[Wilhelm Hollenbach] La recherche du Tome

Kislev, pays de sombres forêts de conifères, d'étendues neigeuses et de steppes balayées par les vents, se trouve l'est de l'Empire. Pendant des siècles, il a été un rempart face aux incursions dévastatrices du Chaos venues du nord. Kislev est un allié fidèle et puissant de l'Empire, toujours prêt à envoyer ses troupes à son secours

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Re: [Wilhelm Hollenbach] La recherche du Tome

Message par [MJ] Ombre de la Mort »

Nahabazzar t'a donné expressément des doses de sang pour calmer tes ardeurs au maximum et t'éviter les écarts de conduites, n'oublie pas ;) Si ton personnage s'en fout, pas de problèmes, mais si problèmes, faudra assumer le fait d'avoir renâclé à utiliser une méthode simple ^^

Lancer du sort "Son":
INT+3
Obt.: 4, réussite +1 PM
La diversion sonore fut des plus réussies: Wilhelm lui-même n'eut aucun mal à entendre, de là où il se trouvait, l'ours fictif qui détourna l'attention de plusieurs gardes dans son champs de vision. Ces derniers, soucieux de préserver la quiétude de la cité, allèrent naturellement vers la menace potentielle, libérant Wilhelm d'une suspicion non désirée. Le temps qu'ils réalisent qu'il n'y avait au final rien, ils auraient oublié le nouveau venu ..
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Les pochetrons ne prêtèrent attention à Wilhelm que l'espace d'un fugace instant, s'en retournant bien vite à leurs discussions hautement philosophiques et à leurs pintes de bières nordiques. Certains étaient dans un état bien avancé, ayant sûrement passé une bonne partie de la nuit à boire jusqu'à être complètement soûl au petit matin. Ceci faisant d'eux des cibles de choix pour le vampire nouveau-né, qui avait lui aussi grand'soif mais d'un tout autre breuvage que l'alcool ..

Aucun tavernier, aucun serveur (pour peu qu'il y en ait eu) ne vint à la rencontre de Wilhelm pour lui demander ce qu'il désirait consommer. Au final, c'était tant mieux ..
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Cliquez si vous l'osez ..
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Re: [Wilhelm Hollenbach] La recherche du Tome

Message par Wilhelm Hollenbach »

On va pas faire de bêtises, je vais utiliser les doses de Nahabazzar :wink:
Une fois son inspection terminée, Wilhelm Hollenbach se releva et se dirigea vers l’aubergiste. L’apprenti nécrarque lui demanda une chambre pour quelques heures. Une fois celle-ci payée, le tenancier l'informa que sa chambre se trouvait au deuxième étage de l’établissement, deuxième porte à gauche, immédiatement après les latrines. Il n’escorta pas le vampire nouveau-né à sa chambre, semblant vouloir demeurer le plus loin possible de lui. Wilhelm sourit, en songeant à la crainte qu’éprouvait le tenancier en sa présence.

L’apprenti se dirigea au deuxième étage trouvant facilement sa chambre. Elle était située à l’extrémité de l’auberge, comme si le tenancier avait voulu le tenir à l’écart. La chambre n’était pas spacieuse, mais suffisamment pour les besoins du noble. Le lit et le mobilier, qui consistait en une petite table de chevet et une armoire, avaient connus des jours meilleurs, mais ça, Wilhelm n’en avait cure. Il avait après tout passé près d’une année dans une forêt où le confort était nul en comparaison à cette chambre. Il verrouilla la porte, puis déposa son sac près du lit, appuyant sa rapière contre le mur à portée de main. S'asseyant sur le lit, il lança un sort pour créer une musique apaisante, l’exécutant dans cette langue ancienne qu’il maîtrisait, l’arcane noir.

Une fois son incantation terminée, Wilhelm se prépara à quelques heures de repos, même si sa nouvelle condition lui permettait de s’abstenir du sommeil. Si tout se déroulait adéquatement, les jours à venir seraient les plus importants de sa vie.

