Les mercenaires attendent...

Suiddock est le quartier originel des docks, là où tout s'achète, et où tout se vend (y compris les imprudents). Le Bruynwater est un des rares canaux de Marienburg assez profond pour accueillir les vaisseaux de haute mer, les personnes y déambulant étant de toutes les nationalités. Les rues sont noirs de monde, de jour comme de nuit. Cependant, la pauvreté y est omniprésente malgré l'activité de la zone. On y notera comme site notable, la Bourse d'Import-Export des Wastelands...

Modérateur : Equipe MJ

Verrouillé
Avatar du membre
[MJ] Mort Noire
PJ
Messages : 465
Localisation : Dans tes pires cauchemars...

Les mercenaires attendent...

Message par [MJ] Mort Noire »

Titre du film? hein? hein? Le premier qui le poste dans mon antre reçoit 1 XP!!
Joseph avait depuis lors passé de longues heures à compulser l’étrange grimoire. Il lui avait d’abord fallu, cependant, trouver le courage de l’ouvrir. L’ouvrage, en effet, était étrangement chaud au contact, et une faible pulsation se faisait ressentir pour quiconque posait la main dessus. C’était comme si, d’une certaine façon, il était… vivant. Et, plus que cela, même. Car depuis qu’il l’avait pris, Joseph avait l’angoissante impression qu’il était surveillé, impression faible lorsque le livre était bien rangé au fond d’une malle, mais qui se renforçait chaque fois que celui-ci était sorti, trônant sur la petite table faisant office de bureau, ou bien posé sur les couvertures repliées du lit étroit qui accueillait Joseph pendant la nuit.

C’était comme si ce livre était… conscient. Qu’il étudiait Joseph autant que Joseph l’étudiait. Cette simple idée suffisait à le faire frissonner de peur, mais il ne pouvait s’empêcher, cependant, de se replonger dans les caractères étranges qui parcouraient les pages comme les traces hideuses laissées par un insecte particulièrement repoussant. Mais rien de ce qu’il y voyait ne signifiait quoique ce soit pour lui. Ni l’écriture, ni même les nombreuses images qui ornaient le livre, et dont la macabre clarté et l’odieuse précision des détails eut pu pourtant l’aider à comprendre le texte. Non, rien. Malgré les heures passées dessus, malgré les efforts et les bougies consommées jusqu’à leur base, il en était toujours à son point de départ. Parfois, un rire nerveux le secouait à l’idée que, si le livre l’étudiait bel et bien en retour, il faisait probablement un meilleur travail sur Joseph que Joseph n’en faisait un sur le livre…

Son rythme se mit à changer. De plus en plus souvent, il s’enfermait de longues heures dans sa cabine, étudiant le livre. Le reste du temps, il le passait sur le pont, à observer sombrement les rives couvertes de forêts défiler des deux côtés, chacune de leurs escales se perdant en un flou indistinct qui ne valait guère la peine d’être noté.

Et c’est ainsi qu’ils arrivèrent à Marienburg, avec Joseph absorbé dans ses pensées appuyé sur le bastingage, immobile et silencieux. Tellement absorbé, même, qu’il ne remarqua même pas leur approche de la ville, pourtant difficilement manquable, et ce n’est que lorsque leur navire fut engagé dans le port qu’il sortit soudain de sa rêverie profonde. Se ressaisissant soudain, il descendit en vitesse, rejoignant sa cabine pour y emballer précipitamment le léger ballot qui constituait son seul bagage, avant de remonter sur le pont.

Là, au milieu des gens qui se pressaient, bien que le bateau n’eut point encore accosté, il retrouva finalement Valerian, dont la mine maussade et renfrognée montrait à tout un chacun ce qu’il pensait des circonstances qui l’avait menées là. Et c’est par une série de mots secs et méprisants qu’il accueillit Joseph, lui reprochant de n’avoir point été là sur le pont pour l’accueillir lorsqu’il était sorti de sa cabine.

Pour ce que cela aurait changé ! Ceci dit, sa mauvaise humeur pouvait aussi être due aux conséquences des excès auxquels il semblait s’être livré depuis leur départ. En effet, sa mise était négligée, son teint pâle, sa bouche pâteuse, son haleine empestait l’alcool et ses yeux accompagnés de profondes poches. Tout en lui trahissait le fêtard invétéré qui sortait d’une semaine de débauche ininterrompue.

