[Reinhard Faul] Sous quarantaine

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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Armand de Lyrie
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Re: Sous quarantaine

Message par Armand de Lyrie »

Un petit groupe de bosseurs étaient en train de s’affairer sur le ponton. Lorsque Reinhard s’approcha et commença à parler, toutes les paires d’yeux se tournèrent pour le regarder. Si deux ados maigrichons se contentèrent de lui jeter un court regard avant de retourner à leur tâche, un homme bien plus grand et bourru, et qui avait des poulaines au lieu de se balader pieds-nus, observa le fidèle de Nurgle de haut en bas, en laissant apparaître une vilaine grimace sur son visage joufflu.
Charisme Reinhard : 8
Malus : Personnage louche (-2)
Jet : 4, réussite.
« Hey dites donc, tu t’es cru où mon vieux ? J’suis compagnon de la Confrérie du Phare, pas une mousse quelconque. On m’paye une pistole la carcasse, je vais pas laisser tes sales pattes voler mon travail pour des sabots, vilain ! »

Le compagnon grassouillet jeta un œil vers le navire. Il regardait d’un très mauvais œil les deux hallebardiers. Sitôt maître Bernhard et celui qui semblait être le propriétaire du vaisseau (Ou du moins de la cargaison, savoir qui avait quoi dans les affaires commerciales était toujours très compliqué et un problème comme seuls les riches pouvaient se poser) disparus dans la cale, les deux mercenaires s’étaient mis à se reposer sur leurs hallebardes, et à parler très fort ensemble en ricanant. Pour on-ne-sait quelle raison, le compagnon du Phare – peu importe ce que ça pouvait bien être – avait l’air très mal à l’aise face à leur présence.
Aussi, avant que Reinhard ne puisse s’enfuir, il sifflota et fit un petit signe de tête.

« Franchement t’es pas épais, je sais pas si t’as de quoi porter de la barbaque… Mais heu, si tu cherches à te faire deux ou trois sous tu peux prendre un seau et aller récurer le vaisseau. Surtout que ça pue là-dedans, rempli de sang et de mouche, pas beaucoup de matelots qui sont volontaires pour s’y coller. Ça te dis ? »
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules à la guivre de gueules halissante
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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Reinhard Faul
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Re: Sous quarantaine

Message par Reinhard Faul »

Franchement, c'est un peu vexant d'être estimé indigne de porter des cadavres de cochons. Et « pas épais » ? J'l'emmerde. J'ai aussi transbahuté des putains de trucs en mon temps. Des armoires. Des coffres-forts. Des bricoles. Néanmoins je n'ai pas pris de mandale, alors j'essuie l'affront en silence. L'absence de violence mérite au moins ça. Autant méditer sur la proposition du monsieur. J'ai déjà fait des corvées pour deux piécettes, c'est pas aberrant. Ça m'embête toujours un peu de nettoyer des trucs, et surtout de déranger les mouches, mais on fait avec.

« Ben ça me va. Il est où le seau ? Et ils vont me laisser monter les deux... »

Je manque de dénomination polie pour désigner deux mecs avec des bâtons pointus. En général ça tourne dans le registre autour de « connard ». Je les désigne du doigt.

« Les deux eux ? »

Je préfère vexer personne, et puis le compagnon du Phare a l'air un peu chiffonné par leur présence. Il est contagieux dans l'angoisse ce con. Je préférerais qu'il m'accompagne, possiblement en me tenant la main pour que j'ai pas trop peur (et qu'il chope ma mycose palmaire).
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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Armand de Lyrie
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Re: Sous quarantaine

Message par Armand de Lyrie »

Le compagnon de la confrérie du Phare ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Le gros bourgeois bien habit dans ses beaux vêtements se préparait déjà à partir surveiller le déchargement des marchandises, lorsque Reinhard l’arrêtait pour demander où se trouvait le seau pour nettoyer le navire. Nul doute que le joufflu se serait mit à s’exciter et à transpirer dans sa colère de bourgeois qui n’aime pas avoir à répéter ses hommes, si seulement le cultiste de Nurgle ne l’arrêta pas en désignant du doigt les deux hallebardiers. Alors, le gros se mit à froncer les sourcils et à diriger sa ire vers eux.

« Ta maman ne t’as pas appris à ne pas montrer du doigt ?
Cette méchante soldatesque, c’est pas de simples sergents de ville. Regarde comment ils sont bien habillés, avec leurs jolies chausses rayées et leur demi-armure de fer. C’est des Lansquenets qui servent au Donjon de Fer, autant te dire que j’aime pas trop les voir sur mon bateau à regarder des carcasses de porc… »

Compétence INT Reinhard : 8
Jet : 7, réussite.
Reinhard, comme tout habitant de Nuln, savait ce qu’était le Donjon de Fer. Mais après y avoir réfléchi quelques instants, et avoir rappelé à lui quelques souvenirs, des bribes de conversation avec Mémé et des rumeurs dans les rues, il comprit plus distinctement de quoi il s’agissait.
Le Donjon de Fer, construit sur une île au milieu du croisement entre les fleuves de l’Aver et du Reik, en plein cœur de la ville. Le Donjon de Fer accueille les répurgateurs du culte de Sigmar, de vilains épouvantails avec de grands chapeaux qui poursuivent tous ceux qu’ils suspectent, à raison ou même à tort d’ailleurs, de pactiser avec les Vrais Dieux comme le papy de Reinhard. Le Donjon de Fer était un grand ouvrage militaire, où les gens qui y entrent ne sont pas eux-même quand ils en sortent, et souvent c’est uniquement pour finir au bûcher.
Reinhard devina que les gardes-là, les deux hallebardiers, n’avaient pas des têtes d’inquisiteurs ou de religieux, ils semblaient être de la soldatesque aussi débile et rustre que tous les autres militaires, qu’importe l’écusson ou le petit chapeau ridicule qui différencie leur employeur. Il devina donc que ces gardes-là n’étaient pas ici pour traquer des hérétiques ou des sorciers, mais simplement parce que les autorités de la ville, sûrement des riches encore plus gros et avec des habits encore plus ridicules que le désagréable monsieur du Phare qui lui parlait, avaient décider que pour économiser de l’argent ou avoir plus de forts-à-bras pour embêter les honnêtes gens, c’était une bonne idée d’enrôler des types qui passaient leur journées à garder un grand donjon lugubre où on torture des gens dans des cages au nom de la civilisation.

« Ils sont pas censés te déranger. S’ils t’emmerdent tu les ignores et tu leur parles pas.
C’est des dégénérés. Comme presque tous les Sigmarites. Quel pays horrible… J’ai très hâte de rentrer dans ma Bretonnie natale, que je n’ai pas à supporter d’autres rustres comme toi. »
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

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- Pendentif monté en clou
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Reinhard Faul
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Re: Sous quarantaine

Message par Reinhard Faul »

J'ai dû mobiliser tout ce que j'ai de contrôle de soi pour ne pas grimacer en entendant « Donjon de Fer ». Pendant une brève seconde de panique, j'ai cru que les deux glands étaient des répurgateurs venus pour moi, puis je me suis ressaisis. C'est juste deux glands. Qui gardent des cochons morts. Les répurgateurs sont terrifiants mais ils ne pas partout. Je n'ai jamais tué personne, je sais à peine faire apparaître quelques cafards. Ils peuvent pas être là pour moi.
Et Bernhard ?

Je décide d'aller sur le bateau malgré la paranoïa qui commence à monter. Je serre les poings en passant devant les deux trous du cul. Et si Mémé m'avait envoyé droit chez un type complètement grillé ? Et si les répurgateurs arrivent dans une demi heure ? Je peux pas aller ailleurs de toute façon, je veux faire plaisir à Grand Père. Mais quand même. Ces putain d'enculés finiront tous par pourrir. Bretonnie incluse. Elle a déjà commencée, d'ailleurs.

