Puis, la voix tremblante de l'énorme guerrier se fit entendre...
"Qui... qui est tu? Toi pas clan-clan, Samor en être sur..." Une langue épaisse pointa hors des lèvres charnues de Samor, et vint les réhumidifer, séchées qu'elles avaient été par le soleil terrible. Après un petit temps destiné à reprendre son souffle, la Vermine de choc reprit:
"Aide moi, je suis-suis en mission pour le Conseil. Si toi-toi m'aider, eux être très reconnaissant-reconnaissant".
Épuisé par ces dernières paroles, la tête de la Vermine de choc retomba au sol, et seul les mouvements irréguliers de sa poitrine ainsi que le sifflement aigu qu'il faisait en respirant montraient qu'il était encore en vie.
Cependant, d'un œil expert, Leuffen avait déjà catalogué les blessures du guerrier. Écartant immédiatement les nombreuses plaies bénignes et coupures superficielles, il avait au final identifié trois blessures plus importantes, qui, toutes, aurait pu tuer un skaven de constitution plus faible. La première était une plaie béante à la jambe, si profonde que Leuffen était quasi certain que l'os pouvait se voir. Bien que ne touchant aucun organe vital, une quantité très impressionnante de sang s'en était échappée, et, tant qu'elle ne serait pas refermée, Samor continuerait à en perdre.
La deuxième blessure était une profonde entaille au niveau de l'abdomen, bien qu'ayant moins saigné que la plaie à la jambe, elle se situait dans une zone où la moindre entaille trop profonde pouvait se révéler fatale.
La dernière était cependant la plus délicate: à la base du cou de Samor, une pointe de lance était fichée, et les nombreux filets de sang qui en avaient coulé démontraient clairement son sérieux. Heureusement, la hampe de la lance était brisée, et seul un demi-pieds de bois restait fiché dans la blessure.
Leuffen aurait bien besoin de tout son savoir, et probablement aussi d'une bonne dose de chance, pour parvenir à guérir la vermine de choc gisant à ses pieds...
Voilà, tu n'as plus qu'à indiquer comment et dans quel ordre tu traites chacune des blessures. bonne chance...