[Arion] Comme un poisson dans l’eau

Marienburg abrite un des endroits les plus curieux du Vieux Monde: Sith Rionnasc'namishahir, le quartier elfe, l'Exarchat continental du Haut Royaume d'Ulthuan selon la formule officielle, "Elfegemeente" pour le Stadsraad, ou Elfeville pour les autochtones.
Située sur la rive nord de l'embouchure du Chenal Rijksweg, inconfortablement perchée entre l'opulence de Guilderverld et la pauvreté des Plats, Elfeville appartient officiellement au Royaume Haut Elfe, et représentent donc tout ce qui reste de leur empire millénaire sur ce continent...

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[MJ] Bugman
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[Arion] Comme un poisson dans l’eau

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'assisant mj Rovk

Beaucoup de vos courtisans disent que je suis un grand par mes hommes, ma force ou encore mes devoirs et responsabilités. Mais moi, je crois que je suis un grand car je me bats pour la dignité des faibles.

- Grand général d'un passé immémorial.


On dit que les merveilles en sont du fait de leur rareté dans un monde commun. Dans l’océan de charbon qu’est le monde des humains, un diamant brille. Marienbourg, la ville de tous les rêves et de tous les cauchemars. Une cité immense, aussi grande que les capitales des grands pays. Et dans cette jungle urbaine, on y trouve de tout. Des mercenaires Ogres aux meilleurs cuisiniers Halfelins. Des chasseurs de tête Estaliens avec des barbares Norses. On y trouve de toutes origines les pour les humains. Même les nains sont présents en nombre. Image Parmi tous ces peuples et ethnies qui viennent d’ailleurs, l'un d’entre eux à les racines les plus enfoncées. Portant le doux nom d’Asur, ils y habitent en masse dans leur Clans respectifs. Et en parlant d’Elfe… en voilà un.
Image
Un jeune au regard d’aigle en plus, blond et gracieux, qui attend sur le pont du navire. Le bateau est à l’image de ses constructeurs, peu large mais élancé tout en gardant de belles formes. Un épervier elfique en somme. Quelques matelots s’occupent des tâches habituelles. Maintien des cordages, nettoyage et bien d’autres.

Un des membres de l’équipage siffle, et tout le monde à bord se tourne vers le côté dextre du vaisseau. Et quelle vue imprenable ! Le port de Marienbourg, qui s’étend sur presque aussi loin que les yeux le permettent. Plus d’une centaine de quais différents, presque tous en bois, pour la plupart occupés par d’autres embarcations. Du vulgaire sloop à la frégate, ils sont presque tous logés à la même enseigne. Moult mouettes survolent le port, chassant ce que les habitants et visiteurs laissent traîner ou tomber pour un riche repas.

Et au travers de ce labyrinthe d’entrées, il y a des hommes sur des barques. Ils approchent des vaisseaux qui souhaitent s’arrêter, et montent dedans. La milice de Marienbourg. Redoutable, aucun objet infiltré ne leur échappe. Sauf si on comprend qu’il faut les suborner avant, là ils sont aussi aveugles qu’un rocher. Tel est la loi de Marienbourg. L’argent. Rien n’est plus important que lui, toutes les autorités et institutions tournent autour de lui.

Quiconque a de l’argent a du pouvoir, et seul les plus puissants peuvent se permettre de faire ce qui leur chante.

Le navire se rapproche puis longe la côte urbaine. Des milliers de personnes, marchands comme marins, y sont agglutinés dans la masse informe qu’est la foule. Cependant, le navire ne s’arrête pas au premier quai d'amarrage disponible, ni même au deuxième d’ailleurs. Il continue sa route, tranquillement, les trois voiles portées par le vent. Un vent nouveau, pour certains.

Après une petite dizaine de minutes, il arrive à un autre endroit. Bien plus propre, tout aussi riche, bien moins humain. C’est le port d’Elfeville, ou du moins une branche de celui-ci semble-t-il. L’Épervier s’amarre, les cordes sont jetées et nouées. Et la belle construction est enfin amarrée à bon port. Un membre de l’équipage s’approche par-derrière et susurre à l’oreille du plus jeune sur le navire.

- Bon, nous y sommes. Veuillez partir du quai et rejoignez la Plume Rouge ce soir. L’adresse est simple, le plus grand bâtiment rougeâtre du quartier. Votre cheval sera aussi là-bas.

Il repart aussi vite qu’il est venu, reprenant son travail immédiatement. Cet elfe, ni marchand et encore moins marin, il s’appelle Arion. Désormais pieds sur un sol plus dur qu'avant, il est enfin sur terre ferme. Au milieu de nombreux Asur, il sort du quai et est désormais dans une rue.

Sans crasse, le terrain est bien entretenu. Les hautes maisons dominent les airs, laissant passer bien peu de soleil sur les briques du chemin. Un détail surprenant est que la rue est scindée en deux par un canal à l’eau cristalline où des barques se promènent. En avançant un peu plus loin, les passants elfiques ne font que peu attention au nouvel arrivant. Malgré la majorité d’Elfes, il y a aussi beaucoup d’humains. Mais ceux-ci ne sont que des serviteurs et employés manutentionnaires pour la plupart.

