Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Kislev, pays de sombres forêts de conifères, d'étendues neigeuses et de steppes balayées par les vents, se trouve l'est de l'Empire. Pendant des siècles, il a été un rempart face aux incursions dévastatrices du Chaos venues du nord. Kislev est un allié fidèle et puissant de l'Empire, toujours prêt à envoyer ses troupes à son secours

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Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par [MJ] Spectre »

Il faisait froid, très froid, trop froid, a peine vêtu d'un sous vêtement sous sa couverture, le jeune elfe avait très froid, loin de toute source de chaleur, la neige infiltrait sa couverture et la trempait, rendant le froid encore plus intense, son petit sac de voyage contenait les rares affaires qu'il avait put emporter, ses pas laissaient des traces dans la neige, dans ces terres hostiles, on ne faisait pas long feu sans habits, et là, il était nu comme un ver sous sa couverture. Au loin d'étranges lueurs percèrent la nuit, des lumières qui sortaient d'une petit cabane, une simple masure, sans doute celle d'un bucheron, elle était d'une taille assez importante tout de même, et des chants s'échappaient, étouffés par la distance, mais clairement des chants. C'est à ce moment qu'il sentit l'odeur de la viande en train de cuir, un léger fumet mais suffisant pour que ses sens supérieurs d'elfe la détecte. Un bon repas bien chaud et un abris, il en avait bien besoin.
Derrière lui, il entendit des hurlements, les hommes-bêtes s'entendait d'ici, il devait saccager le camps et sans aucun doute souiller la dépouille de son défunt maître, pauvre de lui. Il n'avait pas mérité son sort, un homme bon, intelligent et intègre, quel gâchis. Maintenant qu'il y pensait. Sa tour lui reviendrait-elle à présent? sans doute, mais pour cela il devait rentre en Ulthuan et la réclamer comme étant son dû. Il afficha un air déterminé, il devait rentrer en Ulthuan à présent, et annoncer la mort de son maître. Il en allait de son devoir envers lui, afin d'honorer sa mémoire, il ne devait pas sombrer dans l'oubli.
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par Lothar »

Grelottant et claquant des dents, serrant sa couverture pour tenter de conserver un peu de chaleur. La neige l'avait trempé et sa vessie n'avait pas supportée l'arrivée des hommes-bêtes dans le petit campement, ne l'aidant pas vraiment à se réchauffer. Quand il vit la maison, sa tension redescendit légèrement, il aurait voulut crier et courir vers ce refuge, mais son corps gelé ne semblait pas d'accord.
il sursauta quand il entendit les hurlements qui provenaient des restes du camps, et repensa à son maître, sans lui il n'était rien, il n’était jamais beaucoup sortit de la tour et n'avait presque rien fait seul. Son maître n'avait jamais été très causant, il ne disait jamais où il allait lors de ses voyage et même pour celui-ci Lothar ne savait pas où ils étaient sensés se rendre ni ce qu'ils étaient sensés faire dans ce pays froid et inhospitalier, il ne savait même pas comment son maître avait prévu de rentrer à Tor Yvresse. il pensa à la tour tout en marchant vers la masure, lui reviendrait-elle ou un autres mage devait en hériter. Soudain une pensée lui traversa l'esprit, les clés de la tour étaient portées par son maître, sans ses clé il ne pourrait jamais accéder à toute les salles, les sorts de protection tissé dans les murs de la tour étant trop puissants. Sa situation était désespéré, il se trouvait perdu dans la neige, à moitié nu, trempé jusqu'aux os, sans savoir comment rentrer pour finir son apprentissage à Ulthuan et sans pouvoir accéder à la tour, si toutefois il arrivait à échapper au hommes-bêtes qui n'avaient qu'à suivre les traces qu'il laissait dans la couche de neige pour le retrouver. S'il pensait comme ça il n'irait pas loin se dit-il, dans l’adversité il fallait positiver, Il allait arriver dans une cabane habité par des autochtones surement amicaux, il pourrait continuer son apprentissage avec le livres dans ses affaires et en visitant les ruines elfes et les collèges fondés par Teclis dans l'empire, Altdorf était remplies de bibliothèques à ce qu'il avait entendu, et pour les clés il n'aurait qu'à attendre que les hommes-bêtes partent.
Mais ses méditations sur le bon côté de sa situation s’arrêtèrent net quand il trébucha sur sa couverture et s'étala de tout son long dans la neige à quelques mètres de la maison. Et ses à nouveaux plongé dans la déprime qu'il franchit les derniers mètres le séparant de la porte, à laquelle il frappa.
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par [MJ] Spectre »