Je cherche le type. Y a plein de bordel partout, tout le monde a l'air très affairé, moi aussi, donc personne ne demande pourquoi je suis là. Je tourne à gauche, je me faufile entre une fille qui déplace un tonneau et une porte en train de se fermer, je passe par hasard dans une pièce plus jolie que les autres puis je finis dans une chambre petite mais richement décorée.
C'est là que se trouve Maître Bernhard, tout seul, ce qui est très commode.

Je suis très mal à l'aise. Mémé m'a prévenu que ce monsieur n'aurait pas la tête d'un allié, mais quand même. Tout mon instinct me hurle que je n'ai rien à faire là. J'ai envie de dégueuler du vomi corrosif partout et de m'enfuir en rampant par le hublot comme un cafard. Le type, lui, a l'air inquiet aussi. Il commence à s'agiter, un mélange de peur et d'incompréhension sur le visage. T'inquiète pas mon gars, j'ai aussi peur que toi. C'est pas la petite bête qui va manger la grosse. Je dois dire un truc.

« Euh... bonjour, m'sieur Bernhard euh... j'suis venu euh... parce que... on a le même grand-père hein ? Il est très gentil. »
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Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

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- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
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- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
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Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
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- Alphabétisation
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- Humour
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- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
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Re: Sous quarantaine

Message par Armand de Lyrie »

Maître Bernhard était laid. Non mais que Reinhard lui-même ait pu participer à des défilés de mode, mais Bernhard avait vraiment un aspect disgracieux. Ce n’était pas tant à cause de son aspect malingre – il faisait une tête de plus que Reinhard, mais souffrait d’une minceur qui était à la limite de l’anorexie, un sac d’os au dos voûté et aux épaules étroites dont les joues apparaissaient dangereusement creusées, et qui flottait dans ses beaux vêtements de velours et de soie brune bien trop grands pour lui. C’était surtout la peau de son visage qui le rendait désagréable à regarder. Il était couvert de boutons, certains encore très gros et rouges, d’autres qui étaient marqués par le point blanc du pus. Il avait des plaques rouges, très épaisses, et des cicatrices très profondes là où il s’était gratté et arraché la peau. Si son teint était laiteux, il avait surtout la texture du lait caillé. Le tout caché derrière de grosses lunettes qui tombaient sur son museau, derrière lequel des petits yeux injectés de larmes, tout paniqués, tentaient d’observer Reinhard.
Sitôt le cultiste de Nurgle lui avait parlé, il avait bondit, et maintenant, il paraissait un peu terrifié, mais il devait être le genre personne à avoir peur lorsqu’une mouche pète. Il ouvrit la bouche, balbutia quelques mots, puis finalement parvint à formuler une phrase au ton rendu gras par son malaise.

« Ah, heu, oui… Le grand-père… C’est heu, c’est mémé qui t’envoie ? Attend juste deux secondes, je finis ce que je fais et je suis à toi. »

La secte de Mémé Gâteuse n’avait pas de rituels pompeux, de mots de passes ou de poignées de main secrètes. Pourtant, malgré tout, les cultistes parvenaient à assez bien se repérer entre eux.
Reinhard attendit non pas deux secondes, mais plutôt deux minutes. Maître Bernhard retournait parler avec le bourgeois barbu au grand manteau fourré de tout à l’heure. C’était un bel homme, rieur, qui n’arrêtait pas de donner des tapes amicales dans le dos de Bernhard, qui réagissait en tremblant de tout le corps et en ayant l’air encore plus inquiet. Finalement, il tendit de la paperasse, le beau bourgeois signa, les deux se serrèrent la main, puis Bernhard fit un léger signe de tête à Reinhard pour lui indiquer de remonter sur le pont de la nave.

Bernhard entraîna Reinhard vers la proue. Il se tint tout devant, là où le navire bougeait très légèrement au grès des mouvements du Reik. Il n’y avait personne : les matelots, Reinhard le devinait, avaient dû partir se dégourdir les jambes et boire beaucoup d’alcool, après leur éprouvant voyage. Le commerce fluvial était certes plus doux et moins mouvementé que le commerce en haute-mer, mais si ces messieurs venaient de Bretonnie, ils n’avaient pas dû toucher la terre ferme depuis un moment.
La vue de Reinhard n’était franchement pas très esthétique. On était loin des magnifiques tableaux de fleuves et de rivières qu’on affichait dans les cathédrales de Manann et dans les palais princiers. Il y avait, à perte de vue, des grosses péniches, des barques de pêcheurs qui vidaient le fleuve de ses anguilles à l’aide de grands filets. Ça puait. De l’autre côté du fleuve, s’étendaient à perte de vue des cheminées d’usines et de fonderie qui crachaient une fumée noire qui prenait à la gorge et aux narines. Et la mer était sale, d’une mauvaise couleur, polluée par les déchets des teintureries et le sang des porcs qu’on égorgeait dans les abattoirs. Un dépotoir, voilà ce qu’était Nuln. Une déchetterie à ciel ouvert où l’on écrasait des hommes dans la misère et la maladie la plus crasse pour permettre de produire du confort, et des beaux vêtements teintés comme celui que portait Bernhard. Une ville pestilentielle. La ville de Nurgle.

« On m’a collé deux sergents du Donjon de Fer. »

Maître Bernhard regarda avec grande anxiété derrière lui, dans la direction du ponton de bois où la soldatesque montait la garde. Il soupira lentement, du nez.

« On dit que c’est pour ma protection. Qu’il y a des vols et des attaques sur des fonctionnaires de la municipalité. Moi je crois que je suis sous surveillance, ils sont là à guetter le moindre de mes faux pas.
Tu ne leur as pas parlé ? Tu ne t'es pas annoncé en donnant ton nom ? Si c’est le cas, c’était très intelligent de ta part, et tu m'as peut-être fait gagner un peu de temps. Je vais donc pouvoir t'aider. »

Il fit un petit signe à Reinhard pour qu’il s’approche, puis tendit son bras loin, très loin, vers la tour menaçante d’un château perché sur une île.

« Cela, c’est le Donjon de Fer. Et à côté... »

Il désigna une grande île qui était derrière, derrière le Donjon et l’Île de l’Aver qui étaient trop menaçantes avec leurs grandes murailles lézardées et leurs remparts noircis par la fumée des fonderies.

« C’est l’Halbinsel. C’est là qu’est ce que vous convoitez.
Mon boulot c’est de contrôler les arrivées des navires de commerce. Je contrôle le fret, je note ce qui en descend, je collecte l’impôt… Je dois notamment regarder les immatriculations et les manifestes des navires. Généralement ça se passe bien, on est une ville à l’intérieur des terres, le commerce est strictement fluvial, on a très rarement des originalités ou des irrégularités comme on en voit quotidiennement à Marienburg ou à Norden. Et pourtant, ce qui s’est passé la semaine dernière, c’était vraiment étrange.
Une galère de commerce. Voiles latines, un gigantesque éperon doré sur le devant, et flottant sans aucun pavillon, alors que c’est interdit. Le capitaine est descendu et a remit aux autorités le manifeste. Tous les huissiers et les notaires qui étaient dans le bâtiment quand il est arrivé sont tombés malades dans les jours qui ont suivi. Y paraît que le type était couvert de pustules et avait le visage qui avait trois fois le volume d’une tête normale. On a immédiatement mit le bâtiment sous la menace de canons et on l’a obligé à être parqué en quarantaine sur l’Halbinsel. On se contente de leur jeter de la nourriture à bord, mais jusqu’ici, seules de courageuses prêtresses de Shallya avec une tenue spéciale peuvent monter et descendre à bord.
Ce qui m’a marqué, c’est que j’ai lu le manifeste après coup. Moi je n’avais pas peur de lécher mon doigt en en tournant les pages, je suis en fait un peu immunisé... »

Bernhard ouvrit grand la bouche et tira la langue. Reinhard put alors voir, avec délice, comment la bouche de son confrère était couverte d’aphtes et la langue était totalement blanche, les gencives dégoulinant de sang. Il fallait admirer le travail de Papy, mais nul doute que Bernhard aussi aurait été ravi de voir quelles infections Reinhard avait su lui concocter.

