[Sombrehivers Gormalek] Apprendre par le fouet

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La nuit que passa Gormalek dans l'auberge qu'il avait trouvé était au moins possible, et il lui fallait bien ça afin d'être en forme pour le lendemain. Certes le lit et la chambre en général n'étaient pas des plus confortables mais cela valait mieux que de dormir dehors, et de ce qu'il avait vu des dortoirs la veille, cela risquait d'être une habitude.

Il se leva le lendemain, prépara ses affaires et mangea rapidement. Cela aurait au moins le mérite de lui faire un repas à consommer. Il repartit ensuite en direction de l'arène où il avait hâte de commencer son entraînement. Les quais étaient déja actifs, des esclaves transportant des caisses, des insultes faisant et les harpies criant par moments.

Il retrouva assez facilement le lieu où il passerait le plus clair de son temps à l'avenir, devenant un dompteur aguerri, il n'y avait cependant pas âme qui vive, aucun esclave, aucun dompteur, aucune bête n'était présente. Seul l'apprenti restait, désespérément seul.

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Demande au joueur ce qu'il compte faire, vu que personne n'est présent : Réponse : Rentrer afin de trouver Malfarth.

Au bout de 15 minutes environ, impatient de commencer, l'apprenti pénétra dans l'arène, désireux de trouver le dénommé Malfarth qui lui avait donné rendez-vous la veille mais à peine eut-il atteint le centre de l'arène, désirant descendre dans les profondeurs présentées la veille, qu'une forme se dessina desdits escaliers, pénétrant dans l'arène, silhouette qui se rapprocha et que Gormalek reconnut aussitôt.

C'était celle de Malfarth qui, vu ses grandes enjambées, semblait assez pressé.

Ce dernier ralentit en voyant la silhouette du jeune elfe noir et commença à discourir.

"Ah, tu es là. Très bien, très bien. Il jeta un rapide coup d'oeil aux affaires que Gormalek avait avec lui. "Oui, tes affaires et ton inscription, on va s'en occuper tout de suite. Suis-moi

Il emmena ensuite Gormalek à l'étage auquel se trouvaient les dortoirs et l'emmena dans un petit bureau avant de s'asseoir.

"La paperasse, c'est toujours agaçant mais vu qu'il faut la faire ...

Il commença alors à écrire sur la feuille avec l'encre de sa plume et commença à interroger Gormalek.

"Il me faudrait ton identité et la raison pour laquelle tu es là, même si je pense que "être un apprenti dompteur" suffira..

Il attendit les confirmations de l'apprenti, corrigea les quelques erreurs sur son identité et lui donna un petit morceau de bois gravé et pris une clé.

"Ce morceau gravé, c'est la preuve que tu es apprenti temporaire, mais on va rapidement déposer tes affaires au dortoir et ensuite on pourra commencer"..

Ils allèrent ensuite au dortoir et Gormalek déposa le sac qui contenait ses affaires dans le coffre situé devant son futur lit. Une fois cela fait, Malfarth ferma le coffre et tendit la clé à Gormalek.

Ils revinrent enfin à la surface et Malfarth fit signe à l'un des gardes d'aller chercher le futur esclave de Gromalek avant de reprendre la parole

"On va voir comment tu te débrouilles en conditions réelles. puis en baissant la voix "Je suis ravi que tu aies pris mon conseil en compte pour ton choix. Mais avant que ton esclave n'arrive, si tu as quelque chose à me demander ou que tu désires un conseil n'hésites pas.

[Sombrehivers Gomalek]

L'aube pointait par-dessus les pins noirs de la forêt de l'Ombre. Les arbres centenaires captaient et retardaient l'arrivée de la lumière laissant la cité encore dans la pénombre pendant quelques heures. Le vent s'engouffrait à travers le port apportant les premières plaintes des bêtes et esclaves déchargées.

Aucune heure n'avait été fixée. Gormalek Sombrehivers se leva à l’aube, un ancien réflexe qu’il avait gardé de ces années de service chez les Coursier Noirs. En effet, dans sa compagnie, il était rare de faire des nuits complètes dans les casernes de Naggarond. Les coursiers étaient envoyés à toute heure de la journée et de la nuit pour délivrer des messages aux cités ou aux garnisons postées aux alentours. Les traversés prenaient des semaines sur des sentiers peu sûrs. Peu de liens pouvaient se créer entre nous autres, les Coursiers Noirs. Contrairement, à l'infanterie où la camaraderie ou les rivalités prenaient naissance et mouraient lors des batailles. Pour se faire une place dans une compagnie de Coursier, on ne pouvait que compter sur ses faits d'armes.

