[Ile de sang] La machination des ombres

[[MJ] Longrange]

Estenya, avait un regard mortelle, une confiance elle démesuré et de nombreux pouvoirs qu'elle n'imaginait même pas.
Pas mal pour un cadavre ambulant réanimé par la magie noir.

Au début, elle avança, comme si de rien n'était, puis entama sa sombre histoire.

Son apparence humaine, n'était qu'illusion, aussi peu tangible que le courage de ces hommes.
Ils pensaient s'en prendre à une femme faible.
Mais ses allégations, comment avait elle vu leur homme en embuscade ? Pourquoi était elle si confiante ?
Puis la réponse se vit au cœur de la nuit.
Ses griffes et ses crocs s'allongèrent, sa peau devient livide, morcelé et pourrie de l'intérieur.

"- Pa'r tout les dieux, qu'est que ... " Dit le chef, dont l'acolyte avait dégainé.

Ils tombèrent sur un véritable cauchemar. Une abomination animé par des énergies grotesques. Un cadavre n'ayant plus rien à avoir avec la bonne femme ayant fait face un instant auparavant.

Ses yeux s'écarquillèrent, et le gourdin que l'homme musclé avait sortit semblait tout d'un coup parfaitement inutile, insignifiant en comparaison de la terreur pur qui exsudait de la chose nommée Estenya.
Ils fuirent à toute jambe. Le troupeau sema le prédateur déjà reput. Et elle put continuer sans mal en sortant du faubourg, et elle retrouva sans mal le poste de garde, bien entendu, la porte était fermé, et ce dés la tombée de la nuit.

Les hommes d'armes veillaient sur les petits portiques qui laissaient entrer et sortir les visiteurs nocturnes. Mais ils étaient bien plus prudent lorsque le voile de la nuit tombait sur la ville. Les bretonniens étaient des gens superstitieux, et les gens qui avait affaire la nuit étaient rarement bien vu.
Ses sens accrus lui permirent de savoir que les gardes en faction n'étaient autre que Louis et un autre garde au visage inconnu.

[Apocalypsus]

Après un long retard dont je m'excuse. Je t'ai dit sur skype ce qu'il se passait

Mince ! Comment se faisait il que cette nuit lui apporte plus que son content de tracas ? Après s'être fait lourdement draguée, limite violée dans son intimité, jetée par sa proie, réduite à accepter à se nourrir sur un pouilleux... Elle se retrouvait devant Louis. Elle ne chercha même pas à passer : Estenya n'avait aucune idée de ce qu'elle pourrait lui dire pour passer. Et elle était convaincue que ses charmes ne marcheraient qu'une fois.

Elle décida de faire un pas en arrière, puis un deuxième et se mit à courir vers l'autre porte. Il fallait qu'elle fasse vite : la liche risquait la mort avant qu'Estenya ne s'interpose... Serrant les dents, la jeune vampire se força à courir aussi vite qu'elle le put.

[[MJ] Longrange]

Et tu vois, quand Dame Germaine m'a ensuite répondu que ... que son ... que son son haquenée ..., disait Louis à son collègue alors qu'un bruit de pas très léger se fit entendre derrière eux alors qu'ils regardaient par delà leur poste. Louis le premier se retourna afin de voir de quoi il en retournait. Puis, pris de surprise en reconnaissant le visage, il toucha l'avant bras de son congénère.

Et vous là-bas !!!, dit-il avec un ton vaguement monocorde sous l'effet de l'alcool qui décantait dans sa panse.

Ils n'eurent pas le temps d'en placer une que déjà la créature prenait ses distances les plantant comme deux poireaux (pour ne pas dire "cons") à côté du poste de garde.

Mais au loin, un tintement se fit entendre. De plus en plus fort au delà les toits fumant par leur cheminée silencieuse.

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Sans doute que l'alarme avait été donnée. Il y avait en effet deux sortes de prédateurs: les normaux qui usaient de talents normaux pour exploiter les faibles et les autres qui démontraient une efficacité hors-norme dans leur chasse. La créature était de cette seconde catégorie. Et face à ce type, chacun se rangeait dans le même camp tant la crainte d'être la prochaine proie était grande.


