[Warhammer] Une vie

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Johannes La Flèche
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[Warhammer] Une vie

Message par Johannes La Flèche »

Malice Royale

Quelques bruits de pas rapides raisonnent dans ces couloirs, plongés dans la noirceur, enveloppés dans une atmosphère lugubre.
Pas une rune arcanique, pas une seule torche, aucune lumière n'est accrochée à ces murs glaçants, faits de granit noir et d'obsidienne.
Un humain serait incapable d'avancer normalement dans ces lieux -au mieux le ferait-il à tatillon, aveuglé et dérangé par ces ténèbres angoissantes. Mais ce n'était pas le cas de Pheronias.
À vrai dire, la cruelle créature, marchant au beau milieu de ce triste endroit, mains dans le dos, regard et menton baissés, se souciait plus du déroulement du prochain Conseil que de toutes ces ombres qui l'entouraient.


Pheronias Sangrelame, dynaste et membre du Conseil Noir de Naggarond.

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Ambitieux, cruel et dénué de scrupules, cet elfe noir, sa position et son parcours sont une sorte d'idéal que tout druchii rêve d'atteindre.
Né dans la roture, débutant comme superviseur dans l'administration portuaire, la fière créature a rapidement gravi les échelons tranchants de la société naggarothie. Après quelques siècles de manigances, de coups de dés réussis, de corruption, de combats et d'assassinats, Pheronias a obtenu l'anoblissement de sa famille, et, par la même occasion, a attiré sur lui l'attention de son terrifiant suzerain. À partir de ce jour, sous le regard glacial du Roi-Sorcier, son ascension a été fulgurante, irrésistible, jusqu'à maintenant.


Soudain, le voilà qui relève son visage ; ses longues oreilles lui font entendre quelque chose, quelque part dans la pénombre.
Il n'est plus le seul elfe à marcher dans ces corridors glauques. Quelqu'un semble l'avoir rejoint dans ses déplacements.
S'avance-t'il dans sa direction?
Resserrant ses longs doigts pâles sur le manche de sa lame barbelée, Pheronias se dit qu'il ne tardera pas à le savoir.
Pourtant, une question surgit dans son esprit tordu. La Tour Noire n'est pas censée tolérer les assassins dans son enceinte ; Non?
Cette interrogation inquiétante disparaît aussitôt de ses pensées, remplacée par une froide appréhension, lorsqu'il aperçoit finalement cette silhouette, aux formes si particulières, qui est sur le point de croiser son chemin.
Cette fameuse silhouette, l'elfe noir saurait la reconnaître entre milles autres.
Cette armure faite de météores ; cette peau de métal aux runes luisantes et sinistres ; ce masque en acier trempé, gravé d'un rictus, surmonté par deux flammèches, rougies par une haine glaçante ; et cette couronne, aux formes sinueuses, serpentines, démoniaques, pulsant d'une énergie malsaine.
Malékith.

Mais pourquoi se dirigeait-il hors de la salle du Conseil? Venait-il de l'annuler? Avait-on oublié de prévenir Pheronias?
Le cruel conseiller était pris de court, il ne savait plus quoi penser. Tant pis.
Évitant de justesse le regard inhumain de son seigneur, la grande créature baissa sa tête, courba son dos -où commençaient à perler quelques gouttes de sueur froide, et déglutit une dernière fois, fortement:


"Orieh'tyn, Votre Immense Malfaisance, prononça-t'il en guise de salutation, d'une voix aussi servile que possible.

-Alors, Pheronias, lui répondit, lentement, une voix grinçante, éraillée, au ton métallique,

On ne vous a pas encore arrêté?"

Un silence de plomb s'abattit dans le couloir enténébré.
Il ne fut perturbé que quelques secondes plus tard, par les crissements de l'armure du Roi-Sorcier, qui reprit sa marche, s'éloignant progressivement de "son conseiller".