Or, ceux de l’elfe noir n'étaient que trop modeste. Son départ n'avait pas fait grand bruit au sein de sa compagnie et sa transmutation de poste à une autre cité avait été notifiée que quelques heures avant qu’il se mette en route. L'individualisme assumé des Coursiers et la concurrence entre chaque cavalier avaient aiguisé chez lui, un esprit de compétitivité où chaque action devait le rapprocher de ses objectifs fixés. Son arrivé avait signé la fin d'un périple et le début d'un autre. Il fallait se faire une place au côté d'Alkan mais par quel moyen...

***

Le temps s'écoule alors que je suis dans mes pensées à échafauder mes objectifs et les moyens d'y parvenir. Les cris des harpies me firent sursauter. À force de rester seul planté devant les arènes sans bouger faisait de moi une proie juteuse pour ces créatures affamées. Je me mets en mouvement impatient d'être mis à l'épreuve et pressé par les cris des bouches affamées voletant au-dessus de moi.
En entrant dans l’arène, les souvenirs me revinrent comme un bloque indissociable. Certains de mes sens m’amenaient un florilège de souvenirs. L’odorat, où les odeurs de souffre et de sueurs se mêlaient, l’ouïe, où les conversations s’entremêlaient, et la vue, où les couleurs de la chaire claire élimée par les coups de fouet et les robes sombres des créatures s’entrechoquaient, étaient assaillis de toute part. Pris de nausée, je prends le temps de reprendre mes esprits. Après un bref arrêt, je me dirige hésitant vers le centre de l’arène, mais impatient de retrouver Malfarth. En haut des marches, j’entends des pas forts espacés et pressés venant à ma rencontre. Une personne somme toute pressé de sortir des entrailles de Clar Karond. Une silhouette se dessina quelques instants plus tard. Je reconnus sans mal mon maître dompteur, Malfart.

« - Ah, tu es là. Très bien, très bien. » Dit-il et son regard parcourt mon paquetage que je ne voulais pas laisser aux mains de l’aubergiste.

Je n’avais aucune confiance quant à la sécurité de mes affaires.

« - Oui, tes affaires et ton inscription, on va s'en occuper tout de suite. Suis-moi ». Il m’emmène dans un petit bureau à l’étage des dortoirs où nous nous sommes assis. Sur le bureau, quelques feuilles étaient déjà prêtes pour être remplies.

« - La paperasse, c'est toujours agaçant, mais vu qu'il faut la faire ... »

Il semblait las de l’administration des formations de dompteur. Tout en écrivant les questions s’enchaînèrent.
« - Il me faudrait ton identité et la raison pour laquelle tu es là, même si je pense qu' "être un apprenti dompteur" suffira.. »

« - Je suis Gormalek Sombrehivers, je veux devenir apprenti dompteur pour rendre gloire dans le sang à Khaine et à la déesse protectrice de Clar Karond, Anath Raema, la Déesse de la Chasse Sauvage »
Après correction, je reçus un petit morceau de bois gravé. Le petit objet me fait lever un sourcil interrogatif. En levant la tête, Malfarth m’indique la sortie en disant :
« - Ce morceau gravé, c'est la preuve que tu es apprenti temporaire, mais on va rapidement déposer tes affaires au dortoir et ensuite, on pourra commencer. »

On se rend alors dans le dortoir pour déposer et mettre sous scellés mes affaires. Clé en poche, je suis Malfarth jusqu’à la surface et attendit patiemment que l’un des gardes aille chercher mon mongh-kheys. Malfarth s’adressa à moi :
« - On va voir comment tu te débrouilles en conditions réelles. » puis en baissant la voix « Je suis ravi que tu aies pris mon conseil en compte pour ton choix. Mais avant que ton esclave n'arrive, si tu as quelque chose à me demander ou que tu désires un conseil n'hésites pas. »

Malfarth approuve donc mon choix et me propose un peu d’aide pour commencer. La situation s’y prête très bien, car, aussi coriace que je pouvais avoir l’air, je m’inquiète de la manière dont je devais le mater. La nervosité et l'excitation se ressentent dans ma voix alors que je déroule mon fouet toujours accroché à ma ceinture :

« - Si cet esclave est attaché à ma personne, il faudra le soumettre par le fouet sans l’amocher de trop, il me semble. Comment dois-je m’y prendre pour me faire respecter d’un mongh-kheys sans qu’il ne me soit plus d’aucune utilité par la suite ? »

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La question était importante et Gormalek voulait profiter de l'offre que venait de lui faire Malfarth et qui lui répondit ce qu'il attendait

Le fouet est une valeur sûre, mais ça laisse des marques. Et parfois, le mongh-key n'y survit pas. Après, si tu veux le mater, c'est le classique. De l'humiliation et lui montrer qui est le maître. Si tu parviens à te faire obéir sans un seul coup de fouet, ce serait parfait.

Il attendit quelques secondes et reprit :

"Mais tu n'es qu'un apprenti pour le moment, donc reposes-toi sur le fouet."

L'esclave arriva, enchaîné et fut placé devant le jeune elfe noir.

