[Concours] La Joute de la Plume d'Or

Dans cet espace intemporel et hors du monde, les plus talentueux écrivains peuvent écrire pour le plaisir ou se mesurer entre eux, pour leur gloire personnelle ou par vengeance....

Modérateur : Equipe MJ

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Sondage : Qui est le vainqueur de la Joute de la Plume d'Or ?

Le sondage s’est terminé le 27 févr. 2016, 15:18

Ishar
2
10%
Viola
7
33%
Rhamlet
6
29%
La Sire
3
14%
Erik
3
14%
 
Nombre total de votes : 21

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[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
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[Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Altdorf, en l'an de grâce 2543

Erwin se massa les tempes, essayant vainement de se concentrer. Il était assit au bureau de la petite chambre qu'il louait au Sanglier Bleu, une auberge modeste du Friedwand District. Devant lui : une plume d'oie, un encrier et un parchemin désespérément vierge. Le jeune écrivain ferma les yeux et essaya de se concentrer sur son souffle, aussi énervé qu'angoissé. Par Sigmar, mais qu'est-ce qui l'avait pris de s'inscrire à la Joute de la Plume d'Or ?! Voilà trois jours qu'il s'était claquemuré dans cet appartement dépouillé, seul avec lui même, tentant vainement de laisser l'inspiration monter en lui. Mais rien ne venait. Le syndrome de la page blanche le frappait de plein fouet, et le jeune homme passait son temps à se maudire alors que l'échéance de la compétition avait lieu le lendemain à la première heure. Jamais il ne serai un grand artiste, admiré et respecté par tous. Au contraire, il allait devenir la risée de ses pairs. Crénom de nom, il aurai mieux fait d'écouter son vieux père et de reprendre la boutique familiale plutôt que de rêver de grandeur et de poésie ... Seul, les coudes sur le bureau et le visage dans les mains, Erwin était à deux doigts d'abandonner tandis que dehors, la nuit tombait doucement sur la capitale impériale.

La Joute de la Plume d'Or est une compétition organisée tous les trois ans par la Société Impériale des Arts et des Lettres, dont le siège se trouve au cœur de l’Universität District. Elle attire d'innombrables artistes, poètes, écrivains, essayistes et autres romanciers qui se déplacent de toutes les provinces de l'Empire, et parfois de plus loin encore, pour y participer. Et pour cause, car le vainqueur désigné par les doyens de la Société est dès lors reconnu comme un véritable maître dans son domaine. Il devient à la mode, les mécènes financent ses nouveaux projets, les nobles se l'arrachent et le sollicitent constamment, le conviant de salon privé en réception grandiose et, bientôt, l'heureux élu est riche et célèbre. Puis les années passent et le grand gagnant devient lui-même pair de la Société Impériale des Arts et des Lettres, forme de nouveaux artistes ou bien sombre dans l'oubli général.

Tous les trois ans, le même rituel a lieu : les doyens convoquent les candidats dans le grand réfectoire de la Société et, après une cérémonie d'ouverture ennuyeuse à souhait, leur révéle le thème de la Joute. Ce thème change à chaque édition et est tenu secret jusqu'à la cérémonie d'ouverture. Une fois qu'il est révélé, les compétiteurs ont cinq jours pour préparer leur travail. Au cinquième jour, ils se réunissent à nouveau dans le grand réfectoire et présentent leur production aux doyens qui, après de courtes délibérations, désignent le vainqueur. Le thème de cette 145ème édition de la Joute de la Plume d'Or est sobrement intitulé "La description", au grand dam d'Erwin qui peste encore et toujours face à son manque total d'inspiration.


Bienvenue à tous dans ce nouveau concours !

Description : Action de décrire, de représenter, d'exposer, de faire l'inventaire. Développement écrit ou parlé, par lequel on décrit quelque chose, quelqu'un. Passage d'une œuvre où l'auteur décrit la réalité concrète, les personnages ou le contexte dans lequel se situe l'action. (définition Larousse)

Vous aussi, prenez part à la Joute de la Plume d'Or et aidez ce pauvre Erwin à ne pas devenir la honte de la famille ! Les règles sont simples : vous devez vous contenter de décrire quelque chose avec le plus de précision possible. Quand je dis quelque chose, ça peut être n'importe quoi ! Une tenue vestimentaire, une arme, un animal réel ou fantastique, un bâtiment, un bijou, un sentiment, une idée, une couleur, un son ... c'est comme de vous voulez. Il n'y a pas de limite de longueur ou d'exigences de style particulière. Cette description peut-être claire ou alambiquée, succincte ou précise, détournée ou imagée, réaliste ou complètement loufoque, classique ou poétique ! Exprimez vous, laissez vos doigts courir sur le clavier et essayez de nous faire voir, à nous lecteurs, l'image telle que vous la voyez.

Voilà un concours qui nous éloigne des batailles et des héros de d'habitude. J'espère que vous ne trouverez pas cela trop "littéraire" mais je pense que c'est une bonne occasion de laisser notre créativité s'exprimer au grand jour et de s'amuser avec un exercice qui peut s'avérer beaucoup plus compliqué que ce que l'on peut tout d'abord penser.

