[Event terminé][RP] L'arène noire

Dans cet espace intemporel et hors du monde, les plus talentueux écrivains peuvent écrire pour le plaisir ou se mesurer entre eux, pour leur gloire personnelle ou par vengeance....

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Akisha Drakilos
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Akisha Drakilos »

Je n'aurais pas dû mettre un râteau à Vyrin. Elle n'a pas apprécié.

Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que c'est à cause d'elle que j'ai atterri dans une geôle immonde, avec une bande de macaques pour seule compagnie. Nous autres Druchiis avons un sixième sens pour savoir qui vient de nous planter une dague entre les omoplates. Hier soir, je m'endormais douillettement dans ma chambre, je me réveille sur un matelas de gravier.
Ainsi va la vie à Karond Kar.

Je me rassure dans un premier temps en me disant que si je suis encore en vie, c'est que mes geôliers veulent quelque chose de moi, ce qui me laisse amplement le temps de faire jouer mon nom pour résoudre ce malentendu.
Je commence à m'inquiéter lorsque l'on me force à rester avec les mon-keighs en sortant du cachot. On nous fait balader en groupe dans les boyaux. Je pâlis légèrement en entendant venant d'en haut des clameurs qui n'est pas sans rappeler les jours de fête au Colisée. Et je comprends enfin en arrivant dans une sorte d'armurerie pour esclaves.
Je perds un temps fou à essayer de faire comprendre aux gardes la méprise qui m'a emmené jusqu'ici, mais ceux-ci me refusent toute négociation avec un petit sourire vicieux. Je m'évertue si bien et si longtemps que, lorsque l'on nous pousse sur le sable de l'arène, je me retrouve sans rien entre les paumes. L'un des singes me tend une grosse hache à deux mains bien digne de ces barbares sans finesse. Faute de mieux, j'accepte (mais sans remerciement, cela va de soi).

Les grilles à l'autre bout du Colisée se soulèvent, révélant nos adversaires. Trois araignées géantes, dont deux ramenés à grand frais de quelque part en Lustrie ou du Vieux Monde, élevées qu'elles sont par ces saloperies de gobelins. Je le sais car j'ai lu des livres écrits par des Asurs avec une obsession malsaine pour les Peaux-Vertes. Il n'empêche que je n'ai jamais vu des bestioles à la fois aussi grosses et aussi hideuses.

Les araignées nous chargent sans plus de cérémonies. Deux des humains balancent des grenades, qui tiennent plus des pétards que des bombes, et qui n'a d'autre mérite que d'exciter les trois monstres. Le contact est un chaos monumental. Je vise la plus petite, et me retire prestement pour qu'elle se concentre sur le mon-keigh à ma gauche. La bestiole est trop agile, mais esquive mon coup pour mieux se prendre une flèche tirée par un autre humain derrière moi. Le trait l'atteint pile entre ses yeux. Aveuglée, elle ne voit pas le coup de marteau qui vient l'achever. Elle s'effondre lourdement après un hurlement strident.
Sans pause, j'attaque immédiatement l'autre, bien plus coriace, qui piétine à ma droite. En attaquant au jugée, je lui coupe une patte et me retrouve copieusement arrosée d'ichor. Je réalise la gaffe que je viens de faire lorsqu'elle se tourne vers moi : elle vient de réaliser que j'existe, et que je lui fait mal.

Je n'aurais vraiment pas dû mettre un râteau à Vyrin.
Akisha Drakilos, Voie du Noble Aristocrate
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Compétences :
Alphabétisation (E)
Diplomatie (B)
Acuité Visuelle (B)
Vision Nocturne (E)
Navigation Maritime (A)
Langage Secret - Jargon des Marins (E)
Autorité (B)
Mort Silencieuse (B)
Déplacement Silencieux (B)
Survie en Milieu Hostile (B)
Canotage (B)

Équipement :
- Cimeterre de Rue (1 main ; 18+1d8 dégâts ; 10 parade ; Rapide. Discret (Pas de suspicion quand l'arme est rangée sur soi) )
- Tenue de Matelot (1 de protection Torse, Bras, Jambes)
- Robe d’Aristocrate (non-portée)
- Masque d’Or (3 de protection au visage) (non portée)
- Remède de Magnouvac (Poudre à inhaler. Permet d'ignorer la Toux, la Dyspnée, la Fièvre et frissonnements durant END/2 heures. Effet secondaire : Provoque une somnolence, qui s'aggrave avec les doses. Effet secondaire grave (18+) : Inconnu. Risque de dépendance : Rouler un jet de VOL (INT+END)/2+6 toutes les deux semaines)
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Kehem, dit "Karond & Shoulders", traducteur du Karybde
Annexe de la Fée sur Karond Kar

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Lelith Dar'Khan
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Lelith Dar'Khan »

C'est donc avec un elfe, une humaine, un ... gros bourrin chaotique et un coq. Oui, un coq, que Lelith allait donc risquer sa vie dans une arène.

Elle aimait ça les arènes. C'était toujours un grand moment de plaisir, d'excitation. Enfin, d'ordinaire, elle regardait les combats depuis la sécurité -relative- des gradins. Et non marchant sur le sable souillé de sang de cette dernière. Hélas, elle n'avait guère le temps de maudire sa situation d'avantage. À l'autre extrémité, une herse s'ouvrit, trois trolls surgirent, précédés de leur nauséabonde odeur. Lelith lança un regard à ses compagnons d'infortune. Tous savaient ce qu'ils avaient à faire. Enfin, elle espérait que les esprits lents des deux autres avaient compris le plan. Il faut dire que chez ces deux-là, ce n'était pas l'intelligence qui était la chose la plus affûtée.

Ni une, ni deux, Lelith enfourcha gracieusement sa monture qu'elle lança au galop, longeant les murs de l'arène en direction du troll le plus à gauche. La vue de la magnifique elfe, ou plutôt, de la demi-tonne de barbaque que constituait son cheval, fit rapidement -pour un troll- changer la bestiole de direction. L'air totalement idiot, c'est-à-dire normal vu que c'est un troll, il fonça vers Lelith qui, adroitement, mena son coursier pour esquiver la puante créature aisément. Tournant autour, telle une abeille autour d'un magnifique géranium, Lelith frappait de taille et d'estoc le troll, mais rien qui ne puisse pénétrer le cuir de cette saloperie. Toutefois, à force de tendre stupidement la main tentant en vain d'attraper le dada, courant après ce casse-croûte comme un chien après son os. Crétinus le Troll finit par rentrer dans le lard de Stupidus, l'autre troll, qui menait un combat épique, un véritable choc des titans contre l'autre elfe noir.

Ah non, en fait, il s'agissait de son poulet. L'elfe lui venait de se manger un solide coup de gourdin dans les reins, l'envoyant voler plus loin. Le combat devenant de plus en plus chaotique, Lelith tentait tant bien que mal de tenir en selle, esquivant les coups de gourdin, de bec, de pattes, de dents, de vomi, ... bref, un beau bordel. Tandis que le coq volait littéralement dans les plumes d'un des trolls, une manœuvre avortée précipita Lelith au sol, tandis que son étalon, d'un hennissement de terreur prit le large. L'elfe eut à peine le temps de se relever qu'une violente frappe du troll l'atteignit au torse. Lelith cracha du sang alors qu'elle sentit au moins deux, si ce n'est trois côtés se briser sous son plastron. Elle se sentit quitter le sol, tourner dans les airs sans contrôle, avant de réattérir lourdement plus loin, hors de portée pour l'instant des grosses masses de graisse et de pus brandissant leurs primitifs gourdins.

L'action s'accéléra. Se relevant avec difficulté, le regard flou, un filet de sang coulant de ses lèvres, l'elfe put apercevoir les deux primitifs de sa bande finir le premier troll, d'une splendide décapitation à faire pâlir de jalousie un Exécuteur de Har Ganeth. Rapidement, ils chargèrent le troll qui se dirigeait vers Lelith. Trainant la patte, cette dernière rejoignit tant bien que mal sa monture, se remettant en selle avec un grognement de douleur.

Un autre cri de douleur retentit alors. Immédiatement suivit du bruit caractéristique des os et de la chaire écrabouillée. L'autre elfe n'était plus. Le destin des combattants d'arène. S'il était tombé là, c'est parce qu'il était faible et qu'il le méritait. Quand même un poulet se bat mieux que toi ...

Bon, il était vrai que Lelith ferait mieux de fermer sa grande bouche, elle était passée très proche de finir en confiture elle aussi. La pirate passa devant elle, sautant sur le troll qu'elle attaqua de ses lames. Même si Lelith possédait de bien plus belles esclaves, elle se prit à contempler un moment le corps musclé, luisant de sueur de l'humaine à la peau bronzée tandis qu'il s'afférait, dansant au rythme des attaques que l'amazone assénait. Il n'en fallait pas plus pour exciter la jeune elfe. Elle en oublia presque la douleur, tandis que le gros baraqué de l'équipe achevait le second troll.

Plus qu'un. Alors que le troll portait son attention sur ses équipiers, Lelith se faufila, toujours sur sa monture, afin d'asséner plusieurs coups au troll. Son épée n'était pas faite pour affronter pareil monstre, mais elle parvint toutefois à le blesser. Soudainement, le troll se tourna, suivant la menace principale du groupe, à savoir le coq. L'elfe en profita, transperçant la gorge du monstre d'un coup d'estoc particulièrement vif, malgré la douleur de ses blessures. Le monstre émit un gargouillement pitoyable, portant la main une dernière fois en direction du cheval de Lelith. La bouffe étant, même dans la mort, sa principale préoccupation. Puis il tomba en avant. Raide.