"Pour commencer, tu vas lui donner quelques ordres simples.. Il pointa quelques caisses un peu plus loin.Fais lui bouger les caisses jusqu'à toi.

Il s'éloigna un peu, en disant

Tu sais ce qu'il te reste à faire"

Gormalek resta seul avec l'esclave qui lui appartenait et commença à lui donner l'ordre de déplacer les caisses, sans utiliser son fouet. Etait-ce de l'arrogance de penser qu'un escalve serait si simple à dompter ? Il y en avait peut-être une partie mais cela n'eut aucun effet. L'esclave se contenta de regarder les caisses et le jeune elfe qu'il avait en face de lui et prononça un unique mot.

Un unique mot qui, malgré le peu de connaissance de Gormalek dans ce charabia qui tenait lieu de "langage" aux Mongh-Keys, était clair dans tous les langages.

Non.

Un simple mot, prononcé avec défi, et l'on pouvait voir dans les yeux de l'esclave une certaine détermination.

Un affront qui ne pouvait rester impuni. Malgré son désir initial de ne pas utiliser son outil de travail, il était maintenant contraint de faire claquer son fouet. Et sans doute était-ce un coup de chance plus que la pratique intensive qu'il en avait mais il parvint à faire claquer son fouet aux pieds de l'esclave, tout en réitérant son ordre.

Et cela aurait du être efficace. N'importe quel mongh-key aurait compris que s'acharner à désobéir vaudrait des coups sur leur peau. Mais celui-ci était soit trop stupide, soit trop borné pour le comprendre. Il fit bien quelques pas vers les caisses mais s'arrêta presque immédiatement, tout en répétant.

NON d'une voix plus forte.

Cela se passait alors que Malfarth continuait son observation et commençait lentement à se rapprocher.

L'apprenti tenta une dernière fois de soumettre l'esclave et répéta l'ordre, mais cela n'eut pas plus de succès que les deux premières fois.

Malfarth arriva alors à leur hauteur.

"Et bien, il y a quelques difficultés à faire obéir cet esclave ? Car les caisses n'ont toujours pas bougé.".

Il jeta un regard envers Gormalek en lui indiquant : "Je t'avais dit d'utiliser le fouet. Bon, je vais te montrer comment on fait"

Malfarth fit claquer violemment le fouet dans l'air, frôlant l'esclave

"Ecoutes-moi Mongh-key, tu vas bouger ces caisses immédiatement."

Suivi de la réponse de l'esclave, le désormais classique "Non"

Alors que Malfarth devenait plus blème, une voix se fit entendre, furieuse.

"C'est quoi ce bordel ? Et pourquoi les caisses ont toujours pas été déplacées, Malfarth ? "

C'était Alkan qui les assassinait tous deux du regard, ainsi que l'esclave.

"Expliquez-vous l'un ou l'autre... IMMEDIATEMENT ! "

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Test de charisme : Seuil 9 : jet 17 => Echec
Test de Vol de l'esclave : jet caché
Jet d'ATT : 6

On retente la même :

Test de charisme : Seuil 10 (9+1 bonus) : jet 3 => Réussite
Test de Vol de l'esclave : jet caché

La dernière :
Test de charisme : Seuil 10 (9+1 bonus) : jet 14 => Echec
Test de Vol de l'esclave : jet caché

Test de Cha de Malfarth : Jet caché
Test de Vol de l'escalve : jet caché

[Sombrehivers Gomalek]

Malfarth donna de précieuses indications. Gormalek ne le nia pas, mais la difficulté était bien au rendez-vous. Il fallait mettre de côté cruauté et violence pour que le mongh-key survive à cette épreuve. Le but poursuivit de ce dernier était de le faire plier ! Passer par l'humiliation et lui montrer qui est le maître, semble être une voie paisible pour ce mongh-key. Sans oublier que la créativité des elfes noirs est sans bornes quand il s'agit de souffrance, d'humiliation et de torture. Gormalek allait mettre en pratique ses connaissances pour arriver à ces fins. Se faire obéir sans un seul coup de fouet, voilà un défi ambitieux pour le jeune elfe.

***

Quelques instants plus tard, la réaction de l'esclave me prend de court. Les instructions de Malfarth sont claires et mon ordre était distinct d'une formulation polie et qui aurait nécessité une réponse :

« Amène-moi ces caisses à mes pieds que je puisse voir si tu es digne de me servir ! » Sifflai-je distinctement en me tenant face à lui, le fouet déroulé dans la main droite.

