[Aldrinn] Coeur de glace

Marienburg abrite un des endroits les plus curieux du Vieux Monde: Sith Rionnasc'namishahir, le quartier elfe, l'Exarchat continental du Haut Royaume d'Ulthuan selon la formule officielle, "Elfegemeente" pour le Stadsraad, ou Elfeville pour les autochtones.
Située sur la rive nord de l'embouchure du Chenal Rijksweg, inconfortablement perchée entre l'opulence de Guilderverld et la pauvreté des Plats, Elfeville appartient officiellement au Royaume Haut Elfe, et représentent donc tout ce qui reste de leur empire millénaire sur ce continent...

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[MJ] Bugman
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Re: [Aldrinn] Coeur de glace

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'assistant MJ Rovk
Le sommeil emporte l’elfe dans ses abysses de rêves. Cependant, il peut presque jurer avoir entendu des bruits de pas sur le pont près de lui. Aucune importance, probablement. Bercé par les bruits marins, il s’endort malgré la fraîcheur nocturne. Il ne sait pas combien d’heures vont s’écouler, mais rien ne perturbe son repos.

Ensuite, une lueur vient lui caresser le visage, elle est légère. Il ouvre péniblement les yeux, et voit le soleil se lever. Aussi rouge qu’une cerise, entouré de son manteau violacé, il éclaire doucement le pont du navire. Après un court instant d’admiration, il remarque qu’il n’a pas froid. En effet, une épaisse couverture verdâtre recouvre l'entièreté de son torse et de ses jambes.


Les jours passent sur le navire, et les leçons continuent, encore, et encore. Rien de réellement intéressant ne se produit durant cette semaine. Le temps passe lentement. Les journées d’études monotones se suivent. Il remarque aussi que son étude avance plutôt vite, bien que la majorité de celle-ci soit très théorique. La cuisine, elle est un peu meilleure, Aïke s’habitue certainement à la préparation alimentaire en mer.


Un soir, Aldrinn surprend ses parents en train de discuter avec le capitaine avant qu'ils ne rentrent tous dans la cabine de l’officier. Grâce à ses sens d’elfe, notamment de ses oreilles bien plus sensibles, il parvient à entendre quelques bouts de la conversation.

« Soit, soit. Nous emprunterons ce trajet, mais sachez que je me répète pour une bonne raison. Nous sommes avant (bribes incompréhensibles), vous savez ce que ça veut dire au moins ? (bribes inintelligibles) sont en période de (bribe étouffée). Il faudra en assumer les conséquences, mages. »

Ses parents ressortent de la cabine, et derrière eux, le capitaine arbore une expression plus froide que la glace. Une frustration se lit sur son visage, avant qu’il rentre et claque violemment la porte de son antre.

Une autre journée passe, mais cette fois-ci, le décor habituel à bien changé. Au lieu d’être entouré par la mer et avoir la côte à tribord, ils sont en face de deux falaises. Immensément grandes, elles laissent un énorme espace ou la mer s’est installée.
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Le navire entre alors dans la gueule de ce goulot d’étranglement naturel. L’équipage est en pleine tension. Et les craintes de l’imagination de l’officier marin devinrent vraies. Car au milieu de l’avancée, une étrange nef sort de l’ombre, caché par la forme des falaises. Ce type de vaisseau, il le connaît. C’est un navire Norse, une Snekkja. Il approche du bâtiment elfique par le flanc droit en diagonale. Des hurlements guerriers se firent entendre du véhicule des singes pillards du nord.
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Avant même que l’apprenti mage ne fasse quoi que ce soit, des ordres volent dans tous les sens. Ils se préparent au combat, balistes chargées et arcs déployés. L’habituelle grâce des marins Asur, bien que toujours présente, est accompagnée d’une certaine précipitation.

Le capitaine, lui, est à la barre et semble le plus calme ici. Les trois voiles déployées, il essaye de maintenir le cap tout en restant hors de portée des nordiques. Vu la vitesse du bateau, cela devrait être un jeu d’enfant. Ses parents sont au milieu du pont, et tente de faire quelque chose avec leur vent respectif. Hélas, l’adolescent ne parvient pas à déchiffrer ce qu’ils font exactement. Il comprend qu’il manipule leur vent pour les rendre, plus sûr ? C’est très bizarre, et une première pour le futur mage. Il est vrai que les vents semblent plus forts qu'à Marienburg, ou plutôt plus changeants, devrait-on dire.


La Snekkja est encore un peu loin, mais il est clair qu'à un moment, ils vont être à portée de tir. Et en effet, la petite baliste sur le côté droit du navire commence à tirer. Les projectiles envoyés s’enfoncent dans le bois du navire de guerre, craquelant légèrement sa surface. Cette escarmouche unilatérale à distance se prolonge pendant une bonne minute tandis que l’équipage prend leurs arcs.

