[Lucy] Un coup de vent

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Les Zones Maritimes représentent l'ensemble des mers et océans du globe. Les mers peuvent être calmes et propices à milles découvertes, ou être traîtresses...

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] The Puppet Master »

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Martin [MJ Assistant]


cauchemar ailé : int 3
loups funestes : int 5
un cauchemar ailé et 5 loups funestes = 28 liens nécromantiques
Et deux zombies : 30

Pas de test d'int pour écraser l'intellect des bestioles... Pour cette fois. C'est cadeau.
Effectuant sa sélection comme elle faisait les courses chez le bijoutier, la non morte fut immédiatement séduite par une pièce de collection unique mise à disposition dans le répertoire du puissant Thrashlaar l'Impérissable, en l'objet d'un gros, très gros, très très gros oiseau. De trois mètres d'envergure. Et un bec assez grand pour que la tête de la courtisane puisse être croquée par celui ci comme une noisette dans la gueule d'un casse noix. Des ailes assez grandes pour pouvoir dissimuler le soleil des ennemis de son maître. Des griffes longues comme de longs couteaux. Et des yeux gros comme des paumes. Bon. En assez mauvais état les yeux. Sans compter le plumage qui était quelque peu rapiécé ici et là. Ou le gros trou entre les yeux. Mais ces défauts là n'étaient visibles que si l'on était pas comblé d'admiration devant la gloire de l'être que l'on mettait à son service par les impies sortilèges issus des recherches immémoriales de Nagash.

La seconde chose qui obtint l'attention de Lucy fut la personne de quelques cabots. Des cabots en sale état, il fallait le dire, mais resplendissant, à n'en pas douter, devant l'horreur dans laquelle ils jetteraient les pauvres fous assez bête pour oser se lever contre la majesté la reine de la nuit, Lucy des pieds sanglants. Les cabots avaient leur fourure déchirée en divers endroits, laissant paraître leurs organes internes à l'observateur attentif et pas encore terrifié par leur aspect. Une fourure grise comme les nuages apportant l'orage, quelques griffes au bout de leur pattes, et des crocs aussi longs que des pouces, et tout aussi épais, véritables poignards prêts à vous arracher le bras.... Pourvu qu'on leur en donne l'ordre, pour le plus grand amusement de leur maître.

Étant donné que mieux valait trop que trop peu, la fille de la nuit, dans sa sagesse, estima que l'acquisition de deux portes cotons valait le coup, pliant ainsi la volonté de deux machins humanoïdes pouvant vaguement tenir debout. Ces deux trucs se déplaçaient avec la grâce d'un ogre bourré, et la discrétion d'un mourant,
Yep. Définitivement pas les portes cotons les plus discrets, ni les choristes les plus talentueux. Mais c'était tout ce qu'elle pouvait avoir si elle souhaitait se balader dans les environs. La charge mentale que représentait toute la troupe était pas mal importante. Trop pour qu'elle se permette d'amener davantage dans ses bagages. Certes elle pouvait supprimer le grognement des non morts derrière elle, au prix d'une constante attention envers ceux ci, ne les quittant jamais du regard.... De même pour les loups funestes, ceux ci jappant par moments si elle ne faisait pas l'effort de les contrôler constamment.

Bien que le malaise ressenti vis à vis de ces créatures, et le contrôle assez faible qu'elle semblait avoir sur leur comportement, les choses allaient s'arranger avec le temps... Si elle survivait jusque là. Combien de non morts, trop jeunes et impétueux, surestimant leurs habilités, avaient terminés déchiquetés par leur troupes une fois le contrôle sur celles ci perdu ? Le seigneur l'avait clairement avertie des risques encourus à contrôler plus de corps que l'on en était capable. La perte de contrôle, brutale, prenait trop souvent par surprise les nécromants inexpérimentés, cherchant à accroître leur nombre de corps au cours de combats, mettant un terme au fragile contrôle établi sur leurs créatures. Ce n'est pas la faute du corps si le nécromant est mauvais. Blâmer un corps est inutile, le problème provient de celui qui le contrôle.

M'enfin. Malgré tout ce charabia qu'on lui servait, la non morte ne pouvait manquer de remercier son nouveau maître pour la confiance qu'on lui accordait. Remerciements d'autant plus importants que celle ci recevait non seulement des troupes de son maître, mais également du savoir. La nécromancie, le contrôle des morts, mais aussi quelques petites choses extrêmement pratiques : elle avait perdue un pied, mais voilà qu'on lui servait de nouvelles connaissances arcaniques, le puissant souverain prenant le temps, avant de l'envoyer accroitre sa gloire et son pouvoir, de lui enseigner une petite chose fort pratique lui permettant de se mouvoir sans craindre de se gameler la gueule par terre à cause d'un pied manquant. Qu'était ce donc que cela ? La découverte d'une vieille serviette, ou ce qui semblait l'être, peinte de divers pictogrammes.... Du reikspeil. "L'art du marche brume". Ou une bêtise du genre. Un morceau de tissu, donc, que l'on lui remettait, pour pouvoir se mouvoir décemment malgré le fait qu'il lui manquait un pied.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Tout ceci terminé, il ne restait plus qu'a faire un bilan. J'étais partie au départ pour tuer un simple nécromancien, essayant au passage pour récupérer des parchemin poussiéreux sûrement illisible pour apprendre un peu plus sur mon potentiel... même sans être sur de réussir a quoi que ce soit. Et au final, j'avais rencontré un vampire puissant qui m'a appris a utilisé mon potentiel, m'as offerte des ailes, des troupes, un nouveau sortilège et le droit de le servir pour d'autre récompense. Et au final tout ça pour juste quelques services pour mon nouveau seigneur.



Au final je n'avais perdu mon pied droit seulement parce que j'avais été... idiote... j'imagine que je pouvais le résumer comme ça. J'avais peut être été... trop convaincante et au final mon pied droit servait de décoration au vampire du tombeau. Bon, je pourrais le redemander... mais pas sans une mission de réussite a mon compte. Cependant, a peine sortie, je commençais vraiment a me demander si j'allais pouvoir me concentrer correctement tout en sachant que je suis a deux endroit a la fois. Assise en tailleur a l’extérieur sur l'herbe, je venais plier mes orteils de mon pied droit, ressentant... l'air des catacombes, caressant sans le vouloir la cuisse de l’impérissable... tout cela était déroutant.



Encore plus déroutant, si au départ je n'avais qu'un lien avec un zombie... maintenant j'étais lié a bien plus de créature, non humaine. Un aigle géant, des loups mort vivant... et deux zombie juste bon a servir de larbin. Tout cela était... si étrange. Quand je ne me concentrait pas sur leur esprits, ils vaquaient a leurs... « occupations » sans s’éloigner trop de moi. Les animaux gardant un étrange sentiment affectueux envers ma personne. Mais quand je me concentrait, je pouvait écraser la volonté d'un d'entre eux pour prendre directement le contrôle, bouger a sa place,, voir dans ses yeux... même si personnellement je n''aimais pas bouger dans ce ces corps pourrie, juste regarder a leurs place.



Des mort vivants qui n'étaient au final que des extension de ma volonté... un pied maudit par un dieu obscure entre les mains d'un vampire millénaire... un corps habité par une étrange conscience... j'avais l'impression d’être plutôt en morceau... comme l'est mon corps d'ailleurs. Mais malgré cet éparpillement, je ne ressentais toujours qu'a un seul endroit, avec mon pied droit... qui n'était pas avec moi.



Je secoua la tête, je n'avais que trop pensé, je devais agir maintenant, le bilant au final était positif, j'avais beaucoup gagné de cette rencontre et je savais que je pouvais gagner bien plus. Cependant, Yen en profita pour refaire savoir sa présence, voulant des remerciement pour son aide pour avoir rencontrer le vampire... et m'offrant une nouvelle offre. Pour le premier point il n'en n'aura rien, c'était moi qui avait négocié avec le seigneur tandis que lui c'était caché... me laissant en plan. Et pour le deuxième point... non... sans façon, ses prix était de toute manière bien trop élevé comparé a ce qu'offrait mon nouveau maître... il pouvait donc ce garder son offre.



