[Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Modérateur : Equipe MJ
- Armand de Lyrie
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Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Je pensais pas que ça allait être aussi dur de voter, et pourtant ; Presque toutes les participations parviennent à se démarquer d'une manière ou d'une autre, et je me suis surpris à trouver certaines histoires tellement bien écrites que ça donnerait envie de voir le personnage en action sur la longueur d'un RP, c'est pas rien pour un concours où l'aléatoire a prévalu et où certains ont eut des tirages plus faciles que d'autres
Deux points c'est pas beaucoup et je me sens pas tellement à l'aise de devoir juger de la qualité de l'écrit ou du bon respect des contraintes. Il y a quand même certains textes que je trouve meilleurs que d'autres, mais ils sont plus de deux, alors c'est limite si j'ai pas envie de résoudre mon vote aux dès comme Ranald
Malgré tout, j'attribue personnellement :
- Un point pour Ludwig von Hoffenbach : C'est tellement bien écrit qu'en fait c'est dur d'en faire un commentaire. La contrainte est respectée, c'est à la fois tragique et cynique, et la phrase finale de l'orque est parvenue à me faire avoir un sourire sardonique derrière mon écran. On voit bien toute l'atrocité de la société peaux-vertes dans le texte. J'ai adoré. Oui.
- Un point pour Friedrich Hadler : Un des vampires les mieux écrits que j'ai jamais vu. C'est parfaitement machiavélique, on sent bien toute l'atrocité assumée de la Lahmiane manipulatrice, et l'objet tiré comme contrainte parvient à bien entrer en jeu.
Juste après ce duo, je voulais adresser une mention spéciale pour Morwen et le chapeau maudit, Djinn qui a joué un halfling badass traquant Moby Dick, et surtout Ulricht Drekner, qui est parvenu à me faire adorer cette traque d'Eldorado alors que d'ordinaire j'aime pas du tout ce qui sort du Vieux Monde. C'est ces trois textes qui m'ont fait le plus hésiter, avant que les autres postent j'étais même persuadé que j'allais forcément accorder un vote pour Djinn ( ) mais voilà ce concours a fait qu'on a vu des choses vraiment bonnes. Je peux même pas critiquer ces trois textes en donnant une véritable raison de pourquoi je ne les ai pas choisis (Je pense que c'est surtout parce qu'ils n'ont pas eu une utilisation de l'objet-contrainte aussi poussée que Ludwig et Hadler) parce qu'ils étaient vraiment très très bons, c'est vraiment juste parce qu'on avait que deux points et forcément le choix allait être coton.
Les autres textes étaient aussi bons à leur manière ; J'ai trouvé que Gorgut a joliment écrit la Stryge (Et c'est pas facile d'écrire une bestiole immonde), Erestor a bien retranscrit l'ambiance des Nains du Chaos, Galfric a fait un personnage sympathique et un post plaisant à suivre... Mais c'est pas que vous êtes moins bons, c'est juste que la concurrence était beaucoup trop forte.
Oui.
Deux points c'est pas beaucoup et je me sens pas tellement à l'aise de devoir juger de la qualité de l'écrit ou du bon respect des contraintes. Il y a quand même certains textes que je trouve meilleurs que d'autres, mais ils sont plus de deux, alors c'est limite si j'ai pas envie de résoudre mon vote aux dès comme Ranald
Malgré tout, j'attribue personnellement :
- Un point pour Ludwig von Hoffenbach : C'est tellement bien écrit qu'en fait c'est dur d'en faire un commentaire. La contrainte est respectée, c'est à la fois tragique et cynique, et la phrase finale de l'orque est parvenue à me faire avoir un sourire sardonique derrière mon écran. On voit bien toute l'atrocité de la société peaux-vertes dans le texte. J'ai adoré. Oui.
- Un point pour Friedrich Hadler : Un des vampires les mieux écrits que j'ai jamais vu. C'est parfaitement machiavélique, on sent bien toute l'atrocité assumée de la Lahmiane manipulatrice, et l'objet tiré comme contrainte parvient à bien entrer en jeu.
Juste après ce duo, je voulais adresser une mention spéciale pour Morwen et le chapeau maudit, Djinn qui a joué un halfling badass traquant Moby Dick, et surtout Ulricht Drekner, qui est parvenu à me faire adorer cette traque d'Eldorado alors que d'ordinaire j'aime pas du tout ce qui sort du Vieux Monde. C'est ces trois textes qui m'ont fait le plus hésiter, avant que les autres postent j'étais même persuadé que j'allais forcément accorder un vote pour Djinn ( ) mais voilà ce concours a fait qu'on a vu des choses vraiment bonnes. Je peux même pas critiquer ces trois textes en donnant une véritable raison de pourquoi je ne les ai pas choisis (Je pense que c'est surtout parce qu'ils n'ont pas eu une utilisation de l'objet-contrainte aussi poussée que Ludwig et Hadler) parce qu'ils étaient vraiment très très bons, c'est vraiment juste parce qu'on avait que deux points et forcément le choix allait être coton.
Les autres textes étaient aussi bons à leur manière ; J'ai trouvé que Gorgut a joliment écrit la Stryge (Et c'est pas facile d'écrire une bestiole immonde), Erestor a bien retranscrit l'ambiance des Nains du Chaos, Galfric a fait un personnage sympathique et un post plaisant à suivre... Mais c'est pas que vous êtes moins bons, c'est juste que la concurrence était beaucoup trop forte.
Oui.
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_armand_de_lyrie
Stats :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)
État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)
Compétences :
Équipement de combat :
Équipement divers :
FOR 9 / END 9 / HAB 11 / CHA 15* (14) / INT 9 / INI 8** (10) / ATT 13** (15) / PAR 11** (13) / TIR 8 / NA 2 / PV 70/70
*Bonus grâce à la chevalière portée à l'auriculaire
**Malus à cause du harnois (inférieur)
État temporaire :
Compassion : +2 aux jets d'empathie (Reste une journée)
Esprit compatissant : +3 aux jets de résistance à la peur/terreur (Reste une journée)
Pompette : +1 CHA, -1 INT.
Migraine : -1 CHA
Visière épaisse : -2 aux jets de perception (Lorsque le casque est porté)
Compétences :
Équipement de combat :
- Theodoric Hohenjager
- PJ
- Messages : 56
Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
après avoir lu autant de production de qualité, difficile de faire un choix objectif...
du coup, je me suis basé uniquement sur mon ressenti, pour donner 1 point à Galfric, qui à réussi a m'immerger dans son ambiance, et un autre a Ludwig von Hoffenback pour la qualité de précision dans les descriptions...qui donnent l'impression "d'y être"...
du coup, je me suis basé uniquement sur mon ressenti, pour donner 1 point à Galfric, qui à réussi a m'immerger dans son ambiance, et un autre a Ludwig von Hoffenback pour la qualité de précision dans les descriptions...qui donnent l'impression "d'y être"...
theodoric hohenjager, voie du vol, roublard
Profil: For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 9 | Int 9 | Ini 9 | Att 10 | Par 10 | Tir 8 | Foi - | Mag - | NA 1 | PV 41/65
Blessure légère : torse + jambe droite + bras droit (x2)
malus : 0
Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_theodoric_hohenjager
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Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Armand: Reste dans son domaine malgré les possibilité de tirage
Gorgut: Très sympathique, on sent la stryge à l'ancienne mais je regrette les fautes évitables et que les chaises n'aient pas été plus développées que ça ^^
Daine: Ce drama! Quel dommage que les fautes de conjugaison s'y soient glisées, mais vraiment, quel drama!
Theodoric Manque de majuscule mais vraiment très drôle à lire ^^
Raël: chouette réécriture de Mobby Dick. La malepierre était sur la peau et dans l'oeil de la bête?
Erestor: Bon scénario, une belle vision d'une race qu'on voit jamais ^^
Alicia: Où est l'elfe noir? Je ne vois que des chevaliers bretonniens complètement corrompus par Khorne et se faisant écraser par les lignes impériales.
Morwen: Le lore est modifié vis à vis des orques, mais on est pas tenu de le respecter alors pourquoi pas. Un seul commentaire donc: "Plu' For' Ke GRIIIIMGOR!"
Galf: Un magnifique What the fuck?! positif ^^
Ulricht: J'ai pas complètement compris la fin mais c'était très agréable à lire.
Ludwig: Vraiment pas mal mais je regrette qu'on ait pas une scène où il tabasse des gens avec la cloche x)
Cedrec: En tant qu'ami rimeur, j'avoue avoir lu le texte avec l'oeil rieur ^^
Friedrich: Vision des vampires comploteurs très sympa à lire, surtout avec la prise en compte du concept de temps long
Taille: J'avoue que le fait de montrer un gnoblard en mal d'affection était mignon comme tout. Et puis le pied de biche permet des supers jeux de mots moisis sur l'ouverture d'esprit ^^
Hagin: le meilleur de tous, du grand magistral. Oui je sais que c'est mon post mais si je le complimente pas, personne le fera. Blague à part, n'hésitez pas à signaler toutes les références que vous remarquez ^^
Ar: Assez classique mais attention aux fautes ^^
Les retours effectués, je suis prêt à subir l'ire des gens déçus par mes remarques et je vote pour Erestor et Daine (avec Morwen, Ludwig, Galf et Friedrich pas loin)
Gorgut: Très sympathique, on sent la stryge à l'ancienne mais je regrette les fautes évitables et que les chaises n'aient pas été plus développées que ça ^^
Daine: Ce drama! Quel dommage que les fautes de conjugaison s'y soient glisées, mais vraiment, quel drama!
Theodoric Manque de majuscule mais vraiment très drôle à lire ^^
Raël: chouette réécriture de Mobby Dick. La malepierre était sur la peau et dans l'oeil de la bête?
