[Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Ghrond s'élève dans le nord glacial du domaine du Roi Sorcier. Pour l'essentiel, elle ressemble à la grande cité de Naggarond en moins importante. C'est plus une ville de garnison qu'un lieu de résidence. Son unique tour élancée se dresse telle une épée noire qui jaillit d'un éperon rocheux.

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[MJ] Le Naufrageur
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[Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Un pouvoir partagé, c’est un pouvoir décru
- Marie José Thériault


Le nord. Son allié, le froid mordant. Ensemble, ils gèlent la terre et les cœurs. Heureusement, les Druchii n’ont jamais réellement affectionné l’amour. Pour se protéger, ils enferment leur coeur et bien plus encore dans une prison d’acier noir. Leurs forteresses le reflètent si bien. Une d’entre-elle est si bien connue, Ghrond, la Tour du Nord. Aussi décadente que richissime, aussi assaillie que convoitée, la place forte se dresse fièrement contre les horreurs du nord. Surveillé par la mère même du Roi-Sorcier, le bastion est le symbole parfait de ce qu’est les Elfes Noirs. Tous ? Non, une d’entre elles, piégée dans ces sombres murs, n’aspire pas à cette vie.

Dans les bas-fond de la ville, où se terrent les marchands d’esclaves et les mercenaires, une ruelle presque oubliée même par le temps se démarque. Tel un morceau de charbon dans un océan de diamants, ses impuretés, sa crasse, son architecture archaïque n’attirent que les fins connaisseurs.

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C’est cachée derrière cet océan d’oubli que Ciriloth Nixsurge passe une bonne partie de son temps libre. La chance lui sourit, après tout, bien peu peuvent se permettre d’avoir leur propre antre secrète, qu’importe le délabrement de celle-ci. Loin du luxe réservé aux sorcières, elle profite de sa soirée pour tenter d'accomplir un rituel.
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Au sol, assise en tailleur, elle relit un passage du grimoire maléfique qu’elle a autrefois dérobé. Un ouvrage interdit même chez les Druchii, car il contient des connaissances que même eux jugent comme trop… dangereuses. Un signe de faiblesse, assurément. Le jeune elfe n’est pas sujette à cela n’est-ce pas ?

Non, elle désire faire partie de quelque chose de bien plus grandiose que les sauteries de ses congénères. Dans le livre, annoté par un inconnu, elle trouve une page bien troublante. Elle est vide, dénuée d’encre, dénuée de savoir. Cependant, comme par réflexe, elle se concentre et attire les vents vers elle. Contrairement à son enseignement, cette fois-ci, elle se moque de la précision. Sans considération ésotérique, elle puise dans l’énergie environnante telle un esclave assoiffé, plus, toujours plus. Ses mains commencent à trembler et son souffle s’accélère. La peur ? Ou est-ce l’excitation ? Sa vue se trouble un court instant, brouillant même ce qui se trouve devant ses propres yeux. Enfin, l’ouvrage maudit s’illumine, et révèle son secret.
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Les deux faces sont désormais, véritables. Sur le côté sénestre, un monstre, à l’apparence humanoïde, se dessine. Sans yeux, des mains aussi griffues que les pattes d’une harpie, il semble être ancré dans le sol. Son visage, lisse comme une dune, ne montre qu’une horrible bouche digne d’un molosse. À sa droite, sur l’autre feuille de peau humaine, est inscrite une espèce… d’incantation ? De rituel ? Impossible à dire. Pourtant, elle a étudié la magie noire ! Mais le chaos, lui, s’en moque éperdument. Cruellement même. Elle a temps sacrifié, tant perdu, pour au final, rien ! Une bouffée de chaleur vient rougir le visage de la chaotique.

Soudain, le livre se met lui aussi à trembler, les ombres de la pièce s’élèvent du sol et se rejoignent comme des fils tressés. Ils se superposent, se tordent, se mélangent sans réelle coordination. La masse informe de ténèbres, ressemble désormais à de la boue. Cette mélasse noiratre, d’un coup, s’élève, et une main jaillit ! Déchirant sa couverture, une autre vient la rejoindre, écartant encore plus le cocon. S’extirpant péniblement, tel un nouveau-né, un humain ? Non, aucun homme, pas même le plus exotique esclave, ne ressemble à ça.
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L’horreur penche sa tête sans bouger ses épaules, créant mille craquements dans l’air. Désormais debout, au-dessus du précieux bien, même sans avoir de regard, le sien est plongé sur la tatouée.

«Bonjour»

Sa voix est douce, amicale et simplissime, contrastant avec son apparence damnée.

«Le livre, tu l’as ouvert, tu m’as appelé, mais je ne te reconnais pas. »

Il commence à rigoler audiblement, son rire éclate le silence autrefois d’or.

«Ils ne me croiront jamais tu sais ? Qu’une elfe… pardon, une elfe noire me contacte…
Tu ne sais même pas qui je suis, n’est-ce pas ? Ce n’est pas grave, je ne te connais pas non plus à prêt tout. Seulement, je ressens une chose différente avec toi, ton âme…

Elle est si… lointaine, et pourtant, si familière. Tu n’es pas ce que tu montres, hein ? Un point commun entre nous deux hehe. Je ressens tant de chose en toi, de la haine, oh oui, beaucoup même. Mais aussi du désir, de l’ambition, de l'égoïsme.

Tant de qualités, nous sommes faits pour nous entendre, ah. Pour l’instant, appelle moi corbeau, oui, j’aime ce nom, corbeau.

Je ne vais pas tourner autour de toi, nous avons un maître en commun, l’autel derrière toi parle à ta place pas vrai ?

Mon maître se moque des offrandes, il veut bien plus de personnes de talent. Il veut tant… tant…
Mais tu n’as pas confiance en moi, un autre point commun alors. Écoute-moi, esclave des ténèbres, car je ne me répète pas. Si tu désires briser tes chaînes, il te faut bien plus que du pouvoir. Il te faut des alliés, qui partagent ton secret, mais jamais ton pouvoir. Je crois que les marchands appellent cela… des partenaires…

Tu n’en trouveras presque aucun ici, même si j’ignore où tu te trouves.