De mon coté, il fallait se mettre au travail, j'avais un bateau a prendre et je n'allais pas rater cette chance alors qu'une bonne partie de l’équipage est éloigné. Et par chance, je n'aurais qu'a prendre un peu de auteur pour retrouver le bord de mer et le navire échoué. Et qu'elle chance d'avoir de magnifique aile... j'ai toujours envié les oiseaux de leur capacité a s’élever haut dans les cieux maintenant c'était a mon tour de le faire. Cela ne pouvait pas être si compliqué ?



Tout en imitant l'aigle géant, je déploya mes ailes en grand avant de les battre vers le sol. J’eus l’agréable surprise de me voir m’élever du sol... c’était déconcertant mais tellement bon, un sentiment de liberté sans égale... mais similaire au fois ou je nage. Sauf que la, je ne peux que m'approcher des cieux et des étoiles des astres a la beauté similaire a la mienne. Cependant, trop enivré par la joie, je vint alors me lancer a voler vers l'avant... après tout, si un oiseau y arrive, pourquoi pas moi ? Et bien parce que pour un oiseau, c'est inné... moi je dois apprendre... et c'est pour ça que je vint me m’écraser au sol avec peu d’élégance. Par chance je n'avais perdu aucun membre, mais j'allais devoir pratiquer. Car pour l'instant, avec juste un pied, mes déplacement seront bien trop limité pour l'instant sans pouvoir voler.



-Merde... bon, en route.



Lançant quelque directive a mes nouvelle creature, je vins me mettre sur le dos d'un des loups tandis que l'aigle portera les deux zombies. De cette façon nous iront bien plus vite et je n'aurais qu'a regarder par les yeux de l'aigle pour voir ou nous sommes. Puis, je vint alors bouger de nouveau mon pied droit, carressant une nouvelle fois la cuisse de mon maitre. Il serait dommage qu'il ne prete pas attention a son cadeau temporaire.

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[MJ] Bugman
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] Bugman »

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Martin [MJ Assistant]


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Il était temps. Lucy n'avait que trop longtemps tolérée la présence de ces misérables vermines dont le seul destin était de la servir, et même là ces insectes avaient échoués, et elle s'apprêtait à leur apporter son jugement. Qu'ils prient leurs dieux pour obtenir d'eux quelque pitié.... Car elle n'en aurait aucune. Ses loups allaient se sustenter de leur chaire tandis que les serres de sa bête allaient se refermer sans pitié sur leurs petites tête, écrasées sans pitié, comme des fruits trop murs dans une main puissante.
Tous se soumettraient à sa personne, dans la vie comme dans la mort, mais surtout et encore plus dans la mort.
A la tête d'une troupe, elle se retrouverait à diriger un navire. Et de celui ci elle ferait régner la peur et la terreur, abattant la mort chez les ennemis de son nouveau souverain, pour sa plus grande gloire, mais surtout Son plus grand plaisir, en accord avec les commandements du prince.

Oui. Ce navire ferait un bon présent au souverain. Un présent dont il lui confierait le commandement, en récompense de ses services inestimables. Et lui rendrait son pied perdu à la suite d'une malencontreux malentendu. Un épisode de sa non-mort dont elle était peu fière et qui serait passé sous silence à la postérité.

Mais assez de visions de ce futur glorieux et immanquablement saisissable, à portée de main. Malgré les suggestions de "Yen" de lui offrir une alternative à celle qu'elle avait en tête, Lucy décida de prendre d'assaut le navire présentement encalminé et échoué dans le sable de la plage.

Postée depuis les dunes recouvertes d'herbes sauvages, elle pouvait observer les marins errer sur la plage, les pieds trempés d'eau, de vase et pleins de sable, se déplacer par groupes de carcasses de crabes en carcasses de crabes, fruits de la chasse de ces escadrons de la mort, qui abattaient ces créatures lourdes et cuirassées à l'aide de lances, marteaux et barres de fer, arrachaient les carapaces, crevaient les yeux dans une très bonne coordination, pour ensuite évider les cadavres de leur délicieuse chaire pour les verser dans des seaux qui, une fois pleins, étaient renvoyés au navire dans quelque but que l'on pouvait sans doute deviner.

L'on était vers la fin de la journée, la marée basse, laissait transparaître la vase du bas de la plage, dans laquelle était coincé le navire, tandis qu'une corne sonna, annonçant, au vu de la réaction des hommes sur la plage, la fin du labeur et le début du retour vers le vaisseau avant que les ténèbres de la nuit ne s'emparent du lieu et n'isolent les hommes d'équipage, alors rendus vulnérables aux créatures pouvant errer sur le sable dans les ténèbres, désormais libre de se mouvoir à leur convenance, débarrassées de la lueur du jour qui obstrue leurs mouvements et aide leurs proies à échapper à leurs excroissances....

C'était cette sonnerie que Lucy avait attendue. Le soleil n'allait pas tarder à se coucher. Elle avait envoyée son aigle dans les airs, à observer les groupes, et la présence sur le pont du navire - une simple douzaine d'hommes, à tout caser - avant de lancer l'attaque.

Nul ne semblait avoir repéré son oiseau géant à moitié décomposé qui errait à la hauteur des perroquets, aussi le fit elle revenir vers sa position, le faisant atterrir derrière les grosses dunes, pour placer entre ses griffes meurtrières l'un des deux zombies qui lui tenait compagnie, et d'ordonner à la créature de reprendre son envol - avec peine vu le tas de viande qu'elle avait entre les pattes, tas de viande heureusement bien décomposé et donc allégé - pour ensuite pousser des "cris", au moins autant que ses cordes vocales le lui permettait, et d'attirer alors l'attention de l'équipage, pour le distraire des loups funestes qu'elle décida de lâcher sur les hommes encore sur la plage....

Las, une vigie sembla repérer les créatures au pelage noir qui sortirent à toute vitesse des hautes herbes aux abords de la plage, et signala cette découverte au reste du pont, qui se jeta en clameurs et danses à destination des équipes sur la plage, faisant signe à celles ci de se hâter de monter à bord par les cordes et filets jetés par-dessus le bastingages, courant la coque pour plus de facilités, le trou de la veille, à hauteur du sable, ayant été bouché depuis tant bien que mal.
Ce sont donc des marins dans un état de panique, ignorants encore de combien de monstruosités les dunes regorgeaient, prêtes à se jeter sur eux, qui fuirent en direction de la coque de noix. Une grande partie d'entre eux du moins. D'autres, trop terrifiés par l'aspect hideux et cadavérique de la chose, ne semblèrent pas payer attention à cette lueur d'intelligence qui leur criait que le navire était le refuge le plus sûr qui soit à portée immédiate, et préférèrent tenter leur chance ailleurs, offrant leur dos aux loups funestes qui se jetèrent sur eux pour les déchiqueter de leurs crocs, avant que les plus chanceux d'entre eux, en pleurs, souillés et en sang, n'échappent de justesse au carnage, brisés et incapables de se mouvoir davantage, tandis que la maîtresse des créatures au pelage aussi noir que leur maître, leur ordonnait de fondre sur le groupe de marins, moins d'une dizaine, qui n'était pas encore parvenu à se hisser à bord du navire, et constituaient une cible facile d'apparence.

