[Lucy] Un coup de vent

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Les Zones Maritimes représentent l'ensemble des mers et océans du globe. Les mers peuvent être calmes et propices à milles découvertes, ou être traîtresses...

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[MJ] Bugman
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] Bugman »

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Martin [MJ Assistant]





Lucy tue l'ado. Jet att pour déterminer à quel point elle fait ça silencieusement : 20
Oh putain...
Jet d'int : 8
Lucy réalise que le cri poussé par le gamin va réveiller tout le village. Déjà tout le monde dans la maisonnée se réveille en sursaut, et l'aigle dehors permet à Lucy de "voir" qu'il y a des lumières qui s'allument, des portes qui s'ouvrent.
Jet ini des survivants : 11, 12, 11, 18, 2
Tout le monde est encore trop endormi ou choqué pour se lever et attaquer, sauf le benjamin qui se lève, sort du lit et ce cache sous celui ci.


Lucy est toujours sous forme vampirique
For : 11
Lucy attaque avec sa main gauche en main gauche, et sa dague en main droite, avec un malus de - 4
jet att lucy : 2 et 5. Les deux sont une réussite.
11 x 2 + 8 + 1d6 + 12 + 1d6 + 11 x 2 = 22 + 12 + 14 + 22 = 70
70 - 8 - 1D3 = 59
Il lui reste 11 pvs

Du fait de la perte de plus de 3/4 de ses pvs en un tour, il ne peut rien faire au tour suivant.
fin tour 1 des portes et volets qui s'ouvrent

Tour 2 :

Jet att Lucy : 8 et 10
une réussite un échec
Lucy achève donc l'homme et échoue à attaquer la femme

For 9 Lucy contre 1 pour la femme.
Jet int de la femme : 5

Lucy n'a pour appui que ses moignons et ses ailes. Pas de pieds. Ni de lévitation. Et son adversaire a fait une réussite critique. Elle est complètement immobilisée pour un tour, sans espoir de s'en tirer.

Tour 3 :

Suite à la réussite critique de la femme, Lucy ne peut rien faire ce tour ci.
Le reste des enfants se cache sous le lit, sauf le plus âgé qui en ressort.... avec une grosse hache à deux mains qu'il tire péniblement derrière lui.

Tour 4 :

Lucy peut essayer de se dégager.
10 en FOR de Lucy contre 3
échec.

Jet d'att du gamin. For 5, att 5, bonus de 2, malus de 3, donc sous 4 ou moins.
20.
Échec critique.
Il touche la femme.
Bonus de 2 pour le prochain jet pour se dégager pour Lucy.

Dans le village, les locaux sortent de chez eux pour s'en prendre aux loups et à l'aigle que Lucy a envoyée assister ceux ci.

Aigle à 25 pvs et deux loups

Il y a en face une vingtaine quinzaine de combattants...
L'aigle commence en premier
11 19 et 6.

L'aigle attaque donc pnj 1 qui meurt en deux attaques.

Viennent ensuite les pnjs. Dont 1D15 d'entre eux ont des sagaies : 8
tir à 10
Les loups sont là pour gagner du temps, donc choix d'esquiver plutôt qu'attaquer ou défendre. L'aigle a effectué toutes ses actions et ne peut parer, esquiver ou s'enfuir.

Jets de tirs des 8 premiers pnjs : 3 15 16 7 17 16 14 19
Esquive de l'aigle réussite sous 7 ou moins (l'esquive concerne le corps à corps, pas les attaques à distance) :
dégâts 10 + 1D8 + FOR x 2 - 11 - 9 = 18 + 18 - 20 = 16
dégâts 10 + 1D8 + FOR x 2 - 11 - 9 = 11 + 18 - 20 = 9
L'aigle perd 25 pvs sur 25
L'aigle est "mort".

Les 6 autres pnjs attaquent les loups :
jet att : 15 9 15 19 2 1 !!! ; soit 3 réussites

Seuls 3 pnjs réussissent à attaquer.
Tentatives d'esquives des loups sous 8 ou moins : 11 et 10, échecs.

Pnj 2 : 14+1d8 + 9 x 2 - 6 = 37 - 6 = 31
60 - 31 = 29
Pnj 5 : 14+1d8 + 9 x 2 - 6 = 36 - 6 = 30
29 - 30 = -1
Loup 1 est mort

Pnj 6 fait une réussite critique. Son attaque ignore toute "armure".
18 + 1d6 + 2 x 9 = 41
Loup 2 est à 19 pvs

Tour 5 :

3 en FOR de Lucy contre 19

Le gamin abandonne la hache pour aller ouvrir la porte.
C'est pas ça qu'est ça.

Lucy se dégage.

Le dernier loup est mis à mort par la foule présente. Inutile de faire de jets vu leur nombre.

Tour 6

Lucy attaque : 6 et 11. Une réussite, un échec

Esquive : 4
Lucy ne touche pas

La porte est ouverte

Tour 7

La porte est ouverte, le gamin court à l'extérieur.
Lucy décide de couper ses pertes et de s'enfuir. Elle tourne le dos à la femme pour voler vers la sortie.

Jet de fuite 11 + 1 = 12
sous 12 ou moins : 8
Ini de la femme pour attaquer Lucy : 4
8 contre 4, la femme essaie d'immobiliser à nouveau Lucy via un jet de For. 16 contre 4. Lucy perd. Lucy est immobilisée jusqu'au prochain tour.

Yen se fout ouvertement de sa gueule pour lui cracher "au visage" que si elle veut son aide, c'est le moment ou jamais.

Tour 8.

Lucy se débat pour échapper à l'empire de la femme :
6 contre 13. Elle réussit.
Reste 3 guerriers qui sont entrés. Lucy a dépensée son action majeure.
6 contre 11
7 contre 8
4 contre 2
Un des guerriers parvient à immobiliser Lucy.