Je t’offre une chance de t’élever, d’apprendre, de détruire et ruiner. En échange de ces services, je ne te demande qu’une seule unique singulière chose.

Ton aide.

Mais ici, elle ne m’est d’aucune utilité. Et elle ne le sera pas pour le Dieu du Destin.

Qu'es-tu prête à sacrifier, en échange de la vraie puissance, sorcière ?»


Sa main se tend, son composé se mouvant en lui-même. Sa paume, dirigée vers le plafond, ses doigts griffus, écartés. Pour la première fois, Ciriloth perçoit un sourire, malicieux, certes, mais un sourire quand même.

Elle ressent que l'entité ne parvient pas à se dépalcer plus que cela, comme si quelque chose le... bloquait sur place ? Mais quoi donc...
Une offre endiablée par un être aussi, si ce n’est plus, damné qu’elle. Une soirée pour le moins mouvementée, pour une sorcière. Une sorcière libre du choix, libre de ses mots, libre de choisir sa destinée !
Test de Ciriloth de MAG (+0) : 10, réussite de justesse. Ca commence bien :mrgreen:
Test de ??? de ??? : 19; échec automatique, qu'il est mauvais. :Oo:
Test de VOL ((Int+MAG)/2) (+0) de Ciriloth : 4, belle réussite, ton apprentissage commence déjà si bien, beaucoup d'avenir en somme.
Pour les fous qui désirent me rendre visite aux récifs.

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Ciriloth Nixsurge
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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par Ciriloth Nixsurge »

Tandis que le monstre humanoïde se dessinait sur la page du livre, les poils de la Druchii se hérissaient sur ses bras, de peur ou d'excitation, plutôt un mélange des deux en réalité. Se livrer à l'inconnu n'était jamais une expérience très agréable pour personne, mais Ciriloth ne pouvait que sourire face à sa réussite ; car pour la première fois ses études aboutissaient à quelque chose et la Ruine semblait lui répondre. Quant à cette réponse, elle l'appréhendait comme un nouveau-né qui sort du ventre de sa mère, ni plus ni moins Ciriloth s'embarquait dans des expériences chaotiques qui dépassaient son entendement.

Lorsque les mains du démons déchirèrent les pages du livre pour se frayer un chemin dans le Vieux Monde, la Sorcière eut un mouvement réflexe de recul et se mit à l'abri derrière son épée, et sans manquer de prudence, elle maintint un espace de distance entre elle et la chose.

Ebranlée par la voix, par le rire de la chose qui se moque de la situation atypique qu'est la rencontre entre une Druchii et la Ruine, la Sorcière réfléchissait en écoutant les paroles du Démon. Soudainement, la peur qui la hantait dans ses entrailles disparu lorsque le Démon demanda son aide. Ainsi donc, cette chose avait besoin d'elle ? Cela voulait dire qu'elle ne risquait rien ? Pour le moment. Sans quitter son épée, la Druchii s'approche légèrement de la chose et la contourna pour l'observer sous toutes les coutures, déduisant que le monstre était attaché au livre, comme fait prisonnier par un puissant rituel. Il n'en fallut pas plus pour que Ciriloth conclut à elle-même que ce démon désirait son aide pour s'évader de sa cage.

"Que ton échange sonne appétissant à mes longues oreilles d'Elfe, Corbeau. Mais, me prends-tu pour une imbécile ? Dans ton échange de bons procédés, tu y gagnes plus que je n'ai à y gagner. Je te délivre de ta cage et je te sacrifie ma personne, car c'est bien cela que tu veux ? Et en échange... J'ai ta vague promesse de m'aider à devenir plus puissante ?"

A son tour, Ciriloth rigole très légèrement, l'instant de quelques brèves secondes. Elle ne rigole pas du Démon, seulement d'elle-même.

"J'y pense. Pourquoi ne pas d'ores et déjà me donner quelque chose ? Comme une magie assez puissante pour vaincre une matriarchie ? En échange, je t'offre son corps. Mmh... Je n'en suis pas certaine et à vrai dire rien ne me permet de l'affirmer, mais je parie que c'est ce que tu recherches, un corps ? De plus, comment puis-je m'assurer que tu ais la puissance pour m'aider dans mes ambitions ? A mes yeux, tu pourrais aussi bien être un puissant démon majeur qu'un petit diablotin inoffensif, les faits ne mentent pas, je ne vois qu'une ombre emprisonnée dans un livre pour l'instant."

Honnête n'est-ce pas ? De toute façon, Ciriloth s'en fichait qu'il accepte ou non sa proposition, elle ne faisait que le pousser à se dévoiler un peu plus. Quelles étaient les limites de ses pouvoirs à ce démon ? Qu'est-ce qu'il veut ? Elle en savait encore trop peu.

"Mais sache que je suis prête à beaucoup de choses pour que nous puissions accomplir de grandes choses toi et moi. Alors ? Corbeau, quel est ton plan pour semer la destruction chez les miens ? Je suis certaine que ton Seigneur t'en sera reconnaissant."

En effet, la Druchii haïssait son peuple et était prête à livrer Naggarrond à la Ruine si elle en avait la force. Au moins, en rêvait-elle durant ses nuits. Envers son peuple, elle ne ressentait que du mépris et de la colère. Par le passé, tous ceux de sa famille ont étés tués par les complots et manigances des Elfes Noirs et depuis lors, elle cherchait la vengeance. Et dire qu'elle n'a même pas eut le temps de détester sa famille, de les poignarder dans le dos elle-même...
Ciriloth Nixsurge, Sorcière Druchii
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Lavage de cerveau : Palier 3/3
Vous êtes persuadé que la personne du nom de Mälaa vous veut du bien.
Vous êtes persuadé que Dame Mälaa est une bonne personne, de confiance.
Vous êtes persuadé que son excellence sublime, Dame Mälaa, sait mieux que vous ce qui est bon pour vous.

Possédée par un Démon de Slaanesh.

Connaît la vérité sur la magie.

Ses relations : Mäala, sa partenaire dans le crime. Ishaina, sa garde du corps. Arthur, son esclave. Vekha, sa sœur aînée.

