Le bon, la brute et le marchand

Guilderveld est un des quartiers les plus récents de la cité puisqu'il a été complètement reconstruit après la signature du Traité de Commerce et d'Amitié. Avant la venue des Elfes des Mers, il s'agissait d'un bas quartier, un district portuaire misérable frappé par une mystérieuse épidémie décimant largement sa population.

De nos jours, Guilderveld accueille nombre d'entreprises recrutant leur clientèle dans les classes aisées de Marienburg et d'ailleurs. Les vastes résidences des maîtres artisans jouxtent les ateliers richement équipés. Beaucoup de négociants y ont aussi domicilié leurs bureaux, faisant du quartier un pôle financier et commercial important de Marienburg...

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[MJ] Aurore
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Après avoir quitté le Trou sans aucun regrets, Grimbergald suivit son nouveau 'copain' alors qu'il portait les deux corps inanimés sur son épaule : Drugni son ami nain, et puis le Nabot, dont notre héros ne connaissait pas le nom. Tous les quatre se dirigeaient là où le mercenaire voulait les conduire : les maisons des Petites Barbues ou, pour être plus poli, Dwergsbezit : le fort des nains.

Ils n'eurent pas à marcher très longtemps dans les rues sales et boueuses du Suiddock avant d'arriver devant les murailles de pierres qui caractérisaient le Dwergsbezit. Derrière celles-ci se trouvaient le refuge des nains de Marienburg. Selon le dernier recensement, il y en avait près de 4500 qui habiteraient ici, principalement des membres des la Guilde des Ingénieurs Nain. C'est la raison pourquoi derrière ces grande murailles, Grimbergald pouvait apercevoir de longues colonnes de fumées s'échappant haut dans les airs, alors que les principales forges de la ville se trouvaient ici, sous le giron des Nain.
Par contre, ce quartier n'était pas seulement réputé pour ses ingénieurs qui travaillaient nuit et jour à entretenir la digue Vloedmuur et ses gigantesques pompes qui refoulaient les eaux vers les marais, ou encore des énormes canons qui protégeaient l'entrée du port des intrus. Dwergsbezit était reconnu comme étant le lieu d'habitation d'Arkat Fooger, nain puissant et membre le plus agé du Directorat de la Cité. Autrement dit, sa maison faisait partie des dix familles les plus riches et les plus influentes de Marienburg, celles qui prenaient les décisions les plus importantes concernant.
D'ailleurs, le blason de sa maison était accroché aux points d'entrées du quartier, une rose blanche sur fond bleu et rouge.

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Mais voilà, l'affaire qui nous intéresse aujourd'hui n'a rien à voir avec le Directorat ( enfin, pas pour le moment... ), mais plutôt pour aller déposer le pauvre Drugni gravement blessé. Le gros mercenaire poilu, dont Grimbergald ne connaissait pas le nom non plus, commençait à avoir de la difficulté à trainer deux poids morts sur ses épaules, surtout un nain qui faisait plus d'une centaine de kilos ! Par chance, ils venaient d'arriver à l'entrée du quartier nain. Ils demandèrent le chemin du temple de Valaya le plus proche, mais avant même qu'ils s'y rendent, une petite délégation de naines vint à leur rencontre en panique. Le gros mercenaire expliqua que Drugni avait été blessé lors d'une bagarre et qu'il avait reçu des coups d'épée en pleine tête. Les naines posèrent peu de questions entourant l'évènement, remerciant chaleureusement les deux mercenaires de leur bonté, puis quittèrent avec Drugni pour se diriger vers leur temple.

Il ne restait qu'à se diriger vers la maison du marchand...


Après avoir traversé les trois ponts qui faisaient le chemin entre le sud et le nord de la ville, ainsi que le Paleisbuurt, nos compatriotes arrivèrent à Guilderveld le quartier marchand le plus important, là ou résidaient les riches familles marchandes de la ville. Partout dans les rues, ce n'était qu'une suite de luxueux manoirs, entourés de clôtures. Les maisons, comme toutes celles de Marienburg n'étais pas très larges, mais surtout très hautes : plus de trois ou quatre étages.. et encore ! Construite autour de marais, la ville avait un énorme problème d'espace. Ce qui n'était pas un défi pour les architectes les plus ingénieux qui ont rivalisé d'imagination afin d'offrir aux plus riches de somptueuses demeures hautes pour compenser le manque de place.

