[Vladimir] Nouvelle-Sylvanie

Le Pays des Trolls est le nom que l'on donne au territoire glacial et désolé situé au nord de Kislev et au sud des Désolations du Chaos. Le paysage est aussi redoutable que les créatures qui y vivent. Comme son nom l'indique, cette terre aride et rocailleuse est infestée de trolls en tous genres: trolls des rivières, trolls de pierre, et au nord, les terribles trolls du Chaos, exposés à l'énergie mutatrice des vents du Chaos sont des créatures infâmes à la force redoutable et sauvage, et à l'endurance inimaginable.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Vladimir] Nouvelle-Sylvanie

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Aussitôt les terribles mots prononcés, les cordes vibrèrent et les flèches vinrent se ficher dans les cinq enfants mutants qui s'effondrèrent au sol sans un cri, leurs petits corps déformés hérissés de hampes emplumées. Le groupe des femmes resta sans voix, les yeux agrandis d'effroi alors que les tireur encochaient chacun une nouvelle flèche. Le temps d'un battement de coeur où l'horreur était à son paroxysme, puis une nouvelle salve fût tirée sans un mot, criblant les mutantes qui se couchèrent dans un concert de râles et de cris de terreurs. C'en était finit. En quelques secondes. Les rôdeurs passèrent les arcs en bandoulières et se retournèrent pour saisir les ballots et les charger sur leur dos, toujours sans s'adresser un mot ou un regard, avec un pragmatisme à glacer le sang. Andreï se contenta de les observer, aux côtés de Vladimir, lorsque soudain le tas de corps transpercés de flèches des femmes commença à bouger par à-coups. L'un des cadavres roula sur le côté et la mutantes aux bras tentaculaires s'extirpa de l'amas de macchabée, couverte de sang et une flèche fichée dans la cuisse. Son visage crasseux était maculé de larmes et avant qu'aucun des archers ne puisse faire quoi que ce soit, la pauvre créature couru vers le vampire en boitant et se jeta à ses genoux, tremblante et suppliante, psalmodiant des paroles confuses et intelligibles, lui demandant grâce en essayant d'aggriper les mains du Fils de la Nuit avec ses tentacules rosâtres.

- "P-p-p-par pitié ... Epargngngnez moi ... Je vous en prie ..." dit-elle en éclatant en sanglots, sans même comprendre ce qu'il se passait vraiment.

Andreï, toujours sans un mot, dégaina vivement son épée qui siffla en sortant du fourreau et s'avança vers la femme agenouillée. Il leva haut sa lame au dessus d'elle, pointée vers le bas, et l'abaissa d'un coup sec, traversant la mutante de la clavicule jusqu'au bassin. Un flot de sang jaillit de la bouche de la réprouvée dont le cadavre s'affaissa au sol lorsque le capitaine retira son épée dans une gerbe de liquide carmin. Il l'essuya calmement sur les jupons sales du corps agité de spasmes et la rengaina en regardant Vladimir, ses yeux gris aussi glacés qu'une nuit d'hiver.

- "Maintenant, nous pouvons partir." dit-il d'un ton monotone.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Vladimir Kergan

Re: [Vladimir] Nouvelle-Sylvanie

Message par Vladimir Kergan »

Les archers relâchèrent les cordes de leurs arcs et les traits filèrent en direction des jeunes enfants dont les visages arboraient encore les sourires et l'excitation, la vitesse des projectiles firent voler une mèche de cheveux de Vladimir avant de se planter dans les petits corps criblés de mutations, les enfants s'effondrèrent sans pousser le moindre cri, sans doute n'avaient-ils pas eu le temps de se rendre compte de leur passage de vie à trépas. C'était d'ailleurs assez regrettable, Kergan tirait sa satisfaction de la peur et du désespoir de ses victimes, ici la terreur n'avait pas eu le temps de gagner l'âme des enfants. Du coin de l'oeil, le Comte Vampire observa avec intérêt ses soldats recharger méthodiquement leurs armes avant de pointer leurs flèches vers les mutantes qui elles eurent parfaitement le temps de se rendre compte de ce qui était entrain de se passer. L'horreur était telle qu'aucun cris ne sortis de la bouche des femelles, seul le regard qu'elles lançaient aux hommes témoignait de la peur sans nom qu'elles ressentaient à l'instant présent.