Il tenterait de briller aux yeux de son maître, Nahabazzar, en lui rapportant le grimoire dont il avait besoin pour ses recherches. Dans ses plans, il se voyait déjà ériger un manoir ou un château avec Elise et s’associant à de puissants guerriers qui œuvreraient à propager sa puissance. C’est avec ces visions du futur en tête qu’il s’allongea sur son lit, le temps que le cocher remplace les chevaux…

Je lance le sort Son pour créer une petite musique d'ambiance pour me détendre :P
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 30 déc. 2011, 09:03, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Ombre de la Mort »

- 8 s pour location de chambre privée d'une auberge de qualité moyenne basse
Lancer du sort Son
INT+3
Obt.: 17, réussite de justesse
+1 PM
Alors que la douce musique commença à être jouée par quelque instrument de musique invisible, Wilhelm se posa sur le lit, des plus simples, avant de se reposer quelques heures. Repos était un bien grand mot pour lui désormais: il n'arrivait plus à dormir réellement, cependant il sentait que sa nouvelle condition ne rechignait pas à ce petit moment à ne rien faire. En somme, l'entreprise consistait à fermer les yeux en attendant que le temps passe, pour recouvrer quelque obscure force intérieure propre au statut de vampire. Le lancer de sort le fatiguait quelque peu, d'autant plus qu'il enchaînait ces derniers sans prendre de repos entre chaque incantation. La pause dans ce lit, quoi qu'inconfortable, était donc la bienvenue.

Cependant, quelque chose le troublait. Au plus profond de lui, il sentait un sentiment refoulé, bestial, primaire remuer en lui. Comme un appel instinctif. Naturellement, il comprit qu'il était temps pour lui de sustenter son corps de sang: prenant avec précaution une des fioles que Nahabazzar lui avait confié, il en observa le rouge carmin avec une avidité déconcertante. Il en avait besoin. C'était une drogue inhérente à son nouveau lui: débouchant fébrilement la fiole, il en avala d'une traite le contenu. Sentant le froid salé délicieux couler en lui, il en gémît de plaisir, son bruit abject couvert par la mélodie qui emplissait toujours la pièce ...
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  • Quelques heures plus tard ...
Wilhelm s'était relevé du lit, ayant jugé que le temps d'attente était terminé. Il quitta les lieux sans un mot, sous le regard circonspect du tavernier qui avait dû trouver étrange qu'on lui loua une chambre en pleine matinée pour quelques heures à peine. Il ne pouvait pas savoir que Wilhelm avait eu à attendre pour la coche...

Une fois dehors, il constata que le village était désormais bien engagé dans la journée. Cherchant la coche du regard, il remarqua que cette dernière n'avait toujours pas de nouveaux chevaux. Le cocher restait visuellement introuvable ..
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Wilhelm Hollenbach
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Re: [Wilhelm Hollenbach] La recherche du Tome

Message par Wilhelm Hollenbach »

- Mon amour tant fol m’aime-t-elle ? murmura Wilhelm en tenant Elise dans ses bras. Si fol pour s’effeuiller céans sous la lune ? Si fol pour entonner quelques tristes proses à mon départ ? Si fol pour…

- Quelle étrange manière de parler ! l’interrompit-elle en rigolant.

- C’est ainsi que s’exprimaient les poètes d’antan, lui répondit Wilhelm. Le contexte le justifie.

- Je comprends, mais pourquoi parler ainsi ? C’est un vieux poème ?

- Non, je l’ai écrit moi-même.

- Pourquoi l’as-tu écrit ainsi ? insista Elise. Tu ne parles pas comme ça d’habitude !

Le jeune noble grimaça.

- Je… je voulais évoquer une époque passée, une ère plus romantique. Un âge d’intenses passions et…

Elise leva un sourcil.

- Es-tu en train de prétendre que romance et passions intenses n’existent plus ? Comment dois-je le prendre ?

