[EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Sùrement la plus grande et plus connue des villes d’Arabie, Copher, surnommée ’ le port des épices ’, est l’endroit où le commerce est le plus florissant de toute l’Arabie. Le quartier marchand de Copher est d’un dynamisme endiablé. Même les ports tiléens et estaliens font pâle figure face à lui. De tout le Vieux Monde, les bateaux accostent afin d’acheter des marchandises rares et exotiques. Les épices notamment, qui sont le fer de lance de l’économie cophérienne, sont très demandées sur les marchés, ce qui rend leur prix proprement exorbitant.

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[MJ] Urizen
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Message par [MJ] Urizen »

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20 Nachensen
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Journal du jeune Johan, moussaillon à bord du Wilhelm III

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Près de deux mois depuis son départ de Marienburg, le Wilhelm III avait enfin rejoint Magritta. La plus grande cité portuaire Estalienne était batie dans un site naturel en haut profonde, dans la bien nommée baie de la sérénité. Les deux grandes forteresses des caps jumeaux garantissaient la paix et la pérennité du commerce maritime de la Marienburg du Sud.
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L'imposante statue de Myrmidia, la déesse patronale de Magritta, élevée sur l'une des plus hautes collines qui surplombaient la cité, semblait surveiller les navires de toutes les contrées du monde de son regard protecteur : les embarcations exotiques de Cathay, les galères arabéennes, les fiers galions bretonniens, les frêles drakkars norscans, les bateaux à vapeur de Barak Varr, les grosses nefs marchandes de Marienburg et les vives caraques Estaliennes mouillaient flanc conte flanc, leurs voiles multicolores formant un long ruban chamarré.

Après deux jours d'escale durant lesquels l'équipage et les membres de l’expédition avaient pu profiter de la visite des nombreux marchés et flâner le long des rues accueillantes et pittoresques rythmées à l'aune de la langueur estalienne, le Wilhelm III avait repris la mer. Pour rejoindre le port de Copher, la cité des épices, Holswig-Haagen avait jugé plus prudent de s'assurer de la protection de deux navires militaires de l'Empire chargés de convoyer les vaisseaux marchands impériaux contre les cohortes de pirates arabéens qui infestaient la cote septentrionale de l'Arabie. Certainement découragés par une telle escorte, le vaisseau Wastelandais n'avait eut à croiser que le bout d'un mat qui palpitait dans la chaleur de l’horizon.

15 Sommerzeit, Copher
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[MJ] Urizen
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [MJ] Urizen »

Le crépuscule flamboyant semblait embraser les tentes des bédouins qui campaient sur les dunes de sable autour de la cité de Copher. Ces pasteurs nomades du désert continuaient à vivre comme leurs ancêtres l'avaient fait des milliers d'années avant eux. Refusant de prendre part à la frénésie mercantile qui prospérait dans la cité côtière depuis que les élites nobiliaires et bourgeoises des royaumes septentrionaux du vieux monde - Kislev, la Norsca, l'Empire et les Wastelands - s'étaient entichées de l'exotisme Arabéen, ils ne s'y approchaient, sporadiquement, que pour troquer leur bétail contre les denrées que le désert ne pouvait leur octroyer.

Les matelots du Wilhelm III finissaient leur labeur. Une troupe de soldats qui affichaient les insignes Impériaux, très certainement alertés par le capitaine des bateaux convoyeurs Impériaux qui avaient accompagné le Wilhelm III depuis Magritta, exigèrent de monter à bord du vaisseau. Malgré ses protestations, le capitaine-mercenaire Holswig-Haagen ne put les en empêcher. Ne pretant aucune attention à ses vitupérations, ils pénétrèrent manu-militari dans les bâtiments et en ressortirent, peu de temps après, en trainant sans ménagement le capitaine nain Dworkin, entravé par des fer qu'on lui avait mis aux poignets et aux chevilles. Faisant fi de la situation compromettante dans laquelle il se trouvait, le bougre ne se dépareillait pas de sa bonhommie habituelle et affichait un sourire sardonique.

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" Hé, doucement à la manœuvre ! "

" Héhéhé, n'oubliez pas notre entente Herr Kapitan ! "
...lança-t-il lorsqu'il passa au niveau de Holswig-Haagen.

La lueur de leurs torches disparut derrière les murs de la cité.


