[Theldasyr] Les mers d'azur

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Les Zones Maritimes représentent l'ensemble des mers et océans du globe. Les mers peuvent être calmes et propices à milles découvertes, ou être traîtresses...

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Theldasyr] Les mers d'azur

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Les yeux bleus acier de Bëllegond se perdirent quelques instants dans les flots lorsque Theldasyr fit mention de leur compagnon.

- "Nous avions le même maître d'arme et nous nous sommes entraînés de longues années ensemble. C'était un digne fils de Caledor, puissent les dieux veiller sur son âme." se contenta-t-il de dire, sombre, avant d'incliner la tête et de contempler la Citadelle de l'aube qui se découpait à l'horizon.

Moins d'une heure plus tard, l'Eclat d'Asuryan accostait au pied de l'immense rocher qui soutenait la forteresse elfique. L'équipage fut acclamé par les soldats amassés sur la jetée. Saerthil donna ses ordres rapidement tandis que les Gardes Maritimes faisaient signe aux humains de se réunir et les escortaient le long des grandes marches de marbre qui remontaient le long d'une colonne de roche en colimaçon pour pénétrer dans la citadelle. Les anciens captifs obtempèrent, entre peur et émerveillement, sous le regard dur des Asurs. La grande voile décorée du magnifique vaisseau fût repliée tandis qu'au loin, on voyait déjà poindre les voiles des autres navires de la flotte revenir bredouille. Theldasyr et Bëllegond suivirent le reste de la troupe et remontèrent, escaladant le grand escalier pour déboucher sur les arsenaux et les réserves de la citadelle. Ils débouchèrent sur l'une des nombreuses cours d'arme et s'apprêtaient à regagner la caserne de leur unité quand on les rappela soudain. Ils se retournèrent pour voir le capitaine Saerthil s'avancer vers eux à grandes enjambées, escorté par deux Gardes Maritimes en armure bleutée.

- "Suivez moi. Nous nous rendons immédiatement dans les quartiers du commandant, devant lesquels votre attitude sera évoquée sans délais." leur annonça-t-il, impassible. Son ton ne laissait aucune place à la désobéissance ou même à la moindre hésitation.

Les deux nobles échangèrent un regard et suivirent donc le capitaine et son escorte. Ils traversèrent toute une série de cours et de couloirs, croisant la route de nombreux soldats de faction ou de passage, qui tous saluèrent Saerthil avec révérence. Ils passèrent sous une série de porches raffinés et escaladèrent plusieurs pans d'escaliers en marbre nacré pour monter toujours plus haut dans les étages de la Citadelle. Partout, aux balcons et aux plafonds, aux colonnes et aux murs étaient pendues de magnifiques tapisseries tissées et de grandes bannières décorées, dont celle-même de la Citadelle de l'Aube.
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Ils arrivèrent enfin sous un grand dôme soutenu par d'élégantes colonnes, au bout duquel se trouvait une gigantesque porte en acier finement ciselé et gardée par deux lanciers qui ouvrirent les battants tandis que Saerthil, Bëllegond, Theldasyr et les deux Gardes Maritimes traversaient l'esplanade en faisant claquer leurs bottes sur les dalles parfaitement lisses. Ils entrèrent dans un jardin magnifique et luxuriant, fendu en deux par une longue allée au centre de laquelle se trouvait une fontaine déversant son eau claire dans des canaux qui irriguaient les plantes et les fleurs tropicales. Les ailes de cette forêt vierge étaient composées de couloirs couverts soutenus par des colonnes blanches et ouvertes sur l'extérieur. Au dessus d'eux, le ciel bleu et pur, sans nuage. Ils se trouvaient sur la plus haute terrasse de la Citadelle. Le capitaine de l'Eclat d'Asuryan et son escorte continuèrent droit devant eux, passant la fontaine pour arriver sous un petit belvédère aux écailles d'argent. Dessous se trouvait une longue table de marbre rose, sur laquelle se trouvaient des cartes, des verres en cristal, des coffrets, des pichets de vin sombre et des corbeilles de fruit en cuivre ciselé. Six elfes étaient penchés dessus, discutant entre eux. Il y avait là un Lion Blanc de Chrace, reconnaissable entre mille par la fourrure du célèbre félin qui lui ceignait les épaules, par sa carrure impressionnante et par l'immense hache qui reposait son la table à côté de lui. Il y avait également trois nobles, probablement de hauts-officiers, comme en témoignaient leurs armures ouvragées et leurs bijoux raffinés. Theldasyr pu facilement identifier les deux autres : ils n'étaient rien moins que le commandant en personne et son archimage, qui les avaient accueillis à leur arrivée à la Citadelle. Tous s'interrompirent et se tournèrent vers les nouveaux venus quand ils arrivèrent. Saerthil retira son heaume décoré et s'inclina profondément, imité par son escorte et les jeunes nobles.