Un tonnerre d'exclamation retentit dans l'arène. Pour sûr, c'était un spectacle pour le moins divertissant. Trois trolls constituant un adversaire coriace. Lelith, approchant à cheval de l'amazone, après un tour d'honneur, lui tendit la main, comme pour solliciter son aide pour descendre. Le contact de la peau nue, humide de la femme sous les doigts de Lelith, l'odeur de transpiration, la respiration haletante des deux combattantes, tout cela attisa le désir et l'envie de la Druchii. Heureuse certes d'être en vie, quoique en piteux état. La jeune elfe avait déjà les pensées tournées vers le moment où elle savourera la victoire, leur victoire dans une étreinte passionnée avec l'amazone.
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Lelith Dar'Khan, Noble de Har Ganeth
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Frère Éloi
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Frère Éloi »

Un grincement annonce la remontée de la herse, et l’on nous pousse sans ménagement dans l’arène. Une poussée brutale exercée contre mon omoplate gauche me déstabilise, et me vaut de choir au sol. Stupéfait, pris de vertige, je tarde un temps à me redresser : la traversée au fin fond d’une sombre cale m’a rudement éprouvé, me laissant faible et chancelant. Le sable est froid sous mes doigts, souillé, jonché de restes épars ; en tous point différent de celui des plages de ma lointaine Brionne. Et au-dessus de nos têtes, point de goélands, seulement les cruels cris de vicieuses harpies.

On me tend la main : c’est mon voisin de cellule, le brun costaud à la voix gutturale, dont la prévenante poigne me hisse plus qu’elle ne m’aide à me remettre sur pieds. Le remerciant d’un regard reconnaissant, je m’interroge encore quant à sa confession : il a tout l’air d’un Taalite, mais je ne reconnais pas les signes de sa foi dans ses effets personnels - peut-être quelque druide du fin fond des forêts de l’Empire ?

Compagne de notre récent isolement au sein d’une même geôle, la jeune Sigmarite au visage grêlé nous tourne le dos, focalisée sur la bataille à venir. Ses doigts crispés sur son marteau de guerre me semblent trahir une certaine tension, tandis qu’elle fixe avec intensité l’autre côté de l’arène. Suivant son regard, je distingue vaguement quatre petits cercles de symboles occultes, tracés en sillons carmins sur le sable aplani. Affaibli par la détention, je n’ai pas la vivacité d’esprit d’en tirer quelque conclusion, jusqu’à ce qu’un craquement crépitant ne retentisse dans l’air ambiant. Alors seulement me semble-t-il déceler quelque effluve nauséabonde aux alentours, tandis qu’une furieuse démangeaison gagne mon nez et mes oreilles. Je baisse les yeux, me triturant nerveusement le visage pour faire passer cette gêne.

Un claquement sec, rapide, régulier, me fait relever le regard : quatre créatures démoniaques se tiennent désormais dans les sanguinolents octogrammes. L’une d’elle a la peau écailleuse, écarlate, et se tient voûtée, serrant une massive claymore entre ses doigts griffus. Une autre, très élancée, arbore une peau d’albâtre ponctuée d’appendices en surnombre. Son apparence même est une atteinte outrancière à la décence, de ses formes malsaines aux massives pinces carmines prolongeant ses membres supérieurs. Deux, enfin, sont des séides du Seigneur des Mouches, tout droit sortis de l’infâme Jardin de leur maître : plus trapus, armés de couperets, nimbés d’un nuage bourdonnant, l’un comme l’autre ont le crâne et le visage déformés par le développement d’une massive corne. Leur regard torve tombe sur moi, et ne me quitte pas.

L’espace de quelques secondes, le temps parait suspendu, aucun démon ne se risquant à tester les limites de son pentacle… jusqu’à ce que le trépignant sanguinaire, bouillant d’une féroce envie d’en découdre, ne frappe le sol de sa patte griffue, rompant le cercle de caractères tracé sur le sable meuble. Prenant subitement conscience de sa liberté d’action, le démon laisse échapper un hurlement brûlant de hargne, avant de s’élancer en avant rapidement suivi par les autres sur fond de clameur de la foule.

La violence du combat déferle sur nous en quelques fulgurants instants. Les deux démons les plus lestes chargent et blessent mes alliés, tandis que, protégé par leur rempart, j’entreprends quant à moi d’en appeler à Shallya, la priant de lier nos essences vitales, afin de décharger mes compagnons de la souffrance du combat à venir, pour en faire mon fardeau. Las ! Je m’aperçois avec stupeur que les mèches de cheveux, données de bon gré par mes compagnons dans le couloir menant à l’arène, et devant servir pour matérialiser le lien empathique, ont dû tomber tout à l’heure dans le sable lors de ma chute. Mortifié par cette perte, perturbé par la violence de l’assaut dirigé contre mes compagnons d’infortune, je reste là, chancelant, dissipé, incapable d’agir. Devant moi, le druide, blessé par l’exubérant démon danseur à pinces, a tôt fait de se débarrasser de cet assaillant, lui assénant deux violents coups de hache avant que l’aberration ne s’effondre dans une gerbe de sang musqué. Du coin de l’œil, je crois discerner comme un discret liseré de lumière auréolant la jeune Sigmarite toujours immobile.

Je tâche de rester au plus proche de mes alliés comme les séides cornus du Seigneur des Mouches entrent dans la mêlée. Préoccupé par leur attention à mon endroit, je tâche de ne pas m’oublier hors de position, afin de ne pas me laisser isoler. Fort heureusement, mes compagnons font encore rempart, et par la grâce des dieux, parviennent à contenir sans dommage l’assaut. Mieux : lors d’une fervente riposte, la jeune femme assène un unique coup de marteau imprégné de fureur divine au démon couleur de sang, le terrassant sans peine.

Galvanisé par la performance de mes compagnons, je réitère ma prière, tâchant de trouver un instant de sérénité intérieure en vue de communier avec Shallya. Ce n’est pas chose aisée, car les combats font rage, et mes sens sont également submergés de perturbantes sollicitations : outre la violence de mes environs immédiats, j’entends aussi le rugissement de la foule en délire, et le cri des harpies. Prier dans le chaos ambiant m’est, de fait, extrêmement difficile, mais je m’y astreins avec détermination.

Revenant à moi dans un réflexe de défense, je lève mon bourdon en travers de ma poitrine afin de tenter de parer le vicieux coup d’estoc porté par l’un des porte-pestes à l’œil déluré. Le couperet racle contre le bois, mais trouve néanmoins sa voie à travers ma robe de bure jusqu’à mon abdomen. L’air reflue de mes poumons sous le coup de la surprise, et une virulente douleur me larde le creux du ventre. Je titube, interloqué et manque de tourner de l’œil, un voile de larmes troublant ma vision, tandis que mes compagnons abattent prestement les séides de la contagion.

Tombé à genoux dans le sable, je presse mes paumes contre la plaie, suppliant la Colombe de voler à mon secours.
Frère Éloi Voie du Prêtre Mystique
Profil : For 9 | End 9 | Hab 8 | Cha 11 | Int 11 | Ini 8 | Att 9 | Par 8 | Tir 8 | Mag 14 | NA 1 | PV 75/75

États temporaires
Une vie de Paix : +1 à tout jet visant à guérir un patient blessé, malade ou empoisonné.
La vie avant tout : doit tenter d'interrompre les affrontements auquel il assiste, à moins que le combat ne soit mené contre des ennemis.

Compétences :
- Maîtrise de l'Aethyr (1)
- Coriace : -1D3 dégâts subis.
- Réflexes éclairs : +1 aux tests d'initiative en situation de surprise.
- Résistance accrue : +1 aux tests d'endurance.
- Sang froid : +1 aux tests de caractéristiques effectués en situation de stress ou tension.
- Volonté de fer : +1 aux tests de volonté.
- Traumatologie : Sait administrer les premiers soins ou favoriser une guérison plus rapide.

- Alphabétisé : Capable d'écrire et de lire le Bretonnien.
- Langage secret (Classique) : Capable d'écrire et de lire le Classique.
- Législation : Sait manipuler le droit à son avantage.
- Doctrine du Culte (Shallya)

- Cuisine : Se débrouille en cuisine. +1 pour détecter des substances nocives dans la nourriture.
- Empathie
- Affûtage mental
- Incantation - Shallya
- Sens de la magie
Équipement porté sur soi :
8 sous d'argent 8 deniers
- Bâton de marche
- Robe de bure jaunie / Tenue en lin / Ceinture / Sandales
- Grande sacoche contenant couverts, rations diverses
- Livre de prière de Shallya
- Amulette de Shallya
Fiche wiki[Annexe] Brionne et Orléac

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Hans Dietöt
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Hans Dietöt »

Un travail ? Ça tombait bien, Hans avait besoin d’argent. Une plus grosse paye car c’est dangereux ? Ça ne lui faisait pas peur, à ce vieux Hans. Après tout, rusé comme il est, une mission n’était dangereuse que s’il se mettait en danger, et il n’avait pas pour objectif de mourir ici.

