La pomme mécanique

[[MJ] Abhorash]

Tour 3
Victor contre l'Ivrogne
Réussi, paré! 6 pts de dégâts!
L'ivrogne est mort!

Tu gagnes 5 XP de combat

Une dernier coup de dague acheva le vil mécréant, qui tomba au sol, tenant ses tripes qui dégoulinaient sur le sol... Victor, fier de lui, se redressa et contempla le chaos qui régnait dans la taverne...

Puis la porte s'ouvrit, en grinçant, laissant filtrer un rayon de soleil, qui éclaira l'intérieur enfumé de la scène de crimes. Les plus malins déguerpirent, se cachant dans les coins, les autres continuèrent la baston...

Le garde se racla la gorge, et aspira deux grandes bouffées d'air. Puis...

« Alerte!!!!! Alerte!!!!! A moi!!!! »

Dans quelques minutes, cette taverne serait une scène de crime, grouillant de soldats de toutes sortes... Et on trouverait aisément le coupable, un marin en manque de boisson, qui serait coffré pour quelques jours, assez pour rater le départ de son navire, et sa paie...


« Aleeeeeeeeeeeeeerte!!!!!!!!!! »

[Victor Metzger]

Mon poignard vient réduire au silence mon agresseur. Je vise la gorge. L'ivrogne a le réflexe de lever son bras pour se protéger. Mais j'ai préparé mon arme et le tranchant est bien affuté. La lame vient d'abord taillader la chair avant de trouver l'os du membre.
J'ai mis la force qu'il fallait dans mon coup. Après avoir meurtri l'avant-bras, mon couteau vient toucher sa cible première: la gorge. Cela se passe très vite et, l'instant d'après, je vois que mon adversaire se tient le cou. Le sang coule déjà à flots. En voilà un qui ne fera plus de mal à personne.

Un garde fait éruption dans la taverne, illuminant la bataille de la lumière naturelle. Quelques clients le bousculent pour trouver la sortie. Malins, les bougres...
La plupart continuent le combat, malgré les cris d'alerte du soldat. Il faut que je file. Je suis trop loin de l'entrée (ou de la sortie) de l'établissement. Je dois trouver une autre sortie.

Je me tourne alors vers la porte de service que le tavernier a prit quelques instants plus tôt. Elle est encore entrebâillé. Je m'y engouffre.

je me suis permis de prendre une liberté. Les combats, c'est bien, mais on peut pas développer. Si ça te convient pas, je suis prêt à éditer sans aucuns soucis. Par contre, si tu veux que j'aille plus loin dans le rp (mais je prendrai plus de liberté aussi...), dis le moi aussi.

[[MJ] Abhorash]

Huhuhu ^^
Malin le petit. T'inquiète, je sentais que t'allais filer par l'arrière

Victor, ni une ni deux, s'engouffra dans la porte arrière du bâtiment, que le marchand avait imprudemment laissée ouverte. Le marin parcourut rapidement ce qui semblait être un long couloir, sans aucune bifurcation. Enfin, il arriva à une deuxième porte, celle qui le mènerait à l'extérieur...

Cette balade souterraine avait assez duré, se dit Victor en essayant d'ouvrir la porte... Mais rien n'y faisait.Le marin eut beau gesticuler, donner des coups d'épaules, elle ne s'ouvrait pas. Il essaya à maintes reprises de la crocheter...


Et réussit. Soulagé, il poussa la porte... Qui fut bloquée très rapidement, ne laissant qu'un ou deux centimètres d'ouverture, par un poids ou un cal. Le marin se mit alors à réfléchir ( ce qui n'était pas son point fort )...

Comment pouvait-il sortir d'ici?

[Victor Metzger]

J'arrive dans un long couloir. Pas une ouverture, ni sur la gauche, ni sur la droite. J'accélère le pas. Je n'ai pas intérêt à me faire prendre par la garde. J'arrive alors à une porte, au bout du couloir. C'est celle qui me mènera sans doute vers l'extérieur.

Soulagé, parce que je n'aime pas être oppressé comme dans ce couloir, je clenche. La porte ne s'ouvre pas. Je réessaye, peut-être que je mis suis mal pris... En vain. Elle ne bouge pas d'un iota. Je n'aime pas ça du tout.
Je me recule de quelques mètres et je donne un grand coup contre la porte. Ça a pour seul effet de me faire mal à l'épaule. Je retente une ou deux fois mais manifestement, je ne l'aurai pas par la force.
Je n'ai aucun outil de crochetage, mais je tente une méthode moins brutal. Je donne des coups secs du bout du manche de mon couteau dans la serrure. Une fois, deux fois. Je sens que la serrure bouge un peu...
Je donne un troisième coup sec, plus puissant que les deux précédents. La serrure disparait, sans doute projetée quelques mètres derrière la porte. C'est bien. Je vais pouvoir partir.