Ils étaient des agneaux livrés aux loups.... Ou auraient du l'être, sans la présence d'un détestable trouble fête parmi eux qui parvint à pousser ces misérables à faire face aux loups qui allaient se jeter sur eux d'un instant à l'autre, de relever leurs armes et de se battre pour cracher à la mort qui les ceignait.
Sentant que les choses risquaient de prendre un tour inattendu si elle les laissait en état, la non morte prit la décision de bombarder le groupe cherchant à s'organiser désespérément, en leur faisant pleuvoir dessus des non-morts. Tout d'abord le zombie.... Qui chuta de vingt mètres. Sur du sable. Certes. Mais tout de même. Ça fait haut. Puis l'aigle géant, qui piqua, bec vers le bas, sur un marin, pour n'ouvrir majestueusement ses ailes qu'au dernier moment, freinant dramatiquement sa chute, et atterrissant sur un autre marin, lui crevant les yeux d'une griffe, et lui arrachant l'épaule de l'autre, avant de passer à un autre, laissant derrière lui un corps à peine différentiable d'une poupée de chiffon déchirée par un morveux colérique.
Et alors que les loups se jetaient sur ces mortels jetés en pâture à ses créatures, mordant et griffant sans relâche, la panique s'était emparée du pont, la vampire pouvant aisément entr’apercevoir la désorganisation qui régnait là haut, tandis qu'elle sortait de la végétation côtière pour s'engager vers le navire, dans le but d'avoir un meilleur aperçu sur les combats, et mieux contrôler ses bestioles, la distance sur laquelle elle pouvait les dominer n'étant que quelques pauvres cinquante mètres, soit à peu près là où ils étaient depuis les dunes.

Descendant la plage, ses pieds dans le sable, la non morte passa auprès de quelques corps sans vies, le sable se mêlant au sang, teintant légèrement ses pieds, alors que la fille de la nuit n'avait d'yeux que pour la gladiature qui se déroulait sous ses yeux.

Gladiature qui vit l'un des combattants sur les lesquels elle avait misée... Mordre la poussière. Puis un autre. Et encore un autre.... Finalement ses chiens chiens chéris étaient en train de se prendre la pâtée.... Et voilà qu'un maboule les tabassait au marteau en les réduisant en pulpe.
Mais que faisait la SPA !? Il fallait mettre ces tarés sous les barreaux bonne Véréna ! Et voilà que tous ses louveteaux étaient au sol, le crâne à moitié écrasé par des coups de masse et de poutres métalliques, ne restant plus que son aigle, semant la mort et la peur dans les rangs adverses biens clairsemés....
Du moins jusqu'à ce que la bestiole se bouffe une volée de balles de plomb dans les ailes.

Car tandis que Lucy était descendue sur la plage, abandonnant le poste d'observation privilégié que lui offraient les dunes, pour se rapprocher au plus prêt de la mêlée, elle avait également perdue la vue relativement dégagée sur le pont, ne pouvant observer le désordre ambiant qui régnait sur ledit pont que depuis la plage, c'est à dire les quelques silhouettes se trouvant au bastingage. Et pas celles au centre du navire. Donc elle avait complètement manquée l'apparition et organisation d'une vingtaine d'arquebusiers, encore plus avec son aigle directement engagé dans la mêlée plus bas, au lieu d'observer la mêlée depuis les cieux.

Ainsi donc l'aigle prit du plomb dans l'aile. Et les loups retombèrent tous à leur état naturel : la mort pour de bon.

Pis encor', il semblait que Lucy ait oubliée une chose très importante tandis qu'elle s'était approchée.
La plupart des navires sont défendus par leur équipage... Mais également des canons. Ou des balistes, pour les plus pauvres. Et là, eh bien pas de bol, il y en avait plus de dix de chaque côté. Mais Ranald étant de son côté aujourd'hui, car seuls deux furent mis en batterie, chargés et pointés vers elle, étant donné le désordre qui régnait dans le coin. Et seul un d'eux fit feu en visant juste. L'autre se contenta de tirer au pif quelque part sur une carcasse de crabe.

Mais celui qui atteint le but.... La non morte eut tout juste l'impression qu'un coup de vent un peu fort venait de se produire sur son flanc... Et se fut tout. Puis une seconde plus tard de réaliser que l'un de ses poumons, avec quelques mètres d'intestins, avait volé un peu plus loin derrière elle. Le choc passé, de réaliser que son équilibre était devenu précaire, la non morte devant faire davantage attention à ne pas se gaméler, ayant perdue du poids d'un côté, et un pied de l'autre.

Ce qui avait été une très bonne journée était en train de rapidement dégénérer en cauchemar. Au rythme où allaient les choses, qui pourrait dire ce qui allait se passer dans les prochaines secondes. C'était quoi la prochaine crasse qui allait lui tomber dessus ? Elle allait se faire voler son autre pied chéri ? Sa tête irait décorer jusqu'à la fin des temps une étagère de quelque cabinet de curiosités poussiéreux de bas étage ?

Et voilà que l’autre bécasse de voix qui se ramenait pour la faire chier !!!


"Tu aurais du m'écouter...." la nargua-t-elle. "Accepter mon offre. Mais bon. Tant pis hein. Personne ne peut être parfait comme moi. Même si tu sais... je peux encore faire en sorte que ce misérable et pathétique échec se transforme en une réussite potable... Qui fera que le gros monsieur de tout à l'heure ne te jettera pas à la décharge après avoir appris ton échec pitoyable. Tu as juste à payer le gros lot. L'offre et la demande tout ça tout ça.... Tu sais où me trouver."

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Je savais en effet ou la trouver et je savais très bien que je n'irais pas lui demander son aide car, au final, elle en gagnait trop. Elle était bien trop obsédée par son désire de posséder de plus en plus mon corps qu'elle n'aurait plus jamais mon accord une nouvelle fois.


-En effet Yen mais n'oublie pas que jamais tu n'auras l'occasion de posséder un jour un corps aussi merveilleux que le mien si jamais il venait à être détruit. Et puis, j'avais une bien meilleure idée pour toi à t'échanger... quelque chose qui avait bien plus de valeur.


Il n'y avait pas de négociation avec elle, elle voulait juste imposer ses conditions. Alors que moi je voulais négocier, tant pis pour elle. Je devais maintenant trouver quelque chose pour me sortir de ce pétrin. Mon premier réflexe fut bien sur de mettre l'aigle à l'abri car si la perte des loups étaient triste mais pas si désastreuse que ça, l'aigle en revanche avait bien trop de valeur pour etre perdu aussi bêtement.


Puis, et bien... j'avais pris un boulé de canon ? Pour eux j'étais quoi, juste un monstre et du coup un monstre pouvait mourir d'un coup de boulé de canon ? Et bien je fis comme si j'étais justement mort, m'effondrant au sol pour surtout me cacher hors de vue des canon. Je vint ramper prêt d'un corps, mais mais encore chaud pour le vider de son sang, reprenant des forces pour régénérer le morceau de moi même qui avait été pulvérisé plus tôt.


Maintenant, que faire ? Sûrement que la force brute n'aurait pas du être prolongé aussi longtemps. J'avais fait de nombreux dégâts à l'équipage, mais j'aurais du être un peu plus subtile, mais ce n'est pour autant pas la fin. A vrai dire, j'avais juste besoin de cadavre pour continuer. J'allais juste faire, bien plus attention... et j'avais déjà une idée. Je devais m'infiltrer dans le navire et je connaissais sûrement une personne avec qui je pouvais négocier. Jamais je n'aurais cru que la Halfling soit mon seul espoir mais bon... tant pis, il était le seul aussi fou que moi pour m'écouter.


Cependant, je devais lui laisser un message et un message qu'il était sur de pouvoir faire confiance. Je ne voulais pas qu'ils croient que je prépare un autre traquenard, pas à lui en tout cas. C'était un homme de science et j'étais sur qu'il voudrait toujours étudier un vampire là ou personne n'aurait l'occasion de le faire. Cependant, je manquait de moyen de communication à l'heure actuelle, alors... j'allais devoir utiliser un autre méthode. Tout en restant à l'abri, je vins découdre mon deuxième pied auquel, avec l'un de mes ongle, je vins graver sur la plante de mon pied un message sanglant « rejoins moi dehors, j'ai une offre a te faire que tu ne pourras pas refuser. Ramène le pied avec toi quand tu me rejoindras, je te retrouverais. ». Puis, je vint cacher mon pied dans le ventre ouvert du cadavre, je cachant profondément. Le hahlfling viendrait sûrement examiner les cadavres et le trouverait.