Cependant, il fut finalement réduit au silence par le désordre énergique qui envahit soudain le pont au moment où, après avoir lancé ses amarres aux pontonniers, le capitaine fit abaisser la rampe, déversant soudain sur les quais une vague humaine bruyante et animée.

En comparaison, la pénible descente qu’effectua Valerian, encore en proie, à ce qu’il semblait, à une bonne part d’ivresse, alors même que les prémisses d’une migraine terrible se faisaient déjà ressentir, dut paraitre particulièrement laborieuse aux yeux extérieurs.

Joseph avait cependant à peine mis les pieds sur les quais, à la suite du nobliau, qu’ils furent tout deux abordés par trois énormes gaillards, dont les armures, armes et visages couturés démontraient amplement qu’ils appartenaient au métier des armes, et qu’ils avaient été du côté du donneur autant que du côté du receveur dans de nombreux combats. Cependant, aucun uniforme d’aucune sorte ne pouvait être vu sur eux.

« Salutations, messire, êtes-vous bien Valerian von Grunwald, fils de Jan von Grunwald ? »
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

Venez pleurer ici...

...ou admirer ma toute-puissance ici

Image 2011
Image

Avatar du membre
Christer
Bibliothécaire Impérial
Messages : 10
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Toulouse

Re: Les mercenaires attendent...

Message par Christer »

Au milieu des gens qui se pressaient, bien que le bateau n’eut point encore accosté, il retrouva finalement Valerian, dont la mine maussade et renfrognée montrait à tout un chacun ce qu’il pensait des circonstances qui l’avait menées là. Et c’est par une série de mots secs et méprisants qu’il accueillit Joseph, lui reprochant de n’avoir point été là sur le pont pour l’accueillir lorsqu’il était sorti de sa cabine.

Pour ce que cela aurait changé ! Ceci dit, sa mauvaise humeur pouvait aussi être due aux conséquences des excès auxquels il semblait s’être livré depuis leur départ. En effet, sa mise était négligée, son teint pâle, sa bouche pâteuse, son haleine empestait l’alcool et ses yeux accompagnés de profondes poches. Tout en lui trahissait le fêtard invétéré qui sortait d’une semaine de débauche ininterrompue.

- Si je puis me permettre, jeune Maître. se risqua le scribe, Vous êtes parfaitement conscient que votre père nous envois tout deux à la mort et qu'il a bien l'intention de ne jamais nous voir revenir. Il toussota. Peut-être faudrait-il essayer de le décevoir, au moins sur ce point là.

À cette remarque, Valerian se lança dans un long monologue fielleux à l'encontre de Joseph. Cependant, il fut finalement réduit au silence par le désordre énergique qui envahit soudain le pont au moment où, après avoir lancé ses amarres aux pontonniers, le capitaine fit abaisser la rampe, déversant soudain sur les quais une vague humaine bruyante et animée. Karl Heiden, l'aventurier qui avait tué Kezoor, se faufila dans la foule et disparu promptement avant que le capitaine ne puisse essayer d'avoir sa part de la récompense.

En comparaison, la pénible descente qu’effectua Valerian, encore en proie, à ce qu’il semblait, à une bonne part d’ivresse, alors même que les prémisses d’une migraine terrible se faisaient déjà ressentir, dut paraitre particulièrement laborieuse aux yeux extérieurs.

Joseph avait cependant à peine mis les pieds sur les quais, à la suite du nobliau, qu’ils furent tout deux abordés par trois énormes gaillards, dont les armures, armes et visages couturés démontraient amplement qu’ils appartenaient au métier des armes, et qu’ils avaient été du côté du donneur autant que du côté du receveur dans de nombreux combats. Cependant, aucun uniforme d’aucune sorte ne pouvait être vu sur eux.

« Salutations, messire, êtes-vous bien Valerian von Grunwald, fils de Jan von Grunwald ? »

- En quoi ça vous regarde ? maugréa le jeune noble.