Une nouvelle salve de flèches fila en direction des femmes, certaines d'entre elles tentèrent de se protéger de leurs mains tandis que les cris de douleur et de terreur alertaient des oiseaux qui se trouvaient au sommet des arbres de la petite forêt de pins un peu plus loin. Ces derniers s'envolèrent rapidement, apeurés par les cris d'effroi que poussaient les mutantes avant de tomber au sol, les yeux ouverts et désormais sans vie, encore baignés par les larmes. Un silence de mort recouvrit le fort, les archers observèrent quelques secondes le tas de cadavres avant de repasser leurs arcs en bandoulières et de se diriger vers le tas de vivres pour se répartir les charges. Kergan se tourna vers Andreï et posa sa longue main blanchâtre sur son épaule en hochant la tête d'un air appréciateur.

Vous avez fait ce qu'il fallait, il valait mieux que ce soit vous plutôt que...

Un bruit en provenance des cadavres attira l'attention du Comte Vampire qui ne termina pas sa phrase, un cadavre roula sur le sol et la femme aux tentacules s'extirpa de la masse sans vie qu'elle avait autour d'elle. Son visage était crasseux et maculé de sang et de larmes, la flèche l'avait touchée à la cuisse, ce qui expliquait qu'elle ne soit pas morte. Elle venait de gâcher sa dernière chance de survie, Vladimir ayant eu pour idée de laisser les cadavres pourrirent sans les brûler, elle aurait sans doute pu avoir la vie sauve, provisoirement du moins. La mutante se mit à courir en boitant en direction du Vampire, sa démarche était misérable et ses espoirs vains. Kergan l'observa se traîner à ses pieds et ne lui accorda qu'un sourire mauvais, élevant ses mains pour empêcher la femme de le toucher. Andreï dégaina rapidement son épée et s'approcha de la survivante qu'il transperça de la clavicule jusqu'au bassin. Le Von Carstein suivit le corps du regard, la mutante bascula sur le côté et s'effondra dans la poussière, secouée de spasmes et de tremblements, les quelques secondes de souffrances avant d'être emportée par la Mort.

Il est l'heure de démarrer une nouvelle vie Andreï, la route est encore longue mais Leblya tombera entre nos mains et ceux qui tenteront de nous résister seront exécutés. N'oubliez jamais, les Kislévites n'ont jamais eu de pitié pour vous et n'en auront pas à présent. N'en éprouvez pas non plus. Tout ceux qui se mettront en travers de notre route devront être anéantis, hommes femmes et enfants. Nous pouvons y aller, il serait souhaitable de soumettre rapidement une tribu Dolgans, la première sera sans doute la plus compliquée, mais au fur et à mesure que notre nombre grandira, cela deviendra beaucoup plus aisé.

Vladimir se détourna du tas de cadavres et se dirigea vers son cheval qui était accroché par une corde au tronc d'un arbre, il avait été nourri et soigné durant son séjour ici et avait donc parfaitement eu le temps de récupérer de la course dans la plaine. Kergan lui flatta l'encolure et monta sur le beau coursier Sylvanien qui poussa un hénissement sonore. Vladimir fit avancer son cheval et pris la direction de la sortie du Fort suivis par ses hommes. Les choses sérieuses allaient cette fois-ci débuter.
Charisme niveau 3 si nécessaire pour asseoir ma mauvaise influence dans l'esprit d'Andreï.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 11 mars 2012, 15:15, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Vladimir] Nouvelle-Sylvanie

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Andreï se contenta d'inclina et fît signe à ses hommes. Ces derniers formèrent deux colonnes silencieuses, chargés de leurs armes et de leurs ballots, et suivirent leur capitaine qui vint se placer derrière le vampire juché sur son coursier sylvanien. Un simple regard entre le serviteur et son maître, et ce dernier fît tourner bride à son impétueuse monture pour lui faire descendre le flanc de la montagne à travers la forêt de pins qui s'étalait devant eux, avant la plaine au loin vers le Nord. La formation s'ébranla et s'enfonça dans les bois profond, traçant sa voie entre les fourrés touffus de genêts et les formations granitiques qui surgissaient ça et là. De temps en temps, Andreï levait le regard vers le ciel nuageux. A travers les branches décharnées des pins, loin au dessus de leurs têtes, volaient des rangs serrés de corbeaux coassant d'impatience. Ils allaient dans la direction opposée de Vladimir et de ses hommes, attiré par le festin que représentaient une quinzaine de cadavres abandonnés en pleine nature.

Les mutants et leur sombre chef marchèrent ainsi pendant plusieurs heures, et le soleil était déjà haut dans le ciel quand ils arrivèrent au niveau de la plaine. Là, les derniers bosquets sombres laissaient place à une mer d'herbes hautes qui semblait sans fin, s'ouvrant comme un gouffre jusqu'aux infinités glacées du Nord. La sombre monture de Vladimir ne pu s'empêcher un petit trot après ces heures de descente éprouvante, et les mutants se déployèrent en une seule ligne sans même recevoir d'ordre, avançant de front comme ils avaient l'habitude de le faire en territoire découvert. Le vampire se sentit gonflé de splendeur et d'arrogance, plus encore que d'habitude ; il sortit des sous-bois, s'immergeant dans la mer, la couleur de Nahar tranchant avec celle vert-dorée des herbes hautes. Et quelques mètres derrière lui surgissaient une vingtaine de guerriers revêtus de peaux de bêtes et de lourdes captes, avançant comme un seul homme, dans ses pas comme dans ses rêves de conquête.