La clarté et l'unique mot échangé avec le mongh-key ne laissent passer aucun doute sur sa détermination à résister aux ordres de ses bourreaux. Se croit-il en position pour pouvoir négocier ? Sa réponse négative ne peut rester impunie. Malgré la bravoure de sa réponse, je claque mon fouet à ses pieds en réitérant mon ordre avec une vivacité renouvelée et plus menaçante :

« Comment oses-tu mongh-key ? Ton corps de larve n'a qu'une fonction : servir les illustres maîtres qui t'ont enlevé aux tiens ! Par Khaine , fais ce que je te dis où la morsure de mon fouet sera ton unique souvenir de notre première rencontre ! »

La seule réaction que je recueillis, est la même que la précédente... La colère bouillonne en moi alors que l'affront de ce mongh-key me fait perdre le contrôle de ma patience. La situation devient alors personnelle et c'est l'honneur de ma maisonnée qui est en jeu. La rage me tenaille l'estomac alors que les conseils de Malfarth résonnent encore dans ma tête. Je lui réitère mon ordre toujours plus vivement. Rien ne se passe.

C'est au moment où je m'apprête à lever mon fouet pour lui faire ravaler son injure et son obstination, que Malfarth qui observait la scène un peu plus loin, s'approche pour me reprocher de ne pas avoir utilisé mon fouet. Furieux, j'allais lui rétorquer une réponse cinglante, mais une silhouette derrière Malfarth se dirigeant énergiquement vers nous, me fait ravaler mon juron. Alors que Malfarth s'essaye à mettre au pas l'esclave, la silhouette s'approcha encore plus vite. Mon regard est à ce moment-là occulter de sa vision périphérique et la tension augmente partout, autour de moi. La colère s'estompa et une angoisse pris sa place. Je deviens alors aussi blême que Malfarth face à son échec, mais pas pour les mêmes raisons.

La voix furieuse de la silhouette se fit entendre avant que je ne compris qu'il s'agissait de la personne qui allait me faire mordre la poussière face à mon échec. Il n'était pas de bon augure de voir Alkan furieuse et je l'avais déjà compris lors de notre première rencontre. Sa fureur se traduit par son regard assassin sur nous trois, y compris l'esclave. Elle nous aurait tous fait exécuter au nom de Khaine sur place et sans hésitation, pensais-je.

Elle demande des explications à Malfarth sur l'inaction face à son ordre. Je me garde bien de lui répondre en premier et laisse Malfarth lui répondre avec le ton approprié. Par la suite, je lui explique ce que j'ai fait. Je glisse aussi l'idée de faire plier mon mong-keys par une tâche plus humiliante suite à son refus.

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Un silence de plomb résonnait entre les trois elfes noirs, Alkan étant dans une froide colère, Malfarth était devenu encore plus blême et Gormalek préférant que Malfarth explique ce qu'il venait de se passer. De la couardise ... ou peut-être son instinct de survie.

Après quelques secondes Malfarth se rendit compte que l'apprenti ne prendrait pas la parole et commença à chercher ses mots.

"Eh bien ... comment dire ...", interrompu immédiatement par Alkan et un sonore

"PLUS FORT !"

"C'est pour l'apprenti. Son esclave devait faire bouger les caisses et il refusait donc je suis venu l'aider. Tu viens d'arriver à ce moment ...[/size] dit-il d'un air se voulant attristé.

Mais Alkan ne goûta pas cette explication. Elle fusilla du regard Gormalek et se retourna vers Malfarth.

"Ne me prends pas pour une abrutie. Je t'ai vu faire claquer le fouet et donner l'ordre à cet esclave. Et j'ai surtout vu qu'il n'a pas bougé."

Le regardant d'un air méprisant, elle continua

"Tu dois entraîner les apprentis. Mais si tu es même pas foutu de faire obéir un esclave ... tu peux m'expliquer à quoi tu sers ?

Le silence de Malfarth répondit pour lui et Gormalek put sentir l'animosité entre les deux elfes, il y avait également autre chose mais qu'il n'arrivait pas à définir.

Elle se retourna vers l'esclave et l'incita à bouger les caisses

"Bouges ces caisses immédiatement" siffla-t-elle. Et alors que l'esclave avait refusé de les bouger, à cause d'un orgueil mal placé, visiblement, il se doutait qu'il était plus sage de ne pas contrarier celle qui lui avait donné l'ordre et commença à rassembler les caisses à l'endroit qu'on lui avait indiqué. Alkan se retourna vers les deux autres elfes noirs avant de reprendre la parole.

"C'est comme ça qu'on donne un ordre à un esclave. Malfarth, tu connais ton boulot, tu as intérêt à en faire un dresseur. Quand à toi, Gormalek, c'est ça ? Si t'es même pas foutu de te faire obéir d'un pauvre esclave, tu ferais mieux de partir tout de suite." leur dit-elle avant de repartir.

Alkan disparut aussi vite qu'elle était apparue, laissant Gormalek et Malfarth seuls. Ce dernier reprit la parole.

"On va arrêter là pour l'instant Tu as quartier libre et on se revoit dans trois heures pour la suite."[/size]

Il fit un signe afin que l'on enferme l'esclave de Gormalek et repartit vers l'intérieur, laissant Gormalek seul au milieu de l'arène, avec du temps libre à dépenser comme il le souhaitait.

