Guilderveld est un des quartiers les plus récents de la cité puisqu'il a été complètement reconstruit après la signature du Traité de Commerce et d'Amitié. Avant la venue des Elfes des Mers, il s'agissait d'un bas quartier, un district portuaire misérable frappé par une mystérieuse épidémie décimant largement sa population.
De nos jours, Guilderveld accueille nombre d'entreprises recrutant leur clientèle dans les classes aisées de Marienburg et d'ailleurs. Les vastes résidences des maîtres artisans jouxtent les ateliers richement équipés. Beaucoup de négociants y ont aussi domicilié leurs bureaux, faisant du quartier un pôle financier et commercial important de Marienburg...
Une fois arrivé à Guildverled Lirod se mit en quête d’une auberge. Il en trouva une appelée le Bon Repos et pénétra à l’intérieur.
La salle principale de l’auberge était plutôt spacieuse et abritait une dizaine de tables. Visiblement l’établissement était réputé car l’endroit était bondé. Des serveuses faisaient le tour des différentes tables, répondant de leur mieux aux divers attentes des clients, tandis qu’un homme vêtu d’une tunique rouge distribuait des ordres à deux jeunes hommes au comptoir. Il en fallait pas être bien malin pour comprendre que c’était le patron de l’auberge.
Lirod se dirigea vers lui et l’atteint alors qu’il donnait congé aux jeunes hommes. L’aubergiste se tourna vers l’elfe noir et le jaugea du regard. C’était un homme court sur pattes mais trapu, doté d’une impressionnante musculature. Des cheveux noirs étonnamment propres encadraient un visage carré à l’allure bourrue.
L’homme regarda quelques secondes de plus le Druchi puis s’adressa à lui d’une voix neutre.
< Vous voulez une chambre ou un repas ? Lirod se fendit d’un sourire aimable, ou tout du moins de ce qui y ressemblait le plus de sa part.
-C’est pour une chambre. Je ne sais pas exactement combien de temps je vais rester alors je payerai au jour le jour. De plus j’aimerais avoir un repas pour ce soir, à monter directement dans ma chambre si possible.
-Très bien. L’aubergiste marcha jusqu’au comptoir et décrocha une clé d’un tableau qu’il tendit ensuite à Lirod.
-Votre chambre est la troisième à droite en haut de l’escalier. Votre repas vous sera monté sous peu. L’elfe noir acquiesça de la tête puis monta à l’étage. La haut il rentra dans sa chambre et verrouilla la serrure à double tours.
A part la porte il n’y avait qu’une fenêtre situé au fond de la pièce. Lirod s’empressa d’aller la fermer puis il se laissa tomber sur son lit. Les derniers jours avaient achevés de l’épuiser et il avait bien besoin d’un bon sommeil. Aussi se permit-il de dormir sur son lit, contrairement à son habitude. La, allongé sur le dos, il se laissa doucement allé à un profond sommeil.
Tarifs de la Taverne:
Taverne (Repas et Boisson): 12 pistoles
Le personnage décide de prendre un bon repas avec une boisson
Taverne (Repas): 10 pistoles
Le personnage décide de prendre un bon repas
Taverne (Boisson): 1 pistole
Le personnage veut simplement boire un verre
Auberge (1 nuit): 18 pistoles
Le personnage décide de passer une nuit à l'auberge
Auberge (Ecurie): 13 pistoles
La monture du personnage est surveillé dans l'écurie
Lirod dormit tout le jour, d'un sommeil réparateur. Il ne se réveilla qu'au soir, lorsqu'un bruit frappé à la porte le réveilla. Une voix s'éleva du couloir:
Bonsoir ? Je vous apporte le repas que vous avez payé ce matin...
Lirod se leva, se frottant le visage. A travers la fenêtre, la neige, blanchâtre, tombait dans la nuit noire...
Lirod bailla un petit coup et s'assit sur son lit. Ce repos lui avait vraiment fait du bien, la fatigue de son tumultueux voyage s'était presque estompée. Le Druchi n'aurait néanmoins pas été gêné à l'idée de retourner se coucher mais on estomac criait famine. Au même moment un léger gargouillis se fit entendre dans la pièce.
Avec un soupir résigné l'elfe noir se leva et alla ouvrir la porte. Mais alors qu'il avait la main sur la poignée il se rappela qu'il faisait nuit noir. C'était à cette heure ci qu'on décidait de lui apporter le repas commander le matin même?
Lirod sortit sa dague empoisonnée et se plaça sur le côté de la porte. Ensuite il tourna la poignée et entrouvrit légèrement la porte. Il attendit ensuite que quelque rentre, prêt à agir.
L'aubergiste rentra dans la chambre, un plateau composé d'une miche de pain noir et de soupe accompagné d'une bière. Il posa le tout sur la table et regarda autour de lui.
Quesque...
