[Supplément] Marienburg, Nid d'espions - Situation politique de la ville

Où s'écrivent les histoires, hors du temps et des règles compliquées du monde réel...
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Armand de Lyrie
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[Supplément] Marienburg, Nid d'espions - Situation politique de la ville

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Leurs Sérénissimes Excellences les Directeurs de Marienburg
Les Dix :
Staadtholder : Luitpold van Ræmerswijk
– Jaan van de Kuypers
– Thijs van Onderzœker (dit « le Moindre »)
– Clotilde de Rœlef
– Leo van Haagen
– Wessel van Schledt
– Arkat Fooger
– Karl den Euwe
– Maximilian Rothemuur
Sasha van den Nijmenk
Directeurs ecclésiastiques :
– Sœur Annelœs van de Maarel (Grande-Prêtresse de Shallya)
– Frère Simon Goudenkruin (Archiprêtre de Haendryk)
– Maître Kenrol Stonius (Juge Suprême de Verena)
– Frère Wouter Berkhout (Archiprêtre de Manaan)
Recteur du collège « Baron Henryk » :
– Professeur Anton van de Kuypers

Observations et rumeurs.

– Il ne fait strictement de doute pour personne que Jaan van de Kuypers est l’homme le plus riche du monde et le plus puissant de Marienburg. Depuis plus d’une décennie maintenant, c’est son cousin Anton qui est recteur du collège. Il est ami avec tout le monde, allié avec tout le monde, et il est très difficile de savoir ce qu’il prévoit. Il a des relations avec Louen, Karl Franz et même la Tsarine. S’il veut quelque chose, il l’obtient, le Directoire ne lui a jamais rien refusé.
Van Ræmerswijk, van Scheldt, den Euwe et Rothemuur sont des sycophantes absolus qui lui sont soumis, tout comme les représentants de Haendryk et Verena. Il contrôle donc 8 sièges sur 15, ce qui, vous l’admettrez, fait assez peur.
La maison den Euwe sont ceux qui me dérangent le plus. Ils commercent avec l’extrême-Orient, ces terres étranges et à peine connues du Nippon et du Cathay. J’ai horreur de m’approcher de leur manoir, c’est infesté de perturbations magiques. Si on était dans l’Empire on y aurait envoyé depuis longtemps les répurgateurs…

– En face, c’est même pas comme s’il existait une opposition capable de mettre des bâtons dans les roues à Jaan. Le petit Thijs, même pas 27 ans, est le plus jeune des directeurs depuis que papa est mort. C’est un dépressif cyclothymique, et il accuse Leo van Haagen d’avoir fait tuer son père. La maison de Thijs est en ruine, complètement endettée, et elle n’a survécu que parce qu’elle comptait sur le soutien de Sasha. Sauf que, bah, vu que Sasha est disparu en mer comme un con…
Des dangereux les van Haagen. Crispijn van Haagen, le fils du vieux Leo, c’est un dégénéré absolu, on dit qu’il fait du trafic d’êtres humains. Ça vaut le coût d’enquêter là-dessus ?

– Arkat Fooger c’est le mouton noir de Marienburg. Ce nain a accumulé une fortune colossale et il est le protecteur de toutes les communautés minoritaires de la ville, même les Cathayiens et les Bretonniens lui sont fidèles et se rangent derrière lui quand ils ont besoin de quelque chose. C’est un assureur, sauf que ces derniers temps, beaucoup de navires qu’il assurait ont été attaqués par des pirates ou on fait naufrage, et il pense que c’est peut-être pas juste de la malchance…

– Clotilde de Rœlef elle est la seule femme et la seule noble. Tous les autres ce sont des bourgeois dont les familles ont tout gagné par le commerce, alors que les de Rœlef sont une vieille famille pure-Jutone à l’époque où le Westerland existait encore. Elle est amie avec Fooger et elle finance les actions publiques de sœur van de Maarel. Elle aussi est amie avec tout le monde, sauf Jaan. S’il y a une seule personne qui peut s’opposer à lui et à sa toute puissance, c’est Clotilde.

Leurs Hautes Puissances Messeigneurs les Chambres de Marienburg et du Jutonsryk
Un véritable bordel d’administration, le Stadsraad est le pouvoir législatif de Marienburg et du Pays-Perdu. Je te donne la liste complète de tous les sièges très précisément en annexe, si t’as le courage de lire ça, on sait tous les deux qu’en réalité ça n’a aucune importance.
Ce qui a de l’importance, c’est le jeu de partis et de mouvements qui se cache derrière toute cette masse de bourgeois bien-nés qui se réunissent pour discuter et voter. La politique c’est un jeu de démagos et de partis, que les Directeurs tentent de surveiller pour que les chambres ne s’opposent pas à leurs volontés.
Le Burgerhof siège de droit. Le Rijkskamer n’est généralement réuni que lorsque le Burgerhof devient trop puissant et que le Directoire a besoin de leur mettre des bâtons dans les roues.
Les guildes sont un peu spéciales. Elles ont peu de sièges, mais savent se faire entendre en faisant la grève. C’est toujours très efficace, une bonne grève.


Les partis

Les partis politiques de Marienburg ne sont pas de véritables organisations à proprement parler. Ce sont des mouvances, des regroupements de gens avec les mêmes idées qui se font et se défont au grès des circonstances, parfois de simples alliances politiques qui n’ont rien à voir avec les idées. Il n’y a pas de registre qui permette de savoir si tel ou tel député est le fidèle de tel ou tel parti, surtout qu’il peut en changer du jour au lendemain. Ce que je t’écris vient de mes observations au sein du Stadsraad, que tu voies comment je fais du bon boulot difficile pour t’aider à garder un œil sur qu’est-ce qui se passe au milieu de ce bordel politique immonde qu’est Marienburg.


Les Ploutocrates : Les garants du status-quo au sein de Marienburg, les ploutocrates ont un idéal politique très simple : Ils veulent qu’absolument tout reste comme il est, sans qu’il y ait aucun changement. Faut comprendre, beaucoup de bureaucrates, tout comme les guildes, aiment notre système actuel de bureaucratie byzantine où il y a des commissions et des règlements partout. Les ploutocrates sont souvent accusés d’être des lâches et des poltrons par les autres partis, à cause de leur obsession de l’arrangement avec les autres nations et d’une diplomatie calme et mesurée. Ils sont majoritaires au sein du Rijkskamer.
Les ploutocrates sont également massivement soutenus par la vieille noblesse, celle qui vivote encore dans les campagnes du Pays Perdu et dans les conseils patriciens d'Aarnau ou Gorssel. Des nobliauds comme Clotilde de Rœlef, qui tente également d'avoir de l'importance dans ce parti.

Les Souverainistes : Marienburg est la plus grande des villes, la plus belle des villes et la plus puissante des villes du Vieux Monde. Si tous les Marienbourgeois sont persuadés de ça, les souverainistes prennent cette opinion comme un programme politique. Les souverainistes sont obsédés par la grandeur de la ville, et donc le service envers elle. Ils sont prêts à augmenter les impôts et à réclamer des riches de l’évergétisme plus important, pour financer des infrastructures, des flottes de commerce et de glorieux monuments qui amèneront Marienburg au sommet de sa gloire. Le directeur Jaan van de Kuypers est leur chef de file et c’est pour l’heure le parti le plus puissant au sein de la ville.