Le vainqueur de la Joute de la Plume d'Or se verra bien entendu récompensé par la Société Impériale des Arts et des Lettres et sera désigné par vote. Si nous avons plus de 5 participants (ce que j'espère), celui qui arrivera en second recevra également une petite récompense.

Pour le moment, je fixe la date de fin du concours au 20 Février prochain.

A vos plumes, métaphores, comparaisons et autres allégories ! Et que l'inspiration soit avec vous (ou Slaanesh, si l'inspiration vient à manquer ... ;) )
Image
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Ishar
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Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par Ishar »

La porte de pierre et d'acier le plus dur que vous n'aviez jamais vu s'ouvrit devant vous tandis que vous veniez de poser la gigantesque orbe de puissance dans l'immense loge laissée béante depuis des temps immémoriaux. Les battants bougeaient lentement dans un bruit de roche craquant et de mécanismes depuis trop longtemps assoupis, révélant un spectacle magnifique nullement prévisible. Là où de votre côté, plus aucune dorure ni décoration n'avaient été laissées en place, détruites depuis longtemps par les nombreuses tentatives infructueuses d'ouvrir l'édifice, l'autre versant de l'entrée laissait voir un feuilletage d'or et des dizaines de statues plus belles les une que les autres et d'une taille si grande que les plus petites semblaient déjà dépasser la taille d'un tyran ogre. Vous portez alors vos yeux vers l'intérieur de la salle qui s'illumine petit à petit tandis qu'un mécanisme inconnu en réveil l'éclairage assoupi il y a une éternité surement.

La pièce était grande au point qu'une centaine de géants aurait pu s'y trouver sans être nullement serrée. De larges et hauts lustres faits d'argent et d'or les plus purs formaient une constellation de lumière dans le ciel des arches formées par de majestueuses colonnes d'un marbre blanc veiné de veine rose parcourait la longueur de la salle tel un ensemble de titanesques gardes formant une haie d'honneur tandis que des étendards aux milles et une couleurs et armoiries en parcourait les flancs marquant l'endroit d'une imposante présence.

Au centre, un large tapis rouge comme le sang et parsemé de véritables rivières d'or, tant les broderies y étaient nombreuses, marquait le chemin que devait suivre ceux ou celles qui en parcouraient le chemin. Les dessins ainsi tracés semblaient écrire des mots d'une langue totalement inconnue, formant un ensemble de symboles d'une forme si étrange et volubile qu'il en était impossible d'en trouver le début ou la fin. Le sol qui se révélait de part et d'autre de ce torrent d'étoffes et d'or était fait d'une roche si blanche et si pure qu'on aurait dit de la neige tombant au plus haut des plus hautes montagnes du bord du monde. La pureté de cette pierre semblait si grande que la de la lumière semblait directement en sortir et qu'il était presque impossible d'y poser le regard plus qu'un instant sans que vos yeux n'en brûlent à jamais, comme si la noirceur de votre être, aussi infime soit-elle, était d'un seul coup chassé de votre corps par tant d'éclat dans un déluge de feu.

Tandis que vous avancez en direction de ce trône si grand et si large qu'un prince démon aurait pu s'y asseoir sans en gâcher nullement la grandeur et en paressant lui-même pour aussi petit qu'un enfant, de magnifiques peintures se dévoilaient sous vos yeux relatant des batailles épiques dont les dates, les causes et les lieux sont depuis longtemps oubliés de tous. Mais dont la bravoure n'en restait pas moins un terrible prestige. Là, devant vous, tel de puissant et graves guerriers de fer, deux gigantesques statues d'or, d'argent et de toutes sortes de pierres plus précieuses les une des autres, semblaient vous observer, leurs mains croisées sur le pommeau d'une longue épée d'un bleu saphir et dont le tranchant semblait capable de trancher un dragon millénaire d'un seul coup dans le sens de la longueur. Chacun de ces gardiens portaient une armure travaillée avec un si grand soin et un si important sens du détail qu'elle semblait animée d'un aura étrange et puissant. L'ensemble semblait alors à son tour comme en attente d'un ordre pour bouger et combattre. Ainsi, s'attendait-on à chaque instant à entendre ou percevoir une respiration sortir de la bouche d'orée de ses colosses immobiles.