Cependant, il aurait peut-être dû regarder d’un peu plus près en quoi consistait ce « travail » … Car une arène, lieu de mise, de combat et de sang, ce n’était peut-être pas le meilleur endroit pour ce bon Hans. Et puis, maintenant qu’il avait signé, ses chances de s’enfuir était fort mince : il était escorté en tout temps par deux masses de muscles, armés, et n’avait pas la liberté de choisir où il allait. Pendant qu’il réfléchissait à son erreur et à la stupidité de faire entrer dans une arène un vieux gâteux au lieu de ces deux grosses brutes de gardes ; on lui expliqua qu’il allait travailler en « équipe » et on le fit entrer dans une sale miteuse, où déjà trois humanoïdes attendaient là.

A la vue de ceux-là, il baissa un peu plus son chaperon ; il ne voulait ni être remarqué, ni être tué. Mais d’après les regards interrogateurs et ce qu’on annonça à la suite de son arrivée, ses trois drôles d’individus allaient être « ses alliés » ; et ils allaient combattre des arbres…. Qui bougent. Hans était totalement perdu. Mais ce n’était pas la première fois. Et peut être pas la dernière….


Mais qu’elle est donc cette sorcellerie ? Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi dois-je être en équipe ? Et pourquoi avec eux ? Deux cavaliers et un… monstre, ce n’est pas ce que j’appelle une équipe. D’ailleurs qu’est qu’il est censé être, ce truc ? Un tigre ? Un scorpion ? Et puis ses yeux sont irréalistes… On va se battre contre PLUSIEURS ARBRES ! Des monstres mythiques ?! Comment peut-on les battre à quatre ?

Hans, le cerveau en ébullition, alla alors s’asseoir dans un coin de la pièce. Il avait bien trop marché pour aujourd’hui, mais il savait pertinemment qu’il allait devoir doubler ses efforts s’il voulait voir l’aube du lendemain.

Bon. Cette situation doit être une des péripéties que je dois surpasser avant d’accomplir le grand projet de Dieu. Après tout, sinon, comment une telle offre aurait pu apparaître au moment où j’en avait le besoin ? Merci, Tzeentch, de m’apporter ce qu’il me manque, et de faire évoluer notre monde vers le parfait.

Allez. Ce qui est fait est fait. Tentons de trouver une stratégie pour survivre dans ce combat à mort. Ils se battent tous au corps à corps, cela me fera de parfaits boucliers humains. Essayons la magie, le feu devrait arrêter ces monstruosités.
Après une courte discussion avec ses « alliés » une stratégie bancale était mise en place et chacun se préparait au combat. Soudain, dans un bruit sourd, les deux lourdes portes de pierres s’ouvrir lourdement, raclant contre le sol de sable, grossi par l’humidité du sang incorporé, et écrasant les quelques ossements qui trainaient de ci de là.


L’arène avait déjà servis, et les combats avaient été violents. « L’agence tout risque », c’est-à-dire lui et son équipe, entra alors dans l’arène, sous les cris d’excitation des spectateurs et un grand soleil chaud. Il le savait, ce Hans. Il aurait dû rester en haut, avec eux ; à gagner par les paris grâce à son intelligence. Mais c’était trop tard. Une énorme cloche, surplombant le stade, sonna gravement et le son résonnait partout. Deux portes, plus durs et plus grandes que les leurs s’ouvraient lentement. Et derrières elles… Des driades et un homme arbre. Des espèces que l’on est censé voir une seule fois dans une vie : juste avant sa mort. Et il fallait les battre.

Hans ferma les yeux, respira un grand coup et se concentra. Ce combat allait être long, éprouvant et violent. L’issue serait serrée, et quoi qu’il en coûte il fallait en sortir victorieux.
....Et bien non. L'issue de ce combat à mort ne fut pas compliquée à distingué, et tout ce finit assez vite. Hans voulut demander au monde des connaissances de lui apprendre comment lancer une boule de feu, et Tzeentch vint refuser cette proposition. Aujourd’hui, son illustre dieu, qu’il avait chérit depuis don « réveil », lui refusait toute chance de survie, et lui ôtait pour ce combat ses force magique. Il avait donc un autre plan pour lui, plus mortel. L’homme arbre, de toute sa splendeur et son âge, écrasa en quelques coups le monstre surpuissant et hybride de leur équipe. Les cavaliers, malgré leur vitesse avantageuse, étaient en mauvaise posture.
Hans comprit très vite ce qu’il se passait : abandonné par son dieu, la mort approchait. Devant lui, un arbre, immense, un bras levé, fixait ce vieux magicien dépourvu de force. Hans, pétrifié par la peur, voyait sa vie défilée devant ses yeux, une vie triste, morne et ennuyante. Enfin, il reprit ses esprits, enleva son capuchon et sourit. Il éclata de rire et en pleurait même ; sous le regard incrédule des spectateurs qui regardaient la fin de ce combat finit rapidement. Comment avoir des regrets lorsque aucun moment de sa vie n’a été intéressant ? Être dévoué à un dieu pour devenir puissant ? Quelle connerie. Les serviteurs ne représentent rien pour ces êtres omniscients. Ils ne sont que leurs jouets, qui seront jetés tôt ou tard. Et pour Hans, ce fut tôt. Ou même pas du tout. Après tout, Tzeentch l’a-t-il réellement aidé ne serait-ce qu’une fois ? Non, ce n’était que son imagination. Un espoir auquel les êtres vivants se raccrochent, mais un espoir inutile. Une vie futile et enfin terminé ? Hans en était heureux, il en rigolait même. Et il était triste pour tout ces spectateurs qui ne mourraient que plus tard, et ne souhaitaient que se divertir par des futilités pareilles. Sous les beuglements et les hostiles clameurs du public, tout s’éteignit pour ce vieil homme devenu totalement fou.
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Martin
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Martin »

Délaissant la longues oreilles à qui il avait généreusement prêté la bonne vieille hache à Throlgram, ce beau morceau de métal nain travaillé avec passion par les artisans forgerons de la montagne, tout indiqué pour défoncé le crâne de quelques araignées comme il en avait tué dans les Pâles Soeurs, le Nordlander décrocha la goupille de sa grenade et, d'un commun accord avec le taalite, envoya celle ci sur les horreurs poilues qui les avaient remarquées.
Pour au final ne pas leur faire grand chose. Ces engins explosifs qu'on lui avait vendu comme machines de mort ne valaient guère mieux que des pétards.

Déçu, il passa au reste, c'est à dire qu'il encocha une flèche dans son arc, tandis que l'elfe frappait sournoisement les jambes des horreurs. L'alliance du métal khazalide et le bois sylvain allaient faire des ravages dans le groupe de saloperies qu'on allait leur faisait affronter.
Ou du moins eusse-t-été là l'objectif, si l'armure du paladin de Morr avait été plus solide.
Celui ci se fit hacher par les araknides qui, une fois le cuir et métal qui le protégeaient dégagé, purent mordre et griffer à pleines dents dans la chaire du pauvre homme. Ses cris de souffrance mirent en délire le public. Heureusement pour les combattants, ils ne furent figés d'horreur aux suppliques poussées par le Ludwig. Non. Ils étaient nerveux, anxieux, paniqués et déterminés à butter ces saloperies issues de Taal et Rhya ne sait où à tout prix et foutre le camp de là en vie et non pas mâchouillés par les saloperies à huit pattes

"Quand on veut on peut", disaient parfois certains banquiers nains. Sauf quand le truc qui vous tombe sur le coin de la figure fait plusieurs fois votre poids et peut vous becqueter la tête rien qu'avec sa gueule.
Ce qui arriva au reste de l'équipe, un par un. Ludwig était passé à table. Ce fut le tour de Taille, puis Akisha. Et enfin celui de Martin. Ils étaient parvenus tant bien que mal à repeindre de l'ichor vert des horreurs mutées en abattant de ses traits et leurs coups courageux et désespérés deux des bestioles, mais restait hélas la plus solides des trois qui, après avoir réglé leur compte à ses compagnons d'arme, vint le massacrer.
L'archer eut à peine le temps de décocher une dernière flèche tirée au hasard avant que la masse de chaire et de poils ne l'écrabouille de tout son poids contre le mur briqué de l'arène.
Il n'eut à peine le temps que de dire Mer.... avant que, dans un silence religieux, suivit d'un déchainement de cris de joie malsaine éructé par le public, un gros SPLATCH résonne dans une étrange acoustique.
Gamin, un jour ou l'autre tes plans foireux feront de nous des morues salées. Et tu sais quoi ? Je regretterais même pas car je me serais sans doute amusé comme un fou avant d'y passer.
35 — « Quand la langue fourchue et l’œil de chouette se rencontrent, Morrslieb sourit. »
Martin, Voie de la chasse
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Isabelle Breitenbach
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Isabelle Breitenbach »

Les bras levés au dessus de son petit golem, Isabelle commença à prononcer la formule. L'aethyr s'enroula autour de ses bras pour glisser jusqu'à ses doigts osseux, avant de couler tels les filaments d'un marionnettiste. Elle sentit quelque chose croître en elle, quelque chose de dangereux. Sentant la panique la gagner, la Dame de Fer tenta de refouler cette sensation, préférant se concentrer sur son œuvre. Mais rien n'y faisait, la sensation continuait de grandir, de remonter le long de son œsophage, se coincer dans sa gorge puis...

« BEUUUUURP! »

L'incantation brutalement interrompue, l'aethyr se volatilisa d'un seul coup, tout comme la concentration de sa manipulatrice. Folle de rage contre le golem, Breitenbach balança son pied dedans, l'envoyant valser tel un pantin désarticulé.