Tour 9

La femme attaque sauvagement Lucy : 1 !!!
For x 2 ignore armure et end : Lucy perd 18 pvs
Lucy est à 97 pvs
16 contre 19
17 contre 3
9 contre 3

Lucy ne parvient pas à s'échapper mais en plus un autre guerrier intervient pour l'immobiliser en plus du premier.

1 guerrier supplémentaire entre dans la chaumière.

Tour 10

4 contre 3
19 contre 3
7 contre 9
18 contre 19

jet att de la femme : 18

C'est la fin, Lucy est immobilisée complètement. Lucy est prisonnière. Pour la bonne mesure on la roue de coups au ventre et on te passe la tête dans un sac.

(18 - 11) x 4 = 28
Lucy passe à 69 pvs.

Jet Int : 7 et 8
Lucy parvient à reprendre son apparence humaine, et à garder son calme lors de la chute

Yen se fout davantage de Lucy.
Et vu que les vampires n'ont pas de points de croyances les prières de Lucy au "Prince" restent sans réponses... :unamused: Ajout de Bugman: d'autant plus vu la façon dont se considèrent les vampires et ce que pensent d'eux les DdC

Jet de percéption : 11
Mouais..


Lucy avait un plan. Un plan solide. Qui avait de bonnes chances de fonctionner. Plutôt que de s'emparer par elle même d'un navire bourré de types à la gâchette facile, elle allait massacrer un quelque chose comme la moitié d'un village, passer par les armes les femmes, les hommes et les vieillards, le bétail également, pour faire bonne mesure, ça lui permettrait de se soulager les nerfs, et capturer les gamin pour s'en servir comme otages. C'était plus constructif que simplement charger et tuer dans le tas.
Maintenant il restait à mettre en application ce petit projet de vie. N'étant pas très douée dans la gestion des ressources humaines, la non morte excellait néanmoins dans celles qui étaient décédées. C'est pour cela qu'elle attendit la nuit, dissimulée dans les hautes herbes de la steppe, avec ses loups, alors que son aigle, par moment, volait au-dessus du village afin d'observer sa population, les habitations, les constructions et les champs.
Ça semblait être une communauté de pécores bouseux arriérés comme il devait y en avoir plein dans le Middenland - ou ce qu'elle s'imaginait le coin être - vêtus de peaux de bêtes et de pagnes, au lieu de chemise, manteaux et chapeaux comme en portaient les gens civilisés et urbains de Marienburg.
Ils travaillaient la terre constamment, malgré le vent et la bruine, avec des outils primitifs, tirant eux même des charrues rudimentaires - des araires - soulevant de la boue dans laquelle ils jetaient des graines. Aux alentours du village poussaient effectivement des blés et d'autres plantes.... Mais qu'est ce que Lucy en avait à foutre que des détails sur la vie pastorale ou agricole menée par les gens qu'elle allait trucider ? Absolument rien, bingo.

Aussi, la nuit venue, elle décida d'entrer dans une chaumière choisie au hasard. Le plan était d'aller égorger les adultes dans leur sommeil et capturer les gamins.
Sauf que la non morte fut heurtée par un petit soucis. La demeure qu'elle comptait repeindre de sang était fermée. Par de fenêtres de verre à briser - on était pas à Marienburg, c'était dur et couteux à fabriquer que ce matériau de luxe par ici - ni de loquets ou serrures à crocheter ; que du stupide bois de merde solidement fixé. Pas possible de briser des volets en bois avec ses dagues. Quand aux portes, il allait falloir y aller à la hache ou au pied de biche. C'était du solide chêne qui faisait les portes. Foutus sauvages.

Mais la non morte décida de ne pas se décourager et, dans son génie macabre, eut la brillante idée de ne pas entrer chez ces gens par la porte ou la fenêtre mais la cheminée.
S'assurant que nul feu ne traînait dans l'âtre pour lui cuir le poil des fesses, la vampire, à la manière du nain de Nowel des légendes racontées aux enfants pas sages, contorsionniste experte, se glissa dans l'étroit conduit de pierre de granite pour se laisser tomber dans un tas de cendres et de braises presque éteintes, datant certainement du repas.


Le lieu dans lequel elle avait atterrie était pauvre. C'était la première chose à sauter aux yeux lorsque l'on voyait la pauvreté du mobilier. Des teintures et peintures sur bois, une étagère où se trouvait une bassine en métal, quelques bols et cuillers... Et un lit de bois à quatre pieds, sur lequel dormaient, sous des peaux de bêtes, une famille : un homme, une femme, et quatre enfants d'âges divers dont un adolescent.

Clairement, on était pas à Tylos. Loin de là. C'était spartiate même.

Son aigle et ses loups dehors, Lucy prit la décision d'égorger les poids morts en premier. Aussi, ses deux dagues en main, fixa-t-elle la gorge battante du jeunot, qui, sous la lumière faible, tamisée, semblait appétissante.... et de lui planter violemment une dague dans la gorge et une autre au ventre pour faire bonne mesure !

Normalement, la suite aurait été simple. Encore assoupis, les autres dormeurs n'auraient pas eu le temps de sentir couler contre eux le liquide chaux et poisseux qui s'échappait des plaies du gamin, que leurs gorges à eux mêmes auraient été proprement coupée, taillant sur leurs corps un second sourire.
Sauf que tout tourna au désastre immédiatement.
Lucy avait effectivement bien tailladée la gorge de l'adolescent, et planté sa dague dans la poitrine de celui ci... Mais elle avait manquée la carotide, ou bien n'avait pas ouverte celle ci assez profondément - une erreur de débutant, elle se ferait la main avec le temps - et également manquée le cœur de quelques pouces seulement.