Erestor: Bon scénario, une belle vision d'une race qu'on voit jamais ^^
Alicia: Où est l'elfe noir? Je ne vois que des chevaliers bretonniens complètement corrompus par Khorne et se faisant écraser par les lignes impériales.
Morwen: Le lore est modifié vis à vis des orques, mais on est pas tenu de le respecter alors pourquoi pas. Un seul commentaire donc: "Plu' For' Ke GRIIIIMGOR!"
Galf: Un magnifique What the fuck?! positif ^^
Ulricht: J'ai pas complètement compris la fin mais c'était très agréable à lire.
Ludwig: Vraiment pas mal mais je regrette qu'on ait pas une scène où il tabasse des gens avec la cloche x)
Cedrec: En tant qu'ami rimeur, j'avoue avoir lu le texte avec l'oeil rieur ^^
Friedrich: Vision des vampires comploteurs très sympa à lire, surtout avec la prise en compte du concept de temps long
Taille: J'avoue que le fait de montrer un gnoblard en mal d'affection était mignon comme tout. Et puis le pied de biche permet des supers jeux de mots moisis sur l'ouverture d'esprit ^^
Hagin: le meilleur de tous, du grand magistral. Oui je sais que c'est mon post mais si je le complimente pas, personne le fera. Blague à part, n'hésitez pas à signaler toutes les références que vous remarquez ^^
Ar: Assez classique mais attention aux fautes ^^
Les retours effectués, je suis prêt à subir l'ire des gens déçus par mes remarques et je vote pour Erestor et Daine (avec Morwen, Ludwig, Galf et Friedrich pas loin)
- Morwen Nidariel
- Warfo Award 2018 de la meilleure fiche
- Messages : 44
Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Très dur à choisir, avec 2 points aucune combinaison de noms ne me satisfait vraiment. Faut faire avec !
+1 pour Armand et Gorgut
+1 pour Armand et Gorgut
« Le jour où tout sera fini, où j'aurai payé toutes mes dettes et où j'aurai gagné leur confiance, je pourrai enfin rentrer... »
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- Theodoric Hohenjager
- PJ
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Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
C'est tellement vrai...
theodoric hohenjager, voie du vol, roublard
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Blessure légère : torse + jambe droite + bras droit (x2)
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Blessure légère : torse + jambe droite + bras droit (x2)
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- Dokhara de Soya
- Warfo Award 2019 du meilleur PJ - Élaboration
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Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Armand
Comme toujours, une plume qui se lit de manière très agréable. On est porté par la façon dont c'est raconté, c'est fluide et plaisant à parcourir - même s'il faut noter quelques longueurs, de légers temps morts dans le récit. Très bonne idée que d'approfondir un peu le paternel de ce cher Armand, et surtout, sa plaidoirie pour Slaanesh était magnifiquement exécutée, avec une vraie compréhension du champ de compétences de cette divinité du chaos.
La contrainte de la bouteille de whisky a été parfaitement respectée. Non seulement tu as bien pris en compte le "whisky" en faisant référence à Albion, mais en plus tu l'as utilisée comme métaphore centrale de l'opposition entre les deux personnages. Et enfin, tu l'as utilisé comme entourloupe pour piéger ce pauvre Valère - bref, l'objet a été magnifiquement utilisé.
Le seul pinaillage que j'aurais à faire, serait sur la nature du personnage principal. Si le récit à la première personne est conté par Valère, le véritable personnage principal ici est clairement Armand VII de Lyrie, qui a pour lui toute la lumière, laissant Valère simple spectateur dont la vedette est volée. Et au vu de comment tournent les choses, on a bien davantage affaire à un chaotique qu'à un chevalier bretonnien...
Gorgut
Sacrée sale bête.
Une nouvelle au récit simple, classique, mais efficace. A la description de l'attirail de la troupe d'aventuriers, on aurait presque pu croire qu'ils avaient une stratégie valable, une chance de s'en sortir... avant de vite déchanter. La mise en page est soignée, l'orthographe un peu moins Un peu déçue de l'utilisation de la chaise, très anecdotique dans le récit.
Daine
Des phrases un peu longues - à haute voix, faut un sacré souffle Mais cela sert une certaine noblesse ampoulée qu'on impute aux elfes, ça passe donc assez bien.
La contrainte est bien respectée, avec la farine associée au moulin et donc au passé du personnage. L'objet étant sacrément spécifique, c'est une façon astucieuse de l'utiliser.
L'introduction est assez lente, posant tranquillement le personnage. Mais la seconde partie contrebalance ça, utilisant ce qui a été expliqué avant pour créer une très belle ambiance avec ses enjeux. La première personne prend tout son sens, avec un elfe noir très crédible dans ses tourments intérieurs. C'est simple, propre, et très bien conçu, tant le rythme que l'exécution. J'ai beaucoup aimé.
Theodoric
Le personnage est un peu cliché mais sympathique. Les contraintes sont bien respectées, même si finalement l'aspect "maitre d'armes" est très peu utilisé - le halfelin aurait pu être n'importe quoi d'autre comme serviteur du baron que l'histoire aurait peu changé. Le récit est assez décousu, entre les ellipses et les flashbacks, ça manque de fluidité. C'est dommage, car l'idée que tu as eu, sa conclusion, est très mignonne et donne un récit digne de l'univers halfelin, plus léger et mignon que le Vieux Monde en général. Mais la façon de raconter pour arriver jusque là m'a paru malheureusement trop maladroite, comme si tu avais du condenser trop fort tes idées pour les faire tenir dans un format court.
Rael
L'introduction coule toute seule, en huit lignes tu poses déjà un cadre et une ambiance. Et la suite enchaine sans sourciller, avec un déroulé qui est très naturel. L'idée de l'ogre capitaine et son second halfelin est toute bête mais forme un duo qu'on imagine sans mal. Puis on a un Moby Dick en puissance, avec le capitaine cherchant à affronter la mythique bestiole marine dopée à la malepierre pour se venger. Et ça marche super bien. Très, très cool.
Tout petit pinaillage, la transition de ton avant/après l'accident est rude à encaisser, on passe quasi sans transition du joyeux halfelin au capitaine terrible qui tue ses hommes rétifs, ça m'a fait bizarre. La narration est claire sur le pourquoi, mais un paragraphe de plus détaillant comment il est passé progressivement de A vers B eut été utile (en réutilisant par exemple son milieu natal auquel il n'arrivait plus à se raccrocher), surtout qu'il n'y a aucune ellipse de faite.
Erestor
Je découvre ta plume avec ce concours et... quelle découverte ! Les nains du chaos étant assez peu développés dans warhammer, j'ai été surpris de la facilité avec laquelle tu dépeignais leur environnement. C'est très fluide, très propre, et tu as su parfaitement utiliser les trois contraintes pour raconter une histoire les mettant en valeur. La conclusion est très cinématographique, et les descriptions suffisamment justes pour qu'on s'imagine aisément la scène. Belle réussite, même si le héros faisait un tout petit peu trop personnage-fonction que véritable individu à mon gout.
Alicia
L'introduction est étrange, car elle prend le parti narratif d'un elfe noir assimilé bretonnien, mais la description faite des bretonniens par ses soins est si exagérée, à la limite du sarcasme, qu'on a plus l'impression qu'il se moque des hommes plutôt qu'il ne les aime. L'utilisation systématique d'hyperboles est trop omniprésente, ça crée une lourdeur au récit à laquelle on a du mal à accorder du crédit. La transition vers Khorne baigne dans ces exagérations, c'est too much partout...
Et côté contraintes je ne suis vraiment pas convaincue. L'elfe noir a été collé à une histoire de bretonniens vs empire de force, et la scie à bois sortait de nulle part. Plutôt que de construire ton récit autour des contraintes, on dirait que tu les as intégrées dedans au forceps.
Désolée, mais vraiment pas emballée par le rendu final de la chose.
Morwen
Aaaaaah Morwen.
Respect des contraintes, check, inutile d'en parler tant c'est évident. Quant au récit... et bien il est digne de ton habituel talent. Les descriptions sont d'une efficacité redoutable comme toujours. C'est bien écrit, et c'est difficile de chercher la petite bête de ce côté.
Et pourtant... pourtant quelque chose me chiffonne. L'idée est vraiment bonne, et la conclusion magistrale. Mais pour arriver à cette fin, il a fallu parcourir cette longue histoire de la montée au pouvoir d'un meneur de guerre, et si elle était bien écrite, elle ne m'a personnellement pas passionnée. C'était sympa, mais c'était conté presque à la manière d'un historien, et donc on ne pouvait pas vraiment s'attacher à ce personnage principal qui manquait de corps. On lit ses faits d'armes, à la façon dont on lirait les dates importantes de la vie d'un roi de France : on en retient l'histoire, la chronologie, mais on ne comprend pas vraiment qui c'était. Et mes gouts personnels sont toujours davantage allés vers les récits de personnages que d'univers, du coup, c'est tout simplement moins "ma came" que d'autres récits. (Ce qui me fait penser que, pour le concours du voyageur, tu avais entrecoupé les scènes de guerre avec le journal intime d'un soldat, procédé que j'avais trouvé sacrément malin - et qui du coup, même s'il n'était pas applicable à l'identique ici, me manque un peu)
Galfric
Bon, déjà, c'est très con, mais ton image m'a fait bien sourire - cette tronche d'ogre aubergiste, elle est magique.
Globalement d'ailleurs, c'était du grand n'importe quoi Mais du coup, après avoir lu uniquement des textes très graves à l'exception de celui de Theodoric, et bien c'était rafraichissant. J'ai beaucoup aimé cet aspect de "critique de restaurant" façon journal d'enquête. C'était souvent anachronique, toujours idiot (sérieux, faut m'expliquer comment ses frites aux rognures peuvent être bonnes), et ça m'a fait sourire derrière l'écran quelques fois.
Les contraintes sont bien tenues, pas de soucis.