La peur prit l'elfe aux tripes, ses yeux en amande s'écarquillèrent, ses mains blafardes commencèrent à trembloter.
La grande créature, désormais consternée, tourna immédiatement les talons, et marcha en toute hâte vers ses appartements.
Pheronias devait tout au Roi-Sorcier ; il n'avait rien fait pour lui déplaire ; il n'avait commis aucun faux pas depuis son arrivée à la cour de Naggarond ; il avait constamment surveillé ses arrières.
Alors pourquoi? Comment? Qui dans le Conseil avait bien pu intriguer pour provoquer sa chute?
Des milliers de questions se succédaient dans son esprit. Il ne comprenait toujours pas.
Son regard, dorénavant alerte, se posa sur une esclave humaine à moitié dénudée, qui passait dans ces sombres corridors, portant à bout de bras une pile de tissus maculés de sang.
Sans crier gare, la cruelle créature se dirigea vers elle, avant de la saisir violemment à la gorge, avec sa main gantée de fer:


"Ecoute-moi bien, sous-race, lui siffla-t'elle à l'oreille, avec froideur, Vas immédiatement te procurer une fiole de ciguë, et apporte-la dans le logis de Pheronias.
Exécution."


Laissant tomber ses tissus sanguinolents, obtempérant sans dire un seul mot, la pauvre créature repartit dans les couloirs, s'empressant de disparaître aux yeux du sombre conseiller.
Celui-ci poursuivit son chemin, toujours inquiet, vers sa demeure. Son visage, sous son heaume, était complètement décomposé par le dépit ; ses longues oreilles s'affaissaient à vue d’œil. À chaque pas qu'il effectuait, résignation et fatalisme s'imposaient un peu plus dans son esprit.
Que pouvait-il faire contre son suzerain? Que pouvait-il contre cette cette icône, cette idole suprême, cette incarnation même du peuple druchii?
Rien. Rien n'était possible contre cet être, à la fois dieu et bourreau de sa propre race.
En proie à l'abattement, Pheronias poussa, d'une main devenue toute molle, le grand rideau cramoisi qui marquait l'entrée de ses appartements. À la lueur de chandelles violettes -les seules qui éclairaient ces pièces assombries et désespérantes, la fière créature fit les cent pas, attendant qu'on lui donna ce fameux flacon de ciguë. Il aurait au moins aimé prévenir le reste de sa famille.
Tant pis ; il n'avait plus vraiment de temps devant lui.
Quitte à chuter brutalement, quitte à en finir, l'elfe préférait encore se tuer lui-même, plutôt que de tomber entre les mains de l'horrible Garde Noire, et être torturé à mort ; Garde Noire qui, selon toute vraisemblance, n'était pas encore venue le chercher.

L'esclave finit par lui porter le poison, au travers de la courtine, avant de s'en aller à tout allure.
La grande créature versa délicatement le contenu de la fiole dans une coupe noirâtre, avant de la secouer doucement.
Elle jeta un dernier regard sur le cadavre, empaillé, de l'ancien conseiller, propriétaire passé de ces lieux, disposé sur une dalle surélevée dans un coin de la pièce. Pheronias avait réussi à prendre sa place lors d'une des innombrables purges et autres "remaniements" sanglants du Conseil Noir. L'elfe lâcha un soupir: quel dommage ; il avait frôlé les sommets du pouvoir, de la gloire et de l'influence...
pour terminer comme ceci, comme l'être pitoyable et cadavérique qui était allongé là, sous ses yeux:


"Eddu thalyr? Conseiller Sangrelame? Êtes-vous là? interrogea d'un coup une voix, derrière le rideau.

-Qu'y a t'il? répliqua ce dernier, portant la coupe de ciguë à ses fines lèvres, En quel honneur venez-vous me chercher?

-La tenue du Conseil Noir va commencer sous peu, votre présence y est requise. Il ne faut pas traîner, sa Cruauté ne vous le pardonnerait pas. Laissez-moi donc vous accompagner."




