Accrochage

Où s'écrivent les histoires, hors du temps et des règles compliquées du monde réel...
Répondre
Avatar du membre
Hans Ottweiler
PJ
Messages : 17
Profil : FOR 8/ END 8/ HAB 9/ CHAR 8/ INT 11/ INI 9/ ATT 8/ PAR 9/ TIR 8/ NA 1/ PV70 (bonus inclus)
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... _ottweiler
Autres comptes : [MJ] XVI

Accrochage

Message par Hans Ottweiler »

Quelque part dans les profondeurs de l'Empire.


Le gros Tom rentra dans la salle de l'auberge, tout le monde souffla, Tom était le chef et il était un vétéran de l'armée Impérial, il serait quoi faire...

 -Friedrich hurla t'il pour couvrir le vacarme, c'est toi qui les a vu ? 

Oui, maitre Tom, répondit le dénommé Friedrich, j'en est vu un à l'angle de la clôture du vieux Jacobs, je lui est envoyé un vireton mais il c'est barré dans les bois.

 -ouais, c'était surement un éclaireur, répliqua le premier. Ou un truc dans le genre. Ils se baladent jamais seul ces monstres. Bon.. bouclez là tous ! Que je donne des ordres. Hoblard tu va à la porte sud et tu la condamne, tous les autres vous sécurisez la porte nord, on doit laisser une heure à la population pour se mettre a l'abri ! Dites à Klaus de se poster sur le toit du moulin avec son arquebuse et aux femmes de monter sur les palissades, utilisez vos gamins pour faire les messagers, je veux être tenu au courant de tout ! 

toutes les personnes présentes sortirent du bâtiment, il ne resta bientôt plus que Tom et les voyageurs présents dans l'établissement. L'imposant bourgmestre se tourna alors vers eux.

- Désolé les gars mais votre voyage risque de s'arrêter ici, une harde d'hommes-bêtes arrive et va tuer tous ce qui auras la malchance de tomber entre leurs griffes. On se doutait de leur venu depuis que le comte Rudolph en a écrasait une armée au sud, notre bourg est sur leur voie de retraite s'ils veulent rejoindre les forets du centre où sont leurs repaires parait-il. Espérons qu'ils ne font que passer car si certains s'arrêtent ici...Vous êtes conviez à la défense. Certains pourront nous être utiles au vu des armes que vous vous trimbalez, on vous donnera à bouffer tant que vous resterez ici et vous rendrez utile. 

 -Maitre, maitre ! hurla un adolescent en rentrant en courant. Ils faut aider les Müller ! Eléna est enceinte ils pourront pas arriver ici sans aide ! 

 -Peste ! J'avais oublié ça, jura Tom en réfléchissant en toute vitesse.. Des volontaires pour escorter une famille à l'abri ? Ils habitent à une lieu d'ici 

les étrangers se regardèrent les uns les autres, et un solide gaillard s'avança. Il avait l'apparence d'un homme de guerre avec des manches bouffantes qui élargissaient sa silhouette trapu. Le bourgmestre le remercia et précisa que le père de la femme était riche, ce qui fini par convaincre un autre courageux.


La bête était fatiguée, elle avait beaucoup couru ces derniers jours et le poids de son arme la gêné. Mais il fallait se dépêcher, seul les premiers pouvaient attraper quelque chose et manger a leur faim. Les premiers étaient plus forts, plus grands, ils avaient la faveur du maitre. Maintenant que tant d'autres étaient morts c'était lui qui était devant, le nombre de ces frères devant lui était faible, et ils rodaient ailleurs.
La créature dévala une pente, brisant les branches sur son passage et fit une pause pour reprendre son souffle. Un long bruit de cor retenti, d'autres avaient aussi repérer la communauté d'humains. Trop grosse, trop bien à l'abri pour notre nombre pensa la bête, mais les retardataires ou leur bétail feront l'affaire et elle était idéalement placée pour se servir la première.

Un léger grincement lui parvient, le mutant se redressa pour humer l'aire. Aux odeurs forestières se mêlait le goût de proies, des humains, plusieurs, surement. Avec l'aisance que lui procuré ses pattes caprines le prédateur gravi silencieusement un raidillon et observa les environs au travers du feuillage d'un buisson. Il les vit, trois humains sur une sente défoncée tirant dans une charrette a bras un quatrième, ils étaient armés. Les deux jeune ne devrait pas poser de problème mais les deux autres représentait un défis de taille, couvert de fer comme ils étaient. Ils ne l'avaient pas vu, et le monstre se savait grand et fort. il avait jeté son bouclier lorsqu'il s'était enfuis mais il lui restait sa hache bien suffisante pour les tuer malgré leur coquille.
La crête du ravin où il se tenait, rejoignait le sentier à une quarantaine de mètres, en courant à couvert il leur tomberait dessus par surprise. Rendu a moitié ivre par l'adrénaline, la bête s'élança.

Des aiguilles de pin masquaient le sol traitre et elle trébucha a seulement quelques mètres, le premier humain pivota et brandit sa hallebarde, bondissant en avant le monstre tenta d'en écarter la pointe. Mais l'homme était adroit et rompant la distance il laissa passé le coup, emporté par son élan le gors s'empala la poitrine. Le choc manqua toutefois de force, le soldat n'étant plus fermement sur ses appuis et l'estoc fut stoppé par la cage thoracique. L'homme-bête ulula de douleur et d'une saccade renversa son adversaire toujours accroché à son arme. La bête ayant perdu sa hache lors du choc tenta de saisir son opposant mais la longueur de la hampe qui les reliait l'en empêcha, le faisant une nouvelle foi hurler. Le deuxième combattants humain s'était repris et se précipitant au secours de son camarade porta un violent coup à la créature. La lame lui heurta une corne avant de se perdre, mais cela détourna l'attention du gors et le hallebardier put reprendre pied et d'une brutal poussée il introduisit le reste de sa pointe dans le poitrail de son ennemie.


-On ferme la porte ? Insista le jeune homme nerveux

-Non Karl et Elena ne sont pas encore là. Trancha un de ses ainés

-Tu n'a pas entendu ces cris ? ils ont du se faire massacrer avec les deux étrangers.

-Tait toi par Morr ! Tu va leur porter le mauvaise œil avec ta frousse. Tiens les voilà tout les quatre ! Grouillez vous, bon sang ! Il y en a plusieurs de l'autre coté !

Suant à grosses gouttes les trois hommes réussirent à rentrer tout le monde à l'abri. Les villageois les accueillir avec des embrassades ou des chaleureux remerciements. Ravie et reprenant son souffle le hallebardier se tourna vers son compagnon

 -On l'a échappé belle. Bien joué camarade ! Au faite je m'appelle Lother.

- c'est toi qui a fait le gros du boulot. Moi c'est Hans. Ravie de te connaître.
Profil:
FOR 8/ END 8/ HAB 9/ CHAR 8/ INT 11/ INI 9/ ATT 8/ PAR 9/ TIR 8/ NA 1/ PV70 (bonus inclus)
Lien fiche wiki:
http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... _ottweiler

Répondre

Retourner vers « Écrits Libres »