[Sombrehivers Gomalek]

La colère d'Alkan était tout à fait justifiée pour Gormalek et elle faisait partie intégrante de son échec. Alors que Malfarth se justifiait, Gormalek regardait intensément cette esclave qui l'avait irrité par sa désobéissance. Il fallait que sa désobéissance se paye à la hauteur de cet affront.

Alkan me fusilla d'un regard que Gormalek n'oubliera jamais. Un regard qui prédisait de sombre dessein à son égard. La peur le tenaillait, mais il encaissa des critiques d'Alkan. Il avait déjà vécu des situations d'échec, mais pas de cette ampleur-là. D'aussi loin qu'il pouvait s'en rappeler dans le domaine familial à Naggarond, les maîtres esclavagistes étaient craints et respectés en toute circonstance. Or, le jeune elfe noir s'était plus préoccupé du domptage de chevaux que de l'asservissement de ces êtres inférieurs. Dans la situation actuelle, sa connaissance du domptage se résumait à celle des animaux et ne lui serait que peu utile tant qu'il devra briser des hommes et des femmes.

L'animosité entre Alkan et Malfarth se faisait ressentir pour Gormalek. Cette situation allait sans doute avoir un impact pour les deux elfes plus tard. En attendant, l'esclave obéit aux ordres d'Alkan. Ce fut sans surprise pour Gormalek. Tout de même, l'esclave avait réussi à semer le doute dans la tête de l'apprenti et, par extension, avoir remis en question sa voie de dompteur. Cet élément-là allait être déterminant dans la future relation entre maitre et esclave qu'ils auront tous les deux.

***

Quand elle se retourna vers moi pour me pointer mon incapacité et me signifier où se trouvait la sortie, je ne baissa pas les yeux face à sa fureur. Sans commettre d'affront à Alkan, mon regard était plein de détermination à continuer ma voie contre vents et marées. Si le domptage d'hommes et de femmes était important pour accomplir cette voie, pour moi, celui des animaux était plus noble et plus intéressant. Mais il fallait que je continue à persévérer. La fuite n'était pas une option. Tout ce chemin n'avait pas été fait en vain tant que je me tenais debout armé de mon fouet. Alkan disparut et j'eus quartier libre pendant trois heures grâce à Malfarth. En voyant partir Malfarth, je savais déjà ce que j'allais faire de mes 3 heures.

Je me dirige vers la sortie de l'arène et je mis en quête de l'autel d'Anath Raema. A travers les rues chaotiques de Clar Karond, je trouve sans mal une chapelle drapée de fourrures dédiée à la Déesse de la Chasse Sauvage. Les chapelles sont monnaie courante et, non loin des arènes, elles se dressent recouvertes de fourrures, fruits des chasses avoisinantes. Avant de s'y rendre, je me mets en quête d'une offrande pour la Déesse. Dans ce but, je passe chez un chasseur et lui achète une peau de daim.

« J'espère que la prochaine offrande proviendra de ma propre chasse. » Me suis-je dit tout en payant le chasseur.

Je pris soin de choisir une fourrure dont les coups de couteaux pour achever la bête n'avaient pas dénaturé la fourrure. Alourdi par le présent, je me rends sans tarder à la chapelle. Je dépose l'offrande au pied de l'autel et me recueille alors sur l'autel de la Déesse en lui promettant moult victoire à son nom pendant mon parcours d'apprenti en échange de sa protection.

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Achat d'une fourrure de Daim non tannée : - 10p

En revenant à l'arène, je me rends au dortoir pour vérifier que tout est bien en place. Ensuite, je me mets en quête d'une couveuse au sein du bâtiment dans l'idée de déposer mon œuf et de permettre à ce dernier d'éclore. Après une recherche fructueuse ou non, je me rends à temps à l'endroit de rendez-vous de Malfarth.

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Recherche d'une couveuse ou d'un endroit où il y a une importante source de chaleur

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Lors de sa pause, Gormalek en profita pour explorer et, après avoir réussi à trouver une peau pouvant servir d'offrande et l'avoir acheté, se dirigea vers l'un des temples d'Anath Raema, afin d'obtenir sa bénédiction.

Le temple était vide, seules quelques peau et têtes d'animaux divers, de cerfs de daims, de loups et même d'un ours étaient présents, réunis en deux petits tas, l'un de peaux et l'autre de trophées, devant une sorte de grosse pierre qui semblait être l'autel.

Offrir quelque chose à la Déesse de la Chasse Sauvage qui n''était pas issu du produit de la chasse de son fidèle pouvait cependant être une décision risquée.

Il déposa respectueusement la peau sur le tas avant de repartir respectueusement. Alors qu'il sortait il vit un autre elfe, amenant une peau sanglante, avec les flèches encore fichées dedans qui le toisa légèrement.

Il revint à l'arène après deux heures. Il fit un léger détour dans le dortoir où il avait installé ses affaires et il vit que quelque chose avait changé dès qu'il fut rentré dans la chambre.