- "Salutations, Prince Vafanel. Je viens vous apporter la nouvelle de notre victoire. Un navire Druchii fut envoyé par le fond, tandis que l'autre prit lâchement la fuite au beau milieu des combats." annonça solennellement le capitaine.

Vafanel inclina la tête.

- "Voilà une bonne nouvelle, Asuryan puisse-t-il vous bénir, vos hommes et vous. Et pour quelle raison m'avez vous ammené ces jeunes gens ?" demanda le commandant en posant son regard acéré sur les deux frères d'arme.

- "Devant vous se tiennent Theldasyr, de la maison Elthrai et Bëllegond, de la Maison E'liss, tous deux natifs de Caledor. Ils combattirent avec beaucoup de bravoure et de vaillance, et occirent une Maîtresse des Bêtes ainsi qu'une sombre créature des fonds marins qu'elle avait invoqué pour nous abattre. Par cet éclat, ils firent prendre la fuite à la moitié des forces ennemis. Leur comportement fût exemplaire sur le champ de bataille, mon Prince." affirma Saerthil, le dos droit et le menton fièrement levé.

Le commandant croisa les mains dans son dos et contourna la table, s'avançant lentement vers l'escorte. Saerthil se décala d'un pas sur le côté, casque sous le bras, de façon à laisser Theldasyr et Bëllegond faire face d'eux même au commandant de la Citadelle de l'Aube. Vafanel les observa d'un air profond sans qu'aucun muscle de son visage ne bouge. Il portait une tunique magnifiquement tissée et une couronne en argent légère lui ceignant le front.

- "Peu nombreux sont les natifs de Caledor à venir se perdre si loin d'Ulthuan, à travers les tempêtes et les océans." dit-il lentement. "Vos compatriotes bruyants préfères généralement les batailles sanglantes et démesurées, où toute prouesse aussi inconsidérée soit-elle est susceptible d'attirer les regards de la foule et la gloire au nom de leurs aïeux. Ici, la vie est tout autre. Nous veillons au détroit et contrôlons le passage des navires. Nous donnons la chasse aux importuns qui osent venir nous défier dans ces eaux. Nous prévenons les nôtres en cas de danger imminent. Notre rôle est primordial, et pourtant occulté. Notre mission est vitale pour notre peuple, et pourtant toujours oubliée." continua-t-il, son regard allant de Theldasyr à Bëllegond avec une lenteur froide. "Qu'est-ce que vous inspire cette perspective, fils de Caledor ? Celle de servir dans l'ombre, de vivre et de mourir pour ceux qui ignorent jusqu'à votre existence."
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Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Re: [Theldasyr] Les mers d'azur

Message par Theldasyr »

Bëllegond semblait rêver en regardant le nappage azurin du Grand Océan se profilait devant lui à l’horizon, sans fin, mais sans début également. Ses yeux bleus aciers, toutefois, témoignaient d’une certaine sévérité. La mention de son compagnon, trépassé durant l’assaut du serpent géant, ne lui faisait ni chaud ni froid.
Puis il me répondait, sombrement, et me dévoilait qu’ils avaient, pendant un temps, eu le même maître d’armes. Tristement, il inclinait la tête, égaré dans quelques pensées qui n’avaient plus lieu d’être. Il se redressait et contemplait la Citadelle qui se profilait à l’horizon, sans doute espérait-il un espoir de salut et de changement ou rien de tout cela simplement.

- "Je suis désolé. Puisse-t-il vivre sous la protection éternelle des dieux à présent." Concluais-je délicatement.

Je ne souhaitais pas poursuivre cette conversation et je sentais que Bëllegond voulait rester seul, avec lui-même. J’en avais profité pour me rendre dans l’infirmerie de fortune du navire, enfin il n’y avait que le mot, et on pansait avec célérité ma blessure, qui n’empêchait pas de m’arracher un rictus de douleur. Cela fait, je remontais sur le pont pour profiter de la vue.

J’inspirais profondément l’air marin vivifiant, songeant aux futurs événements… Que pourrait-on bien faire des esclaves ? La Citadelle n’en a pas besoin et notre société ne fonctionne pas sur l’asservissement des autres races, non pas... Cette question épineuse n’allait, de toute manière, pas être tranchée par moi-même. Je les regardais se pavaner sur le pont, tous observant la Citadelle s’approchait de plus en plus près, et j’en concluais qu’ils étaient probablement rassuré de ne plus être enfermés dans la cale du Reaver. J’avais hâte d’accoster, parce que je sentais que le capitaine Saerthil, dans son humble devoir, devait me présenter au Prince qui dirigeait la fortification pour qu’il rende compte de mes exploits. Après tout, un futur Prince Dragon de Caledor ne se doit-il pas de cumuler les exploits ? Et si pour un fait grandiose je remplaçais le Prince dans la direction de la Citadelle de l’Aube, n’atteindrai-je pas une grandeur équivalente à mes ancêtres ? Je serai un des plus jeunes commandeurs des forces elfiques. Envoûtant, certes, mais alors que la Citadelle se profilait devant nous, je me disais que ce n’était pas vraiment l’endroit où je désirais être Prince. Le cadre maritime couvre plus de la moitié de l’efficacité de la forteresse, et je ne comptais pas devenir un prince des mers. Quand bien même, le chemin serait long avant de devenir Prince, mais rêver constituais à mon goût, un moyen de colmater la déception de la réalité.