Il se retourna et vit Marcus, dague sortie empoignée, derrière la porte. Il se plaqua contre le mur, paniqué
Que... Non, lâchez ça ! J'fais que mon boulot d'aubergiste, par Sigmar, pitié...
Lirod était prêt à sauter sur la personne qui venait d'entre quand il se rendit compte que c'était l'aubergiste. L'elfe noir poussa un juron et rangea sa dague. Décidément ce n'était pas son jour.
En face de lui l'homme se répandait en supplications, tentant de sauver sa vie. Il avait l'air beaucoup moins impressionnant ainsi.
Lirod se rapprocha de l'homme et lui donna un soufflet violent. L'autre, muet de stupeur, cessa de geindre. Le Druchi en profita pour le saisir par le col et le relever. Ensuite il le plaqua contre le mur et approcha son visage du sien.
< Toi, tu vas bien m'écouter. Si quoi que ce soit s'étant passé dans cette pièce en sort, je te promet des abimes de souffrances telles que tu ne peut les imaginer. Est ce que tu a compris? Réponds!
Ou..Oui, répondit l'aubergiste, tout tremblant. Marcus le relâcha, et l'homme se hâta de quitter la pièce en courant. Le Druchii l'entendait dévaler les escaliers. Il porta son regard vers le plateau. L'instant qui suivit, il lui sembla distinguer à travers la fenêtre quelqu'un courir dans la rue. Il ressemblait très fort à l'aubergiste...
Lirod poussa un juron rageur et fit valdinguer le plateau repas à travers la pièce. Son anonymat était tellement grillé que ça commençait à sentir le brûlé. Désormais l'elfe noir risquait d'avoir la garde à ses trousses. Encore un problème dont il se serait bien passer.
Rassemblant rapidement ses affaires, l'elfe noir s'enveloppa dans son manteau et sortit de sa chambre. Il descendit ensuite les escaliers et pénétra dans la grande salle vidée de ses occupants. Le seul être vivant présent ici était un homme avachis sur une table qui ronflait bruyamment.
Lirod s'emmitoufla dans on manteau et mit son capuchon, puis il sortit dans l'air glacial de la nuit. La il tenta de s'orienter dans le noir et se dirigea d'un pas incertain vers Suiddock.
Alors que Marcus avançait, hagard dans le dédale de rues et ruelles de Marienburg,la neige tombait dru dans la nuit. Il avait faim, et lorsqu'il repensa à son repas abandonné dans la chambre, il jura.Il fut sortit de ses réflexions par un bruit de pas se fit entendre. Des bottes et des cliquetis métalliques, derrière lui, qui provenaient d'une troupe de la milice Marienbourgeoise. Derrière eux, Marcus aperçût le visage apeuré de l'aubergiste, avant que les gardes ne se mettent à affluer vers lui. Là, c'était vraiment grillé, se dit-il en réfléchissant rapidement à quoi faire...
Lirod réfléchit à toute vitesse. Comment se tirer d'un pétrin pareil?
L'elfe noir regarda la troupe en approche. Çà allait être dut de s'en tirer sans blessures mais ça devait être possible. Lirod s'approcha d'un pas prudent des miliciens qui s'avançait vers lui et leur adressa la parole.
< Bien le bonjour, messieurs. Que me vaut l'honneur de votre compagnie? > Tout en s'avançant l'assassin regardait discrètement autour de lui, à la recherche d'une issue quelconque. Dans la situation présente, même une fenêtre grande ouverte ou une ruelle étroite pouvait signifier son salut.
Les gardes encerclèrent l'elfe, de la suspicion était visible sur l'un d'eux, le chef à voir son bouclier. Le tenancier prenait grand soin de ne pas s'approcher, de peur que celui qui l'avait menacé un peu plus tôt ne passe à l'acte...
Parait qu'on cherche des noises à d'honnêtes gens ? demanda le chef de la troupe de la milice. C'pas comme ça qu'on traite son hôte par chez nous... Un Elfe Noir, apparemment. Vermine, saches qu'ici nos traditions n'sont pas aussi barbares que celles de ton pays infâme dont j'ai entendu parler. T'vas nous suivre, une petite nuit au frais d'vrait se remettre les idées en place...
Lirod fut plaqué au sol avant même de pouvoir dire quoi que ce soit, et il sentit des cordes entourer ses pieds et ses mains.
On fais moins la brute à c'que j'vois, étranger. On l'ramène à la caserne, un petit séjour en geôle devrait lui plaire
Et la troupe se mit en marche, le sol enneigé craquant sous leurs pas. Ils passèrent devant l'aubergiste qui remercia les gardes d'un signe de tête, regardant Lirod avec méfiance et supériorité...
HRP: je ne te laisse pas le choix car cela va te conduire à Zarbingra, tu verras. Je te laisses poster puis nous continuerons dans le -futur- sujet de la caserne