- Non, je…

Wilhelm hésita, puis soupira, vaguement exaspéré.

- Tu n’es pas le genre de fille à aimer qu’on lui récite des poèmes. Je ne suis même pas certain que tu veuilles entendre la suite.

- Ah, mais bien au contraire, lui répondit-elle avec un sourire timide et en déposant un baiser sur sa poitrine. A moins que tu préfères apprendre combien fol ton amour t’aime, ajouta-t-elle en lui embrassant le cou. Peut-être cela te permettra-t-il d’ajouter quelques vers un peu plus croustillants à ton poème.

Wilhelm grogna et l’attira à lui pour l’embrasser longuement. Les corps se rapprochèrent l’un de l’autre. Elise fit courir ses mains le long de son dos et le désir monta en elle comme la chaleur d’un feu intense.

Le feu s’intensifia et elle roula au-dessous de lui, Wilhelm lui mordilla l’épaule alors que leurs mains caressaient leurs corps. Le tempo monta, les lèvres du jeune noble trouvèrent son cou. Ses doigts étaient brûlants, son odeur enivrante. Le goût sur sa langue eût raison de sa résistance. Il perdit tout contrôle de lui-même. Poussant un cri animal, il lui déchira la gorge de ses crocs.


Wilhelm Hollenbach se réveilla d’un bond, haletant, le goût du sang d’Elise sur les lèvres et son odeur sur sa peau. Le rêve s’estompa doucement et il se laissa retomber en arrière, le regard vide. Cela se passerait-il ainsi s’il devait revoir Elise ? Cette passion serait-elle à la mesure de sa colère, transformée en rien d’autre que de la rage et de la violence ?

Son questionnement terminé, le vampire nouveau-né se releva.

L’odeur du sang planait jusqu’à ses narines. Du sang pas encore versé, du sang toujours dans les veines. Il pouvait également l’entendre courir dans les vaisseaux, en des pulsations effrayées. Ses yeux voyaient le monde en rouge et noir.

La senteur se renforça, les pulsations devinrent plus fortes, à peine supportables, extirpant toute pensée de sa conscience jusqu’à ce qu’il ne soit plus hanté que par cette faim, ce vide rugissant qui réclamait d’être comblé. Il lui criait qu’il mourrait s’il ne le faisait pas et que cette mort ne serait pas pour lui une délivrance. Il lui hurlait que rien d’autre ne comptait, pas même la loyauté, ni l’honneur et encore moins la compassion. La seule chose importante était de s’accrocher à l’existence, même dans cette non-vie, aussi longtemps qu’il le pourrait.

Cette odeur provenait de l’étage inferieur où étaient attablés les clients de l’auberge. A tout moment, Wilhelm Hollenbach pouvait descendre les escaliers et massacrer les clients afin de se nourrir. Mais les paroles de Nahabazzar, son mentor, refirent surface : La discrétion doit être de mise !

Débouchant rapidement une des fioles que Nahabazzar lui avait données, l’apprenti nécrarque porta la fiole à ses lèvres, un sang riche et froid se répandit dans sa bouche. Un frisson de plaisir lui traversa le corps. Il laissa le liquide lui emplir la gorge et glisser jusqu’à son estomac puis jusque dans ses propres veines. Cette sensation était délicieuse, enivrante, plus forte que le kvas, plus douce que le brandy, plus réconfortante qu’un bouillon chaud par une nuit froide de Kislev.