Le gros mercenaire entraîna Grimbergald dans une ruelle entre deux maison, puis dans une autre ruelle encore. Ils marchèrent quelques minutes avant que le poilu ne donne une série de coups sur une porte. Un code, sans aucun doute. Quelqu'un ouvrit la porte et ils se retrouvèrent dans un petit couloir sombre avant d'entrer dans une petite pièce ou il y avait un bureau et quelques chaises. Une meurtrière laissait filtrer quelques rayons de soleil, juste assez pour donner une faible luminosité à l'endroit. Le gros 'déposa' brusquement le nabot sur le sol et murmura quelques mots à l'homme qui était venu ouvrir la porte. Un autre arriva et exigea l'arme de Grimbergald, qui n'eut guère le choix de lui laisser, sous le regard insistant du mercenaire qui l'avait ammené jusqu'ici.

Ils n'eurent pas à attendre très longtemps avant d'entendre une voix nasillarde s'écrier :[/i]

« Par Hændryk, me déranger dans ma seule journée de congé ! J'espère que vous avez une bonne rai... »

Le marchand Dietrich, sans aucun doute, n'eut pas à terminer sa phrase lorsqu'il s'arrêta à l'entrée de la petite pièce pour voir un bien étrange spectacle. Le gros mercenaire, Grimbergald et le nabot qui venait de se réveiller qui était recroquevillé sur le sol, tentant de paraître mort, même s'il laissait échapper quelques couinements de temps en temps.

« Toi petit minable ! » Cria-t-il à l'intention de Grimbergald « Tu as trente secondes pour m'expliquer la raison de tout ceci, sinon tu croupira dans les cachots de Rijker pour le reste de tes jours ! »

Il avait l'air passablement énervé, et avec raison. Il avait appris qu'un nain avait l'intention de venir le tabasser, et voilà qu'il le retrouvait chez lui, dans sa propre demeure. Quelques explications s'imposaient, car passer le reste de sa vie sur l'île de Rijker, la grande forteresse-prison, ne faisait surement pas partie des plans d'avenir de Grimbergald..
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Re: Le bon, la brute et le marchand

Message par Grimbergald »

Dwergsbezit, le quartier des congénères de Grimbergald. Etrangement le nain n’est pas si à l’aise que cela au milieu « des siens », certes il était des leurs, il connaissait toutes leurs coutumes, les partageait, connaissait leur langue, partageait le même amour du travail bien fait, de l’or et de la bière bien fraîche. Certes pour lui l’honneur est plus important que tout…. Comme les siens….

Mais le poids des traditions, son besoin de reconnaissance de la part des siens alors qu’il n’était encore personne, tout cela pesait sur lui. Il sentait les regards, imaginait les remarques de ses congénères.

*Regardez-le, le fils de Moirin, encore à trainer… il fait quoi déjà ? Homme de main ? J’en ai jamais entendu parler… Son père est un fameux tailleur de pierre…. *


Il arpentait les ruelles, regardant les échoppes, ressassant le passé, se demandant s’il avait fait le bon choix. Là était tout le souci de Grimbergald, chaque jour qui passait son doute grandissait et pourtant il ne pouvait plus reculer et continuer à avancer, condamner à réussir, condamner à se faire un nom.
L’odeur de la forge…. Le bruit caractéristique du marteau et de l’enclume… les couleurs chatoyantes du métal brulant et du charbon attisé par le va et vient régulier de la soufflerie, cela ravivait son cœur de nain, l’emplissait de bonheur, de nostalgie et de doutes…

Ils arrivèrent au temple Valaya , au moment de déposer Drugni, Grimbergald glissa un mot à l’une des templières de Valaya :

Quand il se réveillera dîtes lui qu’il pourra m’retrouver au Perchoir du Pélican au Suiddock… Et remerciez le d’ma part…

Sans un autre mot pour la templière il regarda le gros bras

Allons voir ton patron pour lui expliquer qu’le nabot qu’t’as sur l’épaule est un foutu comploteur.

Grimbergald suit l’homme de main jusque chez de Dietrich, se demandant comment l’entrevu allait se passer. Oui il avait le coupable mais il s’agissait du bras droit de celui qu’il devait tabasser, qui allait-il croire ? Un nain qui avait essayé de lui briser les os ou son fidèle et loyal bras droit ?

Après avoir traversé la ville de part en part, Grimbergald arriva devant la demeure de son contrat. L’endroit était étrange, embrumé de mystères. Ca ne sentait pas bon ici et il ne s’agissait pas de l’odeur enivrante du parfum qui planait dans l’air. Grimbergald savait quand il mettait le pieds dans une grosse crotte, ca collait à la botte et l’odeur te marquait jusqu’à ce que tu nettoie tout le merdier… c’est cette odeur qu’il avait dans le nez à ce moment précis… ça sentait le crottin et il en avait jusqu’au cou.