Des odeurs viennent chatouiller le nez fin du noble. Épicées et sucrées, elles sont fortes et nombreuses. Et en effet, il remarque qu’un marché se tient en ce milieu d’après-midi. Des stands sont dirigés par des halfelins qui s'attellent à préparer la nourriture raffinée pour les clients.

Désormais aux abords de la place mercantile, il voit des magasins divers. Bijoutier, forgeron, grossiste et fabricant de tapisserie y font un commerce lucratif. Une belle fontaine de marbre se trouve au centre. Un immense poisson taillé à la bouche ouverte grande ouverte, et un jet d’eau est propulsé dans le bassin. Finalement libre, ou presque, et avec pas mal de temps libre, le jeune nobliau est jeté à l’eau dans la plus grande cité du nouveau monde.
Test d’Int : 5, réussite. Informations ajoutées à la narration (ça commence bien :mrgreen: )

Bon bon bon, tu as beaucoup de possibilités car tu as quartier libre.
Acheter à manger ? C’est une possibilité
Questionner les passants et les marchands locaux ? C’est une possibilité aussi
Etc

Ton imagination est aussi créatrice de l’histoire, alors autant l’utiliser un coup dès le début ^^.
Si tu as des questions, ma boite à MP forum/discord t’es ouverte h/24.

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Le Lézard
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Re: [Arion] Comme un poisson dans l’eau

Message par Le Lézard »

Il y a une indifférence qui est sainte : c’est celle qui consiste à ne point faire de préférence entre les êtres qui sont sur notre chemin, à leur donner à tous notre présente tout entière, à répondre avec une exacte fidélité à l’appel qu’ils nous font. Telle est l’indifférence positive, qui est l’inverse de l’indifférence négative avec laquelle on la confond souvent : elle nous demande seulement de réserver à tous le même accueil lumineux. Alors, dans notre conduite à leur égard, nous devenons capables d’introduire les plus subtiles différences, mais en donnant à chacun ce qu’il attend, ce qu’il demande et ce qui lui convient. La justice la plus parfaite se confond avec l’amour le plus pur, dont on ne saurait dire s’il abolit toute élection ou s’il est partout le même amour d’élection.

Arion reposa précautionneusement son stylet dans son écrin, puis il souleva sa feuille de parchemin tout près de ses lèvres et souffla doucement pour sécher l’encre qu’il venait d’y apposer. Ces longs jours de croisière avaient été l’occasion idéale de pratiquer la méditation aristocratique que lui avaient enseignée ses premiers précepteurs, cet art stoïcien de se ciseler l’âme par la recherche de la pensée juste, cette longue gestation d’une intuition imprécise que l’on se forçait à ruminer encore et encore, sans s’autoriser à la sortir du dedans de soi avant d’en avoir trouvé l’expression la plus pure et la plus forte, celle qui marquerait l’être en même temps qu’on la coucherait sur la feuille. Être à soi-même son seul maître, être à soi-même son seul disciple : la discipline d’airain qui disputait l’âme d’un prince d’Ulthuan aux passions luxuriantes de la psychée elfique, dessinant avec elles une vie intérieure inimaginable de violence et de sérénité aux membres des races mortelles.

Pendant qu’il repliait son écritoire, Arion entendit un piaffement à sa droite, venu de la petite fenêtre de sa cabine personnelle : il tourna les yeux et vit son faucon Glorin qui grattait la traverse du hublot, la tête à l’intérieur du navire, l’arrière-train exposé aux embruns de la Grande Mer. Dans son bec, il secouait fièrement un petit objet argenté : l’elfe le saisit en souriant et en l’amenant près de son œil, il reconnut une pièce de monnaie humaine, frappée aux armoiries de Marienburg – il ne put retenir un mépris d’esthète devant la grossièreté du travail d’orfèvrerie de la race humaine. Mais cette pièce avait moins de valeur que la nouvelle qu’elle symbolisait, et il se rappela plutôt la légende du navigateur qui, désirant savoir s’il allait toucher terre, laissait chaque jour son corbeau s’envoler pour lui ramener un objet du continent.

-Ainsi donc, nous sommes arrivés, murmura-t-il pour lui-même.

Glorin piaffa de nouveau, et Arion redirigea son regard vers lui.

-Ce serait se porter malheur que de poser pied à terre avec le fruit d’un larcin

Et d’un geste vif, il balança la pièce par-dessus l’épaule de son oiseau et la laissa plonger au fonds de l’océan.

-Louange à Mathlann qui nous a offert une aimable traversée !

Glorin pivota la tête juste à temps pour voir sa prise disparaître sous l’écume, puis retourna un regard courroucé vers son maître.