« Le navire est immatriculé avec le nom L’Éperon de Roland, et les documents le lie à la flotte ducale de Bordeleaux. Sauf que ça a aucun sens. Parce que ce navire là c’est une galère Tiléenne, j’en suis absolument sûr et certain. J’ai reconnu sur la poupe le blason de la ville de Remas, même si la peinture s’est estompée à cause du sel et de la mer.
Normalement, je te dirais de te débrouiller avec ça. Mais puisque les hallebardiers ne t'ont pas reconnu, peut-être que je peux m’arranger pour te faire voyager jusqu’à l’Halbinsel, que tu puisses faire une reconnaissance des lieux. Cela sera pas facile de t'infiltrer à bord, y a constamment des gardes qui surveillent, puis, l'équipage aussi...
Mémé t'as dis des trucs sur ce bateau ? Elle t'envoie pour un motif particulier ? Qu'est-ce qu'il y a à bord ? »
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules à la guivre de gueules halissante
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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Reinhard Faul
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Re: Sous quarantaine

Message par Reinhard Faul »

On est maintenant vers la proue du navire. Les reflets du soleil sur l'eau me brûlent les yeux. Maître Bernhard m'explique ce qu'il sait des deux trous de balle devant le bateau. J'avais raison de m'en inquiéter.

« Nan, je leur ai pas parlé. »

Il a l'air content, il poursuit ses explications. Il me raconte une histoire différente de mes visions. J'ai vu le navire tiléen exploser, malgré sa charge courageuse. Les bretonniens en face étaient beaucoup plus massifs. Je ne sais pas comment le petit a pu enculer le gros, mais j'imagine que ça a un rapport avec le capitaine qui a fait une proposition à Grand Père. En tout cas la finalité de cette histoire c'est qu'on a des gens très malades, ici, à Nuln, et moi en train de les regarder depuis un autre bateau.
Les explications sont longues. Je garde un silence poli parce que je n'y connais rien en pavillons, en impôts, et en quarantaine. Maître Bernhard en profite pour me montrer une bouche magnifique, attaquée par une armée d'agents infectieux. Y a plus rien qui tient debout. Je fixe admiratif ce chef d’œuvre buccal, puis détourne les yeux, un peu honteux. Sous la crasse je ressemble encore pas mal à un humain normal, ce qui n'est pas une bonne chose quand on fait parti d'un culte chaotique. Le plus spectaculaire que j'ai à disposition, c'est quelques verrues sur le gland, mais je crois que ça fait un moment que c'est là. J'ai dû choper ça de la façon usuelle. Rien à sortir pour frimer, donc.

« Ben vous avez raison, c'est bien une galère tiléenne. »

Maître Bernhard me fixe avec une expression curieuse. Je répugne à lui dire que j'ai tout vu en rêve parce que je suis un espèce de sorcier. On partage le même Grand Père, certes, et quelque chose me pousse à éprouver une espèce de sympathie pour mes collègues, mais, je sais pas... je trouve ça vexant. Je préférerais être un cultiste avec une épée ou quelque chose d'honnête (mais en vrai ça pèse lourd et ça coupe, j'ai aucune avenir là dedans).

« Mémé le sait grâce à l'oniromancie. Le bateau il vient du Moussillon. »

Je laisse cette information faire son petit effet. J'aime bien cet endroit, je l'ai vu plusieurs fois en rêve. Je ne sais pas pourquoi c'est agréable quand Grand Père me montre des choses. Normalement je n'ai pas le droit de parler de ce que je ne devrais pas connaître, mais on est entre nous.

« C'était un espèce de noble à la con de Tilée. Un patricien ? Bref. Une sorcière lui avait promis qu'il ferait fortune au Moussillon, il y est allé. Elle a pas menti : il a eu plein de cadeaux de Grand Père, pour lui et son équipage. Mais il était pas très content, il avait la rage... »

Je m'en souviens parce que je l'ai ressentie, sa rage. Je me souviens aussi de l'odeur de la mer, de l'infection, du bruit des vagues et des marins en train de mourir... oh bordel je déteste la magie. Mes vraies souvenirs à moi de ma vie semblent flous à coté.

« Le bateau, y s'est fait arrêté par des bretonniens. Mais vraiment arrêter. Il a explosé très fort et il a coulé. Y avait un truc qui brillait dedans. Le noble il avait de l'eau dans la gorge et très froid... »

Je secoue la tête.

« Mais vous savez ce qu'il a fait avant ? Il a renié son faux-Dieu, ce... »

Et là j'ai répété dans un tiléen impeccable les injures qu'avait prononcé Vitale Candiano avant de vendre son âme à Grand Père. Puis j'ai répété ses promesses. Parler une langue étrangère sans la connaître, un classique.

« Je sais pas comment le manifeste a atterri dedans, pourquoi c'est pas un tas de planches, et où est le vrai Éperon de Roland, mais je veux ce qui est là dedans. »

Je me gratte le ventre. Ma marque brûle un peu, comme une plaie infectée. Ça me sort de mon récit. Il faut penser à l'avenir maintenant.

« On peut aller quand dessus ? Pour venir ici j'ai dit que je nettoierai, faut que je le fasse ? »
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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Armand de Lyrie
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Re: Sous quarantaine

Message par Armand de Lyrie »

Maître Bernhard écouta patiemment tout ce que Reinhard eut à dire, en agitant très vivement la tête de haut en bas à chaque ponctuation de son camarade. Lorsqu’il termina, le fonctionnaire pinça ses lèvres et regarda à nouveau la côte et les traits marqués de l’Halbinsel, en faisant un petit bruit avec sa langue.

« Dans ce cas, c’est très important que vous montiez à bord… Qui sait quels trésors renferment ce navire ? Rien que de tenter de l’imaginer, j’en tremble de bonheur…
Mais ça ne sera pas facile ! L’Halbinsel est un quartier militarisé, rempli d’imbéciles avec des gros casques pour protéger leurs tout petits cerveaux. Et le navire lui-même est en quarantaine, toujours placé sous la garde de sentinelles qui ont ordre de tirer sur n’importe quel matelot qui essayerait de quitter le navire – je suppose qu’ils appréhenderont quiconque essayera de monter à bord, également. »


Il posa ses mains sur ses hanches, et opina du chef.

« La meilleure façon dont je puisse t’aider, c’est de t’amener là-bas. Tu pourras pas grimper sur le vaisseau, mais tu pourras te rendre compte de l’environnement, des défenses qu’il faut outrepasser, des rondes de gardes… Ce sera une reconnaissance, et ensuite, ce sera à toi de décider la meilleure façon de monter à bord, et d’extraire les présents de Papy.
Reste ici à faire semblant de laver le pont. Mais je vais nous arranger un transport, en essayant de pas trop attirer l’attention de mon escorte... »


Le fonctionnaire leva sa main. Il retirait son petit gant en soie afin de dévoiler sa peau : il avait les extrémités des doigts rouges, et couvertes de pus, et il était fier de pouvoir serrer la main de son comparse maladif.

