[Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Le vaste pays désertique qu'est l'Arabie se trouve de l'autre côté de la mer en face de la Tilée et de l'Estahe. Il y a plusieurs cités habitées, certaines sur la côte et d'autres à l'intérieur des terres, ainsi que bien des ruines désertes remontant aux légendaires Guerres de la Mort. Les pirates d’Arabie sont des pilleurs invétérés, dont on peut parfois apercevoir les navires aux voiles sombres dans les ports d’Estalie ou de Tilée.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

[Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Le déchargement (puisque c'était bien de ça qu'il s'agissait) alla plutôt vite, le tout grâce à l'aide des anciens soldats présents sur la base, une cinquantaine auxquels s'ajoutaient les quarante du régiment de Friedrich et des hommes du Duc Loft. En tendant un brin l'oreille, notre héros pût apprendre que les anciens étaient là depuis deux semaines et que les provisions arrivaient à point, d'autres bateaux plus légers devraient d'ailleurs bientôt arriver, l'endroit n'était donc pas si isolé que cela. Les vétérans du déserts ne portaient pour la plupart pas leurs cottes de mailles, qui reposaient sous des toiles non loin. Exception faite des gardes qui se trouvaient dans les petites tours de guets de bois et de pierre tout autour du camp, au nombre de six.

Une fois fait, la voix bien connue du sergent Steiner se fit entendre.


-"Cinquième régiment troisième division, en rangs!"

Délaissant leurs discussions, les soldats se positionnèrent correctement par rang de trois. Satisfait, il laissa la parole au Duc Loft qui avait disparu depuis le débarquement dans la plus grande tente au milieu du camp, où devaient se trouver un autre officier.
Image-"Bienvenue en cette terre soldats! Ici votre quotidien sera divisé entre le guet dans les tours, les patrouilles autour du camp, l'entrainement et la surveillance des excavateurs, que vous rencontrerez plus tard. Pour l'instant je vous enjoins à vous renseigner auprès des soldats au repos. Quelques règles strictes: vous ne sortez pas du camp la nuit, vos armures doivent toujours être à portée de vue, ne lâchez jamais votre épée, si vous êtes attaqués, appelez à l'aide, ne vous faites pas tuer par bête fierté. Sur ce nous aurons une autre discussion après le repas de midi, jusque là bonne découverte."
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Friedrich Hadler
PJ
Messages : 172

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Le déchargement des caisses d’équipement et de vivres du bateau au camp militaire se déroula sans qu’aucun évènement particulier ne vienne le troubler. Visiblement, les troupes déjà présentes étaient là depuis deux semaines. C’étaient sûrement elles qui avaient du monter le camp. En tous cas, le ravitaillement arrivait à pic, d’après ce que Friedrich avait pu entendre.
L’endroit semblait à la fois assez isolé des villes arabéennes, puisque les vivres étaient acheminées par voie maritime, mais suffisamment proche des ports côtiers pour qu’il soit ravitaillé régulièrement par de légers bateaux.
Le nouveau soldat remarqua aussi que ses camarades qui étaient déjà là depuis longtemps avaient dévêtis leurs armures pour luter contre la chaleur et être plus à l’aise. Seules les sentinelles étaient en uniforme complet. Sous un tel soleil, après une journée de garde, ils devaient odorer ferme. Mais d’un autre côté, leur mission semblait relativement facile, étant donné la nature du terrain, on devait pouvoir voir arriver les ennemis de loin, pensait notre héros. Bien sûr, Friedrich ignorait presque tout du désert, si ce n’était qu’il était sec, sableux et chaud. Il ne pouvait pas savoir qu’il y avait parfois des mirages, ni que les distances étaient souvent trompeuses. Il ignorait également que la nuit, la température dégringolait à une vitesse vertigineuse, et qu’il y faisait très froid. En revanche, il était bien conscient des dangers de l’insolation, puisque même en Ostland, il arrivait assez souvent, en été, que des gens en soient victimes. Aussi savait-il qu’il valait mieux avoir la tête couverte, et s’hydrater le plus souvent possible, même en l’absence de sensation de soif, pour être efficace à cent pour cent.

En observant les abords du campement et de l’oasis adjacente, il vit un paysage singulier, uniquement composé de dunes de sable jaune-orangé, surmontées par un ciel magnifiquement bleu rayé de quelques cirrus par endroits. Le désert ressemblait à une mer de sable, par temps de forte houle. Le contraste était certes beau, mais Friedrich Hadler ne voyait pas du tout ce que venait faire le duc dans un endroit aussi vide. A part près de l’oasis, il n’y avait pas de vie possible à long terme, sauf peut-être pour les nomades autochtones, et il ne semblait y avoir aucun signe d’activité particulière, aucun indice qui laisserait deviner la nature de leur expédition si loin de l’Empire.

Si le rapide examen du paysage par le soldat Hadler ne donna rien, en revanche, le discours du duc Loft, bien qu’énigmatique et essentiellement tourné vers des questions plus pragmatiques de prudence et de conduite à adopter, lui fournit quelques pistes de réflexions. Tout d’abord, et c’était la nouvelle la plus marquante, il y était question « d’excavateurs ». Etaient-ils donc là pour protéger une exploitation minière ? C’était l’hypothèse la plus probable pour l’instant. Mais le filon devait être particulièrement rare pour qu’on aille si loin le chercher, et qu’on le protège avec tant de troupes, dirigées par l’une des personnalités les plus importantes d’Ostland. D’autre part, pour l’instant, les « excavateurs » n’étaient pas encore présents sur les lieux. Allaient-ils arriver par bateau ? S’agirait-il de mineurs spécialisés et particulièrement loyaux ? En tous cas, il semblait que la raison de la présence du camp militaire et du duc Loft ici soit intégralement et directement liée à eux.
La seconde piste était d’un ordre très différent : le duc leur enjoignait d’être toujours armés et sur leurs gardes, et d’avoir toujours son armure près de soi. Certes, de telles injonctions relevaient peut-être d’un simple rappel de la discipline militaire, qui se devait d’être maintenue en tout lieu et en tout temps. Mais en ce cas, pourquoi prendre la peine de le préciser directement aux soldats ? C’était là le travail du sergent plutôt que du duc. Non, la seule explication possible, c’était que ce dernier craignait sûrement un danger. Danger dont Friedrich ne voyait pas du tout d’où il pourrait venir : il n’y avait aucune cachette à l’horizon. Si quelqu’un venait de la mer ou du désert, il serait repéré de loin. Dès lors, quel était le type de danger qui inquiétait à ce point le duc qu’il ait besoin de préciser à ses hommes en personne de s’armer en permanence et de garder son armure à portée de main ? Quoi qu’il en soit, cela n’était pas rassurant, et notre héros se jura de respecter ces conseils de prudence à la lettre. Il préférait toujours suer à grosses gouttes sous son armure plutôt que de terminer mort avec une dague plantée entre les omoplates.