La vue était une véritable vision de réconfort ! Rapidement, l’heure passait et on approchait du port. Le rocher sur lequel les fondements de la forteresse reposaient, était large et puissant. On voyait bien que même les furies de la mer ne pourrait ne serait-ce que le déplacer. Les Gardes Maritimes en garnison s’étaient amassés sur la jetée, et nous acclamaient. Cette ovation ne pouvait que déclencher un contentement certain et me provoquait un léger sourire. Mais le capitaine restait stoïque, et s’occupait de préparer le débarquement des humains. Des Gardes Maritimes avait été affectés dans la tâche de les conduire, sans doute voir le Prince. Et c’était sans rechigner que les anciens esclaves descendaient du navire pour rejoindre un escalier en colimaçon. Mes frères ne semblaient pas avenants envers les humains, et je les comprenais bien évidemment. Ils pouvaient nous apporter un malheur, mais je sentais que notre devoir était la protection de ce monde, et cela commençait dès maintenant, par un geste altruiste. Bëllegond et moi-même descendions et c’était un plaisir de retrouver la terre ferme. La sensation du sol dur et inamovible m’allait bien. Nous entendions le bruit, élégant, de la voile du Vaisseau-Aigle se rétracter quand le cor de la Citadelle sonnait une complainte afin de prévenir l’arrivée des deux autres navires partis en patrouille. A première vue, ils semblaient n’avoir rien trouvé, et cela se témoigner par leurs armatures immaculées.

Nous détournions le regard de la mer pour suivre la troupe qui suivait les humains. De ravissantes marches de marbres constituaient cet escalier et l’on s’enfonçait dans la Citadelle pour déboucher sur les arsenaux et les réserves de celle-ci. Le tout était impressionnant et merveilleusement bien agencé si bien que l’on pouvait prestement trouver ce que l’on cherchait. Tout avait été imaginé pour que, sous la pression d’un siège ou d’un assaut, on ne puisse lambiner à trouver les réserves de carreaux, de nourritures et autres. Une fois les réserves passées, la troupe continuait pour se disperser dans les casernes et les cours d’armes. Mais alors que l’on prenait nos quartiers libres, le capitaine Saerthil nous apostrophait derrière nous, flanqué de deux gardes dans leurs armures bleutées. D’un ton impassible, il évoquait qu’il fallait immédiatement retrouver le Prince afin de discuter de nos exploits. Enfin, nous allions le voir.

Et c’était sans hésiter que nous décidions de suivre le capitaine, sans toutefois laisser un regard interrogateur entre nous deux. Nous suivions prestement Saerthil qui longeait des couloirs sculptés avec grâce, des colonnades sans équivalentes dans le monde, et des arches aux courbes élégantes. Dans certains livres de philosophie, on évoquait le rôle de l’architecture pour ses bienfaits. Certains considèrent que si une architecture était soignée, grandiose, alors les maux de la société pourraient disparaître. L’architecture servirait à purifier la société. Si telle était le cas, les bâtiments que j’étais en train de traverser exprimaient parfaitement ce rôle. Des bannières tissées de mains expertes par les Elfes donnaient des teintes colorées qui se mariaient avec l’ensemble. La bannière de la Citadelle flottait parmi tant d’autre et représentait un soleil couchant sur une mer d’azur. Après tout, les mers d’azurs n’englobaient-elles pas la quasi-totalité de notre royaume ?
Partout, des soldats éprouvaient un immense respect à Saerthil, pourtant simple capitaine, mais qui semblait déjà avoir conquis une grande partie de l’armée de la Citadelle. Mais il restait impassible et concentré sur l’endroit où nous nous rendions. On finissait par arriver sous un grand dôme, soutenu par une rangée de colonnades. Au fond, deux Gardes Maritimes gardaient une porte d’acier. Nos bottes faisaient échos tant le silence était absolu. Les Gardes, reconnaissant immédiatement Saerthil, ouvraient la porte ouvragée.