Les Bellicistes : Les bellicistes ressemblent aux souverainistes, avec tout de même une vision encore plus exacerbée de la diplomatie Marienbourgeoise. Pour eux, Marienburg ne peut plus se contenter d’être une puissance intermédiaire qui fait attention à ses alliances et à ses déplacements sur l’échiquier politique du Vieux Monde. Les Bellicistes reprochent très fortement à Jaan van de Kuypers la place grandissante de la ville de Bordeleaux, qui est en train de leur voler leur commerce avec l’Estalie et la Tilée. Pour eux, presque tout peut être réglé avec une marine et une armée de terre renforcées et utilisées à bon escient. Leur rêve est de mener une expédition punitive contre le duc Albéric, en soumettant la cité à un barrage maritime. Peu importe les conséquences.
Les bellicistes sont extrêmement actifs au sein du peuple. Ils sont soutenus par nombre de démagogues et beaucoup de bellicistes militent pour un assouplissement des règles des guildes et une amélioration des conditions de vie du peuple ; Le président du Burgerhof, Nieut Gyngrijk, est un de ces plus charismatiques démagogues, adoré dans tous les quartiers pauvres de la ville.
Leur chef de file est le vieux Leo van Haagen.
Rijkskamer (Chambre haute) : 128 députés
Députés ecclésiastiques : 46 prêtres
– 19 prêtres de Manaan
– 11 prêtres de Haendryk
– 8 prêtres de Verena
– 4 prêtres de Shallya
– 2 prêtres de Morr
– 1 prêtre de Myrmidia
– 1 prêtre de Taal et Rhya
Doyens de l’université : 38 universitaires
– Faculté cartographie et navigation : 11 professeurs
– Faculté de droit : 8 avoués
– Faculté de magie : 7 sorciers-professeurs
– Faculté de médecine : 5 docteurs
– Autres départements (Histoire, Arts libéraux, Mécénat public...) : 7 doyens en rotation selon les arrangements des collèges.
Noblesse : 44 nobles
– Pairs héréditaires : 15 nobles
– Pairs élus à vie par les assemblées nobiliaires : 29 nobles.

Burgerhof (Chambre basse) : 455 députés
Représentants des Conseils Municipaux : 318 députés
– Doodkanaal : 12 députés
– Elfsgemeente (Quartier Elfe) : 22 députés
– Goudberg : 20 députés
– Guilderveld : 26 députés
– Handelaarmarkt : 18 députés
(Comprend le « Messteeg », le quartier des Estaliens)
– Kruiersmuur : 31 députés
(Comprend le « Wijnzak », quartier des Bretonniens, le « Remasweg » (Tiléens de Remas) et le « Noord Miragliano » (Tiléens de Miragliano))
– Noordmuur : 21 députés
(Comprend « Arabierstad », le quartier Arabéen)
– Ostmuur : 12 députés
– Oudgelwijk : 9 députés
– Paleisbuurt : 29 députés
(Comprend « Nipponstad » (Petite-Nippon) et le « Zijdemarkt », le marché de la soie, quartier du Cathay)
– Rijkspoort : 32 députés
(Le Rijkspoort comprend « Luigistad » (Quartier à majorité Tiléen), « Kisleviersweg » (Quartier Kislévite), et « Indierswijk » (Petite-Inja). Les Tiléens sont généralement majoritaires dans les représentants de ce quartier).
– Schattinwaard : 10 députés
– Suiddock : 18 députés
– Tempelwijk : 24 députés
(Comprend le « Noormanswijk », quartier des Norsiens)
– Vlakland : 15 députés
– Winkelmarkt : 19 députés
(Comprend « Dwergsbezit », le ghetto Nain, et « Kleinmoot », le quartier Halfelin)
Représentants des guildes chartées : 32 députés
– Guilde des Débardeurs & Charretiers : 10 députés
– Association des Bateliers : 8 députés
– Guilde des Pilotes et Marins : 8 députés
– Guilde des Maçons et Couvreurs : 3 députés
– Guilde des Verriers : 3 députés
- Guilde des gipponiers et costumiers : 2 députés
– Guilde des Amuseurs : 1 député
– Fraternité du Malheur (Guilde des sans-abris et mendiants) : 1 député (Ne me demande pas comment les clodos ont eu un député au Stadsraad)
Représentants des villes du Jutonsryk : 103 députés
– Aarnau : 17 députés
– Almshoven : 6 députés
– Broekwater : 6 députés
– Didem : 4 députés
– Diever : 2 députés
– Erlach : 4 députés
– Gorssel : 19 députés
– Halsdorph : 8 députés
– Hollum : 6 députés
– Kalkaat : 9 députés
– Leydenhoven : 14 députés
– Niddesdorf : 8 députés
Suppositions actuelles


Parti au pouvoir : Les souverainistes, dirigés par Jaan van de Kuypers
– Maison van de Kuypers
Insolemment riches. Ils ont assez de frics pour racheter qui ils veulent, quand ils veulent. Kislev, Arabie, Bretonnie endettés auprès de lui. Il a acheté l’élection de Karl Franz avec deux tonnes d’or. Kuypers a un mage pyromancien dans son entourage.
Staadtholder : Luitpold van Ræmerswijk et sa maison
Sycophantes, complètement soumis à Jaan van de Kuypers, associés à toutes les autres maisons nobles par participation. Ils sont volontairement faibles et sans ambitions. Dirigent les services de l’État. Ils sont du côté de la maison la plus puissante et ne chercheront pas à risquer leur position, adeptes du status-quo.
– Maison van Schledt
Usurier. Il a perdu ses députés fidèles et malléables dans le Suiddock depuis l’arrivée des démagogues. Est détesté de la populace du Suiddock, un pêcheur endetté a tenté de le tuer il y a quelques années. Paranoïaque. Dangereux.
– Maison den Euwe
Importateurs de reliques et d’artefacts magiques. Très proches des mages de la ville et du collège Henryk. Relations un peu étranges avec des pays lointains, l’héritier a épousé une femme Nipponaise. Balthasar Gelt s’intéresse à eux, il veut ou bien échanger avec cette famille, ou bien leur voler des artefacts. Den Euwe ne semble pas totalement loyal à van de Kuypers, il tente prudemment rencontrer des familles des autres blocs. Suspicions de corruption.
– Maison Rothemurr
Très proches des communautés Arabéennes et du quartier Haut-Elfe avec qui ils ont des arrangements, Rothemurr est leur voix au directoire. Rivaux absolus des Roelef, surtout depuis que Clotilde a eut un fou rire incontrôlable quand le patriarche Rothemurr l’a demandée en mariage. Alliés de van de Kuypers parce qu’il est le plus puissant, risque qu’ils quittent le navire si le vent tourne.
– Clergé de Haendryk
Clergé puissant, composé de notaires qui signent les contrats. Ils sont virtuellement sous la botte de van de Kuypers qui a acheté leur fidélité à grand coup de donations. Il est toujours prévenu avant la ville des contrats qui sont signés et officialisés à Marienburg.
– Clergé de Verena
Dirigent la justice en ville. Là aussi, Jaan van de Kuypers a transformé le culte en sa filiale personnelle à coup de dons et de gentillesses ; Il est capable de faire classer les affaires qui le dérange.
– Collège Henryk
Son cousin dirige le collège, mais la faculté de magie est plus fidèle à den Euwe qu’à van de Kuypers. Gros conflits en ce moment entre la guilde des chirurgiens-barbiers et le culte de Shallya, les chirurgiens veulent supprimer le Département de Santé Public que les Shallyens ont fondé.