J'ouvre la porte avec un sourire. Mais je me fige. L'ouverture est loin d'être complète. En fait, j'ai gagné une poignée de centimètres, pas plus... Il doit y avoir un poids ou un cal derrière la porte. Décidément, aujourd'hui...
Je me passe la main sur le menton. Qu'est ce que je peux faire? Je me retourne et, d'un regard, confirme que le long couloir est vierge de toute autre porte, hormis celle qui mène à la taverne. J'en profite pour vérifier qu'aucun garde n'arrive. Pour l'instant, c'est pas mal.
J'en reviens à mon problème du moment: cette foutue porte! Que faire?
Je me recule de quelques mètres et j'observe. Rien de particulier... Je sors ma lame de son étui et je me mets à faire le contour de la porte avec sa pointe. Au cas où quelque chose ou quelqu'un le retient, je pourrais peut-être le trancher...

[[MJ] Abhorash]

Test de détection
Résultat : 4 ( Réussi! )

La dague toucha quelque chose... Du bois.

Test de FOR
Résultat :19 ( Raté! )

Vicotr donna un coup sauvage dans le bois, mais son couteau resta planté de dedans. Il essaya vainement de le récupérer, mais sans succès. Avec un petit cri de rage, il tapa sur la porte...

Test mystérieux
Résultat: 14 ( Raté! ) et 11 ( Raté! )

Test mystérieux 2
Résultat: 3 ( Aie, aie, aie.... )

« Et toi! Que fais-tu ici? »

Victor n'avait pas besoin pour se retourner pour savoir qu'il s'agissait de gardes... Il avait été suivi! Il se retourna tout de même... Ils étaient deux, portant les couleurs de la ville, armés de pied en cap, avec un air mauvais, et il en voyait plus derrière... Le marin allait sans doute devoir... User de diplomatie!
« Rends-toi, voleur, ou on t'étripe! » fit le deuxième garde avec un air mauvais. Victor ne doutait pas qu'il l'étriperait si nécessaire...

[Victor Metzger]

Je sens une résistance, au bout de ma lame. J'enfonce plus fort mon poignard. C'est du bois. Je donne un violent coup pour essayer de débloquer la porte. Sans succès. Pire encore, mon fidèle couteau reste planté. Vaindieu, non! J'y mets de la force, mais il reste décidément bloqué.
Je pousse un cri de rage et tape désespérément la porte. J'entends une voix. Je me retourne. Des gardes arrivent dans le couloir. J'en vois deux, mais je me doute qu'ils sont plus nombreux derrière. Ils sont lourdement armés. Je n'ai aucune chance.
Ils me demandent ce que je fais là, en usant du mot voleur.
Je serre les dents, sachant que je ne peux rien faire contre eux. Je suis marin, pas guerrier.

"Voleur? Non, messires, vous vous trompez! Je suis plutôt une victime... J'ai été insulté et bousculé dans la taverne. Une bagarre s'est déclarée. J'ai vu que le barman avait fui par là, j'ai décidé de le suivre pour quitter les lieux en sécurité. Et je me retrouve bloqué derrière cette foutue porte!".

Je n'aime pas courber l'échine mais c'est une question de survie. Je continue à larmoyer.

"Un voleur n'essayerait pas de sortir, mais plutôt de rentrer, non? Je suis de bonne foi! Je ne suis qu'un marin, débarqué ce matin même après des mois de mer. Je ne veux pas faire d'histoires, croyez moi! Tout ce que je voulais, c'était boire un coup..."

Je ne mens pas, je ne dis juste qu'une partie de la réalité. Il faut ce qu'il faut!

"En tout cas, ça fait plaisir de vous voir arriver ici. Vous avez du calmer les ardeurs des bagarreurs et je pourrai sortir en toute sécurité... Juste après avoir récupéré mon poignard, qui est resté bloqué! Grand merci, messires!"

Je me dégoute. Ce n'est pas mon habitude de verser du miel de la sorte. Mais la fin justifie les moyens. J'ai tout sauf envie de me retrouver aux geôles...
Je lance une dernière tirade:

"Votre mérite sera loué dans tous les ports du Vieux Monde et même d'au-delà! Je n'ai encore jamais vu un service d'ordre si performant. Bravo!"

Si avec ça, ils ne sont pas conciliants, faudra vraiment que je prenne des cours de diplomatie.