===Trois lunes plus tard===


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Encore une fois, la fière créature souleva le long voile rouge qui donnait sur son logis. Ses pas, trahissant la nervosité -voire le tracas, ne tardèrent pas à se faire entendre dans toutes les pièces, pendant de longues minutes, avant de finalement s'estomper.

"Fandu Tozsha'rin. Par les dix-mille verges de Slaanesh", lâcha t'elle subitement, avant de se laisser tomber sur un grand divan au tissu écarlate.

De suite après, ses deux mains blêmes, tremblantes, s'emparèrent d'un petit pot de verre, contenant de la Fleur de Lune.
Portant cette herbe étrange jusque sous son nez fin, il prit une profonde inspiration, et commença à l'inhaler, plusieurs fois, pendant un long instant.
Peu à peu, une douce et agréable torpeur monte alors au sein de son âme. Sa tête comme sa longue chevelure tombent doucement, en arrière ; ses larges épaules se relâchent ; son regard devient vide ; ses bras, ses longues jambes: tout son corps se détend, immobilisé, suspendu dans une délicieuse léthargie...

Oublier. Oublier ce Conseil qui avait pourtant si bien commencé.

Sous les regards du Roi-Sorcier et de ses sinistres confrères, Pheronias commençait par étaler son premier bilan.
Grâce à ses réseaux et ses elfes-liges, le druchii, avec une assurance qui se voulait maîtrisée, annonçait avoir réussi à DOUBLER la production de vaisseaux dans les chantiers navals de l'inquiétante Naggarond.
Cependant, ce remarquable record aurait été impossible à atteindre, sans le détournement de nombreux arrivages d'esclaves, destinés au départ à d'autres cités, comme Karond Kar ou bien Har Ganeth ; sans parler des milliers d'orcs, de gobelins et d'hommes-rats -races difficiles à exploiter et aux résultats souvent décevants, qui avaient été "affectés" à la dernière minute dans ces mêmes chantiers.
Mais on dit qu'une personne ne peut pas être dérangée par ce qu'elle ne sait pas...

Porté par une certaine confiance, le conseiller aux longues oreilles parlait désormais de la toute nouvelle flotte qu'il avait crée et, en grande partie, aussi financé. Louant les services d'un amiral, ainsi que d'une véritable petite armée de squales, le dynaste avait envoyé ses navires chevaucher les mers, piller les rivages de la lointaine Cathay, et terroriser ces sous-races aux yeux bridés.
Gloire, richesses et esclaves: voilà l'unique résultat que la grande créature déclarait -et attendait, de cette expédition.

Toutefois, cela serait ignorer les imprévus qui ont gâché le déroulement de cette grande et ambitieuse razzia...
Une chose qui ne manqua pas d'être rappelée, par un autre confrère justement: Nef'rathal Cherchecœur.
Cachant son malin plaisir sous un masque de gravité, la cruelle créature avait pris la parole, apprenant au reste du Conseil -et au Roi-Sorcier, que la flotte de Pheronias venait tout juste d’arriver à Naggarond.
Devant les haussements de sourcils et les regards attentifs qu'on lui accordait, elle avait bien volontiers continué ses explications, affirmant et sachant, de "source sûre", que toute une partie des navires avait été envoyée par le fond, que les corsaires étaient revenus moins nombreux, démoralisés et frustrés par un échec: celui de n'avoir trouvé que très peu d'or, et trop peu de vermine à asservir. L'amiral et ses acolytes avaient, bien entendu, rejeté la faute sur leurs sous-officiers, qu'ils avaient d'ailleurs purgés et décapités, pour l'exemple.

Dire que cet instant avait été un désastre pour Pheronias relevait de l'euphémisme.