Le lendemain, peu avant que le soleil ne soit à son zénith, une nouvelle fois, le capitaine-mercenaire Holswig-Haagen avait convié les membres de l'expédition dans ses quartiers personnels. Comme par mimétisme, tous se retrouvaient sensiblement à la même place que la dernière fois : Jakob Kaepernick, l'explorateur du Wasteland, Ingmar Olricssen, le chef-mercenaire de Norsca, Matthias Altdorfer, le médecin d'Altdorf, Béatrix Rozentäll, la jeune magicienne, Roïk Hareckson, l'engingneur nain et Maximilian Ernst, l'érudit de l'université d'Altdorf. Le patibulaire sergent Kampffart se tenait laconiquement debout à côté du sigmarite.

L'embarras se lisait visiblement sur son visage.

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" Je suppose que vous êtes déjà tous au courant de la situation...Le capitaine Dworkin vient d'être mis sous les fers par les autorités Impériales présentes à Copher. Il doit répondre d'actes de piraterie sur les navires marchands de sa majesté l'Empereur Karl-Franz Ier "

Holswig-Haagen marqua une pause, inspectant la réaction de l'assemblée.

" Il est actuellement enfermé dans la citadelle d'Abd'n Refik, le bâtiment fortifié où se trouve l'ambassade Impériale. J'ai eu une conversation avec l'ambassadeur Liechtenteïger ce matin. Il encourt sans nul doute la peine capitale...Je ne vous ai pas réuni pour discuter des tenants et des aboutissants moraux de ma décision. J'en fais ma part. Certaines situations exigent de devoir s'en accommoder. Quoi qu'il ait pu faire, nous avons besoin de lui et nous devons le faire sortir de là...par tous les moyens, j'entends bien..."

Il s’arrêta là, attendant fébrilement la réaction de chacun.
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La citadelle d'Abd'n Refik
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[EVENT] Béatrix Rozëntall
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Message par [EVENT] Béatrix Rozëntall »

J'ai pris un peu de liberté sur l'environnement, j'espère que cela ne gêne pas !
Dérangée par un jeune matelot dans sa méditation journalière, Béatrix l'avait suivit à contrecœur pour assister à la réunion d'Holswig-Haagen. Il y était question de piraterie et du capitaine du navire. Malgré le peu d'attention qu'elle avait porté sur le sujet, elle en avait compris les grosses lignes. Le nain était fait prisonnier et l'expédition ne pouvait aller plus loin sans lui.

Affaire d'homme pensa-t-elle immédiatement. Encore une fois fourré dans le pétrin avec pour seule solution que d'attendre les renforts. En l'occurrence, nous. Ce n'est toutefois guère étonnant au vu de la dégaine du personnage.

Ainsi s'éclipsa-t-elle discrètement avant la fin de l'assemblée, bien décidée à laisser les autres s'occuper du problème. Tant mieux si l'on pouvait marchander avec les autorités mais si le nain avait vraiment enfreint les règles de l’Empereur, seule la méthode forte pourrait le faire sortir de sa geôle. Avec tous ses précédents ennuis, elle n'avait nullement l'intention de participer à ce possible complot. Toutefois, retourner dans sa cabine ne l'enchantait guère aussi décida-t-elle de mettre pied à terre.

Elle déambula un moment au milieu de ce nid fourmillant d'hommes et de bêtes avant de se diriger progressivement vers la citadelle d'Abd'n Refik. C'était un gros bâtiment un peu excentré, on ne pouvait le manquer. Bientôt, le sol compact du centre-ville fit place à une couche de sable fin, rendant la progression plus difficile. Ce n'était pas le genre d'endroit d'où on s'échappait facilement. Mais intriguée, la magicienne se prit l'envie d'appeler quelques amis. Ôtant ses chaussures pour plus de confort, elle enfouit ses pieds dans le sable chaud. Le contact direct avec le sol lui brûla presque la peau. Se retenant de crier, elle attendit quelques instants pour s'habituer à cette terre nouvelle. Peut-être qu'avec un peu de temps et de concentration pourrait-elle accéder au flux tellurique traversant les sous-sols mais là n'était pas son intention.

Maintenant assise en tailleur, elle entreprit d'imiter les nombreux cris d'animaux qu'elle connaissait. Cheval, chien, chat, oiseaux en tout genre... Tous y passèrent un par un. Elle ne savait pas la probabilité que l'on réponde à son appel mais dans une ville aussi cosmopolite et commerçante que Copher, il aurait été étonnant de ne pas trouver au moins quelques chiens errants. Puis elle attendit, patiente. Elle n'espérait que peu de choses d'une nouvelle rencontre animale à part un peu de compagnie. Elle se disait cependant que son empathie naturelle avec la faune lui apprendrait peut-être quelques informations intéressantes même si elle ne trouverait certainement que la faim d'un animal errant.