Joseph sentit des fourmillement dans le dos. Son maître ne s'était pas fait que des amis au cours de sa carrière militaire, et ces trois là pouvait très bien être des individus envoyé par un ancien rival revanchard - car le visages des trois homme ne disait rien au scribe. D'un autre coté, Jan von Grunwald pouvait très bien avoir envoyé un message à un de ses contacts Marienbourgeois. Les deux hypothèses étant possible, Joseph essaya diplomatiquement d'en savoir un peu plus sur ces hommes avant de tomber dans un piège éventuel.

- Excusez-moi, messire, mais il ne me semble pas que nous ayons été présenté L'étiquette voudrais que vous fassiez connaître vos intentions avant de vous adresser à un homme de haut rang comme mon maître ici présent.

L'argument était quelque peu difficile à avaler, surtout au vu de la mine négligé de Valerian, mais le scribe espérait que ça allait passer.

je suis partit du principe que je pouvais faire parler Valerian aussi, si je peut pas, j'en suis désolé, je le referai plus, promis.
Fiche Wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:annaliese_jaeger

Maître du Savoir autoproclamé de la Bibliothèque Impériale. Vous avez des questions ? J'ai la réponse.
Image

Avatar du membre
[MJ] Mort Noire
PJ
Messages : 465
Localisation : Dans tes pires cauchemars...

Re: Les mercenaires attendent...

Message par [MJ] Mort Noire »

Entendant cela, les trois hommes se regardèrent en souriant, puis, saisi d'une franche hilarité, éclatèrent de rire. S'essuyant les yeux, celui qui semblait diriger reprit:

"Oui, pas de doute, c'est bien vous".

Il porta une main à sa ceinture, et, d'une petite besace qui s'y trouvait, il sortit un court morceau de parchemin, qu'il tendit à Valerian. A ce moment, Joseph remarqua qu'il portait, dans le bas, le sceau des von Grunwald. Valerian le parcourut en vitesse, puis, grognant, le tendit à Joseph en lui disant:

"Garde cela pour moi".

Joseph le prit et se mit à le lire, curieux. Cela venait-il de Messire Jan? Et c'est ainsi que ses yeux découvrirent les lignes suivantes:

"Valerian, espèce de petit crétin dégénré" - Oui, pas de doute, cela venait bien de Jan von Grunwald "Heinrich Bornhem, l'homme qui t'a remis ce billet, a longtemps combattu à mes cotés. Aussi, lorsque j'ai su qu'il était à Marienburg, aie-je pris la plume pour lui écrire. Il dirige maintenant une petite compagnie de mercenaires, et je l'ai payé pour qu'il t'accompagne avec ses hommes en Lustrie. Suis-le, écoute le, et peut-être auras-tu une chance de revenir en vie et pas trop abimé.

Jan von Grunwald"


Le mercenaire (Heinrich Bornhem, donc, sans doute) repris:

"Votre père m'a payé pour s'assurer que... disons... des circonstances malencontreuses ne puissent empêcher votre embarquement à bord du navire qu'il a spécialement réservé pour vous conduire en Lustrie. Il serait vraiment malheureux qu'un contre-temps stupide vous interdise de profiter de cette vivifiante croisière, aussi serai-je toujours à votre coté tout le temps que durera votre séjour ici. Avec moi, n'ayez aucune crainte, vous ne pourrez rater votre navire".

Bien que les paroles prononcées aient toutes été irréprochables, Joseph n'avait pas raté le ton et le sourire moqueur qui les accompagnait. Visiblement, Grunwald père savait parfaitement que son fils pouvait très bien décider de ne pas embarquer pour la Lustrie, et il avait prévenu Hinrich en ce sens. Heinrich qui, lui, allait s'assurer que tout se passerait conformément aux désirs du père...

"Bien, suivez moi, je vais vous conduire à l'auberge qui a été réservée pour vous...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

Venez pleurer ici...

...ou admirer ma toute-puissance ici

Image 2011
Image

Avatar du membre
Christer
Bibliothécaire Impérial
Messages : 10
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Toulouse

Re: Les mercenaires attendent...