Toujours ce fichu froid qui l'envahissait, il allait bientôt tomber en hypothermie, son maître lui en avait parlé et il savait que c'était une mort longue, bien que reposante. Il trouva cependant la force de frapper quelques coups à la porte, le chants et les bruits cessèrent, il frappa de nouveau, poussé par un sursaut d'adrénaline, il frappa comme un dingue, la porte s'ouvrit sur un gigantesque humain, bien que de haute taille lui aussi, Lothar ne vit d'abord qu'une barbe broussailleuse, en levant les yeux, il vit un visage avec deux grands yeux éttonés. Le géant recula de deux pas, derrière lui, régnait une certaine agitation, apparemment on essayait de regarder ce qui se passait.

-Crévindjou! Par toutes les saloperies chaotiques! C'est quoi c'te bestiaux!

Ainsi ce péquenaud ne savait pas ce qu'était un elfe? Intéressant. Mais il ne semblait pas rassuré, il semblait chercher quelque chose près du mur, sans doute l'une des gigantesques haches posées contre le mur. Il bafouillait des prières et s'exprimait dans un dialecte étrange et inconnu à l'elfe. Mais il ne se faisait aps beaucoup d'illusion, il allait le découper en pièce. De toute façon il était pétrifié sur place par le froid et la peur. Le géant finit par saisir l'imposante arme et ses copains aussi grands et costauds que lui approchaient.

-STOP! TAS DE CRÉTINS SUPERSTITIEUX!

Tout les géants se pétrifièrent sur place, une petite silhouette se faufila entre les jambes de l'un des géants, ça il connaissait, un halfling sans l'ombre d'un doute, habillé chaudement et chiquement il avait une paire de lunette qu'il ajusta pour mieux observer l'elfe. Il finit par pousser un soupir méprisant.

-C'est un elfe tas de barbares! Faites le rentrer il va crever de froid.

L'adrénaline finit par chuter et Lothar vit le plancher se rapprocher de lui, puis il sombra dans l'inconscience.
_____________________________________________________________________________

A son réveil il n'avait plus froid, il était dans des habits chaud trop grands pour lui et il était sous au moins trois couches de couvertures, le silence régnait, le soleil était haut dans le ciel, sur la table il y avait une mettre laissée par une écriture fine et soignée, sans doute le halfling.

"Je ne sait pas ce que tu fait ici mais apparemment tu a subi pas mal d'épreuves, tu a eut de la chance de tomber sur nous, la seule trace de civilisation à vingts bornes à la ronde, voici un petit topo de la situation, nous sommes une équipe de bucherons, je suis négociant en bois et les gars avec moi sont juste des bûcherons, nous sommes ici à la recherche d'un bois très rare car très résistant, nous ne rentrerons à la civilisation qu'une fois une quantité suffisante de ce bois trouvée et débitée, ce qui pourrait prendre un certain temps.
D'ici à notre retour ce soir, je te conseille de patienter et, s'il te plait, fait un peu de ménage, ces 5 grands crétins sont incapable de ça et moi je n'ai pas le temps entre les comptes et la cuisine, on dira que c'est ton moyen de paiement en échange de notre hospitalité, ne t'inquiète pas, rien de technique, juste un peu de poussière.
Si tu nous fausse compagnie, on a un peu de viande séchée, de quoi tenir un petit moment en se rationnant si tu est seul. Mais les terres sont hostiles et les vêtements chauds ne te suffirons sans doute pas."
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par Lothar »

