les filles du moins, ce sont des enfants après tout. Cependant, dans des proportion raisonnable pour des prêtresses et futurs prêtresses et seulement lorsque le travail sera terminé et bien terminé.

La forge était un lieu étrangement silencieux. Pas de coups de marteau et encore moins de chaleur étouffante pour plier le métal aussi simplement que plier un roseau. Et en parlant de plier du métal, une chose étrange était visible, la totalité des fer a cheval plié comme des queues de cochon. Les phénomène du fameux Oni ? Peut être, mais en tout cas je ne voyais pas un honorable artisan détruire lui même son travail. Mais oui, il ne fallait laisser de coté aucune piste. En tout cas pour un lieu marqué par une créature maléfique, cela n’empêchait apparemment pas le forgeron de faire venir une Hinin. Peut être que le démon ne s'attaquait qu'au forgeron et que elle ne risquait rien. C’était possible mais je n’appréciais tout de même pas mettre en danger une vie inutilement de la sorte. Malgré son statue, elle possède tout de même une famille et des amis tenant sur elle.

Cependant, ce qui me frappa le plus furent les O-fuda disséminer partout dans la forge. Surtout sur le seuil de la porte. Je vint m'approcher d'eux, passant ma main sur l'un d'entre eux avant de le décrocher. Un geste normalement inconscient … sauf que... aucun de ses talismans ne peuvent protéger le forgeron contre le démon. Tout simplement car tous son faux, au mieux ils ont beaucoup fait rire le démon. Quel était le responsable de ses fausses protections ? Peut être que le forgeron avait voulus en faire lui même par désespoir ? Sauf que non, cela ressemblait plus a de la contre façon. Bien que les marchands soient par nature malhonnête, quel odieux marchands vendraient de fausses protections des Kamis ? Cela mériterait largement d’être dénoncé au prés du chef du village. Tout simplement car le blasphème était véritablement impensable comme crime, et surtout cette inconscience pour de l'argent aurait pu grandement agavé les choses.

Bien que Yashuu-sama a sûrement du arriver au même conclusion que moi, je vint me retourner vers elle avant de pointer les O-fuda du doigt et de croiser les avants bras devant ma poitrine, indiquant par ce geste que ce que j'avais désigné était faux, trompeur, inutile. Sûrement que nous devrions remettre quelque protections par la suite mais seulement quand le démon aura été bannis pour purifier l'endroit... ou si même Yashuu n'arrive pas a le faire, pour sceller le démon éternellement dans la forge. En tout cas, le forgeron a sûrement voulus protéger son matériel avant toute chose vu les talisman placé sur les outils et la chemine. Quand a savoir pourquoi le Oni ne s'y est pas encore attaqué, c'était la une question pour plus tard.

Et justement, il était sûrement temps de voir le forgeron pour poser les premières question...enfin, les poser sans ouvrir la bouche dans mon cas. Le forgeron devrait sûrement se trouver dans la partie habité de la forge, sûrement pourrait il nous raconter comment tout a commencer et comment tout a évolué jusqu'à maintenant.

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Re: [Rin] Le démon de la forge

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Yashuu conserva un air sévère à la vue des faux talismans. Elle en plia quelques uns soigneusement, avant de les glisser délicatement aux veilleuses, qui les rangèrent dans un sac, avec d'autres papiers. Probablement pour plus tard. Au delà de l'escroquerie blasphématoire, un faux talisman pouvait révéler quelque chose de bien plus sinistre.

La hinin s'était arrêtée, pour observer Rin évoluer dans la forge. La jeune prêtresse tira un rideau, qui la mena sur une petite pièce très modeste. Un âtre central, dont les cendres étaient encore chaudes. Sur le côté, un lit, et une commode, sur lesquels gisaient quelques vêtements sales, qui mériteraient d'être lavés. Des talismans avaient été apposés un peu partout, comme dans la forge. Le forgeron n'était pas là, mais il était partit il y a peu.

La jeune hinin s'éclaircit la gorge.


-Je peux vous aider?

Le moment fatidique désormais. Comment se faire comprendre?

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Rin « Kage no kama »

Re: [Rin] Le démon de la forge

Message par Rin « Kage no kama » »

Le lieux de vie n'apportait pas plus d'information, un endroit pour dormir, un foyer pour se réchauffer et faire a manger, mais pas de forgeron. Je devais bien admettre que je trouvais très étrange de nous avoir fait venir ici pour un démon et au final de ne même pas être la pour nous apporter quelque explication. Sûrement que le forgeron a trop peur pour revenir lui même mais dans ce cas il aurait pu nous attendre dehors... et pourquoi la hinin viendrait faire le ménage alors ? C'était pour ainsi dire étrange mais pour l'instant, il n'y avait pas de conclusion a faire tant que tout ne sera pas examiné et les gens interrogé.

