En chemin de l'arbre griset.

Où s'écrivent les histoires, hors du temps et des règles compliquées du monde réel...
Répondre
Avatar du membre
Clodhbert
PJ
Messages : 16

En chemin de l'arbre griset.

Message par Clodhbert »

Clodhbert et son fidèle Heinrich avaient parcourt de longues lieux. La fin de la journée arrivée très bien tôt et les deux compagnons songeaient très sérieusement à s’arrêter. Alors qu’ils n’en pouvaient plus de la forêt où ils se trouvaient, au détour d’un chemin ils tombèrent sur le panneau d'un hameau et sans cacher leur joie ils pressèrent le pas pour se présenter au patelin. Quel ne fut pas leur désenchantement quand ils tombèrent en réalité sur quelques chaumières et cabanes boueuses seulement, dont plus la moitié étaient désertes…
Un silence de mort régnait sur la petite communauté. Personne n’était au travail et toutes les maisons étaient fermées de l’intérieure. Sans même se concerter il était évident pour les deux qu’ils n’allaient pas dormir ici.
Quand Clodhbert fit mine d’élever la voix pour appeler les gens du village, plusieurs têtes sortirent par les fenêtres dont les volets s’étaient momentanément ouvert.
Heinrich pris alors la parole :
« _Brave gens, mon maitre et moi-même devons trouver le prochain village afin de pourvoir nous y reposer ainsi que nos montures, l’un de vous pourrait-il nous l’indiquer ? »
Clodhbert trouva la demande d’Heinrich un peu hautaine mais cela faisait partie du rôle de chevalier…
Un homme un peu bourrus sortit en boitant à moitié :
« _Non messeigneurs, dans les bois qui nous entourent, il y a un mal. Un monstre rode la nuit, il enlève les gens et attaques les animaux. Personne n’en est jamais revenus… On peut vous ouvrir une des maisons si vous voulez… On a plein d’endroit qui sont libre, entre les familles qui ont quittées le coin et celles qui ont eu des malheurs… »
Clodhbert et Heinrich se regardèrent un peu déçu de se retrouver coincés ici… La question d’un danger rodant dans les bois ne vains qu’en deuxième dans leur tête. Le temps qu’ils mirent à réfléchir silencieusement une jeune paysanne s’adressa directement à eux plus audacieusement.
« _Venez messeigneurs, il y a la maison des Blancrasses qui est libre… Elle est un peu plus confortable que les autres et assez grande pour mettre vos chevaux en sécurité ».
Entre ces cheveux largement visible et ça chute de reins vertigineuse, Clodhbert n’eut pas de mal à se laisser convaincre… Une beauté comme elle était rare chez les gens de sa condition.
Le soir la jeune paysanne, Salia, leur avait apportée un repas avant de repartir rapidement pour s’enfermer dans la maison de son père.
Devant leur soupe aux légumes défraichis, au pain et au gras de lapin. Les deux voyageurs faisaient un peu la tête devant le peu de confort que proposait la maison qu’on leur prêtait… Le chevalier avait déjà vue des paysans pauvres mieux installés qu’ici…
Mais les voyageurs s’installèrent pour la nuit et s’endormirent…
Alors que la nuit avait largement avancée, Clodhbert se réveilla d’un coup ! Des cries résonnaient dans la nuit. Des cris de femme : «Au secoure » il venait enfin de discerner une parole, et même qu’il crut reconnaitre la vois de Salia !
Aidé par Heinrich qui l’aida à revêtir son armement le plus vite possible. Les deux compères sortirent de leur taudis pour s’enquérir de la situation. La fille du chef du village avait été attaquée ! Elles était manifestement sortie en plienne nuit.
Le père de Salia raconta qu’il n'avait rien entendu jusqu'à ce les cris de sa fille l’eurent réveillés !
Alors qu’Heinrich relevait les témoignages, Clodhbert inspectât rapidement les traces de l’attaque. Au sol des traces flagrantes, éclairées par les torches, étaient celles de pieds très larges et griffus…
Appelant Heinrich, Clodhbert lui annonça son verdict :
« _Un mutant, certainement quelqu’un qui a succombé à l’appel du chaos… Je pense qu’il est isolé, pend ton matériel de chasse ! »
Sur la même longueur d’onde, Heinrich suivait sans difficulté les traces du peau verte. Ils s’enfoncèrent dans la forêt obscure, à pied, torches éteintes, préférant laisser leurs yeux s’habituer à la lueur de la lune se servant, dans un premier temps ils prirent la direction des derniers cris de Salia pour pister les traces du monstre. Mais malheureusement ils finirent par perdre le chemin au détour d’un bosquet…
Heinrich hasarda une supposition :
« _Si nous sommes sur son territoire, il devrait finir par nous trouver… Qu’en pensez-vous ?
_Oui mais il ne viendra à notre rencontre que lorsqu’il en aura fini avec Salia… Non si nous n’arrivons pas à le trouver alors il faut que ce soit lui qui nous trouve le plus vite possible ! »
Ils rassemblèrent des branches dans un grand fracas, Clodhbert fit choquer ses armes et hurlait de grands cris dans la nuit noire ! Quand Heinrich eu fini de faire un grand brasier ils se recouvrèrent de boue : peau, habit et armement pour masquer leur odeur et masquer les éclats métalliques. Puis ils s’écartèrent du foyer pour avoir un point de vue reculé. Cachés parmi des buissons et de champignons puant ils attendirent espérant que leur stratagème ne coûte pas la vie à la jolie paysanne.
Dans le noir ambiant, faisant quasiment partie du décor, ils aperçurent grâce au petit incendie plusieurs animaux sauvages : Sangliers, loups.
Mais tous s’enfuirent d’un coup lorsque qu’une silhouette cornue ne ressemblant à rien s’approcha. Une épaisse fourrure, des pates semblables à celles d’un loup, mais une tête tous en rondeur. Clodhbert ne voyait pas dans les histoires qu’il connaissait à quoi se monstre pouvait correspondre. Mais ils aperçurent dans ses mains une grande hache. La fille n’est pas avec lui. Ils avaient beau être bien éloignés de l’homme monstrueux qui venait d’arriver, qu’une horrible impression les envahies alors, leur faisant comprendre qu’ils n’avaient pas à être là…
Heinrich s’avança à une supposition :
« _ Il a l’air isolé, j’ai entendus qu’ils pouvaient apparaitre ponctuellement si leurs prières envers le chaos tournaient mal… C’est peut-être notre chance ?
_Pas de suite, s’il est seul et s’il est là, c’est que dans sa tanière, Salia est sans surveillance, c’est elle notre priorité. Tu peux remonter sa piste maintenant ? »
Après un signe affirmatif d’Heinrich, doucement ils sortirent de leur cachette et encore une fois, grâce au brasier, le servant de Clodhbert pus reprendre la piste précédemment perdue et commença à remonter jusqu’à un terrier marqué par un monticule de restes humain et animal.
Déglutissant ils entrèrent dans la caverne… Allumant une torche ils se retrouvèrent dans un antre remplis de détritus, d’ossements et de cendres. Certains murs étaient recouverts de dessins étranges, tracés au charbon de bois. Clodhbert tenta un appel espérant réellement être seul… Et soudain Salia leur répondis ! Suivant la voie de la jeune fille terrorisée les deux amis suivirent plusieurs boyaux souterrains semblables à un labyrinthe naturel. Ils parviennent tous de même jusqu’à elle et la libèrent.
« _Tous va bien, on est là, vous avez pus voir s’il y a d’autres monstres comme lui ?
_Non, en même temps il faisait si noir… Mais je n’ai rien n’entendus je crois que j’étais seule jusqu’à ce que vous arriviez.
_Tant mieux… Mais il y a du bruit de là où on vient, il doit déjà être de retour…
_Quand il m’a posé ici, il est allé dans le tunnel juste là… J’ai entendu plein de bruits métalliques.
_De toutes façons nos seules options c’est : soit fuir dans les tunnels espérant trouver une sortie, soit de l’affronter…
_Voyons déjà ce qu’il y a ici… »
Les trois rescapés trouvèrent au sol, dans un fouillis pas possible, des tas d’objets métalliques, armures rouillées, bouclier fracassés, épées en fin de vie, c’était rudimentaire mais au moins Heinrich pourrait faire quelque chose, Salia voulus prendre une arme mais elle était une femme et s’était hors de question !