Quand la porte s'ouvrit, Lothar sentit une vague de soulagement, la chaleur enfin. Quand le géant sortit et poussa son exclamation, il leva la tête vers lui le regard implorant, voulant parler lui dire ce qu'il était mais les mots s'étouffait dans sa gorge et ses jambes refusait de bouger, tandis qu'il le vit empoigner une hache. Il allait mourir pétrifier attendant le coup fatal, complètement paniqué, il allait rejoindre son maître, dans la mort. Quand résonna une voix, qu'il pu ben vite attribuer à un halfling, il était sauvé. cette simple constatation fit redescendre la tension, les hommes-bêtes, la mort de son maître et l'effroyable hache semblait désormais loin ayant cédé la place à la fatigue, il devait se reposer et justement le sol de bois de la petite maison semblait l'accueillir à bras ouverts...

Quand il se réveilla, il n'ouvrit pas les yeux tout de suite, profitant encore quelques instant de la chaleur de son lit, de toute façon bientôt son maître arriverait dans la chambre en annonçant que l'aube était le meilleurs moment pour sortir du lit. il attendit donc peu pressé de goûter à la fraîcheur de la tour de pierre, mais rien ne vint, pas le moindre bruit. Bizarre en plus ses vêtement étaient rêches pas comme ceux que l'ont trouvait à Tor Yvresse, quelque chose n'allait pas alors il ouvrit les yeux et se redressa, il était dans une petite pièce, dans un lit et des vêtement trop grand pour lui, les murs et le plafond étaient de bois... Quand soudain les souvenirs de la vieille revinrent envoyant son moral six pied sous terre comme un marteau enfonce un clou dans du beurre. Son maître était mort, et sa dépouille était souillée par ses meurtriers bestiaux, il était perdu au fin fond de Kislev, seul. D'abord il ne bougea pas assommé par la tristesse, puis il se leva lentement et tomba nez à nez avec une table sur laquelle trônait une lettre écrite sur du papier visiblement perdu depuis plus longtemps que lui dans ces terres inhospitalières, d'une petite écriture soignée.
Une fois la lettre lu, il fut légèrement rassuré, il n'était pas seul, enfin pas tout à fait, soit il partait seul, mais pour aller où il n'avait pas de carte et aucune direction, soit il restait et paressait sans continuer son apprentissage et en laissant la tour vide pendant longtemps? De sa réflexion ressortit deux choses déjà les bûcherons et leur employeurs étaient stupide, il ne s'était pas perdu dans la neige avec juste une couverture parce que le froid était bon pour son teint et eux sortaient sans se demander ce qui ce trouvait dehors, ensuite avant de faire quoique ce sois il devait faire l'état des lieu et se ressaisir. Même s'il atteignait un port il n'aurait jamais de quoi payer pour que l'un des rares bateaux humains voyageant vers Ulthuan l'y emmène. Il devrait tout d'abord rejoindre l'Empire où il pourrait trouver des ruines elfiques, les collèges de magies de Teclis et leurs bibliothèques pour continuer son apprentissage en attendant de pouvoir rentrer à la tour, c'était le moins qu'il puisse faire en mémoire de son maître mais d'abord il devait retourner à sa dépouille pour récupérer au moins les clefs de la tour, son maître n'aurait pas voulu les voir entre les mains des immondices qui l'avaient tué.
Mais avant toute chose il devait exploiter son don pour obtenir les informations dont il avait besoin, il chercha donc une miroir ou une écuelle de fer dans laquelle il versa un fond d'eau avant d'y plonger son regard pour scruter les brumes du présent, les hommes-bêtes avaient-ils laissé le corps de son maître? les bûcherons était-ils toujours vivant? Et surtout où était la prochaine ville ou village?
Une fois cette tâche effectuée il rassemblerait ses affaires et se préparerait à partir...
désolé pour le temps de réponse très long je vais essayer de faire mieux, ensuite j'utilise ma compétence divination pour les renseignement à la fin du texte si toutefois ça n'était pas clair
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 oct. 2011, 19:02, modifié 1 fois.
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par [MJ] Kriegsherr »