-Viens, Glorin, dit simplement ce dernier en lui tendant le bras.
Là je voudrais bien faire un test de Dressage pour voir si durant la traversée j'ai pu apprendre à mon faucon à obéir à un ordre simple.
Ayant revêtu son manteau de voyage et passé son sac en bandoulière, l’elfe monta sur le pont alors que la nef s’approchait du port de Marienburg. Des quais s’étalaient à perte de vue, de grossières planches de bois si on les comparait aux débarcadères merveilleuses du port de Lothern, mais derrière elles, une variété de façades et de colombages qui formaient un maëlstrom de toutes les cultures du Vieux Monde, une vision si excitante pour l’âme curieuse d’un elfe, qu’elle pouvait lui faire oublier les normes raffinées de son peuple et lui enflammer l’imagination de tous les récits jamais entendus sur les peuples barbares qui habitaient cette partie du globe. Pour Arion, plus encore, au fur et à mesure que se rapprochaient lattes et docks, venait avec eux le continent qui l’avait vu naître et dont il ne gardait aucun souvenir, le pays natal qu’il n’avait pas foulé depuis quatre-vingt ans. C’était bien sûr une illusion : cette cité grouillante de richesses et de rongeurs n’avait rien de commun avec les forêts sauvages de Laurelorn où sa mère avait péri en le mettant au monde, mais ainsi que la Lune qui feint de suivre celui qui se déplace lui-même, le phantasme de souvenirs inexistants enivrait d’un coup l’aristocrate qui quelques minutes plus tôt se piquait de lettres stoïciennes.

-Lileath, garde le voyageur, murmura-t-il à part lui.

Aux cris d’oiseaux et au souffle du large se mêlèrent soudain des exclamations barbares, les accents reikspiel que les humains se criaient entre eux et aux elfes approchants, ouvrant bien fort leurs gueules de miliciens corrompus, de dockers rustauds, de marchands fats. La nef glissa sur le flanc de la cité comme une femme qui se refuse à un soupirant trop vulgaire, jusqu’à atteindre canaux argentés de Sith Rionnasc’namishathir, Elfeville, le dernier joyau de l’empire asur, diamant d’Ulthuan posé sur l’amoncellement grotesque des royaumes des hommes. Tandis que les voix eltharin reprenaient le dessus sur les aboiements de reikspiel, l’un des membres d’équipage s’approcha d’Arion. C’était le serviteur de famille grâce à qui le jeune elfe avait pu braver les commandements de son père et s’enfuir des palais de Lothern.

-Bon, nous y sommes. Partez du quai et rejoignez la Plume Rouge ce soir. L’adresse est simple, le plus grand bâtiment rougeâtre du quartier. Votre cheval sera aussi là-bas.


Sitôt dit, et le serviteur s’était éclipsé parmi le reste des matelots, craignant probablement les espions du Prince Anthar son maître qui ne devaient manquer ni sur la nef, ni dans le port. A ce moment tout alla très vite : il y eut des passerelles déployées, des ordres criés, et les passagers qui ne comptaient pas parmi les membres d’équipages furent promptement invités à débarquer pour que l’on pût ensuite décharger les cales.

Cette rapidité sortit le jeune noble de son ivresse rêveuse, et en guide de terre promise, il retrouva sous ses pieds le même pavé elfique que celui d’Eataine et de ses palais d’esclavage. Il eût gouté l’impression parfaite de se déplacer dans un quartier populaire de Lothern, n’eût-il vu au milieu des Elfes de petits groupes d’ouvriers humains, et parmi les étals de marchandises, les semi-hommes vendeurs d’épices et de mets fins. Caressant machinalement Glorin que l’agitation excitait, il se déplaça lentement à travers la foule et se rappela à lui-même ce qu’il avait résolu durant ses méditations de ses derniers jours. Il savait que son père avait eu vent de son échappée, et l’avait délibérément laissé partir ; aussi n’avait-il pas à craindre d’être capturé en renvoyé en Ulthuan par les serviteurs secrets de la Maison des Anthar. Mais l’idée de rester peut-être sous l’œil secret de son père lui était insupportable ; aussi s’était-il promis, sitôt ses affaires récupérées à l’établissement que lui avaient recommandé ses serviteurs de confiance, de quitter Elfeville aussi vite que possible, et d’aller rechercher dans ce monde inconnu ce qu’il ne savait même pas être parti trouver. En attendant…

En attendant, il fallait bien prendre le risque de se mêler une après-midi aux Asurs et aux Elfes des Mers de Sith Rionnasc’namishathir. Le dernier joyau de l’empire était-il si parfaitement semblable aux ports d’Eataine, ou n’était-ce qu’une impression superficielle ? S’avançant dans le bazar, vers les halflings qui lui paraissaient les moins repoussants des barbares, Arion laissa ses yeux et ses oreilles capter les informations aux alentours.