Sur le mur situé derrière l'imposant fauteuil, une gigantesque tapisserie semblait recompter l'histoire de la dynastie des puissants êtres régnant en ces lieux. Telle une histoire inachevée, l'ouvrage ne semblait pas terminé, comme s'il avait été laissé là à l'abandon depuis la dernière fermeture de ce tombeau. Et là, comme endormis dans un ultime sommeil, une gigantesque carcasse momifiée par les âges trônait, assit dans la dernière posture qu'elle avait dû adopter avant que les portes ne se referment sur elle. On pouvait encore sans mal voir l'armure de fer qu'elle portait et dont le métal aurait permis de fournir en équipement une armée de chevaliers tout de fer vêtu. Le travail apporté avait été si bien réalisé que pas une seule trace de rouille n'en parsemait l'armature et seule un trou béant laissé au niveau du cœur par une longue tige de bois laissait percevoir un dommage. La tête du colosse immense penchait légèrement sur le côté, reposant sur une des épaulières de sa cuirasse et sur le dossier de son ultime siège, son casque reposant sur ses genoux, une main posée à son sommet comme pour si la dépouille cherchait encore à le remettre pour repartir au combat. Son imposante épée reposait au sol en dessous de l'autre main du titan céleste qui reposait sur un accoudoir, comme si seul la mort avait pu lui faire lâcher son arme. Vous tournez alors sur vous-même, admirant le travail de toute une vie se révéler devant vos yeux, l'un des derniers vertige d'un âge depuis si longtemps achevé et encore à ce point préserver du fléau... Tant à piller.
Ishar de Sombre-Bois, Seigneur Liche
Profil: For 15 | End 15 | Hab 14 (12*) | Cha 8(12) | Int 18 | Ini 12 | Att 15 (13*) | Par 13 (11*) | Tir 11 | MAG 20 (21*) | NA 4 | PV 185/185 | LN 330/624 (312)** | Distance de contrôle: Infini (780m)**
Lien vers la Fiche du personnage

Lien vers le fichier de résumés

*Avec décompte d'armure / Leader nécromant (+4 en CHA pour convaincre un utilisateur de magie noir) / Emprunt occulte +1 en MAG si sort nécro
**Sans le sceptre de maîtrise
Contrôle Morts-vivant:

Troupes:
-Vargas; Roi Revenant; destrier mort-vivante
-10 chevaliers noir revenants; revenant bouclier et masse à cheval bardé (4/10)
-19 Gardes des cryptes; épée bouclier à pieds
-7 Spectres
-13 guerriers squelettes

En sommeil:
- X

Equipement:

-Farsh Tranche veines: 24+1d10 dégâts 12 Parade (Deux mains) (Attaque magique + régénération à hauteur de 2/3 des dégâts infligés à la cible (arrondi à l'intérieur))
-Dague: 12+1d6 dégâts Parade 6
-Gilet de cuir bouilli: Protection 7 (-1 HAB, ATT et PAR) (Torse, dos et bras) +7* = 14
-Capuchon en cuir: Protection 3 (Tête) + 7* = 10
-Sceptre de maîtrise
Objet:
Grimoire interdit de nécromancie (2), Sacoche (grande), Médaillon de chevalier aux armoiries des De Sombre-bois

Compétence:

-Sens de la magie
-Conscience de la magie
-Illégale sorcellerie
-Incantation (Nécromancie)
-Chance => Usage systématique en cas d'échec critique lors de l'usage de la magie ou en cas de test "surprise" (comme un sommeil un peu trop lourd...)
-L’Éveil - Niveau 3
-Monte
-Alphabétisation
-Langue Hermétique -Magikane necromantique
-Alchimie
-Administration
-Maîtrise de l'aethyr Niveau 3
-Fontaine de Dhar
-Fabrication d'objet magique
-Fabrication de parchemin
-Fabrication de Potion
-Peau de Pierre*
-Leader nécromant
-Entité magique
-Maître de la Non-vie
-Connaissance tactique

Emprunt occulte:
-Aide Spirituelle : Vous bénéficiez d’un bonus de +1 quand vous lancez des sorts de Nécromancie.

Grimoire:


Primaire:
-Lumière
-Lévitation

Mort:
-Buveur d'esprit:

Nécromantique:
-Visage de la Mort
-Invocation de Nehek
-Malédiction de la Non-vive
-Danse Macabre de Vanhel
-Vigueur Infernale
-Invocation de Kandorak
-Regard de Nagach
-Invocation de Razkhar
NOTE:
Attribut du Domaine de la Mort: Chaque fois qu’un sort offensif de Shyish est lancé avec succès, la difficulté du sort suivant sera diminué d'1D3. Non-cumulable.

Attribut du Domaine de la Nécromancie: Dans un rayon de 6m autour du lanceur de sort regagne 1D6 PdV en cas de réussite d'un sort (1 PdV dans le cas d’une créature Vampire ou Éthérée).

Présence des Morts: Le nécromancien cause la Peur comme s’il était lui-même un mort-vivant quand il est lui-même en présence de mort-vivant (sous contrôle).
Günther, Voie du Hors-la-Loi
Profil: For 13(14*) | End 12 | Hab 14(*12) | Cha 12(*13/14) | Int 11 | Ini 14(*13) | Att 12(*11) | Par 12(*10) | Tir 14 | NA 3 | PV 90/90
*(Force accrue (+1 lorsque test de force); arme de prédilection (+1 en att), malus d'armure (-1 INI, -2 HAB, ATT et PAR), intimidation et baratin (+1 en Cha pour intimider et +1 pour baratiner))
Equipement:

-Harnois (15 partout sauf la tête)
-Casque (7 sur la tête)
-Marteau de guerre (2mains); 26+1d10; Parade 10; Assommante, Lente et Percutante

Compétence:

-Coups assommant
-Bas Fond
-Coriace
-Couverture
-Coups puissant
-Force accrue
-Lutte
-Parade
-Sang froid
-Arme de prédilection (marteau)
-Intimidation
-Administration
-Baratin
-Monte
-Connaissances tactiques

Image
Vargas, Roi Revenant;
Profil: For 12 | End 12 | Hab 11(*9) | Cha 0 | Int 10 | Ini 8(*7) | Att 12(*10) | Par 12(*10) | Tir 8 | NA 3 | PV 100/100
Equipement
-Harnois (15 partout sauf la tête)
-Capuchon et masque de fer: 7 (tête)
-Deux épées spectrales: 16+1d8 dégâts Parade 12 Spécial : si l'attaque n'est pas parée et que le jet de dégât donne un 8, l'ennemi perd le double de PdV.
(Attaque magique + régénération à hauteur de 2/3 des dégâts infligés à la cible (arrondi à l'intérieur)

Compétence de combat:
AMBIDEXTRIE
PARADE

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Viola Schutten
PJ
Messages : 16

Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par Viola Schutten »

Il regarda à nouveau sa feuille blanche. Il devait se décider d'un thème, s'épancher sur le vélin pour ne pas paraître ridicule. Mais il devait trouver sa muse... Et soudain, ce fut l'illumination : il possédait déjà tout, il ne suffisait que de placer des mots dessus.
Depuis ces derniers jours, et même durant la nuit,
Je ne puis m'empêcher, sans cesse penser à toi.
Te voir aujourd'hui nue, fait surgir mon effroi,
Hier toi qui était celle détruisant mon ennui.

Sur ta peau enneigée, si douce à caresser,
Mes doigts sentent ton grain fin,tel un drap de satin
Libérant tes parfums, signes d'horizons lointains
Tu es fraîche au toucher, comme une soie juste tissée

J'abuse de ta jeunesse, avant d'être écornée
Je ne t'épargne rien, étant immaculée
Sacrifice à mon art, Ô toi ma dulcinée

Ta blancheur est souillée, noirci de ma main
Emmené par la Plume faite de métal précieux
Tu diriges mon Destin, ma page de parchemin.


Il releva à tête de son parchemin blanc, qu'il avait fait importer d'Estalie. En son centre, trônais un poème écrit à l'encre noire de Cathay, respectant la forme dites du « sonnet », en vogue auprès des nobles Bretonniens. Il souffla, roula la page et la scella à la cire rouge, appliquant son sceau, prêt à être remis au jury. Cette page blanche qui le hantait avait fini par devenir sa source d'inspiration. Peut-être ne gagnerait-il pas le concours tant convoité, mais au moins il ne se ridiculiserait pas devant ses semblables.
Viola Schutten, Voie du Serviteur de Khorne
Profil: For 9 (10*) | End 9 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 (7*) | Ini 8 | Att 11 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
*Possède la Marque de Khorne (+1 For / -1 Int)
Lien Fiche personnage: Viola la Violente

"Il faut toujours se donner à 100%... sauf pour un don du sang!"

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[MJ] Le Gob'
PJ
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Profil : ERROR : Données altérées par les vapeurs bonnet-de-fou.
Autres comptes : Vladek [Chroniques]
Localisation : Grenoble/Lyon

Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par [MJ] Le Gob' »

Un gobelin dérangé a écrit :Promesse oblige, Duduc, voici ma modeste contribution. Comme promis à Kriegsherr, j'ai fait pénitence en décrivant un caillou.
Le Rocher

Il était un bien beau sommet
Sis par-delà monts et vallées,
Belle hauteur quoique esseulée
Entourée de vertes forêts,

En d’anciens temps décapitée
Pâle reflet de ce qu’elle fut,
D’un coup de poing fut abattue
Afin d’être colonisée;

Sa roche depuis longtemps creusée
D’un tunnel bâti par des Nains,
Commandité par des Humains
Désireux de s’y installer;

Une forteresse y est dressée
Et un temple sur son plateau
Où brûle un éternel flambeau
Garant de sa sécurité;

C’est sur son rocher inviolé
Que resplendit cette cité,
Du Loup Blanc la protégée,
Intraitable et déterminée.

C'est cette Middenheim altière
Dont jamais ne s'éteint la flamme;
Ses quelque quinze milliers d'âmes
Verront encore bien des hivers.
Un gobelin inspiré a écrit :Pour toute réclamation ou problème, traversez la forêt et rendez-vous à la Caverne aux Champignons. Mais prenez garde aux vapeurs de bonnet-de-fou...
A l'entrée de la grotte se tient le gobelin : ses vêtements sont crasseux, et ses yeux vitreux. Plusieurs champignons d'une taille impressionnante pendent en grappes à sa ceinture. Dans l'une de ses mains, il tient une feuille d'arbre roulée en cylindre, dont l'extrémité fumante dégage les même fumerolles que celles qui planent lourdement au-dessus de sa tête. Il tire une bouffée de son étrange et longue cigarette, expire ensuite tranquillement par le nez, tout en dévisageant son interlocuteur d'un air rêveur. Puis, il prend la parole, d'une voix cassée, grave et enrouée, comme s'il avait quelque chose de très important à vous chuchoter :


Image
"Pourquoi cet air si sérieux ?
Écoute-moi bien, voyageur égaré.
Il y a quelque chose dont je voudrai te parler.
En tout temps, en tout lieu, tu dois bien être conscient que :

Image

En cas de non-respect de ces quelques règles,
Tu serais confronté à cet étrange animal,
Qui du forum régit le Bien et le Mal :
Le Modo, en vérité, créature fort espiègle."