Parti d’opposition : Les ploutocrates, dirigés par Clotilde de Rœlef
– Maison de Rœlef
Portes-paroles de la vielle noblesse. Marchandises de luxe. Contrôle les élections dans le Oudgelwijk et la plupart des villes de la campagne, exception faite d’Aarnau et Gorssel qui sont plutôt bellicistes. A acheté très cher un garde du corps Arabéen.
– Maison Fooger
Portes-paroles des communautés minoritaires de Marienburg, contrôlent le ghetto Nain et les halflings. Maison de banque et d’assurance très riche, contrôle les mines des Landes Amères qui sont perpétuellement ravagées par des orques. Subi des problèmes ces derniers années, beaucoup des navires qu’ils assurent subissent de la piraterie ou des naufrages.
– Maison van den Nijmenk
Commerce dans la Mer des Griffes, relations avec le Norsca et le Kislev. Le Middenland et Boris Todbringer devait à cette maison énormément d’argent, et la mort de Sasha n’a pas fait disparaître cette dette : À la place, on peut s’attendre à un gros combat pour récupérer tout ce qu’il avait.
Speaker du Rijkskamer  : Guillaem de Leydenhoven et sa maison
Maison secondaire de la noblesse provinciale, ils ont beaucoup d’amis et de clients dans le Jutonsryk mais absolument aucune influence à Marienburg proprement dite. Ils font tout pour que ça change.
- Clergé de Manaan
Garants du status-quo, aimant les privilèges du culte et l'organisation de Marienburg, le culte de Manaan aimerait aussi que son Dieu soit plus présent dans les autres ports du monde. Ils sont notamment très amicaux avec la ville rivale de Bordeleaux. Aussi, il est logique qu'ils soient alignés sur la politique conciliatrice des ploutocrates.

Parti d’opposition : Les bellicistes, dirigés par Leo van Haagen
– Maison van Haagen
Maison riche et puissante. Trop riche et puissante. Doucement suspectés de malversations par des juges et des magistrats. En plus du commerce international à grande échelle, il semblerait qu’ils donnent dans l’illégalité et la contrebande. Karl Franz lui doit des faveurs, Leo van Haagen ayant également participé à l’achat de son élection à hauteur d’une demi-tonne d’or et d’argent.
– Maison van Zuurman
Maison marchande montante. Très forts dans le Noordmur où ils ont des sièges de députés. Spécialisés dans le commerce à long cour, ils rêvent d’avoir une place au directoire.
Speaker du Burgerhof  : Nieut Gyngrijk
Un démagogue entreprenant, il a réussi à voler des sièges de députés du peuple dans absolument tous les quartiers, assez pour se constituer un véritable parti d’opposition qui ceinture le Burgerhof et tue les anciens jeux d’alliances devant des représentants passifs comme ça se jouait avant : Sur 455 sièges, il en dispose de 203, pas assez pour diriger Marienburg tout seul mais assez pour faire de lui et de ses démagogues le parti majoritaire en ville. Gyngrijk prétend défendre le peuple, il est adoré du Marienbourgeois lambda. Extrêmement charismatique. Même si ses opinions font de lui un belliciste résolu, il essaye de lier des alliances avec tout le monde, et même de Kuypers est obligé d’être sympathique avec lui pour que ses lois passent au Burgerhof. Son contrôle est d’autant plus fort dans les quartiers pauvres et le Suiddock est son bastion électoral.

Neutres
– Maison van Onderzœker
Commerce continental. Agressifs. Ils sont détestés de partout, ce qui les empêches de rejoindre la moindre faction politique. Ils sont trop agressifs avec l’Empire, ont volé des mines d’argent et de pierre aux nains, Fooger ne le supporte plus à cause de son agressivité. Des procès perdus en Bretonnie et dans l’Empire ont forcé la famille à hypothéquer en masse et ils sont au bord du gouffre. Autrefois, ils prenaient l’argent de van den Nijmenk ; C’est probablement eux qui souffrent le plus de la disparition soudaine du patrice. On pense que van Haagen a fait tué l’ancien patriarche de la maison.
– Culte de Shallya
Reçoivent des dons des Rœlef. Alors même qu’ils sont extrêmement proches du peuple et qu’ils ont beaucoup d’argent, sœur van de Maarel est prudente et essaye de ne pas se jeter dans des intrigues politiques. Le culte de Shallya n’a pas que des amis en ville ; Leurs positions soutenant qu’il faut soigner les mutants plutôt que les exterminer ne leur a pas attiré que des amitiés.
– Culte de Morr
Stoïques comme toujours, le culte de Morr ne participe pas à la politique à Marienburg. Pas parce qu’ils n’ont pas de pouvoir, mais parce qu’ils s’en foutent royalement, ça ne vaut pas mieux que des chamailleries de gamins à leurs yeux.
– Chevaliers de la Pureté
Fanatiques. Violents. Absurdes. Les chevaliers de la Pureté sont des criminels qui s’auto-attribuent le droit de faire la loi. Populaires dans les quartiers pourris, respectés de la population qui adore voir des tueurs de mutants et des brûleurs de mages. Officiellement, ils ne servent que la ville. En réalité, ils sont très fortement achetables et peuvent passer du soutien d’un camp à l’autre selon leurs intérêts.
– Ligue des Gentilshommes Entreprenants
Union de tous les gangs de la ville. Ils ont un accord plus-ou-moins tacite avec les autorités, qui consiste à faire leurs trafics dans le calme et sans trop se mêler des élections. Pour l’heure, ils sont neutres et s’éloignent des intrigues politiques. Les Dieux nous viennent en aide si un jour la Ligue explose et que toutes les bandes de truands qui la compose se mettent à soutenir un parti ou un autre...

Répartition des sièges du Burgerhof
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Bellicistes : 202 sièges + siège du Speaker
Souverainistes : 161 sièges
Elfes : 22 sièges
Ploutocrates : 50 sièges
Nains et halfelins (Parti Fooger) : 19 sièges
Répartition des sièges du Rijkskamer
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Ploutocrates : 69 sièges (Nobles + Clergé de Manaan, Taal&Rhya, Myrmidia + Quelques doyens d'université)
Souverainistes : 38 sièges (Clergés de Haendryk, Verena + Quelques doyens d'université)
Bellicistes : 2 sièges (Deux nobles héréditaires anti-Empire)
Neutres : 19 sièges
Modifié en dernier par Armand de Lyrie le 05 juil. 2019, 11:05, modifié 15 fois.
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules à la guivre de gueules halissante
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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Re: [Supplément] Marienburg, Nid d'espions - Situation politique de la ville

Message par Armand de Lyrie »

Événements importants :
Héritage : Sasha van den Nijmenk ne reviendra pas. Cela va faire plus de huit mois que le fringuant directeur est parti en navire, sans prévenir, s’élancer sur la Mer des Griffes. Il avait souvent l’habitude de faire ça, cet imbécile qui n’a jamais aimé la politique et aurait préféré être un perpétuel aventurier. Sauf que voilà, son absence est plus longue que d’ordinaire, et des pêcheurs ont trouvé des fragments de son navire, le Groningen, s’échouer sur le littoral du Pays Perdu. Une cérémonie va être rendue dans une chapelle de Manaan avec le concours de prêtres de Morr pour lui rendre hommage. Et maintenant, sa riche compagnie marchande, ses domaines et manoirs, ainsi que sa place de directeur vont faire l’objet de toutes les convoitises. Ça promet d’être drôle.