« PUTAIN DE MERDE! »

Elle avait bougé trop vite, sa gueule de bois lui empoignant de nouveau le crâne. La baronne se prit la tête entre les mains, aveuglée par cette douleur aiguë. Lorsqu'elle se redressa enfin, elle découvrit que le combat avait déjà commencé, et qu'une rangée de dents acérées se projetaient sur elle.
Maman ours avait décidé de l'attaquer elle plutôt que les deux autres! Ces incapables n'avaient pas été capables de l'occuper...

Serrant les dents, Breitenbach anticipa de se faire arracher le bras. Pareille bestiole ferait fi de la peau molle, des muscles atrophiés et des os fragiles de l'ancienne magistère. Ça allait putain de faire mal...
Le choc fut violent, mais moins que prévu. Lorsqu'Isabelle rouvrit les yeux, elle découvrit que son bras était toujours attaché au reste de son corps et qu'au bout pendait un... ourson.
Son membre lui faisait mal, mais l'absurdité de la situation fit rire la sorcière. La souffrance de sa condition l'aidant un peu à étouffer la douleur, la Dame de Fer pencha la tête pour regarder l'ourson dans les yeux, toujours occupé à grignoter sa chair. Le regard de la bête était mêlé de colère et de confusion, réalisant enfin que son attaque n'avait pas suffi à terrasser son adversaire.


« Je te dérange? »

Puis, avec bien plus d'ardeur que la première fois, Breitenbach prononça une rapide incantation. Deux flèches dorées se matérialisèrent au dessus de l'ourson. D'un rapide mouvement de son index et de son majeur, l'alchimiste les propulsa directement dans le dos de la créature. Cette dernière lâcha immédiatement prise dans un couinement de douleur.
Se régalant de la plainte, Isabelle se prépara au prochain assaut. D'un coup d’œil, elle évalua l'affrontement de ses alliés. Les deux merdeux faisaient preuve d'une formidable inefficacité. Ensanglantés, ils n'étaient pas parvenus à infliger la moindre blessure à leurs adversaires respectifs. Le type en armure semblait même au bord de la mort.
La magicienne dorée fut tentée de lui porter assistance, puis se ravisa. "Qu'ils se démerdent". Une nouvelle formule et le vent de Chamon l'enroba des pieds à la tête pour former une armure cuivrée

La Dame de Cuivre observa le petit ourson qui lui faisait face. Boitant, incapable de respirer normalement avec deux longues flèches plantées dans le dos, il voulait toujours en découdre. Peut-être le scintillement nouveau de son adversaire le rendait appétissant aux yeux de l'animal, aussi il repartit à la charge. Grossière erreur, car la magicienne l'avait anticipé. Elle leva son bras encore intact pour le mettre sur la trajectoire de la gueule du petit monstre, et lorsque ses mâchoires se refermèrent sur le métal... ses crocs volèrent en éclat dans un bruit de verre brisé.

La vieille magistère ne lui laissa pas le temps de réaliser son erreur. Nouvelle formule et deux nouvelles flèches se matérialisèrent, chacune juste devant les yeux du monstre. L'index et le majeur se replièrent et les projectiles foncèrent tout droit, les pointes disparaissant dans les globes oculaires dans une explosion de sang.
Cette fois, ce n'est pas un couinement, mais un hurlement abominable de douleur qui déchira l'arène. Aveugle, la pauvre créature battit en retraite, griffant l'air dans toutes les directions. Ses larmes écarlates coulaient a flot, se répandant un peu partout sous les spasmes de douleur de la pauvre bête.

La satisfaction d'Isabelle fut de courte durée, car cette fois, maman ours avait entendu son petit hurler. Folle de rage, elle s'apprêtait à charger la baronne. Fort heureusement, le contrebandier la prit de vitesse et l'enferma dans son filet. Respectant l'initiative de son allié, et son adversaire terrassé, Breitenbach décida de se joindre à eux pour le reste du combat.

Elle concentra une nouvelle fois l'aethyr, cette fois dans une proportion bien supérieure, pour partager son armure de métal. Le vent jaune s'enroula autour de Surcouf et de Vasiliev, prenant cette fois une teinte argentée. Malheureusement, Isabelle ne parvint pas à stabiliser pareille quantité de magie, n'ayant pas lancé de sort de ce niveau depuis des décennies. L'armure liquide ne se moula pas correctement autour des corps des deux combattants et, lorsqu'elle se solidifia enfin, des poches d'air et des zones plus fines en fragilisèrent l'ensemble. La structure vola en éclat, l'argent magique rebondissant pitoyablement au sol.
C'est à partir de cet instant précise que le combat vira à la catastrophe.

Vasiliev, dans un élan de stupidité qui fascina presque Isabelle, décida d'achever un ourson plutôt que d'attaquer la mère. Si cette dernière était déjà en colère, cette fois, c'est une véritable furie divine qui l'anima. D'un formidable geste, elle fit voler le filet en éclat. Un battement de cils plus tard, elle était sur le meurtrier. Malgré son armure, le pauvre gamin... fut massacré. Une patte plantée dans son bassin, l'autre dans son torse, il n'eut même pas le temps de hurler que le monstre écartait les bras, faisant tout bonnement exploser le chevalier. Breitenbach vit la scène au ralenti, admirant avec horreur ce formidable ensemble de viscères, d'os, de boyaux, de sang et de fer se répandre aux quatre vents. Même de son côté de l'arène, la Dame de Cuivre fut éclaboussée.

Surcouf, souhaitant apparemment faire compétition avec la débilité du défunt Vasiliev, acheva le dernier ourson. Évidemment, maman ours n’apprécia pas particulièrement la chose.


« CRÉTIN! TU VOIS PAS QUE TU L'ENRAGE?! »

Isabelle se décida a reprendre la main, réfléchissant à toute vitesse pour pondre une stratégie désespérée. Elle repéra alors la grosse chaîne accrochée à la ceinture du contrebandier. Oui, ça pouvait marcher!

« Lance la chaîne vers moi, VITE! »

Surcouf réagit au quart de tour, sans poser de question, et lança sa chaîne en l'air pendant qu'Isabelle terminait son incantation. L'ancienne magistère déploya sa main vers l'objet, et ce dernier se figea net, en apesanteur. Évaluant rapidement la masse et la taille du monstre, Breitenbach dirigea sa main vers lui. La chaîne se propulsa vers la cible pour s'enrouler immédiatement dessus et, lorsque la magistère referma la main, l'enferma dans un abominable étau.

Maman ours n'avait pas encore dit son dernier mot et, faisant preuve d'une formidable résiliation, elle se rapprocha de Dan en boitillant, l'une de ses pattes entravée contre sa gorge. La Dame de Cuivre haletait sous l'effort, son poing fermé tremblant sous la résistance que lui opposait la bête. Malgré tout, elle parvint à prononcer correctement une nouvelle incantation, une armure cuivrée enrobant - cette fois correctement - le contrebandier.
La sorcière faillit lâcher prise sur le monstre, mais parvint a reprendre le dessus, la chaîne se resserrant un peu plus autour du corps de la créature. Ce dernier en perdit l'équilibre et sa patte valide ne put atteindre Surcouf.

Peut-être le duo cuivré avait-il encore une chance? Cela aurait pu... si Isabelle n'avait pas été affilié à l'incarnation même de l'incompétence! Une bête de deux mètres de haut, complètement entravée, s'avéra être une cible trop ardue à frapper pour lui. D'abord, sa lame rebondit sur la chaîne, n'entamant même pas la chair de l'ours. Puis, lorsqu'il retenta son attaque, l'imbécile trébucha et se rétama au sol, juste à côté de son adversaire.

La formidable créature contempla celui qui venait d'abattre son enfant, savourant pleinement l'instant. Malgré les efforts d'Isabelle pour l'entraver un peu plus, maman ours se pencha en avant, luttant férocement contre la chaîne mouvante. Dan releva la tête pour se trouver à quelques centimètres de celle de la bête. Cette dernière le renifla quelques instants, puis déploya son immense gueule pour la refermer sur le crâne du contrebandier. L'armure cuivrée tint d'abord le coup, mais une fissure finit par apparaître sur sa surface. Un tintement, puis *SPLASH*, la tête de Surchouf venait de disparaître derrière les dents de la créature.

Tournant finalement son visage vers la dernière combattant debout, sa bouche dégoulinant toujours de la matière grise de Dan, maman ours était prête à en finir.

Breitenbach était épuisée, son poing toujours fermé ne parvenant plus à contenir correctement le monstre. L'ours fit un pas, puis un autre, puis un autre, la lutte physique et mentale entre les deux mères endeuillées dégageant presque une aura palpable de détermination. Isabelle se déplaça aussi pour se rapprocher à petits pas de son golem. Il était son dernier espoir.
Une fois à sa haute, le poing toujours tendu et sans quitter son adversaire des yeux, la magistère mit un genou à terre et positionna ses doigts libres au dessus du serviteur inanimé. Elle prononça à nouveau l'incantation pour le réveiller et cette fois... elle y parvint! Les fils dorés se matérialisèrent au bout de ses ongles pour couler vers le petit être de ferraille.

Un spasme, puis un autre... Oui! Lève toi! Puis un autre, puis... rien de plus. Isabelle entendait le tas de ferraille s'agiter, mais il ne semblait toujours pas se lever. La baronne se décida enfin à quitter le monstre des yeux pour trouver la cause du problème. Certes, le petit golem avait été rapidement assemblé, mais d'une main plus ou moins experte. Mais... là, dans son dos, où le pied de la sorcière avait frappé... le métal était plié et incapacitait l'ensemble du mécanisme. C'en était presque drôle...

