La pomme mécanique

Message par **[MJ] Abhorash** » 25 mai 2010, 22:44

Alors que Victor finit sa cigarette, des gardes déboulent dans la taverne. Ils sont cinq, biens armés et armurés, et visiblement paniqués. Le plus âgé d'entre eux s'approche du tavernier et lui glisse quelques mots à voix basse.

Test d'INT
Résultat : 1 ( Excellente réussite >.< )

Et pourtant, Victor qui est ni trop près ni trop loin du tavernier entend tout. Sans doute parce qu'il est seul, et n'est pas distrait par un compagnon de route.

« Il y a un meurtrier dans les rues de Marienburg. Il aurait lancé une bagarre dans une taverne similaire à la votre, qui aurait dégénéré... Dans sa soif de sang, il aurait tué trois hommes dans la force de l'age. Cet homme est un homme mal rasé, selon nos témoins, qui aurait fui par une porte dérobée. Nous avons inspecté cette porte : elle mène à une cave souterraine, remplie de drogues rares et couteuse. Si je vous dit tout ça, c'est pour votre bien. Cet homme pourrait être ici, en ce moment même... il menace votre vie, celle de vos enfants, de votre femme, et de vos clients... Hors il est de notre devoir de vous défendre d'individus pareils.
Voici ce que nous allons faire : nous reviendrons dans quelques minutes, habillés dans des civils... Si vous pensez qu'un évènement similaire vous menace, glissez Fromage dans la conversation, et nous agirons immédiatement. C'est pour votre bien qu'on fait ça. Vous comprenez, n'est-ce pas? »

Le tavernier marmonne quelque chose, et le garde fait oui de la tête. Il reste dans la salle, à l'entrée, tout en surveillant les clients de l'auberge... Bientôt, trois hommes similaires aux gardes étant là précédemment, mais habillés en civil, débarquent. Victor note cependant que des renflements suspects dans leurs habits suggèrent l'existence d'armes...

Message par **Victor Metzger** » 25 mai 2010, 23:24

Marienburg est une ville qui me plait, mais le seul bémol c'est que ça grouille de gardes! On peut vraiment pas être tranquille, ici. Cinq soldats viennent de débarquer dans la taverne. Ils sont arnachés des pieds à la tête et ont l'air en proie à la panique. Le vétéran s'adresse à l'aubergiste. Je tends l'oreille...

« Il y a un meurtrier dans les rues de Marienburg. Il aurait lancé une bagarre dans une taverne similaire à la votre, qui aurait dégénéré... Dans sa soif de sang, il aurait tué trois hommes dans la force de l'age. Cet homme est un homme mal rasé, selon nos témoins, qui aurait fui par une porte dérobée. Nous avons inspecté cette porte : elle mène à une cave souterraine, remplie de drogues rares et couteuse. Si je vous dit tout ça, c'est pour votre bien. Cet homme pourrait être ici, en ce moment même... il menace votre vie, celle de vos enfants, de votre femme, et de vos clients... Hors il est de notre devoir de vous défendre d'individus pareils.
Voici ce que nous allons faire : nous reviendrons dans quelques minutes, habillés dans des civils... Si vous pensez qu'un évènement similaire vous menace, glissez Fromage dans la conversation, et nous agirons immédiatement. C'est pour votre bien qu'on fait ça. Vous comprenez, n'est-ce pas? »

Je met quelques instants à réaliser que le garde parle de moi. Quand je m'en rends compte, je baisse la tête par instinct et je regarde ma table, comme si elle allait pouvoir me sauver. Bons dieux, mais quel menteur, ce type! Je n'ai pas tué autant d'hommes. La bagarre été confuse mais il me semble que c'était moins que ça. La maréchaussée exagère toujours ses accusations. Quant à la cave souterraine... Mais quelle cave?
Je me tape le front. La porte rebelle qui m'avait résisté menait à une réserve de drogues? Mais quel crétin! J'aurai peut-être pu profiter de cette manne divine et me faire beaucoup d'argent en revendant cette saloperie, ou encore j'aurai pu passer pour un héros en livrant tout ça aux officiers du guet. La question ne se pose plus, maintenant... Je serre les dents, de rage.

Je vois les gardes sortir de l'établissement. D'autres, grimés en civils, font leur apparition. Ils ne sont pas discrets pour un sou et j'aperçois sans problème les armes cachées sous leurs tuniques. Je suis fait comme un rat.