Soudain, un hurlement se fait entendre du haut de la falaise et en levant les yeux, il aperçoit une silhouette humanoïde. Elle tient quelque chose au bord du précipice, et le pousse vers le bateau. Un tonneau vient percuter l’une des voiles et se fracasse dans un capharnaüm assourdissant. Ses éclats atterrissent sur le pont comme une forte grêle. Un liquide orange vient recouvrir la voile et le mat. Il est épais, très épais et colle à la surface. Ce poids rajouté sur la voile l’écrase et referme à moitié celle-ci, la rendant inutile.

Maintenant que la vitesse de leur vaisseau est réduite, les guerriers humains se rapprochent énormément. Le cadet du navire, son arc prêts de lui, voit plusieurs possibilités s’offrir à lui. Les membres de l’équipage, qui compte tirer sur le navire, mais aussi la baliste qui semble avoir du mal à tirer au bon endroit à cause d’un manque d’instruction. Et il y a cette espèce de produit qui recouvre une partie de la voile principale. Peut-être que ses tuteurs ont besoin d’aide pour attirer les vents eux aussi.


Une chose est sûre, ce n’est pas le moment pour se tourner les pouces.

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Aldrinn
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Re: [Aldrinn] Coeur de glace

Message par Aldrinn »

Les journées s’écoulent à une vitesse effarante, entre les cours, ses contemplations de l’océan, observer comment l’équipage s’occupe du navire, Aldrinn n’a que peu de temps pour flâner. Il en apprend tant qu’il a l’impression que son cerveau est en surchauffe, c’est tellement mieux que ses cours à la tour, il est fait pour ça ! Il le sait maintenant au plus profond de son être, partir de la tour est la meilleure chose qui ne lui soit jamais arrivée.

Cependant, la tension monte il le sent, comme une ombre s’étendant progressivement sur le bateau. Il sent son inquiétude monter de jours en jours, ou plutôt, celles d’autres membres de l’équipage, ce qui finit par déteindre sur lui. Il joue parfois sur le bateau, tentant de se détendre et de détendre les autres, il ne sait pas si c’est très efficace.

Le pire est quand il surprend une conversation entre ses parents et le capitaine. La même nuit, il fait d’horribles cauchemars d’hordes du chaos et de démons venant l’emporter, lui et ses parents.

Et ce qui doit arriver arrive, ils se font attaquer. Au début, Aldrinn ne s’inquiète pas trop, un bateau de ces singes humains n’a aucune chance contre leur navire, et ils les distancent facilement. Mais tout change après que le tonneau s’écrase. Là, le jeune homme commence à paniquer, il est même paralysé par la terreur, et alors que tout le monde s’active, il reste totalement immobile, son cerveau tentant de réagir à tout ce qu’il se passe, tandis que les Norses se rapprochent inexorablement. Soudain, quelqu’un le bouscule en passant, et comme si cela lance le mouvement, son cerveau se relance, en une seconde il a un plan et se met à chercher frénétiquement de quoi nettoyer la voile, tout pour qu’il puisse distancer ces singes hurlants. Il tombe sur un balai dont il se saisit, avec l’intention de monter dans les cordages pour les dégager de ce bourbier. Il s’aperçoit alors que son pantalon est très humide, surtout au niveau du bas ventre, il faudra qu’il le sèche, il connaît le sort parfait pour ça, mais bon là il n’a pas le temps.

Aldrinn jette un coup d’œil à la voile embourbée puis au bateau Norse, il peut voir les visages des guerriers hargneux et sales se rapprocher vite, trop vite. D’ailleurs, et si… Une idée folle lui traverse l’esprit. Il n’a jamais essayé sur quelque chose d’aussi gros, mais même si ça n’en affecte qu’une partie, s’il le lance plusieurs fois… De plus, ce truc orange à l’air constitué au moins en parti d’eau, peut-être que son adhérence serait affecté s’il n’en avait plus. Notre jeune mage terrifié s’élance donc héroïquement avec son balai comme il a vu les marins faire. Son but, atteindre une partie de la voile embourbée. Il essaie également de rester caché de la vue des Norses en gardant la voile entre eux et lui. Il compte lancer un sort très simple, séchage sur la voile, pour tenter de voir l’effet que ça aurait, pour ensuite dégager le tout à coup de balai, et répéter le processus jusqu’à ce que tout soit dégagé, ou qu’il soit mort.
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[MJ] Bugman
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Re: [Aldrinn] Coeur de glace

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'assistant MJ Rovk
Le vent souffle, fort et violemment. Il semble même qu’il emporte avec lui la peur. Agrippant un balai posé par terre près de lui, Aldrinn avance vers le mât et essaie d’escalader grâce aux cordages sur le côté. Il se prend les pieds plus d’une fois, mais parvient quand même à triompher de cette épreuve d’agilité si ce n’est en prenant plus de temps. Alors, désormais à neuf pieds plus haut que le sol. Désormais en posture suffisante pour avoir une main de libre, il tente d’attirer les vents. Hélas, ils sont encore endormis et ne répondent pas à son appel.