Message par Christer »

Valerian emboita le pas aux trois hommes, ordonnant ainsi, implicitement, l'ordre a Jospeh de s'occuper de ses bagages. Fort heureusement, le jeune noble n'avait pas eu le temps d'emporter grand chose et le scribe, qui était déjà fort bien chargé, chargea le sac à dos de Valeria sur son torse et cala la besace de celui-ci sous son bras, besace de laquelle dépassait largement une épée. Jospeh soupira en comprenant que ce jeune sot n'était même pas armé.

Au moins il y avait ces trois homme pour le protéger au cas ou, maintenant, bien que le scribe avait l'impression que quelque chose clochait, mais il n'arrivait pas encore à mettre le doigt dessus.

Il démarra en trombe, voyant que le groupe ne l'avait certes pas attendu et il valait mieux qu'il ne se laisse pas distancer. Jospeh avait beau avoir le sens de l'orientation, demander son chemin à un Marienbourgeois était assurément le plus court moyen pour se retrouver sans le sou. Il lança, alors qu'il rattrapait enfin le groupe, pantelant et chargé comme un mulet :

- Vous auriez pu… m'attendre…

Heinrich se retourna pour jeter un œil au scribe en continuant d'avancer. C'est alors que Jospeh mit le doigt sur ce qui n'allait pas. Son maître avait effectivement combattu aux côtés d'un Heinrich Bornhem, mais l'homme en question avait perdu un œil lors d'un combat contre des Elfes Noirs, et portait en conséquence un bandeau ainsi qu'une vilaine balafre au visage. Or l'homme qu'ils étaient en train de suivre avait encore ces deux yeux valides. Joseph tenta de finauder.

- Et sinon, Maître Bornhem, qu'êtes-vous devenu après Mittelbergheim ? Vous vous en étiez sortit avec les honneurs ce jour là.

Mittelbergheim avait été la dernière bataille que Jan von Grunwald et Heinrich Bornhem avaient livré ensemble. Les troupes campaient aux abord d'un petit village quand une bande de Peaux-Vertes avaient décidées de venir s'amuser un peu. Peu de gens le savaient - car il n'y avait pas eu tant de survivants que ça - mais les deux n'étaient pas avec leur troupe cette nuit là, ils étaient allé à la taverne du village. Ils n'avaient évité la cours martiale que grâce à la réputation et aux relations de Jan. On conseilla très vivement à celui-ci de prendre sa retraite, mais Heinrich - qui n'était pas aussi gradé - avait été renvoyé de l'armée.
Fiche Wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:annaliese_jaeger

Maître du Savoir autoproclamé de la Bibliothèque Impériale. Vous avez des questions ? J'ai la réponse.
Image

Avatar du membre
[MJ] Mort Noire
PJ
Messages : 465
Localisation : Dans tes pires cauchemars...

Re: Les mercenaires attendent...

Message par [MJ] Mort Noire »

Bornhem afficha un sourire carnassier et, vif comme un serpent, saisi le col de Joseph, le soulevant pratiquement de terre alors même qu’il l’approchait à hauteur de son visage :

« Écoute-moi bien, nabot. Je suis payé par Jan pour protéger son fils, et assurer qu’il embarque bien. Mes ordres ne disent RIEN en ce qui te concerne. Et si tu continues à me narguer ainsi, tu risques bien de t’embarquer pour un tout autre voyage. Je me suis bien fait comprendre ? ».

Joseph, au-delà du visage menaçant qui le foudroyait de ses deux yeux noirs comme le jais, ce visage rougissant sous l’effet de la colère, vit l’attitude adoptée par Valerian. Et compris immédiatement qu’il n’avait pas à espérer la moindre aide de ce côté-là.

En effet, Valerian, tordu de rire, profitait pleinement du spectacle que lui offraient Joseph et Heinrich. Visiblement, le jeune noble se repayait ainsi de toutes les fois où le calme et la rigueur de Joseph l’avait contraint à sortir de ses longues périodes d’apathie éthylique pour se consacrer aux tâches qui lui revenaient pourtant de par sa naissance.

Cependant, Heinrich ne semblait pas décidé à s’arrêter là.