Aussi, sachant qu’il avait quartier libre pour ce matin, il partit en direction de l’oasis toute proche. La plupart de ses camarades préféreraient directement aller en ville, mais en ce qui le concernait, il y avait trop longtemps qu’il n’avait pas pris un bon bain, et il avait bien besoin de se dessaler. Aussi alla-t-il prendre un bon bain, après toutefois avoir pris la précaution de demander si cela était sans risque à un soldat déjà présent depuis deux semaines. Si cela n’était pas risqué, il alla prendre un bain, en restant toutefois proche du bord du plan d’eau, se baignant en pagne, son armure sur la berge, mais son épée à la main gauche, dans son fourreau. Il n’alla pas plus loin que jusqu’à que l’eau lui atteigne les genoux. C’était amplement suffisant pour se nettoyer, sans s’éloigner de plus de deux mètres de son armure, et ne pas mouiller son épée qu’il tenait scrupuleusement au dessus de l’eau, de la senestre (car bien que le fourreau la protège en théorie de l’eau, Friedrich répugnait à la laisser toucher la surface de l’onde)…
Une fois le bain terminé, il irait visiter le campement, et prendre des conseils auprès des soldats en repos qui connaissaient déjà un peu le désert, comme l’avait utilement suggéré le duc.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Prudent, Friedrich regarda au bas de la muraille de bois, on ne voyait rien de particulier, à part un petit bout de bois qui dépassait, mais alors qu'il allait la longer pour rejoindre l'entrée, une des sentinelles lui cria de s'écarter et de ne rentrer dans le camp qu'en ligne droite. Sans l'ombre d'un doute y avait-il un piège autour des murs, comme une fosse garnie de pointe par exemple. A l'intérieur, notre soldat se dirigea vers ses collègues au repos, remarquant cinq soldats qui jouaient aux dés en utilisant des caisses de bois, il se décida à se rapprocher pour leur parler. Sur les cinq ce fût celui qui paraissait le plus vieux, une sorte de vieux maçon au physique de catcheur que la guerre et la chaleur aurait fait ridé au delà du nécessaire. Sa voix dure trahissait sa connaissance de la mort et du combat.

-"Dans c'désert tout est mortel. Si tu fais pas gaffe, t'auras vite fait de te r'trouver avec un scorpion noir sous ta tente ou dans tes bottes! Et là, si il te pique, tu n'auras plus que quelques heures pour écrire ton testament avant d'aller rejoindre le royaume des morts!"

Il relança les dés et se félicita du double six qu'il venait de faire, lui permettant d'empocher un sous de plus.

-"Je vais te donner une ou deux des astuces que les types du coin, les pillards, utilisent. On vous les expliquera sûrement tout à l'heure, mais vaut mieux m'tnant qu'après hein? Ben y'a que des fois, les gars ils utilisent des tentures beige claire et qu'y se cachent en dessous, comme ça on les voit pas! Et là t'as le soldat impérial qui se pointe, y réfléchit pas il avance. Et puis quand tout le monde il est passé, les brigands se lèvent et attaquent par derrière! Et là plus de soldat! Fini, zigouillé!"

Son compère, un jeune homme de l'âge de Friedrich et probablement moins musclé, continua.

-"Pour ça que quand on arrive aux ruines, faut qu'on vérifie toute la zone, la première division ne le faisait pas, et un jour ils sont tous sortis de terre, une vingtaine! Et même si ils sont pas très habiles, ils ont butés les deux tiers de la troupe avant qu'le dernier se tire! On sait pas trop c'qui veulent en plus, d'accord ils piquent nos bourses, mais on est pas des nobliaux! En revanche les femmes qui creusent, ils les emmènent quand ils peuvent, oh ça oui... Les bâtards!"

Suivi d'un crachat de rage qui disparu presque instantanément en touchant le sable brûlant. Le gros reprit la parole.

-"T'as d'aut' question p'tit gars? Tu ferais mieux de les poser maintenant, une fois dans la mer de sable, personne t'entendra crier."
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Friedrich Hadler
PJ
Messages : 172

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Ce que Friedrich Hadler ignorait, c’était que le camp fortifié était encore mieux protégé qu’il n’y paraissait de prime abord. Des pièges se cachaient sous le sable, invisible, et il aurait pu mourir en tombant dedans, s’il n’avait pas été prévenu in extrémis par les sentinelles ! *Ouf, ça aurait été trop bête d’y passer comme ça !* pensa-t-il. Puis, une fois avoir passé la palissade et pénétré dans le campement, il alla se renseigner, comme le duc le leur avait enjoint, auprès d’une petite demi-douzaine d’hommes qui jouaient aux dés. Comme le soldat ne les avait pas vus sur le bateau, il était certain qu’il s’agissait de militaires déjà en poste avant son arrivée. Il attendit qu’ils aient terminés leur série de lancés, puis il toussota et demanda :

-Excusez-moi, messieurs. Je me nomme Friedrich Hadler, soldat au cinquième régiment de la troisième division. Le duc Loft nous a demandé de nous renseigner sur le désert. Il est vrai que je n’ai aucune expérience de cet environnement, personnellement. Que pouvez-vous m’en dire ?

Le plus vieux du groupe, un rude soldat qui semblait très aguerri, lui répondit, et l’ex-milicien dut reconnaître que son récit lui fit froid dans le dos, lui qui n’avait avant cela aucune crainte particulière. Il se félicitait d’avoir suivi le conseil de son supérieur, sans quoi, il n’aurait jamais pu imaginer de telles ruses de la part de ces étranges ennemis. Ce qui était très inquiétant, outre les scorpions mortels, c’était que ces ennemis pouvaient se cacher n’importe où, et frapper à n’importe quel moment. Friedrich avait d’abord qu’ils étaient en sécurité totale, et que nul ne pourrait s’approcher subrepticement. Il réalisait maintenant à quel point il se trompait. Au contraire, le danger pouvait venir à tout moment et partout sans prévenir. Se défendre contre un adversaire, ça, il s’en savait capable, mais affronter des hommes invisibles et insaisissables, c’était nettement plus ardu. Il comprenait maintenant plus que jamais la nécessité impérieuse de rester toujours armé et sur ses gardes. C’était bien l’information principale à tirer de cette discussion, et il ne l’oublierait pas de sitôt.

D’autres informations lui furent également fournies, moins vitales, mais néanmoins importantes. Il apprit ainsi que « l’excavation » se ferrait dans des ruines, ce qui ne présageait rien de bon. Les légendes et histoires des aventuriers à propos des ruines du désert étaient remontées même en Ostland, et elles devaient bien reposer sur un fond de vérité. Cela ne lui plaisait guère. Il fut encore plus surpris quand il apprit que les « excavateurs » qu’ils étaient censés protéger étaient en fait des « excavatrices ». *Des femmes ! Le duc emploie des femmes pour creuser !* C’était pour le moins singulier, et cela laissa Friedrich un instant perplexe. Il crut même qu’on se moquait de lui, avant de lire la vérité sur les visages de ses interlocuteurs. Etaient-ce des femmes du cru ou des impériales, il n’en savait rien, mais quand même, cela lui laissait un goût étrange dans la bouche. Risquer les vies de soldats, il n’était pas contre, mais celles de femmes,… Enfin bon, c’étaient à elles seules de décider si oui ou non elles étaient prêtes à risquer leurs vies pour la bonne cause, il n’avait pas le droit de les empêcher de choisir leur destinée, et encore moins de contester la décision de son supérieur hiérarchique de les employer. En revanche, ce qui était certain, c’était qu’il redoublerait d’efforts pour les protéger.