Ceci fait, je vint alors me glisser dans l'eau pour nager au loin grâce à mes ailes et attendre des signes que le Hahlfling aurait trouvé mon pied et reçu mon message. Mon aigle observera la zone de loin et par ses yeux, je verrais ce qu'il en est.

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[MJ] Le Cartomancien
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] Le Cartomancien »

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Martin [MJ Assistant]


Mascarade de Lucy. Les marins repèrent ils la supercherie ? 18. Oui.
Lucy se nourrit sur un corps encore chaud -> gain de 20 pvs. Elle remonte à 60 pvs.
Jet d'autorité pour faire cesser le feu : 15
fuite de l'aigle. Réussite.
il fait noir. Ils continuent de tirer au pif jusqu'à ce qu'on les calme.
Il fait noir.
Ordre donné :
relever le cadavre de la courtisane : 1 - 6
relever celui ci au matin : 7 - 20
jet : 5

Les marins découvrent que la courtisane qui s'est prise un boulet n'est pas morte.

Décision prise de :
la pourchasser maintenant : 1 - 5
la pourchasser le lendemain : 6 - 15
***** : 16 - 20
jet : 16

Pas de traque pour ce soir.

"La porte est toujours ouverte à la négociation tu sais... Et puis honnêtement, le moindre de mes marchés s'est il jamais révélé ne pas valoir le coup ? Conseils, magie, pouvoirs... Chaque fois que nous commerçons, tu obtiens quelque chose te donnant un avantage indéniable dans ta situation, toute désespérée qu'elle soit....." lui répondait Yen, mi moqueuse, mi moralisatrice.


En attendant, depuis le pont du navire, on continuait de lui tirer dessus, et sur l'aigle s'étant envolé au loin. Ou du moins faisait on feu dans sa direction générale, le soleil s'étant couché, laissant une vaste ombre s'épandre sur la plage, celle ci recouvrant de son voile de ténèbres la péninsule, alors que la marée remontait pour engloutir la zone. Celle ci eut pu emporter les cadavres, si, l'ordre rétabli sur le pont à coups de fouets, on avait pas trouvé en la personne du contre maître un homme assez terrifiant pour redonner du baume au cœur de l'équipage, et convaincre celui ci de partir avec une patrouille pour récupérer les corps de leurs camarades lâchement tués dans le dos par les créatures de cauchemar qui avaient si soudainement surgies des dunes.
Menant quelques vingt hommes bien armés, couverts depuis le pont du navire par des arquebusiers nerveux, scrutant le cauchemar ailé au loin, qui ne semblait hélas disparaître, laissant leurs craintes de voir ce monstre tout de griffes et de crocs leur tomber dessus à tout autre moment. En fait, la venue de la nuit n'était pas pour les rassurer puisque qui savait si cette terrible bête animée par quelques sorcelleries pouvait leur fondre dessus dans le couvert des ténèbres nocturnes ? Quoiqu'il en soit, la patrouille envoyée sur la plage sut se hâter pour récupérer les corps des défunts avant que la marée ne se charge de procéder aux adieux.
Et de se hâter elle fit bien, car déjà quelques crabes géants sortaient des eaux, empressés qu'ils étaient de se mettre à table par le festin qui trainait sur le sable.
Sûr, quelques carcasses vidées ne payaient pas mine, mais c'était toujours du bon calcium à se mettre sous la dent. Ça plus les apéritifs biens dodus qu'ils avaient manqués de peu à l'instant, et inaccessibles du haut de leur grosse coque de noix...

En attendant, tout ce qui restait sur la plage allait se faire becqueter direct par des groupes de crustacés en maraude. D'où, sans doute, l'empressement de la patrouille à récupérer les corps.

Morslieb - ou bien était-ce Manslieb ? - n'était pas très haute ce soir, mais ça n'était pas un soucis pour la non morte, celle ci étant par nature nyctalope. Contrairement à son piaf, qui lui était une créature diurne. Donc pas de vision nocturne, ne pouvant renseigner la fille de la nuit que sur ce qui se passait sur le pont du navire, dans les zones où une dizaine de sentinelles patrouillaient incessamment, inspectant les abords du navire, de crainte qu'un crabe n'apprenne soudainement à escalader ceux ci.

Une nuit à rien faire pour la vampire donc. Rien de bien excitant, à part les commentaires ponctuels de Yen sur le fait qu'elle n'ait qu'à demander, pour se voir offrir son aide volontaire, pourvu que justement rétribuée....

Ah. Bonne nouvelle. Vers minuit son pied avait donné quelques démangeaisons. On l'avait visiblement tiré du cambouis d'organes devenant désagréablement froid où elle l'avait planquée pour le grattouiller avec quelque instrument. Quelqu'un devait travailler tard ce soir. Pas le maître non. Plutôt la demi-portion de halfling. C'était le bon pied. Il avait reçu le message. Restait pour lui d'y répondre de quelques manière...

Et ça n'était visiblement pas ce soir, puisque la non morte passa toute la nuit à ne rien faire sinon observer le navire, légèrement éclairé dans la nuit par les hommes de garde et leurs lampes-tempêtes, tandis que la marée montait, et que des crabes patrouillaient à leur tour le sable, sans pour autant s'engager dans les dunes où était dissimulée la fille de la nuit.

Au petit matin, alors que le soleil se levait, quelques arquebusiers montèrent sur le pont, pour ouvrir le feu sur les crabes qui n'avaient pas encore regagnés les flots, alors que la marée se remettait à descendre petit à petit, laissant déjà un quart de plage à nus.

Ce n'est que lorsque le sol où s'était enfoncé le navire fut totalement à nus, la mer n'étant plus qu'à sa poupe, que les marins descendirent au sol, armés, et plus nombreux qu'au jour d'avant, pour aller inspecter et vider les carcasses de crabes nouvellement abattus.
Finaude, la vampire eut l'esprit de rappeler son aigle aux premières lueurs du jour, afin de ne pas mettre sur leurs gardes des marins déjà à cran, tout en gardant un œil sur les silhouettes industrieuses se mouvant sur le sable, remplissant leurs seaux de chaire de crabe.
Et quelques silhouettes plus différentes des autres avaient attirées sont attention. Déjà le gros morceau de viande à la bidasse aussi large que celle d'une femme enceinte, et son gros couperet qui s'en donnait à cœur joie contre les os des crabes, et une autre, plus petite celle ci, armée d'une arbalète aussi grande que son porteur, errait entre les groupes, semblant noter quelques inscriptions en observant les crustacés hachés menus par les équipes de dépeceurs, tout en filant l'air de rien vers les dunes, le plus naturellement du monde.
Pour finalement s'en aller sur une dune, à quelques 100 mètres sur la gauche de là où se trouvait Lucy, dissimulée.
Il était isolé. Il regardait la plage. Elle n'aurait donc aucun soucis à s'approcher de lui, quoiqu'elle désirasse de faire..
Je ne prétendrais jamais connaître l’avenir car j’en connais plusieurs.
Il n’est jamais question d’une unité, mais d’un tout. Le destin est un mille-feuille aux saveurs improbables.



(Compte MJ de Galfric Lawmaker et Hinzuo-Ashino Daimatzu)

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

C'était une sensation étrange d'être à la fois a trois endroits différent, d'avoir mes deux precieux pieds à la merci de n'importe qui. Étrange... mais terriblement excitant. C'était dangereux, mais sans risque il n'y avait pas vraiment d'excitation et de plaisir. Cependant pour l'instant, je devais garder un peu les pieds sur terre... enfin métaphoriquement du moins. Car, avant l'amusement, j'avais encore du travail, je savais que le halfling avait trouvé mon pied et donc le message mais... maintenant, ou était il ?

La nuit elle avait été plutôt longue. Pas de trace du nabot malgré mon message. Est ce qu'il avait décidé de prendre le parti des autres marins ? Ça ne lui ressemblait pas trop de faire du sentimentaliste, lui n'était intéressé que par ses études. Ou alors il a juste décidé de garder mon pied ? Ce qui lui ressemblerait déjà plus, mais qui serait un peu idiot de sa part car, il n'aurait aucun garantie de mon état... et si je mourrais, il en serait de même pour mon pied.