Événements récents :
L’Élu de Manaan : Il y a deux ans, le Maître d’Arche Noire Rakarth Khelnae a ravagé une partie de la flotte de Marienburg et lancé un raid sur le Jutonsryk qui a conduit à la capture de milliers d’esclaves et le pillage de tous les coffres et les entrepôts de la ville d’Aarnau. La ville de Marienburg a voté des crédits exceptionnels pour rebâtir la flotte et a lancé une tentative de vengeance contre Khelnae.
Malheureusement, ce ne sont pas les pieux Marienbourgeois qui ont vengé l’affront. Il y a quatre mois, le duc Bretonnien Albéric de Bordeleaux, à bord de son galion-amiral Douce Sophie a coulé l’Arche Noire Dominion Absolu au cours d’une bataille au large de Brionne. Camille Dauphina, Matriarche du Culte de Manaan, a décidé après consultation d’une curie cléricale d’attribuer à Albéric le titre Élu de Manaan et a prévu une cérémonie religieuse pour le couronner et le célébrer à Marienburg.
Loin de réjouir la population, cet événement a créé de grandes crispations. Personne n’ignore qu’Albéric est un fidèle très dévot de Manaan, et il n’a jamais caché qu’il souhaitait que Bordeleaux devienne la nouvelle capitale du culte. La nouvelle de sa victoire à Brionne a provoqué autant de cris de joies que de profonds ressentiments, surtout que la flotte flambant-neuve et achetée très chère de Marienburg n’a pas eu le temps de venger son affront. Albéric doit se rendre à Marienburg, mais le sentiment anti-Bretonnien est encore fort dans certains quartiers. Qui sait ce qui peut se passer durant sa visite…

Du pain et des jeux : Une élection pour le Bugerhof ressemble beaucoup trop souvent à une sale affaire dans un quartier aussi sensible que le Suiddock. À côté de la magnifique bourse et des entrepôts des guildes se trouve quantité de tripots, de maisons de passes et d’allées sombres où les gangs font la loi. Manque de pot, l’heure est venue de procéder aux ré-élections du conseil de quartier et aux représentants auprès du Staadsrad…
Normalement, les gangs de Marienburg sont tous dans une entente plus-ou-moins cordiale au sein de la « Ligue des Gentilshommes Entreprenants », nom pompeux qui cherche à cacher leur diplomatie, personne n’ayant envie d’avoir une guerre coûteuse qui attirerait l’attention des Coiffes Noires. Mais un nouveau gang a fait surface dans le Suiddock. Les Lames Pourpres sont une bande de sales racailles qui ont prit de force des lieux de vente de mandragore et se sont mit à extorquer quelques bordels du quartier. La création toute récente et la violence de ce gang nouveau-né coïncide beaucoup trop avec l’échéance des élections pour que ce soit un pur hasard. Normalement, la Ligue des Gentilshommes devrait s’occuper toute seule de cette affaire. Mais les Lames Pourpres sont bien équipés, pour un ridicule gang de coupes-jarrets : Paraît qu’ils ont des arquebuses et qu’ils sont de magnifiques bretteurs. Louche, hein ?

Derrière chaque route : Un tueur en série fait parler de lui dans le Goudberg. Normalement c’est le quartier riche et tranquille de la ville, alors qu’il y ait une série de meurtres aussi atroce, ça a le don d’émouvoir tout le monde. Sept victimes, qui n’ont en apparence aucun lien entre elles : Deux mendiants (Bizarrement la police n’a pas enquêté sur eux, va savoir pourquoi), trois prostituées, et, plus inquiétants pour les gros bourgeois du quartier, le serviteur d’un noble et la petite fille d’un patricien. Ce dernier meurtre est celui qui a le plus choqué la populace, qui a immédiatement envoyé des lettres et publié de grands titres choquants dans les journaux pour forcer le Directoire à faire quelque chose et à trouver l’odieux criminel.
Le seul point commun entre les meurtres, sinon le profil des victimes, c’est la mise en scène macabre de leurs cadavres. Ils ont tous été retrouvés atrocement profanés, de mutilations diverses et variées qui me font froid dans le dos. Il y a un symbole étrange et que je ne parviens pas identifié qui a été tatoué au couteau dans leur peau. Aux dernières nouvelles, les Coiffes Noires ont demandé l’aide de répurgateurs pour ce dossier.
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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Armand de Lyrie
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Re: [Supplément] Marienburg, Nid d'espions - Situation politique de la ville

Message par Armand de Lyrie »

Groupes d’influence et réseaux d’espionnage

La Chambre Noire
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Marie de Bretonnie, née Maria di Trantio

Rapaces et cupides, les Bretonniens ont toujours regardé le Jutonsryk avec des yeux avides et le ventre qui gargouille. Ils ont déjà tenu la ville dans leur Histoire : Au XVIe siècle, donc il y a un sacré moment, le duc de l’Anguille avait profité de la guerre des Trois Empereurs pour envahir la cité. La ville garde encore des traces historiques de cette occupation, et de l’insurrection qui a chassé les Bretonniens par la suite.
Louen Cœur-de-Lion est un Roi prudent, qui en plus est devenu très ami avec Karl Franz. Les chevaliers Bretonniens ont saigné aux côtés des chevaliers impériaux durant la Tempête du Chaos, aussi, les relations entre le Royaume de Bretonnie et l’Empire de Sigmar n’ont jamais été aussi cordiales. La prédation autour de Marienburg s’est donc réduite, mais ce n’est pas au goût de l’épouse de Louen.
Cette Tiléenne est la fille du Prince de Trantio. Vu qu’elle vient de Tilée, elle a apprit la séduction, l’espionnage, et l’assassinat, les trois grandes valeurs de la Chambre Noire, les services secrets Bretonniens dont elle s’est emparée et qu’elle a grandement améliorés avec l’argent de papounet. Elle serait ivrogne, paranoïaque, et en conflit constant avec son époux – pas étonnant qu’il aille voir ailleurs de temps à autres. Mais elle est aussi rusée, fourbe, et très forte pour convaincre les gens de la rejoindre. La Reine Marie souffre d’une opinion exécrable aux yeux de l’aristocratie Bretonnienne ; mais elle est très populaire au sein de la classe moyenne naissante, les Hommes libres, ces artisans, lettrés, maîtres de guildes et commerçants qui deviennent un vrai contre-pouvoir aux nobles chevaleresques. Pour elle, s’emparer de Marienburg n’est pas un devoir patriotique pour grandir la Bretonnie : C’est sa raison d’exister à Couronne, sa prise de pouvoir grandissante dans la société de Bretonnie qui fait que Louen ne l’a pas encore répudiée pour en épouser une autre.
On pourrait peut-être mettre fin à toute la Chambre Noire si on payait une thérapie de couple à ces deux abrutis.
L’objectif de la Chambre Noire n’est pas parfaitement clair. Est-ce qu’ils préparent le terrain pour une annexion en douceur ? Est-ce qu’ils cherchent à déstabiliser la ville pour réduire son influence et son pouvoir commercial ? Il faut s’attendre à tout d’eux.

Alliés supposés.
Arnaud d’Agnew : La maison d’Agnew est très marrante. C’est une famille baronniale de Bordeleaux, qui a décidé de faire du patronage de guildes et de marchands plutôt que de jouer aux chevaliers. Ils représentent une grosse partie du commerce avec le Royaume de Bretonnie et sont insolemment riches, tellement riches que c’est cette famille qui a été le bailleur de fond principal de la sécession de la ville au siècle dernier. Ils en ont tiré des privilèges et des entrepôts en ville.
Arnaud d’Agnew est le représentant de cette famille à Marienburg. Je suis pas sûr qu’il soit un agent de la Chambre Noire : Ce qui intéresse les Agnew c’est le pognon, pas qu’un joli drapeau fleur-de-lysé flotte sur le Palais-Neuf. Mais ils ont de l’influence, un sacré paquet de fric, et des gros-bras pour défendre leurs intérêts, alors il ne vaut mieux pas les sous-estimer.
– Valère Bertrand de Montluc-sur-Sannez : Sacré nom à rallonge. C’est l’ambassadeur de Bretonnie à Marienburg, chevalier du Royaume et frère cadet d’un comte vassal de Couronne. Il a été nommé à cette dignité y a quatre ans. Affable, agréable, il est connu pour ses réceptions grandioses et décadentes où il invite le gratin de la ville : C’est gros comme une maison que ces invitations à ses parties fines est un moyen d’acheter de l’influence dans la cité. Aemilia a réussi à se faire inviter en approchant son fils, maintenant elle a une plutôt bonne vision de ce qui se trame dans l’ambassade.
– Adalbert de la Marche : Le marquis Adalbert de la marche Courounnaise a les crocs et les dents longues. C’est un noble Bretonnien très classique : Courageux, rutilant dans son armure, et un admirable chef de guerre. Il rêve de devenir un duc indépendant, aussi, il fait tout ce qui est possible pour convaincre Louen Cœur-de-Lion de lui accorder un titre, en étant le plus preux et le plus admirable des vassaux possibles. Il a beau couvrir Louen de cadeaux et de louanges, le Roi n’est pas vraiment dupe et sait très bien quelles sont les visées de son vassal. Adalbert souhaite donc devenir tellement connu et admiré que ce sera devenu impossible pour Louen de lui refuser quoi que ce soit.
Il est évident que Adalbert souhaite s’emparer de Marienburg et du Jutonsryk pour accomplir cet objectif. C’est un tacticien compétent, mais pas assez pour soumettre la ville par la force. Il souhaite convaincre le Directoire et le Staadsrad de le laisser intervenir dans les Landes Amères, cette région montagneuse qui pullule de peaux-vertes et de morts-vivants qui parfois envahissent Couronne ; à voir comment cette affaire évolue.