« Appelle-moi Bernhard. Et toi, c’est quoi ton nom ? »




Reinhard s’attelait à la tâche, maniant la serpillière pour repasser le pont qui était salie par la merde d’oiseaux, l’eau salée et toutes les saloperies qu’un rafiot pouvait chopper en mer. Il désincrustait tranquillement le bois ouvragé du navire, quand le sifflement d’un homme le déconcentra et l’obligea à relever la tête. Il aperçut un matelot, pieds-nus et braies remontées aux genoux, lui faire un signe de main puis quitter la nave pour redescendre sur le poteau.
Reinhard le suivit. Il aperçut que les hallebardiers étaient partis. De loin, séparé d’une petite quinzaine de pas, il tentait de garder la trace du matelot, qui sautait du ponton pour aller sur la petite digue ensablée des docks. Il passait sous les grands quais et les ouvrages de bois, et se retrouvait maintenant les pieds dans l’eau alors qu’il se dirigeait vers une galère à foc et à château qui était déjà à flots : C’était un Loup Impérial, un vaisseau de guerre fait pour les patrouilles fluviales et le combat en mer intérieure. Lorsque le marin eut l’eau jusqu’aux hanches, on lui envoyant une corde, et deux paires de bras s’approchèrent pour se saisir de lui et l’assister dans sa montée.
Reinhard le suivit donc, et alors qu’il s’approchait du navire, il vit deux mains se tendre pour l’attraper et l’aider à monter, sans qu’il comprenne vraiment pourquoi. Une fois embarqué sur le navire, il se rendit compte que les deux hallebardiers et Bernhard étaient là, assis sur le petit château, tandis que sur le pont se trouvaient des rangs de rameurs.

« Là-haut ».

Le matelot qui l’avait sifflé tout à l’heure lui indiqua le fonctionnaire, puis il prit place derrière une rame et se mit à joindre le mouvement de tous les bancs s’affairant à propulser la galère sur le Reik.
Reinhard monta le petit escalier et s’approcha de maître Bernhard. Restant assis, celui-ci lui fit un grand sourire et un signe de main pour qu’il vienne s’asseoir.

« Salut, Karl ! Content que tu aies pu venir ! Viens, approche. »

Les deux hallebardiers, assis en face de Bernhard, levèrent leurs museaux. Ils avaient des trognes horribles de soldats, de gros nez boursouflés – probablement à cause de bagarres qui les avaient brisés – et des cicatrices, les vilaines cicatrices qui déforment le visage, pas les petites cicatrices qui donnent un caractère d’aventurier fait pour plaire aux jeunes filles. L’échevin fit une petite place sur son propre banc, afin que « Karl » puisse s’installer, et il se dépêcha vite de parler pour donner le change.

« Bon sang, Karl, tu es dans un état lamentable… Et tu as tellement minci… Ton pèlerinage a dû être éprouvant ! Comment s’est déroulé le chemin des pierres ? »
INT Reinhard : 8
Jet : 19, échec. Aucune information donnée.
« En tout cas ça me fait du bien de te revoir… Il faut que tu passes à la maison ce soir, afin de te requinquer.
– C’est qu’c’monsieur, maître ? Demanda l’un des hallebardiers, en dévisageant Reinhard.
– Karl. Un ami d’enfance. Cela vous regarde-t-il, sergent ? Gronda Bernhard sa petite voix aigu et bien peu menaçante.
– Nan. Mais qu’il vienne sur l’Halbinsel, ça, ça m’regarde.
– Karl est un de mes secrétaires. Il a le droit de m’accompagner.
– Soit. Bien. Mais j’aimerai ‘ben qu’il reste sous nos yeux, maître.
– Vous croyez qu’il vient sur l’Halbinsel pour le goût de la bière des tavernes de soldats ? Un peu de sérieux, sergent. »


Bien qu’il fallait parler un peu pour donner le change devant le hallebardier, Reinhard eut le regard distrait vers l’horizon et le fleuve du Reik ; il était ici pour faire une reconnaissance, et pour se rendre compte de la meilleure manière de pouvoir se rendre jusqu’aux magnifiques cadeaux de Papy.
Le loup impérial sur lequel Reinhard avait embarqué voguait à toute vitesse. Alors même que le Reik n’était qu’un fleuve qui coulait calmement, le cultiste se sentait remuer et une légère envie de vomir s’empara de lui. Il regardait d’un mauvais œil l’énorme tour du Donjon de Fer, avec ses remparts noircis, ses courtines truffées de canons et ses grandes tours à feu. La nuit, le Donjon était illuminé, et continuait de surveiller les allers-et-venues des vaisseaux qui passaient par ici.
Le navire passa sous le pont de fer, un grand pont de pierre qui était peu utilisé : pour passer d’une rive à l’autre, les habitants de Nuln devaient utiliser le Grand Pont et subir sa douane.

En dépassant l’île de l’Aver adjacente, il y eut une succession de détonations. Pourtant, personne dans le vaisseau ne trembla. Reinhard savait, en tant que Nulnois depuis maintenant plusieurs décennies, que c’était sur ce morceau d’île qu’on testait les canons sortis des usines où il s’était ruiné le dos. Toute la sainte journée, des canons tiraient très fort, pour ne se taire qu’à la nuit tombée à cause de la réglementation sur la pollution sonore.

Finalement, après être passé sous le Pont de Fer liant le Donjon à l’île de l’Aver, il put découvrir la silhouette de l’Halbinsel, cette espèce de péninsule plus éloignée de Nuln. C’était un quartier militarisé, qui accueillait la garnison du Wissenland et des lames loyales à la comtesse. Pourtant, on n’y croisait pas seulement de la troupe qui profitait des champs vides pour s’entraîner à marcher en rang et à pratiquer des formations militaires. Reinhard savait que le quartier accueillait tout un quartier de civils, principalement composé de familles de soldats, de tavernes, de bordels de campagne, et tout un microcosme de société avec des médicastres et des petits artisans.
Surtout, c’était sur l’Halbinsel que se trouvait le ghetto des Nains. Enfermés volontairement dans leurs murs, ils y avaient leurs forges, leurs guildes, leurs banques et toute leur petite vie à eux, en s’auto-gérant de manière autonome. Il était rare pour un humain, un umgi, d’aller-et-venir dans le ghetto, surtout auprès d’une populace qui aimait son isolation et le respect de la loi, mais peut-être est-ce que Reinhard pouvait prendre avantage de cet endroit.
Test d’observation : INI+INT/2
Jet : 7, réussite, informations supplémentaires débloquées.
Reinhard notait qu’il y avait beaucoup de navires autour de l’Halbinsel, et surtout, beaucoup de loups impériaux. Cependant, il notait un détail pas très bête : on était au début de l’été, les fonderies du Faulestadt enfumaient la ville à plein régime en expulsant très fort leurs cendres et leur fumée noire. En pleine journée, il était impossible pour un navire sans autorisation de venir tranquillement accoster sur la baie sans être aperçu par la quantité de loups impériaux qui patrouillaient, mais il suffirait d’un jour de forte chaleur, sans vent, pour que toute la baie soit envahie par une brume de cendres et rendre impossible la détection d’un petit vaisseau.

Le vaisseau sur lequel se tenait Reinhard s’arrêta sur des quais. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’un vieux ponton de bois pourri qui craquait sous les pieds, mais un authentique quai en pierre et en béton, jeté sur l’eau. Bernhard se leva et descendit le premier le petit escalier qui le menait au pont du navire. On avait déjà jeté une planche en bois, et un matelot l’aida à descendre en lui tenant la main, un honneur qu’on proposait également à Reinhard s’il l’acceptait.

« Viens Karl, nous n’en avons pas pour longtemps. Il faut juste que je fasse signer des papiers pour un vaisseau en quarantaine, puis nous repartirons aussitôt.
C’est du gâchis de temps, mais bon, il faut bien que quelqu’un le fasse, n’est-ce pas ? »


Les hallebardiers suivirent de près les deux comparses. Cela permit à Reinhard de marcher le long du littoral et d’observer les magnifiques quais qui s’étendaient tout le long. Il n’était pas très rassuré. Il y avait effectivement des soldats partout, du moins de ce côté-ci de l’Halbinsel. Peut-être y aurait-il un moyen plus facile d’accès depuis le quartier des nains, ou bien depuis le quartier civil.
Les docks de quarantaine étaient cernés par une fine muraille et de petites courtines qui servaient, par endroits, d’accès et de tour de garde. Les murs n’étaient pas bien hauts, peut-être pouvaient-il être escaladés avec une corde et du matériel, mais il y avait bien quelques sentinelles qui restaient vigilants. Bernhard n’avait pas choisi l’entrée par la grande porte, il s’approchait du quartier des quarantaines par un petit chemin secondaire qui était donc bien moins gardé, et qui ne pénétrait à l’intérieur que par une petite voie piétonne. Elle s’arrêtait devant une grande grille en fer verrouillée devant laquelle deux hommes tenaient la garde en portant une lance.
Jet : 13, échec, pas d’informations supplémentaires révélées.
Impossible pour Reinhard de deviner si les sentinelles étaient alertes ou pas, combien ils étaient, et s’il y avait un moment de la journée plus propice pour pouvoir entrer à l’intérieur. Mais dans tous les cas, il allait falloir s’infiltrer, ou bien corrompre les gardes, ou bien, de manière plus simple mais plus brutale, les tuer. Il notait d’ailleurs que les deux gardes de la porte étaient bien moins armés et avaient le visage bien plus jeune que les deux rustres qui servaient d’escorte au notaire.