Il réfléchit à poser d’autres questions aux vétérans, mais aucune nouvelle interrogation ne lui venait à l’esprit. Il demanda quand même quelques précisions d’ordre technique essentiellement :


-Oui, j’aimerais savoir comment sont équipés ces ennemis ? Si leur tactique est basée sur des raids et des attaques surprises, ils doivent être légèrement armés et très mobiles, non ? Ont-ils des armes empoisonnées, et si oui, est-on en possession de doses d’antidote ? Je n’aimerais pas avoir de mauvaises surprises… A, et aussi, quels sont les horaires d’excavation ? Et ces femmes, sont-elles impériales ou arabéennes ?
Enfin, savez-vous s’il y a moyen de se procurer un bouclier, un arc et des flèches sur le camp ?


Tant qu’à être prêt au combat, Hadler préférait mettre toutes les chances de son côté, et pour cela, un bon bouclier, un arc et quelques traits ne seraient pas de trop. Toutefois, s’il n’était pas possible de s’en procurer légalement gratuitement ou à bas coût, il ferrait sans. En tous les cas, si l’ennemi avait pour lui sa mobilité et le monopole total de l’initiative, il comptait bien les combattre avec ses armes : une discipline de fer, et un armement polyvalent complet moyen. Certes, les soldats impériaux ne pourraient pas espérer poursuivre ou attaquer ainsi armés face à un ennemi invisible et plus mobile, mais pour se défendre, ce serait plutôt un avantage.

Une fois ses réponses obtenues, le militaire salua ses compagnons, et alla s’isoler dans un coin à l’intérieur du camp. Il planta son épée dans le sable, s’agenouilla et pria :


-Myrmidia, ô déesse de la guerre, que jadis les chevaliers ont priée ici même. Je t’en prie, donne-moi la force de remplir ma mission sans faillir. Ma responsabilité est d’autant plus lourde que j’ai à protéger des femmes, et que je ne voudrais pas qu’une seule soit enlevée ou tuée sous ma protection. Avec ton aide, je ne le permettrai pas. Je ferrais tout ce qui est en mon pouvoir pour que cela n’arrive pas, et qu’aucun mal ne soit fait à aucune d’entre elles, aussi longtemps que je les aurais sous ma responsabilité, qu’elle soit morale ou militaire. Je t’en fais le serment solennel, par mon épée, et mon honneur. Et si je dois mourir pour le respecter, alors que ta volonté soit faite. Toutefois, si je suis amené à faire des choix draconniens, je le ferrais dans une optique plus large, je ne sacrifierais pas une grande cause pour une petite cause, mais dans la mesure du possible, et grâce à toi, j’espère ne pas devoir en arriver là. Puisse ta grâce, ton intelligence et ta force guider mon bras au mieux, moi qui ne suis qu’un humble mais fervent croyant.

Puis, il alla rejoindre les tentes de son régiment, et y attendit les ordres, non sans avoir cherché à se procurer un bouclier, un arc et des flèches avant, si cela était possible. Il se souvenait de la menace des scorpions, aussi prendrait-il soin de vérifier ses vêtements avant de les remettre, le lendemain, et sa couche avant de s’endormir. Il prévint également ses camarades, à commencer par son ami Poigno, de ce qu’il avait apprit, en mettant l’accent sur la nécessité d’être prudent et les dangers encourus. Demain promettait d'être une rude journée...
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Devant toutes les questionnements de la jeune recrue, le vétéran eût un large sourire, le genre qui prouvait qu'il en avait vu passer, avant Friedrich, des jeunes soldats avides de connaissances sur leur nouveau terrain de combat. Combien étaient encore en vie à ce jour? C'était une question à laquelle nul ne voulait répondre.

-"Ha! Ca pour voyager léger, ils voyagent légers! Presque jamais d'armure, à part en cuir, pas plus que le strict nécessaire pour la chasse: des arcs longs avec flèches, des lames bien affûtées et des boucliers. Faut bien que t'comprennes ça p'tit, y'a trois types de ces brigands, ça doit correspondre à des castes dans leur foutue culture, j'sais pas: y'a les trappeurs, les mecs qui imaginent et mettent en place les pièges, généralement ils n'ont pas assez de temps pour s'entraîner, c'est pas les plus dangereux, enfin à part si la seconde catégorie intervient. Des chasseurs, mais des vrais chasseurs, leur boulot c'est de trouver la bouffe et les animaux mortels, tu m'demandes si leurs armes sont empoisonnées? Ouais! Elles le sont! Et c'est eux qui s'occupent de trouve le venin de serpent ou de scorpion, c'est fulgurant quand la lame te frappe, tu crèves tout de suite, pas le temps de boire un antidote qu'on a de toute façon pas! Et la dernière catégorie, ben c'est les vrais soldats, les durs, ceux qui nous piquent notre équipement, ceux qui sont entraînés. Un conseil p'tit, si t'en croises un, prépare-toi à en baver."

Il avala une belle rasade d'eau dans sa gourde, relança les dés et grogna d'un mauvais score, avant de terminer.

-"Les femmes sont arabéennes, elles viennent du coin, elles et leurs maris sont payés pour creuser pendant qu'on les protègent, leurs plus grands gosses apportant l'eau et les outils. Les horaires dépendent de leurs récoltes, y'a des jours où c'est toute la journée, d'autres où c'est que le matin ou l'après-repas. Oh et pour les armes elles seront distribuées après le repas, c'toujours comme ça pour les nouveaux."

Se séparant enfin du groupe, Friedrich se balada quelques minutes dans le camp, une chose lui paraissait amusante, le bateau qui était là quand le sien est arrivé venait de partir, en revanche le navire l'ayant emmené restait à mouiller au petit port improvisé. Se trouvant un coin tranquille, le jeune homme eût tout juste le temps de finir sa prière qu'on l'appelait pour le repas. Comme souvent un peu de soupe, un morceau de pain un peu mouillé -un comble pour un repas dans le désert- et trop salé ainsi que du lard cuit sur pierre suffisait. Il tenta de parler avec ses compagnons, mais tous semblaient trop fatigués par la chaleur suffoquante pour écouter. Bientôt, la voix du sergent Steiner retentit dans le camp, enjoignant la troupe à se rassembler près de l'eau. Là l'air plus frais réveilla les hommes qui purent écouter le discours. Ce n'était ni plus ni moins que ce que les vétérans avaient dit à Friedrich, la tactique vicieuse, les groupes de brigands, les castes, l'excavation.
Apparemment ils cherchaient une boite de métal, un trésor peut-être? Les yeux des soldats brillaient de contentement! Aussi l'annonce qu'ils partaient sur l'heure fît plaisir à tout le monde! Les trente soldats reçurent un arc court avec un carquois rempli d'une vingtaine de flèches, avec instruction de faire attention en les utilisant, viser dans le désert pour des gens non habitués n'était pas facile.