Une fois cette tâche effectuée, Wilhelm Hollenbach sortit de l’auberge sous le regard anxieux du tenancier, et se rendit vers le coche pour reprendre la route. Il retrouva le chariot au même endroit, sans nouveaux chevaux et le cocher ne semblait plus être là. L’ancien noble se rappela des regards que leurs lançaient les gardes à leurs arrivées. Il craignait le pire…

Wilhelm s’approcha du coche pour voir si Ygor n’avait pas laissé un message. Le vampire en doutait fortement car le kislévite ne devait sûrement pas savoir écrire.[/font][/i]
Si Wilhelm ne trouve pas de message, il cherche les traces d’un possible affrontement autours du coche. S’il ne trouve toujours rien, il part à la recherche du maréchal-ferrant de la bourgade.
Bonne année et à l’année prochaine ! :wink:
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 14 janv. 2012, 11:01, modifié 2 fois.
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Message par [MJ] Ombre de la Mort »

Comme il s'en était douté, aucun indice, aucune trace ni aucun message d'où aurait bien pu se trouver Ygor. Passablement irrité par la situation qui induisait un retard non négligeable dans ses projets, Wilhelm bouillonnait de l'intérieur. Cependant, c'était plus une rage froide qu'un accès de colère au sang chaud. C'était bien ce genre de détails qui lui rappelaient qu'il n'était plus ce qu'il était par le passé: normal ...

Il rassembla ses idées, réfléchissant à ce qui pouvait bien retenir le cocher. Une seule vraie réponse lui venait: un problème dans le remplacement de chevaux. Cet échange était indispensable à la suite du voyage, sans quoi ils resteraient dans cette bourgade perdue le temps que leurs propres animaux aient recouvrés leurs forces de la nuit dernière. Il eut un sourire sarcastique en pensant à ce qu'il ferait subir au maréchal-ferrant du village si d'aventure ce dernier venait à contrarier son entreprise ..

Wilhelm se mit ainsi à arpenter le village telle une âme en peine, à la recherche des écuries. Il n'eut pas à patienter longtemps: en toute logique, il s'était dit qu'elles devraient être proches des portes principales, il avait vu juste.
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Son intuition avait vu juste sur toute la ligne: il entraperçut la tête d'Ygor entre deux bêtes, parlant avec véhémence et maints grands gestes. La langue Kislevite portait jusqu'aux oreilles de Wilhelm, à moins que çe ne soit son ouïe d'immortel qui commença à faire effet. Il voyait aussi l'interlocuteur du cocher qui, de par son apparence, ne pouvait qu'être le maréchal-ferrant en question ...
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No, kak ya skazal, chto oni prosto ustali ? YA privedu vas obratno v zhivotnykh, chtoby poluchitʹ moe. YA ne vizhu, v chem problema , chert vozʹmi !
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Re: [Wilhelm Hollenbach] La recherche du Tome

Message par Wilhelm Hollenbach »

Wilhelm Hollenbach s’agenouilla tout près du coche et l’examina, sa vision améliorée lui permit de remarquer toutes les traces qui entouraient le chariot. Plusieurs empreintes étaient visibles dans la boue, laissées par un homme ou peut-être une femme, mais il y avait également du crin de cheval.

Wilhelm se pinça les lèvres. Aucun indice, aucune trace, aucun message ! Les empreintes devaient sûrement appartenir à Ygor, voir même au vampire nouveau-né. Il ramassa un crin et le sentit. Sans surprise, cela avait l’odeur d’un cheval. L’ancien noble décida donc de partir à la recherche des écuries du village, où devait sûrement se trouver le cocher.

Courir ainsi derrière le cocher l’irrita énormément, car il était en train de prendre du retard dans ces projets personnels. Wilhelm devait faire cette mission pour son mentor et ensuite, il pourrait ramener Elise à la vie.