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[MJ] Le Naufrageur
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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Après avoir écouté attentivement la sorcière, l’entité souffle. Elle souffle tellement fort qu’on pourrait imaginer une nouvelle expression rien que pour cette situation. Sa main vient s’éclater bruyant sur son visage, telle une claque personnelle, résonnant dans toute la pièce.

«Une ombre emprisonnée dans un livre ? Tu ne sais même pas le sort que tu as employé ? Tu crois que c’est un sortilège d’invocation ? Je suis humain, elfe ! C’est un rituel de communication que tu as activée ! Puisque tu ne comprends pas, peut-être par différence culturelle, ou simplement par ta connerie, je vais te dire les choses plus clairement.

Je m’en fou d’être libéré, je m’en fou de ton corps ou celui d’une autre putain ! Pourquoi on peut se parler ? Car ce rituel est lié à ce livre, j’ai juste répondu à l’appel. C’est clair oui ou non ? Me comparer à un démon, si un démon était lié à cet objet, tu serais déjà morte ! Pas de cercle correct pour te protéger, pas de sacrifice pour l’amadouer, un démon invoqué t’aurais déjà exécuté pour cet affront. »


Le ton n’est plus calme, en vérité bien qu’il soit monté de deux étages, il n’est pas non plus énervé. Par contre, il est exaspéré, très exaspéré, tel un parent qui explique à un enfant que non, il ne peut pas avoir un Destrier.

«Tu veux une magie assez puissante pour tuer ta maîtresse ? Le pouvoir arcanique, ce n’est pas une pièce de monnaie qui s’échange, c’est un enseignement qui se transmet.

Car c’est ça que je t’offre, un enseignement. Rejoins-moi au nord, et je t'enseignerai la magie des Dieux ! Tu deviendras mon apprentie, et en échange de ma connaissance, de mon expertise, tu m’aideras. Un maître, une apprentie, mais avant tout, un allié.

Tu veux te venger ? Faire souffrir les autres oreilles pointues ? Tu n’y arriveras jamais seule sans y perdre la vie.

Un démon… on ne me l’avait jamais faite, celle-là…

Soit, je pardonne ton ignorance. On commence tous quelques parts après tout. Cependant, comme je te l'avais déjà dit, je comprends ton manque de confiance, à vrai dire, c’est une preuve d’intelligence. C’est pourquoi… il faut que tu puisses me faire confiance. »


Le prétendu humain gratte son menton et commence à marmonner tout bas tout en tapant du pied. Il regarde Ciriloth, puis ses yeux se baissent, avant de recommencer à observer l’elfe noire. C’est seulement après un court instant qu’il s’exclame.

«Pas le choix, je vais devoir lâcher le morceau. Je ne m’appelle pas corbeau, même si je trouve ce nom très joli.

Karazur le Chanteguerre est mon nom. »


Karazur le Chanteguerre, en voilà un nom qui terrifie. Cet humain, puissant sorcier-shaman des désolations au nord est connu uniquement dans les hautes sphères de Naggaroth. Le secret de son nom est bien gardé, car il a causé la mort de centaines de Druchii lors d’un assaut sur une de leur tour, Kaelra. Non seulement il a humilié ses ennemis par une perte immense de troupes, mais il l’a fait sans rien perdre. Pas un seul mort, pas un seul Kurgans et Norses n’ont été tués lors de cet assaut. Ils ont perdu beaucoup d’esclaves suite à cela, une défaite totale.
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Il a pillé l’endroit, dérobant tant de matériel que les prochains assauts du nord furent particulièrement douloureux pour les serviteurs du Roi-Sorcier. Un tel ennemi est resté secret du reste des elfes noirs pour une seule et unique raison, la propagande. Si jamais le reste de la société apprenait qu’un misérable humain est capable de les massacrer sans aucune représaille, les conséquences seraient anarchiques. Beaucoup chercheraient à se venger, et partiraient à sa recherche au nord. De telles expéditions coûtent très cher, trop cher. C’est donc par fierté et sécurité nationale que son nom reste secret.

Mais pourquoi lui, un véritable croque-mort chez les enfants de Khaine, parle à Ciriloth Nixsurge ?


«Ce livre que tu possèdes est le seul bien que j’ai perdu à cause des tiens. Ce grimoire appartenait à mon défunt maître, il m’a été utile mais un de vos maitre assassin à failli me tuer. J'ai donc utilisé cet ouvrage comme appât mais ce fieffé fils de pute a réussi à s'enfuir avec.

Depuis lors, je suis devenu assez puissant pour pouvoir m’en passer, tu peux le garder. Ce que je désire, c’est un apprenti, ou ici, une apprentie, digne de moi. Si tu as réussi à dérober ce bouquin sans y perdre la vie, et que tu es parvenu à accomplir ce rituel, même par accident, c’est que tu es douée.

Ça me plait.

Ma proposition est donc simple, je pense que tu l’as désormais comprise hein ? Putain cette journée est plus intéressante que prévue haha.

Revenons à nos dragons. Maintenant que j’ai mis ma main sur le feu, je te demande un peu d’eau. Un peu de confiance car merde, on ira nulle part sans ça. Je te connais pas, mais vu ta réaction, toi tu me connais. Alors on va faire les choses simplement. Quatre questions, quatre réponses simples. Si tu décides d’être chiante, je me casse, j’ai mes limites.

Est-ce que tu acceptes ma proposition ?
Dans combien de temps, approximativement, penses tu pouvoir me rejoindre au nord ?
Qu'est-ce que tu es prêtes à sacrifier ? Ton temps, ton énergie, ton héritage ne sont que des exemples, réfléchi bien.
Et comment tu t’appelles ? Oui je sais c’est con, mais j’aimerais bien pouvoir t’appeler autre chose que elfe.

Prend pas trop de temps à réfléchir, j'ai du travail qui m'attend, moi. »


Il se frotte les mains intensément, à croire qu’il s’attend clairement à quelque chose. Le silence est d’or, pour l’instant. Il va falloir le briser, ainsi que la glace entre les deux mages noirs.