Donc, mon programme :
1) Je cherche à capter s’il y a près de moi un personnage qui se démarque singulièrement des autres, pour quelque raison que ce soit. Si c’est le cas j’irai peut-être interagir avec lui.
2) Autrement, je vais interagir avec les marchands halflings pour tester la qualité de leurs produits et à travers eux découvrir les gens du Vieux Monde.
3) Le soir venu je vais à l’établissement récupérer mon dada avec l’intention de m’éterniser le moins possible à Elfeville.
Arioan Anthar, Noble
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[MJ] Bugman
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Re: [Arion] Comme un poisson dans l’eau

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'assisant mj Rovk

Bienheureux doivent être les marchands halfelins, car les elfes locaux semblent bien moins réservés à acheter leur produit qu’ailleurs. Et ici, être elfe est synonyme d’être riche, en tout cas en comparaison avec le reste de la ville. Et les petits êtres, très petits même, n’en sont pas moins malins. Ils attisent leur clientèle par un stand ouvert où ils cuisinent sur place, en face des acheteurs. Les alléchantes odeurs ainsi libérées viennent caresser le sens olfactif surdéveloppé des elfes.

Le stand est divisé en trois parties, chacune spécialisée dans un plat précis. Le premier est un bouillon de légumes et champignons préparé dans l’équivalent d’une soupe perpétuelle. Le deuxième, lui, est orienté vers des brochettes cuites de poissons accompagnées de fruits de mer variés. Enfin, un dernier plat plus costaud: la tourte à la viande du Moot.

Hélas, l’interaction est bien courte, car les halfelins ici ne parlent pas un mot d’Eltharin. Et vu qu’Arion ne parle pas un mot de wastelander, et encore moins le Mootish, un bête langage des signes où l’on pointe ce que l’on veut fera l’affaire. Se décidant à prendre la tourte, l’Halfelin en charge sourit à pleines dents, ou du moins avec celles qui restent. Il montre qu’une part vaut une pistole, il en sort une et s’assure que son client l’a bien compris. Il agrippe la pièce en dehors de la paume de l’elfe et y remplace une part d’une de ses tourtes.

Elle est bonne, bien que son goût soit peut-être trop fort pour un elfe. Et soudain, une surprise vient égayer le jeune elfe, chaque fois qu’il progresse dans la tourte, le goût change. Et pas par hasard ou par chance, non, la progression du goût est clairement calculée pour devenir de plus en plus agréable pour le consommateur. À croire que ce sont dans les petites choses que se cachent les plus grandes surprises.

Le bâtiment rouge et bien il ressort fortement sans même avoir à le chercher. De ses trois étages en plus du rez-de-chaussée, il surplombe le quartier sans aucune difficulté des autres bâtisses de la même couleur. Après tout, à part un cagibi où l’on range probablement des outils, rien d’autre n’est rouge dans ce quartier. La façade est en chêne peint en rouge, et deux lampes dorées ornent les extrémités d’une porte décorée de nombreux sigles. Un panneau ressort du mur et sur celui-ci, on voit le symbole d’une plume qui surplombe un carnet, laissé en arrière-plan.
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N’étant clairement pas une armurerie, aucune lumière ne se dégage des grandes fenêtres de verres fins et raffinés.

Devant attendre pendant encore quelques heures que le soleil aille rejoindre la lune, il attend. Heureusement que pour les Asurs quelques heures sont insignifiantes, car un humain n’aurait pas forcément eu une telle patience.

Encore heureux que le beau temps se maintienne malgré quelques nuages qui viennent obscurcir le soleil de temps à autre.

Les passants sont occupés et en mouvement constant. Il croise même un ogre portant une immense caisse sur son épaule comme si de rien n’était. Le colosse suit un maître elfe qui l’emmène vers un lieu quelconque. Tant de diversité, mais pas de nains, prévisible après tout.

Désormais, le soleil étant parti derrière les hautes maisons mitoyennes, l’heure est venue de pénétrer dans le bâtiment. Le hall d’entrée est des plus classiques en architecture Asur moderne, bien que l’endroit n’est clairement pas récent. Un grand tapis vert sapin dirige remplit presque tout le sol de sa splendeur technique. Tandis qu’un escalier avec rambarde est présent au côté dextre de l’entrée. Éclairée par des lampes, la porte est ouverte, et une voix se fait entendre.

- Entre donc.

L’elfe en question n’est pas le plus jeune, mais il est loin d’être le plus vieux. Un peu plus grand, et surtout bien plus large d’épaule. Ses cheveux sont plutôt courts, et sa posture montre assurément que c’est un combattant. Ça et son épée à la ceinture bien entendu. De ses longues bottes de cuir à sa cape, montre que l’inconnu n’est pas du tout un riche marchand, et encore moins un noble. En vérité, il fait presque penser à ce que donnerait un sylvain s’il était né dans une ville.
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Il montre du regard une chaise en face d’une autre, la sienne. Désormais assis dans une espèce de salon, si tant est que cela en est un, il dévisage son nouvel arrivant, et s’enfonce au fond de son siège.

- Et bien, nous y voila. Je m’appelle Imamor, et tu es le bienvenu ici. Ton cheval est dans une écurie publique juste à côté. Beau compagnon, je suis certain qu’il te sera très utile dans le futur.