En bas, deux membres de l’équipage portant des bandeaux sur leur front utilisent la baliste. L’un semble donner des instructions tandis que son comparse manie l’arme à répétition. Le tir en résultant parvient à rater la Snekkja et le projectile atterrit dans l'eau.

Mais là où un énorme carreau rate, plein de flèches peuvent réussir. En effet, les quatre membres disponibles de l’équipage se mettent contre le muret en bois du navire pour bénéficier de sa couverture, et ils abattent la furie de leurs arcs elfiques sur les Norses, parvenant même à en neutraliser un. Le capitaine, lui, manie le gouvernail avec l’aisance d’un musicien. L’autre elfe près de lui se charge des cordages, mais il peine à suivre le rythme. En regardant la position du navire par rapport à celle des assaillants, ils sont désormais bien moins perpendiculaires. Le terrible danger de se faire éperonner, certes réduit, est bien toujours présent.

Tandis que le commun du vaisseau réagit de manière habituelle, les parents mages font surgir leur magie de leur environnement respectif. Le père concentre des craquements de foudre entre ses doigts qui crépitent intensément. Il avance vers le bord et déverse un puissant éclair vers le mât des pillards. Sa mère, elle, concentre une lumière sur le bout de son index droit, puis d’un léger mouvement, elle le tend vers son enfant.
Soudain, le cascadeur improvisé se sent plus léger, plus ferme. Ses difficultés d’escalade paraissent réduites.

Le bateau humain ne s’arrête pas, et continue de se rapprocher de l’embarcation elfique. Tant que leur voile majeure est bloqué par cet horrible liquide nauséabond, dont l’odeur semble être un mélange de déchets, d’excréments et, de bière ?

Heureusement, l’apprenti mage muni de son loyal outil de nettoyage ne compte pas épargner ce vil artifice. Il décide de réessayer sa stratégie. Mais cette fois-ci, sa concentration est sans faille. Il touche du bout des doigts la masse sale et répugnante, et elle devient moins liquide. Son eau, disparue par magie, conduit la substance à se solidifier comme du sable en bloc par-ci par-là. Désormais dénué de grappin naturel pour rester sur la surface de la voile, l’ancien liquide n’a aucune chance face aux coups répétés de l’outil de nettoyage. Les morceaux cassés tombent en poudre sur le pont, ce qui dérange un peu les archers en dessous. La voile est libérée.

Encore une fois, les tireurs balistiques ratent complètement la cible, montrant une certaine frustration sur les deux jeunes marins. Tandis que le reste des tirailleurs font encore un carton en tuant un autre nordique de l’arrière du Drakkar.

Soudain, l’épervier pivote énormément. Le plan d’Eluharath et de son pauvre coursier fonctionne brillamment. Le fin et long navire d’exploration à l’air de faire un angle droit complet, désormais parallèle au radeau des singes. L'Éperonnage est donc rendu caduc par cette manœuvre experte. Alors, les tuteurs agitent leurs pouvoirs et Ulliasor fait frapper un autre éclair sur le mât des simples mortels. Des dizaines de fissures apparaissent alors à sa surface. Affaibli, il pourrait tomber au moindre choc majeur.

Le succès du paternel n’est pas répété par sa femme, qui essaie d’ordonner les jeunes tireurs marins aux sang chaud qui l’ignorent copieusement. Son visage rougi par un tel affront, elle se tourne vers le capitaine qui reste de marbre.

Cependant, l’heure de la rétribution est là, et les pillards font pleuvoir un barrage de javelot sur ceux responsables de la mort de leurs frères. Trois elfes sont blessés, deux d’entre eux semblent touchés, mais pas trop gravement. Malheureusement, l’un d’entre eux est gravement blessé, son sang coulant à flots de son estomac, peignant le parquet d’un rouge noir.

Le mage envoie un dernier projectile foudroyant sur le mât, qui cède face à la destruction qu’on lui inflige.
Après quelques instants, les voilà largement hors de portée des guerriers. Sa mère avance vers le plus gravement marqué par l’escarmouche. Elle fait un signe à sa descendance de descendre pour l’aider. Le futur mage le sait, il est impossible de soigner magiquement sans retirer la source de la blessure si elle est encore dans le corps.

La javeline, pendant en-dehors du bide du soldat, qui hurle de douleur et respire de manière saccadée pendant que les autres le tiennent fermement contre le sol. Il descend et s’agenouille près de la matriarche.