Il pouvait voir que certains des lits avaient été dérangés et que l'un des coffres, qu'il pensait inutilisé, laissait sortir un bout de tissu. En se rapprochant de son lit, il vit que ce dernier n'avait pas été dérangé, mais que le coffre dans lequel il avait mis ses affaires, bien que toujours verrouillé avait été déplacé légèrement.

Il ouvrit le coffre et ne sentit aucune résistance au niveau du mécanisme, comme si le coffre avait été simplement déplacé et non pas forcé. Ou alors, ouvert avec la clef que Gormalek avait avec lui. Il fouilla légèrement et trouva tout ce qu'il cherchait, ses habits, et surtout le coffre avec son œuf à l'intérieur qui n'avait absolument pas bougé.

Peut-être était-ce un simple hasard que le coffre avait été déplacé, mais alors qu'il cherchait l'œuf dans son coffre, il tenta de se remémorer où pouvait bien se trouver la couveuse.

Car il y en avait forcément une dans l'arène, c'était nécessaire pour dresser des animaux dès leur plus jeune âge. Et il se souvient où elle se trouvait, il pouvait presque la revoir. Au dernier sous-sol, à proximité des sang-froid se trouvait une porte un peu dissimulée et qui n'avait absolument aucun garde à proximité.

Ce qui était logique vu que la couveuse était gardée par les sang-froid eux-mêmes, s'agitant et grondant dès que quelqu'un s'approchait trop près d'eux, tentant de leur foncer dessus, ils valaient tous les gardes du monde. Il se pouvait même que leurs cris et agitation pouvait servir à alerter les dresseurs. Mais un autre problème se posait pour Gormalek, puisqu'il lui avait été indiqué qu'il ne pourrait jamais revenir dans cet étage sans être accompagné.

Plusieurs choix lui étaient désormais possibles : Prioriser son entraînement, quitte à risquer à ce que l'oeuf ne puisse jamais éclore ? Ou tenter de faire éclore son oeuf, par tous les moyens,, quitte à demander de l'aide ?

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Jet d'Int pour remarquer si quelque chose à changé dans la chambre : Jet : 8 Résultat : 4 => Réussite : Oui quelque chose à changer
Jet d'Int pour te souvenir où se trouve la couveuse et s'il y a des particularités : Jet 8 Résultat : 1 => Réussite critique : Tu te souviens exactement où elle se trouve, même si vous n'y êtes pas rentrés. Et surtout comment l'entrée est protégée.

[Sombrehivers Gomalek]

Tout en se remémorant son passage à l'autel d'Anath Raema, Gormalek se dirigeait vers le dortoir où attendaient ses affaires. À peine la porte franchie, il tiqua sur les différents lits qui avaient été dérangés.

« Voilà, qui ne m'arrange guère. Serait-ce une inspection des lits et des coffres des apprentis ? On ne garde jamais bien longtemps un secret dans un tel endroit ! Sûrement que les contrôles doivent se faire fréquemment ici... » Siffla-t-il entre ses dents et s'approcha de son lit, les sourcils froncés d'agacement qu'on touche à ses affaires.

Le cœur battant, il saisit sa clé et fouilla dans son coffre. Le coffret en bois n'avait pas bougé. Il s'agit d'un petit coffre en bois d'ébène avec une petite serrure. À première vue, le coffret semblait intact et en bon état. Gormalek se gardait bien d'ouvrir le boîtier tant qu'il n'avait pas une alternative pour mettre en sûreté et au chaud son œuf. En effet, ses contours étaient de velours rembourré en plume et en crin de cheval. Cela permettait de garder une chaleur constante si on ne l'ouvrait pas. Cependant, à terme, cette boîte ne pouvait pas être une solution pour faire éclore son contenant.

***

Après vérification du coffre, je referme mon coffre à clé et me remémore l'endroit où il pouvait y avoir une couveuse. « Au dernier sous-sol, à proximité, des sang-froid se trouvaient une porte un peu dissimulée et qui n'avait absolument aucun garde à proximité... La couveuse était gardée par les sangs-froids eux-mêmes ... Leurs cris et agitations pouvaient servir à alerter les dresseurs ... Jamais revenir dans cet étage sans être accompagné.»

La réflexion est intense et je tente d’éclaircir la situation. Assis en tailleur sur ma paillasse la tête dans les mains, j'évalue la situation. Les embûches se mettent en place et difficile de les ignorer. Si les sangs-froids viellent sur la porte, je n'aurai pas plus de chance de rentrer que d'en sortir vivant. Tant par leurs dangerosités et que par celles des gardes, passer en toute discrétion me semble irréalisable. Les mises en garde de Malfarth et la visite des sous-sols de l'arène, m'ont donné une vague idée de la dangerosité des lieux. Sans oublier que je n'aurais jamais accès à cette partie de l'arène sans être accompagné. Sans parler d'Alkan qui me fera subir les pires supplices si le moindre faux pas est fait. L'échec retentissant de ce matin, doit être effacé et je dois légitimer ma présence en ces lieux. L'œuf reste secondaire malgré mon envie d'élever moi-même mon futur compagnon d'armes.