J’ai entendu des choses à propos de toi, mais je déteste les rumeurs, alors voilà, j’ai une question.

Qui es-tu ? Et qu’est-ce que tu veux.



Son regard est aussi froid que sérieux, à croire que le temps se fige tant ses yeux sont intenses. Il secoue tout doucement sa tête, et il ne cligne pas un seul instant.
Test de Dressage : 12, échec
Perte d'une pour achat d’une part de tourte

Test caché de ? : ?, résultat inconnu

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Le Lézard
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Re: [Arion] Comme un poisson dans l’eau

Message par Le Lézard »

La rue assourdissante autour de l’elfe hurlait. Les silhouettes longiformes de ses frères de race, intendants de maisons nobles venus sélectionner les mets et les condiments de leurs maîtres, se mêlaient aux formes pataudes des portefaix humains, et les trompétements eltharins aux borborygmes du Vieux Monde. A cette cacophonie de paroles confuses correspondait un maëlstrom d’odeurs et de sensations, où les parfums, les sons et les couleurs formaient une espèce de poésie sauvage, les pâtisseries fraiches comme les joues de semi-femmes, les vins fruités comme les voix elfiques, les ragoûts alourdis comme les démarches des hommes.

Approchant un étal de tourtes qui ne ressemblaient à rien de ce qu’il avait pu goûter dans les palais d’Ulthuan, le jeune prince voulut accomplir son premier échange avec un habitant du Vieux Monde, et récita aussi simplement que possible le salut de base eltharin. Le halflin qui tenait la desserte lui répondit machinalement dans une sorte de langue des signes universelles, exécutant une espèce de salut si négligent qu’il eût peut-être valu la bastonnade à la cour de Lothern. S’efforçant de ne pas se sentir insulté, Arion sortit de sa bourse le prix de son repas : aussitôt, le vendeur de tourtes plongea ses doigts de race inférieure directement dans la paume du Premier-Né, y troqua la pistole contre la part de quiche, puis tourna le regard vers son prochain client et n’accorda plus la moindre attention à l’elfe voyageur. Bel échange pour ses retrouvailles avec le continent de sa mère !

Après tout, ne voulais-je pas m’éloigner des salamalecs hypocrites des Princes de Lothern ? songea le jeune noble en son for intérieur. Il semblerait pourtant que tout ce qu’on dit en Ulthuan sur la pureté des Asurs soit faux, mais que tout ce qu’on dit sur la grossièreté des barbares soit vrai.

Il fut étonné, cependant, par la délicatesse de son plat quand il le dégusta en poursuivant sa marche dans les rues d’Elfeville.

-Tiens, Glorin, s’amusa-t-il en laissant une becquée de tourte à son oiseau. Tout n’est peut-être pas perdu pour ces monstres n’est-ce pas ?



A la tombée du jour, Arion s’approchait du hall d’entrée de La Plume Rouge.

- Entre donc.

Il se trouva accueilli par un elfe de forte carrure, vêtu de cuir et portant l’épée au côté, qui lui rappela ses souvenirs d’écuyer à Avelorn, lorsque les rôdeurs des bois venaient présenter leurs hommages parmi les bannerets de la Reine Eternelle. L’inconnu paraissait appartenir à ces clans plus habitués aux sentiers boueux qu’aux palais de marbre, et qui semblaient le chaînon manquant entre les Asurs et leurs cousins d’Athel Loren. Il conduisit Arion dans une espèce de salon privé et lui lança derechef :

- Et bien, nous y voilà. Je m’appelle Imamor, et tu es le bienvenu ici. Ton cheval est dans une écurie publique juste à côté. Beau compagnon, je suis certain qu’il te sera très utile dans le futur. J’ai entendu des choses à propos de toi, mais je déteste les rumeurs, alors voilà, j’ai une question. Qui es-tu ? Et qu’est-ce que tu veux.

Tout en faisant soigneusement attention à ce que révélait l’accent du spadassin, le jeune prince médita sa réponse. Cet Imamor devait être le contact que ses serviteurs avaient mobilisé à Elfeville pour préparer son accueil sans passer par les agents de son père -de toute évidence, sans lui révéler l’identité de son invité. Fallait-il lui mentir ? Arion avait bien conscience qu’il ne saurait lui dissimuler bien longtemps ses hautes origines ; déjà il sentait son cœur s’agacer des manières frustes et du tutoiement que lui infligeait son interlocuteur.