Image
Un gobelin douteux a écrit :

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La Sire
PJ
Messages : 34
Profil : FOR 8 / END 8 / HAB 9 / CHAR 8 / INT 8 / INI 8 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 9 / MAG 8 / NA 1 / PV 68

Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par La Sire »

Un léger aquilon souffle paisiblement sur la vastité étendue de la mer, soulevant quelques vagues replètes. Ça et là, aux quatre coins de l’horizon, des voiles éparses se distinguent, voguant quiètement vers ces destinations qui leur sont propres. Le temps est à l’accalmie, au voyage léger qui n’inquiète nul capitaine digne de ce nom, lesquels n’auront pas manqué de sacrifier quelques offrandes à leurs dieux avant de prendre le large. Je les sens. Ils se félicitent de leur action, une main confiante posée sur la roue du gouvernail, un petit sourire aux lèvres. Mais ils ne savent pas que je ne réponds d’aucun dieu, et leur nonchalance m’irrite au plus haut point.

Alors, je me drape dans une sourde colère, tenant ribon-ribaine à leur rappeler qui je suis, et mon ire sera la dernière qu’ils affronteront. L’eau azurée se charge de quelques courants marins, le ciel qui rencontre la mer, sur l’horizon, se nuance de nuages toujours plus lourds, et ceux-là, autrefois pommelés et dispersés, se rassemblent en une couche épaisse et grisâtre. Un vent levant les pousse, les agglutine, fait hisser les vagues, augmente les creux. Bientôt, les cieux ne tardent pas à virer au noir, et seuls quelques rares rayons de soleil parviennent encore à filtrer par petites fissures des cumulus. Mais pas pour longtemps, car je tempête déjà. En l’absence de la vive lueur du jour, l’onde se teinte à son tour d’un noir insondable, rencontrant le ciel au fin fond du monde, et je sens enfin la peur des marins renaître.

Agrippés au bastingage ou aux cordages qu’ils serrent à présent plus fort que toutes les hétaïres de la terre, ils jettent un regard angoissé en direction de la voûte céleste, laquelle laisse entrevoir un commencement d’orage, puis mirent par-delà le navire, tenant de percer les abysses qui se fendent autour d’eux, dissimulant leur effroi le plus fourbe, le plus encré au fond de leur âme.

J’endêve, j’hurle et j’enrage, et le son de ma voix divine s’altère en vents violant qui viennent faire claquer les manœuvres et vriller les voiles. Le tapage éclate, un éclair brise l’obscurité du ciel, la foudre fond sur les eaux noires, et la pluie se déverse en torrent épais et lourd, à la rencontre de la mer furieuse. Les lames, hautes comme les grands mâts, se fracassent en rugissant sur les tillacs, et les ordres des capitaines, autrefois si confiants, laissent échapper des échos de peur qu’ils ont bien du mal à dissimuler. Ma propre voix emporte la leur, et leurs seconds sont bien en peine de reprendre la direction du commandement ; plutôt que les directives de leur supérieur qui leur parviennent aux oreilles, ce ne sont que les éclisses tranchantes d’une eau froide et cisaillante qui s’engouffre jusqu’à leurs tympans. Je balaye les ponts de mes filles tout juste nées, vagues scélérates qui emportent cordages, marins et tonneaux. La mer vibre de ma colère, et les œuvres vives des navires vibrent tout autant sous les effets d’une pression sans cesse croissante. Le bois se tord et se compresse, les mâts obliquent et se distordent, les voiles se gonflent outre mesure, refusant d’obéir aux gabiers qui font tout leur possible pour les carguer.

Les premières avaries ne tardent pas à survenir, bien plus tôt que je ne l’eusse escompté, et la mer dessine de ses creux béant l’esquisse de mon sourire cruel. Quelques gabiers décrochent et viennent s’écraser trente pieds plus bas, d’autres, tentant de dompter les voiles, succombent à leur toute puissance déchaînée par mes vents, et ce sont des bras, des mains et des jambes qui sont littéralement arrachés de leurs corps malmenés. Les cordages se tendent à l’infinie, plus raides que jamais, avant de libérer toute leur torsion emmagasiner, déchirant peau, chair et os, découpant têtes et doigts. Plus loin, ma foudre vengeresse s’en prend à l’un de ces navires, et l’incendie que même les plus importantes vagues ne parviennent pas à éteindre s’empare de tout le gaillard arrière. Je vois les hommes s’activer sur les ponts, brailler des ordres à tout va, et l’immense désespoir qui les saisit, cette peur viscérale de la mort qui les tenaille font vibrer les cordes de ma satisfaction.