Et il était bien dommage que le forgeron ne soit pas présent car c'était lui que j'aurais voulus avoir le plus d'information. Cependant, il y avait tout de même quelqu'un a interrogé, et cette dernière me devança. Je devais bien admettre que bien qu'ayant appris a vivre en tant que muette, je redoutais toujours les première rencontre, les présentation... et le fait de faire comprendre que je ne pouvais pas parler. Au point ou je devais généralement prendre des raccourcies. Je ne demandais pas généralement ce que je voulais des le départ mais cela me permettait de venir petit a petit a ce que je désirais. Bien évidement si c'était trop long je pouvais toujours écrire ma demande... mais je n'aimais pas cette facilité... qui ne faisait qu'appuyer encore plus le fait que j'étais handicapé.

Bien évidement, je vint m'incliner un peu en lui souriant. C'était une hinin certes, mais en tant que prêtresse je devais respect a tout habitants de l'archipel, peu importe leur caste. Par la suite, je vins alors designer ma bouche avant d'y placer mon index, indiquant du coup que je ne parlais pas ou ne pouvais parler. C'était bien la le problème avec le fait de ne parler qu'avec des mouvements... rien n'était vraiment precie, mais je devais faire avec. Par la suite, pour me présenter, j'avais toujours ma façon de faire. Poser ma main sur ma poitrine, puis remonter ma jambe et mettre un léger coup dans la clochette que j'avais a la cheville, la faisant sonner.

J'aurais pus l’écrire, mais encore une fois, je préférais le faire uniquement si je n'avais pas le choix. Par la suite, il fallait maintenant reprendre le travail. Demander ou était le forgeron avec uniquement des mouvements risquaient des très compliqué... du coup je vint alors m'approcher des O-Fuda et les pointer du doigt, un air interrogé sur le visage tout en la regardant, attendant une réponse. Si elle avait bien compris que je ne pouvais pas parler alors sûrement qu'elle expliquerais plus ce que c'était, comme par exemple depuis quand c'était la, qui l'avait installé, pourquoi... et était ce efficace.

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Re: [Rin] Le démon de la forge

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Post rédigé par le MJ-Assistant Dan Surcouf

Utiliser des signes pour se faire comprendre était la meilleure solution. Après tout, elle s'adressait à une hinin. Une éducation n'était pas quelque chose que ces gens recevaient. Écrire ou lire, cela importait peu aux indésirables qui n'étaient bon qu'à manipuler les matières impures.

Elle sembla apprécier la politesse. Peu de gens se montraient ne serait-ce que courtois envers les hinins. Au mieux, on les ignorait, au pire, leur simple présence devenait une injure devant être lavée par le sang.

Puis, face aux gesticulations de Rin, elle afficha une expression perplexe. Lorsque Rin tenta de lui signaler sa condition, la hinin le comprit comme un ordre de se taire. Une injonction classique, qu'on faisait à tout ses semblables. Puis lorsque Rin tenta de lui communiquer son nom, elle comprit que la jeune prêtresse essayait en fait de communiquer. Mais elle ne réussit pas à en comprendre le sens.

Ce fut seulement lorsqu'elle montra les talismans du doigt, que la jeune hinin commença à comprendre.


-Ohhhh! Oui, les talismans... Okuturie-san les a récupéré auprès d'un moine, sur le marché, il y a quelques jours. Il espérait que ça retiendrait les démons, le temps que le temple envoie quelqu'un mais, le démon semble trop puissant.

Elle arqua un sourcil.

-Vous êtes bien une prêtresse venue libérer la forge du démon?

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Rin « Kage no kama »

Re: [Rin] Le démon de la forge

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A voir l'expression de son visage alors que je tentais de communiquer avec la jeune servante, quelque chose me disait qu'elle ne comprenait pas vraiment ce que je lui disais. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir mais je devais bien admettre que prendre les rênes pour la première fois mettait en évidence des problème de communication tout aussi évident. Certes ma façon de faire marchait avec les gens qui me connaissait... la plus part du temps, mais avec les gens extérieur du temple c'était une tout autre histoire. Yashuu ou une des veilleuse expliquait généralement ma condition et aidait a la communication. Cependant, cette première mission que je venais gérer n'était pas une juste pour me voir exorciser mais aussi me voir gérer tout ce qu'il y a autour, dont la communication. Ce n'était pas parce que Yashuu voulait simplement me mettre en situation difficile par pur désire sadique, mais simplement car je risquais de me retrouver seule a de nombreuse occasion... et je ne pourrais jamais crier « au secours » si je suis en grand danger.