Une minute passa, rien. Ennuyée par ce peu de réussite, elle entreprit donc d'observer ce qui l'entourait en attendant.


"Du sable, encore du sable. Autant profiter de celui-ci avant de ne trouver que jungle et marécage."

Tournant la tête de gauche à droite, elle vérifia que personne ne se trouvait à proximité avant de tendre une main devant elle. Entre-ouvrant la bouche, Béatrix entreprit alors d'utiliser un peu de sa puissance magique. Elle se savait capable de manipuler la terre dans une certaine mesure. Qu'en était-il du sable. La manœuvre n'était pas sans risque. Elle savait que l'on pouvait la découvrir à tout moment mais la curiosité était plus forte. De toute manière, elle n'avait jamais brillé par sa prudence et l'attrait d'une nouvelle expérience brûlait en elle.
-J'analyse un peu mon environnement, les bâtiments toussa toussa.
-J'utilise ma compétence appel des animaux et j’attends. Si des animaux viennent à moi, j'essaye de les apprivoiser (dans une certaine limite bien sûr).
-J'utilise ma maitrise de la terre pour voir si je peux contrôler le sable (par pure curiosité XD). Dans le cas échant et si le sort passe, je me débrouille pour ne pas me faire remarquer. Donc pas de colonne de sable (même petite) ou autre truc qui puisse attirer l'attention. Tout au plus un léger mouvement.
Modifié en dernier par [EVENT] Béatrix Rozëntall le 25 janv. 2013, 03:58, modifié 1 fois.

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[EVENT] Roïk Hareckson
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [EVENT] Roïk Hareckson »

La mer, encore la mer, son roulis et ce bouillonnement incessant de l'estomac...Le Nain avait de moins en moins l'air d'etre capable de bien brosser sa barbe...Les messages d'arrivée aux escales étaient reçus tels une dernière chopine, la vue de la terre comme un lieu sain et les premiers pas sur le quai tel une renaissance...

Le changement de capitaine aurait du ravir Roïk mais ce nain ne devait pas être complètement nain. Le sourire toujours au visage, la jambe de bois toujours fière, il se moquait de la vaguelette et du tangage qui mettait à bas l'habitué des ateliers et laboratoires. Les quelques tentatives de rencontres se soldèrent tout aussi radicalement que toutes autres activités sur ce foutu tas de bois : une course au bastingage et une heure de soubresauts ridiculisant le pauvre ingénieur.

A l'air libre et seulement à cet endroit: dés qu'il rentrait dans les coursives, les cales du navire, l'impact des relents de sueur, d'urine et d'un on ne sait quoi appartenant au bateau avait également un effet radical sur la condition de Roïk. C'est presque a reculons qu'il accepta la réunion demandée par Holswig-Haagen...Il fallait surtout qu'il remonte sur le bateau après avoir atteint le quai salvateur.

Roïk avait bien assisté au passage de la troupe, au départ du capitaine, mais ne comprit que lors de la réunion dans quel merdasserie le capitaine se trouvait....

-" Je vais....faire court..." respire doucement "...C'est notre capitaine, c'est un nain, je descend sur le quai et je ne reprend la mer qu'avec CE capitaine. Holswig-Haagen ! Votre mission est de mener deux personnes en Lustrie , l'une d'entre elle reste ici si vous ne vous bougez pas la maille alors faites vos trucs d'hommes d'arme et quittons la zone d'influence de ceux qui ont des raisons directes ou indirectes de nous empêcher de réussir ce pour quoi nous subissons ce voyage... Sur ce, je vais retrouver mon ami le quai...Je serais dans l'auberge qui est juste en face de mon premier pas hors de ce bateau..." s’arrête devant la porte " ...Et si je peux être d'une quelconque aide....n'hésitez pas.... si c'est pour faire quelquechose à terre..."
Modifié en dernier par [EVENT] Roïk Hareckson le 22 janv. 2013, 01:42, modifié 1 fois.
Fiche de personnage

Nom et Prénom:Roïk Hareckson
Age: 92 ans
Race: Nain
Carrière: maitre ingénieur

Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Caractéristiques 9 8 13 8 13 7 9 9 8 1 80/80
Jakob Kaepernick, 42 ans, explorateur du Wasteland : Djinn
Béatrix Rozëntall, 24 ans, magicienne des taillis : Mathias
Ingmar Olricssen, 30 ans, capitaine-mercenaire Norscan : Aurore
Matthias Altdorfer, 32 ans, médecin : Malal
Roïk Hareckson, 92 ans, engingneur nain : Noth
Maximilian Ernst, 53 ans, érudit : Christer
-" Je ne suis pas de ceux qui promettent de te foutre des kilos de phalanges entre les deux oreilles, mais continu et j'inventerai une machine à peler les cons ..."