L’espace qui s’étendait, devant nous, était un jardin. Mais ce n’était pas n’importe quel jardin, c’était un jardin entretenu par des Elfes, ce qui impliquait la préservation. Le ciel bleu constituait la voûte de cet établissement, et l’on pouvait distinguer des milliers de plantes, la plupart exotique. Un parfum indescriptible vous prenait aux narines et semblait purifier votre corps et votre esprit. Le jardin était traversé par une longue allée aux dalles toujours lisses. Une fontaine se trouvait précisément en son centre et l’eau cristalline qui en jaillissait, semblait être venue d’ailleurs. On était au point le plus haut de la Citadelle. Paradisiaque. Un belvédère d’argent trônait non loin et dessous, une longue table en marbre rose avait été construite. Des cartes, des verres de cristal, des coffrets et des corbeilles, en cuivre, de fruit reposaient dessus. Tout autour, six personnages d’un statut élevé étaient penchés afin d’étudier les cartes. Je reconnaissais immédiatement un Lion Blanc de Chrace, garde du corps du Roi Phénix, et dont la fourrure du célèbre animal pendait depuis son épaule. Sa carrure impressionnante dépassait celle des autres Asurs. Il y avait aussi l’archimage Danrël, qui m’avait souhaité la bienvenue à mon arrivée, ainsi que le Prince. Enfin, trois autres individus de haut rang, sans doute des officiers, côtoyaient cette assemblée.

Tous se rompaient dans leurs messes basses en voyant notre petite troupe arriver. Saerthil retirait son heaume et s’inclinait respectueusement, ce à quoi les Gardes qui nous escortaient s’empressaient d’imiter, ainsi que nous.
Solennellement, le capitaine annonçait la bataille qui avait eu lieu et la victoire que nous avions remportée. Le Prince, qui se nommait Vafanel, inclinait la tête et répondait brièvement :

- "Voilà une bonne nouvelle, Asuryan puisse-t-il vous bénir, vos hommes et vous. Et pour quelle raison m’avez-vous amené ces jeunes gens ?"

Ce à quoi Saerthil rétorquais fièrement :

- "Devant vous se tiennent Theldasyr, de la maison Elthrai, et Bëllegond, de la Maison E'liss, tous deux natifs de Caledor. Ils combattirent avec beaucoup de bravoure et de vaillance, et occirent une Maîtresse des Bêtes ainsi qu'une sombre créature des fonds marins qu'elle avait invoqué pour nous abattre. Par cet éclat, ils firent prendre la fuite à la moitié des forces ennemies. Leur comportement fût exemplaire sur le champ de bataille, mon Prince."

Le commandant nous regardait avec profondeur. Il contournait la table, croisant les mains derrière son dos, et se rapprochait de nous. Une pression semblait m’assaillir à chaque pas de Vafanel. Si beau, si prestigieux et si imposant. Il finissait par dire :

- "Peu nombreux sont les natifs de Caledor à venir se perdre si loin d'Ulthuan, à travers les tempêtes et les océans." Il marquait une pause et reprenait lentement : "Vos compatriotes bruyants préfères généralement les batailles sanglantes et démesurées, où toute prouesse aussi inconsidérée soit-elle est susceptible d'attirer les regards de la foule et la gloire au nom de leurs aïeux. Ici, la vie est tout autre. Nous veillons au détroit et contrôlons le passage des navires. Nous donnons la chasse aux importuns qui osent venir nous défier dans ces eaux. Nous prévenons les nôtres en cas de danger imminent. Notre rôle est primordial, et pourtant occulté. Notre mission est vitale pour notre peuple, et pourtant toujours oubliée." Nouvelle pause, son regard profond se balançait désormais sur Bëllegond. "Qu'est-ce que vous inspire cette perspective, fils de Caledor ? Celle de servir dans l'ombre, de vivre et de mourir pour ceux qui ignorent jusqu'à votre existence."

Je rétorquais :

- "Lorsque j’ai appris que j’étais recruté dans la garnison de la Citadelle de l’Aube, je n’ai à aucun moment montré un signe de courroux. Nous sommes tout aussi bien en Ulthuan, ici, qu’à la porte de l’Aigle.
Mes hommages, Prince Vafanel, je suis Theldasyr de la maison Elthrai. Je compte rester ici aussi longtemps qu’il le faudra afin que ce joyau tienne en respect nos ennemis. Le combat que nous avons mené était terrible, mais nous avons vaincus. Et je pense que même la plus petite des victoires peut réconforter le plus grand des guerriers, n’est-il pas ?
Notre devoir se résume, certes, à ce que vous avez dit, mais n’en faisons pas un défaut. Si le destin a choisi de nous mener ici, alors c’est que nous sommes sur le bon chemin.
"
Je décidais de m’incliner une fois de plus, témoignant de mon indéfectible fidélité aux mots que je venais de prononcer.

Bëllegond ne disait toujours rien, mais j’avais comme le sentiment que ce n’était pas la même chose pour lui…
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 01 mai 2015, 20:46, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total : 68 xps
Theldasyr Elthrai, Voie du noble
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-Armes et armures :
Épée longue elfique : 18+1D10 dégâts, 14 parades.
Gambison elfique : 6 pts de protection sauf tête.
Bouclier elfique : 6+1D6 dégâts, 18 parades.

-Objets :
Pèlerine.
Doublet.
Potion de soin.
Rations.
Porte-Bonheur.
Médaillon d'Asuryan (+1 sur les tests de CHAR envers les autres Hauts Elfes).

-Bourse : 15 couronnes.