Alaaarme, alaaarrrme. Au monstre !!! Allaaaarme, alaaarrrme. Au monstre !!! ...


Visiblement, les brigands n'avaient pas été long à la détente. Elle les peut être trop secoués
A quelques postes de gardes, des lumières s'allumèrent, des cloches rendirent écho afin de transmettre la menace si discrète. A d'autres, des miliciens s'étaient réveillés en sursaut et quittaient leur point de contrôle alors que les râteliers se vidaient. La menace des vampires n'étaient jamais prise à la légère et pour cause: leur soif insatiable, leurs manières et simplement leur être nourrissaient terreur, crainte et respect parmi la populace de Bretonnie. Nul n'ignorait en effet les tristes histoires qui courraient à leur sujet. Mais on ne savait pas alors que la créature était une vampire tant leur présence était discrète et passait inaperçue aux yeux des vivants. Réduite à un monstre, rien de moins, rien de plus. Dans l'esprit du plus expérimenté des deux, le lien logique s'établit entre l'alarme et la créature qui avait fait demi-tour en courant à toutes jambes pour les éviter.

Stop la ! On ne bouge plus ! !, ordonna Louis à son collègue faisant fi des risques grâce à une bonne alcoolémie. Pas question de la perdre. Choppe cet' chatain ! Choppe !

Mais rapidement, c'est à dire au delà du premier croisement, ils avaient perdu toute trace de notre "amie" fort rapide pour une vulgaire. Trop rapide pour une vulgaire femme. Mais conscient de la menace et des moyens mis à leurs dispositions, Louis pris le cor qui pendait à sa ceinture et souffla dedans afin de transmettre une localisation plus précise et pour transmettre l'alarme également.
Une fenêtre s'ouvrit, sur la rue sombre. Une dame aux joues rosies et portant un bonnet de nuit. Fit frémir son pompon aux décibels de sa voix qui éructa de rage.

"- Puan-ain de Bordel c'est pas bientôt fini ! "
En jetant un sabot à destination de Louis, mais qui manqua de précision et toucha le malheureux collègue, sans mal heureusement.

La Cité se mettait en branle et certains crépitait d'une vigueur retrouvée alors que le sang de ses citoyens était mis en péril.

/hrp un grand merci à Othon. Modifié sur la fin, mais on était ensemble et on s'est plutot bien marrer sur ce poste

[Apocalypsus]

Estenya arriva bien vite au poste de garde de l'autre côté de la ville. Ici, pas de Louis. Ce gros porc... Quoiqu'il en soit, elle se remit à respirer, prenant bien en compte d'avoir des halètements. Elle était humaine et elle devait sortir au plus vite si elle ne voulait pas voir un cadavre de liche et perdre son temps. Avant de s'avancer au clair, elle vérifia si son stylet coulissait toujours aussi bien dans sa botte. Voyant que c'était le cas, elle s'avança vers le poste de garde, tout en récupérant la bouteille de vin qu'elle avait récupéré au restaurant Tiléen. Tirant légèrement son corset vers le bas, afin de mettre en avant sa poitrine elle s'engagea résolument vers les gardes.

- Bonsoir Messieurs ! Sire Rochiard et Sire Louis m'envoient vous procurer mes services. Ils ont gagné aux dés ce soir et ont voulu vous rendre la pareille. J'ai ici une bouteille de vin tiléen merveilleux ! Je regrette par contre, je ne peux rester longtemps : j'ai un client qui m'attend à l'extérieur d'ici une quinzaine de minutes.

Elle baissa encore son corset, afin que son sein pulpeux soit visible tandis qu'elle disait dans un souffle charnel:

- Je suis à vos ordres, soldat.

[[MJ] Longrange]

/hrp, j'ai qu'une parole :p je le fait ce soir ! /hrp

L'attaque était audacieuse, alors que l'alarme avait été sonner dans le quartier sud de la ville, mais on parlait d'un "monstre."
La femme et la belle paire de nicherons qui approcheraient ne correspondait pas tout à fait quelques choses de "monstrueux".