-Votre tutoiement est accepté, mais vous m’excuserez de ne pas avoir l’habitude de l’utiliser, répondit-il. Mon prénom est Arion, et je suis venu ici pour oublier le nom que j’ai reçu de mon père. C’est là pour moi le plus important, et c’est là pour vous tout ce qu’il y a à savoir. Si vos rumeurs sont bien informées, vous savez à quelle maison me relier ; vous savez aussi qu’une famille aussi puissante n’aura pas besoin de vous pour me récupérer, et que vous n’aurez rien à gagner à me trahir. Je suis né sur ce continent il y a longtemps, et je suis venu faire sa connaissance. Si l’homme d’action que je devine en vous veut me servir d’entremetteur avec ma terre natale, je serai heureux d’être votre compagnon. Vous trouverez en moi une lame habile et un esprit adroit, et en retour, vous me permettrez certainement de mieux comprendre ces contrées de barbarie.
J'essaye de deviner l'origine d'Imamor en écoutant son accent.
Arioan Anthar, Noble
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[MJ] Bugman
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Re: [Arion] Comme un poisson dans l’eau

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'Assistant-MJ Rovk

Imamor, dont l’expression était encore froide, semble désormais être autant agacé qu’en colère. Il est sans dire que ce qu’il vient d’entendre n’a absolument pas caressé son cœur, mais l’a plutôt embrassé d’une flamme aussi froide que la glace. Il se lève et approche son jeune interlocuteur.


- Je ne vouvoie que les personnes importantes et les employeurs. Et tu n’es ni l’un, ni l’autre. Tu n’es personne ici, personne. Ton prénom, même sans l’associer à un nom, ici, il ne vaut strictement rien. À Marienbourg, et tout particulièrement à Elfeville, il n’y a qu’une chose qui donne de l’importance à ceux qui n’appartiennent pas aux clans, la réputation.

Son regard est empli de jugement, mais un jugement qui n’est pas hautain, ce qui est très inhabituel pour un elfe.

Bien différent de la cour avec laquelle il a appris les relations, ici les choses semblent bien plus claires. Même avec des membres adeptes des forces martiales à Ulthuan, jamais il n’a vu ça. Au continent elfique, ce genre de comportement est considéré comme indigne d’un elfe.

- Et toi, Arion, tu n’as jamais rien fait ici, et ta puissante famille, ici on s’en moque éperdument. Tu n’es pas membre d’un clan, donc ta famille vient d’ailleurs, et ici, on est à Elfeville, pas ailleurs. Ils n’ont donc aucune importance ici. C’est clair ? En plus, tu me dis que tu veux oublier ton nom, mais pourtant tu veux quand même que ce nom soit ta garantie ? Sérieusement…


Mais je vais être réellement honnête avec toi. Dire à quelqu'un que s’il te trahit il n’y gagnera rien, c’est assumer que la pensée à traversée mon esprit un seul instant. J’en connais qui sont morts pour des accusations bien moins graves, car là tu insultes ma réputation et mes valeurs. Et après tu viens me dire que tu as l’esprit adroit…

Je vais te dire les choses concrètement, car je ne suis pas comme les autres. L’argent n’est pas sur ma langue mais sur ma lame et dans mes bourses. Normalement, personne n’accepte de travailler avec les personnes sans passé connu ici, sauf s'ils viennent d’un clan. Mais je fais une exception, car on m'a offert un service il y a trente-deux années. Cependant, tu prétends avoir la lame habile, et ça, c’est une qualité qu’on recherche, que je recherche constamment.


Il porte puis pose sa chaise contre l’un des murs, bien loin du centre de la pièce. Il enlève sa ceinture avec son épée et sa cape avant de marcher à côté puis de saisir derrière une caisse une réplique en bois d’une épée longue. Elle est bien travaillée et semble bien représenter une lame longue elfique. Bien qu’elle soit un peu plus large, elle correspond.
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Il se place alors au milieu de la pièce, épée d'entrainement en main, et se retourne vers son invité.

- On a de la place et de la tranquillité. Profitons-en, si tu veux bien. Agrippe une des épées en bois derrière la caisse, on va faire quelques passes amicales, ou pas, c’est toi qui vois. Pour le coup je verrais comment tu te débrouilles. Considère ceci comme un entretien d’embauche. Sauf si tu veux partir avec ton cheval…
Test d’INT à la demande du PJ pour deviner : 20, échec critique. Aucune information donnée.

Test de Char : Échec automatique. ‘Fin, j’espère qu’il n'y a pas que moi qui perçois le truc comme ça, mais là ça passe vraiment pas.

A toi de voir comment tu veux faire ça, hésite pas à me MP si tu as la moindre question. ^^

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Le Lézard
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Re: [Arion] Comme un poisson dans l’eau

Message par Le Lézard »

Pendant quelques secondes, la froide colère d’Imamor surprit Arion, qui laissa le mystérieux rôdeur souffler son irritation sans l’interrompre. Puis il se sentit soudain pris d’un implacable sentiment de déjà-vu, qui remontait du fond de sa mémoire et le ramenait plus loin dans le passé qu’une vie de mortel…

C’était aux jours de son adolescence en Avelorn, lorsque son père adoptif avait usé de ses relations pour qu’il fût initié aux mœurs aristocrates à la cour de la Reine Eternelle, la plus prestigieuse d’Ulthuan, moins dangereuse cependant que les palais de Lothern. Jeune page déplaçant fanions et pièces d’armures parmi les tentes bariolées des heaumes d’argents venus mener joute sous les yeux d’Alarielle, il s’était rapidement confronté aux rumeurs et regards biaisés que ses origines étrangères suscitaient sur son passage, et au fiel contenu que les autres écuyers du campement, rejetons de familles princières, savaient dès le plus jeune âge déverser sans perdre de leur superbe.
Un jour qu’il apportait son heaume à un chevalier de haut rang, il trouva sur son passage Bel-Rezer, un cadet de Saphery qui faisait partie de ses tourmenteurs, et que l’on avait envoyé porter une outre de vin aux sentinelles d’apparat à l’entrée du campement. Deux de ses amis l’accompagnaient, et les trois adolescents prirent soin de bloquer tout l’espace qui permettait à Arion de circuler entre les tentes.