« Comme je te l’ai déjà dit, je préfère la pratique à la théorie. Qu’en dis-tu, tu penses pouvoir le faire ? »

Elle fait un signe de tête en direction de leur patient, et regarde froidement l’ancien élève de la Tour.
Zé parti, za va zwinger les z’enfants.

- Aldrinn
Test d’escalade du mat (Hab) +3 car cordage : 15, échec de 3, tu galères mais ça passe difficilement.
Test de Magie pour Séchage : 13, échec, tu parviens pas à lancer le sort
Fin de ton action.

- Les membres sur la p'tite baliste.
Jet de visée car il tente de toucher des cibles humaines là : 18, bon bah son pote va avoir un malus pour tirer
Jet de Tir (-3 car son pote est nul) : 18, il toucherait même pas le Drakkar dans un couloir.
Fin de leur action + recharge automatique.

- 4 membres archers qui vont faire un barrage de flèches (pas de malus de distance car Précis. mais - 4 car Bouclier+2 car tir général, donc - 2 tout court )
E 1 : 2, ca touche, jolis tir
E 2 : 15, raté
E 3 : 16, raté
E 4 : 8, réussis de justesse
Pas trop dégeu le barrage de flèches, mais les Norses vont faire plus gaffe au prochain car les deux flèches ont touchées le même. Probablement mort

- Tour du capitaine et d’un membre qui bosse sur les cordages :
Cap :
Test de manœuvre pour éviter que les Norses ne leur rentrent dedans trop violemment : (+2) 6, large réussite.
E 5 :
Test pour les cordages : 11, léger échec.
Le bateau est encore en risque de se faire éperonner.

Tour des parents d’Aldrinn :
Papa (tine) :
Test de magie pour lancer éclair : 2 très large réussite
Son éclair vient frapper le mat Norse, il tente de le casser visiblement, mais un éclair n’a pas suffit.

La mama : Aide Surnaturelle sur toi, Aldrinn : 1, réussite critique. Durée doublée
Durée du sort : 14 rounds, on va dire que ça dure tout le combat
Tu gagnes un + 1 à tous tes jets d'HAB.


Les méchants maintenant
Test(s) caché(s) : ???

La Snekkja se rapproche désormais à moins de 15 mètres

Round 2 :
- Aldrinn
Action majeure pour séchage et action mineure pour nettoyer avec le balais
Test MAG pour séchage : 2, belle réussite
Test pour gratter (HAB+1) : 2, belle réussite aussi
Tu parviens à retirer une bonne partie de l’espèce de liquide collant dégueulasse, qui pue en plus. Il en reste un peu mais la voile fonctionne presque aussi bien qu’avant ! Ca va aider pour la manoeuvre du Capitaine

- Les membres sur la p'tite baliste.
Jet de visée : 13
Jet de Tir : 14
Bon bah eux ce sont les Roger Tartempion et Michel Saladenbarque de l’équipage.

- 4 membres archers qui tentent encore leur strat sans malus car ils ont un bel angle de tir malgré les boucliers.
E 1 : 18, raté
E 2 : 16, raté
E 3 : 2, réussi
E 4 : 2, réussi
Deux flèches touchent un Norse à l’arrière de la Snekkja, qui prend tout dans le mille, il bouge plus trop.

- Tour du capitaine et d’un membre qui bosse sur les cordages :
Eux ils vont tenter une manœuvre d’accélération de vitesse pour tenter de pivoter pour éviter de se faire éperonner.


Allez capitaine, sivouplé.
Cap : 9, bonne réussite
Avec la voile libre + le bon capitaine, il faut juste que les voiles suivent le pivots
COOOOME OOOOON

E5
Test pour la manœuvre (+2): 3, réussite très large.
Le bateau fait un drift, l’éperonnage est donc déjoué. C’est beau ça, les membres de l’équipage qui font leur taf.

- Tour des parents d’Aldrinn :
Le papa réessaye de niquer le mat avec Eclair: 6, réussite, le mat ennemi est à la limite de se briser, tu vois plein de fissures dessus.

Et la mama : Va tenter de commander les elfes pour faire un truc
Test de Commandement ( +2): 18, on l'écoute même pas

Les méchants :

Bon, les Norses sont enfin à porté pour envoyer un paquet de javelines
Mais d’abord, qui vont-ils viser ? Les archers principalement, mais 2 tir vont être dirigés vers le papa elfe.