-Compétences :

Acuité visuelle : Votre personnage est doué d'une vision exceptionnelle. Il peut ajouter un bonus de +1 pour voir des choses à une distance largement supérieure à la normale ou, au contraire, des choses infiniment petites (Selon le libre jugement du MJ). Cela n'affecte pas la compétence «vision nocturne» (S'il ne possède pas cette dernière, il ne pourra pas profiter de son acuité visuelle dans l'obscurité, par contre, cela modifiera ce qu'il est possible de voir avec une source de lumière, etc.).

Vision nocturne : Votre personnage est doué de cette faculté de voir dans l'obscurité. Cependant cette obscurité ne devra pas être totale, comme celle des profondeurs de la terre ou les des souterrains d'un château etc. (Il doit au moins exister une source de luminosité : Astres lunaires, bougie etc., Votre personnage n'est pas capable de voir dans une obscurité totale.)

Esquive : Votre personnage, particulièrement vif et agile, est spécialement entraîné à éviter les coups en combat au corps à corps. Pour faire une esquive, vous devez spécifier, avant la résolution du round, que votre personnage va tenter une esquive. Référez-vous aux règles d’esquive pour connaitre les effets de cette compétence (voir Wiki règles, section Règles concernant le combat au corps à corps).

Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet eltharin.

Connaissance tactique : Votre personnage est rompu aux différentes manoeuvres et tactiques militaires. Sur un test réussi, il peut repérer les forces et les faiblesses adverses que le MJ doit lui révéler. (En conséquence, le MJ doit concéder les bonus qu'il jugera adapté aux actions entreprises par les hommes que votre personnage commande. Cette compétence ne s'applique que dans des batailles et non pas dans de simples combats ou escarmouches.)

Volonté de fer : Votre personnage a une force morale bien au-dessus de la normale. Cette compétence lui permet d'augmenter sa résistance aux effets psychologiques (peur, terreur, etc.). Dans l'une de ces situations, il a un bonus de +1 sur ses tests de volonté.

Arme de prédilection (épée) : Votre personnage, grâce à la pratique continue d'une même arme en a acquis une maitrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en ATT lorsqu'il l'utilise en combat. . Cette compétence reflète le fait que votre personnage possède une arme “préférée” qu'il utilise avant toute autre, si possible. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte. (Cette compétence doit être acquise à nouveau si le personnage décide de changer d'arme de prédilection. La précédente compétence est en ce cas perdue.)

Désarmement : Votre personnage peut choisir de désarmer un adversaire plutôt que de lui porter un coup. Antérieurement à la résolution du round par le MJ, vous devez déclarer qu'il va tenter une manoeuvre de désarmement. Il ajoute alors un bonus de +1 à sa caractéristique d'ATT. Si l'attaque est réussie, son adversaire est alors désarmé, sinon rien ne se passe. Les armes arrachées des mains de l'ennemi, sont alors éjectées dans une direction aléatoire à 2D6 mètres. (Il est bien entendu que cette compétence ne peut être utilisée contre des créatures qui bénéficient d'attaques naturelles : morsures, attaques caudales et autres).

Coup précis (1) : Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire frapper et se voit attribuer un bonus lors de son attaque précise. Le malus pour viser une partie précise du corps est diminué de 1 si on prend une fois cette compétence. Si on la paye une seconde fois, « coup précis » devient « coup précis (2) » et diminue le malus de 2. Si on la paye une troisième fois, « coup précis (2) » devient « coup précis (3) » et diminue le malus de 4. Dans tous les cas, cette compétence ne permet pas d’augmenter l’ATT du personnage au-delà de celle qu’il aurait été sans viser une partie particulière du corps.

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Re: [Theldasyr] Les mers d'azur

Message par [MJ] Le Grand Duc »

En effet, Bëllegond resta muet, le visage fermé, laissant son frère d'arme répondre pour eux. Le commandant de la Citadelle de l'Aube eu un sourire désabusé.

- ""Réconforter le plus grand des guerriers" ? Je reconnais bien là l'arrogance des natifs de Caledor." dit-il d'un ton cassant. Avant que ses traits ne s'adoucissent. "Et pourtant, tu as raison, Theldasyr de la maison Elthrai. Servir notre peuple, aussi loin nos foyers soient-ils, est une mission sacré que nous devons remplir avec honneur et courage. Et force est de reconnaître que vous fîtes preuve d'honneur et de courage."

Sur ces mots, il retourna auprès de ses officiers et de la grande table en marbre rose pour y saisir quelque chose, avant de revenir à Theldasyr et Bëllegond.

- "Vous avez désormais le droit d'arborer cet insigne. Il porte le symbole des flammes d'Asuryan, qui toujours devront brûler en vous. Cette distinction indiquera aux nôtres que votre bravoure fut précieuse au moment venu. Vous pouvez disposer, fils de Caledor. Prenez un repos bien mérité."