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[EVENT] Ingmar Olricssen
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [EVENT] Ingmar Olricssen »

La mer, voilà qui réconforta un moment Ingmar, se trouvant ainsi sur le même pied d’égalité des autres membres de l’expédition. Après avoir reçu l’avis formel de ne plus descendre à terre lors des prochaines escales, lui et ses hommes s’étaient réunis dans les quartiers du chef mercenaire. La grogne se faisait ressentir chez ses hommes, mais Ingmar réussi tant bien que mal à leur faire voir les choses autrement. Au moins n’aurait-il plus à ce cassé les pieds pour ces hommes n’ayant aucun respect pour les hommes du Nord qu’ils étaient.

Les Norscans profitèrent pleinement de l’air marin, certes plus chaud que celui trouvé dans leur contrée. Chaque jour, on pouvait les voir réunis sur le pont et chaque jour les marins leur jetaient des regards méfiant quelques murmures venant à ses oreilles concernant les dieux chaotique et l’allégeance des Norscan à ces démons. À quelques reprises son regard réprobateur croisa celui ces marins tandis que sa main se posait sur son médaillon d’Olric.

Puis vint l’escale à Magritta. Contraint à demeurer sur le navire Ingmar et ses hommes durent s’occuper l’esprit autrement. Fort heureusement pour eux, l’escale en terre Estalienne ne dura pas longtemps et le navire reprit la route du sud en direction de l’Arabie et de sa ville portuaire de Copher. Encore une fois, la mer se prouva réconfortante pour Ingmar et ses hommes qui profitèrent pleinement du voyage.

On arriva finalement à destination. Le navire venait à peine de toucher le quai que les forces impériales l’investissaient de leur présence. Le capitaine fût mis à l’arrêt. Il fallut attendre le lendemain pour avoir plus d’information sur ce qui s’était produit la veille alors que le chef mercenaire était convoqué par Holswig-Haagen.

Comme précédemment, lorsqu’il fallait traiter de sujet sérieux, toute la troupe de joyeux lurons étaient réunis. Ingmar s’installa bras croisé tandis que le responsable faisait son petit discours. Ainsi le capitaine avait été arrêté pour piraterie. L’infâme croupissait maintenant dans une geôle en attendant vraisemblablement d’être jugé. Voilà qui fit bien sourire le chef Norsan car sans le nain, le navire ne quitterait pas le port. Holswig-Haagen suggérait donc très peu subtilement de le faire sortir de sa prison. Pour cela il aurait besoin d’homme. Quel dommage que lui et ses vaillants hommes d’armes soit confiné au navire. Se tournant vers le capitaine-mercenaire, il affichait un grand sourire.


Quel dommage que mes hommes et moi-même soyons confinés au navire jusqu’à ce que nous ayons atteint la Lustrie… Vous devrez vous passez de nous pour votre petite expédition je le crains monsieur Holswig-Haagen.

Le chef des Norscans n’était pas peu fier de sa boutade. On lui avait interdit de poser pied à terre avec ses hommes, les privant de bien des divertissements, il pouvait bien se permettre de leur remettre ce point en pleine figure maintenant qu’ils avaient besoin d’eux.

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[MJ] Urizen
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [MJ] Urizen »

Holswig-Haagen avait fait mine de ne pas relever le départ de la cabine de la jeune Béatrix, estimant très justement que le moment ne se prêtait pas à un coup de force.

Quant à l’engingneur nain, même s’il savait par celui-ci qu’il avait manié les armes dans sa prime jeunesse, il n’avait pas réellement envisagé sa collaboration. Ainsi, il le laissa de même quitter la réunion sans mot dire, se ménageant de la sorte son soutien supplémentaire s’il venait à changer d’avis.

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"Quel dommage que mes hommes et moi-même soyons confinés au navire jusqu’à ce que nous ayons atteint la Lustrie… Vous devrez vous passez de nous pour votre petite expédition je le crains monsieur Holswig-Haagen."