-Ecarte-toi de notre chemin, Arion, lança Bel-Rezer.

Or, le destinataire du jeune page étant plus important que ceux des trois autres, l’étiquette commandaient que ce fussent eux qui s’écartassent. Arion saisit tout de suite l’humiliation qu’on voulait lui imposer.

-Je porte un heaume, et toi une outre, dit-il calmement. C’est à toi de t’écarter.

-Et comment m’écarterai-je devant toi, avec le lignage qui est le mien ?

-Mon père est le Prince Anthar d’Eataine.

-Bien sûr que non. Ta mère était une sylvaine déshonorée, et ton père un humain ou une race plus inférieure encore.

Il s’en était suivi une épouvantable bagarre qui provoqua un tollé glacial parmi les nobles chevaliers de la Reine Eternelle, et qui faillit valoir plusieurs disgrâces dans les familles des enfants impliqués. Ce fut ce soir là qu’Arion commis sa première fugue sous les frondaisons d’Avelorn.

C’était ce souvenir enfoui depuis des dizaines d’années qui revenait soudain marteler à la porte de sa conscience, et lui faisait revoir les chapiteaux élégants de la noblesse elfique, les bannières des heaumes d’argents et les regards cruels des fils d’aristocrates. Mais cette fois-ci, c’était lui qui prenait la pose arrogante de Bel-Rezer, et Imamor qui refusait de se courber devant lui.

Mon père a-t-il donc réussi à me sculpter à son image ? songea-t-il en secret.

Il se redressa cependant d’une façon parfaitement calme, et demeura quelques secondes à contempler l’épée de bois que son interlocuteur brandissait devant lui. Puis il fit quelques pas et alla saisir la sienne aussi simplement qu’il se fût servi un verre de vin. Prenant place à quelques pas du guerrier d’Elfeville, il leva doucement son arme factice en murmurant :

-Nous sommes peut-être moins différents que chacun de nous en a l’impression, Imamor. Et peut-être saurons-nous mieux nous rencontrer dans des passes d’armes que des passes de mots.
Mon attitude durant le combat :
-A priori, je tente simplement de désarmer Imamor à chacune de mes attaques.
-Si jamais il m’inflige des dommages, wallah je change d’attitude et je lui pète la gueule
-Si il arrive à me désarmer, je lui demande de régler ça en trois manches
-Si il arrive à m’enlever la moitié de mes PV je déclare forfait.
Arioan Anthar, Noble
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[Arion] Comme un poisson dans l’eau

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'assistant MJ Rovk

Imamor ne répond que par le froncement de ses sourcils et une inspiration par les épaules. La coutume étant, dans les duels et passes d’armes, d’approcher doucement les épées l’une de l'autre. Dès que le contact est effectué, le duel commence. L’épée est d’un bois épais, probablement pour se rapprocher du poids réel de l’arme. Sa surface n’est cependant pas plus petite, ça n'empêchera donc en aucun cas les blocages et parades nécessaires dans tout affrontement.

L’écart entre les lames, aussi tendues que l’horizon, se réduit, encore, et encore, et encore, et elles se touchent.

Clack

Un bruit claquant de bois contre bois, et l’épée d’Arion résonne sur le parquet. Sans même avoir eu le temps de réagir, il a été désarmé en une action, en une seconde. La vitesse d’Imamor semble presque surnaturelle tellement il agit vite, ou alors sont-ce ses réflexes qui sont supérieurs ? Quoi qu’il en soit, le perdant demande que cela se joue en trois manches, la seule réponse reçue est un acquiescement de la tête.

Ils se remettent en position, approche leurs armes respectives, et se rencontrent.

Clack


Et encore une fois, d’un mouvement encore plus aisé, l’épée d’Anthar finit en dehors de ses mains. Le moins noble des deux se remet en garde, dans une position bien plus défensive. C’est un signe commun pour permettre à l’autre de mener la danse. À croire qu’il essaie de trouver un point fort dans l’escrime de son partenaire.

Désormais, humilié sur deux manches de suite sans même faire suer son adversaire, le petit nobliau agrippe son arme et fonce vers l’opposition. Les échanges sont nombreux, brutaux, et le bruit du bois claque comme l’acier en forge. Et après une bonne minute, il se prend un violent coup dans le bras. Désormais, à bout de souffle, ainsi que d’énergie, il se soumet à son potentiel recruteur. Hélas, il n’est pas parvenu à réellement toucher pour infliger des dégâts, la garde de son adversaire étant trop solide.