HRP: c'est pas mon genre de faire le lèche boules, mais bon... j'espère que ça paiera... (et mon couteau... t'es démoniaque, Ab'! ^^)

[[MJ] Abhorash]

J'entends d'ici Victor xD :
Sluuuuuuuuuuuuuuuuuuurp sluuuuuuuuuuuuuuurp
Si ça fait pas pitié ça ^^

Test de CHAR
Bonus de -2 pour léchage intensif de bo...ttes
Résultat : 10-2 = 8 ( Pile poil! )

Les deux gardes se jetèrent un long regard. D'habitude relativement professionnels, une flatterie pareille que celle de Victor les avait un quelque peu attendri. Ils jetèrent un long regard au marin, avant de jeter un petit « Qu'on ne t'y reprennes plus! Mais ton cure-dents, faudra que tu le sortes tout seul comme un grand! ».

Ils éclatèrent de rire, bien que leur répartie manquait cruellement d'humour, et partirent d'une démarche assurée, laissant Victor tout seul.

Test de FOR
Résultat : 2 ( Réussi! )

Le marin prit son poignard à deux mains et tira un peu, celui-ci se dégageant immédiatement du bois dans lequel il s'était figé, en en emportant un peu avec, un petit morceau long d'à peine un pouce, provenant sans doute d'une caisse mise là par inadvertance.

[Victor Metzger]

Les deux gardes se regardent. Ils avaient l'air sérieux et graves, mais si proches l'un de l'autre, là comme ça, on aurait dit qu'ils allaient s'embrasser. Je réprime un sourire en me mordant les lèvres. Ils me jettent ensuite un long regard. J'ai envie de leur dire que je ne suis pas le genre de gars a batifoler avec les autres garçons, mais je sens que ça m'attirerai beaucoup d'ennuis. Je préfère me taire.
Un d'eux tente un brin d'humour, ils éclatent de rire en partant. Décidément, ils ne doivent pas être complices que la journée, ces deux-là... Bah, c'est pas mon problème, de toute manière. L'essentiel, c'est qu'ils ne m'aient pas mis au cachot ou pire...

Je me retourne vers la porte toujours close. Je n'ai plus aucune raison de passer par là, je peux sortir par l'entrée principale de la taverne, maintenant. Mais hors de question que j'abandonne mon fidèle vieux poignard... Je l'agrippe de mes deux mains et, sans vraiment beaucoup d'efforts, je le retire de son emplacement. C'est quand même marrant. Tout à l'heure, j'y ai mis presque toute ma force et je n'arrivai pas à le faire bouger. Là, maintenant, à froid et tout, cela parait tellement simple.
Au bout de ma lame, il y a un morceau de bois. Je le retire et l'observe quelques instants. Ce n'est pas le même bois que celui de la porte. Probablement une caisse qui a été placé contre l'issue pour empêcher qu'on emprunte ce passage. Si je croise ce foutu tavernier, je le raterai pas...

Je fais demi-tour, longe le couloir est entre à nouveau dans la salle principale. Plus rien ne tient debout. Tout le mobilier a été détruit, à l'exception du bar, bien sûr, et les tables sont brisées. Quelques corps gisent encore au sol. Les gardes font les constatations. Certains me lancent un regard suspicieux mais je fais comme si de rien n'était.
Je reconnais le cadavre de l'ivrogne qui m'a agressé à coups de tabourets tout à l'heure. Il a la gorge ouverte et on peut voir les entailles qu'il a au bras. Mon couteau est dans son étui, et j'espère que personne ne fera le lien entre mon arme et le macchabée.
Je quitte la salle à grands pas, maudissant dans ma barbe les gardes encore présents. J'aurai peut-être pu récupérer une ou deux bouteilles intactes... Pas grave.

Arrivé dans la rue, je marche sans but en me massant les côtes. J'aurai bien besoin d'un massage. Peut-être qu'avec de la chance, je trouverai un bordel ouvert, maintenant.
Après une cigarette bien méritée, je trouve ce que je cherche. Une vieille bâtisse avec une lanterne rouge sur la devanture. Elle est allumée. Génial... Je vais vers la porte et je m'apprête à l'ouvrir...

HRP: Abho, j'ai pris des libertés pour faire avancer un peu. Mais si ça te plais pas, dis moi et j'édite. Et au pire, la maison close n'est pas forcément ouverte... ^^

[[MJ] Abhorash]

La première chose que Victor vit fut un videur. Bati comme une armoire à glace normande, il fixait de ses deux petits yeux le marin. Il attendait visiblement quelque chose... Metzger sortit sa bourse et la présenta au gorille, qui, avec un hochement de tete approbateur, le laissa entrer.

Il avait du confondre Victor avec un mendiant, chose peu rassurante pour le marin.