Le sergent Kampffart articula un juron en Reikspiel et se crispa, semblant esquisser un mouvement imperceptible de sa main en direction de sa hanche, là où devait se trouver la garde de son arme, intention aussitôt réfrénée par un mouvement de main entendu de Holswig-Haagen.

Ce dernier savait que le fier Norscan avait ruminé et attendu le moment opportun d’épancher son orgueil depuis la dernière fois où il était sorti de cette même pièce. Les faits lui faisaient la part belle. Beau joueur, il esquissa un sourire amusé et goguenard.

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« Ingmar, personne ne vous a obligé à vous embarquer sur ce navire que je sache...?! »

Il continua avec gravité.

« Mon comportement et ma décision n’ont été motivés qu’en vue de la réussite commune de notre mission. Je pensais que vous l'aviez compris. Si je vous demande aujourd’hui votre aide, comprenez que c’est dans cette même intention ! Votre présence et celle de votre homme le plus sur - de même que la votre, Herr Kaepernick - seraient plus que souhaitables, au cas où notre entreprise rencontrerait quelques difficultés, ce que bien entendu nous allons tout faire pour éviter… »

La fin de sa phrase étant destinée à ceux qui n’étaient pas compétents dans le maniement des armes, il poursuivit à leur intention tout en jaugeant la réaction d’Olrcissen du coin de l’œil.

« Herr Altdorfer, j'ai entendu dire que certains de vos condisciples étaient capables d’endormir une armée. Pensez-vous que vous pourriez préparer un de ces breuvages ? »

« Quant à vous, Herr magister Ernst, excusez mon audace de vous mêler à ces occupations triviales mais je crois avoir compris que l'ambassadeur Liechtenteïger était un brillant esprit. Je suis persuadé qu'il apprécierait la compagnie d’un homme de science à sa table. Votre présence à l'intérieur faciliterait très certainement notre tâche ».

« Croyez-moi messieurs, nous avons réellement besoin du capitaine Dworkin ! »
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[EVENT] Matthias Altdorfer
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [EVENT] Matthias Altdorfer »

Le jeune médecin n'aimait pas réellement ce qu'il entendait. Cette excursion n'était pas mené correctement et Matthias commençait à s'inquiéter de ce qui se passerait un fois en Lustrie. Si les responsables de cette mission n'étaient pas capables de gérer une simple traversée en mer comment assureraient ils leur sécurité dans un monde où chaque brins d'herbe peut-être un danger mortel?

Ce capitaine-mercenaire semblait être un incapable patent, qui ne savait ni empêcher un capitaine de navire de s'enfuir ni son remplaçant d'être emmener en geôle, compromettant ainsi l'avenir de sa mission. Le maître nain qu'il devait escorter refuser de remonter à bord du navire tant que le capitaine ne serait par revenu et en plus il mettait en danger le second homme à protéger en l'envoyant en première ligne discuter à un banquet.

Matthias grattait une petite écharde de bois dans la table quand le capitaine-mercenaire s'adressa à lui.

« Herr Altdorfer, j'ai entendu dire que certains de vos condisciples étaient capables d’endormir une armée. Pensez-vous que vous pourriez préparer un de ces breuvages ? »

Il aurait préféré, et de loin, ne pas être mêlé à ce plan, l'idée de transgresser la loi, qui plus est dans un pays étranger, ne lui seyait guère.

_Hum... Oui en effet. Nous autres médecins connaissons certaines plantes et drogues permettant d'endormir un homme durant quelques heures. Nous en connaissons aussi d'autres permettant d'apporter la mort mais nous ne les utilisons jamais... Comprenez moi...

Matthias s'arrêta pour captiver l'attention de son oratoire et appuyer ce qu'il avait à dire:

Si je puis vous fournir ce que vous me demandez. Et je ne dis pas que je le puis en cet instant, il me faudra consulter mes réserves et peut être aller faire quelques emplettes en ville pour compléter mes stocks, car ce sont des plantes trop onéreuses pour ma bourse.

Matthias repris son discours d'un geste de la main comme pour mettre de côté les impératifs matériel de cette demande.

Il vous faudra m'assurer sur votre honneur et sur Shallya qu'aucun mal ne sera fait aux personnes endormies. Que mes drogues ne serviront qu'à éviter des morts inutiles et préserver des vies. Je ne tolèrerai pas, ni moi ni mon temple, que mon savoir soit utilisé à des fins néfastes.