Test de Cha (-4) : 16, échec. En même temps, tu étais bien à côté de la plaque.
Test d’INT (-4) de Ciriloth : 1, réussite critique, tu sais beaucoup de lui, peut-être même trop d’ailleurs…
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Ciriloth Nixsurge
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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par Ciriloth Nixsurge »

L'elfe noire se rassure en se répétant qu'elle n'est qu'une étudiante du Couvent, qu'elle n'y connaît rien à la Ruine et que tout lui reste à apprendre dans ce monde aux infinis mystères que sont les arcanes. En tous cas, si elle voulait faire une entrée en scène remarquée, elle avait parfaitement réussit son coup, certes dans le mauvais sens du terme. Néanmoins, Ciriloth avait pour elle que son plan avait à moitié fonctionné du fait qu'elle avait obtenue des informations sur son interlocuteur. Si ce qu'il disait n'était pas exagéré et s'avérait être vrai, cet homme devait être très puissant. Une aubaine pour l'Elfe Noire qui cherchait justement à apprendre la Ruine.

Cependant, elle ne lui faisait guère plus confiance qu'avant. Aussi innocente et ignorante qu'elle pouvait être, la Druchii n'ignorait pas le poison qui consummait le coeur des Chaotiques. A vrai dire, elle ne se demandait pas si Karazur la trahirait, mais quand il verserait du venin dans son écuelle. A cette question, elle n'avait pas la réponse, ce qui ne l'empêchait pas d'adhérer à la proposition du magicien pour l'instant.

- J'accepte.

Le prix à payer pour apprendre la Ruine et se faire remarquer par Tzeentch, coopérer avec les ennemis des Elfes Noirs et prendre le risque de recevoir une flèche dans le crâne à son arrivée même sur les Terres des Hommes du Chaos.

- Plus ou moins une semaine. Je ferai au mieux pour satisfaire mon impatiente.

Elle ne voulait pas s'aventurer toute seule dans les terres inhospitalières du nord et comptait bien trouver quelqu'un qui saurait assurer ses arrières, cela pouvait lui prendre un peu de temps et elle préférait compter large.

Quant à son sacrifice, l'Elfe réfléchissait en prenant garde de ne pas prendre trop de temps pour répondre, de sorte à ne pas énerver son interlocuteur. La question n'était pas des plus simples. Son temps ? Elle en avait besoin. Sa mémoire ? Très importante. Sa beauté ? Qu'importe la puissance si c'est pour marcher la tête couverte par un masque. Son énergie ? Sans, on ne vit plus véritablement. La question lui semblait être si ultime... Personne ne souhaite délibérément sacrifier quelque chose d'aussi important.

- Mes émotions, mes sentiments sont sacrifiables...

Après tout, qu'à cela ne tienne, ça ne sert à rien si ce n'est qu'à culpabiliser. Quoique, voulait vivre longtemps et peu intensément ? Peut-être qu'il était préférable de répondre le temps. Aussi, Ciriloth envisageait qu'il valait mieux perdre de son temps qu'en intensité.

- Sûrement mon temps, je pourrai en sacrifier également.

En ce qui concerne la dernière question, sa réponse fut en tout premier lieu nette :

- Ciriloth Nixsurge, Druchii du Couvent Noir. Je suis une adepte de la Magie Noire, héritage de la Reine-Mère Morathi. Je ne porte pas les Elfes Noirs dans mon cœur, ils ont détruit ce que j'avais de précieux en ces lieux et plus rien ne me rattache à Ghrond. Avide de savoirs et de puissance, j'accepte tes enseignements à compter de ce jour.

L'Elfe Noire se retourne et fouille dans ses armoires à la recherche de papier et de quoi écrire. Avec son nécessaire, elle demande à son nouveau maître :

- Vers où dois-je me diriger au juste ? Aurais-tu des indications ? Je ne connais rien des Terres où vivent les sauvages du chaos.

Sa peau peu couverte de tissus est presque entièrement tatouée, l'Elfe Noire se caresse le menton et continue ses réflexions en écoutant le Sorcier.

- J'ai peut-être un plan qui pourrait te satisfaire. Les Elfes Noirs sont suspicieux et ne sont pas facile à convaincre, mais je pourrai essayer de convaincre ma Matriarche d'envoyer des soldats au Nord suite à des informations que j'aurai obtenue. Ainsi, j'aurai une escorte pour te rejoindre et en plus de cela, ce piège te permettra de tendre une embuscade aux Elfes qui m'accompagnent. Quant à moi, je serai déclarée morte ou disparue, on ne me soupçonnera pas de traîtrise, contrairement si je venais à disparaitre soudainement. Qu'en penses-tu ?
Ciriloth Nixsurge, Sorcière Druchii
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Lavage de cerveau : Palier 3/3
Vous êtes persuadé que la personne du nom de Mälaa vous veut du bien.
Vous êtes persuadé que Dame Mälaa est une bonne personne, de confiance.
Vous êtes persuadé que son excellence sublime, Dame Mälaa, sait mieux que vous ce qui est bon pour vous.

Possédée par un Démon de Slaanesh.

Connaît la vérité sur la magie.

Ses relations : Mäala, sa partenaire dans le crime. Ishaina, sa garde du corps. Arthur, son esclave. Vekha, sa sœur aînée.

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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Karazur écoute très attentivement la sorcière, car il comprend l’importance des mots qu’il entend. Assurément satisfait, il hoche la tête, approuvant les propos de son interlocutrice.

«Ghrond, tant mieux, c’est une très bonne nouvelle. Comme tu le dis, le trajet ne sera pas très long, tant mieux.

J’aime beaucoup ton plan, à vrai dire, il me semble presque parfait. Peut-être que pour appuyer ta demande, il serait sage de leur fournir une raison réelle de s’en occuper. Peut-être qu’un peu de grabuge sur une caravane d’esclaves ferait l’affaire hehe. Oui, je pense qu’en deux semaines, j’aurais le temps de créer une rumeur assez forte pour t’aider. Mais pas trop, j’aimerais éviter des… fouineurs.

Oui, voilà, essaye de te montrer bien plus active dans ta cabale, par arrogance même, une volontaire pour une mission peu importante mais assez devrait marcher. Comme ça, ce sera juste une coïncidence avec deux semaines d’écart, bien plus facile à justifier si nécessaire.