La maison, ou plutôt la grande cabane de rondins des bûcherons, était plutôt exigüe pour un lieu d’habitation, même temporaire, de cinq hommes et un halfing. Toutefois, elle était relativement peu meublée, ce qui leur permettait d’y vivre, à défaut d’y avoir tout l’espace vital désirable. Après tout, ils n’étaient pas là pour des vacances, mais bien pour leur travail, et, le business étant le business, cela ne parût pas bizarre à Lothar. Le devin chercha dans toute la maison un miroir ou une écuelle de métal pour mettre en œuvre son don, mais comme on aurait pu s’y attendre, le métal était rare, et les miroirs encore plus : tous les couverts étaient en bois, et il y avait autant de miroirs dans la cabane que de chimères des montagnes à Talabheim, c’était à dire absolument aucun. En fait, il n’y avait pas un objet métallique dans la maison.
Confronté à une telle difficulté imprévue, l’elfe allait devoir faire fonctionner ses méninges pour trouver un ersatz valable, s’il voulait toujours essayer d’user de son don.

Au dehors, le soleil était déjà assez haut dans le ciel, il devait être aux alentours de neuf heures. Bien que le ciel fût dégagé de nuages, d’un bleu pâle glacial à perte de vue, la température extérieure devait avoisiner les -5 degrés Celsius. Cela était en partie dû à l’abondante neige d’un blanc pur, qui réfléchissait la lumière du soleil avec une telle intensité que cela faisait mal aux yeux de la regarder. Bien heureusement pour le fragile elfe, peu habitué aux dures conditions de la vraie vie, la dure, les constructions nordiques étaient en bois massif, comprenaient un plancher, et étaient à semi-enterrées. Pour couronner le tout, un lit de braises ardentes rougeoyait dans la cheminée au manteau de pierres, de sorte que la température à l’intérieur était relativement plus élevée, tournant autour des 10°C. S’il décidait de sortir dehors, Lothar avait intérêt à prendre en compte cette donnée essentielle, car à des températures trop basses, le sang circulait moins bien, le moindre geste devenait un véritable effort, la quasi-totalité des calories dépensées étant brûlées pour la tempo-régularisation. Faire une marche tranquille d’une demi-heure par ce temps serait aussi éprouvant pour un non habitué que de faire une heure de sport intensif dans un environnement normal.

Mais le pays nordique, s’il paraissait hostile, n’en était pas moins d’une beauté époustouflante. En regardant par les différentes fenêtres de la maison, située à flanc de colline, au milieu d’un bois de conifères, on apercevait d’abord une petite clairière enneigée, d’une trentaine de mètres de diamètre, au centre de laquelle était bâtie la maison. Puis, les premiers arbres, de magnifiques conifères généreusement saupoudrés de blanc, et en dessous desquels le sol de la forêt, que la neige ne recouvrait pas entièrement - du fait de l’espacement réduit des sapins et des pins, qui formaient un véritable plafond-, laissait percer les nuances sombres et rougeâtres de l’humus et des pommes de pin. Les lignes verticales noires, grises ou marron foncé des troncs, contrastaient avec l’éclatante blancheur horizontale de la neige, omniprésente. Sur les frondaisons, celle-ci était tempérée par le vert prononcé des aiguilles des conifères, au sol, la couverture blanche était constellée de tâches sombres et d’éclats dorés brillants. Un profond sillon partait de la porte la cabane et s’éloignait hors de vue dans la forêt, vers l’amont, seule trace de vie humaine dans le paysage idyllique, elle ne le dénaturait pas, mais lui apportait au contraire une touche de mélancolie. Le tableau pittoresque était complété par un fond sonore typique de la moyenne montagne environnante. Un ruisseau bruyant d’eau pure, gonflé par les neiges, mais aussi à demi-gelé, passait en grondant furieusement près de la bâtisse, tandis que les rares animaux et oiseaux qui vivaient dans ce cadre se faisaient irrégulièrement entendre. Merveilleux, tout simplement merveilleux, tel était le mot qui convenait pour décrire ce paysage d’un charme sans égal qui aurait mille fois mérité d’être immortalisé par un peintre talentueux qui en saisisse toute la beauté sauvage et froide. Dans certaines régions du Nord d’Ulthuan aussi, au pied des monts Annulii, on pouvait retrouver un environnement à peu près semblable, mais à échelle beaucoup plus petite, car il s’agissait alors de micro-climats, alors que l’on retrouvait de tels paysages sur des espaces bien plus grands dans toutes les régions montagneuses du Nord, en Norsca, en Kislev et au pied des montagnes du bord du monde.
Je fais donc le MJ par intérim ici. Merci de m’avoir permis d’écrire un tel post, j’adore la montagne où j’habite, ça n’a pas de prix. ;)
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par Lothar »