Le jeune noble erra dans le village à la recherche de l’écurie et lorsqu’il arriva à une intersection, Wilhelm trouva enfin ce qu’il cherchait. En toute logique, l’écurie se trouvait près des portes principales. Et entre deux bêtes, le vampire nécrarque entraperçut Ygor en pleine discussion avec le maréchal-ferrant. La discussion semblait plutôt être houleuse…

Le nécrarque serra les poings, ses griffes sorties appuyèrent contre sa paume, il luttait de toutes ses forces pour ne pas se jeter sur le maréchal-ferrant et le déchiqueter. Wilhelm entendait le sang battre dans les veines du maréchal-ferrant, comme les claquements d’ailes d’un faucon. Comment allait-il résister à la tentation de massacrer cet homme avant de s’abreuver de son sang ? Wilhelm n’avait aucun doute sur le fait que Nahabazzar n’hésiterait pas à le détruire s’il échouait. D’ailleurs, ce dernier lui avait dit de faire preuve de discrétion. Nahabazzar paraissait avoir une certaine affection pour lui, mais Wilhelm était persuadé que s’il le décevait, son maître n’aurait aucun scrupule à se débarrasser de ce qui deviendrait pour lui un fardeau. Il en comprenait même la nécessité.

Si Wilhelm ne parvenait pas à se maîtriser, il était perdu. Il existait bien entendu une autre option. Il pourrait se sauver du village, se trouver une bonne cachette et il n’aurait plus à se soucier de se maîtriser.

Son regard dériva vers les portes principales. Cette possibilité était bien tentante. Quelle perspective glorieuse que de se lâcher totalement, de laisser cet animal en lui prendre le dessus et partir chaque nuit à la chasse, comme un loup. Quelle joie que de courir et hurler, d’abattre sa proie après l’avoir pourchassée et de la vider de son sang.

Mais cette liberté sauvage avait un revers : les chasseurs, les hommes avec des torches. Mourir comme un animal, être pourchassé durant des jours, vivre caché et souffrir de la faim sans jamais pouvoir trouver la paix. C’était le sort qui l’attendait s’il décidait de vivre comme un animal.

Mais il y avait autre chose, sans doute plus important que tout. Un loup pouvait compter sur sa meute. Même un renard n’était jamais vraiment seul. Trouverait-il d’autres de ses semblables ayant cette existence ? Et maintenant, dans cette nouvelle vie dont il ignorait tout, dont il ne connaissait aucune règle, il n’avait pas envie de se retrouver seul. Il connaissait à peine Nahabazzar, il l’avait tiré des griffes avides des villageois dans cette forêt à peine deux semaines plus tôt, mais l’idée de s’éloigner de lui, d’être privé de ses conseils et de sa sagesse le paralysait. Il serait perdu sans lui. Il aurait sa partie de chasse nocturne, mais les choses prendraient bien vite fin. Les chasseurs ne tarderaient pas à venir et il mourrait seul.
Seul et damné !

Devant lui, le maréchal-ferrant bougea et Wilhelm jura quand une nouvelle vague de colère menaça de le submerger. Il s’était laissé distraire par ses pensées un court instant et la faim était revenu à la charge. L’endroit était saturé des senteurs du sang du maréchal-ferrant. Elles étaient omniprésentes. Des visions de carnage lui traversèrent l’esprit lorsqu’il les inhala. Il se vit au beau milieu d’un bond, traversant les chevaux, le corps de l’homme percutant le sol, ses griffes lui déchirant la chemise et ses crocs se plantant dans sa gorge.

Il souffla sous l’effort afin de rester concentré, fermant les yeux. Figé là, tendu comme la corde d’une arbalète, il laissa son esprit jouer le reste de la scène. De plus sa tendre Elise attendait qu’il vienne la sauver. Pouvait-il déshonorer sa mémoire ? Pouvait-il se permettre de se vautrer dans la sauvagerie alors qu’elle-même était en train de l’attendre ?

Wilhelm Hollenbach comprit qu’il avait trouvé la clé qui lui donnerait le contrôle total de lui-même, une clé encore plus sûre que la menace de Nahabazzar s’il échouait. Il lui suffisait d’en appeler à l’image d’Elise. Ses veines s’empliraient alors de la froide résolution des hivers de Kislev. Il ne laisserait plus jamais cette situation se reproduire.