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Vladimir Kergan

Re: [Vladimir] Nouvelle-Sylvanie

Message par Vladimir Kergan »

Il était très amusant de voir la rapidité avec laquelle le Noble Vampire avait retourné la situation à son avantage, alors que deux jours avant il se trouvait à l'arrière de la troupe de mutants, les mains liées derrière le dos et en très mauvaise posture, il ressortait du Fort à la tête de ces mêmes réprouvés, totalement corrompu par les paroles doucereuses du Von Carstein qui avait manœuvré de main de maître, et ce au grand dam de l'Ovate. Cette vieille chamane aurait pu le mettre à mort dés son arrivée si elle l'avait voulu, mais cette dernière fut trop pacifique et bienveillante pour un être aussi cruel que Vladimir Kergan qui pour seule réponse avait ordonné à ses nouveaux soldats de tirer sur celle qui lui avait épargné la vie. Ils prirent la direction du petit bois de pins qui descendait en pente douce vers la plaine gigantesque qui entourait la ville de Leblya. Nahar hénissait de contentement, cela faisait deux jours qu'il était attaché à cet arbre et se dégourdir les jambes lui avait manqué.

Le ciel s'était légèrement couvert depuis leur départ, passant d'un bleu éclatant à un gris acier parsemé de trouée bleutée, des bandes de corbeaux croassaient au-dessus de leurs têtes tandis que leurs battements d'ailes les conduisaient vers l'endroit que le Comte Vampire venait de quitter, attiré par la nourriture encore fraîche qui les attendait. Les heures passaient avec la même monotonie, les seuls bruits qui venaient troubler la quiétude de Vladimir et de ses troupes n'étaient autre que le chant des oiseaux ou les bruits de mastications d'herbivores vivants dans la forêt. De temps à autres, le Fils de la Nuit tournait la tête pour observer l'avancée de ses hommes et il se félicitait intérieurement d'avoir mis la main sur des guerriers aussi aguerris, la vie difficile et les conditions climatiques dans lesquelles ils grandirent en avaient fait des vétérans, là ou des soldats impériaux se seraient plaint, eux avançaient sans broncher.

Ils sortirent enfin des sous bois pour se retrouver dans l'immense plaine kislévite, les herbes étaient hautes et arrivaient facilement jusqu'au genoux des mutants qui s'étaient répartis sur une seule ligne derrière Vladimir qui ouvrait la voix, son regard bleu acier balayant les alentours avec une grande minutie. S'il voyait quelque chose il donnerait sans doute l'ordre à ses hommes de s'accroupir dans les hautes herbes par précaution. Les Dolgans qui le verrait seul se dirigeraient tout naturellement vers lui et sans forcément être sur leurs gardes, un individu solitaire ne présenterait sans doute pas à leurs yeux une grande menace, c'est alors qu'Andreï et ses hommes sortiraient des hautes herbes en braquant leurs flèches sur les pilleurs. Si tout se passait de cette manière il y avait de fortes chances d'éviter un combat inutile.

Soyez sur vos gardes, nous sommes à découvert, profitez de l'abri des hautes herbes pour vous déplacer et cachez vous si je vous en donne l'ordre, un individu solitaire attirera les Dolgans qui ne se méfieront pas. Quant aux éventuels patrouilleurs de Leblya, ils ne se douteront pas du danger qui les guette et nous pourrons les mettre à morts rapidement. Rappelez-vous que Leblya ne doit en aucun cas être avertie de notre présence ou alors le plus tard possible. Tout en s'adressant à ses hommes, Kergan continuait de fixer l'horizon avec soin à la recherche d'un quelconque signe de vie. La plaine était vaste et il n'était pas dit qu'il trouve les Dolgans immédiatement et pour l'instant, il cherchait un peu une aiguille dans une botte de foin.

Je pense que je suis sans doute le seul voyageur qui souhaite appercevoir les pilleurs Dolgans... La plaine est vaste, nous avançons un peu au hasard pour l'instant même si je n'apprécie guère cette situation. Andreï, les Dolgans sont-ils des purs nomades ou bien ont-ils un endroit à travers la plaine ou ils séjournent régulièrement ?
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 05 avr. 2012, 10:04, modifié 1 fois.
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Vladimir] Nouvelle-Sylvanie

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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