Pas de miroir, ça paraissait plutôt logique mais pas d'écuelle de métal c'était un vrai problème, une catastrophe. Il avait toujours consulté son don avant de prendre une décision, comment savoir quoi faire sans connaître la situation. il allait devoir attendre les cinq travailleurs ou il ne pourrait rien faire, il ne savait pas où était la ville et de toutes façons il ne pouvait partir sans être retourné à la dépouille de son pauvre maître. S'il décidait de sortir utiliser la magie lui permettrait d'aller bien plus vite mais le sort ne durait pas très longtemps et il risquait de se perdre. Il se mit à faire les cent pas dans le petit espace, que faire?
il se pris la tête quelques temps avant de se rapprocher de la cheminé de pierre, il raviva les braises en lançant un courant d'air magique, se calmant ainsi. Puis il réfléchit, les 5 personne qui habitait ici devait garder la viande séchée pour leur déplacement à l’extérieur et donc posséder une marmite quelque part pour faire de la bouillit ou du gruau, ou au moins faire fondre de la neige pour avoir de l'eau potable. Son visage s'éclaira et il reprit la fouille de la petit maison de fond en comble afin de dénicher l'instrument qui lui permettrait d'employer ses talents.

Si je trouve la marmite:

Satisfait de lui il s'empressa d'y mettre de la neige avant de la posée sur les braise et d'attendre impatiemment qu'elle soit remplie d'eau. Puis la retira des braises et plongea son regard dans les reflet à la surface du liquide invoquant son don.
Une fois qu'il eut terminé, il emmitoufla pour partir vers la clairière qui les avaient accueillit lui et son maître avant que les hommes bêtes ne les attaquent l'amenant dans cette situation. Puis il sortit en emportant des provisions, et en lançant pèlerins des mondes plus vite il aurait rejoint la dépouille plus vite il pourrait revenir au chaud...

Si je ne trouve pas la marmite

Lothar écumait de rage, saleté de rustres barbares, même pas une marmite. Pas d'information, pas de sécurité. Il allait tout de même devoir partir. Hors de question dans cet endroit qui ne ferait que l'abrutir au milieu de ce pays froid et hostile.
Il s’emmitoufla et rassembla ses affaires et des provisions, avant de sortir et de lancer Pèlerin des mondes pour aller plus vite vers la dépouille, hors de question de s'éterniser dans ce pays ou même les cerveaux gelaient.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 17 nov. 2011, 21:17, modifié 1 fois.
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par [MJ] Kriegsherr »