« Par Hændryk, me déranger dans ma seule journée de congé ! J'espère que vous avez une bonne rai... »

Le marchand Dietrich, sans aucun doute, n'eut pas à terminer sa phrase lorsqu'il s'arrêta à l'entrée de la petite pièce pour voir un bien étrange spectacle. Le gros mercenaire, Grimbergald et le nabot qui venait de se réveiller qui était recroquevillé sur le sol, tentant de paraître mort, même s'il laissait échapper quelques couinements de temps en temps.

« Toi petit minable ! » Cria-t-il à l'intention de Grimbergald « Tu as trente secondes pour m'expliquer la raison de tout ceci, sinon tu croupira dans les cachots de Rijker pour le reste de tes jours ! »

Petit minable, le nain renfrogna un léger grognement, il savait qu’il n’était pas en position de force et que le moindre faux-pas allait lui attirer des emmerdes comme jamais.

Trente secondes… ça fait peu pour expliquer ce bourbier…

« Il y a quelques jours, on m’a contacté pour délivrer un message musclé à un marchand. On m’a bien fait comprendre que je n’avais pas à prendre de gant avec lui.
J’pens’ même qu’il voulait qu’le tue…. il m’a juste dis le jour et l’endroit…
Ce marchand à tabasser c’était vous…
On m’a payé d’avance pour ce boulot… et celui qui m’a payé et commandité c’contrat c’est ce fils de p*** qui est vautré là, au sol.


*je désigne le nabot d’un mouvement de tête*

J’pense qu’il voulait vous doubler, prendre votre place quoi… et si il échoué, comme c’est l’cas, y suffisait d’se débarrasser d’moi et d’me faire porter l’chapeau… Mais il s’est planté au moment d’me tuer… j’ai pris l’dessus… et quand j’ai vu votre gars qu’est là * désigne le mercenaire* » que j’ai compris qu’il bossait avec l’objet d’mon contrat et l’mec qui m’avait payé…. J’ai senti l’entourloupe… »
Modifié en dernier par [MJ] Aurore le 20 nov. 2012, 22:23, modifié 1 fois.
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Re: Le bon, la brute et le marchand

Message par [MJ] Aurore »

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Le marchand fronça les sourcils alors que Grimbergald tentait de s'expliquer. Et lorsqu'il eu fini, Dietrich le regarda pendant un long moment sans sourciller, tentant de percer le nain, vérifier s'il disait la vérité ou non. Il leva alors les yeux vers le gros mercenaire chevelu.

« C'est vrai c'qui dit ? ... Et il est où Bertolf ? »

L'homme de main, qui ne s'attendait pas à ce qu'on lui pose la moindre question parut gêné au départ, puis il ouvrit la bouche sans que le moindre son sorte, ne sachant pas quoi dire. Il baissa le tête vers le nain, puis vers le bras droit du marchand.

« Beh.. j'sais pas moi si c'est vrai. J'ai suivi les ordres, aller tabasser le nain au Perchoir du Pélican, mais là Ehrwig il a dit qu'on s'était trompés et que c'était pas le bon nain qu'on avait cogné. On a suivit le mauvais nain et on a trouvé les deux ! Mais nous on pensait pas qui nous attaqueraient à coup de hache. Sont forts ces barbus Boss, Bertolf y est resté.. »

Il se tut quelques secondes en baissant les yeux. Grimbergald ne put dire s'il était triste d'avoir perdu son ami car il ne montra rien du tout. Il se ressaisit alors très rapidement pour terminer son histoire.

« Et là, Ehrwig, il est arrivé derrière le nain et lui a dit : Viens on t'a payé... Ou il a dit : On t'a donné 5 guilders d'or.. ou 4. J'me souviens plus trop.. Savez Boss, je pense pas souvent, mais m'suis dit que c'était peut-être lui qui avait payé le nain pour venir vous tabasser. Je lui ai donné un coup sur la caboche et on a décidé de venir vous voir parce que vous êtes plus intelligent qu'nous.. » dit-il tout simplement, en regardant le marchand.

Celui-ci n'eut aucune réaction pendant quelques secondes, se contentant d'observer Ehrwig, toujours vautré par terre, qui n'osait pas lever les yeux pour défier le regard de son maître.


« Sortez.. sauf toi. Tu restes ici. » dit-il en désignant Grimbergald d'un coup de menton.

Le gros mercenaire attrapa le traître au sol et sortit en même temps que le marchand qui ferma la porte. Grimbergald pu entendre le bruit d'une clé qu'on tournait dans une serrure, signe qu'on l'enfermait dans cette pièce.