Le médecin regardait le capitaine-mercenaire dans les yeux en attendant la promesse. Une fois celle-ci formulée.

La bonne nouvelle est que je suis capable de vous procurer ce genre de potion. La mauvaise nouvelle est qu'il me faut quelques jours pour pouvoir vous préparer une potion stable et efficace. Une fois faite vous devez la faire ingérer à votre victime. La rapidité d'action dépend d'un savant dosage et de la résistance du patient.

Matthias repris son grattage frénétique de l'écharde qui, selon lui, défigurait l'ensemble esthétique de cette table commune. Il insistait avec son ongle sur cette légère proéminence jusqu'à réussir à l'extirper et pouvoir l'exhiber fièrement devant ses yeux emplis d'un plaisir difficilement compréhensible. Il regarda les autres personnes à table affichant sur son visage, d'ordinaire fermé et perdu dans ses pensées, un léger sourire satisfait.

- j'utilise Empathie au moment où le Sergent me donne sa parole.

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[EVENT] Ingmar Olricssen
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [EVENT] Ingmar Olricssen »

Suite à ses propos, le sergent, fidèle toutou de Sigmar, jura. Se raidissant, il dirigea subtilement sa main vers la garde de son épée, avant d’être stoppé par Holswig-Haagen. Évènement qui ne passa pas sous le regard Ingmar, qui savait parfaitement la haine que vouait Kampffart à son encontre et envers les siens. Olricssen posa sa main sur la garde se sa hache qui reposait sur sa hanche, lui lançant un regard noir.

Le fidèle d’Olric avait effectué ce geste de façon défensive ne souhaitant aucunement une bataille en ces lieux. Il ne faisait que démontrer le ridicule de la situation. Le capitaine-mercenaire pris ensuite la parole, tentant de clamer les esprits, ayant très bien compris le message qu’avait voulu faire valoir le Norscan. Une fois son discours terminé, ce fût au médecin de prendre la parole. Ainsi l’homme de science pouvait crée des mixtures capable d’endormir voir même, selon ses dires, tuer des hommes.

Ingmar connaissait très bien l’existence de poison, mais pour un fier combattant tel que lui, l’utilisation de procéder aussi vil et détourné n’était pas une option. De plus, le médecin semblait affirmer que la préparation d’une telle potion prendrait quelques jours et d’après les propos d’Holswig-Haagen, le temps était compté pour le capitaine nain. Non, ces subtilités devraient être pour une autre fois. Attendant la fin du discours de Matthias Altdorfer, Ingmar posa son regard sur les autres membres de l’expédition tenta de jauger leur réaction face à ces propos. Puis le Norscan pris la parole à nouveau, cette fois-ci sa voix se voulant calme et posée.


Vous avez raison Holswig-Haagen, lorsque vous dites que personne ne m’a forcé à embarquer sur ce navire et je souhaite autant que vous que ce navire rejoigne la Lustrie. Néanmoins, l’on m’a forcé à demeurer sur ce navire, me privant moi-même et mes hommes de distractions qui auraient très certainement rendu le voyage plus agréable.

Je comprends parfaitement que le nain soit essentiel à l’accomplissement de notre voyage, je ferai donc tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider dans cette entreprise. Il ne sera pas dit que les hommes du nord ne possède pas d’honneur.


En disant sa dernière phrase, son regard n’avait pas quitté le sergent Kampffart. Il reprit ensuite la parole toujours sur son ton calme.

Toutefois, pour pallier à l’injustice que vous avez causé à mes hommes lors de dernières escales, il serait fort appréciable de votre part de leur offrir une compensation. Offrir à ceux qui resteront à bord, charmante compagnie et à boire autant qu’ils en voudront, serait la moindre des choses. En échange, je vous promets qu’ils ne quitteront pas le navire et vous aurez ma participation afin de libérer le capitaine du navire, peu importe ce que cela implique, ainsi que celle d’un des miens.

Le chef mercenaire prit une petite pause dans son discours, souriant. Lorsqu’il reprit à nouveau la parole son discours dénotait quelques notes d’amusement.

Vous savez aussi bien que moi, capitaine, que des hommes comblés sont des hommes efficaces le moment venu. Si mes hommes me sont aussi loyaux c’est car je suis juste avec eux. Faites en autant et vous obtiendrez leur respect.