Et effectivement, Lothar trouva une marmite de bois sombre, résistante à la chaleur. L'elfe eut aussi l'intelligence de se servir de la neige pour obtenir, après l'avoir fondu, l'eau nécessaire à remplir le récipient. Quand il eut procédé ainsi, il retira la marmite du lit de braises sur lequel elle reposait, puis la posa sur la table, et attendit un court instant que l'eau cesse de remuer et de clapoter, afin qu'il puisse avoir une vision nette grâce à son don de divination. Il plongea son regard au fond du récipient, se remémorant dans son esprit une image de son défunt maître, et soudain, sur la surface de l'eau se matérialisa une image nette, comme s'il s'était agi d'un écran de télévision. Ce fut une vision d’horreur qui accueillit Lothar. De son maître, il ne restait presque rien : un squelette rongé et désarticulé dans de la neige rouge sang. Visiblement, les hommes-bêtes avaient été fidèles à leur réputation, et n’avaient pas laissé la dépouille du maître en paix, mais en avaient mangé toute la chair, en allant même jusqu’à rogner les os. Quelques secondes avaient suffit à regarder en détails la scène macabre, qui présentait par ailleurs peu d’intérêt, mais était révoltante et terrifiante, c’est pourquoi l’elfe ne s’attarda pas sur cette vision, mais dissipa rapidement l’image. La deuxième vision que Lothar invoqua concernait les hommes qui l’avaient accueilli chez eux, les bûcherons. Cette fois-ci, la vision qu’il eut était plus rassurante, car l’équipe était visiblement en pleine forêt, et s’attelait à la tâche sans aucune perturbation majeure. Visiblement, il n’y avait aucune trace des hommes-bêtes dans le coin, c’était déjà ça. Enfin, il essaya de localiser le prochain village et la route qui y menait, ce qui était beaucoup plus difficile que d’invoquer les visions précédentes, étant donné qu’il ne savait même pas précisément où il se trouvait. Son inconscient explora les alentours pour essayer de trouver ce qu’il cherchait, mais malgré tous ces efforts, il n’arriva pas à ses fins. La seule chose qu’il savait à ce sujet était qu’en suivant le sentier qui menait jusqu’à la cabane où il se trouvait vers l’aval, il trouverait probablement un chemin plus important, qui lui-même mènerait à une route, qui le mènerait sûrement à un hameau, un petit bourg ou un village, d’où il pourrait se rendre à une ville plus importante.
Lothar sortit de la maison et lança avec succès son sort, prêt à partir, mais un choix s’offrait à lui, un choix qu’il avait la possibilité de revoir. Il avait d’abord eu l’intention de partir vers la dépouille de son maître. Mais, après ce qu’il avait vu dans sa marmite, allait-il tout de même risquer de se rendre sur les lieux où reposaient les restes de son maître, où plutôt choisir de descendre le sentier ? Valait-il la peine, pour de simples ossements, de retourner dans un secteur potentiellement encore truffé d’hommes-bêtes ?

Test d'intelligence: 8. Réussi. Tu gagnes 1 PM et 5 xps. :D Profil mis à jour.
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par Lothar »