Si le premier, salivait devant tant de complaisance, le garde à ses cotés, un dénommée Jean, Jean le filou pour les intimes ( car il était malin ) se posait des questions.
Étrange, elle ne semblait pas concerner par les appels aux monstres 3 rues plus loin, et n'avaient pas l'air terrifier.
D'un coté, il était clair que Rochiard et Louis était connu dans toute la ville comme des poivrots notoires, et ce genre de faveur pouvait etre un de leur délire d'ivrogne, car la femme ressemblait belle et bien à une prostituée.

Plutôt joli, Jean, aussi dit, Jean-jean était prêt à se laisser aller à quelques tamponnements. Cependant, alors qu'Estenya nota qu'ils n'étaient que deux à garder cette porte en cette froide nuit.

/hrp CHAR : Bonus : Tu connaissait rochiard et louis +2 , tu as ta parure de beauté et tu est "belle" +1, +2 bonus "RP" malus tu as une épée visible à coté de ta robe -6. 15 Echec lèger. /hrp

Le geste s'arrêta brutalement, elle se présentait comme une courtisane et avait une épée, ca ne tenait pas.
Il la repoussa d'un geste ferme, et écrasa le pied de son collègue pour le faire revenir à la raison, et annonça;

"- Hep hep, qu'est que c'est que cette épée, et tu n'as pas entendu l'alarme au monstre en ville ?"
Si proche qu'elle pouvait sentir son odeur entendre battre son cœur, mais pas sentir la froideur de cette nuit d'hiver.

/hrp navré du délai cher ami. :hrp

[Apocalypsus]

Le sang mort d'Estenya ne fit qu'un tour dans ses veines inutiles. L'audace qu'elle avait eu se révélait insuffisant. Cependant, elle avait vu dans les yeux des deux compères une lubricité qui ne se démentait pas. Déformation professionnelle pensa-t-elle. Elle posa sa main sur la garde.

- Messire... pensez vous qu'une petite demoiselle comme moi, venant des faubourgs puisse se balader sans apparat pour éloigner les voleurs et autres filous ? Je ne sais pas me servir de ça... mais au moins, on réfléchis à deux fois avant de s'attaquer à moi.

Elle n'esquissa aucun mouvement, elle ne voulait pas leur faire peur.

- Et bien sûr que si, je viens d'entendre l'alarme. Ca ne me rassure que plus de me trouver ici, avec des professionnels entraînés. Mais imaginez que je me retrouve encore au bourg en train de travailler. Je sais qu'une épée n'est pas la meilleure façon de se forger une réputation. Mais les dieux ont été cléments avec moi :j'ai déjà une réputation !

Elle jeta un coup d'oeil à la sortie : les deux gardes bloquaient ils l'accès ? Pourrait elle y parvenir en tentant une pointe de vitesse ? Elle ne souhaitait pas s'amuser avec ces gueux : elle était déjà repue.

[[MJ] Longrange]

Les deux gardes,surtout celui qui n'était pas complètement obnubiler par ses seins (qui il faut le dire étaient de taille respectable) écoutaient attentivement Estenya.

Elle avançait qu'elle avait besoin de sa lame pour éloigner les brigands et autres.

"- Faut pas avoir, on est la pour t' protéger ma belle". Arguait le premier.

Mais Jean, aussi appeler Jean-Jean pour les intimes.

"- Mhhh ... Une réputation, mais je t'ai jamais vu, et des gueuses-moules-queues j'en ai vu, Mais toi ma belle, je te connait pas, c'est quoi ton nom ? "


"- Arrete Jean-jean, cette belle a pas l'air si farouche, hein ? "
Il se trouvait qu'en s'approchant d'elle, l'un par méfiance l'autre par non-méfiance.
En fait, il commençait à mettre ses mains sur elle.
La rançon de la beauté en somme.
La porte était fermé, mais bloqué par ce qui n'était qu'un rabat de métal qu'on pouvait aisément retirer en quelques secondes. A condition de ne pas se faire déranger durant ces quelques secondes.

[Apocalypsus]

L'étau se resserrait. Bientôt elle n'aurait plus le choix, et acculée, elle serait contrainte de les tuer. Mais ce n'était pas encore le moment.