Le vainqueur de l’exercice, lui, va chercher deux gobelets en bois derrière le comptoir, et se sert de sa gourde un verre d’eau. Il met aussi de l’eau dans le deuxième récipient. Il s’appuie contre le comptoir, et souffle son air pollué par l’effort.


- Ah, ça m’avait manqué l’escrime, la plupart des fois où je me sers de mon épée, dès que je la dégaine ça se calme. Bon, ta technique est mauvaise, et tu ne sais pas encore parer correctement les coups. Avec une vraie épée, tu serais mort dès les premiers échanges. Cependant, tu as de la fierté, ce qui est une arme, mais aussi un poison. Heureusement, tu tempères ce poison par ton cœur, ça, tu en as. La plupart auraient abandonné dès le deuxième désarmement, de peur de s’humilier encore plus.

Mais toi, tu es allé jusqu’au bout. On devrait pouvoir travailler ta technique assez facilement. Un bon séminaire d’une semaine d’escrime intense, et les trous seront refermés. Cependant, l’escrime c’est bien, c’est joli et pratique. Mais c’est pas l’escrime qui va te permettre d’éviter une flèche ou une balle. Ça, c'est ton esprit et ton intelligence qui vont t’aider le plus.


Voilà, bravo je suppose ? Heh, faudra voir ce que ça donne en situation plus… réelle.

Bon, il se fait tard. Il y a un lit de libre à l’étage, et une bassine pour t’essuyer dans la cour. Ton cheval, il est chez un ami juste en face. Un palefrenier et maréchal-ferrant.

On discutera du reste en détail demain, tu verras, je suis sûr que le travail te dépaysera.

Tu as des questions ? Ou je te laisse pour la soirée ? Je m’occupe du repas, habitude de vivre seul je suppose.


Là où sa puissante voix porte bien dans la salle, preuve de son caractère bien trempé, il murmure doucement les derniers mots.
Profil de l’épée longue elfique d'entraînement : 12 PAR, 1D6+2 dégâts, Une main
Début du combat :
Initiative Générale :
Arion : 13, donc - 4 degrés de réussite
Imamor :1, donc 9 degrés de réussite + réussite critique

Premier round :
Imamor agit toujours en premier, et commence gagne un +2 supplémentaire de surprise pour le premier round.

Imamor vient donc tâter la défense avec un désarmement basique (+3) : 13, réussite de justesse
Test de PAR d’Arion : 12, échec

Fin automatique de l’échange par désarmement

Il accepte de régler ça en trois manches. Première manche gagnée par Imamor.

Deuxième Round :
Imamor ne change pas sa stratégie +1 : 2, large réussite
Test de PAR d’Arion : 10, échec de 1

Fin automatique de l’échange par désarmement

Deuxième manche gagnée par Imamor. Il t’accorde une dernière tentative, et il te laisse même l’initiative.

Troisième Round :
Arion : Test de désarmement, ATT, 11/2 = 6. Test : 17, ça rate

Test d’attaque d’Imamor, il n’essaie plus d’être doux : 8, réussi
Test de PAR d’Arion : 8, réussi, dégâts réduit de 19.
Arion perd 1 PV, il a un rien mal au poignet.


Quatrième Round :
Arion : Test d’ATT : 14, échec

Imamor : Test d’ATT : 13, échec

Bon, on va arrêter de conter les rounds :mrgreen:

Arion : Test d’ATT : 6
Test de PAR d’Imamor : 1, réussite critique
Att d’opportunité d’Imamor : 16, échec

Att d’Imamor : 15, échec

Att d’Arion : 10, réussite
Esquive d’Imamor : 7, réussite

Att d’Imamor : 2, réussite
PAR d’Arion : 16, échec
Tu prends 15 de dégâts, tu passes à 34 PVs

Att d’Arion : 9, réussite
PAR d’Imamor : 2, réussite
Il prend un de dégât symbolique



Att d’Imamor : 6, réussite
Par d’Arion : 7, réussite.
Tu prends (24 - 19) 5 de dégâts, donc tu passes à 29 PV

Att d’Arion : 11, réussite de justesse
Test de PA d’Imamor : 2, réussite
Il prend encore 1 de dégâts symbolique

Att d’Imamor : 3, réussite
Test de PA : 5, réussite
Tu prends 20-19, un de dégât, tu passes à 28 PV

Att d’Arion : 9, réussite
Test de PA d’Ima : 11, réussite de justesse.
1 de dégât symbolique

Att d’Imamor : 8, réussite
PA d’Arion : 5, réussite
22-19, tu prends 3 dégâts : Tu passes à 25 PVs

Fin du combat, forfait déclaré : Victoire totale d’Imamor
Heureusement, c’était des PVs factice, car c’est un sparring, pas un combat à mort.
Tu es donc full vie (heureusement).

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