Il allait donc falloir que je revois ma façon de communiquer par gestuelle et au plus vite, bien que cela n'allait clairement pas être facile. Il ne s'agissait pas juste de parler deux langages différents, mais de parler sans le don qui le permettait. Cependant, je vins presque relâcher un soupir de soulagement lorsqu'elle vint répondre a ma dernière question, celle concernant les O-Fuda. C'était une bonne nouvelle. Ma façon de communiquer n'était certes pas parfaite, mais au moins cela voulait dire que je pouvais me baser dessus... tout en revoyant plusieurs mouvements pour une meilleur compréhension et moins de méprise. Je savais bien qu'il y aurait toujours des failles et certaine chose qui serait toujours très difficile a dire juste avec ses mains, mais avec du travail je pourrait le travailler ou le contourner.

En revenant a l’enquête, la hinin vint alors expliquer la provenance des talismans. Un moine au marché... drôle d'endroit pour un moine qui faisait des talismans. La servante avait utilisé le terme « récupéré », mais c'était très probable que que forgeron a du les acheter. Un moine qui aurait plus l'attitude d'un vil marchand plutôt que d'un homme de foi, qu'importe que les talismans aient fonctionné ou non. Mais il restait une interrogation maintenant. Bien évidement que le démon n'était pas « trop puissant », mais est ce que ces faux talismans auraient provoqué l'Oni ? J’espérais que non. Sûrement que nous irons voir ce « moine » plupart, pour lui rappeler que ce genre d'action peu être avoir de terrible conséquence. Je n'allais cependant pas plus touché au faux O-Fuda pour l'instant, je voulais au contraire des traces de ce démon, mais la servante vint poser une question qui me rendit service et savoir si nous étions les prêtresses envoyé pour aider le forgeron.

Je vint alors hocher vivement la tête, affichant un sourire soulagé, soulagé de ne pas avoir a l'expliquer par des mouvements. Puis, je vint designer mes tatouages en posant mon index et mon majeur sur ma joue. Elle n'aura qu'a passer un bref coup d’œil sur le reste des partie de ma peau visible pour voir que j'étais couverte de tatouage sacré de la tête au pied. Mais il fallait avancer, je voulais montrer a Yashuu que j’étais prête a accomplir mes missions en complète autonomie. J'aurais préféré poser des questions plus précise a la hinin mais, je ne pouvais pas sans perdre beaucoup de temps. Du coup je devais faire autre chose.

Je vint alors l'inviter a me suivre d'un geste de main. Puis j'allais faire un tour en observant plus en profondeur de la pièce a vivre et de la forge. Comme pour les faux O-Fuda, tout élément me paraissant étrange ou signe d'activité du démon, comme les fers a cheval, j'allais les pointer du doigt et regarder la servante pour qu'elle m'explique et si besoin, si je sentais qu'il y avait plus a savoir, je l'inviterais a plus d'explication d'un mouvements de main circulaire calme, comme un moulin a eau mouvant grâce a l’écoulement d'une rivière.

Toute ses explications permettront de déjà en savoir plus sur le démon... et de comment procéder pour la suite. J’espérais pouvoir rencontrer le forgeron par la suite qui sûrement pourrait en dire plus sur le Oni.

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[MJ] Bugman
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Re: [Rin] Le démon de la forge

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La servante réussit à comprendre ce que lui demandait la prêtresse, enfin, dans les grandes lignes. Lorsque Rin pointa les fer à cheval, elle hocha la tête, un air sombre sur le visage.

-Oui. C'était la fournée d'hier. Tous les soirs, le démon sort et vient détruire le travail de Okuturie -san. Il est ruiné et il ça l'a mis en défaut auprès de Takeyoshi.

Elle se rendit compte que Rin ne connaissait sûrement pas ce Takeyoshi.

-C'est un ronin. Un voleur, qui s'est établit au bordel. Il prend une taxe sur tout ce qui rentre et sort de ce village. Et ceux qui ne payent pas, il envoie ses brutes pour...

Elle se tut, préférant ne pas finir. Il était clair que cet homme régnait comme véritable seigneur du crime sur cette ville. Et comme c'était souvent le cas dans ces communautés rurales reculées, il n'y avait personne pour remettre de l'ordre en ces lieux, laissant ce genre de vil ronin piller et profiter du petit peuple sans aucune contre-partie. Un comportement qui était malheureusement, pour certains samurais, la seule façon de conserver leur honneur, un guerrier ne devant jamais se rabaisser au niveau d'un bonge. Elle désigna les talismans.