Sur ces mots, Prince Vafanel attacha l'insigne à l'épaule droite de Theldasyr, et fit de même à Bëllegond. C'était une petite pièce de métal doré finement ouvragé, parcouru de runes eltharines gracieuses et aériennes, et duquel pendait un ruban de tissu bordeaux aux bordures jaune pâle. Une fois fait, le commandant lui-même s'inclina avec respect devant les deux nobles, une main posée sur le buste. Derrière eux, le Lion Blanc et les trois officiers firent de même, imités par le capitaine Saerthil et ses deux Gardes Maritimes. Seul l'Archimage passa outre l'hommage, fixant Theldasyr de ses yeux perçants.

Les deux calédoriens disposèrent donc et quittèrent le merveilleux jardin après avoir à leur tour salué leurs officiers. Ils revinrent en arrière, passèrent sous le grand dôme et à travers les colonnes, redescendirent les volées d'escaliers blancs pour revenir aux étages plus bas de la Citadelle. Ils marchèrent pour regagner leurs quartiers, tandis qu'on les saluait sur leur passage. La rumeur de leur rôle dans la bataille qui s'était déroulée au large s'était visiblement répandue dans la forteresse, et tous les gardes et serviteurs qu'ils croisèrent inclinèrent la tête devant eux avec respect. C'est avec fierté qu'ils rentrèrent dans les quartiers des nobles où vivaient les jeunes aristocrates guerriers de leur escouade. Ils furent chaudement accueillis malgré l'animosité que leur arrogance avait pu leur attirer quelques jours auparavant, et leur officier instructeur lui même vint les saluer avec un sourire. Le soir venu, le bâtiment entier résonna du grand repas qui fût donné en leur honneur, tandis que les lumières orangées qui s'échappaient des fenêtres sculptées venaient mourir dans la grande cour. La nuit fût longue et l'on conta maintes légendes et poèmes, avant que Bëllegond ne rende hommage une dernière fois à leur défunt compagnon Illawïr en chantant une ancienne litanie funéraire, accompagné par sa propre harpe. L'oraison funèbre, belle mais mélancolique toucha chacun des nobles présents, et tous retournèrent à leurs chambres respectives en adressant une prière aux aïeux et aux guerriers tombés au combat.


Les jours suivant passèrent sans événements majeurs, et le cycle des entraînements dans la cour, des rondes sur les remparts et des instants de repos recommença.
Tu peux désormais dépenser ton xp ! Communique moi le choix de tes achats directement dans la Forêt. L'xp dont tu disposes est visible sur ta fiche wiki, et inclus un bonus de +25 xps de fin de scénario. J'ajoute également l'a Médaille d'Asuryan à ton inventaire.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Re: [Theldasyr] Les mers d'azur

Message par Theldasyr »

Je me tournais un instant vers lui pour voir s’il allait réagir, mais non, rien. Bëllegond ne voulait pas répondre, sans regarde semblait ailleurs. Pendant un instant, j’avais l’impression que son vœu le plus chère était de partir loin d’ici. Qu’importe, il allait devoir subir l’environnement de la Citadelle pour longtemps.
Mais c’était sans compter sur le commandeur, qui semblait ne ressentir aucune illusion suite à ma logorrhée, et se contentait de sourire, mais un sourire désabusé.

-"Réconforter le plus grand des guerriers ? Je reconnais bien là l'arrogance des natifs de Caledor." Osait-il prononcer en me regardant avec dédain. Puis il reprenait. "Et pourtant, tu as raison, Theldasyr de la maison Elthrai. Servir notre peuple, aussi loin de nos foyers soient-ils, est une mission sacré que nous devons remplir avec honneur et courage. Et force est de reconnaître que vous fîtes preuve d'honneur et de courage." Concluait-il avant de rompre la conversation pour rejoindre ses officiers.

Avec assurance, il prenait un objet que je ne pus distinguer, sur la table en marbre rose. Puis il revenait avec élégance et dévoilait l’objet en main : un médaillon d’Asuryan, le dieu créateur. J’étais tout ouïe à ce qu’il allait dire et je pouvais deviner que j’allais recevoir ma première médaille. Un sentiment de fierté s’emparait comme jamais auparavant : j’aimais vraiment cette Citadelle, je voyais déjà mon avenir se construire petit à petit.

-"Vous avez désormais le droit d'arborer cet insigne. Il porte le symbole des flammes d'Asuryan, qui toujours devront brûler en vous. Cette distinction indiquera aux nôtres que votre bravoure fut précieuse au moment venu. Vous pouvez disposer, fils de Caledor. Prenez un repos bien mérité."

Tant d’émotion me submergeait. J’avais à peine 100 ans et je recevais ma première distinction. Et à ces mots, Vafanel m’agrafait la médaille à mon épaule droite, ainsi qu’à celle de Bëllegond qui restait stoïque. Je ne savais quoi dire, mais je répondais par ces mots :

-"Qu’Asuryan veille sur vous, Prince. C’est un honneur de vous servir, et j’espère pouvoir continuer à vous surprendre."