La mer démenée s’est chargée de mâts brisés, de cadavres de noyés, de tonneaux perforés, de voiles arrachées, et de débris en tout genre. Les flots tumultueux renvoient parfois, contre les coques des derniers navires résistant, ces morceaux ou macchabées qui leur ont autrefois appartenu. Plus encore, les creux démesurés formés par les vagues sont maintenant nourris le par le contenu des soutes des nefs que les marins jettent par-dessus bord, tentant vainement d’alléger leur lourdes embarcations qui s’enfoncent de plus en plus. Mais ce sont là comme des gueules béantes et insatiables qui ne peuvent se repaître aussi simplement de quelques caissons ; ce sont les navires tout entier que la mer désire en son sein, et mes creux se referment voracement sur les bâtiments fébriles.

Alors, sur ce qui ne sont plus autres que des ruines lacérées par les vents et le sel, les derniers marins, exténués, se rassemblent en prières désespérées. Les lamentations se mêlent aux psalmodies sanglotantes, les mains déchiquetées par la rugosité des cordes se lient les unes aux autres, les épaules s’affaissent aussi bien que les regards, et ils attendent leur dernière heure arriver. Plus loin, sur un autre navire, c’est une femme tout juste mariée, qui vient d’accoucher, qui est jetée en pâture à la mer avec son nourrisson par l’ensemble de l’équipage. Car, à leurs yeux, je semble demander un tribut, et tout être souillé par le pêché pourra peut-être accorder le répit à ceux qui sont méritants. Je me gausse et rugis derechef, et ce sont à présent les fonds marins que je détruis de mes rouleaux chargés d’écume. Les haut fonds sont balayés à leur tour, et les coraux, les récifs et les crustacés sont arrachés de leurs rochers. Le sable tourbillonne furieusement dans mes siphons agacés avant d’être brutalement recraché contre les coques, en compagnie de palourdes aussi lourdes que des hommes qui viennent perforer les bois. J’encastre quelques bâtiments sur des syrtes, je déchiquète le château d’avant d’un navire, et fait sombrer le dernier qui me résiste encore.

Je souffle, je crépite, je reprends ma respiration. L’accalmie revient, le beau clair de même. La mer est bonace, calme, quiète, les vagues sont effacées par un vent doucereux. A l’horizon, plus aucunes voiles ne cherche à me narguer de leur blancheur immaculée. Je soupire, et recrache sur les plages avoisinantes des bordées de débris, de toiles et de cadavres qui viendront ronger le sable de leur décomposition.
La Sire - Maria Lucini, voie du Forban.
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Erik Von Vystern
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Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par Erik Von Vystern »

Le texte s'apprécie d'autant mieux avec l'air d'opéra qui l'a inspiré:https://www.youtube.com/watch?v=9N8NEyg3BS4
La salle chargée de dorures et aux plafonds peints de la main des plus grands maîtres se remplissait lentement. Les femmes en parures rutilantes des premiers rangs rivalisaient d’orgueil et de pierreries tandis que leurs cavaliers, fats et emplis de leur propre suffisance, parés de leurs justaucorps ajustés et de leurs pourpoints rebrodés d’argent, la dernière mode virile à Altdorf paraissait-il, discutaient entre eux de questionnements éminemment masculins, à savoir la plupart du temps le corsage de leurs voisines… Ou le jabot de quelques magistrats bien en vue dans les loges. Plus discrets, les amateurs bourgeois se tassaient aux étages, tandis que les simples artisans bordaient les strapontins des travées les plus hautes, là où les yeux se perdaient dans ce décor écrasant pour ne plus se focaliser que sur la musique. En même temps, c’était bien pour cela qu’ils étaient venus, non ? Réjouir leur ouïe. Et pourtant, on aurait pu penser que le paraître était aussi important, dans cette vaste pièce aux lambris tirant sur le vert, couleur fétiche d’un empereur mort depuis longtemps mais qui avait tenu à imprimer sa marque dans un de ses lieux de prédilection. Soudain, trois coups retentirent. Le calme se fit comme par enchantement, les chuchotis se turent, et le rideau s’ouvrit. Sur la scène, une femme dans la trentaine, serrée dans un corset malmenant son abondante poitrine. Certains auraient pu la trouver trop fardée, tant son teint semblait d’une pâleur mortelle. D’autres, plus au courant, ou tout simplement supputant, expliquaient à voix basse que cela tenait au rôle interprété. Aucun n’avait réellement raison.