Alors certes, avec pareilles blessures et le niveau actuel et ambiant de la médecine, l'adoleschiant était complètement foutu... Mais pas envoyé faire la bise à Morr avant de faire profiter à tous de sa magnifique voix. Et d'entonner, en se tenant la gorge, quelques versets en langue gutturale, assez forts, bien que hachés par moment par du sang craché, pour réveiller un mort. Ou tout un village.

Et tout un village, effectivement, se réveilla.
Tous les dormeurs ouvrirent les yeux en alerte, tandis que par l'intermédiaire de son aigle géant qui survolait la communauté, Lucy pouvait percevoir des volets et portes qui s'ouvraient, des lumières qui s'allumaient, illuminant alors le paysage nocturne comme de multiples lucioles.
Lucy venait de donner un coup de pied dans la ruche, et les ouvrières en sortaient, armes à la main, pour lui régler son compte...

Mais avant ça, toute cette charmante foule allait à avoir à passer sur le corps de ses deux louveteaux chéris, et de son aigle géant aux serres et bec si aiguisés
Et tandis qu'en extérieurs les indigènes étaient déchirés par les armes de son piaf, que ses carnivores venaient de lourdement percuter la porte de chêne de la chaumière dans laquelle elle était désormais coincée, pour bêtement rebondir contre le matériau, elle, venait de violemment mettre à mort l'homme.
Celui ci, encore dans son lit, à moitié réveillé, complètement dans le noir, n'avait rien vu venir ni pu faire. Aussi fut il brusquement mis à mort, de violentes stries venant lui arracher de la peau au torse, et des organes bien à lui voyaient pour la première fois de leur existence l'air libre.
Il était blessé au bas ventre. C'était foutu pour lui. Hurlant de douleur alors que son estomac était abimé par une lame, une seconde vint lui crever la gorge, mettant fin à ses jours et hurlement de douleurs.

Loin d'être diminuée par l'absence de lumière, la créature toute animée de dhar était désormais à l’abri de tout danger immédiat, n'étant plus piégée avec les autochtones, mais ceux ci étant piégés avec elle. Confidente dans ses capacités à massacrer allègrement la femelle devant ses petits, la non morte ne vit rien venir du tout.

Issue d'une culture où la place des femmes était à la cuisine, et certainement pas dans le métier des armes, la vampire, malgré sa condition supérieure, et sans doute un peu à cause de la perte de ses pieds manquants qui rendaient tout appui extrêmement compliqué, fut plaquée au sol violemment, sur le ventre, tandis que la femelle lui avait saisie les bras et, de tout son poids, lui pesait sur le dos, tout en utilisant ses propres jambes pour se maintenir dans cette position et ne pas être malmenée par les coups désordonnés que Lucy donnait dans le vide.

Profitant de cette distraction, les gamins, eux, s'étaient réfugiés sous le lit... Sauf un, qui avait sorti de dessous celui ci une grosse hache à deux mains. C'était pas avec ses minables muscles qu'il allait pouvoir soulever celle ci et la fracasser contre le crâne de la non morte par vrai ?
Nop. Il se manqua effectivement, et vint au contraire frapper le plat de celle ci contre le crane de la pouilleuse qui lui bloquait les ailes par sa masse.

Mais grâce soit donnée à Ranald, Lucy, malgré sa faiblesse, malgré la position dominante de la fille de race inférieure qui la bloquait, parvint à se dégager et, de ses dagues, à trancher... L'air. L'indigène, malgré le coup de hache sur le crâne, avait encore toute sa tête pour ce qui était de combattre. Et elle était bien décidée à ne pas se faire ouvrir l'aine comme son mari, bien au contraire.
Se tournant l'une autour de l'autre, la fille de la nuit pu apercevoir, du coin de l’œil, que le petit qui avait amené la hache, celle ci traînant au sol, désormais abandonnée, pile entre les deux combattantes, était en train de s'affairer, tirant une grosse barre de bois qui bloquait la lourde porte que ses loups avaient échoués à défoncer.
Et, une fois le bois poussé, la non morte de voir de l'autre côté, une foule de faces hostiles, barbues, barbares, armées, qui taillaient en pièce ses pauvres créatures innocentes !!!
En effet, son ost, sa fierté, avait mordue la poussière, percée de traits, les os brisés, la chair éclatée au sol, tandis que des hordes de primitifs fixaient désormais la marienburgeoise de leurs yeux d'animaux sauvages, enivrés par le sang.

Un, puis deux, puis trois, et davantage encore s’engouffrèrent, armes à la main, dans la chaumière et se mirent à écraser la non morte de leurs poids. Ces tas de viandes, ces lourdauds, semblaient décidés à écraser de leur masse la fine et délicate silhouette de la non morte, et de transformer la jolie fleur qu'elle était en immonde crêpe vulgaire.
Saisie de tous les côtés, frappée au ventre, à la tête... Tout ça ne faisait rien à Lucy, ayant depuis longtemps dépassée sa simple condition d'humaine, mais par contre ça abîmait son crâne, l'os prenait cher...

Puis le tabassage en règle cessa, on lui enfila un sac en macramé sur la tête, on lui ficela les jambes, les poignets et les bras, très solidement, au point de lui écraser les ailes qui, Vanesh merci, ne semblaient pas avoir été découvertes par les indigènes. Bien moins sympa néanmoins, on lui avait également foutue dans la bouche un torchon, l'empêchant d'émettre tout son. Eusse un humain vivant eu ça dans le palais qu'il eut été prit de grandes difficultés à respirer. Visiblement on voulait qu'elle souffre.