Agents connus au sein de la ville.
– Lucien : Comme nous, c’est un homme de l’ombre, qui cache derrière une profession typique l'identité d’espion. C’est un cocher, qui possède une jolie voiture de louage qu’il traîne à travers la ville pour embarquer des passagers d’un endroit à l’autre de la ville ; Tu serais étonné du nombre de renseignement qu’on peut obtenir simplement en emportant au hasard des passants qui hèlent le carrosse, parfois y a même des directeurs qui préfèrent voyager discrètement plutôt que de se déplacer avec une forte escorte.
Il me connaît et je le connais, mais on est assez intelligents pour ne pas s’entre-trahir mutuellement. Ni lui ni moi n'avons envie de dormir avec les poissons du Reik. C’est un type agréable, souriant, bien que j’apprécierais qu’il essaye de moins me courtiser – tu couches deux-trois fois avec quelqu’un et ensuite il est persuadé que vous sortez ensemble, je suis sûre toi aussi ça t’es arrivé avec Aemilia. Si pour une raison ou une autre tu as besoin de parler avec la Chambre Noire, je peux m’arranger pour le contacter.

Complots et intrigues découverts.
– Willy Roncesvertes, chef-cuisiner halfling connu mondialement, a été assassiné, et il ne fait pas de doute à mes yeux que ce sont des sbires de la Chambre Noire qui sont coupables du crime. Roncesvertes recevait de l’argent de la part de prêtes-noms que je lie au Reikland, peut-être que Maria s’est mit à craindre qu’il était un agent impérial et qu’il pouvait empoisonner quelques personnes, étant donné que toutes les hautes-pontes Bretonniennes mangeaient chez lui quotidiennement.
– Le « Wijnzak » (Sac à Vin), quartier Bretonnien de Marienburg, s’anime beaucoup depuis la victoire d’Albéric à Brionne sur les druchiis qui ont fait tant de mal à la ville il y a deux ans. Quelques prêtres de Manaan font des prêches animés en pleine rue pour l’honorer, et l’opinion publique envers la Bretonnie a bondit dans certains quartier, là où elle a provoqué des crispations ailleurs. Il est possible que Maria finance quelques-uns de ces prêtres de Manaan qui louent le duc Albéric comme la quasi-réincarnation du Dieu de la Mer, après tout certains d’entre eux ont fait des voyages à Bordeleaux.
Kaisershunde
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le duc Friedrich von Fuchs, sous-secrétaire du Reiksmarshall.
Les « chiens de l’Empereur » sont le réseau constitué par les Yeux de l’Empereur à Marienburg. Bon, t’as pas besoin d’être un espion incroyable pour savoir que la sécession du Westerland a fait beaucoup de mal à l’Empire ; « Le Pays Perdu » c’est son nom, partout, sur les cartes et dans les discours, et puisque c’est le pays qui a été perdu, on sous-entend qu’on aimerait bien le retrouver.
La réalité c’est que le Westerland humilie l’Empire. Un peu d’histoire pour toi : En 2415, après la Nuit des Mille Duels, les collèges de magie ont été supprimés Pendant une décennie c’était vraiment pas la joie pour les sorciers de l’Empire. Mais fin 2429, après que Sa Majesté Impériale Dieter IV ait reconnu formellement l’indépendance du Westerland, il fut déposé et remplacé par Wilhelm III dit « le Sage ». Wilhelm III leva une énorme armée faite de tout ce qui se faisait en bandes d’infanterie et en cavalerie dans l’Empire. Ils se sont fait exploser, et l’année après, Wilhelm III faisait rouvrir les collèges de magie. Donc, dans un sens, on peut dire merci aux Marienbourgeois pour notre existence actuelle.

L’existence du Jutonsryk – pardon, je m’égare – du Pays Perdu, est une insulte à l’Empire de Sigmar. Son existence remet en cause la théorie Sigmarite de l’Union sacrée des provinces. Elle est d’autant plus gênante que Marienburg a obligé le père de Sa Majesté Impériale Karl Franz à reconnaître aux navires portant pavillon de l’Empire des taxes de péage à la sortie ou l’entrée du Reik tellement prohibitifs que même les Bretonniens considèrent que c’est du vol. La ridicule petite ville de Marienburg piège l’Empire, l’étrangle, le diminue, insolente comme une jeune garce ; d’autant plus que Marienburg est si puissante économiquement que le seul port de la Mer des Griffes capable de rivaliser avec elle est… Erengrad, Kislev. Tout le littoral de l’Empire est appauvri, abandonné, tout juste bond à être attaqué par des norsiens ou des druchiis qui osent pas affronter les crocs acérés de l’Anguille ou Marienburg. Aïlle, ça picote pour la fierté.
Ces dix-sept dernières années, Karl Franz a accordé à Theoderic Gausser et au baron de Dietershafen des privilèges qu’aucun autre comte-électeur ne bénéficie, et c’était pas gagné parce que je te rappelle que depuis que Balthasar Gelt a changé tout l’or de Gausser en plomb on a bien cru que le Nordland aussi allait faire sécession. Gausser a retrouvé son ancienne richesse, il est devenu un prince essentiel, parce qu’il est en train de mettre sur pied, sur ordres de Franz, une marine gigantesque et flamboyante.

Les chiens de l’Empereur ne sont pas là pour gagner de l’influence. Ils ne sont pas là pour annexer la ville. Tout le monde sait que les Marienbourgeois détestent l’Empire beaucoup plus qu’ils ne détestent toutes les autres nations, même la Bretonnie. Les chiens de l’Empereur, qui obéissent à ce fourbe de von Fuchs et à Kurt Helborg, sont là pour préparer le terrain à l’inévitable guerre qui va arriver. Ils financent des agents provocateurs, des démagogues, fomentent pour provoquer des émeutes, des dénonciations anonymes. Ils soutiennent tous les partis, même les bellicistes : l’important c’est que tout le monde se haïsse. Ils récupèrent du renseignement militaire, cherchent à faire du sabotage à grande échelle des moyens de production et de mobilisation du Jutonsryk. La Chambre Noir Bretonnienne est remplie de psychopathes qui hésitent pas à tuer ; Les Kaisershunde ont encore moins d’égards qu’eux.