Clodhbert eu à peine le temps de faire reculer ses amis pour qu’il soit en première ligne que le mutant fut sur lui ! Enragé il tenta de se servir de sa seule arme, la très grande hache… Dans les tunnels restreint il n’arrive pas faire ses moulinés pour frapper de taille et il n’a pas d’estoque possible. A-t-il aperçue les deux compagnons du chevalier ? Clodhbert n’en savait rien, mais malgré l’inefficacité de l’armement de son ennemie sa férocité faisait reculer le jeune chevalier Errant qui dépassa, dans l’obscurité, le renfoncement dans lequel s’était cachés Salia et Heinrich.
Subitement la créature tressaillit et hurla dans un grognement de souffrance Clodhbert eu enfin l’ouverture pour assener un bon coup d’estoque avec son épée. La bête se retourna par instinct et n’envoya dans ses deux nouveaux attaquants le manche de sa hache à cause du manque de place. Les torches tombés à terres éclairées encore un peu la scène, et Clodhbert vit que Salia s’était armée malgré tous. Quand Rouergue vit le dos de fourrure il vit plusieurs blessures et une dague encore planté dans son dos. Le chevalier frappa d'estoc pour tenter d'achever cette victime du chaos déjà blessé.
Le corps adverse s’effondra avec son dernier souffle. Dans le noir de en plus en plus épais, à cause des torches presque éteintes Clodhbert vis la demoiselle à terre… Il semblerait que lorsque que l'horreur s’était retournée ce fut Salia qui prit le coup du manche de l’arme… Elle avait un bras casser, et était pas mal sonnée mais elle était encore en vie ! Ouf... Clodhbert avait eu peur.
Alors qu’il l’aida à se relever elle se blotti subitement dans ses bras pour être rassurée. L’assaut avait été court mais très dense, et elle avait vu le danger de très très près…
Heinrich ramassa et raviva les troches et l’augmentation de lumière attira le regard des aventuriers sur un reflet doré au milieu du Bazard de métal rouillé. Il s’agissait d’objet religieux en or. Certainement que la bête verte avait pillée une chapelle avant de venir se terrer ici. Il y avait aussi des bijoux féminins et masculins. Manifestement ce cet abonination avait pas mal était active mais heureusement s’était maintenant fini !
C’était le petit matin quand ils prirent le chemin vers le village de Salia.
Ils n’avaient finalement pas dormis de la nuit mais ils durent se remettre en route. Laissant derrière eux les habitants du hameau heureux de la nouvelle du retour de Salia et de la mort du malheur. Au milieu du groupe Clodhbert ne voyait que les doux yeux de Salia triste de voir son chevalier partir.
Clodhbert de Rouergue, Chevalier Bretonnien
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 9 | Int 8 | Ini 9 | Att 9 | Par 9 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... e_rouergue

Répondre

Retourner vers « Écrits Libres »