Soudain, la voix tant attendue retentit. Puissante, pour bercer immédiatement les places les plus éloignées, mais surtout d’une pureté de cristal, elle s’élevait, entonnant les premières notes de ce récital avec la gourmandise de celle qui aime son métier et se complaît dans son exercice. Immédiatement, l’orchestre, jusque-là silencieux et presque oublié dans la fosse, se joignit à cette divine splendeur, l’enveloppant de son habit musical pour mieux la compléter, la porter vers des hauteurs inaccessibles au commun des mortels. Cristalline, l’ode prenait de l’importance, et bientôt, il n’y eut plus que cette vague qui se faisait tour à tour brave ou suppliante, qui hurlait sa douleur avec une douceur infinie, qui ne savait que dire à cet amant qui la quittait, à cette société qui la haïssait, dans un tempo flamboyant typique de ses paroles tiléennes qui criaient leur passion pour la liberté, cette chimère insaisissable et qui pourtant, à cet instant, prenait corps à travers cette musique envoûtante. Dans le public, il n’y avait plus à cet instant ni nobles ou roturiers, mais simples hommes et femmes transportés dans un monde au-delà de l’espace et du temps, qui frémissait à chaque nouvelle note, à chaque soupir langoureux. Cette voix leur échauffait les sens, les glaçait d’amour, comme une maîtresse indolente qui savait se faire désirer, avant de déclarer sa flamme.

L’acmé vint telle la frénésie dernière de la passion, fidèle reflet de ces déchaînements humains. D’un geste, le chef d’orchestre fit peu à peu taire ses instrumentistes, et seule la cantatrice resta, pour délivrer ses quelques lignes connues dans tout l’Empire, ou du moins chez les amateurs suffisamment éclairés. Elles étaient le cri d’une femme amoureuse, trahie. Elles étaient la beauté, la vie, la mort mêlées, dans un souffle grondant qui naissaient dans cette gorge d’albâtre et mourraient dans ces hauteurs picturales, recueillie dans leurs ultimes moments par ces spectateurs attentifs. Puis, chargée de cette tristesse si particulière, le son se fit plus hésitant, plus larmoyant, chargé d’une émotion indicible. Cette complainte arrivait à son terme, et ne connaîtrait pas la joie de se voir entendue. Le piano, seul, se joignit à la soprano cette fois, mezzo voce, se faisant son ami fidèle dans la tempête, jouant de sa gamme pour l’emmener vers la fin tant attendue, tant redoutée, car tous savaient qu’il briserait leur enchantement. Alors le souffle se fit épique, doux et amer, emplie de cette résolution que rien ne pouvait briser. Chacun vibrait à l’unisson de cet ultime cri si mélodieux, et tandis qu’il mourrait peu à peu lui aussi, tandis que les ultimes notes s’effaçaient de la coupole, l’espace d’un bref instant, jamais cantatrice sanglée dans sa robe carmin ne parut plus belle, comme auréolée du poids de la tragédie qu’elle délivrait par son organe sans pareil.

Le silence retomba parmi l’assemblée qui peinait à retrouver ses esprits. Puis, mécaniquement, les mains se joignirent, et les applaudissements déferlèrent, nouvelle vague au combien différentes de celles qui avaient précédé cette manifestation d’appréciation. Le rouge aux joues, autant de plaisir que de chaleur, la diva parut sur le point de s’embraser, mais s’inclina finalement sous les vivas de la foule, tandis que ses fidèles accompagnateurs anonymes saluaient eux-aussi, leurs instruments désormais au repos. Le rideau retomba à nouveau, engloutissant celle qui les avait régalés par sa virtuosité, et les bravos se firent moins stridents, avant de s’évanouir à leur tour. Lentement, tous revenaient à une vie soudainement moins colorée, et manquant tellement de cette voix ardente. Leur morne existence tendait à nouveaux ses bras faméliques aux habitants d’Altdorf. Bientôt, le brouhaha des conversations anodines remplaça la pureté du chant, et la salle se vida tout doucement, bercée par le frou-frous des robes longues sur son parquet en cèdre.

L’Opéra d’Altdorf retournait à son sommeil ordinaire. Et pourtant, au loin, un petit garçon tenu fermement par sa gouvernante fredonnait ces quelques notes qui lui restaient en tête, ravivant pour quelques précieuses secondes le souvenir fugace de cette illumination auditive : Laschia ch’io pianga mia cruda sorte, E che sospiri la libertà!
Laisse-moi pleurer
sur mon sort cruel
et aspirer à la liberté !
Erik Von Vystern, Voie du Sorcier Impérial
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65/65

Empreintes occultes:

Roux (Vos cheveux et vos sourcils deviennent d'un roux flamboyant).

Compétences:

Alphabétisation
Sens de la magie
Conscience de la magie
Incantation (Domaine du Feu)
Langue Hermétique - Magikane
Séduction: +1 aux tests quand approprié.
Maîtrise de l'aethyr (1): -2 au malus de difficulté pour lancer un sort.
Etiquette: +1 aux tests quand approprié.

Sortilèges:

Boule de feu: 20+2d10+2d10 dégâts (Maîtrise de l'aethyr 1)
Guérison des plaies: Rend 1d10+2 points de vie (Maîtrise de l'aethyr 1)
Charisme surnaturel: +2 en charisme, nécessite du parfum ou un miroir

Arme et armure:

Bâton des collèges de magie: 6+1d6 dégâts | 6 parade | +1 Par | Assommante
Capuchon en cuir: 3 points de protection | Tête

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Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Messieurs et Mesdames, le concours et désormais fermé et les votes sont ouverts jusqu'au 27 février. Vous disposez désormais de deux votes chacun à répartir entre les candidats.


