[Horreur] La Fin du Monde

Où s'écrivent les histoires, hors du temps et des règles compliquées du monde réel...
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[MJ] Abysse
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[Horreur] La Fin du Monde

Message par [MJ] Abysse »

But du jeu/RP: Continuer l'histoire :wink: Pas fan des monologues, je préfère qu'on invente l'histoire ensemble
Comme un symbole, c'est un soir d'Halloween que tout a commencé...

Des cris dehors, John 34 ans, marié, 2 enfants regarda par la fenêtre pour reprendre les gosses. Lui n'avait que faire de ces "conneries", il avait une réunion 3 heures plus tard, dans la banque où il travaille, avec un important client.

- 5h du mat' là, vous n'exagérez pas un peu? pensa-t-il dire aux enfants encore bien fêtards.

Il s'apprêta à ouvrir sa fenêtre, mais il entendit frapper avec violence à la porte de sa grande maison dont on pouvait comprendre en la regardant que la famille qui devait y vivre ne souffrait pas de la faim

- Papa c'est qui? demanda sa fille, 8 ans, qui avait ouvert la porte de la chambre inquiétait par le bruit

- Des gamins, ils vont m'entendre, tu peux retourner te coucher Chloé réponda son père tout en descendant les marches de l'escalier.

Mais une nouvelle fois ça frappa à la porte en continu et un enfant cria "Par piiiiité ouvrez cette pooooorte!!!!!!"

- Bordel bande de connards c'est pas drôle marmonna John en s'approchant de la porte.

Alors qu'il s'apprêta à ouvrir la porte, il entendit des pas derrière lui, et oui, toute la famille était réveillée et se tenait au milieu des escaliers

- Chérie regarde par le trou, ils font chier avec leurs conneries... conseilla sa femme

John regarda par ce fameux trou... Et là... Vision d'horreur... Un gamin était en train de se faire littéralement bouffer par un homme. Visiblement, il était déjà trop tard pou ouvrir cette porte, mais John ne se posa pas de questions à ce sujet

- Oh putain enfoiré!!! John ouvra précipitamment la porte pour repousser l'homme qui s'en prenait à ce pauvre gamin

Tout se passa très vite, l'homme tomba à terre, John prit le gamin, le tira à l'intérieur, et alors que John s'apprêtait à fermer la porte, il eu quelques secondes d'immobilisation en voyant le visage de l'homme qui se relevait

- Oh mon dieu... L'homme avait du sang partout son visage, sa bouche, son coup... Ses yeux étaient rouges comme le sang...

- Ferme la porte papa!!! Hurla son fils Peter, ce que fit John alors que l'homme foncait vers lui.

John porta le gamin sur ses bras et monta les escaliers tout en ordonnant à sa femme "Appelle la police et les urgences Kelly"

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Anton
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Re: [Horreur] La Fin du Monde

Message par Anton »

Je suis!
Excellente idée de RP!
L'air décidé, il a empoigné un long porte-manteau en ferraille, jeté au sol les blousons qui y pendent, et s'avance maintenant vers la porte. Partout, les cris redoublent. Cachée sous un drap, l'italienne pleure comme une enfant de 5 ans, par hoquets saccadés, sous le choc. L'autre occupant de la chambre, français comme lui, regarde par la fenêtre en répétant des trucs incohérents et un grand nombre de jurons.

Impossible de les raisonner, tant pis. Serge sait que c'est le moment où jamais pour agir: encore une demi-heure et cette auberge de jeunesse va être un enfer sans échappatoire possible.

Au fond, peu importe de comprendre ce qui s'est passé. L'important, c'est ces types aux yeux rouges qui traînent dans la ville et bouffent tous ceux qui passent à leur portée. Serge a lu suffisamment d'histoires de zombis pour savoir que, dans ces cas-là, rester dans un bâtiment comme cette auberge de jeunesse ouverte aux quatre vents, c'est du suicide.

La priorité: une place sécurisée, de la bouffe, des armes et des gens raisonnables. Toujours comme ça dans les films de zombis. Les endroits à éviter: les coins populeux, et tout ce qui ressemble vaguement à un cul-de-sac.

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Il a bien failli ne jamais passer la porte. L'autre type, le français, avec l'énergie du désespoir s'est jeté sur lui, le faisant tomber sous son poids, alors même que Serge avait encore la main sur la poignée. L'imbécile a offert une belle cible aux trucs qui attendaient sagement derrière la porte.

A la fin des comptes, l'italienne le suit. Lui a la gueule ravagée par les ongles de l'autre salopard, et la main explosée à cause des coups de portemanteau qu'il lui a fait pleuvoir dessus. Mais maintenant il a appris la leçon, et on ne l'aura plus: quand tout part en vrille comme aujourd'hui, il faut s'attendre à tout moment à ce que les mecs autour pètent un câble.