Vers où te diriger ? Et bien, là où se passera ma distraction bien sûr. Dans les environs je me cacherais, puis ensuite, te trouver devrait être simple.

Oui, ça sera parfait. Montre-toi proactive et volontaire dès demain, je m’occuperais du reste. Quand tu entendras parler d’une attaque qui implique une colonne d'esclaves au nord d’Ashrak, ce sera moi. Sois convaincante, Ciriloth, car je peux te le jurer. Tu seras comme moi, libre de choisir tes chaînes.

Ma première leçon est simple, apprentie. Faire un plan, c’est bien. Faire un plan et improviser sur place, c’est mieux. Nous nous reverrons bientôt ma belle, bientôt… »


Soudain, tel un morceau de glace au soleil, l’ombre fond jusqu’à devenir une flaque de boue noirâtre qui s’évapore dans une fumée couleur charbon. De ce début de conspiration, il ne reste qu’une seule chose, le livre, posé au sol comme si rien ne s’était passé. N’ayant pas vraiment grand-chose d’autre à faire, elle le récupère.

Hélas, malgré le sublime confort de son trou à rat, elle est tenue de retourner au couvent, ses corvées ne manquent pas, jamais. Parmi toutes les harpies qui obéissent à Morathi, c’est la sœur supérieure Vekha Oeil-Nocturne qui supervise Nixsurge. Effroyablement belle, talentueuse à en rendre jalouse moult pratiquantes des arts noirs, elle est un pilier de ténèbre au sein du couvent. Ses habits et décorations sont de pourpre et d’or aussi pur qu’on en trouve. La seule raison qui l’empêche d’être matriarche, c’est son jeune âge. Comparée à la Tzeentchie, elle n’est pas que supérieure de titre pour rester poli.

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Jouant avec sa chevelure parfaitement entretenue, elle attend, assise sur une rambarde de pierre devant l’une des entrées du couvent. Malgré le manque de lumière, elle semble presque briller d’une lueur surnaturelle. Accompagnée d’un petit sourire, ses yeux de ténèbres se tournent vers la traîtresse. Sa voix, bien que douce, ne cache pas le venin sucré inné aux enfants de Khaine.

«Ciriloth, ma petite sœur, ce n’est pas prudent de sortir rentrer si tard du monastère. Ton hôte ne t’a pas convaincu de rester en son domaine ? Surement un goujat ou une harpie alors…»

En effet, comme toutes les soirées de ce mois, les sorcières sont souvent invitées pour une sauterie. Ciriloth, ne faisant pas exception, à reçu elle aussi plusieurs lettres. Cependant, elle était occupée, mais ça, seule elle connaît la vraie raison de son absence.

Ses pas talonnés résonnent sur la froide pierre, tandis qu’elle dandine ses hanches tel un serpent. Vekha s’approche, et laisse glisser sa main sur le flanc de sa cadette. Son autre main, griffue par un accessoire à la mode, se pose sur l’épaule opposée.

«Une étudiante aussi prometteuse que toi… mérite de s’amuser plus que les autres apprenties inférieures. »

Elle murmure doucement de son oreille, son ton laisse transparaître de l’autorité plutôt que de la sensualité. Les sœurs supérieures, devant aider leur matriarche à superviser les étudiantes, sèment leur autorité à chaque occasion. Ainsi, elles partagent les mérites des étudiantes, mais pas les échecs. Après tout, en cas d’erreur, c’est toujours la faute de l’apprentie sorcière, elle n’avait qu'à être meilleure. C’est donc la raison qui pousse Oeil-Nocturne à mettre la grappe, littéralement ici, sur Nixsurge.

«Tu sais, tu peux me parler quand ça se passe mal. Je serais terriblement déçue de te voir misérable. Si tu as donc besoin de… partager un désir plus ésotérique, je suis là. C’est normal qu’une sœur veuille aider sa cadette, tant qu’elle n’est pas ennuyante.»

Ses murmures discrets, ne cachent pas une intention maligne, typique des magiciennes de ce couvent. Son index griffe, allongé et pointu vient légèrement pousser sur le menton, pour inciter la tête de la plus jeune à se tourner vers elle.

«J’aimerais tant pouvoir compter sur une belle plante comme toi, alors ne prononce qu’un mot, un seul, qui éclairera ma lanterne sur toi. Si oui, je te contacterai très bientôt.»

Sa main dextre, en contrôle de la hanche, la rapproche, la distance entre les deux n’existe presque plus, au point que Ciriloth ressent la sensation de soie qu’est la douce peau de sa supérieure. Elle maîtrise son jeu, très bien, trop bien même.
Test de Cha de Vekha vs test de VOL ((MAG+ATT)/2) +1 car sang froid de Ciriloth :
10, réussite, contre 18, échec. Il est difficile de ne pas voir l’attrait dans ses propos, mais attention, ça ne les rend pas absolus. Tu restes maître de tes choix, je suis adamant là-dessus.
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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

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- J'aime beaucoup ton plan... Montre toi volontaire... Improviser c'est mieux... ! Fait ci, fait ça... Et mon pied dans ton cul de sauvage !

L'Elfe Noire jeta une coupe en bronze contre le mur gauche de son cagibi et s'énerva toute seule en marmonnant dans sa barbe invisible, faisant les cent pas à l'intérieur d'un carré grand de quelques mètres. Alors que l'homme avait mit brusquement un terme à la conversation, Ciriloth se sentait dupée, flouée jusqu'au bout des os.

- Quel outrancier personnage ! Il ne m'a encore rien apprit et me traite déjà comme sa diablotine à tout faire !

Intérieurement elle brûlait de colère et serrait ses poings si fort que ses ongles marquaient ses paumes. Sa réaction, sûrement exagérée, découlait de ses propensions à être colérique et à relâcher d'un coup ses nerfs sur tout ce qui passe.

- Tu vas voir que je vais improviser, ricanait-elle devant son miroir.