Je tente le tout pour le tout. J'appelle l'aubergiste et je le regarde arriver Il n'a pas l'air futé mais il a forcément fait le lien. Je ne parle pas à voix basse, ça attirerait l'attention. Alors je fais attention à ce que je dis, sachant qu'on m'épie.

"Maitre aubergiste, votre cuisine est excellente! Je vous l'ai déjà dit, je sais, mais ces travers de porcs sont les meilleurs que j'ai jamais mangé." Tout en parlant, je lance un regard insistant à mon interlocuteur. Un regard implorant. Il ne doit pas me dénoncer, surtout pas. Je vais lui rappeler mon pourboire, peut-être que ça le fera réfléchir: "Je sais que je vous ai donné un petit quelque chose, mais croyez moi que si j'avais plus, je vous aurai donné plus. C'est mérité!". Mon regard devient plus sévère et, sur un ton de menace, j'essaye de lui faire comprendre que s'il m'arrive quelque chose ici, il sera tué et sa taverne sera brulée. "Si ma digestion se passe aussi bien que mon repas divin, je ne manquerai pas de parler de vous. Tout mes collègues connaitront vos mérites et votre clientèle sera doublée." J'appuie ma dernière phrase en lui attrapant l'avant-bras et, en faisant un sourire pour donner bonne impression aux gardes qui ne devaient pas manquer de regarder la scène, je me mets à le lui serrer doucement mais fermement. Puis, je le lâche.

Qu'il fasse attention aux mots qu'il emploie. Si j'entends "fromage", je fais un carnage. Je me ferai peut-être tué par la garde, mais j'ouvrirai la gorge à l'aubergiste avant d'y passer.

Message par **[MJ] Abhorash** » 26 mai 2010, 16:31

Victor a actuellement 43 PV

Test de CHAR
Résultat: 13 ( Raté! )

L'aubergiste hoche doucement la tete, et répond un simple :

« Oui, ce serait fort dommage que vous ayez du mal à digérer... »

Tout se passe vite, confusément.

Deux des trois gardes se lèvent brusquement de leur place, et se ruent vers Vitor. Fort dommage... Le marin comprend soudain le jeu de mot, subtil mais assez facile à comprendre. Fort dommage, fromage...
Le troisième garde, lui, vient à peine de saisir le signal, et se lève lentement... Un peu trop lentement, d'ailleurs...

Trop lentement car le combat a déjà commencé. Victor pare le coup maladroit de l'un des gardes, lutte... Enfonce sa lame dans sa jambe. Le garde crie, érafle la main du marin, mais son collègue riposte aussitot. La lame mord la chair de Victor, fait couler son sang sur le sol...

La taverne est silencieuse.

Victor essaye de parer les coups, mais sa vision est devenue floue, ses mouvements moins rapides... Un liquide chaud coule le long de sa jambe. Sa mort est proche, il le sent... Il vacille, trébuche... Ce sera une mort déshonorante, pour sur...

Du sang coule le long de son front, sur ses yeux... Il ne voit plus. Ses dernières forces le quittent, sur le sol de la taverne...

« J'ai rameuté nos camarades! »

« Ce n'est plus nécessaire. Il est mort. »

« Ah... T'en est sur? »

« Tu me prends pour qui? Pour une bleusaille? Avec les coups qu'il s'est pris, il ne peut etre que mort... Bon, on va le foutre à la mer. Il sera jugé là où il est... »

Le corps de Victor est lourd. Le marin est balancé d'avant en arrière. Puis il sent l'impact de l'eau, l'eau qui l'entoure, le poids à son pied...

Le contact de l'eau le réveille. Il essaye de nager vers le haut, mais le poids l'en empeche. On l'a attaché à un énorme boulet qui l'entraine vers le bas, vers une mort certaine...

Victor est faible, n'a déjà plus beaucoup d'oxygène... Mais il tient à sa vie. Une mort par noyade est un comble pour un marin, et il ne veut pas que sa mort soit sujette à diverses plaisanteries...

L'eau sera son tombeau...

Message par **Victor Metzger** » 26 mai 2010, 18:37

J'ouvre les yeux quand mon corps est plongé dans l'eau. Je me noie. Qu'est ce que je fais là? Je me souviens d'un combat par trop inégal. Je n'avais aucune chance contre ses gardes... Pour clôturer le tout, ils m'ont jeté à la flotte! Je coule à pic.