- Eh bien messires, je n'ai rien d'une truande. Mais soit, mon nom est Estenya, je viens de Marienburg où je me suis fait expulsée : trop de jalouses. J'ai failli y passer. Je suis arrivée en vendant mes services à une caravane de passage. Si j'ai une chose pour moi, c'est le don que les dieux m'ont offert.

Elle passa sa langue sur ses lèvres tout en sortant dans un murmure :

- Il faut profiter de la beauté, avant qu'elle ne se fâne !

Elle tira le bras du premier qui venait vers elle, le regard lubrique tourné vers ses seins de manière à ce qu'il les caresse. De l'autre, elle tendit la bouteille à l'autre. Il fallait agir vite.

- Comme je vous l'ai dit, je suis attendue par un client. Si nous passons notre temps à discuter, je demanderai le paiement à Louis et Rochiard, quand même.

Elle attira le premier vers le poste de garde ou elle commença à l'enfourcher, forçant sa tête à atterrir dans ses "cousseins" magnifiques. Peut être pourrait elle l’étouffer. Elle sourit malicieusement, et ce n'était sûrement pas pour la beauté de son "partenaire"

[[MJ] Longrange]

/hrp comme promis. /hrp

Presque instinctivement, l'homme se saisit de la bouteille, s'assurant que tout ceci était bien consommable.
Il est vrai que dans un pays , ou un homme sur deux est alcoolique, il n'est pas ardu de détourner leur attention.
Le premier se saisit de la bouteille, du vin frais. Le second se saisit du moelleux, tout aussi frais.
A vrai dire, la peau de l'intéressée était glacé, mais le garde n'eut pas le temps d'y réfléchir à deux fois avant de se faire étouffer dans ses seins. Négligemment.

Pendant ce temps Estenya avait progresser par la porte, seulement, un probleme était clair, elle avait placé avec la force de sa nouvelle condition l'homme au cœur de ses seins. Le probleme étant qu'il fallait désormais ouvrir la porte, alors que le 2eme buvait à grand bruits.

Aucun d'entre eux, ne semblait en état de "s'opposer" à sa sortie.

[Apocalypsus]

Estenya pesta contre elle-même. Qu'elle était sotte : bien qu'elle voulait passer, elle laissait le pas sur la gourmandise avant sa survie. Sa nouvelle non-vie lui faisait trop tourner la tête et elle se promit intérieurement d'y réfléchir sérieusement. Mais elle n'avait pas le temps : un des gardes se gargarisait, sa tête posée délicatement entre ses seins pendant qu'elle lui massait le cuir chevelu de façon machinale. L'autre avait goûté à la bouteille que l'ex-voleuse avait emmené du restaurant et commençait à lamper de manière experte.

Il fallait absolument faire quelque chose. Soudain, comme une inspiration macabre, l'idée lui vient. Elle sortit délicatement la tête de ses deux oreillers si charmants et s'approcha à demi de l'homme, se relevant de sa position à califourchon. tout en laissant ses mains traîner autour de lui. Elle en retira alors une et tout en s’accroupissant imperceptiblement alla chercher son stylet acheté le jour même. Il allait enfin être utile. Elle remonta sa main, jetant un coup d'oeil vers le comparse qui continuait à boire comme s'il souhaitait faire un cul sec d'un grand cru... afin de pouvoir profiter de ses courbes généreuses. Et tout en le regardant dans les yeux, égorgea son ami avec application. Alors que le premier goret perdait son boudin, Estenya dégaina son épée. Elle espérait que le vin ferait vite effet. Afin de ne pas avoir l'appel de répurgateurs, il valait mieux ne plus se montrer sous son vrai jour devant les humains avant longtemps. Il fallait se faire oublier. Tout en tenant Lancelot devant le garde, elle recula devant la manette d'actionnement afin de prendre le large.

- Si tu tentes quoi que ce soit, soldat, tu es un homme mort. Tu as l'air intelligent, si tu t'es méfié c'est que tu as du flair. Tu dois flairer que ça pue pour toi... alors rentre chez toi et va saluer ta femme et tes enfants, ou ta putain préférée. Sinon je serais obligée de tuer quelqu'un d'autre bien que ce boulet là, dit-elle en tapant le corps du pied, il ne manquera sûrement à personne.