De cette manière débuta la longue marche dans le désert, pendant quinze minutes les guerriers avancèrent dans la chaleur sèche du lieu de mort, bientôt les ruines seraient en vue, tout leurs problèmes cesseraient, peut-être...
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Friedrich Hadler
PJ
Messages : 172

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Friedrich avait bien fait de poser toutes ses questions, car il apprit encore de nouvelles choses de la bouche des vétérans. D’une part, et c’était là le plus important, ses craintes se voyaient confirmées, au-delà même de ce qu’il avait imaginé. Le poison était vraiment très fulgurant, et en cas de blessure, il n’y avait pas d’antidote. Toutefois, par son père, le soldat connaissait quelques techniques pour faire sortir du corps d’un homme un poison, si virulent soit-il, mais il savait aussi qu’elles ne fonctionnaient pas toujours. L’amputation restait aussi une solution, mais on ne pouvait amputer que si la zone touchée n’était pas vitale. De plus, l’idée d’être handicapé à vie n’était pas très réjouissante. Leur meilleure défense contre ses attaques sournoises serait donc, outre leur vigilance constante, leurs armures de métal, de mailles pour la plupart, mais aussi d’écailles, et de plates pour les plus chanceux.
Evidemment, cette nouvelle donnée compliquait grandement le problème de la défense des excavateurs. Mais, même si la perspective de mourir empoisonner le répugnait -quelle lâcheté de la part de ces archers bédouins-, Friedrich Hadler savait très bien que son engagement dans l’armée équivalait à accepter de risquer sa vie, et que ce sacrifice pouvait donc lui être légitimement demandé n’importe quand par ses supérieurs. Et cet engagement prenait tout son sens, toute sa noblesse quand il fallait protéger directement des civils, comme c’était le cas. On ne pouvait rêver plus belle manière de mourir, même s’il était bien sûr toujours mieux de ne pas rêver de mourir du tout.

La deuxième information de son discours était plus annexe, puisqu’il détrompa notre héros, qui avait initialement cru que seules des femmes seraient à protéger. Non, apparemment, il aurait à protéger des hommes, des femmes et des enfants autochtones. *Tant mieux.* pensa-t-il. En effet, aux yeux du soldat, le fait d’avoir affaire à des gens du cru, habitués aux conditions climatiques et à l’environnement, ne pouvait qu’être bénéfique. De plus, il pensait que découvrir un nouveau peuple, une nouvelle manière de penser et de voir les choses pouvait être très enrichissant. Tisser des liens, des contacts avec eux s’avérerait sûrement une expérience riche, de par un échange réciproque et respectueux. Et à plus grande échelle, cela pouvait créer ou renforcer les ponts, voire les liens d’amitié entre les deux peuples. Personnellement, il avait hâte de les rencontrer, et espérait qu'il aurait le temps de mieux apprendre à les connaître pendant les permissions et les gardes.
Evidemment, cette vision idéalisée du militaire était contestable. En effet, si, avec des gens assez ouverts d’esprits et respectueux des autres -comme l’était Friedrich-, sa vision semblait être exacte, si les uns ou les autres se montraient trop nationalistes, ou convaincus de leur supériorité de leur race ou de celle de leur culture, pays ou civilisation, des tensions pouvaient aussi survenir. Mais il fallait de tout pour faire un monde, et aucune des deux visions extrêmes n’étaient représentative à elle seule.
Pour en revenir au soldat Hadler, il était plutôt étonné d’apprendre que les bandits n’hésitaient pas à attaquer leurs propres concitoyens. Mais, après une courte réflexion, il se dit qu’après tout, cela était finalement assez normal. Il ne connaissait pas l’histoire de ce pays, mais il était probable qu’il y ait des tensions internes entre communautés, voire entre nations. C’était bien le cas dans l’Empire et la Bretonnie, et l’Arabie n’échappait certainement pas à la règle.


***


Après avoir pris son repas, et reçu un arc court et un carquois contenant vingt traits. Avec sa méticulosité habituelle, Friedrich Hadler testa son nouveau matériel. L’examen n’ayant pas révélé de défaut notable, il mit son arc dans son dos, et attacha son carquois à sa ceinture, du côté opposé à celui de son épée. Enfin, ce fut l’heure de partir en mission, la première dans le désert de sable.
La luminosité était un peu trop forte, surtout quand on levait la tête pour voir au loin. Cela était assez handicapant pour des impériaux non-habitués comme eux, et les gêneraient sûrement légèrement pour le tir, même si ça n’était pas non plus insupportable. Notre héros se jura de demander aux autochtones s’ils avaient un moyen de lutter contre ces désagréments. Le fait de risquer sa vie pour des arabéens ne le dérangeait pas du tout. Pour lui, un humain était un humain, d’où qu’il vienne… Sauf peut-être quand il avait donné son corps et son âme aux puissances de la ruine, bien sûr. Quant à ses compagnons d’armes, ils semblaient plus enthousiasmés par la perspective de chasser un trésor, de vivre une « aventure », que par leur mission de protection. Pour Friedrich, c’était tout le contraire : peu importait la raison de leur présence ici, c’était à ses supérieurs de déterminer les objectifs et les missions, lui devait juste les exécuter du mieux qu’il le pouvait. Et en l’occurrence, il trouvait qu’il n’y avait pas de quoi se réjouir prématurément.
Malgré les exagérations auxquelles se livraient parfois les vétérans, leurs conseils n’étaient pas à prendre à la légère, et d’après eux, ils avaient affaire à un ennemi extrêmement dangereux. Cela, Friedrich Hadler ne l’oubliait pas. Aussi resta-t-il sur ses gardes, jetant régulièrement des coups d’œil tout autour de lui, une main sur la fusée de son épée, l’autre prête le cas échéant à se saisir de son arc accroché dans son dos. Il veillait aussi tout particulièrement aux endroits où il mettait les pieds, notamment parce qu’il craignait un piège. Si à un moment, le terrain devant lui lui paraissait douteux, il n’hésitait pas, quitte à paraître stressé et trop prudent -il l’était d’ailleurs-, à dégainer son épée et à tâter le sol devant lui.

Cette traversée du désert, bien que courte, lui soumettait les nerfs à rude épreuve. Mais il devait rester attentif constamment s’il voulait maximiser ses chances de rester en vie, et de remplir de manière satisfaisante sa mission. Les ruines où les fouilles se déroulaient n’apporteraient qu’un répit minimal, puisque les groupes armés avaient déjà osé s’en prendre à ce lieu plus d’une fois. Au contraire, il se souvenait du récit de plus vieux des vétérans, qui l’avait marqué. Isolé du camp principal, ces ruines pouvaient devenir un mouroir rapidement s’ils n’y faisaient pas attention. Et il n’avait pas envie, mais alors pas envie du tout, de voir les trois quarts de ses camarades être tués, ainsi que des autochtones tués et des femmes enlevées. En tout cas, il ferrait tout ce qui était en son pouvoir -qui, il en avait parfaitement conscience, était bien mince- pour qu’un tel malheur n’arrive pas. Se souvenant des conseils avisés d’un des vétérans, il alla voir le sergent Steiner pendant la marche et lui demanda respectueusement, mais assez bas pour que seul son supérieur l’entende (comme ses autre camarades étaient de tous nouveaux soldats, il ne voulait pas les décourager) :


-Sergent, puis-je me permettre une suggestion ? Il se peut que vous soyez déjà au courant, mais je pense qu’il serait plus prudent, une fois arrivé sur le site d’excavation, de commencer par sécuriser la zone. Une division qui avait oublié de le faire aurait perdu plus de la moitié de ses hommes.