***

Combien de temps le nain attendit-il ? Peut-être une quinzaine de minutes, vingt tout au plus, mais ce temps lui sembla être des heures, enfermé seul dans la pièce à s'imaginer les pires scénarios qui pouvaient arriver.

Le marchand était-il allé chercher la garde de la ville ? Allait-il vraiment être enfermé sur l'île de Rijker après avoir subi un procès dont l'issue serait déjà décidée d'avance selon combien le marchand était prêt à payer ses avocats et ses juges ?
Le laisserait-il mourir dans cette pièce avant de se débarrasser de son corps la nuit venue? Qui se soucierait bien d'un pauvre nain sans famille et sans patrie dans Marienburg ? Peut-être quelques catins qui s'ennuieraient des pistoles qu'il aimait bien dépenser en leur compagnie, ou quelque aubergistes qui aimaient bien la consommation excessive de bière reconnue des nains.
Mais sinon...

Grimbergald put entendre finalement le bruit de la clé qui permettait d'ouvrir la serrure de la porte. Le gros mercenaire poilu apparut au seuil de la porte, faisant un signe de tête au nain. Il entra dans la pièce, suivit du marchand qui avait un sac avec lui.
Dietrich montra alors la chaise au nain.


« Si vous voulez bien vous asseoir, je crois que nous avons à discuter affaires.. »

Il prit alors place sur la chaise principale, laissant le gros mercenaire s'installer sur la minuscule chaise en bois qui craqua sous son poids, ainsi que le nain. Le marchand sortit de son sac une bouteille de vin, trois coupes ainsi qu'une liasse de papiers qu'il remit en ordre avant de déposer sur la table.

« Tout d'abord, vous pouvez garder ces quatre guilders d'or qui vont ont été donnés. Considérez qu'il s'agit d'un dédommagement, et en espérant que cette somme vous permettra d'oublier toute cette histoire qui n'a rien à voir avec vous.

Pour ce qui nous concerne présentement, voyez-vous, j'avais besoin d'un homme pour retrouver un objet qui m'est cher, qui serait ici à Marienburg. Plus précisément un nain. Voilà pourquoi j'avais fait mandater Ehrwig afin qu'il me trouve quelqu'un de convenable pour ce travail, avec une somme de quatre guilders d'or sur lui... mais semble-t-il qu'il aie voulu me devancer sur cette affaire.

Êtes-vous intéressé à entendre ma proposition? Je vous laisse le choix, nous pouvons en discuter avec une bonne coupe de vin - pardonnez moi de ne pas tenir de bière dans ma maison - ou bien vous pouvez quitter cet endroit et nous n'aurez plus jamais affaire à moi ou l'un de mes hommes tant et aussi longtemps que vos contrats ne me concernerons pas ou ne gêneront pas mes intérêts.

Alors ? »


Le marchand regardait fixement Grimbergald, attendant la réponse afin de continuer plus loin - ou pas.
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Re: Le bon, la brute et le marchand

Message par Grimbergald »

« Sortez.. sauf toi. Tu restes ici. » dit-il en désignant Grimbergald d'un coup de menton.

Le gros mercenaire attrapa le traître au sol et sortit en même temps que le marchand qui ferma la porte. Grimbergald pu entendre le bruit d'une clé qu'on tournait dans une serrure, signe qu'on l'enfermait dans cette pièce.

Enfermé. Enfermé comme une saleté de rat dans un piège. Sans ses armes il était à la merci de son hôte, durant le temps de son « séjour » ici, il était à sa merci, il avait le droit de vie ou de mort sur lui. Le tuer et balancer son corps dans le premier égout ou le premier canal venu, à la nuit tombée, après avoir graissée la patte d’un de ces nombreux miliciens véreux, ne devait pas être difficile pour qui possédait une telle demeure.
Le temps sembla interminable, chaque option que le nain envisagée était pire que la précédente et tous les plans qu’il dessinait pour tenter de s’en sortir finissait inexorablement pas une lame le transperçant de part en part.

_ Et dire que j’n’ai même pas fini mon tabac de Moot avant d’faire cette foutue mission…

La porte s’ouvrit laissant apparaitre les protagonistes de l’avenir incertain de Grimbergald…
Sur le qui-vive, le nain observa les hommes qui entraient, deux… ils n’étaient que deux et pas armés, ça commençait bien… Mais comment cela allait-il finir ?

« Si vous voulez bien vous asseoir, je crois que nous avons à discuter affaires.. »

Grimbergald s’installa en face du marchand et de son gros-bras, il les observa sortir les coupes et la carafe, puis d’un œil discret essaya de voir de quoi traitaient les papiers.