Alliés supposés
Andreas von Heinsoo : Dans n’importe quel pays normalement civilisé, un ambassadeur qui provoque une émeute dans la ville où il se trouve serait renvoyé. Pas Heinsoo. T’étais là l’année dernière, quand Andreas von Heinsoo a créé de toute pièce une polémique au Burgerhof sur la non-représentation du culte d’Ulric au sein du Rijkskamer, en traitant les Marienbourgeois d’intolérants corrompus et crypto-Bretonniens. Le quartier du Palais a brûlé pendant trois jours et les coiffes noires ont dû tirer dans la foule.
Andreas von Heinsoo n’est pas un idiot. Quand il fait le mariole et l’abruti lors des discours publics, il joue un rôle. Il veut être détestable, il veut polariser, il veut rendre l’Empire détestable pour forcer Marienburg à réagir – et offrir des prétextes de riposte. Il est lui-même un homme parfaitement charmant quand on le voit en privé. Ami de la communauté naine qu’il soutient bec et ongles. C’est une mauvaise nouvelle pour les nains. Il va attirer l’attention sur eux.
– Haam Markvalt : Ce n’est pas parce qu’on est le fils d’immigrants impériaux qu’on est un agent de l’Empire. Mais quand on devient un provocateur et un démagogue, là, les choses sont différentes. Haam Markvalt est un orphelin du Suiddock, qui a eu la chance d’être sauvé par la gentillesse de frère Cobbius du culte de Shallya. Bon travailleur, motivé, Markvalt a obtenu une bourse au collège Baron Henryk, est devenu un étudiant talentueux et il est clair que le jeune homme pourra un jour devenir un brillant avocat.
Mais cet abruti a rejoint un club de pensée et de débats, le « Vrijbond ». Il parle bien, à voix haute, à raconter comment le Directoire est une insulte à la Révolution de Marienburg, que les richesses devraient être équitablement réparties, qu’il faudrait réformer le Staadsrad pour qu’on ne puisse plus acheter des influences et faire des complots autour de petits fours dans des ambassades… Tu l’adorerais, Faust, toi et tes bons sentiments. Mais fait gaffe. Je sais que les jeunes idéalistes comme Markvalt sont trop facilement manipulables.

Agents connus au sein de la ville.
– Gustav Pohl : On peut pas dire que les Yeux de l’Empereur soient très ouverts à la coopération avec nous, ça, c’est sûr. Je ne sais rien de l’ampleur de leur réseau, ni leur nombre, ni leurs relations, ni leurs objectifs, ils refusent de communiquer quoi que ce soit. Tout juste avons-nous échangé l’identité d’un homme pour se tenir au courant : Gustav Pohl gère une teinturerie dans le Rijkspoort. Un homme agréable, affable, travailleur, qui paye ses cotisations à la guilde et ne se fait pas remarquer ; exactement comme toi. Il semble être un des petits chefs des Kaisershunde, un qui donne du matériel, des missions et des faux-papiers à ses agents. Hey, un peu comme moi ! Sauf que lui est plus gros, plus petit, a un début de calvitie et est cent fois moins sexy.
Si tu as besoin de parler avec les Kaisershunde, je peux t’arranger un rendez-vous avec lui.

Complots découverts
Aucun. Pour l’instant.
Les Marcheurs de Brume
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Stefan Vroomen, intendant du palais-neuf.
À Marienburg, les secrets valent plus que l’or. Et personne ne le sait mieux que les Marienbourgeois eux-même. Cette cité est remplie d’espions, d’intrigants, de courtisans sycophantes, à croire que même les murs ont des yeux et des oreilles. Chacun des directeurs entretien son propre réseau de fidèles et d’espions. Chacune des familles nobles ou marchandes a ses sbires et ses taupes. Les gangs, les cultes religieux, les ambassades étrangères, les communautés étrangères… Tout le monde, qu’il le veuille ou non, participe à cette toile infâme qui rendrait un Tzeentchien fou.
C’est pour cela que les Marcheurs de Brume existent.

Ce sont les services secrets de Marienburg. Encore plus secrets que secrets ; Seuls les directeurs et une poignée de personnes sont au courant de leur existence. Aux yeux de monsieur tout le monde, Stefan Vroomen n’est qu’un petit fonctionnaire qui fait en sorte que le Palais Neuf a assez de chandelles, de bougies et de saucisson pour les réceptions et assez de papier, d’encre et de cire pour les réunions du Staadsrad. Il est en fait à la tête d’un groupement extrêmement compétent de sorciers (Ils ont copié nos umbramanciens, alors fait gaffe) et d’assassins, qui agissent au sein de la ville, du Jutonsryk, et également hors de leurs frontières.
La loyauté des Marcheurs de Brume va à Marienburg. Ils ne sont pas censés se mêler des élections, des débats politiques et des querelles démagogiques. Tout ce qui importe, c’est que la Révolution soit sauvegardée et Marienburg à jamais protégée. Ils sont les meilleurs garants de ses lois et traditions – peu importe lesquelles. Il est dit que Vroomen a assez d’informations pour faire sauter l’Empire, et qu’il aurait même des relations secrètes avec des jarls Norsiens.

Alliés supposés.
Tous les directeurs sont supposément alliés des Marcheurs de Brume. Désolé, je ne peux pas t’aider. Ils n’ont a priori aucun grand projet secret de domination démoniaque.
À moins qu’ils ne soient corrompus et empestent le dhar. Auquel cas on s’occupera de les anéantir.

Agents connus au sein de la ville.
– Tobias Marquandt : Un aventurier, ex-mercenaire, contrebandier, homme à tout faire. Il s’est amusé à chasser des animaux sauvages au Kislev et arpenter des montagnes et des forêts dans l’Empire. Un fringant quarantenaire, détective privé, extrêmement loyal envers les gens qui sont liés avec lui par contrat, ce qui ne l'empêche pas de connaître tout le monde et de négocier avec tout le monde. Il a un sacré petit réseau. Vu qu'il survit à Marienburg depuis un moment, c'est certain que Vroomen l'a d'une façon ou d'une autre dans sa poche.

Complots connus.
La disparition accidentelle de Sasha van den Nijmenk ne convainc pas les Marcheurs de Brume. Tobias Marquandt a été envoyé pour enquêter. C’est vrai qu’on a toujours pas retrouvé son cadavre, à ce directeur.
La Ligue des Gentilshommes Entreprenants
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Adalbert « Casanova » Henschmann, président de la Ligue
Crois-le ou non, mais dans cette ville, les criminels savent mieux se comporter que les politiciens. La Ligue des Gentilshommes est un peu comme une guilde, mais pour les rapaces, les contrebandiers et les vendeurs de chair. Dans n’importe quelle autre cité du vieux monde, les proxénètes, narcotrafiquants et extorqueurs passeraient leur temps à s’égorger ; Mais ici, ils ont vite compris que l’important était la survie, quitte à partager les profits. Pour exercer son illégalité à Marienburg, il faut faire partie de la Ligue, c’est obligatoire. Les petits gangs qui deviennent trop importants sont vite obligés de se soumettre à cette réalité, autrement, ils iront dormir avec les poissons du Reik.
Travailler avec des criminels ne me fait pas plus plaisir qu’à toi, mais c’est pas comme si on pouvait faire autrement. Ils font partie du jeu de la ville, et sont souvent plus proches de la population que des types comme Kuypers.

Il y a quinze ans, la Ligue a été plongée dans une guerre civile, et Marienburg a saigné. Hugo Delftgruber et son gang ont été renversés, et pas gentiment ; y a eu une série de meurtres de fusillades, des assassinats ciblés, plus d’une cinquantaine de types qui ont été butés. Faut que tu t’imagines le genre de scènes quotidiennes dans le Suiddock : Un mafieux qui se promène en ville avec sa famille un Guilstag, qui s’arrête acheter des amandes au miel sur une place de marché, et là, un type se ramène pour lui tirer une balle de pistolet à bout portant, devant tout le quartier, avant de s’enfuir en courant. La guerre des gangs n’a prit fin qu’après des dégâts collatéraux, et quand des chefs de gangs ont commencé à avoir leur porte défoncée par le Deuxième Bureau à six heures du mat’ chaque semaine. Du chaos et du vide de pouvoir a émergé victorieux Adalbert Henschmann, et depuis, « Casanova » fait tout ce qui est possible pour qu’une nouvelle guerre civile n’arrive pas.