Un boulet est attaché à ma cheville et je suis entrainé irrémédiablement vers le fond. J'essaye de nager, mais rien n'y fait. Je repense à ce fumier d'aubergiste. Si je sors vivant, je promets de le crever, ce bâtard. Je me débats avec l'énergie du désespoir.

Vaindieu, je sens que je pars. Je vois ma vie défiler devant mes yeux. Mon sang coule de mes multiples plaies dues au combat et je m'asphyxie. Je ne suis pas le plus dévot des marins mais s'il y a bien un moment où il faut prier, c'est maintenant! J'implore Manann, le dieu au trident, de toutes mes forces. Il ne va quand même pas prendre la vie d'un de ses fidèles marins...

[MJ] Abhorash:

Message par **[MJ] Abhorash** » 26 mai 2010, 21:12

Victor a beau se débattre, il coule. Il coule de plus en plus, il ne sait même plus distinguer le haut du bas. L'air se fait rare. Victor se débat encore plus. Il prie Manann, mais rien n'y fait... Il sombre...

Il avance, remonte ou redescend, il ne sait pas, mais il ne veut pas mourir. Pas encore. Il se cogne la tête contre quelque chose de dur.

Il a atteint le bas. Des bulles d'air lui échappent, il se sent mal... Il distingue confusément un trou dans le sol.

C'est peut-être son seul espoir...

Message par **Victor Metzger** » 26 mai 2010, 22:44

Ma prière reste sans réponse. Je commence à paniquer. Il ne me reste que très peu d'air dans les poumons et je continue à sombrer inexorablement. La journée avait commencé si bien, pourtant...

Je me débats comme un diable. Quand je sens que je gagne quelques centimètres sur le lourd boulet, je redescends aussitôt d'un bon mètre. La partie est perdue d'avance... Je ne veux pourtant pas mourir. J'ai encore tant de ports à visiter, tant de mers à écumer, tant de bière à descendre, tant de catins à visiter, tant de bagarres à mener...

Je me cogne la tête contre une surface dure. Je ne pensais pas pouvoir ressentir plus de douleur que ce que je sentais quelques instants auparavant. Je me trompais. Dieux que j'ai mal!

J'atteins le fond. Entre deux râles durant lesquels mes poumons se vident, je distingue un trou. Sans hésiter, je m'y engouffre. Il ne me reste pas longtemps à vivre, mais autant tenter le tout pour le tout...

Message par **[MJ] Abhorash** » 27 mai 2010, 17:16

Victor s'engouffra dans le trou. Ses poumons le brulaient, et il ne voyait désormais plus rien, par choix. Il avait fermé les yeux pour ne plus voir ces affreux points noirs causés par le manque d'air.

Le trou devint rapidement un boyau, plongeant de plus en plus sous la terre. Le marin tâtait de temps en temps les parois du tunnel à l'aide de ses mains. A un moment, il sentit un changement dans l'eau et tata tout ce qu'il y avait autour de lui.
Il sentit alors une légère aspérité au-dessus de lui : un autre boyau, qui montait en diagonale.

Il s'y engouffra sans plus attendre, espérant qu'il lui permette de sortir de cette enfer...

Quelques moments plus tard ( car il avait perdu la notion du temps ) , au moment critique où il allait enfin perdre connaissance, et mourir, il sortit sa tête de l'eau... Seulement sa tête, tout son corps y étant encore plongé. Il constata qu'il était sorti du boyau, dans une espèce de lac qui devait faire un mètre de profondeur environ : il avait pied.

Il ouvrit les yeux, qui lui piquaient à cause de l'eau de mer, et regarda autour de lui. Il ne lui fallut guère de temps pour s'habituer à la semi-obscurité dans laquelle l'endroit était plongé.

Victor voyait le ciel d'où il était, mais des petites pierres formaient une sorte de mur protecteur d'une bonne dizaine de mètres de hauteur qu'il devait franchir s'il voulait sortir de là.

Enfin, Victor comprit... Il était dans un puit!

Message par **Victor Metzger** » 28 mai 2010, 08:15

Je me retrouve dans un puit. Je l'ai échappé belle, j'étais au bord de l'asphyxie. Mais la partie est loin d'être gagnée... Je suis affaibli comme jamais. J'ai été battu puis laissé pour mort. On m'a ensuite jeté à la flotte avec un boulet au pied et mes plaies me font souffrir.