Je tiens à remercier tous les participants pour leur implication et les textes qu'ils nous ont proposé. Je me suis régalé du début à la fin (je les ai d'ailleurs lu à des amis). De très bonnes idées, de magnifiques plumes, et de belles images ... J'estime que l'exercice est une réussite, car il a permis aux gens de s'exprimer en dehors du cadre de leurs aventures et/ou même du cadre de Warhammer en général. Donc encore une fois, merci à tous, sincèrement.

Sachant que les qualités d'écriture sont naturellement inégales, j'ai décidé de voter de façon tout à fait subjective et de me focaliser sur ce que m'ont fait ressentir les textes, et non pas sur des critères plus objectifs ou techniques.

Mon premier vote va donc à Ishar pour son texte sur la salle au trésor qui m'a rappelé tant de bons souvenirs, avec cette entrée abîmée par le temps et les pilleurs infructueux, et cette salle grandiose et ancienne. Malgré le style à revoir (répétitions, fautes, formules étranges ...), ce texte m'a fait voyager à travers de nombreuses aventures que j'ai pu lire quand j'étais jeune, et j'en passe. Je m'y croyais, dans cette tombe antique. Merci à toi !

Mon second vote va à Erik pour sa cantatrice et son opéra d'Altdorf. Avec cette musique pour accompagner la lecture, c'était beau, c'était vibrant, c'était émouvant. Encore une fois, je m'y croyais. Je voyais cette salle aux lambris verts, ces nobles et ces bourgeois, cette voix et cet orchestre. Ma-gni-fi-que. Merci à toi aussi.
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Je tenais à accorder une mention spéciale à Viola pour son poème sensuel et son idée astucieuse ;)

A vous !

PS : les participants sont bien entendu invités à voter également.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par [MJ] Le Gob' »

A partir des mêmes critères que Duduc, volontairement subjectifs donc, et basé purement sur le ressenti, j'ai voté pour les contributions de Viola et La Sire, qui ont su stimuler mon imagination dans deux sens bien particuliers.

J'ai notamment beaucoup aimé ta contribution, Viola. J'avais eu une idée similaire vis-à-vis de la page blanche, aussi n'ai-je pas pu vraiment me laisser guider par la magie de ton allégorie, mais c'est très bien pensé malgré quelques petites coquilles d'inattention.

En tous cas, merci à tous pour vos contributions, comme disait Duduc, ça change du quotidien :^^:
Un gobelin inspiré a écrit :Pour toute réclamation ou problème, traversez la forêt et rendez-vous à la Caverne aux Champignons. Mais prenez garde aux vapeurs de bonnet-de-fou...
A l'entrée de la grotte se tient le gobelin : ses vêtements sont crasseux, et ses yeux vitreux. Plusieurs champignons d'une taille impressionnante pendent en grappes à sa ceinture. Dans l'une de ses mains, il tient une feuille d'arbre roulée en cylindre, dont l'extrémité fumante dégage les même fumerolles que celles qui planent lourdement au-dessus de sa tête. Il tire une bouffée de son étrange et longue cigarette, expire ensuite tranquillement par le nez, tout en dévisageant son interlocuteur d'un air rêveur. Puis, il prend la parole, d'une voix cassée, grave et enrouée, comme s'il avait quelque chose de très important à vous chuchoter :


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"Pourquoi cet air si sérieux ?
Écoute-moi bien, voyageur égaré.
Il y a quelque chose dont je voudrai te parler.
En tout temps, en tout lieu, tu dois bien être conscient que :

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En cas de non-respect de ces quelques règles,
Tu serais confronté à cet étrange animal,
Qui du forum régit le Bien et le Mal :
Le Modo, en vérité, créature fort espiègle."

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Un gobelin douteux a écrit :

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Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Et nous avons notre grand gagnant, Viola !

En guise de récompense, tu peux choisir entre une bourse de 25 points d'expérience, ou bien un objet spécial qui sera ajouté à ton inventaire.
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Viola Schutten
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Re: [Concours] La Joute de la Plume d'Or

Message par Viola Schutten »

Bon bah merci aux votants, au début je m'y attendais pas. Surtout quand on voit la qualité des autres textes (je dois avouer avoir bien aimé celui de Drako, qui met dans une excellente ambiance.). Et quand on voit aussi la performance de Rhamlet, il semblerait que la poésie ai plu! (en espérant ne pas avoir reçu des votes car les textes sont justes plus courts et donc plus rapides à lire... :evil: )

Pour ce qui est de la récompense, je vais choisir les points d'expérience. Je pense que c'est ce qui affectera le moins mon aventure avec Loec, surtout que je ne vois pas trop comment justifier l'obtention d'un tel objet en RP (bien que je suis actuellement en train de piller une boutique d'apothicaire... ahem.)
Viola Schutten, Voie du Serviteur de Khorne
Profil: For 9 (10*) | End 9 | Hab 8 | Cha 8 | Int 8 (7*) | Ini 8 | Att 11 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
*Possède la Marque de Khorne (+1 For / -1 Int)
Lien Fiche personnage: Viola la Violente

"Il faut toujours se donner à 100%... sauf pour un don du sang!"

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