Ceux qui tirent sur l’équipage, avec un -2 car les archers se mettent quand même un minimum à couvert
N1 : 6
N2 : 1
N3 : 8
N4 : 19
N5 : 5
N6 : 20
N7 : 12
Trois tirs réussis, l’un blesse E3 qui passe à 36 PVs. Un autre blesse E4 qui passe à 39 PVs
Et E1 qui prend un critique qui le met à 6 PVs, ouille


N8 : 15
N9 : 16
Les autres ratent tous

Le reste n’est pas important sauf la dernière tentative d’Ulliasor de détruire le mat Norse.

Jet de Mag pour éclair : 4, réussite, le mât est cassé.

Le combat est terminé car ils n’ont aucune chance de vous rattraper maintenant.

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Aldrinn
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Re: [Aldrinn] Coeur de glace

Message par Aldrinn »

Tout s’enchaîne très vite, ou très lentement, Aldrinn ne sait dire, ses repères temporels sont totalement chamboulés. Le jeune elfe n’a plus qu’un objectif, une motivation, ce bateau ne doit pas les atteindre quel qu’en soit le prix. Ce n’est pas le courage qui l’anime, mais au contraire une terreur infinie. Il s’imagine déjà son corps enchainé, emmené pour finir en sacrifice à un des quatre Maudits. Il ne sait même pas si ce qu’il fait est utile ou totalement stupide, mais il faut qu’il fasse quelque chose, n’importe quoi pour éviter la horde de barbares puants qui s’approchent.

Lancer des sorts dans le calme et la concentration est une chose, dans la furie du combat, suspendu à des cordages où la moindre fausse manœuvre peut te jeter à l’eau, c’est un peu plus compliqué. Pourtant il lance un sort très simple, un sort de la plus primitive des magies, on lui rigolerait surement au nez s’il l’employait ouvertement à la tour de Hoeth. Pourtant, aujourd’hui se sort va peut-être lui sauver la vie. Il tente une fois, échec retentissant, Aldrinn imagine déjà le rire de ses professeurs pour avoir échoué un sort si basique, cela le remplit de fureur, puis il se rappelle les Norses et la terreur revient.

Là, d’un coup, il ferme les yeux, plonge dans sa bulle, et tente de se calmer en contrôlant son souffle saccadé. Le temps qu’il va perdre à faire ça sera très vite rattrapé s’il réussit. Il y arrive, un peu, mais ce n’est pas suffisant, c’est alors qu’il sent quelque chose, comme une caresse de sa mère, ça a sur lui un effet apaisant, elle l’aide même s’il ne comprend pas exactement en quoi. Il tente de relancer, ça marche, il frotte alors comme jamais, un dingue s’agitant en tous sens avec son balai, la voile se dégage ! Un moment d’incertitude suit… mais finalement, ils arrivent à s’enfuir. Aldrinn haletant comme un troll en rut, reste en place, l’excitation de la réussite l’envahissant, mais rien n’est fini, sa mère l’interpelle, il y a des blessés, il descend et rejoint sa mère.

Ils ne seront pas trop de deux pour soigner tout le monde, et pour la première fois, il tient la vie de quelqu’un entre ses mains, décidément, toutes ces émotions en une journée c’est trop pour lui, il se sent mal, il va tourner de l’œil. Il ferme les yeux, s’imagine jouer un air de sa flute, se calme. Il ouvre les yeux, se concentre sur le blessé, ses râles, la chair déchirée, il a envie de vomir, il faut qu’il se retienne, il se concentre et fait signe à sa mère qu’il est prêt, le temps du blessé est compté. Il s’ouvre aux vents, ceux-ci se déversent en lui comme un torrent. Aldrinn tente de les contrôler, ne prendre que ceux qui l’intéresse dans la quantité qui l’intéresse pour lancer son sort, il doit faire attention à ne pas en prendre trop, comme son père lui a dit, ici il faut bien maîtriser ses quantités.
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Re: [Aldrinn] Coeur de glace

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'Assistant-MJ Rovk

Le jeune apprenti répond à l’appel, et concentre son énergie environnante. Hélas, par inadvertance, sa langue fourche lors de l’incantation. La blessure n’est pas soignée, non, au contraire, une nouvelle apparaît. En effet, en une seconde, le nez d’Aldrinn voit des veines exploser et se met à couler comme jamais. Une véritable petite chute d’eau sort de ses narines et vient repeindre ses habits ainsi que le plancher du navire.

Décontenancé par son échec, le futur mage n’abandonne pas. Il se bouche les voies nasales comme il peut, mais rien n’y fait, l’écoulement intensif continue. Il tente encore, peut-être par fierté, de réessayer à lancer le sortilège. Mais les vents n’ont que faire de son appel. La fontaine au milieu de sa figure se calme enfin après avoir déversé une bonne pinte de jus de vie.