Soudain, l'ancienne magistère se sentit libérée d'un poids immense... et c'était une terrible nouvelle. Elle avait relâchée sa concentration et la chaîne, elle, avait relâchée son emprise. Maman ours n'avait pas attendu pour en profiter et s'était libérée de ses entraves. À présent, elle chargeait la Dame de Cuivre...


« Idrem thek volandr... »

Coupée dans ses incantations, Breitenbach eut à peine le temps de lever son bras pour parer la patte. Mauvaise idée, car en plus de la force immense qui la percuta, Isabelle se prit aussi son poing de métal en plein visage. Dans un tintement grave qui résonna dans toute l'arène, bascula de côté, manquant tout juste de s'étaler au sol. Totalement sonnée, elle ne vit pas la seconde patte arriver. Nouveau tintement, mais avec moins de résonance cette fois, la structure du métal étant fragilisée.

La bête faisait preuve d'une certaine intelligence, dosant ses coups pour fragiliser l'armure de son adversaire sans gaspiller ses propres forces. Des morceaux de cuivres se détachaient ici et là, Isabelle voyant ses derniers instants s'approcher à grands pas. Dans un élan de lucidité, elle formula une dernière incantation entre deux coups et propulsa l'aethyr sur le monstre. Malheureusement encore trop confuse pour le modeler correctement, le vent doré se désagrégea immédiatement sur le corps de l'ours.

La main toujours tendue fut une cible parfaite pour la créature qui se saisit du bras de ses larges mâchoires. Un instant plus tard, la Dame Cuivrée décollait du sol et se fit balancer de haut en bas, de gauche à droite, telle une poupée de chiffon. C'est finalement son épaule qui céda, chair muscles et os se désolidarisant pour envoyer valser la baronne dans les airs.
Isabelle vit mille et une couleurs défiler devant ses yeux, le monde se mélangeant un ensemble de formes incompréhensibles. Elle se sentait légère, elle se sentait libre. Enfin...
Était-elle morte? Ce n'était pas une sensation si désagréable après tout. Pourquoi diable s'était-elle acharnée à vivre si longtemps? À s'accrocher misérablement à la vie? Se laisser doucement gagner les jardins de Morr auraient été tellement plus simple.

Puis vint le choque, d'une violence qui ne laissa aucun doute sur l'avenir immédiat de la Dame de Fer. Après un vol plané spectaculaire, le corps d'Isabelle venait de s'éclater contre un rocher. Ses membres tordus ne pouvaient plus bouger, sa mâchoire brisée ne pouvait plus parler. Une sensation chaude lui coulait à l'arrière du crâne.

Son dernier œil valide, celui que Chamon avait changé en fer, se posa sur la maman ours. Elle avait rattrapé son petit et tentait de le calmer en léchant ses blessures. Peut-être parviendrait-elle à le sauver, finalement. Peut-être N'était-il pas perdu...
La vieille baronne se sentit submerger d'une incommensurable tristesse. Aurait-elle pu sauver Wilfried, lorsqu'il était revenu à elle, son corps et son esprit teintés par l'influence du Chaos? Non, s'était-elle convaincu jadis. Mais... avait-elle seulement essayé? Lorsqu'elle voyait l'amour infaillible de la mère ours face à son enfant aveugle, vaincu, aux portes de la mort, elle ne pouvait s'empêcher de se haïr pour ses propres choix.

La Dame de Fer avait toujours agi avec une extrême confiance envers ses décisions. Pas de doute, pas d'hésitation, ses choix étaient forcément les bons. Et aujourd'hui, pendant les derniers fragments de sa misérable vie, elle se rendait compte que tout cela n'avait été que du vent.
Ô combien s'était-elle trompée, sur ses actes monstrueux, sur les collègues qu'elle avait trahi et ruiné. Et par dessus tout, sur son pauvre, cher et tendre Wilfried...

Ainsi s'acheva la vie de la Dame de Fer, dont les échecs finaux avaient fini par supplanter les succès d'antan.
Modifié en dernier par Isabelle Breitenbach le 16 mai 2022, 04:58, modifié 2 fois.
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Tétradie Gondeghissel
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Tétradie Gondeghissel »

Le soleil de l'arène aveuglait Tétradie tandis qu'elle entrait dans l'arène, armure sur le torse et marteau dans les mains. Impossible pour elle de se souvenir de comment elle était arrivée là mais les saloperies pâles aux grandes oreilles qui applaudissaient depuis les tribunes devaient être un indice. Elle s'apprêtait à leur envoyer une gueulante bien sentie quand quelque chose attira son attention.

-"MAIS IL EST NU!"

Catuvolcos venait d'apparaître dans son champ de vision et, s'il n'était pas dans sa plus simple tenue, il n'en restait pas moins que beaucoup de chair était montrée. D'instinct elle se cacha les yeux en rougissant, indignée par l'impudeur de ce qui allait devenir son compagnon d'armes. Bien consciente toutefois que rester ainsi la tête vers le sol ne serait pas d'un grand secours contre les dangers qui ne tarderaient à pas à venir, elle finit par entrouvrir les yeux pour regarder autour d'elle. Il y avait un autre gars. Un type un peu transparent, le genre de garçon d'écurie qu'on croiserait sans s'en souvenir, à la différence qu'il était en bure et qu'il avait des symboles religieux. Des symboles de...

-"MAIS IL PRIE SHALLYA!!"

Elle se cacha une seconde fois les yeux devants les symboles de la fausse-déesse! Ou plutôt devant les symboles de la déesse qui servait à boire à Sigmar tous les midis, dans le domaine des dieux. D'ailleurs est-ce qu'il y avait un midi chez les dieux? Il faudrait qu'elle fasse des recherches. Elle serait bien restée un peu plus longtemps à se lamenter sur son sort quand une perturbation attira son attention. Ses poils se dressèrent, ses oreilles sifflèrent, son pouls s'accéléra. Quelque chose se passait non loin, tout son corps le lui faisait savoir. Elle releva les yeux et constata au sol la présence de cercles. Ses cours lui revinrent en mémoire.

Des formes en sortirent, baignées de ténèbres. Elle comprit et sa poigne se resserra sur son marteau.


-"Ca va être dur..."

Sa connaissance des démons, acquise durant de longues années d'études, lui apporta le savoir qui lui manquait: un sanguinaire, serviteur du dieu du carnage, deux porte-pestes esclaves du maître des mouches et une démonette, du prince du vice. Un quatuor de puissants adversaires. Ses yeux passèrent à chacun de ses compagnons dont elle sentait la magie émaner: seraient-ils à la hauteur? C'était un risque qu'elle ne pouvait pas prendre. Elle devrait être en première ligne, être la plus forte, pour les protéger. En tant qu'exorciste, sa tâche principale revenait à combattre le Chaos sous toutes ses formes et aujourd'hui Tétradie respecterait son serment.

-"Sigmar hört meine Gebete.
Dein Diener kniet vor dir nieder.
Durch den Hammer und den Glauben,
Ich werde deine Feinde niederschlagen.
Sigmar hört meine Gebete.
Gib mir die Kraft,
Deine perfekte Welt zu erschaffen."


La suprême divinité s'invita en elle, renforçant ses chairs, affermissant sa volonté et brûlant d'une puissance incroyable. Soudainement, son corps brilla de l'éclat de la sainteté. Cette fois encore Sigmar lui venait en aide. N'était-ce pas là la preuve qu'elle était dans le vrai en le considérant comme seule et unique divinité? Cette nouvelle épreuve qu'Il lui imposait serait relevée haut-la-main et ensuite sa quête continuerait pour purger l'Empire du Malin.

Les démons fonçaient vers elle à toute vitesse tandis que ses compagnons finissaient leurs propres incantations hérétiques. Qu'importait. La victoire restait la priorité. Elle fit néanmoins l'erreur de sous-estimer le terrible sanguinaire de Khorne. D'un coup de lame brûlante, celui-ci piqua vers son harnois, passant sous un trou de jointure et lui perçant le torse. Elle grogna: la magie et son armure avaient atténués le coup, de plus son habitude de la flagellation lui avait permis d'encaisser sans trop ciller. Son amour-propre, en revanche, s'en trouvait blessé. Elle lâcha un juron de couvent et des flammes de lumières pures apparurent sur son marteau. Sa haine se matérialisait selon la volonté de son dieu.

Elle tenta de lui administrer la sentence, mais il s'effondra en glissant sur le sable et elle le suivit dans sa chute. Le démon et l'exorciste se retrouvèrent au sol, collés ensemble et tétanisés par la situation. Les yeux de Tétradie s'écarquillèrent et une sainte fureur s'empara d'elle. En se relevant d'un bon, elle explosa le torse du démon d'un coup de marteau vertical et direct. La magie fit son office et le corps du démon se désagrégea dans une puanteur de souffre. Ses yeux rougies par la honte et la colère cherchèrent une nouvelle victime. La démonette avait été écrasée par le gros barbu mais les porte-pestes causaient des soucis à la mauviette de Shallya.


-"A mort! Pour Sigmar!"

En un demi-tour elle donna tout depuis les hanches jusqu'au bec de corbin. Le porte-peste, surprit, senti son corps s'élever du sol et être propulsé dans les airs jusqu'à plusieurs mètres de là, où son corps se désagrégea sous le mélange de la violence et du pouvoir divin. Il ne devait jamais vraiment comprendre ce qu'il s'était passé.

Tétradie balaya l'arène du regard: plus un démon en vue. Plus un seul. Elle posa sa main sur sa plaie en grognant pendant qu'Eloi s'occupait des blessures de Catuvolcos.

