En entendant cela, une nouvelle résolution s’empara du Longue Barbe : il luttait contre le Chaos, l’abomination qui risquait de corrompre le monde. Mutants, cultistes, peaux-vertes, tous étaient les ennemis des nains et de leurs alliés. Ils devaient périr, sans exception, pour la sécurité de tous les peuples libres du Vieux Monde. Alors, Dumzaraz en main, Thorak tenta de donner le coup décisif à son ennemi.
Attaque sur le mutant : 19, raté
Attaque du mutant avec sa lance d’os : 12, réussite
Parade : 17, raté
Localisation : torse
Thorak subit 30 dégâts.
Il lui reste 22 Pv.
Attaque sur le mutant : 5, réussite
Parade : 15, raté
Localisation : torse
Le mutant subit 35 dégâts.
Le mutant est mort !
Mais cette fois-ci, le mutant était prêt, et le Donneur de mort ne rencontra que la pointe d’os. Le mutant avait parfaitement paré l’attaque, et avec un rire odieux, il enfonça d’un rapide mouvement du bras sa main, ou plutôt de sa mutation, son horrible appendice dans la poitrine du Longue Barbe, qui en eut le souffle coupé. Par chance, le coup avait évité le cœur, mais au vu de la douleur terrible qu’il ressentait, quelque chose d’autre semblait avoir été touché.
Alors, un mouvement uniquement dicté par l’instinct, par l’expérience, par la chance ou par les dieux, Thorak balança son marteau face à lui, ne voyant plus, n’entendant plus, mais désirant simplement anéantir le géant en face de lui. Avec un bruit sourd, l’acier rencontra la hanche de son adversaire, qui fut littéralement pulvérisée par l’impact. Le chaotique s’écroula, brisé, disloqué, sans vie au pied du nain. Encore une fois, Thorak Grim’Azul avait vaincu.
Partout, le bateau résonnait du fracas des armes lancées les unes contre les autres, des cris de guerre lancés dans la bataille, des cris de douleur et de désespoir proférés par les blessés et des prières adressés aux dieux. Les nains et les matelots se défendaient énergiquement, mais les rudes pillards expérimentés et dévoués à leurs dieux sombres n’étaient pas hommes à renoncer. Le combat n’était pas encore terminé, loin de là.
Un cri attira soudain l’attention du guerrier : Lucio, aux prises avec deux autres norses sur le bastingage, paraissait en très mauvaise posture, hurlant des insultes en tiléen que Thorak ne comprit pas, mais dont le sens était facile à deviner. Son ami n’avait que peu de chance de résister à une charge de deux norses, mais le nain lui-même était blessé grièvement. Pourtant, au vu de la situation, il paraissait le seul en mesure d’intervenir à temps.