Telle mère, tel fils, Lithan ändril ne parvient pas à contrôler les vents qui lui échappent entre ses doigts. Ils essayent encore et encore, mais rien n’y fait. Les flux magiques se taisent. La définition de la folie, c’est de réessayer encore et encore la même chose et d’espérer un résultat différent. On peut le dire alors, un fou et une folle jouent au médecin, mais ne font que jouer visiblement.

Agacé de voir les deux mages tourner autour d’un de ses matelots comme des vautours, le capitaine descend et s’approche. Il comprend alors que son homme est mortellement blessé, et que rien ne peut le sauver à présent. Alors il lève légèrement la tête de l’archer, et lui chuchote des mots. Alors il attend un peu, et tire d’un coup sec la javeline hors du ventre de la victime, dont la respiration effrénée se calme, et peux plus recommencer désormais.

Le jeune elfe ferme alors les yeux, ses mains sur la blessure. C’est dans une relative paix qu’il passe l’arme à gauche. Les regards qui s’échangent alors varient entre l’ennui colérique et la tristesse mélancolique. Un instant de calme s’installe, peut-être par respect, ou par honte pour certains. Cependant, un bruit se fait entendre de l’autre côté du pont. Un léger « Bleuarg » de déglutition attire alors les yeux de tous sur Aïke, qui vomit par-dessus bord. Un véritable régal pour les poissons.

Se retournant alors en évitant de regarder le cadavre, la jeune femme alors avance vers la calle, se frottant la bouche avec sa manche. Comprenant qu’elle est épiée de tous, son expression dégoûtée rougit d'embarras et elle se précipite à l’intérieur. Après ce léger incident de style, l’officier se relève après avoir posé la tête de son défunt marin avec la révérence la plus absolue.

Durant la dizaine de minutes qui suit, pas un seul mot n’est prononcé, et pas un son inutile n’ose passer entre les mailles du filet de discipline elfique. Les membres de l’équipage font alors un effort unanime, ils prennent des planches de bois qu’ils lient entre elles par des solides cordages. La plateforme ainsi créée permet de poser le trépassé sur celle-ci.

Alors plusieurs rites se suivent, ou certaines fleurs sont mises dans ces habits, ainsi qu'un médaillon en bois autour de son cou. Ensuite vient la partie la plus importante, l’immersion dans la mer pour rejoindre Mathlann à jamais. Doucement, le radeau improvisé est descendu à l’eau grâce aux poulies latérales. Le contact avec l’eau est à peine ressenti, pas une éclaboussure n'apparaît. Et ainsi, il descend, encore et encore dans les profondeurs infinies de la mer.

Bien que ce soit le silence des agneaux à bord, quelques prières silencieuses sont émises par les oreilles pointues. A peine au milieu de la deuxième semaine, l’un des leur à péri. Est-ce que le jeu vaut le coup ? Est-ce que le raccourci n’est pas trop cher payé ? Qui sait ?

Une heure après, alors que le monde semble avoir repris cours, l’ancien élève de la Tour reçoit une petite visite d’Eluharath. Ou plutôt un bref instant de dialogue

« Merci pour tout à l’heure, sans toi, la voile bloquée nous aurait risqué l’éperonnage. Un vrai carnage nous attendait alors, car les primates de la Norsca sont redoutables dans la mêlée générale. Au final, entre toi et tes parents, je me demande bien pourquoi tu es l’élève et eux les maîtres humhumhum. »

Un ricanement plus qu'étrange. Pour la première fois il voit le doyen du vaisseau avoir une expression autre que l’ennui. Il repart alors, son visage à nouveau figé dans la froideur de l'abattement émotionnel.
Tu as le reste de la journée libre ainsi que le lendemain matin. Tes parents ne sont pas en vraiment d’humeur à enseigner quoi que ce soit cependant, mais rien ne t'empêche de réviser par toi-même. Ou de discuter avec d’autres, etc. Si tu as des questions, mes boite à MPs Discord et Forum te sont toujours ouverts \o/ !
Tentative de lancer le sort Aide à la Vie : 20, échec critique
C’est parti pour un fiasco (se frotte les mains)
Fiasco Moyen : 8, Rupture : Votre nez se met à saigner et ne s’arrête pas avant que vous réussissiez un test d’END (un test par tour).
Test d’End : 13, tu continues de saigner du nez

C’est repartis
Test pour lancer le sort Aide à la Vie : 9, échec de 1.
Test d’End : 6, c’est bon, ça arrête de couler à flot

Bon, la mama en a ras le bol.
Test pour lancer le sort Aide à la Vie : 14, échec, bordel de merde, c’est quoi cette bande d’incapables ?

BON, par MP ça veut réessayer, donc ça va réessayer

Test d’Aldrinn, lancer le sort Aide à la Vie, encore : 9, échec, ta maman la bibliothécaire

Test de la maman pour lancer le sort Aide à la Vie : 19, non mais j’ai vu des gosses Norses être plus talentueux.