Quand je retrouverais ce porc d'aubergiste, je jure de l'égorger. En pensant à cela, je tâte le fourreau de mon poignard. Vide! Une raison de plus de rendre visite à cet enfant de catin. Il est hors de question que j'abandonne mon couteau. Il a une valeur sentimentale pour moi.

Je passe ma main sur ma chemise imbibée d'eau. J'ai cousu une poche intérieure, qui contient mes objets usuels. Je sens une bosse. Un rien peut réconforter un homme... Ma bague de tabac est toujours là. Elle est étanche, puisque faite en vessie de porc. Par contre, mon dé en os a disparu et mes allumettes sont foutues. Je les abandonne au fond du puits. Je pense enfin à ma bourse. Les cordons qui la retiennent à mon ceinturon sont arrachés. Les gardes se sont servis, à moins qu'ils aient récompensé l'aubergiste de mes pistoles. Décidément, quoi qu'il advienne, il va prendre cher...

Bon, c'est pas tout de faire des plans sur la comète, mais il faut sortir de là. Les pierres sont grossières, je vais tenter de pouvoir escalader. Mais n'étant pas un acrobate, je doute de pouvoir réussir cette ascension, surtout avec un boulet toujours accroché à la cheville. Avant de m'élancer, je crie d'une voix forte:

"A l'aide, sortez moi du puits! Aidez-moi, vaindieu!"

Je n'aime pas dépendre de quelqu'un mais j'avoue ne pas avoir le choix. L'écho de ma voix se répercute contre les parois. Avec de la chance, je serai entendu. Je fais craquer les jointures de mes doigts, je crache dans mes mains, les frotte entre elle et je m'agrippe au mur de pierres. Je vais quand même tenter l'ascension...

HRP: dis moi si ça te va, niveau équipement, Abh'.

Message par **[MJ] Abhorash** » 28 mai 2010, 11:49

Pour Bjornulf

Le pirate norse était passablement énervé. L'escale à Marienburg s'était mal passée pour lui. Il avait trainé la patte, et du coup arriva sur le quai quand son drakkar était déjà à l'horizon.

Pris au dépourvu, le pirate ne fit rien pendant une journée entière, avant de se ressaissir. Il se mit alors à se balader dans la ville, passant près de nombreuses échoppes sans s'arréter.

Il fut bientot perdu dans les rues de la ville portuaire, s'éloignant de plus en plus des quartiers commerçant, pour tomber dans un quartier résidentiel moyen. Bjornulf, se rendant compte qu'il était perdu, s'arreta dans une petite place, et s'adossa à un puits, quand il entendit un cri...

« A l'aide, sortez moi du puits! Aidez-moi, vaindieu! »

Pour Victor

Le marin monta quelques pierres... Elles avaient étées rendues glissantes par l'eau, et ne comportaient que peu de prises. De plus, l'escalade avec un boulet au pied était "un peu" dur. Il chuta alors qu'il était à trente centimètres du sol. Par chance, il ne se fit pas mal, mais il comprit que tant qu'il avait le boulet, l'escalade serait impossible... Ou très dure.

HRP: Pour les objets usuels, ça va. Pour les pistoles, il t'en reste 23 ( tu en as perdu 20 +1d10 ) ^^

J'étais arrivé à Marienburg hier en fin de journée, la soirée avait été bonne, les tonneaux de bières récupérés sur ce navire marchand ne s'étaient pas tous vendus, mais nous autres avions prévu le coup : toutes les barriques qu'il nous resterait seraient vidées dans la soirée... mais par Rikdom, qu'est-ce qui m'a pris de vouloir me promener !

O888O888O

Mes yeux s'ouvrent, l'odeur âcre des ordures dans lesquels je m'étais endormi ont eut raison de mon sommeil, mais ce que je sentais surtout, c'était mon crâne qui semblait s'être changer en pierre. Je me lève, difficilement et je remarque que les passants autour de moi accélèrent le pas, je crois que je leur fais peur, un petit sourire fier et provocateur s'installe sur mon visage alors que je m'étire sous le soleil ardent de l'Empire.