Finalement je finis par ne plus trop surveiller, mon aigle le ferrais pour moi. Dans mon car j'allais simplement rêvasser. Certes en tant que vampire je ne pouvais plus être fatigué, mais par contre je ressentais toujours très bien l'ennui. Je n'avais pas forcement de quoi me divertir donc je vins me réfugier dans ma tête, dans mes rêverie malgré les paroles de Yen. Elle tentait toujours de posseder un peu plus de moi même mais son ton avait changé. Sûrement avait elle compris qu'elle n'aurait rien en étant désagréable. Car même si elle pouvait m'accorder beaucoup comme elle le disait... et bien c'était moi qui pouvait lui procurer ce qu'elle voulait le plus. Et je n'allais rien lacher.

Finalement la mâtiné vint pointer le bout de son nez. Je vins rappeler l'aigle pour qu'il se cache jusqu'au retour de la nuit... maintenant que je savais que les marins avaient la gâchette facile. D'ailleurs, ces derniers sortirent, accompagné de l'ogre... apparemment chercher de la nourriture et... plutôt a cran. Ce sale ogre devrait être tuer rapidement. Il n'était pas très malin mais la reputation d'un ogre en matière de massacre n'était pas infondé.

Puis, je vint enfin repérer l'Halfling. Il était enfin sortie, allait de groupe de marin a groupe de marin, prenant des notes comme a son habitude. Quelle type de recherche faisait il cette fois ? Des notes sur les crabes ? C'était plutôt ridicule mais j'imagine qu'il n'avait rien d'autre à ce mettre sous la dent pour l'instant. Moi j'avais de quoi faire de lui un scientifique extrêmement reconnu le premier qui pourrait étudier un vampire vivant, autant qu'il le souhaite. Puis finalement, il vint s'approcher dans ma direction au sommet d'une dune, bien isolé et a l'écart des autres juste pour regarder la plage. Il avait finalement bien compris mon message ? Au final, même si ce n'était pas le cas, c'était l'occasion parfait de l'approcher. Et je n'allais pas la rater.

Utilisant le sort que m'avait appris le maître, je vins m'approcher discrètement de lui, en contre bas de la dune ou il était pour ne pas être vu des autres, mais suffisamment proche pour que je puisse parler avec le halfling sans avoir à crier. De la, et bien j'allais pouvoir discuter avec mon futur complice.

-J'espère que tu as bien pris soin de mon petit pied, tu aurais pu jouer un peu plus avec tu sais ?

Mais l'amusement serait pour plus tard, quand j'aurais ce foutu bateau et que j'aurais fait payer les occupants d'avoir voulu résister.

-J'ai une offre à te faire qu'un homme de science comme toi ne pourra pas refuser.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Martin [MJ Assistant]



jet mag : 7
Jet char : caché
jt empathie : caché
jet contrôle "Yen" : 6
Coïncidence, je ne crois pas....
Jet d'observation du Halfing : 19. Les haricots sont cuits.
jet intimidation : 6... Ça devient louche là.
Alors qu'elle s'approchait du semi-portion, errant derrière les dunes, soulevée par la magie qu'elle avait récemment apprise et débutée à manier, Lucy conçu l'étrange réflexion qu'elle "marchait" sans ses pieds, marchait en l'air.... Alors que ses pieds existaient, et pourtant n'étaient plus collés à son corps. L'un, traînant dans un caveau froid et humide, l'autre.... Se trouvant également dans un endroit froid, dur, régulier... Métallique.

Arrivant auprès du halfling, elle s'adressa à lui depuis l'arrière de la dune, échappant ainsi aux éventuels regards lancés en direction du petit être, lui même lui tournant le dos, tout concentré à regarder l'horizon, un calepin dans une main, un crayon dans l'autre.

Quelques secondes après qu'elle soit arrivée à une dizaine de mètres de lui, celui ci daigna se relever pour lui faire face et descendre de son côté dans les hautes herbes. Là, il laissa les salutations d'usage de côté, imitant Lucy, pour lui demander ce qu'elle pouvait lui offrir, intéressant un homme de science comme lui.

Un homme de science comme vous a besoin d'un coup d'éclat unique. Je vous avait déjà proposée de m'étudier un peu moi et ma condition de vampire. Mais la je suis prête a vous offrir bien plus encore. Pouvoir m'étudier complètement sous toutes les coutures, moi, mon corps, mes capacité de vampire, les mort vivants que je peux plier a ma volonté. Vous pourrez faire de nombreuses études sur le sujet des vampire et de la nécromancie là où nombreux sont ceux qui ne pourraient même pas espérer l'approcher. Je suis prête a m'ouvrir a vous... littéralement.

Laissant cette proposition traîner quelques instants chez le gnome, pour qu'elle fasse son petit bonhomme de chemin, la non morte continua à rechercher à émoustiller l'intérêt du petit homme.

Bien sur, vous pourriez simplement garder mon cher pied... et bien que l'idée d'avoir mon pied adoré dépecé et mutilé par vos doigt habile soit très excitant, vous risquerez d’être assez vite limité dans vos recherche, là où je vous offre la totalité du sujet. Ma mort n'aiderait pas grand chose car je tomberais simplement en cendres... ne laissant plus rien a étudier
Mais a l'instant T, j'ai besoin de votre aide, j'ai besoin du navire et j'ai besoin de la mort de ses occupants ou en tout cas, qu'ils soient hors d'état de nuire pour m'empêcher de les dégager d'ici.

Oh, sérieusement, qu'était le massacre d'une petite centaine d'inférieurs ? Le doc pouvait certainement faire ça pour ses beaux yeux pas vrai ? Après tout, ce n'est pas comme si elle lui offrait la même chose que la première fois où ils s'étaient rencontrés, tout en augmentant cette fois ci le coût de son "étude"... Si ? Non. Bien sûr que non. Ce n'était là qu'un simple échange de bons procédés. Rien de plus. Pas très différent de demander une coupe de vin chaud dans une taverne.

Et après, vous serez mon partenaire, j'ai besoin d'un homme de vos talents en science et en anatomie pour mes projets, qu'en dites vous ?

Tout ceci est en effet très intéressant, mais le projet d'Archibald l'est tout autant.... Et un navire rempli de cadavres n'est pas vraiment plaisant pour l’œil. D'où vous vient cette soudaine haine à l'égard du vivant ? Ces pauvres bougres, imbéciles ignorants superstitieux qu'ils ont, ont néanmoins bien prit soin de vous aux dernières nouvelles.

Visiblement le Halfling était un idiot incapable de percevoir l'intérêt génialissime de la faveur qu'elle lui offrait, en échange de si peu. Mais au moins était il un idiot capable de suivre le fil de la discussion, plutôt que de se lancer dans des grands débats théologiques sur la valeur de la vie et autres bêtises du genre. Ça le mettait déjà au-dessus desdits idiots superstitieux. Mais sans plus.

Car ce sont justement des imbéciles ignorant superstitieux du même genre qui ont foutue ma vie en l'air et m'ont tuée. Je ne dirais pas une haine ... Mais un dédain... Cependant, si le projet d'archivage est tout aussi intéressant que le mien... Peut être que vous avez des demandes que je pourrais satisfaire... Ou des garanties ? Après tout je vous ais confié mon précieux pied... N'est ce pas ?