Après ça manque malgré tout un peu de... sérieux. Pas sur le fond, qui se devait d'être un peu con-con, mais sur la forme. Il y a pas mal d'étourderies, de formulations un peu hasardeuses - ça a l'esprit d'un truc rigolo écrit avec des copains pour s'amuser, mais du coup ça donne une impression d'amateurisme, là où justement tu aurais pu imiter à 200% les reportages télévisés d'aujourd'hui qui enquêtent dans les restaurants en repompant très sérieusement leurs formulations, pour créer un décalage plus marquant. Honnêtement, cauchemar en cuisine version ogre qui fait des recettes de l'horreur, ça aurait été magique !
Ulricht
Vraiment dommage que l'essentiel de l'aventure soit un flashback. Parce qu'en connaissant la situation au point de chute, c'est avec moins de plaisir qu'on découvre les aléas de cette expédition, et surtout ses galères avec pareil passager. C'est bien dommage d'avoir choisi cette construction, alors que le déroulé des aventures du ventre-feu sur le bateau sont si marrantes à parcourir. Ca aurait bien marché si ce début contenait un indice caché qui, une fois le récit fini, offrirait un nouvel élément de compréhension à la relecture, mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas - et du coup j'ai juste vu un texte dans le désordre
Du reste, le récit est vraiment propre, ponctué d'anecdotes qu'on imagine sans mal, c'est franchement réussi de ce point de vue là. C'est fluide, bien écrit, et j'aime le ton employé par le narrateur pour raconter tout ça.
Côté contrainte, il y a certes un mortier et pilon, mais j'ai du mal à voir le lien entre l'objet et ce qu'il produit comme effet. Du coup... objectif à moitié rempli ? Ça aurait pu être n'importe quoi d'autre au final, non ? Ou j'ai raté un élément...
Mais franchement, si à cause de ce que j'ai souligné je ne voterai pas pour toi, sache que ça m'emmerde de ne pas voter pour toi. Y a des moments de ton texte qui marchent vraiment bien (comme cette scène de fin où l'ogre qui comprend pas tout fait un calin à la noble - et globalement, tous les PNJs que tu présentes donnent envie d'en apprendre plus sur eux), et ça me fait penser que tu serais un très bon MJ sur le forum si tu en trouvais le temps un jour.
Ludwig
Je n'arrive pas à déterminer si les nombreuses redondances dans ton texte sont un effet voulu pour accompagner l'état mental du gobelin qui galère à réfléchir, ou non. Si oui, c'est du génie, si non, le rythme de tes phrases est bordélique au possible
Du reste, c'était rigolo de suivre un gob défoncé aux champis, qui subit sa terrible révélation un peu tard. J'ai bien aimé les descriptions agrémentant ses découvertes souterraines, et trouvé la conclusion très réussie. Un soupçon d'inattendu qui remet les choses à leur place en brisant ce qu'on attendrait d'un récit classique - contrairement au chapeau de l'orc de Morwen, les champignons de la cloche n'ont pas permis à ce pauvre gob de prendre le contrôle de la horde
Cedrec
Le mec au dernier concours je lui ai signalé que faire un récit à la première personne, c'était risqué - et du coup, fort de ses erreurs, il se lance dans un récit en chanson Je rêve.
Plus sérieusement, la forme était très divertissante - plus que les rimes, la façon dont la chanson est racontée donne bien un genre de chanson de barde, c'est très réussi.
En revanche, je dois avouer ne pas avoir été conquise par l'histoire en soi. Pas de raison particulière, juste elle ne m'a pas passionnée - peut-être un peu trop farfelue pour un final annonçant sa véracité.
Friedrich
C'est propre.
On a une pure lahmiane, d'esprit comme d'actes, qui joue la note finale de l'un de ses plans tordus bien trop longs afin de gagner du pouvoir. Un fond finalement assez classique pour ce type de personnage, mais parfaitement raconté et maitrisé. Sachant ton aversion pour les vampires, c'est un bel exploit que d'en avoir si bien représenté un. Le diable se cache dans les détails, et ils sont bien représentés dans les centaines de petites pensées pleines de suffisance de la vampire fière de voir son plan aboutir, et de mépris de son ancienne vie, du prince, de son nécromancien, de ses consœurs, bref de tout ce qui existe en général.
Mais peut-être est-ce même trop propre au final ? Le stéréotype est d'une précision chirurgicale, mais du coup il manque peut-être un léger relief permettant d'avoir un personnage sortant du cliché pour avoir son aura propre - les différences physiques existent bien, mais psychologiquement le personnage ne sort jamais de son cliché. Ce qui l'empêche de devenir mémorable.
Taille
Globalement, j'ai bien aimé la légèreté de cette petite histoire de Gnoblar avec son pied-de-chèvre. Je regrette néanmoins quelques phrases tournées maladroitement qui cassent un peu le rythme, plusieurs soucis de français parsemant la texte, trop nombreux pour ne pas rendre la lecture un peu pénible. C'est dommage, car en parallèle, les fautes "volontaires" telles que "vérifier la mortitude du mordilleur", elles sont géniales et m'ont bien fait rire ^^ Pour la conclusion, j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de panache - j'aurais aimé voir le gnoblar se retrouver papa d'une nuée de bébés squiggs
Hagin
Dès le début de tes écrits, le nombre affolants d'étourderies m'a totalement fait sortir du récit, et m'a limite donné envie de ne pas lire ce que tu avais produit.
Heureusement l'effort sur les sonorités a maintenu ma curiosité, même si le français n'a pas jamais cessé tout au long de cette triste épopée de se faire malmener.
Sans être une souffrance, le trop grand nombre de références n'aidera en rien tes espérances de me voir faire preuve de clémence.
Donc désolé mon petit pote, mais tu n'auras pas mon vote.
Ar'Karan
Si je ne peux que noter les progrès que tu fais depuis ton inscription sur le forum sur la forme, il y a encore un travail à faire sur le fond de tes histoires. De fait, si les fautes de français sont plus rares qu'avant et tes phrases mieux construites, rendant la lecture bien plus naturelle, ton histoire manque de consistance. C'est très classique, et ne raconte finalement que peu de choses sinon les exactions d'un slaaneshi - ça manque d'un petit quelque chose d'original, une idée qui permettrait de garder ton texte en mémoire après l'avoir lu. De plus la peau d'ours n'a été que décorative, elle n'a pas servi à grand chose...
CONCLUSION
D'une main tremblante sur mon clavier, après 23 relectures puis avoir fixé 7 minutes le bouton "envoyer" : Daine et Ludwig.
Comme toujours, une plume qui se lit de manière très agréable. On est porté par la façon dont c'est raconté, c'est fluide et plaisant à parcourir - même s'il faut noter quelques longueurs, de légers temps morts dans le récit. Très bonne idée que d'approfondir un peu le paternel de ce cher Armand, et surtout, sa plaidoirie pour Slaanesh était magnifiquement exécutée, avec une vraie compréhension du champ de compétences de cette divinité du chaos.
La contrainte de la bouteille de whisky a été parfaitement respectée. Non seulement tu as bien pris en compte le "whisky" en faisant référence à Albion, mais en plus tu l'as utilisée comme métaphore centrale de l'opposition entre les deux personnages. Et enfin, tu l'as utilisé comme entourloupe pour piéger ce pauvre Valère - bref, l'objet a été magnifiquement utilisé.
Le seul pinaillage que j'aurais à faire, serait sur la nature du personnage principal. Si le récit à la première personne est conté par Valère, le véritable personnage principal ici est clairement Armand VII de Lyrie, qui a pour lui toute la lumière, laissant Valère simple spectateur dont la vedette est volée. Et au vu de comment tournent les choses, on a bien davantage affaire à un chaotique qu'à un chevalier bretonnien...
Gorgut
Sacrée sale bête.
Une nouvelle au récit simple, classique, mais efficace. A la description de l'attirail de la troupe d'aventuriers, on aurait presque pu croire qu'ils avaient une stratégie valable, une chance de s'en sortir... avant de vite déchanter. La mise en page est soignée, l'orthographe un peu moins Un peu déçue de l'utilisation de la chaise, très anecdotique dans le récit.
Daine
Des phrases un peu longues - à haute voix, faut un sacré souffle Mais cela sert une certaine noblesse ampoulée qu'on impute aux elfes, ça passe donc assez bien.
La contrainte est bien respectée, avec la farine associée au moulin et donc au passé du personnage. L'objet étant sacrément spécifique, c'est une façon astucieuse de l'utiliser.
L'introduction est assez lente, posant tranquillement le personnage. Mais la seconde partie contrebalance ça, utilisant ce qui a été expliqué avant pour créer une très belle ambiance avec ses enjeux. La première personne prend tout son sens, avec un elfe noir très crédible dans ses tourments intérieurs. C'est simple, propre, et très bien conçu, tant le rythme que l'exécution. J'ai beaucoup aimé.
Theodoric
Le personnage est un peu cliché mais sympathique. Les contraintes sont bien respectées, même si finalement l'aspect "maitre d'armes" est très peu utilisé - le halfelin aurait pu être n'importe quoi d'autre comme serviteur du baron que l'histoire aurait peu changé. Le récit est assez décousu, entre les ellipses et les flashbacks, ça manque de fluidité. C'est dommage, car l'idée que tu as eu, sa conclusion, est très mignonne et donne un récit digne de l'univers halfelin, plus léger et mignon que le Vieux Monde en général. Mais la façon de raconter pour arriver jusque là m'a paru malheureusement trop maladroite, comme si tu avais du condenser trop fort tes idées pour les faire tenir dans un format court.