« Limitons les échecs, la priorité reste la voie du domptage. Je ferai le nécessaire pour devenir maître dompteur et pour prouver ma valeur à Malfarth et surtout à Alkan ! » Se dit-il à contre-cœur...

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Gormalek suit sa quête d'apprentissage et ne tente rien avec son œuf pour le moment !

Ayant pris ma décision, je sors alors de ma réflexion, referme le coffre et me dirige vers la porte. Je sors dans le couloir éclairé et jette un coup d'œil vitreux vers le couloir s'engouffrant dans les entrailles de l'arène. Là-bas, les rugissements sourds se font entendre. Je détourne alors la tête bougonnant et décide de rejoindre Malfarth qui devait m'attendre à la surface. Je monte activement les marches pour le rejoindre.

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Alors que Gormalek était tout à ses pensées en retournant vers le centre de l'arène, se demandant ce qu'allait attendre Malfarth suite à son échec, il rencontra deux elfes noirs de son âge qu'il n'avait encore jamais vu, qui discutaient en bloquant le passage et semblaient ne pas disposer à bouger.

Alors qu'il s'approchait, il put entendre une partie de leur discussion :

"Alkan a l'air furieuse, enfin. Encore plus que d'habitude, je me demande ce qui a pu se passer.

"Je l'ai aperçue ce matin, de loin avec Malfarth et je l'ai entendu crier. Visiblement, ça ne s'arrange pas entre eux deux. Mais hâtons-nous, nous risquons d'être en retard."

Et alors que les deux elfes commencèrent à se retourner, ils aperçurent Gormalek qui venait de s'approcher à leurs côtés et le jaugèrent rapidement.

"Tiens un nouvel arrivant on dirait. Un apprenti dresseur, j'imagine. Enchanté. Je me nomme Almok Parmek, et voici mon frère, Lothrak. Tu n'es pas là depuis bien longtemps, j'imagine ? "

Gormalek se présenta rapidement et confirma leur première impression. Il leur demanda alors quel était leur rôle dans l'arène. A cette question, Almok eut un grand sourire et répondit pour son frère également.

"Je m'en doutais. Et bien, nous sommes comme toi, des personnes désireuses de suivre la voie prestigieuse et impitoyable du dressage. Enfin, nous devons nous dépêcher, il ne serait pas prudent d'arriver en retard."

Alors que tous trois se dirigèrent vers l'arène, Almok continua à discuter avec Gormalek.
"Dresser des inférieurs comme les mongh-keys et faire plier de dangereuses créatures à notre bon vouloir, risquer sa vie à chaque instant. Il n'y à pas à dire, cette voie nous était destinée à mon frère et moi. "

Mais alors qu'ils arrivèrent, ils ne virent pas Malfarth qui les attendait au centre de l'arène. Gormalek avait remarqué que les caisses avaient finalement disparu mais excepté lui et ses compagnons qu'il venait de rencontrer, il n'y avait pas âme qui vive. Ils attendirent quelques minutes, échangeant quelques mots mais personne ne venait.

Lothrak, moins loquace que son frère commença à s'interroger :

"Etrange, Malfarth nous avait donné rendez-vous ici pour le dressage pourtant ? Et je ne le vois nulle part.
"Tu as raison mon frère. Il semblerait que notre cher instructeur nous ait oublié, à moins qu'une chose d'une extrême importance l'ait retenu. "

Encore quelques minutes passèrent et les élèves virent trois mongh-keys en haillons être escortés jusqu'au centre de l'arène, à quelques pas d'eux et parmi eux, Gormalek reconnut son échec du matin, et, sur son corps, des traces de coups qu'il n'avait pas eu le matin. Visiblement, Alkan ou Malfarth avait décidé de lui inculquer le concept d'obéissance. D'autres elfes noirs virent monter quelques caisses qu'ils répartirent dans l'arène.

"Ah, enfin"

Puis, à la grande surprise des trois, une voix emplit l'arène.

"Changement de programme, aujourd'hui c'est moi qui m'occupe de vous. Malfarth a eu un empêchement.

Alkan arrivait, à grand pas des escaliers, à la suite des esclaves, un fouet ensanglanté à sa ceinture qu'elle sorti et commença à faire voler dans les airs.