Serge s'est arrêté un instant pour vomir. Il se dépêche d'aller fermer la porte au bout du couloir, une porte vitrée bien épaisse encombrée par un type de son âge à moitié bouffé. Un sale haut-le-cœur. Mais plus de vomi. L'italienne pleure toujours, mais sans bruit. C'est toujours ça. Serge tape successivement à toutes les portes du couloir en gueulant en anglais les mêmes mots débiles.

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Deux française, lui, l'italienne, un allemand, un argentin, un espagnol de 40 balais super louche, une famille entière d'allemands avec gosses et sac à dos. Tous armés de portes manteaux ou même de canifs ridicules. C'est tout ce que ses braillements ont rameutés. A la première alerte, les dégâts vont être catastrophiques.

Il se rapproche des françaises, jolies et pas l'air trop connes, et de l'argentin, un type avec une bonne tête qui comprend le français. L'italienne, elle, colle le colosse allemand et ses muscles en gonflette. Chacun son style.

Il est gêné par les gosses des allemands parce que, quelque part, il sait qu'en cas de pépin il va devoir tout faire pour les protéger, par principe. Pour lui, ils sont donc une source de danger. Il a eut un peu honte de penser ça.

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Une de ces horreur traîne dans l'escalier, mais l'allemand se la fait d'un gros coup de tabouret sur le crâne. Rez-de-chaussé.

La famille lui épargne des tracas en se jetant direct vers l'entrée pour atteindre leur bagnole, sans attendre le groupe. Tant pis pour eux et les gosses. L'allemand, lui, a pris la direction des opérations et du groupe qui reste. Serge tique mais suit malgré tout le mouvement.

Le nouveau chef tente d'avoir des infos au téléphone. Serge, lui, s'approche de la cuisine, attrape un marteau qui traine et commence à empaqueter de la bouffe, en vrac, dans un sac à dos qu'il a pris dans une chambre. Que fait un marteau dans une cuisine? Les autres le regardent bizarrement, l'Allemand lève un sourcil inquisiteur. Mais son téléphone l’accapare et personne ne dit rien.

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Les françaises lui lancent un regard de dédain. Il leur a déconseillé les immenses couteaux qu'elles brandissent, phalanges blanchies. Bah, elles vont se couper des doigts, ça n'est pas son problème.

L'argentin a trouvé une barre en ferraille on ne sait trop où. L'allemand téléphone toujours, mais ça a l'air de pas être bien efficace.

Un bruit de vitre au dessus. Apparemment les horreurs arrivent par le grand escalier.

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Il a fini son paquetage, choppé son arme. Dos au mur, vers la porte.

Pas moyen de réfléchir correctement. Il a cherché où il faut aller ensuite. Place sécurisée, bouffe, armes, des gens mais pas trop. Pas de cul-de-sac. Il a beau répéter ça, comme une comptine, et se creuser la tête, rien ne vient, rien n'est venu. Putain, et bien sûr ça arrive quand il est à Berlin. Il la connaît pas la ville.

Il a pensé aux autres, à ceux qui comptent. Annick est à Paris. La famille à Grenoble. Ils pourront jamais se tirer en bagnole avant que tout ne soit bouché, ils vont vivre un enfer si ça se passe comme ici. Les larmes viennent au yeux. Serge aime bien s’apitoyer un peu sur son sort et ceux de ses proches.

+++

Un bateau! Il a eut cette idée.

Il sait pas piloter. Mais, à 15 dessus, on entasse armes et provisions, on se tire vers les lacs, et c'est plié. C'est sécu. Il en parle aux autres.

Bingo, l'argentin sait piloter. Enfin, apparemment. Plus ou moins. Serge n'a rien compris de ce qu'il lui a dit, mais ça va aller.

Les françaises suivent, puisqu'il a un plan.

+++

Ils courent dans la rue vers la Spree. L'allemand a décide une sortie, il est passé devant, courageux et un peu con. L'italienne a craqué à ce moment-là, et s'est effondrée sur le chemin. Deux de moins.

L'espagnol chelou leur colle aux basques.

Il a bien fait gaffe de pas se faire mordre, dans les films c'est comme ça que le truc se transmet.

Y a des bagnoles en vrac partout qui klaxonnent, et des types en train de se faire bouffer. Y a des coups de feu aussi, les premiers à éclater. Puis ça n'arrête plus, un feu roulant et continu qui crépite dans la nuit. Les flics ont dû avoir des ordres. Les sirènes en continu, c'est le pire, assourdissantes, en boucle. Y a même des mecs qui en profitent pour piller des magasins, et qui se font chopper par les horreurs aux yeux rouges derrière un cadis bourré d'écrans plats.

Le sac à dos lui scie les épaules et le ralentit, mais il ose pas le lâcher. Il manque au moins un doigt à une des françaises, elle a un regard de psychopathe.