« Halte ! Qui va là ? Demanda l’un des lanciers.
– Bernhard Steiner, intendant des douanes, avec son escorte. Et, heu, j’ai une personne qui n’était pas prévue, mais qui-
– L’entrée dans le secteur de quarantaine est strictement refusée au personnel non-habilité ! Vos documents je vous prie, maître. »

Bernhard sourit et sorti tout une liasse de papiers, petits et grands, à déplier ou à feuilleter. Le garde posa sa lance à terre et commença à éplucher dedans, tandis que le luneteux continuait de lui piailler.

« Je viens juste pour faire signer les papiers d’occupations des quais au capitaine-quartenier. Je sais que ce n’est pas très régulier, mais comme je venais juste pour un aller-retour d’une quinzaine de minutes…
– Votre ami peut attendre dehors quinze minutes, alors !
– Et le laisser vagabonder seul dans l’Halbinsel ? Allons, vous savez comment sont les civils. Vous avez vraiment envie qu’il se promène sans surveillance ? »


Le lancier soupira en tendant à nouveau les papiers à Bernhard.

« Non ! Mais je vais le noter dans le registre, et vous serez responsable de ses agissements. Qu’il ne porte pas plainte contre la municipalité s’il tombe malade !
Signez ici s’il vous plaît. »


Bernhard attrapa un gros ouvrage que le lancier lui tendit, gribouilla quelque chose pendant une trentaine de secondes, signa, puis salua le lancier avant de faire signer à Reinhard de le suivre. Le second garde sorti un gros trousseau de clés avec lesquelles il ouvrit la grille de fer, et enfin le cultiste pu pénétrer à l’intérieur du quartier de la quarantaine.
Image
L’endroit ne donnait vraiment pas envie. On aurait dit un port, mais en minuscule et sans vie bourdonnante tout autour, pas comme les docks de tout à l’heure où des enfants et des matelots s’activaient partout. Il y avait de jolies maisons à colombages qui étaient à côté de grosses courtines en pierre.
Ça ressemblait à une prison. Mais une prison pour bateaux : Dans une grande rade aménagée, quelques navires occupaient des quais, bien que beaucoup de ces quais soient vides. La rade était entourée de murs, qui formaient une sorte de rectangle qui allait sur la mer et l’enserrait. Il n’y avait qu’une seule voie d’entrée ou de sortie, et elle était protégée par une grille massive qui ne pouvait être soulevée ou descendue que depuis les postes de garde au-dessus. Et là, Reinhard notait beaucoup plus de sentinelles, qui paradaient sur les chemins de garde et pouvaient depuis là-haut surveiller parfaitement tous les navires à quai.
Jet : 7, réussite, informations supplémentaires débloquées.
Néanmoins, le cultiste nota au reflet sur l’eau claire que la grande grille verrouillant la baie ne descendait pas jusqu’au fond. Peut-être était-il possible pour quelqu’un de nager en-dessous et de pouvoir ainsi entrer et sortir de la rade ? Mais il faudrait alors prendre gare à ne pas alerter les sentinelles.

Reinhard senti à nouveau une énergie très désagréable lui picoter le corps. Une force encore plus puissante que lorsqu’il passait devant la cathédrale de Manann plus tôt dans la journée. Il comprit vite pourquoi. L’un des beaux bâtiments qui ne ressemblait pas à une grosse muraille vulgaire n’était rien de moins qu’un hospice de Shallya. Sur une des jolies maisons à colombage était gravée une gigantesque colombe en or, symbole du culte de la Douce Déesse. Reinhard ne put s’empêcher de se tenir la tête et de sentir une vive douleur lui traverser le corps.
Jet de résistance
INT+END/2 : 8
Jet : 12, échec.
Il se mit alors à saigner du nez et à être embrouillé dans son esprit. Bernhard nota cela, et sorti vite un mouchoir de soie de sa poche pour le confier à son camarade.

« Hey, Karl, ça va ? Que se passe-t-il ?
On est presque arrivés, ça prendra pas longtemps t’inquiètes pas. »


Reinhard n’eut pas besoin qu’on le prévienne de quel navire il s’agissait. Il le reconnu tout de suite, au milieu des autres vaisseaux en quarantaine. Il l’avait déjà vu dans son cauchemar.
C’était une galère tiléenne. Un vaisseau magnifique, gigantesque, fait pour accueillir plus d’une centaine de rameurs. Le navire transpirait de gloire et de majesté, surtout à cause de son imposant éperon doré tout à l’avant. Et pourtant, le navire faisait peine à voir. Il était noir et verdâtre, fortement endommagé, les voiles latines étaient déchirées, et des sortes de parasites du bois commençaient à l’infecter. Il n’y avait pas l’ombre d’une âme dessus. C’était comme si l’équipage se cachait dans la cale, et refusait d’aller à l’extérieur.
Le navire était solidement gardé. Sur un rempart juste en face, pas moins de huit arquebusiers se tenaient devant, le canon directement dirigé dessus. Et les deux côtés de la route du quai étaient gardées par huit hallebardiers chacun, qui, sitôt en voyant Bernhard arriver, se mirent en position : quatre devant agenouillés, quatre derrière debout, dressant tous leurs armes bien tranchantes pour les barrer.

« Halte ! Qui va là ?!
Cria la voix d’un officier.
– Bernhard Steiner, intendant des douanes, je viens voir le capitaine-quartenier.
– Vous n’avez pas l’autorisation de passer ! Faites demi-tour immédiatement ! »

Bernhard s’arrêta à bonne distance des hallebardes, n’ayant probablement aucune envie d’être à portée de décapitation. Il se contenta de rester là, les mains en l’air, avant de répéter très fort en augmentant de volume : le quartier était tellement calme que sa voix résonna dans un écho.

« Capitaine-quartenier ! Je suis l’officier des douanes ! J’ai juste un document à vous faire signer et ensuite je m’en vais très vite !
– Très bien !
Répondit une voix après quelques secondes de délai. Faites-le passer ! »

Les hallebardiers se relevèrent et s’écartèrent en une haie. Reinhard se senti malgré tout très mal à l’aise en passant au milieu de ces grands soldats bien armurés. Mais il put enfin accéder aux environs du navire.
Il y avait pas mal de monde autour. Beaucoup de soldats armés. Quelques officiers reconnaissables à leurs plumeaux et les dorures sur leur carapace, celui ayant le plus beau plumet et le plus de bling-bling étant sans doute le capitaine-quartenier que Bernhard avait désigné. Maître Steiner s’approcha et fit une petite révérence, tout en tendant des papiers.
Le capitaine-quartenier se dépêcha de les attraper et de les lire à toute vitesse.