Ce que je disais était vrai, je voulais faire plaisir à mon Prince, mais pas seulement. J’espérais qu’en créant un lien, il serait plus apte à me juger avec bienveillance et, pourquoi pas, me faire monter dans les rangs de la haute hiérarchie militaire… Toujours était-il, qu’il s’inclinait respectueusement, la main sur le buste, de façon très protocolaire, suivi de ses officiers et du Lion Blanc qu’ils imitaient parfaitement. Seul l’archimage ne se pliait pas au règlement. Peut être qu’il en était dispensé ou qu’il avait pressenti quelque chose de malsain en moi, mais si tel était le cas, j’ignorais totalement de quoi il s’agissait. Ses yeux perçants me déstabilisaient et je ne pouvais soutenir son regard plus longtemps.

Une fois la petite cérémonie terminée, le Prince rejoignait ses compagnons de stratégie afin d’élaborer de futur plan d’attaque… ou de défense. Saerthil et les deux Gardes Maritimes quittaient le merveilleux jardin et c’était avec déplaisir que je lui emboîtais le poids car je voulais encore rester dans ce sublime endroit. L’on disposait, moi et Bëllegond, et nous retournions aux casernes, salles d’entraînement et autres complexes de la Citadelle. Je regardais de temps à temps l’amulette d’Asuryan qui m’inspirait confiance. Elle pendait au bout d’un tissu bordeaux aux bords jaune, et l’expertise des gravures témoignait de l’habileté de mon peuple par ces runes aériennes qui évoquait la gloire de l’Empereur des Cieux. Un premier coup d’éclat avait réussis à me faire connaître d’une quasi-totalité de la Citadelle de l’Aube. Les personnes que je croisais dans le couloir semblaient me respecter et s’inclinaient parfois à mon passage. Bëllegond et moi descendions les escaliers blancs nacrés pour rejoindre les quartiers des jeunes nobles. L’architecture était toujours spectaculaire et consolidait l’idée que notre civilisation n’était pas au bord du gouffre, car même à des milliers de milles d’Ulthuan, nous savions construire des édifices qui imposaient leur puissance. Et ce n’était pas un hasard si une telle forteresse était conçue ainsi, à quelques kilomètres des sauvages Terres du Sud.

Quelque chose ne changeait pas, ma blessure. Elle semblait mettre du temps à guérir, et je décidais de me rendre à l’infirmerie pour régler le plus vite ce problème. Elle devrait être plus efficace que celle montée de fortune sur le navire. Une fois cela fait, je me sentais ragaillardi. Ma jambe me faisait moins mal lorsque j’appuyais dessus.
Le soir commençait à tomber. Les lueurs orangés de l’Astre se mourraient pour laisser place au voile étoilé de la déesse nuit. Un grand repas était donné en l’honneur des défunts de la bataille, et directement, à Illawir. Les tables avaient été organisées de façon à ce que tout le monde puisse se voir et écouter les chants funèbres qui étaient entonnés. De nombreuses légendes et poèmes eltharins avaient été mentionnés et j’écoutais tout cela avec admiration. La plupart m’était inconnu, mais je devais avouer que je n’avais pas une mémoire efficace pour tous les retenir. Assis à côté de moi, Bëllegond se saisissait de sa harpe et de sa jeune voix, il entonnait une oraison funèbre, mélancolique, mais envoûtante. Les nobles avaient été profondément touchés, moi également. Quand Bëllegond se rasseyait, je me sentais de devoir exprimer ma tristesse à cette assemblée qui s’était réuni dans ce but. Je demandais alors à Bëllegond s’il voulait bien m’accompagner à la harpe, ainsi qu’à un flûtiste, avant d’entonner mon chant :

Musique qui pourrait coller :
-"Le corps brisé,
L’esprit envolé,
Le Fils de Caledor s’en est allé.
Eternel est notre regret,
Tu ne pourras plus te promener,
En Ulthuan, notre Bien-Aimée…

Le soleil et la lune te garderont,
Chez les dieux, dans le Panthéon.
Aujourd’hui nous te pleurons,
Sans oublier nos compagnons.
Indéfectible était ton nom.

Mais voilà que les étoiles t’appellent
Trop vite, tu dois partir.
Alors nous chantons et nous nous souviendrons,
Car indéfectible était ton nom.
"

Et je concluais en regardant les étoiles, afin de guider mon esprit plus près de lui. Une fois cela finit, les nobles rentraient dans leurs chambres, moi et Bëllegond également. Avant de se séparer, je lui posais ma main sur l’épaule en signe de réconfort et lui souhaitait la bonne nuit. La nuit passait lentement et je m’endormais rapidement, bercé par les musiques qui venaient d’être entonnées. Ainsi s’achevait ma première expérience de la Citadelle.