Reste que tous les tuer juste "parce que", dit il en insistant sur les guillemets, et pour se retrouver avec que des cadavres et un navire encalminé... A quoi ça nous avance ? Je suis très compétent, bien sûr, mais pas au point de pouvoir faire flotter à deux un navire qui requiert une cinquantaine de manœuvriers capables. Quand à revoir les termes du contrat, non merci. Je me contente de vous étudier, vous faire part de mes résultats et puis c'est tout. L'état de notre accord me convient très bien. Mais le fait que là bas ils veuillent tous vous tuer pose problème à notre collaboration. Et pourquoi l'attaque d'hier d'ailleurs ? Ça ne peut pas juste être parce qu'ils vous remémorent ceux vous ayant tuée, si ? Parce qu'alors vous aurez à massacrer la totalité du monde connu dans ce cas. Un monde qui ne vous connaît pas et n'en a rien à faire de vous tant que vous le laissez tranquille. Si vous n'aviez pas essayée de tous les tuer sur la plage hier, ils ne seraient pas en train de vous maudire et prier les dieux pour leur donner une chance de vous jeter au bûcher. Non, vous seriez tranquillement installée sur une couverture dans mon cabinet.

Qu'ils prient leur dieux, ils se fichent de nous ! Un mort vivant sera bien plus obéissant qu'un marin bien vivant. Les zombies feront naviguer le navire et vous... Pourrez les amélioré par vos talents !

Le halfling semblait éprouver quelques difficultés à saisir la dialectique qui animait la non-morte, au point de froncer les sourcils aux paroles relativement impies de son interlocutrice.

Vous avez tort. Les dieux nous écoutent avec attention. C'est juste que la plupart du temps ils répondent "non", dit il le sourire aux lèvres. Puis plus sérieusement de poursuivre, sauf si on les titille beaucoup trop. Déjà entendu parler de Valten ? Mais passons. Quand à vos zombies là... Je sais pas comment ça marche votre affaire, mais il faut avoir des connaissances pour naviguer. Faire marcher en ligne droite vos tas de viandes ne doit pas être difficile. Mais Avoir 50 d'entre eux faire 50 tâches différentes en même temps à des endroits différents, tout en ayant soit même une idée précise de ce qu'on fait.... Vous avez déjà commandée un navire ? demanda-t-il à la non morte d'une manière qui suggérait qu'il connaissait déjà la réponse à cette question.

On semblait tourner en rond, et les objections ridicules du petit machin à ses plans géniaux et totalement successifs lui faisait perdre son temps. Que le petit homme continue à la contrarier et elle risquait de s'énerver face à ce misérable esclave qui ne cessait de refuser d'obéir à ses ordres.... Pour qui il se prenait le machin ! Elle était aux commandes et il obéissait point à la ligne bordel de canne à mulet !!! Et il faisait quoi là !? Qu'est ce qu'il racontait ? Qu'il n'y avait de bonne compagnie qui ne se quitte !? Qu'il n'était pas intéressé par l'idée de tuer tout le monde à bord !? Que c'était.... Oh. Comment osait il !? "Indigne de sa profession !!!??? Pas dans leur contrat !?" Et il lui souhaitait une bonne journée et à la prochaine !?

Rognutudju..... On en avaient pendus par les couilles pour moins que ça !
Un instant la non morte fut tentée de lui ouvrir les entrailles juste pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur de celles ci, si ses intestins étaient aussi longs que ceux d'un humain adulte, ou les mêmes que ceux d'un gamin... Jusqu'à ce qu'une petite voix vienne lui susurrer quelques mots à l'oreille. Devinez qui voilà ? Eh oui. C'est elle. Yen.

"Ara ara... Et qui disais que j'étais mauvaise en affaires ? Que je n'obtiendrais jamais rien ? débuta la créature sur un ton satyrique. Je m'attendais à plus de subtilité de ta part... Tu veux quelque chose en plus de lui, alors que de son côté il est déjà très satisfait ? Ma pauvre.... Laisse moi te montrer comment on fait. Tututututut. Une chose aussi aisée sera bien moins coûteuse que de te tirer de la situation de tout à l'heure... Mais tu sais que tu peux toujours accepter et avoir ton navire et son équipage entier à ta disposition si tu acceptes... Non ? Bon. Dommage. Mais si je te retournes ce petit merdeux, ça ne serait pas un service intéressant ça ? Comment ? Trop cher ? Allons... Qu'est ce que... Oh. Tu crois que j'exigerais autant que tout à l'heure ? Ma pauvre idiote... Pour ce genre de peccadilles, je me contenterais... D'une oreille. La droite tient. Alors ? Qu'en dis tu ? Une oreille pour convaincre le petit bout de choux de mettre hors combat une centaine d'âmes... Marché conclut ? Marché conclut donc ! Je savais que tu reconnaîtrais la valeur de ma proposition ! Et maintenant observe donc."


Prenant le contrôle des bras et de la voix de Lucy, la créature signala au sac à viande bourré d'enzymes qu'était le halfling qu'il y avait quelque chose de plus qu'elle pouvait lui offrir. De bien supérieur à tout ce qu'il pouvait jamais espérer obtenir au cours de sa carrière.
Intrigué, le semi-homme marqua une pause pour se retourner, le sourcil levé, mi-curieux, mi-énervé. Ce fut son erreur.

Là, Yen lui parla de philosophie. De concepts étranges dont l'éducation de Lucy et sa culture ne lui permettaient de comprendre ceux ci. Elle parla en classique, tabassant de termes savants le citoyen du Moot. Elle s'adressa à ce savant en herbe en lui citant des ouvrages de science... Et pendant que ses yeux ne prêtaient qu'attention à ses lèvres, il ne remarqua pas que celle ci s'approchait de lui. Que bientôt elle lui prenait les épaules de ses bras fins et pâles. Que leurs fronts collés, yeux dans les yeux, ses pensées d'habitude si rationnelles et cyniques déraillaient, pour prendre un train différent, plus... Malléable ? Le dégoût relatif à l'idée de tuer et effectuer des vivisections.... S'atténuait. Devenait excusable. Le fond de morale qu'il avait semblait fondre, comme soudainement exposer à un soleil.
Après tout, pourquoi est ce qu'il s'embêtait à suivre toutes ces contraintes dans ses expériences, quand il pouvait juste se servir sur la matière à portée de main ? N'était ce pas là agir pour le bien du plus grand nombre ? Ainsi ses connaissances, ses découvertes, ses recherches, libres de tout contrôle religieux, permettraient de faire connaître au plus grand nombre un meilleur confort. Oui. Il rendait service au vieux monde en agissant ainsi. Il agissait pour... Pouah ? Qu'est ce que c'était que ça ? Le "bien commun" ? Non. Il s'en fichait de ça. Il ne s'en était jamais soucié. C'était bon pour les hypocrites et les naïfs. Non. Il faisait avancer la science. Le progrès. Et on le récompenserait pour ça. Ses découvertes seraient connues, pas les méthodes et puis voilà, affaire réglée, classée et à lui la gloire. Oui. Ça faisait sens...


C'est un maître médicastre relativement dérangé donc, qui s'en allait vers le navire, l'esprit emplit de pleins de choses, dont le désir de reconnaissance académique pour de futures découvertes sensationnelles, qui allait accomplir une partie du plan de Lucy, à savoir gérer une centaine d'hommes bien en forme après seulement quelques semaines de mers et plusieurs jours à se nourrir de bon crabe bio plein de protéines.


Un nouveau jour à passer allongée sur le sable et les quelques plantes ayant survécus tout ce temps à être fouettées par le vent et les éléments, frappées par le sable et le sel.... Patienter jusqu'au soir, sans rien d'autre à faire. Personne à torturer. Pas de ménestrel à écouter. Pas de prêtre à violer. Pas de monstre à énerver. Rien que le vent soufflant dans ses cheveux et ses haillons dépenaillés, pourtant payés à grand prix dans les meilleures boutiques de Marienburg....

Et ne pas oublier la bruine incessante, moteur de grippes, rhums et autres dons de ce bon vieux Nurgle, qui ne vous laissait tranquille qu'une fois le jour se terminant, bientôt la corne de brumes serait sonnée, les marins s'en retourneraient pour se mettre à l’abri des ténèbres descendant sur eux, et des crabes géants qui ne manqueraient pas de reprendre leur plage, les cieux de la nuit étant leurs et leurs seuls, quiconque osant poser pied sur leur domaine nocturne devant se préparer à en payer le prix.