Henschmann lui-même dirige presque toutes les maisons closes de la ville, mais sa base de pouvoir est avant tout dans le Suiddock. C’est un homme éminemment respecté, surtout parce qu’il impose la peur. Ses truands sont les meilleurs, et derrière son apparence affable, souriante, et son goût immodéré pour la chair, se cache un vicelard qui a rivalisé d’atrocités pour qu’aujourd’hui plus personne n’ose contester son pouvoir. Une fois, il a amené un type dans les marais de Grootscher pour le faire écarteler par des chevaux, comme on fait aux braconniers en Bretonnie.

Membres de la Ligue
Lea-Jan Cobbius : Alors lui, c’est le plus spécial des membres de la Ligue. Parce qu’il ne dirige pas de gang criminel, mais une véritable organisation légale, respectable, avec un siège social et qui élit des députés au Burgerhof : Il est le grand-maître de la Guilde des Débardeurs & Charretiers. C’est normal. Il contrôle les docks de la ville, c’est lui qui décide de ce qui est déchargé et chargé dans les navires de Marienburg, et les gangs criminels de la ville n’échappent absolument pas à cette règle. Pour enrichir sa guilde, il fait de la contrebande à côté, et il verse de généreux pots-de-vin aux fonctionnaires censés empêcher ça pour justement que tout continue de fonctionner correctement. Ne croit pas une seule seconde que parce que Cobbius est un type respectable qui embrasse la main du Staadtholder, qu’il ne fera pas ce qui est nécessaire pour défendre son gagne-pain : Ces derniers mois, il a incendié des autels et des oratoires Hauts-Elfes du ghetto pour leur faire comprendre qu’il n’appréciait pas trop leurs privilèges. Malgré son racket et sa violence, il adore le Suiddock et les gens qui y vivent.
– Tante Mina : Wilhelmina Thistledown est la plus grande receleuse de la ville. Elle dirige une auberge dans le quartier du palais, très fréquentée par les jeunes amoureux car elle est bien située et on peut faire un tour du Reik en gondole à côté. Il y a quinze piges, Thitsledown a sauvé la vie de Henschmann durant la guerre des gangs, en le cachant alors que les sbires de Delftgruber lui avaient tiré une balle dans le ventre et buté ses deux potes ; Henschmann n’a jamais oublié, et a fait de Tata Mina sa plus fidèle alliée au sein de la Ligue.
Elle vend et achète des objets volés qui sont bien trop en vue pour être simplement vendus au marché noir sous le manteau. Je te parle de cailloux de malepierre, de tableaux d’art uniques, d’artefacts magiques. Tout ce qui risque d’attirer l’œil du Troisième Bureau, c’est elle qui s’occupe, en partenariat avec Cobbius, de le cacher, de trouver un acheteur, et de le faire quitter la ville discrètement.
Guan Lo Fat : L’homme le plus respecté du « Quartier de la Soie », le quartier ethnique du Cathay, Guan Lo dirige « la Triade », une mafia qui a la main-mise sur les quartiers nord. Il se spécialise dans deux trucs. D’abord, le narcotrafic : Il importe du Lotus Noir, fait pousser de la mandragore et des plantes dans des jardins secrets du Jutonsryk, et possède légalement quelques drogueries d’opium en ville. Ensuite, le trafic d’êtres humains : Il importe par navire des Cathayennes et des Nipponaises, plus faciles à séquestrer que des femmes du Vieux Monde qui parlent la langue. Il les vends généralement à Henschmann pour qu’elles servent dans ses « chenils », ces maisons closes de très mauvaise qualité où on fait du service à la chaîne. Guan Lo se sent pas trop bien ses derniers temps ; Il brasse trop d’argent, son opération a trop pris d’ampleur, et sa Triade est maintenant pleine de petits chefs qui veulent se déclarer indépendants.
Trancas Quendalmanliye : Si je te dis, « Elfe Sylvain », t’imagines quoi ? Une fée aux oreilles pointues en pagne qui aime utiliser un arc et courir dans la forêt ? Trancas était un Elfe Sylvain de Laurelorn, et pour une raison inconnue, un jour il est parti, a parcouru le monde, est devenu riche et ambitieux, et à Marienburg il a décidé de fonder un casino-cabaret, le Brelan, sur un pont juste à la parfaite limite entre Elfeville et le Guilderveld. On y déguste des plats d’un chef Bretonnien, on regarde des spectacles de saltimbanques, des charmeurs de serpents, des chansons d’artistes en vogue, des spectacles d’humoristes, du cancan… Et au sous-sol, on joue au tripot, on mise des sommes incroyables, et comme toujours la Maison gagne à la fin. Trancras n’est pas un membre de la Ligue très assidu, mais il a toujours des informations à vendre, et son casino sert souvent de « terrain neutre » où les gangs se réunissent pour discuter calmement.
Il est recherché pour meurtre dans le Middenland.
– Dmitri Hrodovsky : Chef de la « Bratva », la mafia Kislévite, il marche sur les pieds de Guan Lo et contrôle le Kruiersmuur. Officiellement, c’est un pharmacien et herboriste respecté. En réalité, il essaye lui aussi de synthétiser des stupéfiants pour rivaliser avec le Lotus Noir de Guan Lo. En ville, les deux respectent les frontières définies et ont des relations cordiales. Mais dans le Jutonsryk, ils n’hésitent pas à envoyer leurs sbires s’entre-tuer dans d’énormes rixes à coup de pioches et de couteaux pour cramer les plants de l’un-l’autre. Il paraît que c’est un très bon médecin, et qu’il s’essaye à l’alchimie.
– Miguelito Nunez : Un nain Estalien ; mais pas Nain, nain, genre un humain né avec le handicap de la petite taille. Sa spécialité, c’est le racket et la contrebande. Il a des ennuis avec ceux qui se sont installés en ville avant lui, mais cette petite frappe est ambitieuse. Il contrôle le Messteeg et le Noordmur, et vise maintenant les quartiers de Guan Lo. Énergique, courageux, il est aussi paranoïaque et extrêmement peu diplomate.
Le réseau Chimère
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Balthasar Gelt, Patriarche Suprême des Collèges, et Reiner Starke, Patriarche du Collège Gris


C’est nous. Je vais pas te faire l’insulte de décrire notre mission, notre rôle fondamental pour tenir le Vieux Monde en ordre, et le fait que sans nous le monde entier s’écroulerait sous la corruption et l’influence de princes-démons. En revanche, il est peut-être utile de te donner quelques notes sur l’influence dont nous disposons à Marienburg et les réseaux de fidélité que nous avons tissé.

Tu es ici depuis quelques années à présent, mais moi, j’y suis depuis maintenant près de quinze ans. J’étais une toute jeune fille, j’avais terminé mon apprentissage, et j’avais été mise sous la garde de l’Umbramancienne Lucia Gellini, chargée de l’espionnage et de la surveillance de la ville pour le compte des Collèges. Tu l’aurais adorée. Une solide Tiléenne, toujours en forme à soixante ans, qui avait voyagé jusqu’à Altdorf pour intégrer l’Ordre. C’est sous ses ordres que nous avons tissé une toile d’araignée, tant dans les bas-fonds que les beaux quartiers, et que nous avons recruté partout des agents pour surveiller les traquenards et les trafics de cette ville.
Nous sommes sujets impériaux, mais notre loyauté ne va pas à Karl Franz. Notre mission n’est pas de semer le chaos dans cette cité pour mieux l’envahir, notre rôle est de surveiller l’influence démoniaque et la pratique de la magie noire au sein des murs de la ville. Nous avons de très bonnes relations avec le Collège Baron Henryk, même si elles sont secrètes. Entre mages, on se soutient, même si ce sont des mages d’autres nations. Aucun échange n’est officiel, mais Gelt et la faculté Henryk n’arrêtent pas de partager des notes de recherches, de s’envoyer mutuellement des artefacts à étudier, et à organiser des visites de mages, forcément, ça créée des liens.