Ranald seul savait ce que ceux là feraient s'ils venaient à découvrir celles ci. Les couper ? Les briser ? Les manger ? Le tout à la fois ? On était jamais sûr avec les primitifs. Encore plus s'ils venaient de coins arriérés comme la Bretonnie. Le mois avant de prendre la mer, il y avait eu un article dans la gazette de Marienburg sur un bretonnien arrêté par les coiffes noires alors qu'il s'apprêtait à manger des gamins. On n'était jamais trop prudents avec cette engeance sous-humaine...

Bien ficelée, Lucy n'allait néanmoins pas être rôtie et consommée, mais jetée.... Du haut d'une falaise ? Sur les cailloux ? La non morte ressentie clairement la chute, le vide dans lequel elle s'engouffrait.... Et la saccade violente qui lui fit se mordre la langue... Ou se serait mordue la langue sans le chiffon. Une petite frayeur... Et un grand inconfort : celui que d'être suspendue dans le vide, la tête vers le bas, les pieds vers le haut.

Elle avait été pendue ? Sous une arche ? Mais elle n'avait pas vue d'arche dans le village. Pas plus que de pilier ou fosse.... Ah. Si. Il y avait un puits. Et, à percevoir le bruit de gouttelettes s'écoulant issues de la bruine, la non morte pu percevoir qu'il y avait de l'eau pas loin de sa tête. Un ou deux mètres ?
Elle était donc suspendue la tête en bas, pas loin d'une réserve d'eau. Que quelqu'un vienne couper la corde et elle se noierait certainement. Si elle était humaine.

Ainsi suspendue, sans pouvoir s'exprimer et séduire par le son de sa douce voix quelque geôlier ou sentinelle, sans pouvoir se mouvoir, incanter, prier, chanter... Privée de toute liberté. Pour toujours et à jamais ?

Mais pas seule. Oh non. Ça ne serait pas drôle sinon. Lucy avait une colocataire sur laquelle elle pouvait compter pour l'aider lorsqu'elle se trouvait dans des situations difficiles, des passes où la vie lui mettait le nez dans la merde et la maintenait dans celle ci en lui brisant le cou.


Et aider, Yen, cette merveilleuse colocataire, était toujours partante pour. Pour le bon prix, en digne "marchande de tapis" qu'elle était. Oh ça allait rester ça. Et de se foutre de la gueule de la vampire pour s'être faite plaquer et aplatir comme une crêpe. Et de ne pas avoir suivie ses recommandations lorsqu'elle lui en faisaient. Et de pas avoir saignée le mage lorsqu'elle en avait eu l'occasion l'autre jour.... Bref. Yen était partante pour aider, mais jamais gratuitement, et en cas de refus c'était une longue diatribe qui venait remplir ses oreilles sur ô combien Lucy était chanceuse de l'avoir comme compagne de voyage, et ô combien elle même était mal tombée en ayant Lucy comme hôte, ô combien c'étaient d'occasions manquées de s'amuser à cause d'une méfiance qui n'était que mal placée à son égard... Pendant une heure, avant qu'elle ne se lasse.


Ainsi la vampire passa toute la nuit ainsi suspendue, la tête à l'envers, elle fut remontée le lendemain, en milieu de journée, après avoir à subir plusieurs jets de pierres depuis sa position inconfortable. Au vu des sons qu'elle parvenait à percevoir depuis son endroit, la vie avait repris son rythme naturel, les indigènes vacant à leurs occupations, et quelques uns d'entre eux ricanaient à ses dépends - ou autre chose - tandis qu'on tirait sur la corde par à-coup, son visage frappant par moment la pierre qui composait les bords du puits. Enfin, lorsque tirée de la sombre et humide prison où elle avait été jetée, elle perçue, à travers quelques petits trous dans le sac de macramé qui était sur sa tête, qu'on avait réunit du monde. Il devait bien y avoir une dizaine de personnes dans le coin, autour d'elle.

Sans doute considérée comme un corps dénué de vie, puisqu'ayant passée plusieurs heures la tête à l'envers, il eut été normal pour tout être vivant de décéder, le sang ayant monté à la tête jusqu'à causer la mort dans d'atroces douleurs, Lucy fut trainée par terre, quelqu'un tirant sur une corde, et aucun égard ne lui fut accordée.
D'autres jets de pierres, sans doute lancés par des enfants ceux ci, vu la faiblesse des coups reçus, coups de pieds occasionnels, crachats... La totale. On désacralisait au possible son corps. A un moment elle reçut même une baquet d'eau sur le corps... De l'eau jaune, bien odorante. De l'urine en fait. On lui avait balancée de l'urine. On était loin des rituels respectueux effectués par les dévots de Morr. Peut être eut il mieux valu pour elle de se pointer dans une contrée où les jardiniers du dormeur officiaient. C'étaient des cons de moralisateurs mais au moins son corps n'aurait pas été aussi mal traité... Peut être.

Quoiqu'il en soit, la non morte, après avoir été trainée une dizaine de minutes sans aucun égard à son corps, le tout sous le traitement décrit plus haut, dans un orchestre de cris et d'insultes, fut finalement laissée à terre.
Ou plutôt à bois, puisque la texture de ce qui était sous ses fesses ressemblait à du bois plus qu'autre chose.


"Bon. C'est pas tout ça qu'est ça mais ce serait le bon moment pour me passer le contrôle là... Vite, si tu veux pas crever dans d'atroces souffrances. Y'a ces abrutis qui pensent que tu es morte, que tu as été possédée par un esprit vengeur et qu'il faut te brûler pour te faire rejoindre les dieux où des conneries du genre. Et là ils ont juste à foutre le feu au bois sur lequel tu es."