Illuminée par une bougie en fin de vie dont la cire avait coulé sur un vieux meuble en bois, la Druchii arrangeait ses cheveux pour revenir au Couvent toute pimpante. Elle regarda brièvement son reflet et apprécia la vue. Ensuite, elle ramassa la coupe qu'elle venait de jeter de toutes ses forces contre le mur et se coucha quelques minutes à terre, vautrée dans des coussins de toutes les couleurs, pour réfléchir sur les quelques manigances qui traversaient son esprit. Oh, elle imaginait déjà bien des choses... D'un souffle chaud, Ciriloth plongea la pièce dans l'obscurité, cacha son grimoire dans une ouverture secrète de son autel dédié au Dieu du Chaos et ferma à clef la porte de la chambre, avant d'en cacher l'entrée avec des bennes à ordure. Son antre ne payait pas de mine, mais les espions Elfes étaient très vivaces et échapper à leurs regards n'était pas chose des plus simples à Ghrond.

Durant sa balade nocturne, toute espèce de colère quittait son esprit pour faire place au calme et à une sensation de légèreté qui l'apaisait, comme si un courant calme l'emportait, sans qu'elle ne lutte, vers des nuages.

A la vue de sa grande sœur devant le Couvent, Ciriloth s'arrêta aussi nette que son épée dentelée stoppa ses clapotis de peau contre sa cuisse. En voyant son ainée, la poule jalousait l'aigle. Mais, la poule se préparait à becqueter le col de l'aigle d'une façon ou d'une autre. Ciriloth prépara un faux sourire et s'avança chaleureusement vers la sœur supérieure Vekha.

- Vous n'avez pas prit une ride depuis la dernière fois dites donc, balançait-elle avec toute l'hypocrisie du monde. Ma soeur, vous êtes l'objet de convoitise de tous les Druchiis dôtés de bons goûts ou je ne m'y connais pas ! Le Dhar lui-même semble s'être épris de vous !

Par n'importe quel moyen, Ciriloth se jurait de s'assurer que cette espèce de ... d'elfe mal baisée... l'accompagne dans le Nord et y laisse la couenne. Et comme à chaque fois, l'apprentie du Dhar tombait dans le piège de son ainée et se laissait manipulée par les talents de séduction de Vekha. La traitresse ne savait rien refuser à la sœur supérieure, si bien qu'elle marmonna un...

- Oui...

Au creux de l'oreille gauche de celle-ci, laissant un souffle chaud sur le lobe de l'Oeil-Nocturne.

- Nous accomplirons de grandes choses toutes les deux, j'en suis convaincue.

A chaque fois la même rengaine, Ciriloth se laissait embarquer dans les plans foireux de son ainée et en payait les pots cassés.
Ciriloth Nixsurge, Sorcière Druchii
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Lavage de cerveau : Palier 3/3
Vous êtes persuadé que la personne du nom de Mälaa vous veut du bien.
Vous êtes persuadé que Dame Mälaa est une bonne personne, de confiance.
Vous êtes persuadé que son excellence sublime, Dame Mälaa, sait mieux que vous ce qui est bon pour vous.

Possédée par un Démon de Slaanesh.

Connaît la vérité sur la magie.

Ses relations : Mäala, sa partenaire dans le crime. Ishaina, sa garde du corps. Arthur, son esclave. Vekha, sa sœur aînée.

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[MJ] Le Naufrageur
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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Très satisfaite de la réponse, la sœur supérieure sourit. Un sourire bien rare chez les elfes, car il est sincère et chaleureux. Ne désirant pas plus retarder le retour au nid de Nixsurge, elle repart elle aussi à l’intérieur, du Couvent Noir. Derrière la lourde porte, l’entrée en face d’elle n’est pas la principale. Divisé en trois ailes, chacune étant un bâtiment entier, le Couvent se démarque du reste de Ghrond par sa position géographique avantageuse. En effet, à part cela, de l’extérieur le couvent ressemble architecturalement à n’importe quelle création Druchii. Les armoiries de la mère du Roi-Sorcier sont fièrement arborées par d’immenses draperies pourpres, pendantes à presque chaque flanc. L’aile dextre est celle où logent et vivent toutes les apprenties et étudiantes. À son opposé, se trouve l’aile sénestre, où les étrangers du Couvent, marchands locaux, et surtout diplomates viennent quémander l’attention des puissantes Sorcières de Ghrond.

Enfin l’aile centrale qui lie les deux. Surnommée le Cœur des ténèbres, c’est ici que Morathi en personne vit. Bien sûr, en hauteur, loin des regards. Les étages en dessous sont pour les rituels religieux, magiques et autres dédiés aux déesses Hekarti et Atharti. Les Matriarches vivent aussi dans ce bâtiment. Il semble que la mère du Roi aime l’adage : Garde tes amis de près de toi, et tes ennemis encore plus. Enfin, il y a les sous-terrains. Seul un fou oserait décrire cet endroit damné.

L’intérieur de l’aile des sœurs est la moins luxueuse, si tant est que ça veut dire grand-chose. Les décorations exotiques, les richesses exhibées et les esclaves montrent un niveau social aussi élevé qu’une maison noble. Le plus agréable étant que toutes ces choses sont des “”offrandes”” en échange des services du Couvent. Bien que les meubles restent, les esclaves finissent tous par mourir en moins de quelques années.

Les sorcières, à l’exception des non-initiés, ne sont que très peu nombreuses. La plupart sont en mission, certaines pendant très longtemps, voire même l’éternité. Les sœurs ayant survécu aux rites possèdent leur propre chambre, les autres dorment dans une des caves. La chambre de Ciriloth est plutôt grande. Un lit double, une armoire, un petit bureau accompagné d’une extension bibliothèque et un râtelier d'armes. Un grand tapis et une petite cheminée réchauffe la pièce, hélas, pas de fenêtre. On s’y habitue, a la pierre grisâtre froide, aux neiges portée par le vent montagnard. Heureusement, les pardessus combinant soie et vison existent pour compenser.