Marienburg est une cité pleine d’opportunités. Nous, nous ne voyons pas la frontière qui s’est dessinée, entre le Pays Perdu et l’Empire de Sigmar. Après la Nuit des Mille Duels, des centaines de mages ont trouvé refuge à Marienburg, y ont installé des commerces et ont échangé. Ce sont un peu nos cousins maintenant. Notre mission est également d’assurer leur sécurité, contre les chaotiques, les vampires, et les répurgateurs fanatisés.

Officiellement, nous sommes des gipponiers. On a un joli magasin de couture au Goudberg où on reçoit des gros bourgeois et des petites courtisanes pour leur faire des robes et des costumes, ainsi qu’un petit entrepôt sur le Suiddock où on importe des matières et des teintures du monde entier, avec un goût particulier pour la laine de Gasconnie qui est à la mode. La couverture parfaite pour diriger un réseau d’espionnage.

Alliés
– Trancas Quendalmanliye : L’Elfe qui dirige le Brelan. C’est un de nos amis. Le type est modérément commode, dépressif, mais il a un cœur bon. Il aime l’Humanité, ce qui est étrange pour un Elfe, et même s’il est original, il souhaite sincèrement ce qu’il y a de mieux pour cette ville. Il nous a souvent confié des informations et offert son aide, gratuitement, quand il s’agissait de trouver des criminels et d’emmerder les Chevaliers de la Pureté. Si on veut savoir ce qui se passe à Elfeville, c’est notre homme.
– Docteur Anders Vesalion : Marienburg est une ville où vivent des centaines de milliers de gens, et pourtant, tu serais étonné du peu de Marienbourgeois auxquels on peut faire confiance. Vesalion est un d’entre eux. Le seul dont je suis sûre, de tout mon être, qu’il est sincèrement et foncièrement bon. Il dirige le Département de Santé Publique, une création du culte de Shallya qui va bientôt perdre ses financements à cause des Bellicistes. Une nuit, lorsque Möser a été blessé d’un coup de poignard, Vesalion l’a soigné gratuitement et sans jamais poser la moindre question. Il n’aime pas Marienburg ; Il aime les Marienbourgeois. Une aide qui peut être très utile dans nos enquêtes, car il est un médecin-chirurgien extrêmement talentueux.
– Gerardus Hondschoen : « Frère » Gerardus est un fidèle de Ranald, ce satané Dieu-voleur. Gerardus fait partie de la Ligue des Gentilshommes, mais il déteste la direction qu’elle a prise depuis la guerre des gangs et la présidence de Casanova. C’est un voleur-gentleman comme on en fait plus, un pimpant cambrioleur de cinquante-deux piges qui croit véritablement au fait de voler aux riches pour donner aux pauvres. Franchement, l’inscrire dans la liste des « alliés » est sûrement une erreur de ma part, parce que comme Ranald, on ne sait jamais vraiment ce qu’il veut, souhaite, ou espère quand il nous demande ou nous offre son aide. Mais voilà, au moins, c’est quelqu’un qui répugne le meurtre et la violence envers plus faible que soi, donc il vaut mieux que la plupart des crapules de cette ville.
– Frère Albertus Cobbius : Le frère de Lea-Jan, ce truand maître de guilde, Cobbius est un ancien chasseur de primes et boxeur d’arène. Et pourtant, il n’est plus du tout le même homme. Il s’est fait prêtre de Shallya, et dirige à présent l’orphelinat de Suiddock, un misérable établissement qui tente de protéger et défendre les gamins des rues de cette ville. Comme tu le sais, les bandes d’enfants et les mendiants sont de magnifiques yeux et oreilles pour l’espionnage, et Albertus Cobbius a souvent dû travailler avec nous pour protéger un enfant manifestant des talents magiques ou bien parce qu’il avait des soucis avec des truands. Il ne nous aime pas, parce qu’il pense qu’on met en danger les enfants et les miséreux qu’on utilise pour espionner. Mais même s’il ne sait pas tout de nous, il a déjà vu qu’on était ici pour répandre le bien dans Marienburg.

Agents au sein de la ville
– Eva Seyss : C’est moi. Plus belle fille du monde, espionne hors-pair, agile, discrète, je suis parfaite. T’as rien d’autre à savoir.
– Albrecht Möser : Un sale type. Racketteur, truand, coupe-jarret de la plus basse extraction. Encore bel homme pour son âge, mais pas du tout mon genre, je préfère les hommes plus doux. Officiellement, c’est notre expert-comptable qui doit gérer les stocks et la surveillance de notre entrepôt. En réalité, c’est un gros chef mafieux, ancien usurier, qui a conservé des loyautés et des fidélités au sein des escrocs et des bonimenteurs du Suiddock.
– Leonhard Jongwess : Seul flic propre de sa caserne du Kruiersmurr, Jongwess était un brave type, qui malheureusement ne pouvait pas faire grand-chose à l’époque où il n’était qu’une Coiffe Noire en uniforme. Nous l’avons aidé à mettre fin à un culte de Nurgle qui étaient à deux doigts d’invoquer un Grand Immonde dans les égouts de la ville. Depuis, il a été nommé lieutenant au sein du Troisième Bureau. Naïf, mais avec un cœur pur, c’est un policier procédurier et respectueux de la loi, qui bien sûr a parfois besoin de nous quand la loi se met en travers de la justice.
– Aemilia de Disma : Pour le coup, t’en sais plus que moi sur elle, vu que c’est toi qui est parvenue à la dénicher. Ce que je sais, c’est qu’elle vient d’une famille de la vieille noblesse du Jutonsryk. L’un de ses ancêtres est illustre : Paul de Disma a été l’un des commandants de « l’armée de la libération » qui a vaincu Wilhelm III y a un siècle. Mais aujourd’hui, la famille de Disma est complètement larguée, ruinée, endetté jusqu’au cou. L’argent de Gelt nous permet d’acheter les extravagances et le train de vie d’Aemilia, mais elle nous renvoie l’ascenseur. Charmeuse, magnifique, elle sait être innocente quand il le faut et garce quand on le souhaite. Parfaite pour espionner les hautes sphères de la société Marienbourgeoise.
Modifié en dernier par Armand de Lyrie le 03 juin 2019, 18:13, modifié 8 fois.
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules à la guivre de gueules halissante
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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Armand de Lyrie
Warfo Award 2021 du Maître Orateur
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Re: [Supplément] Marienburg, Nid d'espions - Situation politique de la ville

Message par Armand de Lyrie »

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For 8 | End 9 | Hab 10 | Cha 11 | Int 14 | Ini 12 | Att 10 | Par 10 | Tir 10 | Mag 15 | NA 2 | PV 80/80

Compétences :

- Alphabétisation
- Langue magikane
- Sens de la magie
- Incantation (Ulgu)
- Maîtrise Aethyr (2)

- Empathie
- Diplomatie
- Déplacement silencieux (Urbain)
- Sens du détail
- Conscience de la magie
- Sang-froid

- Mort silencieuse

Rites et sorts
Mineurs
- Masque d'Ulgu
- Aire de camouflage
- Incognito
- Imitation vocale
- Déséclairage
- Jeu d'ombres
Moyens
- Action secrète
- Changeforme (Sort qui peut être combiné)
- Destrier de l'ombre
- Poignard de l'ombre
Majeurs
- Substance d’ombre aethyrique

Empreintes
Jet 1 : (1d10) : 9
– Ténébreux : Votre corps semble attirer les ombres qui l’enveloppent comme un suaire. Vous bénéficier d’un bonus de +2 aux tests de dissimulation.
Jet 2 : 6
Regard troublant : Vos yeux deviennent gris et des ombres surnaturelles semblent y tourner. Vous bénéficiez d’un bonus de +1 à vos tests d’intimidation. Cumulable trois fois.
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules à la guivre de gueules halissante
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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