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Lucy Trend

Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par Lucy Trend »

Était il possible d'arriver dans une situation pire ? Apparemment oui. Pour ce qui avait été une situation normalement facile, tout avait viré au fiasco... encore. Si au départ des canons avait eu raison de moi, maintenant de simples paysan m'avait complètement vaincu, réduit toutes mes forces à néant. J'avais réussi à construire une petite force qui était maintenant détruit et moi j'étais ligoté, prête à être brûlée.



J'avais arrêté d'écouter Yen. J'étais simplement perdu dans ma tête, perdu dans mes pensés, cherchant une solution qui me permettrait de me sortir de cette situation désastreuse. Mais au final je n'avais aucune idée, tout semblait finit et alors qu'il m'avait retiré le sac que j'avais sur la tête je ne pouvais que le constater. Tout le monde étaient réunis, prêt à m'embraser et à éliminer tous mes espoir en même tant que mon existence.



J'étais résigné, je m'étais résigné. Il n'y avait plus rien à faire, j'étais perdu et personne ne me pleurerait. Seules resteraient de moi mes pauvres pieds, mes adorable pieds qui deviendront des curiosités étranges. Des curiosités morbide utilisé par les esprits les plus détraqués pour satisfaire leurs plaisirs les plus sombres. C'était là la seule consolation que j'aurais. Mais qu'elle intérêt de savoir ce que mes pieds subiraient si je n'étais pas la pour le ressentir, l'apprécier, le savourer ? Non, je ne voulais pas mourir ici... et je connaissais quelqu'un d'autre qui ne le voulait pas non plus.



-Faut croire que j'ai été bien stupide de t'ignorer...



Je parlais à voix haute, pas aux sauvages... de toute manière il ne me comprendrait pas. Non je parlais à une personnes bien plus intéressante et la seule qui pourrait m'aider, me sauver et me permettre de remonter la pente et plus loin encore.



-Tu avais raison Yen, sur tout. Tu aurais pu me permettre de gagner et d'être bien plus forte, mais je n'aie pas écouté. Et maintenant regarde où je nous ais amené, sur un futur feu de joie couvert de pisses. J'aurais du t'écouter et te faire confiance. Ce n'était pas prévu que tu sois en moi, mais maintenant il faut cohabiter et je n'aie pas voulus... mais il n'est pas trop tard pour changer ça. On aime toutes les deux ceux corps et c'est normal, il est génial pour ce qu'on veut toute les deux : plaisirs, souffrances, débauches et puissance.




Je pris une grande inspiration avant de continuer.



-Je m'excuse de ne pas t'avoir fait confiance et pour m'excuser, je t'accorde certain morceau de moi. Repartons sur une bonne base, faisons un bien meilleur partenariat, une meilleure relation en tant qu'amie de plaisir. Je t'aiderais pour ce que tu souhaites et tu m'aideras en retour, chacun trouveras son compte. Nous seront inarrêtable et je te laisserais le contrôle du corps certain moment pour une certaine durée pour te remercier de ton aide constante.



C'était beaucoup de promesses pour une voix dans ma tête, mais je pense que si je lui accorder plus de liberté, elle serait moins dérangeante et plus aidante, même si nous ne sommes pas toujours d'accord sur tout. Cependant, tout accord de ce type ne pouvait être complet sans une dernière promesse, un petit serment.



-Si jamais je venais à manquer à ma parole, je fais le serment et la promesse devant le dieu de la souffrance si ce dernier existe qu'il sera libre de m'arracher mes pieds adoré pour les emmener dans son royaume pour leur faire subir mille et une souffrance, mille et une torture, destruction, humiliation. Libre d'être dévoré par n'importe qu'elle créature et être existant, utilisé par le dieu de la souffrance pour satisfaire tous ses désire, plaisirs les plus sombres et les plus tordues et tout cela pour l'éternité. Et pour symboliser cette promesse, je marquerais dans la chaires de mes pieds, la marque de ce dieu si tu me l'apprend dès que je les récupérerait. Je te laisserais même le faire.



Cette promesses faites, maintenant, il fallait s'en aller et vite. J'avais assez supplié et je ne voulais pas finir en charbon. J'offris du coup a Yen mes poumons ainsi que tout mon appareil reproductif. Je ne pouvais plus respiré ni faire d'enfant donc je m'en fichais. Yen demanda à la place des poumons. Yen préféra que je lui accorde mon cœur à la place des poumons et... peu importe ça ne changeait rien pour moi. Mais plutôt que lui demander une aide passive, je préférais lui donner complètement les commandes pour tuer tout le monde J'avais envie de la voir a l'œuvre, pour de vrai cette fois.



-Tu as tout contrôle pendant trois heures, amuse toi.

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[MJ] Le Prophète
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Re: [Lucy] Un coup de vent

Message par [MJ] Le Prophète »

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Martin [MJ Assistant]




C'est cuit. Les carottes sont cuites. Fin de partie, remballez le plateau et rangez les dés dans la boite. The End.
Lucy, mise au pilori, allait être rôtie comme la dernière des côtelettes sur le grill. On allait foutre le feu au bois sur lequel elle était et le mauvais présage qu'elle représentait s'en allait quitter Albion en fumée. Car pour pareil crime, meurtre horrible que de dérober la vie et les accomplissements futurs d'un jeune guerrier, la mort n'était pas suffisante. Il fallait faire souffrir, pour dissuader, et condamner à l'oubli le souvenir du perpétrateur de l'acte de sang. Nulle amende ou pardon ne pouvait être accordé. Que l'on livre au feu les restes de l'assassin, que ses os soient blanchis par le sel de la mer, brisés par les vautours et son nom rayé de tout registre, afin que la mémoire de la coupable soit, pour toujours et à jamais, oubliée, et que son esprit erre éternellement dans les landes cendrées.