La journée commence enfin, et la Tzeentchie doit s'acquitter de ses tâches. Heureusement, comme à l’armée, ce sont les bidasses qui font tout le travail. Ciriloth supervise les non-initiés qui effectuent les tâches les plus ingrates qui soient. Être supérieur, c’est vraiment agréable quand même. Après ce long et ennuyant labeur rendu intéressant uniquement par les punitions corporelles octroyées à celles qui n'obéissent pas correctement, c’est leur du repas. Correct, mais sans plus. Les sœurs supérieures, elles, mangent bien mieux, et celles que l’on surnomme affectueusement les inférieurs, elles, mangent de la nourriture digne d’un esclave. Après le mess, le travail continue avant un autre repas. Ensuite, ce sont les cours du soir qui sont donnés par une matriarche particulièrement pédagogue, elle ne tue pas les étudiantes tout de suite, un exploit.

Ayant enfin du temps libre, étant dispensée des cours thaumaturgiques élémentaires, la traîtresse vaque à des occupations que moi-même j’ignore. Malheureusement, elle est interrompue par un esclave, se prosternant devant elle tel un cafard. Son corps est en bon état, montrant qu’il s’agit de propriété personnelle. Pour un mon-key, il parle plutôt bien le Druhir, la langue des elfes noirs. Pas aussi bien que Karazur. Le meuble de chair est plutôt jeune, probablement amené à Naggaroth en tant qu’enfant. Un autre élément vient piquer l’attention de la sorcière, ce jeune mon-key, ne présente pas de marque de chaînes. Seuls les esclaves estimés peuvent se permettre un tel traitement de faveur.

«Mai-maîtresse, pardonnez mon insolence. Son excellence la sœur supérieure Vekha vous demande. »

Il n’est pas rare d’être convoqué, cependant, les sœurs supérieures sont censées travailler pendant ce temps. Peut-être est-ce une urgence liée au travail d’Oeil-Nocturne ? Ou alors, est-ce vraiment lié au travail ? Impossible de savoir sans s’y rendre. N’ayant d’autres choix que d’interrompre son activité, elle est guidée par l’esclave dans le bureau de Vekha.

Spacieux, rempli d’étagères et de boîtes fourrées de documents, un immense bureau, large comme trois, est recouvert de paperasse diverse. Soeur Vekha est archiviste, un poste très convoité car quiconque contrôle l’information, contrôle la vitesse des conspirations. Comme la mort, elles sont inévitables, mais on peut ralentir la mort par certains médicaments.

Toujours aussi raffinée que dénudée, la Druchii, voyant son invitée arriver, acquiesce de la tête avant de se lever elle-même.

«Ciriloth, merci d’être venue. Théo ? Va transporter la caisse numéro trente-quatre à la Matriarche. »

«Oui maîtresse, bien maîtresse. »

Sans même perdre une seconde, l’humain place le couvercle en bois et ferme la boîte. Il la soulève sur son épaule avant de s'excuser pour sortir.

«Tu devrais te trouver un bon petit esclave comme moi tu sais, ça rend la vie beaucoup plus facile. Je recommande les Bretonniens comme Théo, ils sont tellement maltraités là-bas que nos conditions peuvent être très agréables pour eux.

Mais soit, ce n’est pas la raison pour laquelle je t’ai fait venir. Te souviens-tu de la sœur supérieure Sornaca ? Et bien, elle est très bientôt, dans quelques jours même, de retour suite à une mission avec l’étudiante Rovhith. Je déteste cette putain et tous ceux qui lui obéissent. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, il faut qu’elle perde en crédibilité si… »


L’émotion est forte, montrant une certaine angoisse et urgence. Nul doute, la rivalité doit être particulièrement forte entre les deux. Elle tapote son doigt sur la table à de multiples reprises, instaurant un rythme rapide.

« Le problème, c’est que je n’ai aucune idée de comment lui faire mordre la poussière sans m’attirer les foudres de la matriarche. Je me demandais donc si… tu aurais une idée. Un moyen, une solution quoi ! Je sais que je te demande beaucoup mais…

Écoute, si tu fais ça pour moi, je te promets deux faveurs, la première, je l’ai déjà choisie, la deuxième est tienne. La première, je m’assurerais que ne sera pas envoyée en mission longue cette année. Comme ça, tu n'as pas à craindre de devoir passer quelques années sur un bateau au service d’un Corsaire.

La deuxième, comme dit, tu choisis. Qu’est-ce qui t'intéresse ? Je peux me permettre beaucoup de choses quand il s’agit de… l’officiel. Je suis archiviste, j’ai de puissants liens. »


Une offre alléchante, surtout quand on connaît la puissance des décisions du Couvent. Peut-être existe-t-il un moyen de faire d'une pierre deux coups…
Test de perception (+2) : 10, réussite de justesse. Détail ajouté à la narration
Test d’INT(+0) de Ciriloth :16, échec. Pas d’information ici
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Ciriloth Nixsurge
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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par Ciriloth Nixsurge »

L’apprentie de Vekha ne montrait aucune pitié envers les plus faibles, surtout envers ses petites sœurs qui débutaient la formation du Couvent. Insultes, châtiments corporels, Ciriloth ne se refusait aucune vacherie pour sanctionner les échecs des initiées. Avec les esclaves, elle ne se montrait pas plus douce bien qu’elle n’en possédait pas et se refusait d’en posséder. Ainsi, après avoir gratté la chair à vif des jeunes elfes avec son fouet, Nixsurge termina la journée en raccompagnant quelques oreilles pointues punies à leurs dortoirs.

- Souriez, vos tourments ne font que commencer.

Souffla Ciriloth, un brin blasée devant la souffrance des élèves, comme si les larmes et le sang étaient devenus aussi anecdotiques que les trous dans les vêtements des paysans de la Bretonie. En refermant la porte derrière elle, sa journée de labeur se terminait sous les acquiescements des apprenties de Morathi.

Jusqu’au soir la Tzeentchie s’installa dans un coin de la grande bibliothèque du Couvent, la tête cachée dans les pages d’un grimoire à propos de la magie noire, elle lisait les secrets contenus dans l’ouvrage arcanique. A travers ce bouquin, Ciriloth se renseignait sur la Thaumaturgie élémentaire pour remplacer le cours dont elle avait été épargnée. Curieuse, elle souhaitait d’elle-même approfondir la matière du jour.