Ingmar savait très bien que sa participation était essentielle à la libération du nain. S’il avait joué la carte de l’indigné c’était bien plus pour obtenir une compensation pour ses hommes que part réel dédain de participer au sauvetage du capitaine de navire. Ingmar était un homme bon, possédant bien plus de sagesse et d’honneur que de nombreux Sigmarites qu’il avait rencontré. Ses hommes lui tenaient à cœur et il venait de le prouver, une fois de plus.

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[EVENT] Jakob Kaepernick
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [EVENT] Jakob Kaepernick »

La belle Magritta n'était déjà plus qu'une tâche à l'horizon en son for intérieur Jakob était satisfait, jamais une ville ne lui avait apporté autant de plaisir, d'honneur, de gloire, d'horreur et de douleur que la capitale économique estalienne. Le tout à la fois bien sûr. Ses amours, ses problèmes, toute la nostalgie d'une existence remontait avec la marée et l'horizon. L'ambiance sur le bateau était plutôt calme, chacun était à ses occupations, le norse buvait, le médecin préparait, la fille glandait, l'érudit bossait, le nain râlait et l'explorateur... Commentait.

Voilà qu'arrivait la belle ville de Copher! Kaepernick n'y était allé que quelques fois dans toute sa vie et il n'y était jamais resté très longtemps, aussi cette ville était comme une jolie inconnue qu'il souhaiterait mieux connaître. Il s'apprêtait à annoncer au capitaine qu'il partait faire un tour à quai quand des soldats en armes s'en vinrent saisir le nain par le col, le mettre au fer avant de l'emmener. Pendant quelques seconde Jakob resta sans voix, que se passait-il? Tout le monde était consigné à bord jusqu'au lendemain, il faudrait être patient...

Quand les lueurs de l'aube furent passées, le capitaine Holswig-Haagen appela tout les membres pour une nouvelle réunion à huit-clôt. Les craintes de l'explorateur se confirmèrent durant le discours du mercenaire: ce nain n'était qu'un vil pirate qui avait pillé sans la moindre honte des bateaux impériaux. Jakob n'était pas particulièrement axé sur le patriotisme et il savait que les chemins de la gloire était tortueux mais tout de même...
Malheureusement il semblait qu'il faudrait le sauver malgré tout. Ruminant sa colère, le bretteur vit s'en aller le nain, la fillette et le guerrier commencer à chercher des problèmes partout. Si rien ne se faisait on avancerait jamais. Il était temps pour notre héros d'assumer son rôle de chef de groupe.


-"Excusez-moi mais il me semble que j'ai désormais mon mot à dire sur tout ça. Olricssen si notre expédition réussit vous pourrez vous payer tout les bordels de Copher et toute la bière du Reikland, prenez votre rancune en patience et allez me chercher le nain et la dame, ils me semblent être sortit trop vite. Le plan de Herr docteur est bon, nous pourrions proposer ses services aux gardes en échange d'une visite... Et là, nous frapperons.

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[MJ] Urizen
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Re: [EVENT]...le bon grain de l'ivraie

Message par [MJ] Urizen »

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"Il vous faudra m'assurer sur votre honneur et sur Shallya qu'aucun mal ne sera fait aux personnes endormies. Que mes drogues ne serviront qu'à éviter des morts inutiles et préserver des vies. Je ne tolèrerai pas, ni moi ni mon temple, que mon savoir soit utilisé à des fins néfastes. "

Le médecin regardait le capitaine-mercenaire dans les yeux en attendant la promesse. Une fois celle-ci formulée.

Holswig-Haagen garda le silence, voulant signifier de la sorte qu'il n'entendait pas se plier à ce genre de résolutions iréniques. S'attendant à le voir ciller et détourner son regard par soumission, il soutint le regard du médecin, regard qu’il réussissait à réellement capter pour la première fois depuis leur brève rencontre à Altdorf. Le capitaine-mercenaire sembla intrigué et amusé par la force de caractère inattendue et insoupçonnée de cet homme malingre et fuyant qui d’habitude semblait songeur ou préoccupé.

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" Je vous promets d'en tenir compte. Mòrr décidera du reste..."

Expédia-t-il avec fatalité.