Le druchii tenta bien de rattraper la situation, en accusant Nef'rathal de calomnie, en assurant qu'il allait à son tour "nettoyer" et exécuter, personnellement, tout le commandement de la flotte pour sa lâcheté et son incompétence. En vain. Le mal était fait.
Et le pire se produisit à la toute fin du Conseil, lorsque son angoissant suzerain, quasiment seul, lui fit un aparté cauchemardesque.
On aurait juré que sa voix, trainante, creuse, au timbre d'acier, était dénuée de toute chaleur, voire même de toute vie:


"Je vois qu'on ne vous a toujours pas arrêté, Pheronias...



Votre silence ne vous semble-t'il pas...étrange?"



Il n'avait même pas répondu.
Oublier. Il n'arrivait pas l'oublier.
Jamais.
Que faire?

Pourquoi entend-t-il d'un coup des bruits de bottes, puis des cliquetis d'armure?
Pourquoi est-ce ces sons se rapprochent de lui, un peu plus, à chaque battement de cœur?
La grande créature n'a pas le temps de répondre à cela ; terriblement vautrée dans son divan, prisonnière d'une somnolence de moins en moins agréable, son esprit est engourdi, étourdi, encore subjugué par le charme de la Fleur de Lune.


"Ah, vous êtes là, conseiller. Parfait, fit soudain l'un des trois gardes noirs, désormais présents dans l'appartement, engoncés dans leurs armures sombres, figés juste sous le regard vitreux de Pheronias.

-Je...Q-Que..., prononça le conseiller aux longues oreilles, ses mots sortant péniblement de sa bouche pâteuse, En qu-quel honneur...venez-vous dans mes l-logis? parvint-elle à répondre, tout en commençant à se rasseoir malaisément sur son divan.

Où est le flacon de ciguë?


-Oh, voyez-vous cela, répliqua cette sinistre créature, d'une voix sifflante et aigre, Vous n'êtes donc pas au courant de l'ultime décision de son Excellence?

-Vous...êtes là pour moi?...Vous v-venez me chercher?...Vous allez m'arrêter. dit Pheronias ; ses derniers mots, désabusés et amers, sortant du bout de ses lèvres.

Tant pis. Trop tard pour la ciguë.


-Vous arrêter? Allons, allons...
Nous sommes surtout venus vous informer du dernier vœu de notre grande Malice. Et il vous concerne, conseiller. Ou plutôt votre famille, plus spécialement.
Sachez que vos proches sont désormais...réaffectés aux Tours de Guets du Nord, pour manquements à leurs devoirs auprès de notre suprême Noirceur.

Sèlama aewyn. Que votre journée soit sanglante, conseiller."


Ce fut sur cette salutation tranchante que les trois gardes noirs laissèrent le druchii. Leurs bottes crissantes et leurs pas cadencés s'éloignèrent de l'elfe, avant de se perdre au loin, dans les corridors assombris.
De nouveau seule, la grande créature soupira, longuement.
On allait probablement arrêter puis déporter ses proches au nord, sûrement vers la mort ; celle que causent les blizzards hurlants, qui soufflent depuis les Désolations ; ou bien celle qui vient des mains de ces sous-races de barbares, asservies aux dieux sombres.
Et qu'est-ce que Pheronias, avachi, le regard vide, pourrait y faire? Rien du tout.
On ne s'oppose pas au Roi-Sorcier ; on ne le déçoit pas. Jamais. Ou on en paye les conséquences.

Deux yeux en amandes, à l'éclat jaunâtre et terni, se redirigent vers le pot contenant la Fleur de Lune.
De fines mains, tremblotantes, s'en emparent d'un coup, avant que l'une d'entre elles rajoute une trace de poudre, neigeuse, sur ces herbes ; du Délice de Loec, histoire de mélanger les saveurs et d'ajouter un peu de piquant.
Deux longues narines finissent par tout inhaler, reniflant la drogue d'un coup, dans une grande inspiration.

Combattre le mal par le mal. Oublier sa peine, ses peurs, ses pertes et ses revers. Oublier sa vie. Jusqu'au lendemain.