Zé réparti

Test d’Aldrinn pour lancer le sort Aide à la Vie : 11, échec
Test de la maman pour lancer le sort Aide à la Vie : 16, échec

Bon, la magie vous emmerde sec (oui je suis grossier, kécekiya ? )

Le capitaine se ramène et va faire de la chirurgie militaire : 19. échec automatique

L’elfe va faire un test d’endurance, s' il rate, il crève : 12, mort, dead, finish. Bravo les elfes, vous êtes aussi doué en médecine que je le suis en néerlandais.

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Aldrinn
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Re: [Aldrinn] Coeur de glace

Message par Aldrinn »

Il a échoué, un homme est mort par sa faute. C'est les mots qui tournent dans la tête d'Aldrinn alors qu'ils réalisent les rites pour le mort. Son esprit a maintenant rejoint le réseau de pierres permettant de renforcer le vortex, du moins espérons-le. Ou peut-être que la protection de Mathlann est plus forte que l'appel des pierres gardiennes et suffisante pour le protéger des appétits de Slaanesh, et que dans ce cas il se tient désormais au côté du dieu. C'est encore un des rares du panthéon elfique qui a de la puissance.

L'esprit d'Aldrinn est aussi lié à une pierre et un jour, il connaîtra le même sort, à moins qu'il rejoigne Mathlann aussi qui sait, mais il espère que cela ne sera pas avant bien longtemps.

Malgré son chagrin et la solennité du moment, Aldrinn doit se retenir tout du long de faire comme Aïke, la blessure terrible du mort le hantera sûrement pendant de nombreuses nuits. Mais, ne souhaitant faire aucune entorse au protocole, il réussit à ravaler son vomis. Si seulement il avait pu le soigner, le fait que sa mère est échouée aussi ne le console pas, au contraire, cela ne confirme qu'à quel point les vents sont capricieux et n'en font des fois qu'à leur tête. Il ne peut se fier uniquement à eux pour sauver des vies, il va devoir apprendre à se débrouiller pour soigner les autres sans la magie, celle-ci ne doit être qu'un de ses outils, on ne peut se fier uniquement à elle.

Troublé et ayant besoin de se reposer un peu, le jeune Aldrinn va se rincer la bouche et l'estomac avant de s'isoler dans sa cabine. Toute envie de vomir a disparu heureusement. Il en profite pour se changer, ses habits sont tâchés de sang, du sien, celui du mort, il ne sait pas trop. Il faudra peut-être qu'il se prenne des vêtements plus sombres à terme, si c'est amené à se reproduire régulièrement, il ne supporte pas la vue du sang séché sur ses habits aux couleurs très clairs. Il demandera à Aïke de les laver quand elle aura repris ses esprits. Il se met alors à jouer une mélodie triste et langoureuse en mémoire de l'elfe décédé. Il se laisse emporter par la musique, imaginant l'esprit de l'elfe en paix et se calme petit à petit, atteignant une forme de sérénité lui permettant de mieux réfléchir. Si c'est en son pouvoir, plus un de ses compagnons de voyages ne périra, il ne doit rien négliger. Au bout d'une heure et au moment d'une pause, le capitaine rentre. En temps normal, son discours l'aurait remplit de fierté tout en l'offensant. C'est tout de même son père qui a brisé le mat, et sa mère l'a bien aidé dans son nettoyage !!! Mais là, il se contente d'un :

Ce n'était pas suffisant.

Le capitaine part, et Aldrinn range sa flute, il se sent déjà mieux, il est temps d'aider ceux qui en ont besoin. Le jeune mage va voir les blessés, et si ce n'est pas déjà fait, les aide à nettoyer leurs plaies avant de tenter de les guérir à nouveau. Il ne peut s'empêcher d'ailleurs de leur dire.

Je suis profondément désolé pour votre compagnon, je vais essayer au moins de vous aider du mieux que je peux.
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Une fois ceci fait, le jeune elfe tente d'aller trouver Aïke pour voir comment celle-ci se porte. Cela a du être très dur pour elle, elle reste une simple humaine... fragile.
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Re: [Aldrinn] Coeur de glace

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'assistant-mj Rovk

Le capitaine, étant assez occupé, ne se tourne même pas pour répondre, il retourne simplement à son poste.

Quand Aldrinn part pour retrouver les blessés, en espérant pouvoir leur venir en aide, ils sont déjà habillés, debout et ont l’air de bien se tenir. Il faut croire qu’au moins une personne sur ce navire sait soigner les blessures. Au final pour ce qui est des séquelles du combat, il n’y en a pas de plus. Les paroles, pleines de compassion du cadet du bateau, n'affectent pas les deux elfes, qui ne laissent passer aucune émotion.