« Regardez, messieurs, regardez ; nous avons ici les puissances de la déchéance à l’œuvre, et pourtant, on me fait signer de la paperasse ! Décidément, on n’échappera jamais au fisc !
– C’est juste une déclaration, très rapide à faire…
– Oui, et la dernière, maître Steiner, la dernière. Vous ne viendrez plus ici. Je viens de recevoir l’ordre de faire arrêter et d’amener au Donjon de Fer quiconque tenterait de s’approcher du vaisseau.
– Il y a un motif que je dois ramener à mes supérieurs ?
– On ne m’a pas donné de détails et je ne veux pas les savoir, mais on m’a prévenu que le culte de Sigmar envoie des templiers dans trois jours pour monter sur le vaisseau. Qu’il soit parvenu à remonter le Reik tout entier jusqu’ici est déjà épouvantable. Enfin bref, si c’est les répurgateurs qui arrivent, je pense que vous pouvez comprendre que l’échevinat de Nuln n’a plus à se mêler de ce navire…
– C’est comme s’il n’existait plus, mon capitaine. »

Trois jours. Reinhard n’avait que trois jours pour tenter de pénétrer à bord de ce navire. Mais comme si la force de la soldatesque ne suffisait pas, Reinhard nota à nouveau un dernier obstacle, sous la forme de quelques individus aux costumes bizarres qui se regroupaient devant la galère.
Répurgateur de Shallya.

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Les prêtres et prêtresses de Shallya sont des pacifistes qui font le vœu de ne se battre qu’en cas de légitime défense, aussi, l’existence de répurgateurs de Shallya semble être une antithèse absolue. Cela serait oublier que le culte a fait le serment de lutter contre le Seigneur des Mouches partout où il ferait sentir sa corruption.
Les répurgateurs de Shallya sont des prêtres et prêtresses itinérants, appelés en urgence lorsqu’un hospice ou une chapelle locale de la Douce note l’apparition de maladies contagieuses trop graves pour qu’elles ne relèvent pas du Grand-Père. Ils sont des combattants, bien qu’ils soient loin d’être des guerriers exceptionnels. Ils représentent surtout un danger pour Nurgle à cause de leurs tenues qui les immunisent contre toutes les attaques et les sorts infectieux qu’on peut leur opposer, et à cause de leur utilisation d’encens, de soins et de prières spécialement pensées pour contre-carrer le Père des Mouches.
Ils sont l’ennemi juré de Nurgle. Le grand-père remerciera toujours les fidèles qui parviennent à les corrompre ou les profaner.
Modifié en dernier par Armand de Lyrie le 20 mai 2019, 11:13, modifié 1 fois.
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules à la guivre de gueules halissante
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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Reinhard Faul
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Re: Sous quarantaine

Message par Reinhard Faul »

Je suis à genoux pour nettoyer le pont. Il est difficile de dire ce qui est la serpillière et ce qui est mes vêtements. C'est pas facile de nettoyer. Ça fait longtemps que je n'ai plus ni la forme physique ni psychologique d'effectuer un travail salarié. De temps en temps un marin passe à coté de moi en jetant un regard méprisant, j'essaye de ne pas attirer l'attention pour ne pas me prendre un coup de pied. Je profite de ce moment pour réfléchir à la situation, à ce que je vais faire. Pour l'instant, le navire tiléen n'est une silhouette du décor, au loin. Bernhard ne peut pas m'y amener directement, seulement faire de la reconnaissance. Mémé m'a donné de l'argent. Qui de mes connaissances pourrait m'amener là bas ?
Un marin me fait signe de venir. Je me relève difficilement, tout ankylosé, je masse mes lombaires. Il part à toute vitesse tel un connard de jeune et je le suis en titubant.

On m'emmène sur un bateau, ce que je n'apprécie pas. Surtout la partie où des inconnus me portent pour m'aider. J'ai confiance en Bernhard, mais pas en les autres, ils m'inquiètent. D'autant que c'est le retour des deux connards avec un bâtons pointus, qui me toisent depuis l'avant du bateau.
Au début j'ai cru qu'il fallait que je m'installe sur le banc de nage avec les autres, j'ai failli gaffer. Je me suis senti très mal à l'aise d'être tout devant avec les gens important tel un monsieur. Mon collègue cultiste m'a présenté comme un espèce d'ami cinglé et bigot. Aucune foutue idée de ce qu'est le chemin des pierres.

« Oh... éprouvant, oui... mais ça m'a apporté beaucoup. »

A partir de là j'ai essayé de parler le strict minimum. Le voyage jusqu'à l'Halbinsel a été horriblement long, mais instructif. Très long parce que j'essayais de ne pas avoir l'air trop nerveux devant les deux glands, instructif à cause de tout ce que j'ai pu observer. Les cendres des cheminées qui forment une brume dense, l'île de l'Aver et ses canons, les saloperies de nains, le terrifiant Donjon de Fer qui n'attend que moi, les types armés partout. J'essaye de tout retenir dans mon petit cerveau éprouvé par la magie et les stupéfiants.

On arrive à destination. Bernhard doit gérer des trucs de fonctionnaire. La paperasse, les gens qui veulent m'empêcher d'entrer. Le quartier de quarantaine est encore moins fun que le reste. Il faudra peut être nager pour y accéder. Et puis il y a l'hospice de cette pute de Shallya.

Je n'y avais pas fait très attention, trop occupé à regarder du coté de l'eau. J'ai eu l'impression de me faire foudroyer. Évidemment qu'elle est là, cette salope. Ça serait trop dommage. Sa présence m'agresse jusque dans mon essence. Je me tiens le crâne, penché en avant, mon nez se met à saigner et à imbiber le pavé. J'ai l'impression de m'être fait grogner dessus par un très gros chien de garde. J'ai envie de m'éloigner en crabe en gardant les mains en évidence, pour calmer je ne sais quel danger. Et puis en même temps je me sens très en colère. Une jeune prêtresse s'engouffre dans le bâtiment en souriant. J'ai envie de lui faire du mal, les moyens m'apparaissent par flash douloureux. Lui chier dans la bouche et la forcer à avaler, la regarder pleurer, possiblement l'agresser sexuellement. La regarder crever des tas de maladies que je lui aurais refilé en lui faisant bouffer n'importe quoi. Transformer son cadavre en champignonnière. La souiller au delà du concevable.
Et puis ça passe.

Finalement j'ai réussi à tituber cinq mètres plus loin grâce à l'aide de Bernhard, je suis comme un couillon en train de presser un mouchoir de bourge sur mon visage.

J'ai à peine eu le temps de me remettre de ça qu'il est apparu.
Le bateau.

Il n'est pas comme dans ma vision, il est magnifique. Grand Père l'a léché partout, lui a possiblement mis des doigts. En tout cas il rayonne d'une souillure divine. J'ai envie de me jeter dedans.

Je le ferais si il n'y avais pas tous les types armés et très nerveux. Ça me calme direct. Encore plus de connards. On passe au milieu d'eux, après une brève négociation de Bernhard. Ils sont vraiment très nerveux. Je fais pas le malin. Je n'aime pas qu'on me tape dessus. Ça semble con à dire mais ce n'est pas évident pour tous le monde, à commencer par les abrutis qui s'enrôlent dans une armée ou une autre.
C'est là que la mauvaise nouvelle tombe : je n'ai que trois jours. Oh bordel. Et non seulement je n'ai que trois jours, mais en plus je reconnais près de ma merveille une nouvelle sorte de connard : des répurgateurs de Shallya. Là encore, les pulsions sadiques s'imposent à moi : les baiser, leur chier dans la bouche, les écouter gémir et pleurer, champignonnière, tout ça. Faudrait que je trouve cinq minutes pour faire un crochet m'occuper de ça, ça serait marrant.

Après tout ça ben... c'est difficile de rester maintenant que Bernhard a son papier. On est obligé de partir à une vitesse quasi surnaturelle. Je n'ai pas envie de quitter le bateau, je lui jette un dernier regard d'amoureux transi avant de quitter le dock de quarantaine, je ne peux pas m'en empêcher.