Puis il se tût, laissant le choix de la tactique à adopter au sergent. Il avait fait son devoir en le prévenant, c’était sergent et à lui seul de prendre les décisions qui lui sembleraient les plus justes, Friedrich ne contesterait pas cela, même si elles lui semblaient mauvaises. S’ils parvenaient sans encombres aux ruines, il obéirait aux ordres (sécuriser ou non la zone), et observerait les alentours. Il ignorait comment le sergent comptait organiser la protection, en dispersant ses hommes tout autour, en organisant des binômes, en restant tous groupés au même endroit, en faisant plusieurs groupes, en postant des gardes parmi les travailleurs et travailleuses, etc… Il aviserait en temps voulu.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Le sergent semblait souffrir un peu de la chaleur, il devait être habitué au climat de l'Ostland comme tout ses hommes et souffrait en silence. Un homme brave qui ne voulait pas montrer sa faiblesse devant ses troupes. Considérant la proposition de Friedrich, il lui répondit en ces termes:

-"C'est bien ce que je comptais faire, soldat Halder. On m'a raconté cette histoire et je compte bien la prendre au sérieux, ouvrez l'oeil..."

Durant le chemin, plusieurs fois le sous-officier dû intervenir pour empêcher les guerriers de boire trop d'eau, si ils se gavaient il n'y aurait plus de provisions pour le retour. C'est donc après vingt minutes sous le soleil que les ruines apparurent devant eux.
En terme de ruine il ne restait plus grand chose, quelques cadavres de piliers et de murs s'élançaient parfois au dessus du sol. La seule chose vraiment visible était les énormes trous qui jonchaient le sol et la troupe de paysans non loin, une vingtaine, en habits de nomades. Etrangement il n'y avait ni femme ni enfant parmi eux, mais ils portaient tous une pelle ou une pioche ainsi que de l'eau et une sacoche de provision. Arrêtant le groupe, Steiner se fit entendre.


-"Groupez-vous par trois et vérifier chaque pied de sable dans un périmètre de cinquante mètres, gardez toujours un contact visuel avec les autres et gardez votre arme en main. Soyez très prudents. Je vais voir avec les autochtones ce qu'il se passe.
Test d'INT de Friedrich: 13 échec.
Se retrouvant avec Poigno et un autre soldat du nom de Irolt, Friedrich inspecta chaque recoin qu'il pût, par chance il ne trouva rien, pas plus que le reste de la division. C'est ainsi que l'excavation commença. Durant une heure, sous un soleil de plomb, sans ombre, les infortunés impériaux surveillent des excavateurs à peine mieux loti. C'est par pur hasard qu'on entendit un cri de joie retentir au milieu de l'après-midi. Le sergent Steiner, qui inspectait le terrain comme les autres, ne pût se retenir d'aller voir, évidemment, par la même il demanda à Poigno et Friedrich -qu'il considérait comme ses meilleurs escrimeurs- de venir voir avec lui. L'ouvrier arabéen tenait dans ses mains une petite boite de fer, à peine plus grande qu'une boite à bijoux et refermée par un gros cadenas.

-"Les dieux sont avec nous mes amis! Nous l'avons enfin trouvé...

Et il s'interrompit. Pendant un moment, nul ne su pourquoi, puis Friedrich leva les yeux et remarqua qu'une pioche dépassait de son dos, autour d'une tâche rouge, bien sûr, l'homme s'effondra bientôt de douleur. Derrière un ouvrier souriant se redressait, bientôt imité par ses amis, avec des rictus aux lèvres. Puis une flèche se fit entendre et se ficha dans le sable chaud. Et un soldat s'écria:

-"Des brigands arrivent!"
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Friedrich Hadler
PJ
Messages : 172

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Il était clair que Friedrich Hadler était loin d’être le seul à trouver que la chaleur et le soleil étaient gênants, mais pourtant, pas un soldat de la troupe impérial ne se plaignit pendant le trajet. Il y avait plusieurs raisons à cela. Se plaindre aurait été totalement inutile et mal vu de la part des autres, car tous supportaient la même chaleur, mais surtout, les pensées des militaires étaient plus tournées vers le trésor et les perspectives de richesse que ce seul mot évoquait. Le sergent Steiner, qui s’était apparemment lui aussi renseigné en en avait tiré toutes les conséquences, souligna par ailleurs la nécessité d’économiser l’eau, afin de tenir toute la journée sans tomber dans le manque.

Mais cette économie d’eau eut pour le groupe un effet néfaste, d’une manière qu’ils n’auraient pas imaginé. En effet, Friedrich était vraiment déconcentré par la chaleur, et il ne put réagir à un détail qui, dans des conditions normales, lui aurait tout de suite mit la puce à l’oreille. Le fait qu’il n’y ait ni femmes, ni enfants parmi les excavateurs, alors que les vétérans lui avaient dit le contraire, n’aurait pas manqué de l’interpeller sans cela, d’autant qu’il avait particulièrement envie de parler à la population locale, et qu’il avait donc parfaitement mémorisé ce détail. Il aurait donc pu démasquer la supercherie et intervenir en amont de la catastrophe, si seulement le soleil ne lui avait pas causé une migraine passagère, et s’il n’avait pas rationné l’eau, conformément aux ordres, ou même s’il avait pu s’approcher plus et entrer en contact direct avec les faux-excavateurs.

Toujours était-il qu’une malheureuse suite de circonstances improbable s’était réalisée, au mauvais moment. Il y avait le climat, le rationnement de l’eau et le fait que le sergent décide d’aller voir lui-même les travailleurs pendant que ses hommes, dont le soldat Friedrich Halder, fouillaient la zone. C’était comme si les dieux s’étaient ligués contre le petit régiment ostlandais. Bien évidemment, puisque les brigands étaient habilement déguisés, en même temps cachés, et à la vue de tous, Friedrich et ses camarades militaires ne trouvèrent absolument rien dans les ruines. Pendant toute sa garde, notre héros ressentit néanmoins une sensation très dérangeante, comme une gêne, comme s’il oubliait quelque chose d’essentiel et de très important. Mais la chaleur et le soleil l’empêchaient de se concentrer et de saisir quoi. Il l’avait sur le bout de la langue, mais il ne parvenait pas à retrouver de quoi il pouvait bien s’agir. Ses tourments furent interrompus, quand un cri signala que l’un des fourbes mais malins bandit avait trouvé quelque chose (ou fit semblant de trouver quelque chose, peu importait). Comme on pouvait s’y attendre, le sergent et ses deux meilleurs hommes, Friedrich et Poigno, allèrent voir de quoi il s’agissait sur le champ.