Trouver la marmite remonta le moral de Lothar, enfin il allait pouvoir revenir à ses méthodes habituelles. L'attente que la neige deviennent le support nécessaire avant de pouvoir scruter les reflets, lui parut interminable, et quand les conditions furent enfin réunit il était débordant d'impatience. D'abord voir la dépouille de son maître, il fut profondément choqué et son estomac faillit rendre son dernier repas, mais il tint bon. Ces monstres n'avait rien laissé à part les os, une fois rentré à la tour il lui faudrait trouver un moyen d'y entrer, ce qui signifiait briser les protection apposées par son maître. Le reste fut plus rassurant mais aussi moins utile pour remplir son objectif, il en profita tout de même pour observer ses sauveurs, mais finalement le chemin resta introuvable, tant pis les ouvriers et le halfing seraient lui indiquer la direction de la civilisation à travers ces terres gelées et inhospitalière.
Il abandonna l'idée d'aller s'occuper de la dépouille de son maître, l'image lui avait déjà retournée l'esprit et l'estomac, il ne supporterai pas une telle vision et puis les hommes-bêtes ne devaient pas être très loin. Il réfléchit dans sa situation mieux valait attendre l'entrepreneur pour savoir où aller, une fois en ville le mieux serait de rejoindre une caravane où du moins des gens qui voyageait vers le sud, le voyage serait ainsi plus sûr, il ne savait pas comment était les routes chez ses rustres après tout. une fois sur les terres de l'Empire le mieux serait de rejoindre Altdorf, il pourrait y trouver de quoi améliorer sa maîtrise des arcanes, il en aurait besoin pour pénétrer les défense de la tour, ensuite visiter les ruines elfes rencontrées pourrait peut-être servir mais ça n'allais pas être une priorité. Une fois à Altdorf se oserait aussi la question du voyage de retour, mais après tout ses talent lui permettraient sans doute de gagner suffisamment pour payer la traversée. Mieux vaudrait aussi cacher ses oreilles et se déguiser, si la majorité était comme ces ouvriers mieux valait être discret, il lui faudrait aussi un pseudonyme, quelque chose de simple mais mystérieux, Mornecœur ce serait parfait.
Mais en attendant il était coincé ici jusqu'au retour des hommes et sans doute jusqu'au lendemain, donc autant employer son temps de façon intelligente plutôt qu'à tirer des plans sur la comète.
Le halfing demandait s'il pouvait faire un peu de ménage, au fond ça n'était pas une mauvaise idée, il commença par ranger ce qu'il avait bougé dans ses recherches, puis posa ses affaires dans un coin. Ensuite il ne restait qu'à dépoussiérer un peu il saisit l'occasion pour s'exercer et utilisa la magie pour pousser la poussière à l'aide de courants d'air tout en guettant l'arrivé des travailleurs pas question qu'il le voit entrain de faire de la magie, il avaient déjà faillit le tuer mieux valait éviter de leur donner une raison valable à leurs yeux pour le faire.
Si il avait terminé avant leur retour il n'aurait qu'à se plonger dans l'étude de son grimoire, seul objet vraiment précieux dans ses maigres possessions.
tu es généreux dans les dons d'xp, je n'aurai jamais évalué mon post précédent à 4xp mais merci
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 24 nov. 2011, 11:26, modifié 1 fois.
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par [MJ] Kriegsherr »

Ainsi, Lothar avait pris la décision de ne pas prendre plus de risques que nécessaire. Une décision prudente, certes, mais aussi assez peu entreprenante. Pour ne pas rester oisif et pour faire meilleure impression ou remercier à sa manière les bûcherons, le jeune elfe s'occupa à faire le ménage dans la cabane. Cette tâche était en effet plus que nécessaire, et le travail qui fut nécessaire pour remettre à peu près en bon état de propreté, de rangement et d'hygiène les lieux avait été considérable. Pour être plus précis, Lothar y consacra toute la matinée et la majeure partie de l'après-midi, en s'accordant entre-temps une pause déjeuner bien méritée. Quand enfin il en eut terminé avec son travail, le soleil commençait déjà à baisser, mais l'essentiel était fait, et il était assez content de lui, même s'il était assez épuisé. Visiblement, l'expédition des bûcherons n'avait pas réellement le temps ni l'énergie et la volonté pour s'occuper de l'entretient ou de la propreté de la cabane et de son contenu, qu'il s'agisse de vaisselle, de meubles ou de lingeries, couvertures et draps. Il restait encore fort à faire pour ce qui concernait le lavage et le nettoyage de tous ces biens, mais Lothar ne s'en sentait plus le courage ni la force, il pourrait à la rigueur s'en occuper le lendemain, s'il n’était pas parti d'ici-là. En attendant le retour des travailleurs du bois, il s'assit sur une chaise paillée et se mit à étudier consciencieusement son grimoire.
Test d'intelligence: 4. Réussi. Tu gagnes 1D8 PMs: 6 PMs.
Le travail mental, assis bien au chaud, dans un cadre magnifique, après une rude mais saine journée de travaux domestiques, porta ses fruits. En même temps que son corps se reposait, son esprit travaillait, décryptant les phrases complexes, avançant rapidement dans la compréhension théorique du fonctionnement des arcannes blanches de la haute-magie. Environ trois heures plus tard, alors que le soleil s'était déjà couché depuis une bonne heure et demie, l'estomac du haut elfe commença à gargouiller. L'heure du dîner approchait, et, par chance, les bûcherons choisirent ce moment pour pousser la porte de leur maison. Ils étaient gelés, mais avaient l'air heureux. Pour eux aussi, la journée avait été laborieuse, mais fructueuse et saine. Après s'être excusés gauchement devant l'elfe, les hommes nordiques passèrent à table, invitant l'apprenti mage à se joindre à eux. Une fois le repas (qui avait été entretemps préparé par le halfing) entamé, le halfing s'adressa à lui:

-Alors, elfe, tu viens d'Ulthuan ? Qu'est-ce qui t'amène si loin de chez toi, dans ce trou perdu et dangereux ? Et comment t'es tu retrouvé dans l'état où on t'a trouvé hier soir ? Prends ton temps, raconte nous ton histoire, on a tout le temps du repas pour parler, et même plus encore.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Lothar
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Re: Les hommes-bêtes ont des yeux 2... le retour [Lothar]

Message par Lothar »

Après plusieurs heures d'étude de la théorie de la manipulation de l'Aethyr, dans la langue alambiqué et complexe des Hauts Elfe, sentant sa concentration s'émousser Lothar décida d'arrêter, guettant le retour des travailleurs. Il attendit un temps qui lui parut une éternité en faisant les cent pas et enfin comme s'ils avaient répondu à l'appel de son ventre gargouillant, il arrivèrent visiblement satisfais de leur journée. Il commencèrent par déposer leurs épais manteau de fourrure et leurs non moins énormes outils de travail avant de s'excuser gauchement d'avoir voulut le tuer la veille sous le coup de la panique. L'elfe pris sur lui pour ne pas montrer qu'a la simple évocations de cette funeste journée les larmes lui montaient aux yeux, il les pardonna avec un sourire peu naturel mais qui parut les satisfaire.
Heureusement personne ne sembla vouloir plus d'information et il put enfouir à nouveau l'image du corps sans vie de son maître au fond de sa mémoire se concentrant sur le repas. Constitué d'une épaisse bouillie, ça n'était pas aussi raffiné que ce dont il avait l'habitude à Ulthuan mais c'était meilleur que son aspect le laissait présager, il se souvenait que les halfings étaient réputé pour leur cuisine, visiblement ça n'était pas qu'une légende.
Le début du repas fut plutôt silencieux, mais quand chacun eu entamé le contenu de son écuelle, le halfing lui demanda la raison de sa présence ici. Il ne s'attendait pas à ce que ce sujet revienne si vite sur la table, et prit au dépourvu il devint blanc comme un linge avant d'avaler avec difficulté ce qu'il avait dans la bouche, tout en se concentrant pour que ce qui était dans son ventre y reste. Puis il prit une grande inspiration avant de commencer son histoire, tout en réfléchissant mieux valait prendre un pseudonyme il ne savait si ces gens étaient vraiment digne de confiance.

"Je me nomme Mornecœur, je suis originaire de Tor Yvresse, je vivait avec mon maître... " Il s'arrêta vu la réaction des humains en le voyant que lui arriverait-il s'il disait qu'il était un apprenti sorcier?
"Un érudit, il m'enseignait son savoir et partait de temps à autre me laissant seul à la tour. Néanmoins un jour à force que je lui demande il a fini par accepter que je l'accompagne, je ne sais pas exactement ce qu'il voulait voir par ici. Nous sommes donc venu à Kislev avant de nous diriger vers le pays des trolls, il n'était pas très bavard et ne me dit rien de plus. Nous étions entrain de bivouaquer pas très loin d'ici, quand il nous sont tombés dessus, des hommes-bêtes j'ai à peine réussit à m'enfuir, et puis je suis arrivé ici..."

Il se tut, si le contenu de son estomac y resterai, son appétit lui s'était définitivement fait la malle.
Lothar releva les yeux vers le halfing:

"je dois retourner chez moi maintenant et je pensais voyager avec vous vers le sud, en rejoignant l'Empire je pourrais trouver l'argent pour la traversée vers Ulthuan."
Lothar dit Mornecœur, Voie du mage haut-elfe
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 8 | Int 10 | Ini 10 | Att 8 | Par 8 | Tir 10 | NA 1 | PV 50/50
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