Aussi laissa-t-il la magie fourmiller au sein de son être, lâchant la bride à ce pouvoir dévastateur, le catalysant et le triant de façon à ce que seuls les bons vents de magie, mobilisés par la Dhar, entrent en jeu. L’ancien noble tenta de provoquer un bruit se rapprochant d’un hennissement de cheval, afin de représenter le fait que les chevaux du maréchal-ferrant étaient impatients de partir galoper dans les steppes du Kislev.

Une fois que cette diversion sonore fut réussie, Wilhelm partit en direction de l’écurie, d’une démarche déterminée et conquérante. Et lorsqu’il arriva près du cocher, le vampire nouveau-né lui demanda :

- Que se passe-t-il mon cher Ygor ? Cet homme ne veut-il pas échanger ses chevaux contre les vôtres ? Ne voit-il pas qu’ils sont impatients de quitter cet endroit ?

Je lance le sort Son pour mettre en scène l’impatience des chevaux : hennissements, renâclements, piaffements… Si je rate mon lancé, je le retente une deuxième fois :wink:
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 29 janv. 2012, 15:31, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Ombre de la Mort »

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Et ce fut avec une facilité déconcertante qu'il simula des chevaux sous tensions dans les écuries. Le maréchal ferrant en sursauta, observant autour de lui lesquelles des bêtes étaient à l'origine de ce brouhaha. Pendant cette diversion, Wilhelm approcha et jeta un coup d'oeil rapide à Ygor. Lui faisant un hochement de tête, il lui signifia qu'il prenait les choses en main.

- Que se passe-t-il mon cher Ygor ? Cet homme ne veut-il pas échanger ses chevaux contre les vôtres ? Ne voit-il pas qu’ils sont impatients de quitter cet endroit ? [/i][/font]

ARH, lui pas vouloir prendre chevaux de nous. Il faut changer chevaux pour continuer, mais lui refuse !

Le maréchal reporta son attention sur les deux voyageurs et parut passablement dérangé par la nouvelle personne présente. Il s'adressa dédaigneusement à Ygor en montrant Wilhelm du menton:

Kto on takoĭ? Nasha problema kasaet·sya tolʹko ty i ya ! Vash klient ?

Da, i on ochenʹ zol, chto vy ne khotite obmenyatʹ ! Tem bolyee, chto yachelovek slova , i ya skazhu, chto v otvet vy poluchite vashi zhivotnye i ya moe!

Wilhelm ne comprenait rien au Kislévite mais ne manqua pas de remarquer que le ton montait, autant chez le maréchal que chez Ygor. Surtout chez Ygor d'ailleurs ...
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Re: [Wilhelm Hollenbach] La recherche du Tome

Message par Wilhelm Hollenbach »

Lorsque le regard du maréchal-ferrant se posa sur Wilhelm Hollenbach, celui-ci posa les siens dans ceux du premier, l’affrontant calmement sans sourciller. Impassible, l’ancien noble se tenait bien droit, le menton haut, la mâchoire carrée, l’air de celui qui semblait ne craindre personne, muni de l’assurance certaine apportée par sa nouvelle condition vampirique, ainsi que son ancienne de la noblesse. Wilhelm se voulait condescendant et hautain à l’égard de cet homme qui lui faisait perdre un temps précieux, comme un bourgeois s’adressant à un paysan, et ce quand bien même sa vêture pouvait prétendre tout le contraire. Mais l’habit ne faisait pas le moine, disait-on, et le maréchal-ferrant prêta une grande attention à ce proverbe, tout autant qu’il prit en compte l’aura mystérieux qui se dégageait du jeune homme.

Ainsi donc, cet homme ne voulait pas échanger ses chevaux avec ceux d’Ygor. Wilhelm Hollenbach ne connaissait pas l’origine de ce refus. Mais cela importait peu au vampire qui comptait bien convaincre le maréchal-ferrant le plus rapidement possible et pour cela, il avait une solution plutôt radicale : l’argent !