Rael
L'introduction coule toute seule, en huit lignes tu poses déjà un cadre et une ambiance. Et la suite enchaine sans sourciller, avec un déroulé qui est très naturel. L'idée de l'ogre capitaine et son second halfelin est toute bête mais forme un duo qu'on imagine sans mal. Puis on a un Moby Dick en puissance, avec le capitaine cherchant à affronter la mythique bestiole marine dopée à la malepierre pour se venger. Et ça marche super bien. Très, très cool.
Tout petit pinaillage, la transition de ton avant/après l'accident est rude à encaisser, on passe quasi sans transition du joyeux halfelin au capitaine terrible qui tue ses hommes rétifs, ça m'a fait bizarre. La narration est claire sur le pourquoi, mais un paragraphe de plus détaillant comment il est passé progressivement de A vers B eut été utile (en réutilisant par exemple son milieu natal auquel il n'arrivait plus à se raccrocher), surtout qu'il n'y a aucune ellipse de faite.
Erestor
Je découvre ta plume avec ce concours et... quelle découverte ! Les nains du chaos étant assez peu développés dans warhammer, j'ai été surpris de la facilité avec laquelle tu dépeignais leur environnement. C'est très fluide, très propre, et tu as su parfaitement utiliser les trois contraintes pour raconter une histoire les mettant en valeur. La conclusion est très cinématographique, et les descriptions suffisamment justes pour qu'on s'imagine aisément la scène. Belle réussite, même si le héros faisait un tout petit peu trop personnage-fonction que véritable individu à mon gout.
Alicia
L'introduction est étrange, car elle prend le parti narratif d'un elfe noir assimilé bretonnien, mais la description faite des bretonniens par ses soins est si exagérée, à la limite du sarcasme, qu'on a plus l'impression qu'il se moque des hommes plutôt qu'il ne les aime. L'utilisation systématique d'hyperboles est trop omniprésente, ça crée une lourdeur au récit à laquelle on a du mal à accorder du crédit. La transition vers Khorne baigne dans ces exagérations, c'est too much partout...
Et côté contraintes je ne suis vraiment pas convaincue. L'elfe noir a été collé à une histoire de bretonniens vs empire de force, et la scie à bois sortait de nulle part. Plutôt que de construire ton récit autour des contraintes, on dirait que tu les as intégrées dedans au forceps.
Désolée, mais vraiment pas emballée par le rendu final de la chose.
Morwen
Aaaaaah Morwen.
Respect des contraintes, check, inutile d'en parler tant c'est évident. Quant au récit... et bien il est digne de ton habituel talent. Les descriptions sont d'une efficacité redoutable comme toujours. C'est bien écrit, et c'est difficile de chercher la petite bête de ce côté.
Et pourtant... pourtant quelque chose me chiffonne. L'idée est vraiment bonne, et la conclusion magistrale. Mais pour arriver à cette fin, il a fallu parcourir cette longue histoire de la montée au pouvoir d'un meneur de guerre, et si elle était bien écrite, elle ne m'a personnellement pas passionnée. C'était sympa, mais c'était conté presque à la manière d'un historien, et donc on ne pouvait pas vraiment s'attacher à ce personnage principal qui manquait de corps. On lit ses faits d'armes, à la façon dont on lirait les dates importantes de la vie d'un roi de France : on en retient l'histoire, la chronologie, mais on ne comprend pas vraiment qui c'était. Et mes gouts personnels sont toujours davantage allés vers les récits de personnages que d'univers, du coup, c'est tout simplement moins "ma came" que d'autres récits. (Ce qui me fait penser que, pour le concours du voyageur, tu avais entrecoupé les scènes de guerre avec le journal intime d'un soldat, procédé que j'avais trouvé sacrément malin - et qui du coup, même s'il n'était pas applicable à l'identique ici, me manque un peu)
Galfric
Bon, déjà, c'est très con, mais ton image m'a fait bien sourire - cette tronche d'ogre aubergiste, elle est magique.
Globalement d'ailleurs, c'était du grand n'importe quoi Mais du coup, après avoir lu uniquement des textes très graves à l'exception de celui de Theodoric, et bien c'était rafraichissant. J'ai beaucoup aimé cet aspect de "critique de restaurant" façon journal d'enquête. C'était souvent anachronique, toujours idiot (sérieux, faut m'expliquer comment ses frites aux rognures peuvent être bonnes), et ça m'a fait sourire derrière l'écran quelques fois.
Les contraintes sont bien tenues, pas de soucis.
Après ça manque malgré tout un peu de... sérieux. Pas sur le fond, qui se devait d'être un peu con-con, mais sur la forme. Il y a pas mal d'étourderies, de formulations un peu hasardeuses - ça a l'esprit d'un truc rigolo écrit avec des copains pour s'amuser, mais du coup ça donne une impression d'amateurisme, là où justement tu aurais pu imiter à 200% les reportages télévisés d'aujourd'hui qui enquêtent dans les restaurants en repompant très sérieusement leurs formulations, pour créer un décalage plus marquant. Honnêtement, cauchemar en cuisine version ogre qui fait des recettes de l'horreur, ça aurait été magique !
Ulricht
Vraiment dommage que l'essentiel de l'aventure soit un flashback. Parce qu'en connaissant la situation au point de chute, c'est avec moins de plaisir qu'on découvre les aléas de cette expédition, et surtout ses galères avec pareil passager. C'est bien dommage d'avoir choisi cette construction, alors que le déroulé des aventures du ventre-feu sur le bateau sont si marrantes à parcourir. Ca aurait bien marché si ce début contenait un indice caché qui, une fois le récit fini, offrirait un nouvel élément de compréhension à la relecture, mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas - et du coup j'ai juste vu un texte dans le désordre
Du reste, le récit est vraiment propre, ponctué d'anecdotes qu'on imagine sans mal, c'est franchement réussi de ce point de vue là. C'est fluide, bien écrit, et j'aime le ton employé par le narrateur pour raconter tout ça.
Côté contrainte, il y a certes un mortier et pilon, mais j'ai du mal à voir le lien entre l'objet et ce qu'il produit comme effet. Du coup... objectif à moitié rempli ? Ça aurait pu être n'importe quoi d'autre au final, non ? Ou j'ai raté un élément...
Mais franchement, si à cause de ce que j'ai souligné je ne voterai pas pour toi, sache que ça m'emmerde de ne pas voter pour toi. Y a des moments de ton texte qui marchent vraiment bien (comme cette scène de fin où l'ogre qui comprend pas tout fait un calin à la noble - et globalement, tous les PNJs que tu présentes donnent envie d'en apprendre plus sur eux), et ça me fait penser que tu serais un très bon MJ sur le forum si tu en trouvais le temps un jour.
Ludwig
Je n'arrive pas à déterminer si les nombreuses redondances dans ton texte sont un effet voulu pour accompagner l'état mental du gobelin qui galère à réfléchir, ou non. Si oui, c'est du génie, si non, le rythme de tes phrases est bordélique au possible
Du reste, c'était rigolo de suivre un gob défoncé aux champis, qui subit sa terrible révélation un peu tard. J'ai bien aimé les descriptions agrémentant ses découvertes souterraines, et trouvé la conclusion très réussie. Un soupçon d'inattendu qui remet les choses à leur place en brisant ce qu'on attendrait d'un récit classique - contrairement au chapeau de l'orc de Morwen, les champignons de la cloche n'ont pas permis à ce pauvre gob de prendre le contrôle de la horde
Cedrec
Le mec au dernier concours je lui ai signalé que faire un récit à la première personne, c'était risqué - et du coup, fort de ses erreurs, il se lance dans un récit en chanson Je rêve.
Plus sérieusement, la forme était très divertissante - plus que les rimes, la façon dont la chanson est racontée donne bien un genre de chanson de barde, c'est très réussi.
En revanche, je dois avouer ne pas avoir été conquise par l'histoire en soi. Pas de raison particulière, juste elle ne m'a pas passionnée - peut-être un peu trop farfelue pour un final annonçant sa véracité.
Friedrich
C'est propre.
On a une pure lahmiane, d'esprit comme d'actes, qui joue la note finale de l'un de ses plans tordus bien trop longs afin de gagner du pouvoir. Un fond finalement assez classique pour ce type de personnage, mais parfaitement raconté et maitrisé. Sachant ton aversion pour les vampires, c'est un bel exploit que d'en avoir si bien représenté un. Le diable se cache dans les détails, et ils sont bien représentés dans les centaines de petites pensées pleines de suffisance de la vampire fière de voir son plan aboutir, et de mépris de son ancienne vie, du prince, de son nécromancien, de ses consœurs, bref de tout ce qui existe en général.
Mais peut-être est-ce même trop propre au final ? Le stéréotype est d'une précision chirurgicale, mais du coup il manque peut-être un léger relief permettant d'avoir un personnage sortant du cliché pour avoir son aura propre - les différences physiques existent bien, mais psychologiquement le personnage ne sort jamais de son cliché. Ce qui l'empêche de devenir mémorable.
Taille
Globalement, j'ai bien aimé la légèreté de cette petite histoire de Gnoblar avec son pied-de-chèvre. Je regrette néanmoins quelques phrases tournées maladroitement qui cassent un peu le rythme, plusieurs soucis de français parsemant la texte, trop nombreux pour ne pas rendre la lecture un peu pénible. C'est dommage, car en parallèle, les fautes "volontaires" telles que "vérifier la mortitude du mordilleur", elles sont géniales et m'ont bien fait rire ^^ Pour la conclusion, j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de panache - j'aurais aimé voir le gnoblar se retrouver papa d'une nuée de bébés squiggs
Hagin
Dès le début de tes écrits, le nombre affolants d'étourderies m'a totalement fait sortir du récit, et m'a limite donné envie de ne pas lire ce que tu avais produit.
Heureusement l'effort sur les sonorités a maintenu ma curiosité, même si le français n'a pas jamais cessé tout au long de cette triste épopée de se faire malmener.
Sans être une souffrance, le trop grand nombre de références n'aidera en rien tes espérances de me voir faire preuve de clémence.