===Cinq lunes plus tard===



"Bashal Orithyur, mon cher Conseil. Le Cytharai me sourit.
Aujourd'hui est un grand jour, car je suis fier de ma personne, de mes réussites, et du glorieux destin qui m'attend.

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Oui, je vous le dit: une nouvelle ère, celle de la Vengeance, s'est dévoilée sous mon regard ; et dans peu de temps, vous la verrez également."


Installé sur son fauteuil, le sombre conseiller, les yeux baissés, se passe lentement l'index sous son nez aquilin, grattant légèrement ses narines, afin d'enlever les restes de poudre blanche qui y traînent encore.
L'elfe noir dissimule du mieux qu'il peut son inconfort, car en plus de la présence perturbante de son suzerain, il est installé sur un siège assez dur, sculpté à partir d'ossements noircis ; seule une fine couche de chairs tendues, de peaux humaines mais aussi elfiques, recouvre le dossier et l'assise du meuble.

"La Reconquête de mon royaume n'est qu'une question de temps.
Grâce aux efforts implacables auxquels Naggaroth a consenti ; grâce à notre Hargne, à notre Haine de la Faiblesse et de l'Échec ; grâce à la Main Sanguinolente de Khaine ; Je vous annonce désormais ceci:

Vous mobiliserez toutes les troupes disponibles de vos cités ; enrôlerez chaque sujet sachant porter une arme ; regrouperez tous les esclaves que vous trouverez, et vous les emmenerez dans les tréfonds de nos Arches Noires : car Je décrète, ici-même, une Ultime Croisade Sanglante contre Ulthuan, et contre ces usurpateurs dégénérés qui osent encore l'occuper.
Trois fois maudits soient-ils."


La voix inhumaine du Roi-Sorcier vibrait dans toute la salle, raisonnant contre des murs de granit noirâtre, couverts par des tapisseries faites avec des milliers de cheveux souillés par du sang séché.
Ses mots, transpirants d'une froideur haineuse, se perdaient même en échos vers le plafond, pourtant vouté à une hauteur invisible à l'œil nu, et perpétuellement noyé dans les ombres.

"Mais avant de goûter à l'Ivresse de l'Assaut, au Plaisir de la Souffrance, et au doux nectar du Massacre Final....Je me dois de vous rappeler quelque chose, poursuivit cet être à l'ambition fielleuse, tournant, lentement, autour de la table du Conseil, et surtout dans le dos de "ses conseillers".

"Tout d'abord, ne perdez JAMAIS la Victoire de vue. Celle-ci doit rester devant votre regard et votre pensée, à chaque instant, à chaque plan conçu, à chaque coup porté ; peu importe les sacrifices, peu importe le prix à payer, vous devez l'atteindre....et vous allez l'atteindre ou mourir en essayant....Car vous n'avez pas le choix.
Vous le savez très bien, notre destinée le veut ainsi.
Le Doute est père de la Défaite, et la Défaite sera mère de votre Mort. Ne doutez jamais.
Mon peuple a traversé des épreuves bien plus ardues, et passé des heures autrement plus humiliantes. Souvenez-vous-en.
Ne soyez certains que d'une seule chose: le Triomphe aura lieu."


Soudain, Pheronias se raidit sur son siège, et ne bouge plus d'un pouce.
La grande créature peut entendre son sombre seigneur, qui passe juste derrière son siège, juste derrière son échine et ses larges épaules.
Il sent que ce dernier vient de s'arrêter, subitement, dans son dos. Oui ; il ressent son regard, ses deux flammèches rouges qui le fixent...

"Et malgré tous ces siècles d'adversités et de défis, sachez je ne n'ai jamais perdu....mon sens de l'humour.


N'est-ce pas, conseiller Sangrelame?"




Après tout, il y a toujours une victime dans chaque plaisanterie...
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65

"Être prévisible est une faiblesse"

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