Ils n’eurent même pas le temps de se saisir de la trouvaille, qu’un rapide examen visuel du sergent confirma les suppositions de tous. Il s’agissait bien de l’objet recherché, qui avait été trouvé. Sauf que, à ce moment très précis, alors même que le sergent était en plein milieu de sa phrase, il fut coupé par un coup de pioche dans son dos. Alors le cerveau de Friedrich se débloqua enfin et il trouva ce qu’il cherchait depuis son arrivée, et qui lui avait paru bizarre : les bandits s’étaient substitués aux travailleurs, profitant que le groupe de soldats soit nouveau pour ne pas se faire tout de suite remarquer ! Ils avaient néanmoins eut beaucoup de chance que Friedrich Halder ou un autre au courant qu’il devait y avoir normalement des femmes et des enfants n’ait pas donné l’alerte. Et encore plus d’être tombés pile sur les seules troupes du camp qui n’avaient encore jamais rencontré les excavateurs. Cela faisait un peu trop de coïncidences au goût de Friedrich, mais il n’avait pas vraiment le temps de continuer à raisonner, même s’il gardait en mémoire cette information précieuse.

Une flèche venait se ficher dans le sable, tirée par il ne savait trop qui, et un cri d’alarme retentit. Au même instant, notre soldat avait déjà commencé à dégainer son épée, et il s’apprêtait à abattre sans autre forme de procès le touareg qui lui faisait face, celui qui portait la boîte. Ces salauds venaient de massacrer le sergent, dans le dos, et alors qu’il était désarmé, il n’y avait pas à réfléchir, à négocier ou à montrer de pitié, il fallait se battre, il n’y avait pas d’autre alternative, et Friedrich Hadler eut même du mal à essayer de contenir sa rage pour rester de maître de lui-même comme le recommandait sa déesse tutélaire Myrmidia. Au moins, l’ennemi était visible et les combattrait de front, il n’aurait pas à craindre des perfides flèches empoisonnées, à moins que justement il n’y ait des archers bédouins qui aient rappliqué. En tous les cas, il était peu probable que ceux-ci tirent dans les corps-à-corps, le risque d’atteindre leurs camarades au combat étant trop important. Ni Friedrich, ni Poigno n’auraient donc en théorie à craindre de trait empoisonné pour l’instant.
Il frappa tout en hurlant, à l’attention de ses camarades, qu'il était primordial, en premier lieu, d'avertir du danger qu'ils couraient, s'ils ne l'avaient pas encore remarqué :


-TRAHISON ! LES OUVRIERS SONT DES ENNEMIS, ATTENTION ! DEFENDEZ VOUS ENSEMBLE, ET NE FUYEZ SOUS AUCUN PRETEXTE !

Le soldat Hadler aurait bien aimé donner plus d’indications à ses camarades, et notamment des ordres de combat plus précis, mais pour l’instant, il était trop occupé pour avoir une vision globale sur la situation. Dès qu’il l’aurait, il prendrait ses responsabilités et donnerait plus d’instruction. En attendant, il devait déjà se débarrasser de ses adversaires les plus proches, et si possible récupérer la boîte, car la boîte, c’était la mission. Et si les bédouins y tenaient aussi, il aurait là une utile monnaie d’échange, au cas où le combat tournerait mal. Un second plan de retraite prit forme dans son esprit, mais avant de donner plus d’ordres, il devait en savoir plus sur la situation et son évolution.
HRP : J'utilise toujours "autorité" pour mes ordres (cela va normalement sans dire, bien sûr, puisque c'est une comp "passive", mais je te rappelle juste que j'ai cette comp). Concrètement, j'essaie de tuer le type en face de moi (mes compétences sont dans ma signature). Je choisis la parade pour me protéger. Si je vois qu'il rompt le combat, je ne tente pas de le poursuivre en courant. J'essaye de faire passer relativement peu de temps, afin que je puisse donner au plus vite des instructions d'ensemble.

J'attends ton schéma et d'en savoir un peu plus sur l'évolution de la situation générale pour donner des ordres plus précis, d'où le fait que je n'ai pas fait grand-chose dans ce post.

PS : Si mes camarades connaissent le jargon de bataille, je donne mes ordres dans ce jargon, car il est plus rapide, d'après sa description [mais, par souci de commodité et parce que je n'ai aucune idée de ce à quoi ça ressemble, j'écris quand même tous mes dialogues complets en français normal, mais je précise le cas échéant qu'il parle en jargon de bataille]
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

Avatar du membre
[MJ] Le Djinn
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - RP
Messages : 1199
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Dans ma lampe...

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par [MJ] Le Djinn »

Test d'autorité (8+1) : 10; échec sur le fil.
Les soldats semblaient avoir entendus quelques choses, mais la chaleur alentours ou la surprise les empêchaient de réagir efficacement. Par chance tout de même, l'alerte de Friedrich semblaient avoir été assez comprise pour que les hommes dégainent et prennent des positions défensives, c'était toujours mieux que rien...
Pour le moment les six bandits s'approchaient de Poigno, Friedrich et Steiner, ce dernier se relevait avec quelques difficultés, un examen rapide de son dos d'où le brigand avait retiré la pioche appris aux impériaux que la cotte de maille avait arrêtée la petit partie des dégats. Il était furieux, mais ses forces le quittaient, peut-être au fond de lui sentait-il son dernier combat arriver, peut-être voulait-il mourir debout?.

Très rapidement avant le combat, le profil des combattants (tout bonus et malus compris)
Steiner: FOR 10 END 11 HAB 9 CHAR 10 INT 9 INI 8 ATT 12 PAR 11 TIR 10 NA 2 PV 35/75
Poigno: FOR 10 END 9 HAB 7 CHAR 8 INT 8 INI 7 ATT 9 PAR 7 TIR 7 NA 1 PV 65/65
Soldat Imp.: FOR 8 END 8 HAB 7 CHAR 8 INT 8 INI 7 ATT 8 PAR 8 TIR 7 NA 1 PV 60/60
Les bandits restent avec leurs stats cachées. Vous êtes tous équipés d'arcs courts, de flèches et d'épée à une main en plus d'un cotte de mailles.
Le combat proprement dit! Vous partez à 4 contre 3, vous êtes face à des brigands, si leurs pertes sont trop lourdes où si leurs blessures sont trop importantes, il fuiront.
Ordre de combat:
Steiner puis Bandit 1 à 4 puis Friedrich puis Poigno.

Round 1:
Attaque de Steiner: Votre attaque a échoué (16).

Attaque de bandit 1: Votre attaque a échoué (19).
bandit 2: Votre attaque a échoué (14).
bandit 3: Votre attaque a réussi (3). Localisation: torse. La parade de votre adversaire a échoué (19).Vous lui infligez une perte de 16 PV. Il en reste 49 à Poigno.
bandit 4: Votre attaque a réussi (9). Localisation: bras gauche. La parade de votre adversaire a échoué (18).Vous lui infligez une perte de 16 PV. Il en reste 49 à Friedrich.

Attaque de Friedrich: Votre attaque a réussi (2). Localisation: jambe gauche. La parade de votre adversaire a échoué (9).Vous lui infligez une perte de 31 PV. Il en reste 29 à Brigand 1, début de saignement -1d4 Pvs à chaque round.
Test d'end: 20, échec critique. Perte de -4 en INI, ATT et PAR.
Perte de 3 PVs, il lui en reste 26.


Attaque de Poigno: Votre attaque a réussi (1), réussite critique: dégats x2. Localisation: tête. La parade de votre adversaire a échoué (18).Vous lui infligez une perte de 60 PV. Bandit 2 est mort!