"Vous allez donner des ordres simples à ces mongh-keys, histoire de voir s'ils ont appris à obéir. Ca peut-être simplement regrouper les caisses, monter dessus, les bouger ou n'importe quelle idée que vous pouvez avoir. Et j'espère pour vous que vous n'allez pas me faire perdre mon temps, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui"

[Sombrehivers Gomalek]

Au pied de l'escalier, Gormalek posa le pied sur la première marche qui craqua sous son poids. L'odeur du bois des marches le plongea dans ses souvenirs d'enfance où il épiait, depuis les fentes des planches de la grange, les Maîtres esclavagistes "attendrirent" les esclaves à l'aide de leurs fouets. Les questions et les litanies des esclaves lui revenaient par bribe comme une chanson insupportable orchestrée par les fouets :

Qui sers-tu ?
#Claque# La maison des Sombrehivers


Qui donne sens à ta misérable vie ?
#Claque# Le Seigneur Dakrus et sa descendance


Comment laves-tu ton honneur de misérable esclave ?
#Claque# En servant mon maître jusqu'à ma mort

Une telle litanie a inculqué à son mongh-keys pourraient lui servir plus tard...
« Faut-il encore pouvoir se faire obéir pour faire bouger des caisses », ironisa amèrement Gormalek en montant la seconde marche.


***


Deux voix se faisaient entendre dans l'escalier. Je lève alors les yeux et je sors de ma bulle de réflexion que je n'avais pas quittée depuis que j'étais descendu dans le dortoir. Les quelques mots et brins de phrases que je capte en montant les marches m'annonce la couleur de ce qui allait suivre.

« Mais la victoire sera mienne. » me suis-je dit en montant avec optimisme l'escalier à la rencontre des voix dans l'escalier.

A la vue des deux elfes, je manque de rater une marche. Un peu embêté d'avoir failli me retrouver dans une situation à mon désavantage, je me sens tout de même d'humeur sociable. Je les salue en retour et répondis à Almok Parmek de façon aimable avec une pointe d'amusement en utilisant ce moment pour en apprendre plus d'eux :

« Je suis Gormalek Sombrehivers. Enchanté de faire votre connaissance à vous deux. En effet, je suis un apprenti et je n'ai pas encore fait une seule lune parmi vous. On m'a trouvé une place que ce matin. Tu es observateur pour voir qui est habitué à prendre ces escaliers tortueux. Vous avez l'air tout deux d'avoir pris une voie similaire à la mienne, je me trompe ? »

Après la confirmation de leurs rôles, je ne pus qu'approuver sa dernière remarque et on se dirigea vers l'arène. Almok me semblait vouloir nouer quelques liens de camaraderie, tandis que son frère restait un peu en retrait, moins loquace, semblerait-il. Tout au long de la discussion jusqu'au centre, je ne pouvais m'empêcher de remarquer que l'arène était silencieuse. Au moment de lui demander, quel était ce lien si fort entre la voie du domptage et la fratrie qu'il formait, son frère et lui, que je vis la disparition des caisses. Almok lui expliqua ce lien en quelques mots. Enfin, Lothrak intervint en soulevant la question qui me taraudait depuis qu'on était sorti des escaliers : « Où se trouve Malfart ? ».

« Il m'est difficile de croire qu'il ne veuille pas en découdre avec mon mongh-keys qui a osé mettre en colère Alkan, elle-même ! Il ne raterait pas une occasion pareille de voir cet esclave docilement soulevé des caisses pour le plus grand plaisir d'Alkan. » répondis-je à Almok avec une pointe d'inquiétude.


Après plusieurs minutes, j'entends les bruits des chaînes des 3 esclaves et des cliquetis des armures des geôliers. Cette mélodie sonnait à mes oreilles comme le son d'un bon moment en approche. Mon excitation montait au fur et à mesure que je voyais son mongh-keys approcher. Une correction lui avait été donnée d'après les nouvelles traces de coups sur son corps. Une pensée me traverse alors l'esprit :

« Voilà qui pourrait être à mon avantage. Espérons que la correction a été bénéfique. »

La voix qui emplit l'arène balaya comme un manteau noir tout lueur de pensée positive de mon esprit que j'avais tenté de préserver jusqu'ici. En tournant la tête, je vis avec surprise Alkan, armé de son fouet rougit par les corrections musclées et précédant les esclaves.

Les instructions sont claires et peuvent se résumer en trois mots : se faire obéir !

L'émotion de ce changement d'instructeur passé, je rassemble en moi toute la détermination et repense à l'image des Maîtres que j'avais vu faire à de mainte reprise. D'un geste souple, je déroule mon fouet accroché ma ceinture. Je m'approche alors de l'esclave qui m'est attitré tout en observant ces blessures encore ouvertes. Je lui susurre à l'oreille :

« Je pense qu'on s'est mal compris ce matin, esclave. J'ai horreur de me répéter deux fois dans une journée et que cette journée te serve de leçon. Donc tu vas faire ce que je t'ordonne où mon fouet t'enlèvera le reste de peau qui couvre ton dos : »

Rassemble les caisses et vient les déposer à mes pieds ! Ne nous fais pas attendre, nous avons fort à faire ! criais-je le fouet levé en y mettant ma rage et ma détermination face à l'affront de ce matin.