Et en parlant de payer le prix.... Il semblerait que le karma de Lucy vienne soudainement la rattraper, en une créature effilée, clairement non naturelle. Une créature aussi longue qu'un cheval, basse, mais dont le tronc se relevait à l'avant, à la manière des centaures des légendes tiléennes.
Mais cette créature n'avait pas cette grâce légendaire, ni d'aura de bonté. Au contraire. Celle ci était hideuse, dotée d'une beauté dangereuse, hors-monde. D'un corps de pastel, segmenté, se terminant par un dard qu'elle ne pouvait que deviner ayant de mauvaises intentions. Le corps avant de la créature était doté d'excroissances, comme des pinces de scorpions, alors qu'une rangée de seins volubiles, comme ceux d'une rate, pendaient sur ce qui était son torse, avant de s'arrêter aux épaules, celles ci donnant lieux à des excroissances, comme des pinces de crabes ; et une tête, une tête.... C'était celle d'un reptile, mais lequel ? Un reptile à la longue et large langue, mais doté de larges cornes à son sommet. Sans parler de ce déhanchement lascif. Puis ces yeux verts qui la fixaient, comme une sucrerie que l'on allait engloutir d'un instant à l'autre...
C'était déjà un bien mauvais signe. Mais la silhouette qui la suivit, émergeant des fourrés, pour venir poser sans aucune crainte une main sur l'encolure de la chose, fut tout aussi mauvais signe pour la fille de la nuit.

Car cette silhouette était celle d'une personne très en colère, émettant une aura d'intimidation, comme si les portes de l'au-delà s'apprêtaient à s'ouvrir sur son commandement pour déverser des hordes d'horreurs sur le monde. La silhouette effilée, vêtue de ténèbres, le vent fouettant ses cheveux, ceux ci dansant d'un ballet sinistre, comme des serpents prêts à se jeter sur leur proie si l'on venait à leur en donner l'ordre, cette silhouette aux yeux emplis d'une colère froide, encore plus effrayante car maîtrisée, ceignaient Lucy de leur ire ésotérique.

Cette silhouette, Lucy n'en était que trop familière. Elle la connaissait. Lui avait jouée un tour. L'avait volée. Et maintenant qu'elle s'était amusée avec ses possessions, il était temps pour la fille de la nuit de faire quelque chose qui ne lui était pas si familier que ça. Quelque chose que sa nature n’encourageait pas. Il était temps pour elle de prendre ses responsabilités. Ou de fuir. Si tant est qu'elle en était capable.

Car les yeux furieux, illuminés d'une haine qu'elle ne lui connaissait pas, ne cessaient de la fixer. Il allait être difficile de la prendre par surprise. D'agir discrètement dans l'espoir de bluffer celle ci.

Une phrase. Une phrase glaciale, dont le ton ne laissait de doute à l'ire dissimulée derrière une diction claire et mesurée. Comment de si simples mots pouvaient ils instiller pareille peur ? Pareille puissance dans ceux ci ?

Rends là moi.

C'était tout. Si Lucy était encore vivante, elle aurait eu la gorge sèche, le cœur battant et un frisson désagréable lui parcourant le corps. Mais Lucy n'était plus vivante. Elle était morte. Et ce désagrément avait été remplacé par un autre. Elle se sentait à l'étroit. Comme si son corps n'était qu'un bloc froid. Qu'elle n'était pas à sa place. Son esprit voulait s'en aller, mais était, surprise désagréable, coincé ici, en ce bas monde, et elle ne pouvait filer.
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Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Yen semblaient avoir encore une certaine utilité finalement, avec un peu de négociation je parvins à pouvoir convaincre le halfling à m'aider. J'aurais préféré le faire sans aide de Yen mais tant pis, le résultat était le plus important. Il fallait cependant que je me dépêche de prendre possession de ce foutu bateau pour enfin entrer dans les bonnes grâces de mon nouveau seigneur et ne plus avoir besoin de Yen... Peu importe ce que préparerait le Halfling, j'espérais que ça serait efficace.

En attendant, il allait attendre et... plusieurs heures. Je n'étais pas très douée pour patienter, mais je n'avais pas trop le choix. Je m'éloigna donc du navire, restant sur la plage cependant, observant la nature faire sont œuvre. Peut être avais je un peu de temps pour m'exercer à utiliser mes nouveaux attribues... plus sérieusement cette fois ci.

Observer les oiseaux ne fut jamais aussi ludique. Je n'aurais jamais cru qu'observer des mouettes et des corbeaux pouvaient m'apporter quoi que ce soit. Je pus enfin commencer à véritablement m'élever et voler en m'aidant de mon aigle, m'éloignant bien sur du navire pour être tranquille et m'élever plus haut encore. Mais je finis bien vite par retrouver le sol... pas en chutant, mais simplement car j'étais bien trop stresser pour savourer toute cette sensation.

Déchirer en trois a trois endroits différents, proche de la catastrophe avec ce navire, un truc a l'intérieur de moi plutôt insupportable... je devais bien bien admettre que les derniers jours avaient été plutôt agités. J'espérais qu'une fois ce foutu bateau en ma possession tout cela viendrait à se calmer... de coin me reposer et profiter.

Mais il fallait croire que ce moment n'était pas encore arrivé... car les emmerdes étaient de retour et en force. Tout d'abord pas un bien étrange cheval... ou... qu'était cette chose ? Je n'en avais aucune idée, mais... j'avais comme l'impression que cette chose n'avait pas sa place ici... je veux dire, dans cette réalité. C'était comme si mes yeux ne semblaient pas parfaitement percevoir cette chose. Mais mon cerveau lui, ne voulait pas vraiment croire que cette chose était ici.

Mais le pire était avec l'autre invité. Une invitée bien humaine, bien vivante, bien réel et que je pensais être dans un lit encore en train d'agoniser. Mais qui appartement, c'était... bien remise. A mon grand malheur. Je vint me redresser, tout en restant assise, mais préparant mes ailes à m'élever et l'aigle à intervenir sir jamais les choses venaient à tourner au vinaigre. Curieusement, Yen n'était pas inquiète...elle ne contentait de trouver la situation curieuse. Mais du coup si il n'était pas inquiet d'être repris, je n'avais donc aucune raison de cacher quoi que ce soit.

-Hey bien, si tu parles de la pierre, elle est à coté d'un village de tarés, entre un arbre mort en forme de créature a corne et un caillou tacheté de noir ressemblant a un lapin. J'avais prévu de l'utiliser comme monnaie mais... pas eu le temps.

Je marqua une pause pour savoir comment aborder pour Yen. Il fallait croire que je devais arretter de voler des pierres précieuses car, à chaque fois ça se passait plutôt mal...

-Quand à son contenu il c'est installé dans ma tête et est assez insupportable, j'ai l'impression d'avoir un vendeur de babouche arabeen dans le crane donc si tu veux le reprendre, ça ne me dérange pas.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Martin [MJ Assistant]



Jets ini opposé :
Lucy : 13
??? : 6
A la mention de la pierre, la thaumaturge serra davantage les poings, ses veines ceignant sur ses bras et son cou, la colère, douce colère qui agitait la mage, venait de trouver une excuse de plus pour s'expriment pleinement.
Merveilleuse souffre douleur que constituait Lucy en cette précise occasion. La non morte allait payer ses manquements à l'étiquette, son manque de considération envers l'ensemble de la création, son orgueil incommensurable qui lui donnait l'impression d'être au-dessus de la création.
C'était peut être vrai. Mais ladite création n'était pas obligée d’acquiescer sans rien faire alors qu'elle se faisait insulter.
Le mauvais karma que la non morte avait accumulée depuis ce moment où elle avait volée une sorcière s'apprêtait à lui revenir en pleine gueule, tel un boomerang la frappant sur le coin du crâne sans qu'elle ne s'en rende compte.

Avant qu'elle ne puisse intimer à l'aigle de sauter sur cette salope pour lui arracher le cuir et lui ouvrir la cage thoracique pour en extraire son cœur, la vampire était saisie au niveau du coup par le seul bras de sa maîtresse.