« Tout d'abord, vous pouvez garder ces quatre guilders d'or qui vont ont été donnés. Considérez qu'il s'agit d'un dédommagement, et en espérant que cette somme vous permettra d'oublier toute cette histoire qui n'a rien à voir avec vous."

Grimbergald acquiesça d’un air entendu comme si cette affaire était déjà loin, il n’avait, de toute manière, aucun autre choix….

Il laissa l’homme exposer son problème et ce qu’il entendait le laissait perplexe. Pourquoi avoir besoin d’un nain ? Pour pouvoir accéder à des endroits auxquels seul un nain avait accès ? Le quartier des nains…. Leurs échoppes, leurs savoir-faire, leurs boutiques, leurs secrets…Qu’est-ce que cet homme voulait aux siens ?
Non, décidément Grimbergald n’appréciait guère ce qui arrivait à ses oreilles. S’il n’acceptait pas, un autre accepterait et ferait le boulot, au moins s’il acceptait, il pourrait aviser en fonction de la situation… Que risquait-il après tout ? Son honneur ? Sa vie ? Cela commençait à devenir une habitude….

Si la mission mettait en péril les nains de Marienbourg, il lui suffirait de souffler mot aux siens et de les faire remonter jusqu’à De Dietrich tout en effaçant toute trace de sa traitrise ou de De Dietrich afin d’éviter des « complications » futures. Si la mission n’avait rien « d’important » et ne mettait en jeu que du matériel alors il lui suffirait d’effectuer sa mission, tout simplement.
Et foie de nain (oui c’est un jeu de mot ^^) ce n’est pas Grimbergald qui laisserait passer une telle occasion.

D’un hochement de tête, le nain invita le marchand à poursuivre plus loin son explication.
Grimbergald, Mercenaire
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Re: Le bon, la brute et le marchand

Message par [MJ] Aurore »

« puis d’un œil discret essaya de voir de quoi traitaient les papiers »

Test de Perception basé sur INT
Résultat : 5 Réussite

La liasse de papiers étant en parfait ordre, tu ne peux voir que la feuille sur le dessus.
À première vue, il s'agis d'un plan d'une rue, avec des maison. Mais comme tu ne sais pas lire ni écrire, tu n'as aucune idée de ce qui est indiqué, ni l'emplacement exacte de cet endroit.


Jet de perception du marchand : Réussite

Tu vois bien que le marchand a remarqué que tu lorgnais du coté de ses papiers, mais il fit comme si de rien n'était.
Au hochement de tête positif du nain, le marchand sorti un tire-bouchon afin d'extirper le morceau de liège du goulot. Après avoir senti le bouchon, un air ravi sur le visage, il se versa une petite quantité de vin qu'il fit tournoyer dans la coupe afin d'en apprécier les couleurs. Malheureusement, le faible éclairage de la petite pièce ne lui permettait pas de faire l'examen du doux breuvage comme il l'aurait voulu. Il se contenta de mettre le nez dans la coupe et d'en prendre un gorgée. L'air satisfait, il en versa dans les deux autres coupes qu'il tendit et au nain et au gros mercenaire qui était toujours là.

« Averland. Von Widmann pour être plus précis! Malgré le très jeune âge de cette maison, Herr Aldebrand a acquis le savoir faire auprès des Tiléens, dans la plus pure tradition de fabrication du vin. J'espère que vous saurez apprécier le gout quelque peu corsé de leurs vins, je ne fais pas affaires avec des dames ce soir, alors du costaud ne devrait pas vous faire peur ! »

Il eut un léger rire puis ils trinquèrent.

« Voilà je vous explique sommairement le but de votre présence. J'ai récupéré certains papiers, des mémoires pour être plus précis, qui indiquent qu'un explorateur aurait ramené des objets des Monts Brumeux il y a très longtemps, et que ceux-ci se trouveraient encore dans sa maison.

Le problème, c'est que cette maison, quoi qu'abandonnée, appartient à un des Dix membres du directorat. Vous devinez sans doute le grave incident diplomatique si je devais entrer par effraction dans cette demeure...»
dit-il, en prenant une gorgée de vin

Grimbergald savait bien que le but de tous les marchands était de réussir à obtenir une place dans le Directorat, les membres les plus influents de la ville dont dix sièges étaient réservés aux familles marchandes les plus riches de la cité. Et celles-ci se faisaient une féroce compétition pour obtenir le plus de pouvoir possible, alors qu'elle devaient se battre entre elles, en plus de voir protéger leur place pour ne pas la perdre aux mains de marchands comme ce Dietrich, qui espèrent un jour pouvoir siéger à ce conseil.