Celui-ci put cependant entrer à l'intérieur, et tomba nez à nez sur une femme d'age mur. Elle lui proposa divers tarifs, et le marin prit celui qu'il désirait, assez donné ( à peine 8 pistoles ) et se prépara à apprécier son 'massage'...

J'accélère un peu pour ne pas que ça dure des siècles
Il ne te reste par ailleurs que 42 pistoles ^^

---

Le marin ressortit en pleine forme de cette séance... Thérapeutique, et s'étira une fois sortie de la maison close. La lumière lui piquait les yeux, l'intérieur de la maison étant relativement sombre. Sans but précis, le marin se mit à flâner dans les rues... Il y avait tellement de choses à voir, à visiter que le marin ne savait où donner de la tête...

Si tu veux faire tes emplettes, c'est maintenant... ou jamais

[Victor Metzger]

La porte est ouverte. Il fait très sombre à l'intérieur, les seules sources de lumières sont des bougies qui donnent une ambiance intime. De l'encens brûle, sans doute aromatisée avec des plantes aphrodisiaques. Je n'ai pas vraiment le temps de profiter du décor. Un videur vient à ma rencontre. Celui-là n'a rien à voir avec l'autre ablette de la taverne de tout à l'heure. Il est encore plus costaud que moi. Il a des petits yeux d'ours et me fixe en silence. Je sais ce qu'il veut... Il veut voir la couleur de mes pistoles. Je lui tends ma bourse, qu'il soupèse d'un air approbateur. J'ai son feu vert, je peux aller tâter de la louve...

Quelques banquettes étaient disposées ça et là mais je peux malgré le peu de lumière me rendre compte qu'elles sont hors d'usage. Les coussins sont rapiécés et les petites tables sur lesquelles brulent les bougies sont faites de bric et de broc. Mais je ne suis pas là pour la déco intérieure. Je suis dans un bordel pour marin et je le trouve plutôt coquet, d'ailleurs. Une femme sort d'une arrière salle. C'est une vieille, mais assez bien conservée. Ces seins généreux débordent de son corset trop petit et elle est maquillée comme une...comme une vieille poule, quoi!

Elles me proposent différents forfaits pour différents prix. Ça reste abordable, je trouve. Après tout ce temps en mer, je prends celui qui me plait le plus. En gros, j'ai droit à absolument tout, sauf les trucs vraiment crades, ça me dégoute quand même. Elle m'emmène avec elle derrière un rideau.

C'est une petite chambre avec un lit affaissé. Pour une fois que c'est pas une paillasse, je vais pas faire le difficile. Du tiroir de sa table de nuit, elle sort des morceaux de boyaux de porcs. J'en choisis un qui semble adapté à ma morphologie. Je ne suis quand même pas assez fou pour attraper une chaude-pisse avec une catin!

J'enlève ma chemise. Je lui montre mes côtes douloureuses et je m'allonge sur le dos.

"Tu vas d'abord t'occuper de mes côtes. Après, tu passeras à autre chose..."

Rideau!

Je quitte la maison close le coeur léger. Mes côtes vont beaucoup mieux, et le reste aussi... Je me roule un clope et je fais craquer une allumette. Je tire ma première bouffée avec délectation. Vaindieu que c'est bon!
Il n'est pas encore midi. Une escale à terre, une bagarre, une prostituée, que demande le peuple? Il ne me manque plus qu'un verre dans le gosier et je serai le plus heureux des hommes. Je sais que je pourrais aller faire quelques achats mais je n'ai besoin de rien. Je suis nourri et logé à bord du navire, j'ai mon tabac, mon couteau... Rien besoin de plus! Je décide donc de rejoindre une taverne. Cette fois-ci, j'éviterai de provoquer une bagarre, je compte simplement boire une bière ou deux.

Je trouve une auberge. Le tenancier, un bon gars à l'air sympathique, me propose à manger. Le menu du jour: travers de porcs caramélisés. La vie est belle! Je m'assieds à une table et je commence à manger. J'accompagne mon repas de deux pintes de bière, qui est fraiche et bien brassée. C'est excellent, et le porc est ma viande préférée.

Quand l'aubergiste vient débarrasser, je lui règle ce que je lui dois et, en le félicitant, je lui offre une pistole de pourboire. Il me remercie. Je me roule une cigarette qui est presque aussi bonne que celle d'après l'amour. Mon escale commence vraiment bien...

HRP: voilà voilà, Abh'. J'avais pas d'achats à faire. Je suis fin prêt à l'aventure, je n'attends que ça! (dis moi combien me coute deux bières et un repas et le pourboire, je l'enlèverai de mon total).