Tu ne peux pas mourir. Tu crois que ça te mets à l'abri ? Tu te trompes. Je peux te faire mal. Te briser. Et je vais le faire.... lui annonça-t-elle de cette voix toujours aussi sinistre.

Nous savons toutes des deux que rien ne t'en empêche et que je ne pourrai pas vraiment t'en empêcher. Pourquoi donc me parler avant ?

L’expression de la thaumaturge, aux mots de Lucy, sembla se calmer. Là où bouillonnait un océan de colère, un masque de calme semblait avoir prit place. Sa prise sur le cou de la non morte était toujours aussi forte, mais son visage était moins effrayant.... Peut être ?

As tu... commença-t-elle, hésitant, comme butant sur les mots. Sais tu pourquoi je suis en colère ? sembla-t-elle lui demander, comme ayant des doutes sur la capacité de la non-morte à pouvoir faire preuve d'empathie.

Je suppose que tu vas me le dire ?

La première réponse à cette double question ne tarda pas à arriver, aidant à clarifier la situation. Réponse qui vint en un coup de point venant remuer les intestins de la non morte. Si elle avait été humaine, elle aurait décédé dans les secondes qui suivaient avec l’hémorragie interne provoquée par ses vaisseaux sanguins explosant les uns après les autres dans la zone frappée. En l’occurrence, Lucy avait de la chance de n'avoir ici que de la douleur.

Essaie encore, lui rétorqua-t-elle

D'avoir prit ta pierre.

Mais encore. Car ce n'était certainement pas tout, loin s'en faut.

Et d'avoir relâcher ce truc.

Il fallait vraiment lui sortir des les verres du nez à celle là c'était pas croyable....

Mais pire que tout... insista-t-elle sur le ton du professeur retrouvant espoir chez l'un des pires cancres de la classe, lancé sur la piste, dans la bonne direction.

J'en sais rien.

Ouch. Mauvaise réponse.

Grand sourire de la part de son interlocutrice. Une soudaine expression de joie de la part de sa nouvellement découverte tortionnaire ne présageait sans doute rien de bon... A raison, comme le prouva le craquement sonore qui allait suivre après ces quelques petits mots de la fille de la nuit.
Tout sourire, toujours aussi effayante qu'aupravant, l'élémentaliste approcha Lucy de son visage, son bras toujours aussi puissant pour la soulever du sol.
C'était un sourire de façade, clairement. Déjà les lèvres étaient trop étirées. Les traits trop durs pour être un honnête sourire. C'était forcé en fait. Un sourire qui se transforma en rictus de haine, mêlé de frustration.

La petite salope que tu es, m'a dérobée mes propres biens. Alors que je m'étais montrée douce, avec la sale raclure de fond de latrines que tu étais. On me supplie de partager mon savoir. On s'est damné pour recevoir mes enseignements. Et toi, non seulement je t'offre monts et merveilles presque gracieusement.... Mais tu me voles. Me trahit. As tu.....

Visiblement la haine contenue dans la voix de la thamaturge causait à celles ci des difficultés à s'exprimer, celle ci se mettant à butter sur les mots de plus en plus, toujours en enserrant la gorge de la fille de la nuit de plus en plus fort. Un filet de bave commençait même à couler de sa bouche, sans qu'elle n'y fasse attention. De toute évidence le fil de ses pensées devait se perdre, son désir écartelé entre la terriiiiible tentation de vivifier Lucy pour un maximum de souffrance, et celui de la tuer, là, tout de suite, juste pour se soulager de toute la frustration accumulée au cours de ces derniers jours.

As tu.... A peine levée, j'apprends que tu fous le camp. Avec du matériel inestimable. Dont tu n'as aucune idée de la valeur. Juste qu'il est joli et permettrait un bon troc. Et pis que tout.... Pis que tout.... Je doit me balader dans le coin. Sous la pluie, dans le boue, pour te ramener par le collet. Le matériel foutu ! Mon temps perdu ! Je... Pourquoi est ce que je m'emmerde à t'enseigner ?

La question, posée sur un ton anormalement calme par rapport à la diatribe précédente, semblait sincère. Un instant de calme après la tempête. La bruine s'était même arrêtée.

Et aussi tôt que le calme était revenu, la violence reprit.

Merde tout ça. Maintenant on écoute la maîtresse à la lettre.

Et tout en disant ceci, la mage broya la trachée de la non morte. Puis lui tourna le crâne, brisant dans un craquement sonore sa colonne vertébrale.

Aaaaah que ça fait du bien. J'espère que ça fait mal, lui annonça-t-elle d'un air soulagé.

Traînant Lucy par les cheveux, elle tira celle ci en direction du navire, sa créature trottant derrière elle comme un petit chien loyal. Arrivées à la coque du navire, la thaumaturge remarqua finalement que quelque chose clochait. Pas de signes de l'équipage.

Qu'est ce que tu as fait à l'équipage ? demanda-t-elle à nouveau à la fille de la nuit, mettant la tête de celle ci à son niveau en la prenant à nouveau par les cheveux, quitte à arracher un peu plus de son cuir chevelu.
On pouvait percevoir une pointe de curiosité dans sa voix, derrière un lourd reproche. Mais au moins une autre correction magistrale ne serait pas de mise. Si la réponse plaisait à la magus du moins...
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

J'aurais bien dit à la sorcière que je ne ressentais pas la douleur mais... hum... j'imagine qu'il ne valait pas gâcher son moment. Au final, je la laissais faire, c'était sans doute mieux pour ne pas finir en morceau comme la dernière fois. A la différence que je doute que cette fois, on veuille bien m'écouter. Cependant, quand elle vint me ramener au bateau, je fus déjà plus hésitante. Elle comptait faire quoi, me cacher dans le navire indéfiniment ou me balancer au marin ?

La question ne fut pas répondu tout de suite car, arrivé à la coque du navire, le bateau fut bien trop silencieux. A croire qu'il n'y avait personne ce qui surpri quelque peu la sorcière et moi de même. Après l'attaque de la dernière fois n'y avait il personne pour monter la garde ? Certes je n'avais plus de quoi attaquer le navire, mais eu ne le savait pas... et même s'ils le savaient, il y avait d'autre danger sur cette île.

Elle pensa d'abord que c'était de mon fait et... peut être qu'elle n'avait pas complètement faux. Il y avait de forte chance que tout ceci soit du à la petite discution que j'avais eu avec le halfling. Mais je ne m'attendait pas à une telle rapidité d'action. Est ce que de tous les membres d'équipage recruté, le halfling était le plus efficace ? Sacré comble. En tout cas, si c'était bien ça, cela voudrait dire que j'avais normalement peu de chance de tomber nez a nez avec des marins hostile sur le pont. Je proposa donc que j'aille vérifier ce qu'il en était.

Elle accepta, et me jeta sur le pont. J'avais donc ma réponse à la première question que je 'étais posé. Mais heureusement, l'endroit était juste... désert.

Mais je ne savais toujours pas ce qu'il en était. SI ça se trouve, l'équipage avait juste décidé de quitter le navire pour se cacher ailleurs, pour une quelconque raison. Je vins donc prendre mon envol pour voir ce qu'il en était dans la cabine du capitaine. Et... il était bien la. Comme endormis sur son bureau un pistolet a la main. De même pour le second effondré par terre, endormis.

Je commençais à y voir plus clair et je commençais vraiment à croire que le Halfling avait en effet agis plus vite que prévu. Somnifère dans la nourriture ? Ou poison ? Peut importe, je devais me dépêcher à retrouver ce court sur patte pour savoir ce qu'il en est... et surtout m'assurer que bien tout l'équipage était endormi... pour pouvoir les tuer derrière.

Du coup, direction l'infirmerie. Utilisant mon sort de lévitation, je partis à la recherche de l'infirmerie pour trouver ce bon vieux docteur tout en restant sur mes gardes à que certain marin puisse être éveillé.

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