Il était admirable de constater la versatilité des honnêtes gens dès qu’ils flairaient çà et là la moindre source de richesse. De vraies girouettes dont le comportement passait de l’arrogance à la servilité selon leur besoin ou les personnes qui les entouraient, dans le but, certes immuablement humain, de grappiller quelques pièces d’or. Et ce brave maréchal-ferrant en serait le parfait exemple.

L’apprenti nécrarque sortit la bourse que son maitre Nahabazzar lui avait offert pour le voyage et en sortit une couronne d’or. Il fit tourner la pièce dans sa main droite avant de la lancer en direction du maréchal-ferrant, qui l’attrapa dans les airs.

- Peut-être que cette couronne lui fera changer d’avis…
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 12 févr. 2012, 11:35, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Ombre de la Mort »

-1 couronne pour soudoyer
Comme prévu, le visage du maréchal changea en un clin d'oeil, passant d'une mine énervée à une mimique amicale de contentement. La couronne fila rapidement dans une poche avant d'ouvrir les bras vers eux.

Nu, khorosho, ya dumayu, chto my nemnogo uvleksya , ne tak li? Vozʹmite eti loshadi , no vam luchshe vernutʹsya , chtoby obmenyatʹ ikh u sebya doma! Dazhe yesli korona budet kompensirovatʹ poteri , eto ne menyee dvukh loshadyeĭ !

Lui dire prendre chevaux mais intérêt à revenir les échanger lors du retour car pièce dorée pas égale à prix deux chevaux ! Vous avez trouvé solution, argent sonnant !

Le maréchal en personne se chargea d'amener les chevaux vers leur coche, depuis les écuries du village. Leur moyen de transport fut prêt en une vingtaine de minutes, convoyeur et passager reprenant leur place. Le maréchal s'en alla en faisant un signe de la main, leur lançant une énième phrase kislevite dont Wilhelm ne comprît rien du tout.

Sdelatʹ bolʹshoe puteshestvie !

Et ils reprirent la route ..

Test de voyage du jour 3
1d20: 7, OK
Test de voyage de la nuit 3
1d20: 6, OK
Test de voyage du jour 4
1d20: 7, OK
DING Vous êtes arrivés à destination ! Avec un jour de retard malgré tout
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La ville de Praag, dont l'histoire était connue même en Empire, ce qui faisait que Wilhelm lui aussi la connaissait. Également connue sous le nom de Cité Maudite, Praag avait été plusieurs fois envahie par les tribus nordiques. Lors de la Grande Guerre contre le Chaos, les maisons furent si corrompues par l’influence maligne du Chaos que des bras et des yeux y apparurent. Les échos de cris inhumains résonnaient dans les murs et le sol lui-même se mit à se mouvoir et à onduler. Après leur victoire qui libéra finalement Kislev de son siège, les kislévites rasèrent totalement Praag et la reconstruisirent, mais la ville a gardé depuis une réputation sinistre. Wilhelm ne pouvait que confirmer: l'ambiance était morose à souhait, accentuée par cette fine bruine glaçante.

Les gens semblaient nerveux, observant la coche avec des regards empreints de méfiance. La réputation paranoïaque des Praagois était bien fondée, il suffisait d'un coup d'oeil pour la voir prendre vie. Pouvait-on en vouloir à ces malheureux, vu leur passé ?
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Cliquez si vous l'osez ..
Torture favorite:

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"Malepierre is My Business..."
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Wilhelm Hollenbach
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Re: [Wilhelm Hollenbach] La recherche du Tome

Message par Wilhelm Hollenbach »