2ème attaque de Steiner: Votre attaque a réussi (9). La parade de votre adversaire a réussi (5).Vous lui infligez une perte de 22 PV. Il reste 4 PVs à Brigand 1. Il s'évanouit et mourra prochainement.

Round 2:

Bandit 3 et 4 doivent passer un test d'INT pour savoir si ils restent ou non.
Bandit 3: 5, il reste.
Bandit 4: 20, échec critique, il s'enfuit en hurlant, déstabilisant ses alliés.

Steiner attaque: Votre attaque a réussi (7). Localisation: bras gauche. La parade de votre adversaire a échoué (20), échec critique il n'attaquera pas au prochain tour.Vous lui infligez une perte de 32 PV. Il lui en reste 28. Début de saignement.
Test d'END: 12, échec. Perte de 2 en INI, ATT et PAR.
Perte de 1d4 Pvs: 3, il lui reste 25 PVs.

Attaque de Friedrich: Votre attaque a échoué (18).

Attaque de Poigno: Votre attaque a échoué (12).

Deuxième attaque de Steiner: Votre attaque a échoué (14).

Round 3:

Steiner attaque: Votre attaque a réussi (6). Localisation: jambe droite. La parade de votre adversaire a réussi (1), réussite critique, les dégats infligés sont divisés par deux. Vous lui infligez une perte de 10. Il en reste 15 à bandit 3.

Friedrich attaque: Votre attaque a réussi (7). Localisation: torse. La parade de votre adversaire a réussi (2).Vous lui infligez une perte de 17 PV. Bandit 3 est mort!
L'affrontement fût d'une intensité rare, sous le soleil accablant les valeureux impériaux semlaient mal partis, heureusement pour eux leurs armures et le fait que leurs adversaires ne possédaient que des outils pour se battre rééquilibrait la balance.
Au début les attaques furent désordonnées, les bandits profitant de la surprise causée par la trahison pour prendre à défauts les soldats, c'est ainsi que Poigno comme Friedrich finirent avec un coup de pioche chacun. Enragés par cela, la troupe se jeta sur l'ennemi, ne tardant pas à les tailler en pièce, Poigno fit montre de sa grande force en décapitant net un brigand qui s'était pourtant protégé avec son arme et Steiner prouvait son expérience en tailladant un bédouin malgré sa blessure au dos. Bon joueur, notre héros pu achever le reste. Il fût d'ailleurs amusant de remarquer que l'un des bandits partit en courant en hurlant des mots incompréhensibles, mais même un néophyte pouvait comprendre qu'il faisait part de sa part, à son passage plusieurs de ses compatriotes se retournèrent, interloqués, un peu effrayés aussi.

Le sergent ne tarda pas à retomber dans le sable, la boîte en main, le sang perlait un peu plus de son dos, pas de beaucoup, mais suffisamment pour qu'il ne cherche pas à gaspiller ses forces, il eut juste le temps d'envoyer à Friedrich et Poigno.


-"Trop fatigué... Oubliez pas ce que je vous ai appris... Discipline!..."

Autour d'eux le plan des bandits fonctionnaient: à l'ouest les troupes impériales se défendaient en carrés contre des brigands aussi nombreux et à droite les archers profitaient du fait que les ouvriers étaient relativement absent pour pilonner les guerriers qui refluaient vers les ruines du centre. Quelques hommes étaient déjà tombés aux champs d'honneur et à ce rythme une riposte serait bientôt impossible. Il fallait agir!
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

Avatar du membre
Friedrich Hadler
PJ
Messages : 172

Re: [Friedrich Hadler] L'Infante du Mal (suite)

Message par Friedrich Hadler »

Le combat au centre fut extrêmement brutal, mais il tourna finalement à l’avantage des soldats impériaux, au prix de deux blessures pour Friedrich et Poigno. Mais le coup de pioche n’occasionna pas de dommages trop graves aux combattants, d’autant que l’ex-milicien avait pris le coup à son bras libre. Les ripostes des ostlanders ne se firent pas attendre après ces premières blessures encaissées, mais dont la gravité avait été atténuée par leur armure. L’épée de Friedrich frappa à la jambe l’un des ennemis, lui infligeant une grave blessure, tandis que Poigno décapitait son vis-à-vis. Le sergent, bien que blessé, parvint à se débarrasser du bandit blessé à la jambe par son soldat, malgré sa parade. Voyant deux de ses camarades tués, l’un des adversaires préféra tourner les talons et prendre la fuite sans demander son reste, en hurlant. *Bien ! Avec un peu de chance cela sèmera le désordre dans leurs rangs, et redonnera du courage aux nôtres.* , pensa Friedrich. Le sergent Steiner blessa ensuite par deux fois leur dernier ennemi direct, le mettant en grande difficulté, ce dont le soldat Hadler profita pour l’achever d’un coup d’estoc dans la poitrine.

La situation générale était un peu moins bonne, car les bandits à l’Ouest étaient encore nombreux, et les archers à l’Est faisaient pleuvoir sur les hommes à découvert devant eux une pluie de traits meurtriers. C’était eux qui constituaient le danger le plus important, puisqu’ils étaient les mieux armés, les plus concentrés en nombre, et bénéficiaient en plus d’une position très avantageuse, à l’abri derrière les vestiges d’un mur, au-delà duquel ils avaient un grand espace découvert jusqu’au centre du terrain, qu’ils mettaient merveilleusement à profit pour essayer de transformer en pelote d’épingles quiconque oserait s’approcher d’eux et braver le terrain découvert. De plus, le sergent ne semblait pas aller très bien (ce qui était compréhensible), et était retombé au sol. Il fallait agir, il était temps que quelqu’un prenne les choses en main, et leur supérieur hiérarchique était visiblement trop faible pour endosser cette lourde tâche.

Heureusement, le soldat Friedrich Hadler avait maintenant une vision un peu plus claire de la situation générale. L’ennemi semblait à première vue plus nombreux, mais les militaires impériaux avaient peut-être une bonne carte à jouer, s’ils l’écoutaient. Les objectifs à atteindre étaient simple, il y en avait plusieurs. Dans l’ordre des priorités, Friedrich mettait sa mission -s’emparer de la boîte et la ramener en lieu sûr- en première place. Suivait, immédiatement après, l’objectif humain, à savoir la minimisation des pertes alliées. Venait ensuite, subsidiairement, celui de faire le plus de dégâts à l’ennemi. Le plan que l’ostlandais avait rapidement conçu pouvait potentiellement remplir au moins deux de ses objectifs, peut-être trois si les soldats se battaient bien. En tout les cas, par contre, il n’avait pas pour but et ne pouvait pas avoir pour effet l’extermination de l’adversaire, sauf si celui-ci commettait de grosses fautes.