Donc désolé mon petit pote, mais tu n'auras pas mon vote.
Ar'Karan
Si je ne peux que noter les progrès que tu fais depuis ton inscription sur le forum sur la forme, il y a encore un travail à faire sur le fond de tes histoires. De fait, si les fautes de français sont plus rares qu'avant et tes phrases mieux construites, rendant la lecture bien plus naturelle, ton histoire manque de consistance. C'est très classique, et ne raconte finalement que peu de choses sinon les exactions d'un slaaneshi - ça manque d'un petit quelque chose d'original, une idée qui permettrait de garder ton texte en mémoire après l'avoir lu. De plus la peau d'ours n'a été que décorative, elle n'a pas servi à grand chose...
CONCLUSION
D'une main tremblante sur mon clavier, après 23 relectures puis avoir fixé 7 minutes le bouton "envoyer" : Daine et Ludwig.
Dokhara de Soya, Voie de la Belle Mort, Beauté mortelle
Profil : For 11 | End 11 | Hab 14 | Cha 17 | Int 12 | Ini 13 | Att 12 | Par 11(13) | Tir 10 | Mag 11 | NA 2 | PV 110/110
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- Artistiques : Chant, Danse, Musique (violon), Tatouage
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- Divers : Sens Accrus
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Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Usant de mon droit de réponse sans tarder, je me vois dans l'obligation de fournir le texte corrigé. Les fautes y sont naturellement indiquées. ^^
Si par malheur d'autres fautes échappèrent à mon courroux, pour me les signaler je compte sur vous.
Laisser moi par ailleurs dire que c'est le fait de vous avoir fait sourire qui, bien plus qu'un vote, me fait fort plaisir.
se casse lamentablement la gueule en faisant la révérence
Si par malheur d'autres fautes échappèrent à mon courroux, pour me les signaler je compte sur vous.
Laisser moi par ailleurs dire que c'est le fait de vous avoir fait sourire qui, bien plus qu'un vote, me fait fort plaisir.
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- Ulricht Drekner
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Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Hop ! À mon tour.
Dans la mesure où je mijote à petit feu par ces températures, je vais faire de mon mieux pour produire quelque chose de cohérent.
Je n'ai pas le courage de faire mon analyse de chaque texte, et j'en suis désolé. Je ne pourrai d'ailleurs que piètrement justifier puisque je me fit énormément à mes coups de cœurs lorsqu'il s'agit de littérature. Personne n'a démérité, et le choix de mes deux malheureux points a été loin, très loin d'être simple. Alors je ne vais pas me faire attendre plus longtemps : je choisis Morwen et Friedrich.
J'adore les histoires de pouvoir et je me suis laissé emporter par leurs écrits, mon vote va donc à eux.
Encore une fois, il y a d'autres textes que j'ai bu ligne après ligne, et c'est quelque chose de très agréable. Hélas, je suis trop claqué pour faire une étude comparative de chaque texte, donc je me fie à mon impression général des textes.
PS : Déjà dit sur Discord, mais merci à ceux ayant pris la peine de commenter mon texte, c'est de fait bien plus précieux pour moi que n'importe quel vote. J'ai profité du concours pour effectuer des tests pendant l'écriture, et je suis ravi que ça a été remarqué en bien.
Dans la mesure où je mijote à petit feu par ces températures, je vais faire de mon mieux pour produire quelque chose de cohérent.
Je n'ai pas le courage de faire mon analyse de chaque texte, et j'en suis désolé. Je ne pourrai d'ailleurs que piètrement justifier puisque je me fit énormément à mes coups de cœurs lorsqu'il s'agit de littérature. Personne n'a démérité, et le choix de mes deux malheureux points a été loin, très loin d'être simple. Alors je ne vais pas me faire attendre plus longtemps : je choisis Morwen et Friedrich.
J'adore les histoires de pouvoir et je me suis laissé emporter par leurs écrits, mon vote va donc à eux.
Encore une fois, il y a d'autres textes que j'ai bu ligne après ligne, et c'est quelque chose de très agréable. Hélas, je suis trop claqué pour faire une étude comparative de chaque texte, donc je me fie à mon impression général des textes.
PS : Déjà dit sur Discord, mais merci à ceux ayant pris la peine de commenter mon texte, c'est de fait bien plus précieux pour moi que n'importe quel vote. J'ai profité du concours pour effectuer des tests pendant l'écriture, et je suis ravi que ça a été remarqué en bien.
Ulricht Drekner, Voie du Serviteur de Tzeentch
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 12 | Int 10 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 31/65
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- Erestor
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- Lien fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:wolvier_grierson
Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
C'est à moi!
L'ensemble des textes me plaît énormément. On trouve du bon (et du très bon) dans tous et le choix est difficile. Appairer deux noms pause vraiment problème.
À chaque texte lu, je rajoutais le nom sur le Post'it de choix. À la relecture, peu se sont vu écartés. Au final, mon choix se porte sur...
...Friedrich et Ludwig
Mais Ranald aura joué en leur faveur, leurs écrits ont rappelé quelques souvenirs de jdr sur table d'il y a quelques années.
Pour tous les autres, un grand bravo aussi. Et merci pour les petits commentaires laissés au sujet de mon texte. J'en tiendrai compte pour m'améliorer.
Bonne journée
L'ensemble des textes me plaît énormément. On trouve du bon (et du très bon) dans tous et le choix est difficile. Appairer deux noms pause vraiment problème.
À chaque texte lu, je rajoutais le nom sur le Post'it de choix. À la relecture, peu se sont vu écartés. Au final, mon choix se porte sur...
...Friedrich et Ludwig
Mais Ranald aura joué en leur faveur, leurs écrits ont rappelé quelques souvenirs de jdr sur table d'il y a quelques années.
Pour tous les autres, un grand bravo aussi. Et merci pour les petits commentaires laissés au sujet de mon texte. J'en tiendrai compte pour m'améliorer.
Bonne journée
Wolvir Grierson, Voie du Répurgateur
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Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:wolvier_grierson
- Herr Grierson, votre présence rend vos concitoyens nerveux, remarqua le juge
- Ma présence ne devrait effrayer que les coupables , répondit Wolvir
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- [MJ] Kriegsherr
- Warfo Award 2017 du meilleur MJ - RP
- Messages : 1088
Re: [Inscriptions&Votes] Ranald est ma muse
Chose promise, chose due ! Ca n'a pas été facile, mais j'ai pu tout lire à temps. Voici un rapide compte-rendu, texte par texte :
Armand de Lyrie :
Très bon texte ! Quelques rares coquilles, mais rien de gênant, on est vraiment sur du détail (mais ça peut jouer au vu du niveau très élevé). J'ai beaucoup aimé, cependant, pour moi, le texte a 1 gros point fort qui est également, et paradoxalement, son point faible. Il s'agit du fait qu'il soit lié à l'historique de ton personnage (ou plus précisément de son père slaneshi si je me souviens bien). L'ennui c'est que je n'ai lu ta fiche qu'une seule fois il y a un bout de temps lorsque je suivais ton aventure (je n'ai hélas plus le temps matériel de suivre autant d'aventures que je le voudrais). Et je trouve que le texte perd en profondeur si on ne connaît pas ou qu'on se souvient mal de cet historique, qui est hors-concours, ce qui fait le côté point faible : c'est comme regarder un spin-off d'une série de films sans connaître l'univers de ces films : on y perd un peu. D'un autre côté, c'est aussi le point fort de ton texte, parce que justement ça permet d'aller plus loin et de compléter l'historique de ton PJ.
Sur le texte en lui-même, j'ai aimé et c'était bien écrit.
Gorgut Grimzog :
Malheureusement, ici, pour moi, indépendamment de la qualité du texte, je ne peux pas considérer que l'objet imposé ait été utilisé de manière convenable. La chaise est tout simplement trop vite expédiée, elle n'a aucune influence sur le récit ou les personnages, elle aurait très bien pu ne pas y être que ça aurait été exactement pareil. Donc, malgré un texte d'une bonne qualité, je ne peux considérer le contrat rempli ici.
Daine :
Ah, la Déchirure et ses suites. J'ai l'impression de voir dans ton elfe ce que pourrait devenir mon Ætinis, le côté amour en moins. Mais l'amour n'est pourtant qu'anecdotique à mes yeux. Ce qui compte le plus, ce sont les principes. C'est montrer comment les "méchants" sont devenus "méchants" et pourquoi. Tout comme ma Verteflèche n'est pas fondamentalement méchante (au contraire même), mais est prête à commettre des actes qu'elle réprouve "par devoir" et parce qu'elle pense qu'au final même si ces actes sont mauvais en eux-mêmes ils participent à un plus grand bien et, s'ils sont des crimes qui feront peut-être d'elle non l'héroïne qu'elle souhaite, mais un monstre qui se haïra lui-même et se considérera comme méritant la mort une fois l'objectif atteint, qu'il faut que quelqu'un fasse le sale boulot pour offrir une vie meilleure aux autres, vie meilleure dans laquelle l'assassine qu'elle serait devenue n'aurait pas sa place. Bref, un sacrifice. Sauf qu'évidemment, rien ne se passe comme prévu, puisqu'au lieu du sacrifice d'une seule génération, la guerre est perdue par Malékith, et c'est toute une civilisation qui est profondément pervertie, ôtant tout sens à ce sacrifice (ce qui serait à mon avis assez terrifiant pour rendre fou n'importe qui, se sacrifier pour quelque chose et au final voir que ça a amené à l'exact inverse).