Heureusement, Sigmar pouvait aussi lui soigner ça, pas besoin de Shallya!
Je suis le métal, Sigmar est le marteau.
--------------------------------------- Tétradie Gondeghissel, Voie de l'Exorciste
Profil: For 8 | End 10 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | FOI 9 | NA 1 | PV 60/60 | SAN 42
Lien vers la fiche: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_tetradie_gondeghissel

Equipement:
Arme:

Marteau à deux mains / 24 + 1d10 dégâts / 10 parade / Assommante, Lente, Percutante.

Armure:

Haubert: 11 armures, torse et bras / -2 ATT, PAR et HAB

Autres:

Bible de Sigmar
Fouet de pénitence
Médaillon à l'effigie de la Comète
Rations
Petite tente
Couverture
Miracles:
Mineurs:

Imposition des mains:
Portée : Soi-même ou Contact
Durée: Instantanée
Effet: L'exorciste rend 1D10 PV à la cible du sort. Il peut se soigner lui-même. Attention, cette prière ne peut soigner une personne qu'une fois jusqu'au prochain lever du soleil.

Pavois divin:
Portée : Soi-même
Durée : 2 tours
Effet : Se concentrant pour vider son esprit de toutes pensées autres que celles de piété, l'exorciste crée autour de lui un bouclier saint le protégeant des attaques des serviteurs des Dieux Sombres. L'exorciste augmente ses points d'armure de 2D6+1 points contre une attaque portée par un démon, une attaque portée avec une mutation, un sort offensif chaotique ou une créature chaotique.

Regard pesant:
Portée : Soi-même
Durée : 1D6+1 minutes
Effet : Le regard de l'exorciste devient noir et lourd à supporter, intimidant ses adversaires. Il obtient +2 à ses jets d’intimidation.


Moyens:

"Silence, démon!":
Portée : Contact
Durée : 1 minute
Effet : Il n'est pas rare que les démons ayant pris possession d'un être humain tentent par des paroles insidieuses et corrompues de déstabiliser ceux qui veulent les exorciser. L'exorciseur peut alors, en apposant ses mains sur les tempes du possédé, ordonner au démon de se taire. L'exorciseur impose le silence à tout démon circonscrit en un possédé. Le démon ne pourra plus prononcer le moindre mot à moins de réussir un test sous INT avec un malus égal au degré de réussite de la prière.

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Vasiliev von Reinhard
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Vasiliev von Reinhard »

Le combat débuta mal, alors que Vasiliev et l’honnête marin avait tous deux lancé en cloche les vivres et autres affaires pour attirer l’attention des ours, ce qui semblait marcher à premières vus, ils ont tournés leurs têtes vers les leurres.

*Au moins ça commence bien, nous allez avoir un peu plus de temps pour nous préparez.* Se dit tranquillement l’impérial.

Puis il eut la mauvaise surprise de voir qu’ils n’avaient pas attirés l’attention des ours sur les leurres, mais sur eux. Comme semblait l’indiqué maman ours avec son menaçant grognement.

*Semble-t-il que j’ai mal appris mes cours de survie face à un ours...*
*-Hé hé,semble-t-il que tu ais raison. Malheureusement pour tous le monde.*
Effectivement les ours les chargeaient, la mère ne les atteint pas, glissant un peu sur ce qui semblait être du sable ayant une étrange couleur verte.

Mais avant qu’ils ne les atteignent, l’écuyer entendit un rôt suivis par un bruit de métal s’entrechoquant -Sous les rires des druchiis-, intrigué, il tourna rapidement la tête derrière lui, pour constater que le petit être de métal c’était effondré au sol, devenant qu’un simple tas de métal à l’odeur de viande relativement fraîche posé par terre.

Il se dit alors, un visage visiblement à mi-chemin entre la déception et le dépité : *Et bien, je me serais attendue à plus incroyable.*
*-Cette chose doit être de plomb, comme l’ambiance qu’elle nous offre. Un résultat des plus décevant. Sauf pour les oreilles pointus bien sûr.*
Malheureusement pour ses camarades, les masses de poils blancs pensèrent à attaquer des cibles différentes, se séparant pour créer trois confrontations à un contre un.

Vasiliev se reconcentrât alors sûr son ourson qui tenta de le mordre, mais le bouclier s’interposa déviant la tête du petit ursidé qui ne lui causât qu’une simple entaille sur le bras avec l’un de ses crocs.

Ses alliés semblèrent quant à eux avoir us moins de chance, d’après les légères plaintes de douleurs qu’il entendit.

Et alors que Vasiliev s’apprêtait à frapper le sien, la mère du petit arriva sûr son flanc, cela le fit arrêter son attaque pour se repositionner face à cette menace de taille.

Ensuite il entendit la mage rapidement parler dans un langage lui étant méconnue, avant d’entendre un étrange bruit qui ressemblait à un rapide sifflement de projectiles, suivis d’un grognement de plaintes d’un ourson.

Vasiliev de son côté voulue repoussé le petit impertinent avant de se plier sous la douleur d’un coup de patte que lui offrit la mère, les griffes arrachant des boucles à la maille du combattant, de la peau de son corps, et un cri de douleur étouffé par son souffle soudainement coupé. -Pour le plus grand plaisirs des elfes.-

Reculant de quelques pas, il ne put attaquer les ours qui claquèrent leurs mâchoires dans le vide. Tandis que les deux autres oursons poussèrent des cris de douleur.

Après avoir pu rapidement voir les cinq lignes rouges zébrer son corps sous la maille, il se redressa et vit rapidement la situation :

L’ourson était sur sa droite et la mère sur sa gauche, il décida de faire un pas dans la direction sur sa droite pour éviter un coup de la mère qui ne put se permettre de blesser son petit, alors que ce dernier prit un coup de masse d’armes dans son épaule droite.

Mais mère ours voyant cela en fût enragé et se dressât de toute sa hauteur, le soleil étant face à elle, Vasiliev pût contempler l’admirable créature qui lui fessait littéralement face, lui rugissant au visage son souffle atteignant l’humain, qui concentré à garder son sang-froid sur le point de totalement flancher, ne remarqua pas les pattes avant s’apprêtent à l’écraser. Les elfes ponctuant le tous d’un grand et impatient : Hôôô...
*-Bouge imbécile ! Bouge ! Ne reste pas planter là comme u piquet*

Mais alors que le combat aurait pu se stopper là pour lui, le noble animal reçu soudainement un filet de pêche, le déséquilibrant suffisamment pour la faire tomber au sol dans un grondement enragé, l’apprenti templier des mers fut ainsi sauvé par le marin.
Les gradins furent se coups si partager : certains riant de l’ours, d’autre déçue de ne pas voir cette brutale mise à mort, d’autres encore insultèrent le gâcheur de spectacle.
Le chanceux combattant arrivant enfin à relativement contrôler ses nerfs, recula de quelques pas avant de rapidement tourner la tête dans la direction dont venait le filet, pour malgré la barrière de langage dire au marin dans un hochement de tête rapide.
-Je vous rremerrcie capitaine !
*-Tu n’aurais guère us de remerciement à lui faire, si tu avais contrôler tes nerfs, pour une fois...*
Il put ainsi un peu souffler, et voir la situation, il avait vite vus que le navigateur était face à un ourson mal au point, et que la mage avait été débarrassé de son ourson partit plus loin. Le siens quant à lui avait lui-même un peu reculé, mais semblait prêt à continuer d’attaquer.

Il allait donc chercher à le faire fuir, avant de chercher à profiter de la situation pour tenter de casser les pattes arrières de la mère pour la mettre hors combat sans pour autant essayer la tuer. Mais il vit alors qu'elle semblait déjà couper les cordes du filet grâce à ses griffes.

Il décida alors de se précipiter vers le petit pour se dépêcher de le faire fuir, et alors qu’il allait frapper, la mère se libérât du filets lui fonçant elle-même dessus. Paniquant face à ce soudain retournement de situation il recula, faisant instinctivement des pas de côté, son bras armé qu’il ne surveillât plus percutant la tête de l’ourson qui fût tué sur le coup dans un bruit de craquement d’os qui semblât mous. -Le public semblait l’entendre comme une agréable musique.-

Déséquilibré par l’attaque qu’il réussit -Entre-autre.- par accident, l’écuyer tombât sur son séant alors que la mère dans une rage plus que juste lui arrivait dessus, il tenta d'utiliser son bouclier pour s’interposer face aux coups de pattes, mais de par sa précipitation et sa position précaire l’ours vengeresse lui plantât profondément ses griffes dans le bras, les passant à côté du bouclier, avant de ramener ce bien étrange poisson à elle, lacérant le bras de plus belle.

Il fut ainsi tracté jusqu’à l’ours, qui lui assénât un nouveau coup de patte le plaquant face contre terre -Pour la plus grande joie des druchiis.-, et alors qu’elle n’avait pas qu'à l’achever, un nouveau cri retentit, poussé son seul petit qui confinait de combattre, lui rappelant son devoir de le protéger.

Un certains nombres de spectateur semblaient déçu de devoir assisté à une seconde mise à mort de l’impérial interrompues.

La mère quitta donc le piteux combattant tous en lui cognant la tête dans le sol en passant l’une de ses pattes arrière dessus, laissant Vasiliev mis-sonné mi-inconscient, laissé pour mort le bras gauche en un bien mauvais état.