« J'ai envoyé deux hommes il y a plusieurs jours afin récupérer ces trésors. Malheureusement, je n'ai plus de nouvelles d'eux. La garde de la Ville les recherche pour vol qualifié, même les égouts à la sortie de la Ville sont patrouillés. Je crois bien qu'ils sont morts, et je l'espère aussi, si vous comprenez ce que je veux dire.. »fit-il, l'air plein de sous entendus.

Il montra alors la feuille sur le dessus de la pile, le plan que Grimbergald avait aperçu plus tôt.


« Voici un plan. Il s'agit d'une vieille bicoque en ruine de Noordmuur. Il y en a plusieurs dans la rue en fait, la troisième à partir du sud - oui, j'ai envoyé quelqu'un vérifier. »

Le plan était très bien détaillé, avec la largeur et longueur des maisons et des terrain du quadrilatère. Le document semblait vieux, tiré tout droit des archives de Marienburg.

« Juste au coin ici » Il pointa un carré sur la plan « Il s'agit d'une petite boutique ou l'on vend des items religieux, je crois que ça s'appelle Le servant de Manaan, ou quelque chose du genre. Une vraie trappe pour les adorateurs de Manaan, le filou qui tient cet endroit doit prier secrètement Haendryk tous les soirs, j'en mettrais ma propre mère en vente ! »

Le marchand termina sa coupe de vin, et s'en resservit une autre, celle de Grimbergald puis celle du mercenaire, qui n'avait pas dit un mot depuis le début.

« Évidemment, mon ami ici présent ne vous accompagnera pas, tous les espions de la ville sont au courant qu'il travaille pour moi depuis longtemps. Si vous désirez un homme avec vous, demandez. 6 Couronnes à votre retour si vous avez les objets en question. Une seule si vous ne revenez avec rien - Je vais quand même vous payer le déplacement, je ne suis pas radin non ! Et j'irai jusqu'à 3 si vous trouvez des informations supplémentaires sur l'emplacement des dits-objets ou quelconque document, sait-on jamais ce qu'on peut trouver dans les vieilles maisons.. Vous avez des questions? »
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Message par Grimbergald »

"Des objets des Monts Brumeux..." des objets appartenant aux nains... Peut être des bricoles mais peut être des trésors perdus... des trésors pouvant lui apporter la gloire auprès de son peuple. Rapporter un trésor perdu lui attirerait les faveurs des siens et si il ne s'agissait que de broutilles il pouvait toujours les rapporter au marchand. D'ailleurs qu'il les rapporte ou non il serait tout de même payé... Drôle de négociateur ce marchand!

Visiter une maison abandonnée et ramener un objet? ça ne s'rait pas plutôt un travail pour un voleur? Moi j'fais plutôt dans l'relationnel... j'visite les gens, j'discute avec eux afin d'fair' comprendr' l'point de vue de mon employeur...

Le nain s'arrête pour avaler d'une traite le vin que le marchand lui a servi.

J'pensais qu'un homme *fait le tour de la pièce avec ses yeux afin d'en souligner la taille* dans votre situation.... saurait si l'un de ses hommes avait été pris par la garde locale...* sourire entendu*. Si y a quelqu'un d'autre sur c't'affaire je veux juste l'savoir pour m'préparer à toute éventualité... Un rival qui voudrait éliminer toute menace afin de trouver vos babioles?

L'idée de se faire accompagner l’intéressait beaucoup, à deux c'est toujours plus simple.
Il pouvait toujours lui faire porter le chapeau si jamais, s'en servir comme diversion si le besoin s'en faisait sentir... Mais comment arriverait il à planquer les objets, si jamais ils avaient une grande importance pour son peuple, avec une petite main de De Dietrich dans les pattes?

Grimbergald laissa le marchand répondre à sa question.

Un gars pour m'accompagner? J'ai l'habitude de bosser en solo mais pourquoi pas, si vous avez l'modèle un peu plus discret qu'notr' ami ici présent... *fait un large sourire au gros bras* Quelqu'un capable d'se faufiler discrètement et d'me filer un coup d'main si il arrive des bricoles comme à vos deux hommes précédents...

Le marchand versa encore un peu de son breuvage dans la coupe de Grimbergald qui regarda son verre l'air perplexe, qu'est ce que ces humains pouvaient bien trouver à ce genre de boisson? Cela laissait un un goût étrange sur la langue, un goût âpre et pâteux.

Pour les objets que je dois r'trouver, vous avez p'têt des dessins ou des informations un peu plus précises... parce que sinon j'risque d'vous ram'ner un chandelier à la place de je n'sais quoi...