-Okuturie-san pensait résoudre ses problèmes d'argent avec, en vendant son stock sur le marché. Mais le démon est passé outre et a tout ravagé. Mon maître a été emmené chez Takeyoshi ce matin. Il m'avait demandé de tout remettre en état, pour son retour, qu'il trouverait un arrangement... mais le bruit court que Takeyoshi veut en faire un exemple.

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Rin « Kage no kama »

Re: [Rin] Le démon de la forge

Message par Rin « Kage no kama » »

J’étais heureuse de voir que mes explications arrivait a être comprise, je pouvais enfin avoir plus d'information sur ce démon. Un démon qui ne semblait s'attaquer que au travail du forgeron, forgeron dont je connaissais enfin le nom. Un paterne pour le moins particulier... est ce que Okuturie-sama aurait provoqué le démon pour que ce dernier s'attaque a lui de cette façon. Cependant, c'était a ce même moment qu'un élément perturbateur de taille vint se glisser dans toute cette affaire.

Je devais bien admettre que je craignais bien plus une personnes du monde du crime que d'un démon ou un fantôme. Ces derniers, bien que très dangereux, possédaient une logique particulière, possible a comprendre et potentiellement a pouvoir éviter... Les criminels, les Yakuzas, les marchands, n'ont pas de logique, pas de respect, pas d'honneur et sont imprévisible. Tout était possible et surtout le plus odieux. Cependant, il s'agissait d'un Ronin, un ancien Samouraï, un ancien guerrier d'honneur, servant auprès d'un des seigneur de guerre de l'archipel., bien que tombé dans le monde du crime, peut être restait il une once d'honneur en lui.

Et le plus problématique dans cette histoire c'était que le forgeron était aller voir le Ronin pour s'expliquer et n'était pas revenu. Car c'était lui qui avait sûrement le plus d'information sur l'Oni. Problème, vouloir le chercher c'était maintenant sortir de notre juridiction pour rentrer dans les histoire des autres. Et si ce fameux Takeyoshi a prévu « d'en faire un exemple » cela laissait peu de doute a ce qu'il voulait faire... les méthodes des samouraï en cas d'affront de la part d'un simple habitant étaient bien connu.

Et j'étais en plein dilemme. D'un coté, la mission du temple a toujours été d'expulser des Onis de la vie des mortels, faire trouver le repos au mort... et surtout bloquer les émotions néfaste dans notre corps grâce au tatouage sacré. Pour cette affaire, si je voulais réussir l'objectif, je devais avoir auprès de moi le forgeron. Mais en faisant ça je devrais empêcher un Ronin de faire ce qu'il pense juste, un ancien samouraï, et bien que cela sortait un peu de ma juridiction, j'avais surtout peur de ce qui pouvait arriver auprès de ce Takeyoshi... un homme qui, en devenant Ronin, avait absolument tout perdu.

En tant que prêtresse de la souffrance, je savais bien que les êtres les plus dangereux, sont ceux qui n'ont plus rien et sont prêt a tout.

Je fut hésitante a demander l'avis de Yashuu... mais, je me souvins de deux choses. Sa directive avant de commencer l'affaire et surtout que alors que la jeune Hinin expliquait, Yashuu-sama ne m'avait rien dit. Encore une fois, elle voulait que je gère toute cette affaire seule et malgré tout élément imprévu. Je pouvais aussi passé outre cette affaire et attendre la nuit pour voir les agissement du démon, mais au risque de ne rien pouvoir faire et que le forgeron soit mort pour rien. Ce n'était pas le moment d'avoir en plus d'un démon, une âme en peine. Je ne pouvais donc pas le laisser se faire tuer, que ce soit moralement ou par simple point de vue de l’enquête. Je devais donc aller voir ce Takeyoshi et l’empêcher de tuer Okuturie-sama. Si ce ronin était bien un ancien samouraï, je pouvait sûrement compter sur sa peur des Kamis et surtout des Onis pour espérer qu'il m’écoute un minimum.

Je me retourna alors vers la Hinin, faisait des geste comme si j’écrivais avec un pinceau sur un morceau de papier invisible, demandant avec insistance de quoi écrire. Pas sur que le Ronin soit très patient a essayer de décrypter ce que je voudrais lui dire par mouvement. Donc je voulais un support, un parchemin avec de l'encre et un pinceau. Cela allait déjà être suffisamment dangereux de ce retrouver face a un seigneur du crime sans pouvoir parler alors pas la peine de rendre les choses plus compliqué.

Une fois le support d’écriture obtenu, je me précipiterais vers le bordel pour rencontrer ce seigneur du crime.

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