Laissant le reste du combat se passer de sa participation, il ne remarqua pas que l’honnête marin avait semble-t-il péris car il n’avait pas été capable de le protéger, il ne sentit pas ensuite son bouclier légèrement vibrer sous les vents de magie, alors que le mage souhaitait le récupérer pour l’utiliser comme plate-forme volante, avant d’être elle-même mise hors combat car il n’avait pas su faire protéger ses alliés.
*-Lutte !*
Non. Il ne sentit pas tous ça, car il était par terre, faible, inutile, c’est allier tombant car une fois de plus, face au souffle de l’adversaire il perdit ses moyens. Il ne s’était pas améliorer depuis se soir et une fois encore ses allier périssaient, sous les crocs de la menace.
*-Lutte !*
Car lui était a terre, vaincu, faible, alors que les elfes commentaient la défaite de son équipe.
*-Tu n’as pas le droit de mourir maintenant !*
Mais malgré son échec, il survécu. Du moins il ne mourrait pas tous de suite.

Après le combat, des gardes elfes arrivèrent accompagné d’un maître des bêtes pour récupérer les deux Ursidés survivant. Vasiliev ne sait pas trop comment ils ont sut qu’il respirait encore, son souffle faisait t’il voler quelques grains de sable ? Ou ont t’ils justement entendue ce bruit saccadé ? T’elle est la question.

Se qui importe est qu’il décidèrent de le ramener avec les ours. Ours qui le traînèrent via une chaîne attacher à une patte de la mère.



Ensuite Vasiliev se réveillât attacher sur se qui semblait être une table, une odeur d’animal emplissait l’air ambiant, comme si il se trouvait proche d’une écuries, mais ponctué d’une odeur humide, mêler à l’odeur de vague et d’autre dont il ne connaissait pas l’origine, c’était difficile à d’écrire.

Se qui devait s’apparenter à un médecin recousait rapidement ses plaies au thorax. Il fessait son travaille avec la douceur d’un bourreau en pleine interrogatoire. Laissant se qui semblait plus être sa victime que son patient, poussé de longs gémissements de plaintes durant l’opération, pour le plus grand plaisir de l’elfe.

Ensuite le soigné put tourner la tête vers son bras, il put constaté que si sa maille fut retiré, ses geôlier ne s’était pas embêter à lui retirer son habit, ils avaient juste déchirer le nécessaire de tissus qui avait survécu au coups de patte de l’ours pour pouvoirs atteindre la blessure.

Quand à son bras, la manche avait été elle même arraché, laissant le propriétaire du bras grimacé face à son état, effectivement, l’ours avait planté ses griffe au milieu du membre, le déchirant à partir de l’articulation.

L’elfe lui regardaient ailleurs en se tâtant le coins de la bouche avec un doigts, visiblement en pleine réflexions, un sourire mauvais sur le coins des lèvres.

Puis semblant se décider sur quelque chose, il quitta le champs de visions de Vasiliev, pour revenir avec un outils qui fit pâlir d’horreur l’écuyer qui ne pouvait s’enfuir.

On aurait dit une scie de bûcherons, mais en plus petit format. Du sangs sécher encore présent sur l’outil de torture. Et ayant une forme circulaire comme un rapporteur. Des dents prêtent à ronger chaire et os. Le tous manipuler par la mains d’un membre du peuple aux tortures les plus redoutés.

L’elfe se penchât sur le bras, feintant le commencement des sa tâche, souriant face à la peur qu’il inspirait à son jouet, avant de réellement commencer son office.

Passant bien toute sa scie sur le bras, la faisant tourné dans des allers retours, coupant bien lentement la totalité du contours de ce membre devenus inutile.

Prenant un visible plaisir à écouter la longue et douce berceuse de l’animal qu’il commençait à amputé d’un demis-bras. Et alors qu’il devait avoir fait un tiers du travaille, la pauvre bête elle entendit des bruits de chaînes et de pas accourir dans leurs directions.

Puis un humains arrivas, et alors qu’il semblait sur le points de dire quelque chose au sadique chirurgien, il vit son congénère et exclamation d'horreur plaqua ça mains gauche contre sa bouche, l’autre allant frotter l’articulation du bras, comme si il ressentait lui même une douleurs à cette endroit face à la scène.

Le chirurgien s’impatienta presque immédiatement, tendant une main vers l’esclave l’air d’attendre un message, une dague visible dans l’autre mains.

L’humain pointât le plafond du doigts, avant de marcher sur place avec des grands mouvements de bras exagérés, puis il tourna ses mains l’une de l’autre avant de les agiter de manière agressive en produisant des : Grr ! Rowrr ! Rrr !

L’elfe semblât comprendre se que voulait expliquer l’esclave, et alla rapidement chercher des bandage pour attacher autour de la scie affins que ses dents mordent bien la chaire du futur esclave, tous en essayant d’éviter qu’il ne se vide de son sang le temps qu’il s’absente pour voir le prochains combat prévus traînant l’esclave qui l’avait prévenus par une chaîne.

Laissant Vasiliev seul dans le noir car l’oreille pointu avait éteint les bougie. Le prisonnier n’as pas us à attendre trop longtemps, le combat avait dû être cours, enfin court… Il avait dû s’écouler mois d’une heure entre le départ du chirurgien et son retour. Et à la tête de se dernier, Vasiliev put comprendre que le combat l’avait contrarié.

Avait t’il pariés et perdu ? Ça la victimes ne le savait points, se qu’elle savait par contre, c’était qu’il c’était décider à être le plus stoïque possible pour tenter de priver l’elfe de son plaisir, du moins… Un minimum.

Ainsi le sombre elfe reprit son loisir, mais us la désagréable surprise d’avoir son jouet qui serrais des dents et essayait de faire le moins de bruit possible, produisant moins de gémissement que précédemment, bien que plus il avançait dans sa tâche plus l’humain lui procurait un mélodieux plaisir.

Quand il us enfin finit de scier l’avant bras après se qui semblait avoir été une éternité de souffrances, Vasiliev avait us quelques larmes de douleurs qui avaient laissé des sillage sur son visage, tendis que ses plaintes pouvait enfin cesser. Alors que l’elfe mis tous de même un bandage sommaire au bouts du demis-bras qui restait à l’écuyer.

Mais peut-être est-ce par vengeance envers cette animal qui voulait se permettre de priver cette elfe de son juste plaisir de race supérieur, mais ce dernier pris un petit couteau et se dirigeas vers la mains droite de son outils de plaisir vivant, il pris un pars un les doigts, pour faire une incisions au niveau de leurs paumes.

Ha l'enfoiré, il s’y connaissait en torture… Car cette partie du corps ce révélas particulièrement sensible au traitement qui lui fut réservé, maximisant la douleurs pour un minimum de dommage sur le corps. Vasiliev ne retint pas ces plaintes de douleurs, il n’y arrivas tous simplement pas.

Ensuite, alors que l’elfe le détachait enfin, il semblait appeler quelqu’un. Et alors que Vasiliev était enfin libre de ses mouvements, qui furent d’abord de chercher à attraper la où il y a encore peu se situait son coude gauche, mais ne pouvant se le permettre de par la douleurs au doigts qui en étaient augmenté.

Deux autres elfes firent leurs entré, l’un devait être un garde qui amenait différent chaînes et bracelets de métal, l’autre avait un fouets et un airs encore moins commode que ses compatriotes. Le premier mis les chaînes au nouvel esclave, puis le deuxième lui fouetta le dos pour le faire avancer.

Mais avant le bourreau dit quelque chose, Vasiliev instinctivement se retourna et vis qu’il portait son bras dans la mains un air interrogateur sur le visage, les trois elfes se mirent alors à discuter -Après avoir fait savoir au singe qu’il devait baissé son regard.-

Et après discussion, il semblaient s’être mis d’accord. Et le garde pris le bras, avant de l’attacher aux ceinturon de l’humain, t’elle une triste parodie de sa masse d’armes. Pourquoi avait-ils fait ça ? Peut-être espérait t’il que l’esclave allait ainsi moralement souffrir de vois son bras se balancer à sa ceinture ? Peut-être y avait-il une autre sadique raisons ? Se qui était sûr, c’est qu’ils le firent.

Ensuite Vasiliev enchaîné du avancer, guidé par le fouets, il se résignas fort vite à obéir, sans discuter de préférence. -Sous peine d’un coups plus brutale.- Il fut ainsi mené vers la où étaient gardé les "gladiateurs" comme il en fut lui même un plus tôt.

Il compris vite qu’il devait les préparer pour leurs prochains combat. -Devant aider à les soigner et à les équiper.- Et vus le nombre de combattants, il était inquiets pour se qu’allait être leur adversaire...
Vasiliev von Reinhard, Voie du chevalier Impérial.
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Je fais confiance à tout le monde. C’est du "démon" tapis en chacun que je me méfie.
Devise de Vasiliev.

Unis et victorieux. Séparé et condamnée.
Devise des Von Reinhard.


Bonjour/bonsoir bonne journée/soirée.

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Catuvolcos
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Catuvolcos »

Le souffle du vent charriait des grains de sable tout autour de moi, ils se prenaient sur ma peau, dans mes cheveux, restait accroché à ma barbe ça n’était pas de simple grain de sable, il était poisseux, collant du sang ayant abondamment coulé dessus. Crachant sur le sol, je rejette en partie le sable dans ma bouche, regardant autour de moi je ne vis qu'une étendue sableuse, d’immenses tribunes noires et effilées, mais surtout un tas d'elfes sombres en délire. Par Danu, j’aurais vraiment préféré qu’il me tue, mais tous ça était calculé, leurs embuscades, leur surnombre, j’avais beau eu de me battre comme un damné, je ressens encore la bosse sur mon crâne qui me mit à terre.