« Toute ma vie, j’ai servi l’Empire avec fidélité, et je me suis battu sans flancher, quoiqu’en dise les ignorants avachis dans leur couardise comme toi. J’ai affronté des monstruosités qu’un scribouillard dans ton genre n’imagine même pas dans ses pires cauchemars, j’ai lutté face à des hordes innombrables de créatures grouillantes qui n’auraient fait qu’une bouchée de toi et de tes parchemins. Ton petit confort ridicule, je l’ai payé avec mon sang et la vie de camarades qui te valaient cent fois. Alors, si tu tiens à ta petite langue de vipère, tu vas refermer ton clapier immonde, et nous suivre en silence. Je me suis bien fait comprendre ? »

Sans faire mine de le reposer, ni même montrer la moindre trace de fatigue, le guerrier dévisageait Joseph, son visage empestant la bière collé au sien...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

Venez pleurer ici...

...ou admirer ma toute-puissance ici

Image 2011
Image

Avatar du membre
Christer
Bibliothécaire Impérial
Messages : 10
Profil : FOR / END / HAB / CHAR / INT / INI / ATT / PAR / TIR / NA / PV (bonus inclus)
Localisation : Toulouse

Re: Les mercenaires attendent...

Message par Christer »

En voyant la mine de Valerian, Joseph réalisa qu'il était en fait véritablement seul dans cette aventure. Comprenant que faire preuve de bravade ou d'héroïsme dans cette situation était pure folie. Poutant, Jospeh bouillait intérieurement. Tout les "exploits" mit en avant par la brute qui le tenait au col, le scribe pouvait aussi les clamer. Par Sigmar, il avait suivis son maître Jan van Grunwald sur tous ses champs de batailles, contre des Peaux-Vertes, des Hommes-Bêtes, et même des morts-vivants ! Alors certes, il n'avait jamais été en première ligne - quoiqu'il y avait bien eu cette fois où un vol de Harpies leur était tombé dessus - mais il n'était certainement pas un "ignorant avachis dans sa couardise". Néanmoins, il était plus intéressant pour sa survie - et celle de Valerian - de ne pas se mettre les brutes à dos, pour le moment, aussi feignit-il la soumission et tenta :

- F…Faites excuses, messire. bredouilla le scribe, Je ne cherchais pas à vous offenser et si… si par mes mots j'ai pu… pu vous faire croire le contraire, je vous ass… assure que ce n'était pas dans mes intentions…
Fiche Wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:annaliese_jaeger

Maître du Savoir autoproclamé de la Bibliothèque Impériale. Vous avez des questions ? J'ai la réponse.
Image

Avatar du membre
[MJ] Mort Noire
PJ
Messages : 465
Localisation : Dans tes pires cauchemars...

Re: Les mercenaires attendent...

Message par [MJ] Mort Noire »

Soupirant, le mercenaire reposa Joseph au sol, tout en le foudroyant d'un regard noir et colérique.

Tout en s'écartant du scribe, il rajouta:

"Prend garde à toi, scribouillard, tout le monde ici n'a pas la même tolérance que moi face à la bêtise. Maintenant, ramasse tes paquets et suis-nous. En silence, cette fois-ci."

Pendant qu'un Joseph essoufflé et au visage rougit par la honte ramassait les divers sacs qu'il portait, il vit un Valerian hilare essuyer ses yeux avant de se détourner pour suivre les mercenaires. Joseph dut se hâter de récupérer et courir après le groupe qui n’avait pas fait mine de l’attendre.

Ils marchèrent durant un long moment, et finirent par sortir rapidement du quartier des docks, pour se retrouver dans des rues de plus en plus larges et propres. Petit à petit, les passants changeaient eux aussi. Des rudes marins vêtus de jute miteuse, on passait aux bourgeois drapés dans des tissus fins et dotés de chapeaux élégants et gracieux.
Ils s’arrêtèrent finalement devant un établissement luxueux, dont l’enseigne splendide illustrant un pâtissier au ventre bien empli portait comme nom : l’Epi d’Or.

« Bien, voilà, messire Valerian, c’est ici notre résidence, payée par Messire votre père, en attendant que nous partions pour les jungles du Sud ».
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

Venez pleurer ici...

...ou admirer ma toute-puissance ici

Image 2011
Image

Verrouillé

Retourner vers « Suiddock »