Pendant une bonne partie du retour je suis silencieux, je réfléchis. Aux moyens, aux buts. Je finis par demander à Bernhard quelque chose, je me permets de tutoyer puisque je suis maintenant son ami d'enfance :

« Est ce qu'il y a des moments où tu es seul ? J'aimerais bien préparer une surprise pour Hans, vu que je suis de retour. Si je t'envoie mes messages quand il y a du monde, plus de secret. »

Y a des gens comme ça qui ne sont jamais seuls, même la nuit. Je ne sais pas si il a poussé le vice de l'infiltration parmi les mécréants jusqu'à avoir une femme. En tout cas il faut mieux pour lui qu'il soit tout seul si je lui envoie des mouches qui parlent.

Nous sommes finalement de retour au Nuln que je connais. Bernhard et moi nous nous séparons. J'aurais bien aimé qu'il reste avec moi. Je ne sais pas pourquoi la compagnie de mes collègues cultistes est désirable et agréable. Avec eux je me sens comme un rat en train de grouiller avec ses copains dans la poubelle. C'est quelque chose qui semble naturel.

Maintenant ? Maintenant je retourne chez Mémé, il faut que je lui raconte tout ça. Je réfléchis à ce que je vais faire ensuite. Ce qui me semble difficile, c'est de trouver des gens pour m'amener là bas sans qu'ils m'égorgent en court de route. J'ai l'habitude du monde souterrain, et j'y ai appris deux choses. La première c'est que je pue la merde quand il s'agit d'être un habile entrepreneur. La seconde c'est qu'on a dix milles fois plus de chance de se faire fumer quand on est tout seul. C'est un truc qui m'a toujours manqué dans le business, en tant qu'adolescent fugueur et donc isolé. J'ai pas de clan, de tribu, un truc qui face office. J'ai jamais eu de sbire derrière moi. J'ai jamais été un sbire non plus – pas très compétent, personne m'a jamais demandé. Je me suis toujours pointé aux deals et autres échanges de bon procédé tout seul. J'ai eu des collègues, mais intéressés en premier lieu par leurs intérêts personnels. C'est comme ça qu'on fini tabassé à mort et dépouillé.
Où est ce que je vais trouver un putain de bateau ?

Enfin, non. Déjà, je vais chercher à manger. Mémé ne pense pas forcément à me proposer de la nourriture, ou à me laisser partir pour que je m'occupe de ça tout seul. Je répugne à toucher au pécule qu'on m'a donné pour ma mission, il doit servir uniquement à Grand Père.
Je trouve un reste de tourte balancé aux ordures, je l'arrache des mains d'un orphelin famélique qui se met à pleurer. J'en ai rien à foutre de ce connard, la mendicité est vachement plus facile pour lui que pour moi. Il y a beaucoup de stands qui vendent des tourtes en ville, c'est pas très compliqué de fourrer du pain avec n'importe quelle bouillie pleine de graisse. Ça et quelques épluchures de légume sur lesquelles les passants ont à peine marcher, et me voilà rechargé en nutriments pour la nuit.

Je retourne donc chez Mémé. Je suis content du coté familier de ma balade dans les rues de Nuln, après toutes ces péripéties, je savoure un peu. Ma vie a une certaine routine, quelque part. Je ne suis jamais sorti de la région. J'ai pas vu une montagne ou une forêt depuis des années. Prendre le bateau a été un petit événement en soi. Ça va être un sacré truc de foutre la merde dans la zone de quarantaine au nez et à la barbe de Shallya.

« Je suis là Mémé. Regarde, je t'ai ramené un canari crevé. T'as déjà vu un canari crevé ? »

C'est l'équivalent social chez Grand Père d'amener des fleurs. Je lui pose sur les genoux.

« Mémé, j'ai vu le bateau. Tu veux que je te raconte ? »
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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Armand de Lyrie
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Re: Sous quarantaine

Message par Armand de Lyrie »

Nuln commençait à entrer dans son après-midi. Une chaude journée, qui serait sans doute plus agréable si le manque de vent ne voulait pas dire que des nuages de suies se mettaient à envahir les rues, provoquant des toux compulsives chez tous ceux qui marchaient dans les rues de la Faulestadt. Reinhard, rentré de sa promenade en navire, retrouvait son pied familier au milieu des caniveaux du Dédale. Il retrouvait la puanteur du bas côté, l’humidité des égouts sous ses pieds, la vue des mendiants et des groupes de jeunes qui passent leurs journées à zoner en groupe, en riant très fort et en obligeant les bourgeois apeurés par ces attroupements à changer de trottoir.
Mais au fur et à mesure qu’il approchait de la maison de Mémé, l’ambiance changeait. Il ressentait au fond de lui la douceur du foyer, la familiarité du chez soi. La vieille bicoque faite en souche de bois pourri se tenait tout au bout d’un petit quai étriqué en pierre, où pourtant nul pêcheur n’approchait sa péniche pour s’amarrer. Il n’y avait, à vrai dire, personne dans le coin, pas même dans les bâtiments désaffectés voisins. Reinhard avait l’habitude de voir un enfant trop curieux s’approcher être poursuivi par ses parents pour l’attraper et l’éloigner, et même les chiens errants se mettaient à pigner en apercevant la bicoque, pignements vite suivis par leur fuite pataude à toute allure, quitte à finir attrapé par un clochard ayant plus faim que les autres.
Il était chez lui. Il sentait sa magie pulser plus fort, et de manière beaucoup plus agréable. Le cadeau du grand père, insidieusement, gagnait la ruelle.

En rentrant dans la maison de Mémé, Reinhard fut accueilli par une magnifique odeur de décomposition et d’excréments. Mémé était à ses fourneaux. Non pas pour faire de la nourriture, dont elle n’avait étrangement jamais besoin, mais pour faire l’une de ses potions dont elle seule avait le secret. En entendant Reinhard arrivait, elle cria de sa voix rauque et caquetante :

« Oh ! Mon petit poussin ! Je suis dans la cuisine ! »

Faul découvrit Mémé derrière une grosse marmite où un liquide dégoulinant de grosses bulles était en train de macérer. Elle jeta le torchon qui était autour de ses hanches et s’approcha de Reinhard, en s’exclamant en voyant le canari :

« Mais comme c’est gentil ! Il ne fallait pas mon piou-piou ! Donne-le à Mistigri, c’est lui qui sera content. »

Il y avait des chats partout. Puants, couverts de pus, de tiques et de vers. L’un d’eux était en train de pisser sur un tapis dans un coin, un autre courrait dans tous les sens en faisant voler la poussière et ses propres poils accumulés. Sitôt Reinhard eut déposé le canari au sol, l’un des matous sauta dessus en ronronnant, et donna de vifs coups de pattes acérés dedans, avant de vite s’en désintéresser.
Ils préféraient les canaris encore vivants.

« Oui, tu vas tout me raconter mon poussin. Mais assied-toi tranquillement, je suis en train de préparer une petite surprise pour toi. »

Elle attrapa une énorme louche et commença à remuer la décoction. Le feu qui brûlait sous la marmite provoquait une ébullition dégoûtante, et une sorte de vapeur fine et colorée commençait à s’échapper à mesure de l’explosion des grosses bulles.
Reinhard put enfin s’installer et prendre un peu de repos, depuis le moment où il avait quitté Bernhard Steiner. Le jeune fonctionnaire boutonneux avait participé à son mensonge, et proposé à Reinhard de le revoir « Pourquoi pas ce soir ? Je pourrai venir manger chez mamie si tu le souhaites, ou bien demain, à toi de voir. » Peut-être que le gratte-papier préférait venir lui-même dans le Dédale plutôt que de demander à Reinhard de venir le trouver dans le quartier du Westen qui, s’il n’était pas huppé, avait tout de même plus de mauvais sergents et veilleurs de nuits que le voisinage de la grand-mère.