Mais voilà, j’allais devoir me battre, les amuser dans leur stupide arène, ah oui ils veulent du spectacle ils vont en avoir par Fian, si c’est aujourd’hui que je rejoins mes ancêtres et la mère alors je vais leur montrer à ces pathétiques et dépravé d’elfes comment meurt un homme d’Albion, avec de la rage et beaucoup de violence. Je sors d'un geste rageur ma hache, la lève au ciel et insulte copieusement cette sombre assemblée.

Mais d’ailleurs je ne suis pas seul à mourir aujourd’hui me voilà entouré, qui est donc cet homme à la chevelure blonde, les Druchis ont sérieusement penser qu'ils avait l'étoffe d'un guerrier, je sens pourtant bien son aura apaisante et porteuse d'espoir qui l'entoure, mais bon malgré cet espèce de candeur je vois bien que son regard à vu son lot d'atrocité, il en verra d'autres aujourd'hui.

Ma seconde coéquipière était à don allure encore plus singulière, il se dégageait d'elle comme quelque chose de dérangeant, je ne pouvais l'expliquer comme si les Sombres puissance trop souvent l'avait suivit comme une ombre mon familier lui aussi semblait apeurés
par cette mystérieuse femme enfin de toute façon nous allions combattre ensemble et non contre je fus bien content de l'avoir de mon côté surtout vue ce qu'il allait nous tomber dessus. Attendez et d'ailleurs elle ne venait d'avoir rougi en me regardant, sérieusement les femmes du continent auraient besoin de voir des hommes en pagne plus souvent.

L'attente ne fut pas longue, nos cruels geôliers druchi étaient encore plus fous que je ne le pensais ils détenaient je ne sais comment des horreurs du chaos, des démons des abysses. Ma résolution vacilla un instant à la vue dès ces séides venu par-delà le voile. Puis un éclat de colère me prit.

Ya pas une mort plus utile que de tomber en emportant les enfants du chaos !

Cela étant dit, je charge comme un jeune-sang avide de faire ses preuves avec un mépris des plus total pour la mort.

Le reste n'est qu'un maelström de coups, de rage et de sang. Avec ma camarade au marteau nous combattons comme des damnés ces horreurs. Elle se bat bien mais quelque chose me dérange, c'est comme si elle paraît alaise, comme si son art est tourné vers l'éradication du chaos, mais est-ce seulement possible. Le jeune blond à l'air de savoir ce qu'il fait et nous aide comme il le peut derrière je n'ai absolument pas le temps d'essayer de comprendre mais je sens bien qu'il nous donne de son énergie.

Arg je suis blessé qu'importe je continue le combat, la haine, oui la haine me fait avancer, c'est la plus puissante des motivations dirait certains. Pour ma part je n'en suis pas sûr, mais pour le moment elle m'est bien utile. Un rictus mauvais s'affiche sur mon visage quand je fends le crâne en deux d'une guerrière du prince sombre, elle n'a pas le temps de pousser un dernier râle que déjà elle repart dans l'oblivion.

Notre rage commune finie de défaire ses chaotiques adversaires, je prends le temps de souffler, mon sang bouillonne encore, ce n'est pas tous les jours que j'ai à affronter de tels adversaires. La guerrière s'est battu comme une diablesse et le freluquet compense sa faiblesse physique par des capacités curative, il me dit qu'il sert la déesse Shallya, je rougis à ce nom qui me fait remonter les souvenirs en moi d'une prêtresse servant la même divinité.

Ne passe pas toute ton énergie sur moi prêtre quelque chose me dit que la journée n'est pas terminée.

Je m'assois sur le sable et ferme les yeux, Danu m'a fait défaut durant ses combats je l'ai senti comme loin de moi, il faut que je me concentre, tranchant un triskèle sur le sable je lui offre une courte prière.

Je ne veux ni repos, ni même la santé, seulement la tourmente du combat et la foi je vous rejoindrais quand de nombreux autres ennemis seront tués en votre nom, déesse-mère.
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Gastien de Vagne
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Re: [Event][RP] L'arène noire

Message par Gastien de Vagne »

Normalement, tout devait bien se passer. On avait un plan, un rôle pour chacun, et on était déterminer à gagner. On avait même un nom de groupe pour faire semble d'être une équipe. Mais bon, faut croire que ça pouvait que mal finir...

Le premier soucis fut le sorcier. C'est vrai que j'aimais pas trop l'idée d'être épauler par un adepte du chaos. Mais on va pas se mentir, quelqu'un capable de cracher des flammes, peu importe la forme ou la nature, est très utile face à des bouts de bois sur patte. Manque de bol, le combat s'ouvrit sur le sorcier qui tirait une drôle de grimace, alors qu'il était figé dans une position supposant qu'il allait lancer je ne sais quoi. Bon, si on peut pas faire confiance au taré, on a qu'à faire confiance à notre acier. En réussissant à garder le contrôle, je me suis lancer dans la bataille avec mon compagnon William. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était déjà plus efficace ! On avait presque tuer une des dryades, ce qui nous donna espoir sur nos chance de réussite.

Mais on a eu un deuxième soucis. Le gros bourrin en armure avait beau réussi à encaisser les attaques de l'homme-arbre, c'était au final pas assez et il trépassa, non sans emmener avec lui une vielle branche. Alors... après mûre réflexion... c'était peut-être un peu trop demandé pour lui d'encaisser toutes les attaques de nos adversaires. Mais pour ma défense, j'me suis dit que dans les deux cas, t'auras une monstruosité de moins dans ce monde. C'est sûrement à ce moment là que mon compagnon avait envisager de vaincre par tout les moyens, plutôt que combattre honorablement. Le coup d'épée bâtarde dans le dos, c'est pas très sympa c'est vrai, mais au moins ça marche et personne allait nous reprocher de pas respecter du sapin (ou du bouleau peut-être ? Aucune idée de quoi c'est fait une dryade).

Et là, ça à dérapé. Le pauvre Bastognois à fini par chuter de son cheval après son assaut quelque peu brutale. Punition divine ou maladresse ? J'avais pas trop le temps d'y penser, car le sorcier "très utile" à fini en crêpe sous le poing de monsieur géant vert. Puisque la victoire semblait nous échapper, j'ai pas eu d'autres choix que de vraiment me battre. Oui car la chevalerie c'est beau et tout, mais il y a des moments où faut survivre. J'veux dire... Quand tu vois un ennemi trébucher, et que ton cheval lui fonce dessus, t'es obligé de le taper. On l'aurait tous fait.

Sauf que pour le coup, la Dame doit pas trop apprécier quand ses chevaliers pensent à autres chose que frapper de face. Un coup de rêne trop sec, et je me retrouve propulsé de Findel et j'atterrir la tête la première dans le sable de l'arène. J"ai à peine le temps de me retourner que je comprends comment mes aventures allait se finir. Moi sur le dos, et le poing gigantesque de l'homme arbre qui se rapproche un peu trop vite de moi. C'était le moment de lâcher ma dernière phrase, les dernières paroles que les bardes chanteront quand ils évoqueront ma mort (même si je sais pas comment mon histoire arrive à atteindre la Bretonnie). Sauf que j'avais qu'une chose en tête à ce moment et c'est tout ce que j'ai pu dire :

Bordel de merde, ça m'apprendra à discuter stratégie avec des crétins !

Et puis paf, je suis mort.

Tu vas sûrement me demander "Et alors, t'es aller où dans l'au-delà ? C'était bien sympa ou on s'y ennuie comme pas possible ?" Et bien... J'vais te laisser la surprise pour quand ça sera votre tour. Mais si je peux te donner un conseil pour pas finir comme moi, c'est ceci. T'as beau avoir la meilleure lame, la plus belle armure, le destrier au poil le plus brillant ou encore les techniques de combat d'un vieux maître Nipponnais, tu mourras forcément dans la boue, comme tout le monde. Du coup c'est quoi le meilleur projet de vie, dans un monde où littéralement tout veut te bouffer, charcuter, où le deux en même temps ? Trouve toi un coin paumé sur les carte, commence à faire des champs de carotte et commence à élever des chèvres, et prie les dieux que t'aura la chance de mourir vieux. Ouais je sais, c'est pas terrible... Mais tu vois, c'est quand tu sens un tronc d'arbre t'aplatir que tu commences à douter de tes choix de vie...
Gastien de Vagne, voie du chevalier bretonnien
Profil: For 9 | End 8 | Hab 8 | Cha 8 | Int 9 | Ini 8 (6) | Att 11 (9) | Par 9 (7) | Tir 8 | Foi 0 | Mag 0 | NA 1 | PV 65/65
Même si tu es terrorisé devant l’ennemi, prouve lui qu'il combat un guerrier et non un lâche.
Épée bâtarde :- arme à une main : 16+1D8 dégâts ; 11 parade
- arme à deux main : 24+1D10 dégâts ; 12 parade
Épée de naissance de Gasconnie : - arme à une main : 16+1D8 dégâts ; 12 parade ; précise
- arme à deux main : 24+1D10 dégâts ; 14 parade ; précise et percutante
Brigandine : 12 protection au torse et bras ; -2 INI, ATT et PRD

Compétence :
-Coup précis (1) (B)
-Coup puissant (B)
-Étiquette (B)
-Alphabétisation (E)
-Coriace (B)
-Monte (A)
-Histoire (E)
-Parade (A)
Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_gastien_de_vagne
Aventure actuel : viewtopic.php?f=113&t=7203

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