" La bonne nouvelle est que je suis capable de vous procurer ce genre de potion. La mauvaise nouvelle est qu'il me faut quelques jours pour pouvoir vous préparer une potion stable et efficace. Une fois faite vous devez la faire ingérer à votre victime. La rapidité d'action dépend d'un savant dosage et de la résistance du patient....il me faudra consulter mes réserves et peut être aller faire quelques emplettes en ville pour compléter mes stocks, car ce sont des plantes trop onéreuses pour ma bourse. "

La circonspection du mercenaire sigmarite laissa place à de l’agacement. Certes, il n’avait pas imaginé que le temps nécessaire pour préparer une telle potion serait aussi long. Toutefois, il estimait l'exigence de ce délai comme étant de la mauvaise volonté et une certaine obstination à faire valoir les préceptes indolents de Shallya, lui qui semble-t-il, s'accordait promptement aux circonstances avec le pragmatisme résolu d'un homme d'action. Son agacement s’excitait d’autant plus que le médecin s’escrimait à vouloir extraire cette écharde de la table.

" Bien entendu, Herr Altdorfer…bien entendu.."

Répéta-t-il pour se persuader finalement qu'il ne pouvait en être autrement.

" Il vous sera fourni tout ce dont vous aurez besoin. Mettez-vous tout de suite au travail et tenez-moi au courant de votre avancement. "

Attendant la fin du discours de Matthias Altdorfer, Ingmar posa son regard sur les autres membres de l’expédition tenta de jauger leur réaction face à ces propos. Puis le Norscan pris la parole à nouveau, cette fois-ci sa voix se voulant calme et posée.

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"Vous avez raison Holswig-Haagen, lorsque vous dites que personne ne m’a forcé à embarquer sur ce navire et je souhaite autant que vous que ce navire rejoigne la Lustrie. Néanmoins, l’on m’a forcé à demeurer sur ce navire, me privant moi-même et mes hommes de distractions qui auraient très certainement rendu le voyage plus agréable.

Je comprends parfaitement que le nain soit essentiel à l’accomplissement de notre voyage, je ferai donc tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider dans cette entreprise. Il ne sera pas dit que les hommes du nord ne possède pas d’honneur."


En disant sa dernière phrase, son regard n’avait pas quitté le sergent Kampffart. Il reprit ensuite la parole toujours sur son ton calme.

" Toutefois, pour pallier à l’injustice que vous avez causé à mes hommes lors de la dernières escale, il serait fort appréciable de votre part de leur offrir une compensation. Offrir à ceux qui resteront à bord, charmante compagnie et à boire autant qu’ils en voudront, serait la moindre des choses. En échange, je vous promets qu’ils ne quitteront pas le navire et vous aurez ma participation afin de libérer le capitaine du navire, peu importe ce que cela implique, ainsi que celle d’un des miens."

Le chef mercenaire prit une petite pause dans son discours, souriant. Lorsqu’il reprit à nouveau la parole son discours dénotait quelques notes d’amusement.

" Vous savez aussi bien que moi, capitaine, que des hommes comblés sont des hommes efficaces le moment venu. Si mes hommes me sont aussi loyaux c’est car je suis juste avec eux. Faites en autant et vous obtiendrez leur respect. "

Holswig-Haagen écouta le Norscan sans l’interrompre. Le sourire qui se dessinait sur le visage concentré du sigmarite laissait supposer qu’il commençait à apprécier le personnage. Dans ce jeu de position, chacun, faisant mine de tenir sa posture, déployait son intelligence d'homme rompu à l'exercice difficile du commandement dans le but de dégager un compromis acceptable pour les deux parties.

A la demande d’Ingmar au sujet d'une compensation pour ses hommes, il ne répondit pas, se contentant d’un clignement des yeux et d'un hochement de la tête qui signifiait toutefois son acquiescement.

Kampffart, défié du regard par le chef-mercenaire Norscan, se rembrunit. Raidi au coté de Holswig-Haagen, la contraction des rides de son large front laissait entrevoir la noirceur de son esprit.

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" Excusez-moi mais il me semble que j'ai désormais mon mot à dire sur tout ça. Olricssen si notre expédition réussit vous pourrez vous payer tout les bordels de Copher et toute la bière du Reikland, prenez votre rancune en patience et allez me chercher le nain et la dame, ils me semblent être sortit trop vite. Le plan de Herr docteur est bon, nous pourrions proposer ses services aux gardes en échange d'une visite... Et là, nous frapperons. "

Holswig-Haagen ne s'attendait pas à un tel appui sans compromis de la part de l'explorateur, craignant plutôt que le Wastelander, animé par un esprit nationaliste malvenu, ne lui mette des battons dans les roues.

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" Laissez ! Une poignée d'hommes décidés vaudront plus qu'une troupe contrainte. Exposez-nous plus précisément votre plan Kaepernick ! "
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