+++

Le proprio du bateau a gueulé un truc depuis la fenêtre, en allemand puis avec un accent américain de fou. Ensuite il est descendu. Y a une horreur sur son perron mais Fabrizio (c'est le nom de l'Argentin) la dézingue proprement.

Dans les films, les gens ont du mal à taper sur les zombis, en se disant qu'ils sont toujours un peu humains quelque part. Pour Serge, dans la vraie vie, tout le monde s'adapte très vite.

John (c'est un américain, donc Serge l'appelle comme ça) ne veut rien savoir: c'est son bateau et il reste amarré devant sa maison, pendant qu'il se barricade avec sa famille.

+++

Ils sont montés sur le bateau, ont pris dans la maison de John tout ce qui pouvait sembler utile, médicaments, couvertures, conserves.

Ils ont trouvé une tente dans le garage, et Kelly, la mère, tétanisée dans un duvet à l'intérieur. Les autres sont tous bouffés ou égorgés à travers la maison par le gamin-zombi que ces imbéciles ont fait entrer en se demandant quel monstre pouvait bien mordre un gamin jusqu'au sang comme ça. John a accouru en entendant les cris et y est passé pareil. Serge a enfermé les cadavres de la famille dans une salle, au cas où ils se changeraient en zombis, pour pouvoir fouiller la maison en toute sécurité. Il pense que la mère va se suicider.

Des voisins sont sortis demander ce qui se passe. On leur a dit, et ils se joignent au groupe. On perd un peu de temps à les attendre, eux et leurs affaires, mais ils amènent de la bouffe et des lampes torches. Comme quoi tout le monde perd pas forcément les pédales dans ce genre de moment.

Piloter une péniche a pas l'air super compliqué, de toute façon ils comptent pas faire dans le raffiné. Le moteur a pris 15mn pour chauffer, ça leur a bien fait peur. Mais ils sont finalement bel et bien partis.

Dans la ville, les sirènes font un boucan atroce. Ça ne cache pas les hurlements
Anton von Adeldoch, Noble du Sudenland, lien vers l'aventure en cours: http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 380#p97380
Profil de combat :
FOR 9/ END 11/ HAB 7/ CHAR 11/ INT 11/ INI 9/ ATT 11/ PAR 8/ TIR/ 9/ PV 75/75, bonus de l'équipement inclus avec -2 Par/Hab à l'adversaire, -1 armure de l'adversaire et parade 10, protection tête/bras/torse de 9.

Détails permettant d'arriver à ce profil:
Profil: FOR 8/ END 10/ HAB 8/ CHAR 11/ INT 11/ INI 9/ ATT 10/ PAR 9/ TIR/ 9/ PV 75/75
Compétences: Monte, Arme de prédilection (rapière +1 Att)
armes: Arc court (dégâts:26+1d8, malus -2/16m) ; "fleuret estalien" (rapière, dégâts:14(+8)+1d8, parade 10, rapide (-2Par/Hab de l'adversaire pour parer/esquiver), perforant (1) (ignore 1 point d'armure adverse))
Protections: mailles. Torse, dos et bras, protection de 9, encombrement de -1 HAB, ATT et PAR
Talisman de Gork : +1 For Att et END
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
Fr.N.

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[MJ] Abysse
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Re: [Horreur] La Fin du Monde

Message par [MJ] Abysse »

Pas facile de conduire en remorquant un bateau. La circulation était dense, il y avait un énorme bordel. Serge se demandait par quel miracle il parviendrait à accéder à la côte qui se trouvait à 100km.

Carrefour, accident. Bateau renversé! 20 min, le groupe n'avait réussi qu'à conduire 20 min... Et pas le temps de se plaindre, attaque de rapaces (c'est le nom que Serge leur avait donné), grosse panique, tout le monde parti de son côté, certains ne parvinrent même pas à fuir avant de se faire littéralement bouffer. Serge, une gamine et un autre homme parvinrent à rentrer dans un immeuble. Silence.

Ils regardèrent par la porte vitrée l'horreur, la ville partait clairement en sucette. Serge observa attentivement l'attitude des rapaces, il semblait comme sur-excité, ils gueulaient tout en sautant sur les humains. Leur but, se nourrir, clairement, mais pas que, ils semblaient surtout avoir une envie de meurtre. Ils utilisaient même parfois leur poings, des barres de fer, la vue du sang leur plaisait, semait le chaos et la destruction.

Soudain un fracas de verre sur la porte, une brique. Le coupable, un rapace. Il fonça ensuite de toute ses forces contre la porte, mais solide il parvint pas à la briser. Le choc avait été violent, le rapace se releva péniblement la tête pleine de sang, ils avaient clairement perdu la raison, et de nouveau, fonça sur la porte. Il ne chercha pas la poignée, le virus ou ce que c'était avait clairement bouffer leur cerveau et leur capacité à comprendre le fonctionnement simple de certaines choses.

La porte allait bientôt céder et le rapace fut accompagné de quelques autres. Il fallait monter aux étages.

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