Sauf qu'à ce moment de joie et félicité où au feu purificateur et destructeur allait être livrée le cadavre... Ce dernier s'anima. Dans tous les sens. Lucy, s'agitant, grognant, émettait des sons, bougeait des épaules, tirait des bras.... Bien entendu en rien ignares aux horreurs que les marais du Sud regorgeaient, des terreurs que le sombre monstre de ténèbres pouvait relâcher sur la terre, les locaux étaient néanmoins assez peu connaisseurs de ces phénomènes qu'étaient la nécromancie et la race vampirique. Aussi, lorsque confrontés à un cadavre animé, ils le détruisaient, purement et simplement. Mais que faire lorsque vous avez devant vous un corps d'une personne supposée être morte, mais bougeant et dotée d'un regard non pas dépourvu de toute forme d'intelligence ? Et d'un certain charme, semblait il, malgré les frusques sales et puantes sur son dos, ainsi que possédant une aura non pas de "pureté", c'eut été incongru de penser pareille chose de la part d'une criminelle de cette espèce, mais d'un étrange halo d'innocence, ou d'ingénuosité. Cette "ingénue", ou du moins ce corps dont la propriétaire avait tout de l'image de l'ingénue, au visage découvert, le sac de chanvre retiré de sa tête, faisait hésiter les indigènes, malgré la sordide horreur de ses crimes et leur haine envers celle ci. Un instant d'hésitation apparut, bien vite combattu par la colère ressentie à la vue de cette femme qui aurait du souffrir infiniment dans le puits, pour n'en émerger qu'en bon état, et toujours en pleine possession de ses moyens. Une abomination de la nature, certainement.


Parce qu'elle était encore vivante, un des individus présents dans la foule trouva le courage pour s’avancer, pour regarder droit dans les yeux la condamnée, qui continuait de se tordre dans tous les sens. Il ne trouva sous ses yeux que dégoût et haine. Mais dans l'éventualité où cette chose était capable d'articuler le moindre mot dans leur langue, il comptait lui accorder l'opportunité d'adresser quelques derniers mots à ses bourreaux, avant d'être livrée aux flammes purificatrices. Une intention sans doute louable, si ce n'était l'intention suivante de se moquer d'elle et de ridiculiser ses derniers instants, ce qui devait lui rester de fierté venant être piétiné, brisé.

Et ils ne furent pas déçus. Les mots qui sortirent de la bouche de la condamnée valaient la peine d'être écoutés. Elle demandait qu'on lui accorde pitié. Que miséricorde, cette belle et magnifique miséricorde qu'elle avait été incapable d'accorder à ses victimes, lui soit accordée à elle même. Elle plaidait la folie, la possession, la malédiction de quelques créatures des bois. Elle suppliait de ne pas être livrée aux flammes. Elle implorait de ne pas être tuée, trop désireuse qu'elle était de vivre.... En vain.

Tout au plus récolta-t-elle des sourires satisfaits de la part de ses bourreaux, heureux d'avoir mis à bas la moindre once de fierté de leur victime. Magnifique crescendo dans l'humiliation de la pauvre femme désarmée qu'était Lucy.

Elle méritait de crever la gueule ouverte. De souffrir et périr dans la misère et les ténèbres, la déchéance s'emparant d'elle pour ses crimes... Bien sûr, les plus naïfs de la tribu ne purent s'empêcher de prêter oreille aux élucubrations de la condamnée... En vain. Ils étaient une minorité dans un océan de haine. Il n'y aurait pour Lucy aucune pitié, aucune pénitence, mais seulement la mort, par le feu et par la douleur. Son corps serait consumé par les flammes, ses os seraient dispersés par les vents et son âme ira errer à travers les landes, éternellement privée du repos éternel par les dieux, et se sustentant de la chaire des créatures les plus indignes qui soient, comme le vil spectre qu'elle deviendrait.
Telles étaient les croyances d'Albion. Tel était son destin.


La créature maléfique, qui avait survécu au fait d'être suspendue toute une nuit la tête en bas, qui semblait plus intelligente que le zombie errant des marais méridionaux, vit approcher d'elle la fin. Elle allait être lavée et débarrassée de toute corruption... Et partir en fumée dans le même temps.

Alors bien sûr elle lutta, essayant de se débarrasser de ses liens, de briser le solide poteau de bois auquel elle était attachée, d'essayer de faire glisser les cordes.... Mais elle n'était pas Lucy. Elle n'était pas la reine de l'évasion. Ces tentatives, ces entreprises, n'étaient pas celles auxquelles elle excellait... Et elle décida d'abandonner cette pitoyable résistance, pour se consacrer à ce qu'elle maîtrisait le mieux.


L'aethyr.


Malgré ses mains attachées, l'empêchant de pleinement relâcher son potentiel, Yen parvint à jouer avec celui ci. Car à son niveau de maîtrise de l'aethyr, pareilles limitations étaient largement insuffisantes pour l'empêcher d'incanter quelques préparations de son cru, lui permettant de redistribuer les tables... Par exemple en prenant contrôle de son bourreau pour forcer celui ci non pas à lui incendier les fesses mais ses liens.
Comment ? Grâce à un sortilège concocté par l'esprit pervers et retord de Slaanesh lui même. "Pantin de chair". Une invocation permettant à son lanceur de contrôler l'esprit et le corps de sa victime, pour lui faire subir les caprices de son tortionnaire sans même à avoir à lever le petit doigt. Il y avait juste à écraser machinalement toute capacité de la victime à résister à l'intrusion mentale extrêmement violente qui se faisait chez elle.
Un jeu d'enfant pour une enfant de Slaanesh n'est ce pas ?....
Sauf que non. Il semblait que la météo, en plus du vent et de l'alignement exceptionnel des planètes empêchait manifestement l'implacable et extrêmement capable "Yen" d'agir à sa guise sur la conscience de sa cible, celle ci parvenant à continuer de progresser vers le bûcher la torche à la main. Et l'entité démoniaque de réessayer à prendre contrôle de son bourreau... Pour être complètement dégagée de la tête de sa victime à grands coups de pieds dans le derrière, échouant misérablement à s'emparer du corps de celle ci.