Et dans ton texte, on retrouve tout cela ! Tout ce tragique, tout ce dilemme du bon et du mauvais camp, cet engrenage qui fait qu'une fois qu'on a commencé à accepter l'idée de faire le mal, même pour un plus grand bien, on est déjà perdu, car la surenchère commence, et on est à chaque fois obligé d'aller plus loin, de briser un tabou, de dépasser les limites qu'on s'était fixé, sans quoi tout ce qu'on aurait déjà fait aurait été vain, on aurait fait du mal pour rien. La fin qui justifie tellement les moyens qu'au final les moyens la dépassent, lui font perdre tout sens, et en plus, si la fin n'est pas atteinte, on a tout sacrifié pour rien au final. Ca me fait un peu penser aussi à Stalingrad, cette bataille qui au départ est anecdotique dans le plan des allemands, absolument pas nécessaire et mentionnée 1 seule fois dans le plan initial, en tant que simple ville de couverture et d'appui en vue de l'offensive sur le Caucase et son pétrole, qui, à cause des pertes subies, devient une histoire de principe qui leur fait tout perdre.
On est ici dans la même idée, avec le tragique du tabou suprême du meurtre de l'être aimé dont on pressent que, une fois brisé, le personnage n'aura plus de limite, il sait qu'il a déjà tout perdu, qu'il a perdu son dernier espoir de rachat, ses dernières illusions. Du reste il est bien écrit.
Theodoric Hohenjager :
Pas mal ! Malheureusement ta mise en page ne joue pas en ta faveur (j'avoue que les mots en anglais clignotants m'ont un peu sortis de l'ambiance). De même, pourquoi ne pas avoir mis de majuscules aux dialogues ? C'est dommage, car à ce niveau de concours, les détails comptent ! Et sinon, l'histoire était sympathique, le personnage rafraichissant. Vraiment, je pense qu'en soignant un peu plus la finition, tu aurais pu faire pencher la balance de ton côté avec cette histoire ma foi… Hors du commun !
Raël Khem :
Très jolie proposition ! Une astucieuse composition quand on y pense, puisque la résistance au chaos des halfings est savamment utilisée, un peu à la manière d'une Artemisia Veregard (les plus anciens verront de qui je veux parler) sous un dôme. Le récit est prenant, rythmé. La malepierre bien intégrée, de même que la carrière et la race imposées. Pour moi, il y a une montée en dramaturgie, en puissance du texte. Au début on commence tranquille, pépère, une histoire de Comté, Gandalf et les feux d'artifices, la tourte, et tout le bataclan. Puis avec l'amiral ogre, on monte d'un cran, on part sur du plus violent, mais ça reste du "pirates des caraïbes" dans l'âme. Et enfin, on en arrive à la Moria, au duel Gandalf VS Balrog, à la bataille de la Porte Noire, à Frodon dans la montagne du destin. Arrivera-t-il à son but ? Ratera-t-il ? On ne sait pas, le récit est coupé au moment où Mithrandir et le suppôt de Morgoth tombent ensemble dans les profondeurs de Kazad-Dûm, au moment où Frodon étend son bras au dessus de la lave. Du coup on peut tout imaginer.
Erestor :
Là aussi un bon texte ! C'est bien écrit, même si je trouve sur le fond les chaudrons un peu cheatés. D'autant plus qu'il me paraît improbable que l'on doive attendre le milieu de l'affrontement pour se rendre compte de l'"overpuissance" de l'objet. Mais peu importe, car c'était l'objet imposé et qu'il était difficile à caser ! Je considère le défi comme respecté pour toi. Tu es servi par une très bonne narration, et une écriture fluide qui mettent en valeur ta participation. Une petite ombre au tableau si je puis me permettre : j'aime qu'on en sache davantage sur les pensées, les sentiments, les sensations ou les motivations d'un personnage. C'est ce qui permet, au delà de l'ambiance, de la toile de fond très bien rendue, de le faire ressortir du fond justement, de mettre le "focus" sur lui. Là j'ai trouvé que le héros était un peu trop mis sur le même plan que les autres (pas forcément en termes de puissance ou d'histoire) mais c'est plutôt que la "caméra" n'était pas assez sur lui, sauf peut-être à la fin.
Alicia :
Surprenant ! Tu as pris un risque et il fallait oser. Personnellement, j'ai été très surpris par le parti pris ! Au départ quand j'ai commencé à lire, je me suis dit "tiens, on va avoir une narration qui commence du point de vue d'un ennemi bretonnien qui affronte des elfes noirs". Je pensais donc à une narration inverse, même partielle. Je n'étais pas sûr que ça entre bien dans ce qui était demandé. Puis au fur et à mesure, j'ai commencé à comprendre mon erreur. Je suis resté sur cette impression de stupeur tout au long de ton récit. Parce que dans la surprise, une autre surprise, et dans celle-ci, encore une autre. D'abord, le twist avec l'elfe noir adopté par rien de moins qu'Albéric. Ensuite on apprend qu'on est dans le futur et que dans ce futur, le Duc est mort tué par les Marienburgeois et que son fils adoptif, qui est devenu un pur bretonnien, veut le venger. Soit. J'avais cru être au bout de mes surprises et je repartais sur mes pattes, prêt à voir la fine fleur de la chevalerie casser des bouches. Mais là, le deuxième twist, hop, qu'on voit arriver sans trop y croire au départ, puis qui s'impose qu'on le veuille ou non : le basculement vers Khorne. Bon, là aussi on le digère même si ça fait beaucoup à peine pense-t-on quelque chose et tente-on d'entrer dans le récit que la narration nous détrompe. Et petit twist final : on se retrouve avec la masse de PJs bretonniens dans ce combat !? Alors autant je ne critique pas l'idée puisque j'avais il y a bien longtemps dans un concours eu la même idée d'intégrer le futur hypothétique de nombreux PJs de l'époque, autant là pour le coup je trouve qu'ils sortent de nulle part et disparaissent aussitôt, un peu comme un clin d'oeil privé de l'écrivain à destination des PJs en question, mais sans qu'on en comprenne trop le but.
Pour moi l'impression globale reste bonne. Je mentirai en disant que je n'ai pas aimé cette manière de présenter les défauts de la Bretonnie. Cet elfe qui s'intègre parmi des humains, et finalement dit que les chevaliers bretonniens n'aiment pas leurs femmes (sous-entendu ils sont donc gays). Quoi qu'en pense, j'aime ce double message, car au niveau personnel ce sont des combats que j'aime porter (la non-discrimination sur les races, les préférences sexuelles, et l'égalité homme-femme). Je ne sais pas si c'était voulu (à vrai dire je ne le pense pas), ni même si c'est à propos dans un concours, mais pour moi c'est la liberté de l'écrivain. Tu as fait passer un message, même si tu nous as un peu perdu dans le récit et que malheureusement, pour cette raison, dans l'optique du concours, je ne peux te donner mon vote : on est pas ici pour juger les messages au fond, mais plutôt pour le concours en lui-même.
Morwen Nidariel :
Une reprise intelligente d'une idée très courante à Warhammer : un couvre-chef magique qui rend plus intelligent et plus puissant son porteur. On en a eu tellement d'exemples dans le fluff que c'était une excellente idée. Un point qui m'a tout de même gêné énormément tout au long du récit : imaginer un chef de guerre orque avec le chapeau de Gandalf sur la tête : ridicule. A chaque fois que j'ai imaginé ça j'ai rit, même à la fin. Et pour cause : je l'avais déjà imaginé en V8 de battle quand ils ont sorti le chapeau de sorcier dans les objets magiques communs. Un chapeau de Gandalf qu'on pouvait mettre à qui on voulait comme seigneur et qui le rendait mage et stupide à la fois. Là ça m'a rappelé ça et mon vieux fantasme de mettre le chapeau à un bourrin au corps-à-corps (ce qui était complètement idiot à faire d'un point de vue optimisation) ou, plus con encore, à un sorcier plus puissant pour le baisser en puissance et le rendre stupide ! Mais bon du coup l’aspect comique lié à un évènement totalement personnel que tu ne pouvais connaitre a dénaturé un peu mon appréciation de ton texte.
Sinon j'ai aimé le texte, rien à redire là-dessus, c'est sympa, bien raconté, encore que très invraisemblable. Mais le réalisme n'était pas l'objectif ! Du coup un bon texte qui respecte les contraintes, au final.
Galfric Lawmaker :
Non mais… Comment as-tu osé ? OMG WTF ! Shocking ! Comme disent les rosbifs ! Quelle audace ! Schrecklich ! (Je pense que ce dernier adjectif en allemand est le plus approprié, en référence à un autre ogre vert et dégueulasse, mais gentil.) Non mais sérieusement : comment peut-on ne pas voter pour toi ?
Ulricht Drekner :
Hum, épineuse situation. D’un côté j’ai bien aimé le texte d’exploration proposé, il est bien écrit et entraînant… Mais d’un autre côté, je ne saisis pas trop en quoi sont mis en avant le mortier et le pilon. En fait, ils ne servent pas vraiment à grand-chose en eux-mêmes, même si c’est peut-être en les prenant que l’ogre a déclenché tout le bordel. (Par ailleurs pour avoir joué aux très vieux Tomb Raider depuis le 1, on imagine bien ce genre de scènes). Du coup je ne considère pas que tu aies assez investi l’objet par rapport à d’autres propositions, quand bien même ton texte est d’une qualité indéniable.
Ludwig Von Hoffenbach :
Un très bon post, mais qui hélas ne va pas assez dans la folie pour ce que j’en attendais. C’est sans doute lié à la narration trop classique, trop sérieuse par rapport à la folie qu’elle aurait pu suivre. Ce qui en fait un beau texte, sur lequel je n’ai pas grand-chose à redire, mais sur lequel on aurait pu avoir une prise de risque plus importante au niveau retranscription de la folie et de l’esprit peau verte qui aurait sans aucun doute amené à mon vote.