"- Aaaah ! Par les Dieux, qu'est-ce qu'il fait chaud ici..." Dis-je en fixant quelques passants dans les yeux. Aucun ne me réponds, tant pis... je regarde les bâtiments autour de moi, des échoppes, des maisons et quelques auberge. Je me dirige vers la plus proche, écoutant l'appel de mon estomac, un bon steak d'élan me fera le plus grand bien !

J'approche de la porte de l'auberge et salue les deux gardes qui l'encadrent, mais ils me barrent la route.

"- Arrêtez-vous. Vous n'entrez pas, on veut pas de grabuge ici." Dit l'un des deux hommes, je le jauge, il est armé et cuirassé, son collège pareil... je lui collerais bien mon poing dans la figure, mais je risque de passé un sale quart-d'heure après.

"- Ecoutez moi, j'ai juste envie de manger un truc avant de repartir, y'a pas d'mal à ça ?!
- Je suis désolé, mais vous n'entrerez pas, ordre de notre employeur. "J'veux voir personne de bizarre dans mon établissement" il a dit."

J'essaye de lui expliquer que je dois manger avant de repartir en mer, mais il ne veut rien entendre, malgré mon obstination. Au final, je plie, pas envie qu'ils s'énervent, je me retourne et reprend mon errance dans les rues de Marienburg, mais pas sans leur adresser un dernier grognement haineux.

O888O888O

Je croyais que je m'étais perdu, ça fait bien quatre heures que je cherche ce maudit quais, mais enfin j'entrevoie les mats des navires au bout de l'avenue, j'accélère le pas en espérant que le drakkar soit toujours là. J'avance sur les quais, mais aucune trace du navire, mais quand je regarde la mer, je le vois à l'horizon, je repère sa voile rouge et ambre.

"- Par les trous béants d'Ebapuhas ! Que Mermedus les emporte dans sa colère !" Hurlais-je en direction du bateau-dragon, j'arrivais trop tard et cela me mettait dans une rage pas possible, je me retourne et vois deux enfants qui riaient de me voir ainsi. Je les regarde sévèrement, ils se taisent, puis je leur hurle dessus, les voilà qui s'enfuient en courant.

"- Hahaha, les pleutres !"

Je n'avais rien contre ces gamins, mais y'a des jours où faut pas m'faire chier, et y'a des jours tout les jours. M'enfin, ils auront quand même réussi a me faire rire, a détalé comme des lapins.

Une fois ma colère retombée, je m'installe contre une caisse et prend ma pipe à ma ceinture, je la bourre de fleurs séchées rouge, le délicieux "tabac" de Lustrie que j'avais acheté à un marchand de Skeggi, et l'allume. Je ne pense plus a rien, ces fleurs sont merveilleuse pour calmé les nerfs, un peu trop peut-être. Des fois je me dis que je devrais demander à la Vikti si c'est pas des plantes médicinales. Boarf, qu'est-ce que ça changerait ? Je me lève, tapote ma pipe dans ma main pour en retirer les cendres, et décide de me promener dans la ville, après tout elle est pas si mal... et t'façon je suis bloqué ici pour un bout d'temps !

J'ai beau me balader, j'trouve rien a faire ici, soit on veut pas que j'entre, soit ça a pas l'air intéressant. Au bout d'un moment, j'en ai marre de marcher, j'ai emprunter tellement de ruelles que je sais même plus où je suis, en plus, c'est la fin d'après midi, et y'a plus autant de monde que tout à l'heure dans la ville. Je décide de m'asseoir contre un puits, en plein milieu d'une petite place et commence a bourrer ma pipe quand une voie s'élève derrière moi.

"- A l'aide, sortez moi du puits! Aidez-moi, vaindieu!"

Je me retourne, regarde autour de moi puis à l'intérieur du puits, j'y vois pas grande chose mais j'entends quelqu'un qui patauge là d'dans.

"- Hahaha, qu'est-ce qui t'as pris de te jeter là dedans ? Attends, je vais t'chercher une corde !"

Je suis complétement hilare, pourtant j'ai rien bu, mais l'homme qui faisait trempette dans le puits avait besoin d'aide. Je glisse ma pipe à ma ceinture en vitesse, et cherche une corde dans le quartier, il y en a bien quelques unes qui retiennent des panneaux ou autres, mais trop courtes pour remonter le prisonnier du puits. Je pars donc à la recherche d'une échoppe pas trop loin, qui aurait une corde a me vendre.

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