Ça y est. La torche était jetée au pied de la paille, et celle ci se mettait à fumer, lentement consumée par les flammes... La créature de Slaanesh essaya tant bien que mal d'user de ses capacités aethyriques pour se livrer à quelques shenanigans, mais en vain, à nouveau. Sans doute paniquait elle, craignant que son hôte, si exposé aux risques posés par la combustion par le feu, ne vienne à être réduit en poussière, et elle avec, la privant de longues et délicieuses années écoulées dans le plan des mortels. Il fallait dire que des marionnettes à la solidité de celle dont elle était entrée en possession étaient fort rares et encore moins aussi accueillantes à ceux de son espèce. C'était une véritable aubaine de tomber sur pareille perle. Et voir pareil objet précieux être livré aux flammes, quand aucun rechange n'existait, était pour le moins angoissant.
Peut être était-ce là que se trouvait l'origine des nombreux échecs magiques accumulés par Yen. Dans son angoisse, sa peur, voir terreur, de perdre son hôte, et les nombreux plaisirs terrestres auxquels elle aurait pu s'adonner en profitant de ses largesses et sa naïveté. La colère, de perdre toutes ces opportunités venait gêner Yen dans ses incantations, défaire ses sorts et anéantir ses invocations.
Accumulant tellement les échecs dans la manipulation de l'aer, Yen en vint même à provoquer une malheureuse tournure verbale qui eut pour effet secondaire de réveiller les intestins décédés de la vampire... Qui se chia dessus de son propre sang noirâtre. Les vents de magie étaient extrêmement capricieux aujourd'hui...
Fallait il donc que ses derniers instants soient marqués du sceau du ridicule !?

Dans une dernière tentative pour se soustraire à l'appel meurtrier des flammes qui venaient déjà lui déchirer les cuisses de leurs morsures terribles sans pitié sur sa belle peau blanche, immaculée et hors de prix, son cuir si précieux, Yen tenta le tout pour le tout. Si elle ne pouvait contrôler son bourreau, arracher à distance la dague de celui ci, alors elle s'envolerait dans les cieux, avec son bûcher. Ou une partie de celui ci.
Les impitoyables flammes lui mordaient sans arrêt le corps, ce corps ô si fragile au contact de cet élément primitif et pourtant si dangereux à sa condition. Elle n'en aurait plus pour longtemps. Juste assez pour.... Oui ! Elle était parvenue, marmonnant quelques invocations malgré la douleur provoquée par "son" corps qui se consumait, à déloger le pilier de bois auquel elle était attachée.... Et pas vraiment en fait. Il était délogé... Mais elle avait très mal anticipé le poids de celui ci, au point qu'en le soulevant, le tirant de terre... Elle vint se faire écraser par le poids de celui ci, la plongeant de tout son corps sur les bûches en feu sous ses "pieds".

Apercevant les manœuvres de la non morte, une poignée d'indigènes s'élança vers la fille de la nuit dans le but d'empêcher celle ci de se hisser hors des flammes. Armés de ce qu'ils avaient sous la main, ils s'élancèrent vers elle, pour la frapper d'un bâton, la forçant à se protéger le crâne, l'autre, de jeter en direction de la non morte à terre de buches non utilisées, et d'autres encore d'user de corde de part et d'autre du bûcher en lasso pour forcer la fille de Vashanesh à rester au centre de son trône de feu.


Alors que Lucy, sa conscience réduite au simple rang de spectatrice de la scène, était noyée dans les cris de douleur, d'angoisse, de colère et de dépit de Yen, ses "yeux" pouvaient observer la scène. Son champ de vue était obstrué des flammes et des coups qui lui étaient donnés par ses tortionnaires. Mais derrière la muraille de souffrances, derrière le feu, elle pouvait voir la foule. Elle pouvait voir les gens. Les mortels, et ceux ci se féliciter, acclamer et applaudir les hommes à l’œuvre, pour leur rapide et décisive action.


Dans son malheur, la meurtrière avait de la chance. La douleur de sa mise à mort avait été prise par une autre, et départ de ce plan d'existence, était fait sous une nuée d'applaudissements. Une mise à mort certainement unique. Peu de sa race pouvaient prétendre avoir eu droit à semblable public lors de leurs derniers instants. Cela faisait d'elle une existence unique parmi tous les enfants de Vashanesh ! Une réussite en son genre, certainement...

Lucy essaie de convaincre Yen de reconstruire leur relation sur de nouvelles bases. Jet Char + bonus ( don d'organes) = 13 + 3 = 16 : 6 !

Yen est convaincue et accepte le compromis. Désormais leur relation tendra vers le symbiotique.
Que Lucy vienne à renier cet accord et les conséquences seront terribles...

Lucy offre son cœur et son utérus à Yen, et lui laisse le contrôle pendant deux heures pour la tirer de ce très mauvais pas.


Lucy est possédée et laisse le contrôle à Yen. Durant la durée de leur accord, le personnage "Lucy" bénéficie de :
- A accès à tous les sortilèges du domaine chaotique de Slaanesh.
- Gagne +1 NA.
- Est considérée comme ayant 2 points dans Maîtrise de l’Aethyr.
- Ne pourra résister à un commandement de Xhnbde’njdf,Trgthoko'Yen-Vang’Zog-toranoet qu’en réussissant un jet de INT/2
- Peut mettre fin à la possession en implorant Xhnbde’njdf,Trgthoko'Yen-Vang’Zog-toranoet, ce qui lui coûtera 10 PdC de Slaanesh.... Pas de bol, les vampires n'en ont pas ! Par contre vos compagnons ?....