Avec un peu de chance les objets que son commanditaire allait lui demander de ramener ne serait que des objets sans importance, il pourrait les trouver, les ramener et empocher l'or sans trop se fatiguer. Des objets plus importants le forcerait à prendre de risques inutiles, se mettre à dos un marchand influent, proche du Directorat, enfin le forcerait, après tout...peut être valait-il mieux ne pas savoir, ne savoir pas si ils étaient importants, fermer les yeux...
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Re: Le bon, la brute et le marchand

Message par [MJ] Aurore »

Pour toute réponse à la première interrogation du nain, un rictus apparut sur le coin de la bouche du marchand. Il prit une longue gorgée de son vin et se mit à faire tourner lentement la coupe entre ses doigts avant de poser son regard sur le nain.

« Évidemment que je le saurais. C'est pourquoi je crois qu'ils sont en train de pourrir à quelque part plutôt qu'en fuite dans la ville. Je préfère prendre des précautions malgré tout si pas ne serait pas le cas..»

Il s'arrêta quelques instants, réfléchissant un peu sur ce qu'il avait à dire.

« Vous êtes sûrement au courant que Marienburg est une très vieille cité. La mode autrefois était de construire toujours plus haut afin de montrer sa richesse. Et lorsque les barons jugeaient que les constructions étaient assez hautes, ils faisaient remplir l'intérieur de la cité afin qu'elle s'élève de quelques pieds, évitant ainsi les inondations qui sont régulières ici. En même temps, ils ordonnaient que tout ce qui se trouvait sous la surface soit détruit et comblé. Tous ces règlements, ça ne plaisait pas aux propriétaires, et certains ont esquivé leurs obligations. Ainsi, les plus vieilles maisons de la cité n'ont pas qu'un seul sous-sol, et beaucoup sont reliés entre eux, dans un dédale de couloirs et de galeries interminables.

Il ne m'étonnerait pas que ces pauvres jeunes hommes que j'ai envoyés se soient perdus par leurs inexpérience des sous-terrains. Aussi, vous comprendrez pourquoi j'ai besoin d'un nain dans cette affaire...
À ce propos, vous êtes seul, à priori. À moins que le propriétaire de cette maison soit au courant des richesses qu'elle possède, ce qui m'étonnerais sérieusement. »


Une autre gorgée du vin, avant de jeter un regard sur le gros mercenaire qui était à ses cotés. Il eut un léger sourire au compliment de Grimbergald sur la taille de son homme de main.

« Quelqu'un de discret.. Mmm oui je crois avoir quelqu'un pour ça. Un type qui me doit beaucoup d'argent en fait et qui serait prêt à me rendre un gros service en échange pour éviter la prison. Ne vous inquiétez pas, il ne devrait pas vous causer de soucis. » Il tourna alors la tête vers son homme «Tu sais de qui je parles mmmh ? Vas me le chercher. »

Le mercenaire se leva et quitta la pièce, laissant Grimbergald seul avec le marchand. Il avait bien remarqué que le nain n'aimait pas particulièrement le vin. Mais bon, il n'avait pas de bière, alors c'était ça ou rien. Il ne laissa rien transparaître du tout, écoutant ce que notre héros avait à dire.

« Un chandelier? S'il est en or massif, pourquoi pas ? Les mémoires de l'explorateur ne précisent pas qu'est-ce que ça serait en particulier, et voilà pourquoi un nain serait bien utile : Vous avez le sens de l'observation plus raffiné que les humains. Je sais très bien que vous pouvez distinguer d'un simple coup d'oeil un objet de valeur comparé à une babiole sans intérêt. Aussi, je compte sur votre logique pour savoir qu'est-ce que vous devriez ramener ou pas. »

Encore une autre gorgée, laissant son regard dans les yeux du nain, attendant s'il avait d'autres questions ou pas.
L'Heure la plus sombre de la Nuit est celle avant le lever du Jour [Proverbe arabéen]

« Est-ce que c'est moi le prochain pour la suite de mon aventure? »
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Re: Le bon, la brute et le marchand

Message par Grimbergald »

Le nain éructa discrètement dans sa barbe, décidément ce vin Averlandais ne lui réussissait pas, il préférait de loin le goût légèrement amer de la bière que son peuple brasse avec amour depuis tant de générations. Il posa son verre et le fît glisser de main en main sur la table en chêne. Il regardait la table en pensant au travail à venir, envisageant un tas de possibilités comme à son habitude. Les fins possibles allaient d’une mort lente et douloureuse dans une geôle à une glorieuse victoire pour avoir retrouvé des objets de grandes valeurs, bref il ne savait pas du tout où il allait. Chacune de ses actions lui ferait prendre l’une ou l’autre voie dans les destinées qui se dessinaient à lui.