Décidant de vouloir trouver une autre tenue que sa combinaison de cuir, limitant son attraction des vents, il cherche dans la calle. Hélas, la seule armure qu’il peut trouver est une copie de la sienne, car les marins en portent aussi, des protections de cuir. Il doit se résoudre au final à fouiller dans ses affaires personnelles, et il retrouve alors sa robe. Ni trop longue, ni trop raccourcie, elle a été faite sur-mesure lors de son apprentissage à la Tour. D’un mélange subtil de blanc et de bleu marin, son tissu est vraiment léger. Ses longues manches, larges aux avants bras permettent d’amples mouvements sans aucune gène. Mais la pièce maîtresse reste le col d’argent.

Ce col, il se souvient de sa signification. Il s’en rappelle en effet que chaque apprenti reçoit un col en fonction de son premier vent. Un souvenir, celui de se rappeler d’où on est parti avant de maîtriser la magie. De tous les apprentis qu’il a vu à la Tour, il est l’un des seuls à avoir ce col. D'autres en ont des blancs ou des oranges, certains des verts ou bleus, mais lui il en a un argenté. Il est dit que même Hysh, le vent de la lumière, n’est pas aussi pur que Qhaysh.

Désormais habillé confortablement, il sort de sa petite cabine et part trouver Aike. Elle se trouve dans la cuisine du navire. Cuisine est un bien grand mot pour cette petite partie de l’intérieur du bâtiment. Peu de lumière, des bonnes odeurs ainsi qu’un bordel incroyable. Des casseroles usées, une planche de travail ressemblant à une guerre écologique, et des ustensiles ressemblant plus à des armes qu’autre chose. Et au milieu, la petite servante de sa famille.

La Marienbourgeoise n’a pas la mine la plus grande, elle passe son temps à ranger les casseroles. Entendant quelqu’un rentrer, elle se retourne lentement.


« Maître Aldrinn ? Puis-je faire quelque chose pour vous ?

Peut-être bien, j’avoue être fort … touché par les derniers événements. J’ai vu aujourd’hui des choses que je n’aurais jamais voulu voir.

Personne sauf les fous aiment la violence. Même quand elle est prétendument dite nécessaire, ik ziet het niet zitten.

Pour nous, le jour où on se met à aimer la violence est le jour où il est temps de se retirer en Ulthuan


Bah, je pense pas que s'exclure du monde soit une bonne chose. Mais je comprends que certains voient bien la violence, car pour eux c'est la vie. Et détester sa vision de la vie, c'est une ligne droite au suicide. »


Le visage du jeune elfe se replie d’une souffrance dépassant ses propres sentiments, il ne connaissait que trop bien l’histoire de son espèce.

« Ceux pour qui la violence est la vie ne trouvent qu’un océan de désespoir.

Après, il n'y a aucun mal à défendre sa vie, et il est bon de trouver du dégoût dans toute violence.


Mais qu'est-ce que la violence ? Est-ce que tuer est violent ? Est-ce que couper un arbre est une violence ? Marcher sur un brin d'herbe ? Non, je pense que c'est plus que ça.

Mon père me disait toujours que la discipline, c'était la forme la plus pure de violence que l'on s'inflige au corps. Il disait même que la discipline, c'est de faire quelque chose que l'on déteste comme si on l'aimait plus que tout. Et quand je regarde les elfes de Marienburg, ça n'a pas l'air si terrible comme violence auto-infligée hihi. Je n'aime pas la violence de la vie, mais j'aime voir le résultat qu'elle apporte. "


Je ne sais pas vraiment ce qu'est la violence, mais pour moi, c'est de causer une souffrance, un mal, sans rien en retour. »


Aldrinn reste un instant silencieux, réfléchissant aux paroles de l’humaine, elle semble moins naïve qu’elle en a l’air. Il a un mince sourire.

« C’est une façon intéressante de voir les choses, chaque être pensant aura sa propre définition de la violence, certains diraient même que ce n’est qu’une manière de s’exprimer parmi d’autres quand tous les autres moyens de communication ont échoués. Plus… primaire certes.


Pour ma part, la discipline n’a rien à voir avec la violence, mais est plus une manière de trouver une harmonie entre le corps et l’esprit pour atteindre l’excellence.


Et bien, vous avez la langue acérée aujourd'hui. Si vous n'avez pas besoin de moi pour des choses plus importantes que de la philosophie, je vais m'atteler à mes casseroles. »

Il incline la tête avec un sourire puis il laisse la petite humaine à ses tâches ingrates.

Finalement, cette discussion a remonté le moral d’Aldrinn. C’était sans doute lui qui avait besoin de réconfort.
Jet d’int : 8, réussite de justesse, détail ajouté à la narration.
Test de perception d’Aldrinn pour Aike : Résultat : ???

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