L'attribut du domaine de Slaanesh permet aux lanceurs de sort de gagner un bonus de + 1 en Hab, Ini et Char pendant 1d3 tours en cas de sort lancé réussi.

Yen a un score de 14 en MAG et 16 en INT.

Tous les tests autres que MAG et INT seront basés sur les stats de Lucy.


Lucy est attachée à un poteaux, en-dessous duquel du bois et de la paille ont été accumulés pour le bûcher. Elle ne peut bouger.


Ça va être moche...

Yen lance le sort "resplendissant" : 3

Chaque point de “Maîtrise de l’Aethyr” que possède le Sorcier de Slaanesh augmente la durée du sort de 10 minutes ou le bonus de CHA de +1.

Yen obtient donc un bonus de Char de +2, du fait de ses deux points de maîtrise de l'aethyr, donc total de 3.
Elle a part ailleurs lancé un sort du domaine de Slaanesh. Du fait de l'attribut de celui ci, elle bénéficie d'un bonus de + 1 en Hab, Ini et Char pendant 1d3 = 3 tours

Lucy a un CHAR de 13 + 3 + 1 = 17

Néanmoins, elle est dans un sale état donc - 1, et la foule lui en veut à mort, donc /2

17 - 1 / 2 = 8

Yen cherche à persuader la foule de ne pas la brûler, qu'elle n'était pas elle même mais contrôlée par un esprit maléfique, qu'elle ne veut pas mourir et yadiyada.

Jet CHAR sous 8 ou moins : 5
Une réussite moyenne, à laquelle la foule est néanmoins peu réceptive du fait du degré d'hostilité envers la vampire.

On est en présence d'une quinzaine de personnes, dont 1D6 = 4 enfants (int 8 - 4).
Jet Int (9) des pnjs :

4; 3 ; 18 ; 6 ; 5 ; 12 ; 3 ; 9 ; 20 ; 17 ; 7 ; 13 ; 3 ; 9; 11

Deux enfants et 6 adultes sont pour que Lucy périsse par le feu. 1 adulte est fermement convaincu que malgré les actes horribles commis, la criminelle devrait être épargnée du bûcher, pour être frappée de la marque des meurtriers, et payer du reste de son existence son crime. 2 autres partagent son avis. Le reste est indécis, penchant pour favoriser le bûcher.

Les partisans du bûcher son plus nombreux.

Yen use de "pantin de chair" sur l'homme tenant la torche.
Jet MAG : 5
Jet d'INT opposé sur 8+6 = 14 : 2

Yen ressaie, car a deux NA.

Jet MAG : 9
Jet d'INT opposé 8+6 + 2 (car a résisté à la première tentative) = 16 : 1 !...

Grillades pour ce midi donc. Yen ne parvient pas à contrôler le porteur de torche.


Le feu prend en 1D2 = 2 tours.
Le feu ne prend donc qu'au tour 2.

Tour 1 :

Jet MAG pour lancer "télékinésie" sur la torche à ses pieds : 17
Jet MAG pour lancer "télékinésie" sur la torche à ses pieds : 17

Tour 2 :

Lucy subit (10 + 1d10) x 2 (car faiblesse vampirique : feu ) dégâts.
18 x 2 = 36

Lucy se retrouve à 69 - 36 = 33 pvs

Yen lance "lévitation" pour essayer d'échapper au bûcher en emportant avec elle le poteau planté au sol sur lequel elle est attachée : 20

Jet 1D13 sur la table des échecs mineurs : 5

Rébellion Intestinale : Vos entrailles se rebellent, portant atteinte à la propreté de vos vêtements (et à votre dignité du même coup). L’impact peut être purement roleplay ou non, au choix du MJ.


Yen retente le coup "lévitation" : 10

Jet d'opposition entre Yen et le poteau planté au sol.

Le résultat le plus bas l'emporte. Jet End de Yen : 20
Le poteau : 20

...

Bon. Le poteau se brise dans un angle fâcheux, en même temps que Yen s'étale misérablement sur le bûcher.

Les indigènes remarquent que quelque chose cloche. Le bûcher n'est pas sensé s'écrouler comme ça.
Jet d'INT des indigènes :
12 ; 19 ; 11 ; 3 ; 4 ; 10 ; 4 ; 3 ; 7 ; 6 ; 11

Sur les 11 adultes, 6 réalisent que le bûcher s'est écroulé et que la captive peut se défaire de ses liens.


Tour 3 :

Lucy subit (10 + 1d10) x 2 (car faiblesse vampirique : feu ) dégâts.
13 x 2 = 26

33 - 26 = 7

Les indigènes ayant remarqués le problème décident d'agir pour empêcher "Lucy" de s'enfuir.

Jet Ini opposés : Yen vs 6 pnjs

Jet Yen : 9
Jets des Pnjs : 19 ; 7 ; 11 ; 2 ; 6 ; 3

4 pnjs sont plus rapides que Lucy et prennent les mesures pour l'empêcher de sortir du feu.

Tour 4 :

Bon... Lucy est morte.

C'était pas facile ni agréable mais les choses sont là. :cry:



On mettra à jour l'xp dont tu disposes pour un nouveau personnage.
Modifié en dernier par [MJ] Le Prophète le 27 mai 2021, 13:02, modifié 1 fois.
Raison : Futur calcul de l'xp
Repentez vous devant moi ! Repentez-vous devant le bûcher et ainsi seulement, nous serons saufs.

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