_En gros, vous m’arrêtez si j’ai pas compris… Vous m’demandez d’retrouver des objets dont vous ne connaissez ni l’apparence ni la fonction, vous n’savez pas où ils se trouvent et vous n’êtes même pas surs qu’ils aient un jour appartenu à l’homme dont j’vais visiter la maison…. A oui et j’allais oublier : Les deux hommes que vous avez envoyés avant moi sont probablement morts.

Cela avait tout du contrat compliqué et insoluble. Cela lui rappelait un ancien contrat où Grimbergald avait dû retrouver un ancien ami de son employeur qui lui avait « emprunter » un peu du contenant de sa bourse lors de son passage chez lui. L’homme avait disparu un mois auparavant, sans laisser de trace, ni informations sur sa destination. L’homme avait payé Grim’ pour faire passer un message à « son ami », il lui avait versé la moitié d’avance et attendait le retour du nain pour lui verser le reste de la somme. Après deux semaines de recherches notre mercenaire n’avait toujours pas trouvé trace du fugitif, il lui restait l’option de rembourser son commanditaire ou arranger quelque peu la vérité afin de permettre à l’homme de savourer, même si elle était fictive, sa vengeance.
Parfois, lorsque le contrat est trop compliqué ou ne trouvera jamais de solution, il est préférable de dissimuler, modifier ou arranger certaines informations afin que le contrat soit « rempli »… d’une certaine façon…
Espérons que ce contrat ne nécessitera pas trop d’arrangements avec la vérité, car l’homme en face de lui serait plus susceptible de s’en rendre compte et les conséquence seraient plus… désagréables.


D’un mouvement de main et d’un large rictus, il trinqua avec le marchand.

_J’aime les optimistes… Ils font avancer le monde… J’espère retrouver vos objets mais j’comprends sans trop d’mal que ça s’ra pas gagné…

Le nain ne se faisait guère d’illusion, Il n’avait même jamais eu à faire ce genre de chose, briser des os, faire apparaitre des ecchymoses ou broyer quelques dents auraient été chose plus aisée pour lui mais la recherche et la récupération d’objet n’était pas sa spécialité.
Cependant l’évocation des Monts Brumeux attisait sa curiosité et il n’était pas dans sa nature de ne pas satisfaire celle-ci. Quels objets un explorateur avait-il pu ramener des Monts Brumeux ?


_J’pars dès qu’notre ami est arrivé…
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Re: Le bon, la brute et le marchand

Message par [MJ] The Puppet Master »

A peine, Grimbergald eut-il finit sa phrase que le sbire de Dietrich fit son retour accompagné d'un homme dans la fleur de l'âge. A la vue du nouvel entrant, le riche marchand prit une mine réjouie ; celle d'un jeune garçon qui prend plaisir à titiller ses camarades dès qu'il en a l'occasion. Nul doute qu'il avait une dent contre l'homme qu'il avait fait quérir et il semblait heureux de l'envoyer avec le nain comme s'il savait qu'il en retirerait satisfaction quoi qu'il advienne.
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- Je vous présente : Julius Hennmann, votre... associé. Julius, voici Grimbergen... gald. Tu l'assisteras dans la mission que je lui ai confiée et feras ce qu'il te dira de faire sans poser de question. A ton retour, tu ne me devras plus rien et tu te débrouilleras pour ne plus jamais croiser mon chemin. Ai-je été bien clair ?

Le marchand se servit un nouveau verre de vin et se laissa choir sur un fauteuil de velours rembourré de pourpre.
Julius ne desserra pas les dents, ni pour répondre à Dietrich, ni pour entamer la conversation avec Grimbergald. L'homme semblait accepter son sort et se contenter des informations qu'on avait bien voulu lui fournir. Le nain comprit que son nouveau compagnon n'avait qu'une idée en tête : en finir rapidement, effacer sa dette et passer à autre chose.


- Maintenant, messieurs, je vous laisse prendre congé. A plus tard...

C'est ainsi que Grimbergald et Julius furent poliment congédiés. Ne prêtant plus aucune attention, aux deux compères, le marchand jouait avec le vin à la robe purpurine. Il l'observait avec gravité, portait le verre à son nez à plusieurs reprises, prenait une gorgée qu'il faisait longuement rouler en bouche avant de l'avaler avec cérémonie.

L'homme de main de Dietrich, saisit le plan et le plaqua contre la poitrine de Grimbergald tout en le raccompagnant sans autre cérémonie vers la porte de sortie.


>>> To be continued
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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