Le plan était séquentiel, et conçu en deux temps. La première phase était la phase de regroupement, et aussi la seule phase offensive. Elle consistait à profiter de la grande concentration de troupes ennemies au centre (où se situait l’objectif), et de la relative dispersion des troupes impériales, pour prendre en tenaille ces ennemis, au corps-à-corps. Normalement, au vu de leur équipement supérieur, de l’attaque sur deux fronts et du surnombre important que cela générerait momentanément en faveur des hommes du Nord (le temps que les autres rappliquent), les soldats ostlandais ne devraient pas avoir trop de problèmes à exécuter cette première phase, et à massacrer ou repousser les bandits au centre. L’autre avantage de cette tactique serait de dissuader l’ennemi de tirer sur les combattants impériaux au combat au centre, puisque le risque de toucher leurs propres alliés serait trop important. Seules les troupes défendant la route du retour au Sud-Ouest ne devraient pas attaquer, mais camper sur leurs positions, les consolider et les tenir, afin de permettre que la seconde phase se déroule sans trop de problèmes.
Cependant, ils ne devraient surtout pas se laisser emporter et vouloir à tout prix continuer le combat. Dès qu’ils se seraient regroupés et auraient réduit la résistance au centre -et par la même occasion récupéré le coffre convoité-, ils ne devraient pas s’attarder à combattre et à achever les éventuels bandits, mais se replier dans l’ordre vers le Sud-Ouest et la route, ce qui devrait être la phase la plus facile si la première phase avait été correctement exécutée, compte tenu de la couverture des troupes qui tenaient les positions Sud-Ouest, et des nombreuses ruines qui couvriraient leur retraite.

Le plan semblait être tactiquement bon, mais toutefois, beaucoup de facteurs pouvaient le faire échouer, et notamment celui que Friedrich craignait le plus : l’indiscipline. En effet, si un trop grand nombre cédaient à la panique ou à la rage des combats, et se montraient incontrôlables, cela condamnerait le plan à l’échec plus sûrement que n’importe quelle réaction des ennemis. Les batailles, grandes comme petites, se gagnaient plus souvent au moral et à la discipline des troupes qu’aux prouesses martiales des héros. Friedrich ne l’ignorait pas, mais il espérait que ses hommes seraient assez sages pour lui obéir, et que le plan fonctionnerait comme il l’avait prévu. Comme tout bon commandant, il avait prévu également l’hypothèse du pire, et avait monté rapidement un plan B, au cas où. Mais pour le mettre en œuvre, il aurait besoin des indications du sergent, sur la direction du camp des autochtones. Il serait étrange et assez cocasse qu’ils en arrivent à ce point, où les protecteurs devraient se réfugier auprès de ceux qu’ils étaient censés protéger, mais c’était envisageable, et il ne faisait aucun doute que, avec le soutien des alliés arabéens et en défendant un camp ou un village fortifié, ils devraient pouvoir tenir largement suffisamment longtemps pour que les renforts arrivent, même en sous-nombre. Mais ce plan B, il espérait ne pas avoir à le mettre en œuvre, puisqu’il signifierait l’échec du plan initial, et de lourdes pertes, sans compter la mise en danger des vies des autochtones civils qui voudraient bien se battre à leurs côtés. Un plan de dernier recours, en somme. Friedrich n’oublia tout de même pas de demander rapidement au sergent, sans hurler, mais d’une voix suffisamment forte pour couvrir le brouhaha des combats et être facilement compréhensible :


-Sergent, vers où se situe le campement des autochtones, et à combien de temps est-il ?

Il lui fallait à tout prix cette information, après seulement, le sergent pourrait s’évanouir, mais il ne comptait pas le laisser tomber ainsi. Théoriquement, il y avait fort à parier qu’il serait plus proche que le campement des militaires de leur lieu de travail, mais cependant, on était sûr de rien, et c’est pourquoi Friedrich posa quand même la question de la distance (en temps de marche) à son supérieur blessé, qu’il ne comptait pas abandonner. Une fois la réponse obtenue (ou pas), il précisa :

-Ne vous en faites pas, sergent, on ne vous laissera pas tomber, et on remplira la mission.

Tout en réfléchissant et en parlant, le soldat Hadler agissait, il fit signe à Poigno de l’aider à transporter le sergent -et la boîte- vers le Sud-Ouest. Mais il restait encore quelques ennemis qui étaient devant eux, au Sud, et qui leur barraient la route. Il fallait s’en débarrasser au plus vite, aussi chargèrent-ils contre eux. Ne restait maintenant plus qu’à transmettre ses ordres, ce qu’il fit tout en continuant à se battre, en hurlant dans le jargon des soldats :

-Regroupez-vous tous au centre, et le plus au Sud possible ! Attaquez les ennemis au centre ou centre-Sud les plus proches, puis regroupez-vous autour de moi, au centre Sud-Ouest, en formation défensive ! Utilisez toujours les ruines pour couper les angles des tirs ! Les soldats au Sud-Ouest, tenez vos positions et consolidez-les si possible ! Tenez vous à couvert avec les ruines, repoussez les assauts et tirez sur leurs archers si vous en avez l’occasion, mais pas d’attaque ni de prises de risque inutile, vous devez avant tout tenir vos positions !

Il continuait à attaquer, mais en direction des ennemis au Sud-Ouest les plus proches, tout en donnant ses instructions en boucle avec une voix forte, ferme et autoritaire, avec l’air de savoir ce qu’il disait, afin de redonner confiance à ceux qui aurait pu paniquer, et de contenir l’animosité de ceux qui étaient tentés de se laisser aller à la fièvre du combat aveuglément. Il fallait à tout prix qu’ils lui obéissent et que son plan réussisse ! Il avait fait tout ce qui était en son pouvoir, le sort en était jeté...

Rq : Comme toujours, j'utilise mes compétences (autorité + celles de combat quand je suis au combat).

Légende : la même que toi, plus :
-En violet : les lignes de défense (en gros, les positions à tenir).
-En bleu : les mouvements ordonnés, vers le centre [Ouest, ou Sud-Ouest, pour être plus exact, sauf pour ceux déjà trop à l’Ouest, qui vont vers l’Est ou le Sud-Est], afin de créer le surnombre et de prendre en tenaille les bandits centraux (attaqués des deux côtés à la fois par des troupes plus nombreuses et en théorie mieux armées).

Image

(NB : J’ai supprimé les 4 types qu’on avait tués juste devant nous, et je n’ai pas fait une flèche bleue de mouvement par type, mais j’ai donné la direction générale qu’ils doivent suivre.
[C'est-à-dire : PHASE 1 : vers le centre d’abord, puis, une fois qu’on sera tous regroupés au centre et qu’on aura supprimé les ennemis sur notre route, PHASE 2 : on essayera d’opérer un repli tactique vers le Sud-Ouest, en se couvrant avec les ruines et en emportant les blessés [du moins ceux qui sont au centre et transportables].
Je pensais faire un post par phase (ou + si ça passe mal), afin de pouvoir réagir en temps réel, mais je te laisse le choix du déroulement en te livrant la totalité de mon plan.)

L’opération que j’envisage est séquentielle, ce qui veut dire que sa phase numéro 2 ne pourra être enclenchée qu’une fois la première phase au moins partiellement remplie (ce qui ne devrait pas prendre trop de temps si les troupes sont disciplinées et m’obéissent, mais peut potentiellement prendre un peu plus de temps si elles n’obéissent pas.)

En ce qui concerne Poigno et moi, nous attaquons les ennemis au Sud-Ouest de notre position, en transportant avec précaution le sergent pour qu’il reste près de nous [évidemment, au moment de l’attaque, on le laisse à quelques mètres derrière nous, pour ne pas qu’il soit mis en danger ou qu’il ne nous gêne].
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

Répondre

Retourner vers « Arabie »