Cedrec Wartz :
Pas mal, pas mal du tout ! J’aime généralement la prise de risque et la récompense si l’exécution est bonne. Après, c’est quand même très improbable il faut l’avouer. En fait j’ai eu du mal parfois à comprendre ce qu’il se passait. Notamment, quand il lance le nécessaire à couture sur le Dragon-Ogre, c’est-à-dire ? Juste l’aiguille, qui doit être minuscule pour lui, ou quasiment le sac (ce qui serait le cas si on te prenait au mot) ? Dans les 2 cas, ça me paraît impossible. De même, le bras est-il entièrement coupé comme on le pense en écoutant la chanson ? Ou juste la main comme le laisse penser ensuite la fin ? Mais quoi qu’il en soit, les efforts étaient présents ! Et après tout, rien ne dit que le récit soit véridique, il est très possible qu’il soit basé sur des faits réels, mais exagéré.
De plus, je dois avouer qu’un ogre avec un nécessaire de couture, c’était quand même très hard à mettre en place !
Taille Tallgott :
Sympa ! J’ai toujours aimé les gnoblards et tu nous offres une tranche de vie somme toute peu trépignante d’un point de vue extérieur, mais très représentative de la race en général. En gros l’histoire d’une chamaillerie autour de broutilles inutiles ! Rien que de très normal pour un gnoblard. Le pied de biche est bien utilisé, les conditions sont respectées.
Hagin Duraksson :
Je n’ai pas saisi toutes les références, mais ce n’était pas mal quand même dans l’ensemble. Un texte plutôt déjanté, mais hélas trop ou pas assez à mon goût. Il aurait fallu aller vers plus de folie, sans doute une narration à la 1ère personne ou faite d’un point de vue interne pour que vraiment on sente toute la fraicheur d’un récit peau-verte. Ou a l’inverse, rester sur plus de rigueur et évacuer le côté fou. Là, on reste un peu entre les deux et c’est dommage. Cela dit le texte reste agréable à lire, il est bien rythmé.
Ar'Karan :
Même remarque que Gorgut. Pour moi, il fallait d’abord essayer de respecter les contraintes du concours. Malheureusement pour toi, je considère, personnellement, que la peau d’ours aurait pu ne pas être là et le héros se balader nu, ça n’aurait rien changé, et que donc, l’objet imposé n’a pas eu le rôle qu’il méritait.
Dommage, car l’idée finale était très bonne. Je dois avouer avoir souri à l’idée –géniale s’il en est-, d’une femme chevalier noble et réellement gentille, qui a tout donné pour le bien, sa foi et ses valeurs, y compris contre les diktats de sa société et affronté –victorieusement qui plus est- un malade mental, mais qui, et c’est là tout le génie, pourrait se retrouver ensuite enceinte de lui.
L’idée du calvaire que cette pauvre fille, qui garderait l’enfant bien sûr (le pauvre n’a rien demandé), devrait traverser encore, elle qui voulait se faire passer pour un homme qui plus, et se retrouve avec le fils ou la fille issu d’un viol par un ennemi haï à devoir élever. Ca, c’est superbe !
Au final, verdict, je départage aux sentiments ressentis à la lecture donc sur du purement subjectif :
-1 point pour Galfric !
-1 point pour Daine !
Très gros niveau général cependant, je tenais à le souligner. D’autres auraient pu mériter mes votes, et à ce propos, mention spéciale à Morwen, Raël, Ludiwg, Cedrec, Armand, Alicia et Taille.
Armand de Lyrie :
Très bon texte ! Quelques rares coquilles, mais rien de gênant, on est vraiment sur du détail (mais ça peut jouer au vu du niveau très élevé). J'ai beaucoup aimé, cependant, pour moi, le texte a 1 gros point fort qui est également, et paradoxalement, son point faible. Il s'agit du fait qu'il soit lié à l'historique de ton personnage (ou plus précisément de son père slaneshi si je me souviens bien). L'ennui c'est que je n'ai lu ta fiche qu'une seule fois il y a un bout de temps lorsque je suivais ton aventure (je n'ai hélas plus le temps matériel de suivre autant d'aventures que je le voudrais). Et je trouve que le texte perd en profondeur si on ne connaît pas ou qu'on se souvient mal de cet historique, qui est hors-concours, ce qui fait le côté point faible : c'est comme regarder un spin-off d'une série de films sans connaître l'univers de ces films : on y perd un peu. D'un autre côté, c'est aussi le point fort de ton texte, parce que justement ça permet d'aller plus loin et de compléter l'historique de ton PJ.
Sur le texte en lui-même, j'ai aimé et c'était bien écrit.
Gorgut Grimzog :
Malheureusement, ici, pour moi, indépendamment de la qualité du texte, je ne peux pas considérer que l'objet imposé ait été utilisé de manière convenable. La chaise est tout simplement trop vite expédiée, elle n'a aucune influence sur le récit ou les personnages, elle aurait très bien pu ne pas y être que ça aurait été exactement pareil. Donc, malgré un texte d'une bonne qualité, je ne peux considérer le contrat rempli ici.
Daine :
Ah, la Déchirure et ses suites. J'ai l'impression de voir dans ton elfe ce que pourrait devenir mon Ætinis, le côté amour en moins. Mais l'amour n'est pourtant qu'anecdotique à mes yeux. Ce qui compte le plus, ce sont les principes. C'est montrer comment les "méchants" sont devenus "méchants" et pourquoi. Tout comme ma Verteflèche n'est pas fondamentalement méchante (au contraire même), mais est prête à commettre des actes qu'elle réprouve "par devoir" et parce qu'elle pense qu'au final même si ces actes sont mauvais en eux-mêmes ils participent à un plus grand bien et, s'ils sont des crimes qui feront peut-être d'elle non l'héroïne qu'elle souhaite, mais un monstre qui se haïra lui-même et se considérera comme méritant la mort une fois l'objectif atteint, qu'il faut que quelqu'un fasse le sale boulot pour offrir une vie meilleure aux autres, vie meilleure dans laquelle l'assassine qu'elle serait devenue n'aurait pas sa place. Bref, un sacrifice. Sauf qu'évidemment, rien ne se passe comme prévu, puisqu'au lieu du sacrifice d'une seule génération, la guerre est perdue par Malékith, et c'est toute une civilisation qui est profondément pervertie, ôtant tout sens à ce sacrifice (ce qui serait à mon avis assez terrifiant pour rendre fou n'importe qui, se sacrifier pour quelque chose et au final voir que ça a amené à l'exact inverse).
Et dans ton texte, on retrouve tout cela ! Tout ce tragique, tout ce dilemme du bon et du mauvais camp, cet engrenage qui fait qu'une fois qu'on a commencé à accepter l'idée de faire le mal, même pour un plus grand bien, on est déjà perdu, car la surenchère commence, et on est à chaque fois obligé d'aller plus loin, de briser un tabou, de dépasser les limites qu'on s'était fixé, sans quoi tout ce qu'on aurait déjà fait aurait été vain, on aurait fait du mal pour rien. La fin qui justifie tellement les moyens qu'au final les moyens la dépassent, lui font perdre tout sens, et en plus, si la fin n'est pas atteinte, on a tout sacrifié pour rien au final. Ca me fait un peu penser aussi à Stalingrad, cette bataille qui au départ est anecdotique dans le plan des allemands, absolument pas nécessaire et mentionnée 1 seule fois dans le plan initial, en tant que simple ville de couverture et d'appui en vue de l'offensive sur le Caucase et son pétrole, qui, à cause des pertes subies, devient une histoire de principe qui leur fait tout perdre.
On est ici dans la même idée, avec le tragique du tabou suprême du meurtre de l'être aimé dont on pressent que, une fois brisé, le personnage n'aura plus de limite, il sait qu'il a déjà tout perdu, qu'il a perdu son dernier espoir de rachat, ses dernières illusions. Du reste il est bien écrit.
Theodoric Hohenjager :
Pas mal ! Malheureusement ta mise en page ne joue pas en ta faveur (j'avoue que les mots en anglais clignotants m'ont un peu sortis de l'ambiance). De même, pourquoi ne pas avoir mis de majuscules aux dialogues ? C'est dommage, car à ce niveau de concours, les détails comptent ! Et sinon, l'histoire était sympathique, le personnage rafraichissant. Vraiment, je pense qu'en soignant un peu plus la finition, tu aurais pu faire pencher la balance de ton côté avec cette histoire ma foi… Hors du commun !
Raël Khem :
Très jolie proposition ! Une astucieuse composition quand on y pense, puisque la résistance au chaos des halfings est savamment utilisée, un peu à la manière d'une Artemisia Veregard (les plus anciens verront de qui je veux parler) sous un dôme. Le récit est prenant, rythmé. La malepierre bien intégrée, de même que la carrière et la race imposées. Pour moi, il y a une montée en dramaturgie, en puissance du texte. Au début on commence tranquille, pépère, une histoire de Comté, Gandalf et les feux d'artifices, la tourte, et tout le bataclan. Puis avec l'amiral ogre, on monte d'un cran, on part sur du plus violent, mais ça reste du "pirates des caraïbes" dans l'âme. Et enfin, on en arrive à la Moria, au duel Gandalf VS Balrog, à la bataille de la Porte Noire, à Frodon dans la montagne du destin. Arrivera-t-il à son but ? Ratera-t-il ? On ne sait pas, le récit est coupé au moment où Mithrandir et le suppôt de Morgoth tombent ensemble dans les profondeurs de Kazad-Dûm, au moment où Frodon étend son bras au dessus de la lave. Du coup on peut tout imaginer.