Dans les jours qui suivaient, je ne perdais pas mon temps à confectionner des passes d’armes sur des mannequins d’entraînement, à percer plus précisément mes adversaires ou à viser des parties vitales afin de rapidement me débarrasser de mes ennemis. Aussi, je me demandais si Bëllegond ferait partie d’une prochaine expédition et je devais avouer que je l’espérais fortement. J’espérais surtout lui donner satisfaction de cet endroit. Toujours était-il que je ne l’oubliais pas cette bataille, ni ces morts. Et même si la violence s’était déchaînée, j’étais prêt à partir de nouveau, comme guidé par les dieux eux-mêmes.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 03 mai 2015, 13:08, modifié 2 fois.
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Theldasyr Elthrai, Voie du noble
Profil: For 9 | End 9 | Hab 10 | Cha 8 | Int 10 | Ini 11 | Att 10 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | PV 65/65
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... _theldasyr

-Armes et armures :
Épée longue elfique : 18+1D10 dégâts, 14 parades.
Gambison elfique : 6 pts de protection sauf tête.
Bouclier elfique : 6+1D6 dégâts, 18 parades.

-Objets :
Pèlerine.
Doublet.
Potion de soin.
Rations.
Porte-Bonheur.
Médaillon d'Asuryan (+1 sur les tests de CHAR envers les autres Hauts Elfes).

-Bourse : 15 couronnes.

-Compétences :

Acuité visuelle : Votre personnage est doué d'une vision exceptionnelle. Il peut ajouter un bonus de +1 pour voir des choses à une distance largement supérieure à la normale ou, au contraire, des choses infiniment petites (Selon le libre jugement du MJ). Cela n'affecte pas la compétence «vision nocturne» (S'il ne possède pas cette dernière, il ne pourra pas profiter de son acuité visuelle dans l'obscurité, par contre, cela modifiera ce qu'il est possible de voir avec une source de lumière, etc.).

Vision nocturne : Votre personnage est doué de cette faculté de voir dans l'obscurité. Cependant cette obscurité ne devra pas être totale, comme celle des profondeurs de la terre ou les des souterrains d'un château etc. (Il doit au moins exister une source de luminosité : Astres lunaires, bougie etc., Votre personnage n'est pas capable de voir dans une obscurité totale.)

Esquive : Votre personnage, particulièrement vif et agile, est spécialement entraîné à éviter les coups en combat au corps à corps. Pour faire une esquive, vous devez spécifier, avant la résolution du round, que votre personnage va tenter une esquive. Référez-vous aux règles d’esquive pour connaitre les effets de cette compétence (voir Wiki règles, section Règles concernant le combat au corps à corps).

Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet eltharin.

Connaissance tactique : Votre personnage est rompu aux différentes manoeuvres et tactiques militaires. Sur un test réussi, il peut repérer les forces et les faiblesses adverses que le MJ doit lui révéler. (En conséquence, le MJ doit concéder les bonus qu'il jugera adapté aux actions entreprises par les hommes que votre personnage commande. Cette compétence ne s'applique que dans des batailles et non pas dans de simples combats ou escarmouches.)

Volonté de fer : Votre personnage a une force morale bien au-dessus de la normale. Cette compétence lui permet d'augmenter sa résistance aux effets psychologiques (peur, terreur, etc.). Dans l'une de ces situations, il a un bonus de +1 sur ses tests de volonté.

Arme de prédilection (épée) : Votre personnage, grâce à la pratique continue d'une même arme en a acquis une maitrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en ATT lorsqu'il l'utilise en combat. . Cette compétence reflète le fait que votre personnage possède une arme “préférée” qu'il utilise avant toute autre, si possible. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte. (Cette compétence doit être acquise à nouveau si le personnage décide de changer d'arme de prédilection. La précédente compétence est en ce cas perdue.)

Désarmement : Votre personnage peut choisir de désarmer un adversaire plutôt que de lui porter un coup. Antérieurement à la résolution du round par le MJ, vous devez déclarer qu'il va tenter une manoeuvre de désarmement. Il ajoute alors un bonus de +1 à sa caractéristique d'ATT. Si l'attaque est réussie, son adversaire est alors désarmé, sinon rien ne se passe. Les armes arrachées des mains de l'ennemi, sont alors éjectées dans une direction aléatoire à 2D6 mètres. (Il est bien entendu que cette compétence ne peut être utilisée contre des créatures qui bénéficient d'attaques naturelles : morsures, attaques caudales et autres).

Coup précis (1) : Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire frapper et se voit attribuer un bonus lors de son attaque précise. Le malus pour viser une partie précise du corps est diminué de 1 si on prend une fois cette compétence. Si on la paye une seconde fois, « coup précis » devient « coup précis (2) » et diminue le malus de 2. Si on la paye une troisième fois, « coup précis (2) » devient « coup précis (3) » et diminue le malus de 4. Dans tous les cas, cette compétence ne permet pas d’augmenter l’ATT du personnage au-delà de celle qu’il aurait été sans viser une partie particulière du corps.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Theldasyr] Les mers d'azur

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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