« Alors, alors, mon petit poussin… Tu t’es fais un copain ? Il a été gentil j’espère.
Bernhard Steiner n’était pas gentil, à une époque. Il était mesquin, et cruel. Il était timide et timoré, mais il s'imaginait être gentil, et il était persuadé que si les jeunes filles et les jeunes garçons ne l’aimaient pas, c’était en fait à cause de sa candeur et de son apparence laide. En réalité, il était méchant dans sa prétendue gentillesse, avare et jaloux, persuadé que le monde s’acharnait contre lui et lui seul alors que, contrairement à toi, il n’a jamais eu à connaître la faim, la douleur, ou le travail… Lorsque je l’ai vu pour la première fois, il était venu avec le conseil des voisins, toute la dizainerie, et deux ridicules sergents qui avaient des grosses matraques. Il désirait m’expulser. Mais je lui ai montré le chemin, Reinhard… Je lui ai offert un nouveau départ, une nouvelle vie… Et tout ce qu’il souhaite, en échange, c’est d’éprouver l’amour et l’amitié qu’il a été trop vilain pour obtenir dans le monde des infidèles.
Alors, j’espère pour lui qu’il a été gentil avec toi, et qu’il le restera. Il peut t’être très utile. »


Elle attrapa un gros couvercle, qu’elle utilisa pour recouvrir la marmite. Puis, elle fit le tour de la pièce, et s’installa sur un gros pouf couvert de griffures de chat et de poils.

« Est-ce que papy a été généreux avec toi, mon petit poussin ? »
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
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Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules à la guivre de gueules halissante
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)

État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)

Compétences :
- Anticipation : +1 en ATT et +1 en PAR à partir du 3e round face au même ennemi
- Coup précis (1) : Malus atténué de 1 lors de la visée d'une partie précise
- Coups puissants : +1d3 de dégâts
- Coriace : Résiste à 1d3 dégâts de plus
- Dégainer l'épée : +1 en INI lors du premier round
- Parade : Valeurs de parade doublées
- Sang-froid : +1 lors d'actions réalisées sous stress
- Volonté de fer : +1 sur les tests pour résister à la peur

- Baratin : +1 pour embobiner quelqu'un à l'oral.
- Empathie : Capable, sur un test, de lire les émotions sur le visage de quelqu'un.
- Empathie animale : Capable, sur un test, de deviner les émotions d'un animal.
- Étiquette : +1 lors des interactions avec la haute société
- Humour : +1 pour divertir et amuser.
- Intrigue de cour : Capable de déceler et deviner des intrigues.
- Monte : Ne craint pas de chutes lors d'une montée normale
- Vœu de la Pureté échoué : -2 dans la résistance aux tentations terrestres

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien
- Art (Peinture) : Sait peindre des tableaux.
- Danse : Excellent danseur
- Héraldique : Capable de reconnaître les blasons des familles nobles, et d'en savoir plus sur eux sur un test

Équipement de combat :
- Épée bâtarde (Inférieure) : 2 mains / 23+1d10(+1d3*) / 22** (11) parade
- Lance d'arçon : 1 main / uniquement à cheval / 20+1d10(+1d3)* / 16** (8) parade / "Long" (Malus de -2 ATT pour les adversaires) / "Épuisante" (Malus de -1 d'utilisation après END/2 tours, à chaque tour, max -4) / "Percutante" (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) / "Rapide" (Malus de -2 PAR et/ou -2 HAB pour toute esquive tentée par l'adversaire) / Se brise après 4/5 utilisations
*Avec la compétence Coups puissants
**Avec la compétence Parade


Tête : 13 protection
Torse : 13 protection
Bras : 13 protection
Jambes : 8 protection

- Destrier Bretonnien (Ravel) : FOR 10 / END 13 / SAU 8 / RAP 10 / INT 9 / DOC 12 / ATT 9
Équipement divers :
3 Eo

- Un beau doublet
- Un grand manteau
- Des bottes neuves
- Une jolie écharpe

- Nourriture
- Hydromel

- Bague affichant un lion - +1 CHA

- Insigne argenté marqué du blason de Lyrie
- Pendentif monté en clou
- Un flacon à l'odeur immonde
- 3 bouteilles de tonique miraculeux
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Reinhard Faul
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Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)

Re: Sous quarantaine

Message par Reinhard Faul »

Je m'installe dans un grand fauteuil très confortable. Certes, il pue la vieille chèvre, mais on y dort très bien. Il fait agréablement chaud dans la cabane. En plus il y a de très agréables odeurs de cuisine. Je pose mes pieds nus sur la vieille table basse branlante en face de moi. Mistigri me saute sur les genoux. Je passe mes doigts dans sa fourrure en lambeaux pour lui gratouiller le dos et la nuque. Il se met à ronronner en faisant vibrer ses glaires.

Mémé me parle de Bernhard. Je grimace quand elle affirme que moi, je suis un vrai pénitent. Un vrai déchet souillé de magie, plutôt. Je me souviens très précisément le jour où ma dignité est morte. C'est quand je me suis battu avec des chiens errants au dessus de leur écuelle pour leur piquer leur nourriture. C'était ce moment là, cette seconde, que quelque chose de définitif s'est éteint chez Reinhard Faul. Il y a eu, bien sûr, de nombreuses marches à grimper auparavant. Certaines que tu pourrais estimer bien plus dégradantes. Mais ça a été le haut de l'escalier, j'ai envie de dire.

« Il a été gentil avec moi... c'est plus les gens autour de lui qui étaient oppressants. »

Je réfléchis à comment lui raconter tout ce que j'ai vu. Mistigri enfonce ses griffes dans le peu de chair autour de l'os de ma cuisse. Défense de lui en coller une, sinon Mémé va s'énerver. Elle adore ses animaux, alors je continue de caresser le greffier. Il lâche un pet bien gras en signe de gratitude.

« Grand Père a été très généreux... ses cadeaux se trouvent près du Donjon de Fer, dans l'Halbinsel, en quarantaine. »

Quand je mentionne Grand Père, je sens presque Son regard à travers le fin tissu qui sépare l'ici des royaumes du Chaos. C'est parce que la magie est plus forte près de chez Mémé. J'ai plus d'hallucinations, mais elles me font moins peur. Néanmoins, je n'ai pas le temps de regarder la vermine grimper aux murs, je dois raconter la suite :

« Il faut que je trouve une barque et que j'y aille quand il fera chaud et qu'il n'y aura pas de vent. J'ai vu deux gardes sur le chemin. Et un temple de... Sh... l'autre pute là. Ses répurgateurs traînent dans le coin évidemment. »

Je n'étais évidemment pas très religieux dans ma vie d'avant, mais cette colère envers « l'autre pute » ne vient pas de moi. C'est juste les options comprises avec la corruption, comme la répulsion envers les bains ou les plaisirs légèrement scatophiles. Je ne choisis plus ces choses là.
Ce que je peux choisir par contre c'est la putain de barque et celui qui va m'accompagner. J'ai de l'argent pour le payer. Le défi va être ne pas me faire égorger en cours de route.

« Mémé... va falloir embaucher quelqu'un. Je suis pas très doué en bateau et en bagarre. Je peux pas laisser l'argent chez toi pour ne pas me faire dépouiller avant d'arriver ? »

J'arrête de caresser le chat ; je commence à m'agiter. Finalement je me lève, en proie à l'anxiété. Il n'y a pas de nom évident qui surgit dans mon esprit quand il s'agit de mécréant loyal. Tous des connards.

« Ou alors il faut que j'aille traîner avec les autres crado comme moi, et en souiller un... ou alors, on peut pas faire... je ne sais pas... comment un temple ici ? Enfin tu sais... ça fait des trucs bizarres la magie. Des gens pourraient se sentir appelés... ou ça marche pas comme ça ? »

Il faut vraiment que je me sente acculé pour proposer une influence magique sur le quartier. Mémé ne parle jamais très clairement de ses pouvoirs, ni des miens par ricochet. Je sais seulement que quand j'arrive ici, j'ai l'impression de retourner dans le ventre de ma mère tellement je m'y sens bien. De toute façon je ne sais pas comment les autres gens « tombent » dans le chaos, moi il m'a suffit d'être très malade. Je me mets à marcher en rond dans la pièce.

« Ou alors il faut que je fasse un rêve. Mémé est ce que tu m'aiderais ? »
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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