Erestor :
Là aussi un bon texte ! C'est bien écrit, même si je trouve sur le fond les chaudrons un peu cheatés. D'autant plus qu'il me paraît improbable que l'on doive attendre le milieu de l'affrontement pour se rendre compte de l'"overpuissance" de l'objet. Mais peu importe, car c'était l'objet imposé et qu'il était difficile à caser ! Je considère le défi comme respecté pour toi. Tu es servi par une très bonne narration, et une écriture fluide qui mettent en valeur ta participation. Une petite ombre au tableau si je puis me permettre : j'aime qu'on en sache davantage sur les pensées, les sentiments, les sensations ou les motivations d'un personnage. C'est ce qui permet, au delà de l'ambiance, de la toile de fond très bien rendue, de le faire ressortir du fond justement, de mettre le "focus" sur lui. Là j'ai trouvé que le héros était un peu trop mis sur le même plan que les autres (pas forcément en termes de puissance ou d'histoire) mais c'est plutôt que la "caméra" n'était pas assez sur lui, sauf peut-être à la fin.
Alicia :
Surprenant ! Tu as pris un risque et il fallait oser. Personnellement, j'ai été très surpris par le parti pris ! Au départ quand j'ai commencé à lire, je me suis dit "tiens, on va avoir une narration qui commence du point de vue d'un ennemi bretonnien qui affronte des elfes noirs". Je pensais donc à une narration inverse, même partielle. Je n'étais pas sûr que ça entre bien dans ce qui était demandé. Puis au fur et à mesure, j'ai commencé à comprendre mon erreur. Je suis resté sur cette impression de stupeur tout au long de ton récit. Parce que dans la surprise, une autre surprise, et dans celle-ci, encore une autre. D'abord, le twist avec l'elfe noir adopté par rien de moins qu'Albéric. Ensuite on apprend qu'on est dans le futur et que dans ce futur, le Duc est mort tué par les Marienburgeois et que son fils adoptif, qui est devenu un pur bretonnien, veut le venger. Soit. J'avais cru être au bout de mes surprises et je repartais sur mes pattes, prêt à voir la fine fleur de la chevalerie casser des bouches. Mais là, le deuxième twist, hop, qu'on voit arriver sans trop y croire au départ, puis qui s'impose qu'on le veuille ou non : le basculement vers Khorne. Bon, là aussi on le digère même si ça fait beaucoup à peine pense-t-on quelque chose et tente-on d'entrer dans le récit que la narration nous détrompe. Et petit twist final : on se retrouve avec la masse de PJs bretonniens dans ce combat !? Alors autant je ne critique pas l'idée puisque j'avais il y a bien longtemps dans un concours eu la même idée d'intégrer le futur hypothétique de nombreux PJs de l'époque, autant là pour le coup je trouve qu'ils sortent de nulle part et disparaissent aussitôt, un peu comme un clin d'oeil privé de l'écrivain à destination des PJs en question, mais sans qu'on en comprenne trop le but.
Pour moi l'impression globale reste bonne. Je mentirai en disant que je n'ai pas aimé cette manière de présenter les défauts de la Bretonnie. Cet elfe qui s'intègre parmi des humains, et finalement dit que les chevaliers bretonniens n'aiment pas leurs femmes (sous-entendu ils sont donc gays). Quoi qu'en pense, j'aime ce double message, car au niveau personnel ce sont des combats que j'aime porter (la non-discrimination sur les races, les préférences sexuelles, et l'égalité homme-femme). Je ne sais pas si c'était voulu (à vrai dire je ne le pense pas), ni même si c'est à propos dans un concours, mais pour moi c'est la liberté de l'écrivain. Tu as fait passer un message, même si tu nous as un peu perdu dans le récit et que malheureusement, pour cette raison, dans l'optique du concours, je ne peux te donner mon vote : on est pas ici pour juger les messages au fond, mais plutôt pour le concours en lui-même.
Morwen Nidariel :
Une reprise intelligente d'une idée très courante à Warhammer : un couvre-chef magique qui rend plus intelligent et plus puissant son porteur. On en a eu tellement d'exemples dans le fluff que c'était une excellente idée. Un point qui m'a tout de même gêné énormément tout au long du récit : imaginer un chef de guerre orque avec le chapeau de Gandalf sur la tête : ridicule. A chaque fois que j'ai imaginé ça j'ai rit, même à la fin. Et pour cause : je l'avais déjà imaginé en V8 de battle quand ils ont sorti le chapeau de sorcier dans les objets magiques communs. Un chapeau de Gandalf qu'on pouvait mettre à qui on voulait comme seigneur et qui le rendait mage et stupide à la fois. Là ça m'a rappelé ça et mon vieux fantasme de mettre le chapeau à un bourrin au corps-à-corps (ce qui était complètement idiot à faire d'un point de vue optimisation) ou, plus con encore, à un sorcier plus puissant pour le baisser en puissance et le rendre stupide ! Mais bon du coup l’aspect comique lié à un évènement totalement personnel que tu ne pouvais connaitre a dénaturé un peu mon appréciation de ton texte.
Sinon j'ai aimé le texte, rien à redire là-dessus, c'est sympa, bien raconté, encore que très invraisemblable. Mais le réalisme n'était pas l'objectif ! Du coup un bon texte qui respecte les contraintes, au final.
Galfric Lawmaker :
Non mais… Comment as-tu osé ? OMG WTF ! Shocking ! Comme disent les rosbifs ! Quelle audace ! Schrecklich ! (Je pense que ce dernier adjectif en allemand est le plus approprié, en référence à un autre ogre vert et dégueulasse, mais gentil.) Non mais sérieusement : comment peut-on ne pas voter pour toi ?
Ulricht Drekner :
Hum, épineuse situation. D’un côté j’ai bien aimé le texte d’exploration proposé, il est bien écrit et entraînant… Mais d’un autre côté, je ne saisis pas trop en quoi sont mis en avant le mortier et le pilon. En fait, ils ne servent pas vraiment à grand-chose en eux-mêmes, même si c’est peut-être en les prenant que l’ogre a déclenché tout le bordel. (Par ailleurs pour avoir joué aux très vieux Tomb Raider depuis le 1, on imagine bien ce genre de scènes). Du coup je ne considère pas que tu aies assez investi l’objet par rapport à d’autres propositions, quand bien même ton texte est d’une qualité indéniable.
Ludwig Von Hoffenbach :
Un très bon post, mais qui hélas ne va pas assez dans la folie pour ce que j’en attendais. C’est sans doute lié à la narration trop classique, trop sérieuse par rapport à la folie qu’elle aurait pu suivre. Ce qui en fait un beau texte, sur lequel je n’ai pas grand-chose à redire, mais sur lequel on aurait pu avoir une prise de risque plus importante au niveau retranscription de la folie et de l’esprit peau verte qui aurait sans aucun doute amené à mon vote.
Cedrec Wartz :
Pas mal, pas mal du tout ! J’aime généralement la prise de risque et la récompense si l’exécution est bonne. Après, c’est quand même très improbable il faut l’avouer. En fait j’ai eu du mal parfois à comprendre ce qu’il se passait. Notamment, quand il lance le nécessaire à couture sur le Dragon-Ogre, c’est-à-dire ? Juste l’aiguille, qui doit être minuscule pour lui, ou quasiment le sac (ce qui serait le cas si on te prenait au mot) ? Dans les 2 cas, ça me paraît impossible. De même, le bras est-il entièrement coupé comme on le pense en écoutant la chanson ? Ou juste la main comme le laisse penser ensuite la fin ? Mais quoi qu’il en soit, les efforts étaient présents ! Et après tout, rien ne dit que le récit soit véridique, il est très possible qu’il soit basé sur des faits réels, mais exagéré.
De plus, je dois avouer qu’un ogre avec un nécessaire de couture, c’était quand même très hard à mettre en place !
Taille Tallgott :
Sympa ! J’ai toujours aimé les gnoblards et tu nous offres une tranche de vie somme toute peu trépignante d’un point de vue extérieur, mais très représentative de la race en général. En gros l’histoire d’une chamaillerie autour de broutilles inutiles ! Rien que de très normal pour un gnoblard. Le pied de biche est bien utilisé, les conditions sont respectées.
Hagin Duraksson :
Je n’ai pas saisi toutes les références, mais ce n’était pas mal quand même dans l’ensemble. Un texte plutôt déjanté, mais hélas trop ou pas assez à mon goût. Il aurait fallu aller vers plus de folie, sans doute une narration à la 1ère personne ou faite d’un point de vue interne pour que vraiment on sente toute la fraicheur d’un récit peau-verte. Ou a l’inverse, rester sur plus de rigueur et évacuer le côté fou. Là, on reste un peu entre les deux et c’est dommage. Cela dit le texte reste agréable à lire, il est bien rythmé.
Ar'Karan :
Même remarque que Gorgut. Pour moi, il fallait d’abord essayer de respecter les contraintes du concours. Malheureusement pour toi, je considère, personnellement, que la peau d’ours aurait pu ne pas être là et le héros se balader nu, ça n’aurait rien changé, et que donc, l’objet imposé n’a pas eu le rôle qu’il méritait.
Dommage, car l’idée finale était très bonne. Je dois avouer avoir souri à l’idée –géniale s’il en est-, d’une femme chevalier noble et réellement gentille, qui a tout donné pour le bien, sa foi et ses valeurs, y compris contre les diktats de sa société et affronté –victorieusement qui plus est- un malade mental, mais qui, et c’est là tout le génie, pourrait se retrouver ensuite enceinte de lui.
L’idée du calvaire que cette pauvre fille, qui garderait l’enfant bien sûr (le pauvre n’a rien demandé), devrait traverser encore, elle qui voulait se faire passer pour un homme qui plus, et se retrouve avec le fils ou la fille issu d’un viol par un ennemi haï à devoir élever. Ca, c’est superbe !
Au final, verdict, je départage aux sentiments ressentis à la lecture donc sur du purement subjectif :
-1 point pour Galfric !
-1 point pour Daine !
Très gros niveau général cependant, je tenais à le souligner. D’autres auraient pu mériter mes votes, et à ce propos, mention spéciale à Morwen, Raël, Ludiwg, Cedrec, Armand, Alicia et Taille.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493
Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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