Wilhelm Hollenbach avançait sans discontinuer vers la cité de Praag, pour y chercher quelques informations indispensable pour son mentor, Nahabazzar. Depuis peu, sa façon d'appréhender tout ce qui attrait aux forces occultes avait changé. Il ne considérait plus leurs armes, savoirs et pratiques comme sales et inutiles. Il était évident que leurs connaissances étaient bien supérieures à celles des simples mortels. Aussi, Wilhelm avait pris une terrible décision : une décision qui ferait certainement que tôt ou tard il serait considéré par ses frères comme un abject praticien des forces maléfiques. Cependant, il était prêt. S'il venait à être considéré comme un traître, soit, cela lui convenait. Tout ce qui comptait alors pour lui, c'était retrouver la femme de sa vie et Nahabazzar venait de lui offrir cette possibilité. Ainsi, il avait décidé de tout faire pour retrouver le grimoire, un artefact sombre dont les origines étaient encore troubles pour le vampire nouveau-né, même s'il est évident que le chaos était, d'une façon ou d'une autre, responsable de sa création. L’ancien noble espérait pouvoir mettre la main dessus rapidement afin de la ramener à son maître. S'il y parvenait, il serait très certainement reconnu par Nahabazzar et celui-ci ferait tout son possible pour ramener la dulcinée de son apprenti à la vie.

La route menant à Praag fut longue, mais resta néanmoins enrichissante pour ce cher Wilhelm qui, du haut de ses vingt-trois ans, ne pouvait prétendre connaître toutes les choses de la vie. Il faisait souvent des haltes dans des tavernes pour que les chevaux d’Ygor puissent se reposer un peu. La dernière taverne où il passa, comme toutes les tavernes qui parcouraient le vieux monde, était dans un état assez déplorable : le parquet était troué par endroit, certaines chaises étaient brisées en morceaux et laissées à l'abandon dans la salle. La violence avait ici aussi une place prédominante semblait-il, mais les alcooliques, les renégats et autres rebuts des sociétés n'étaient fort heureusement pas les seuls clients. C'est donc ici-même qu'il fit connaissance avec Théofilius, un philosophe un peu fou, écoutant avec la plus grande attention tout ce qu'il disait, buvant la moindre de ses paroles et le moindre de ses mots. C’est ainsi qu’il apprit une partie de l’histoire tragique de la cité de Praag, aussi surnommée la Cité Maudite en raison de son passé plutôt sinistre.



Le coche avançait tranquillement sur la route enneigée qui traversait le Kislev. Les quatre chevaux que Wilhelm avait obtenus tiraient sur leurs lourds colliers d'épaule en renâclant tandis que les roues du coche traçaient un long sillon dans la neige. A quelques mètres de la voie mal entretenue, on pouvait voir les eaux d’un petit ruisseau qui se mouvaient lentement, comme au ralentit.

Dans la cabine confortable était assis Wilhelm Hollenbach. Voilà quatre jours qu'il avait quitté la capitale et la compagnie de Nahabazzar. Voilà donc quatre jours qu'il voyageait en direction du Nord/Est, s'arrêtant à des auberges-relais la nuit avant de reprendre sa route. Sa destination avait pour nom Praag. La Cité Maudite allait bientôt faire son apparition dans le champ de vision du nécrarque.

Lorsque le coche arriva aux portes ouvertes, Wilhelm ne put s'empêcher de tourner son regard vers une potence d'où s'échappait une odeur fétide. Trois corps étaient pendus là, se balançant dans le vide, le visage boursouflé. C'était sans hésitation un avertissement aux étrangers. Ygor n'arrêta pas le coche pour autant et les chevaux passèrent sous l'arche pour pénétrer dans la cité.

Les rues étaient boueuses et jonchées de détritus et un air vicié régnait dans ces lieux. La plupart des volets bas étaient fermés et les quelques habitants, qui se trouvaient dans les rues, semblaient nerveux et observaient le coche avec suspicion. Les rumeurs étaient belles et biens fondées, l’ambiance de Praag était morose !
Modifié en dernier par [MJ] Ombre de la Mort le 19 févr. 2012, 15:57, modifié 2 fois.
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Wilhelm Hollenbach, Voie des Arts Noirs
Profil: For 9 | End 10 | Hab 10 | Cha 8 | Int 14 | Ini 9 | Att 10 | Par 8 | Tir 8 | NA - | PV 90/90
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... hollenbach

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