Plongée dans sa lecture, l’esclave de Vekha l’interrompait comme cela avait été convenu la nuit précédente avec la maîtresse. Ciriloth répondit favorablement à la demande de Théo, sans fausser compagnie à sa très chère grande sœur.

Dans la chambre de l’intéressée, l’étudiante s’installait face à Vekha dans un divan de velours et croisait ses jambes. Etendue de la longueur de son dos, confortablement installée, l’Elfe Noire souffla de tout le potentiel de ses poumons en s’étirant, comme si elle avait dû charbonner du matin jusqu’au soir en réparant des toitures et en coulant du ciment. Rien d’aussi peu élégant n’avait en réalité occupé sa journée.

Alors que l’esclave passe à côté d’elle avec la caisse sur ses épaules, Ciriloth tourne son regard en direction de l’objet et cherche à déceler quelques symboles ou autres indices pouvant indiquer ce que pouvait bien contenir la caisse, intriguée.

- Serait-ce de la tendresse envers les esclaves ? Je suis déjà assez occupée que pour m’occuper d’un animal de compagnie. Il faut l’éduquer pour qu’il soit propre, le nourrir, le surveiller… Et malgré tout cela, ils sont encore capable de nous poignarder pour un autre maître au lieu de nous remercier. Je préfère ne pas me salir les mains avec tout cet embarras.

- Vaguement, elle me dit quelque chose. Je ne me rappelle pas vraiment d’elle.

Ciriloth retenait son sourire, elle avait envie de se moquer de Vekha, de rire de sa colère. Mais, si Vekha détestait Sornaca, cela convainquait la Druchii que cette dernière devait être une fieffé salope. Car pour énerver à ce point la Reine des salopes, il fallait être au moins être l’Impératrice Salope en personne. Bref.

Et l’étudiante écoutait la sœur ainée, elle l’écoutait très attentivement et agitait son pied droit en réfléchissant à un plan pour satisfaire sa maîtresse d’école. Doucement, les morceaux se mettaient en place dans sa tête et quelque chose comme un plan se mettait en place. Ciriloth sourit chaleureusement à Vekha, contente.

- Ma sœur, j’ai quelque chose qui devrait satisfaire votre envie légitime de réduire à néant cette harpie de Sornaca.

- Ce n’est qu’une pauvre idée qui me vient en tête juste comme ça, mais… C’est sûrement un peu délirant, j’en conviens, mais admettons qu’il se passe quelque chose dans le Nord et que les Sauvages agissent comme ils savent le faire, en attaquant nos convois… Nous pourrions pousser Sornaca à se rendre dans le Nord à la recherche de gloire. Quant à nous deux, nous n’aurons qu’à pousser un petit peu les dès pour précipiter sa chute… Mais faut-il encore qu’il se passe quelque chose ! C’est vraiment une idée délirante !

Concluait elle. En souriant.
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Re: [Ciriloth Nixsurge] Dans la mort de la lumière...

Message par [MJ] Le Naufrageur »

La sœur supérieure croise ses jambes et met un doigt devant ses lèvres pulpeuses. Sa réflexion, probablement poussée, est soudainement interrompue à en voir ses yeux qui s’écarquillent. Un des tiroirs du bureau s’ouvre alors, tandis que Vekha sort une petite pile de documents ayant une reliure commune. Elle le feuillette sans perdre de temps, avant de se stopper, un petit sourire en coin.

«Ton idée a retenu mon attention, maintenant elle m'inspire. L’envoyer ailleurs… au nord ? Oui, pourquoi pas. Je devine que tu en sais bien plus hinhin. Mais je préfère ne pas en savoir plus sur tes… informateurs. Je viens de trouver un petit document, son existence m’ayant échappé sans doute. Sorcana est, très douée. Je ne crois pas qu’une mission habituelle à elle seule précipite sa chute… ni même une qui soit originale.

Cependant, malgré ses indéniables capacités, elle a un maillon faible. L’étudiante Rovhith subit le cruel manque de pédagogie de sa grande sœur. Ses dernières missions étaient catastrophiques, un coup dur pour Sorcana. Elle voudra donc tout tenter pour se donner du crédit, donc, elle sautera sur la première occasion de faire racheter les échecs précédents de Rovhith.

Si ça s'agitait au nord, donc relativement tout près… Ce serait comme un château de cartes. Ça fonctionnerait peut-être.

Ton… instinct, pour l’appeler ainsi, je vais le suivre. Les détails on verra sur place. Je n’oublie pas la faveur que je te dois.

Je crois que ce sera tout, pour l’instant.»



Elle se lève, et comme la dernière fois, elle dandine de ses hanches en s’approchant de Ciriloth. Cette fois, elle vient s’installer à côté d’elle, assise sur le divan. Sa main, toujours aussi baladeuse, vient saisir l’épaule la plus lointaine de Nixsurge, la tirant très légèrement vers elle. Un tout petit rire montre le contraste entre ses parfaites dents blanches et ses lèvres maquillées d’un rouge à lèvre.

«La soirée ne fait que commencer pour moi qu’après le travail. Je recommande un réconfort pour se féliciter mutuellement. Si ça t’intéresse… »


Elle caresse sa propre cuisse, remontant celle-ci avant de se poser sur le bord du canapé. Ses yeux, enflammés, viennent croiser ceux de la Tzeentchie et refusent de les quitter. Sa belle chevelure vient glisser sur sa peau raffinée. Ce ne serait que mensonge de dire que sa beauté n'affecte personne. Chaque mots, chaque geste est calculée avec une précision chirurgicale pour avoir le plus possible d'impact sur le cœur de sa proie. Le reste de la soirée promet d’être intéressant, qu’importe la réaction de l’étudiante.





Plusieurs jours d'attente avant le grand moment où chaque plan, chaque manigance et conspirations vont s’entrechoquer, créant du chaos, et par conséquent, de l’opportunité. Ces jours sont entièrement libres pour la chaotique, qui comme avant, à de nombreuses possibilités. Continuer à étudier le grimoire est une option, car il semble renfermer des secrets cachés que seule la magie noire la plus crue peut révéler. Se préparer en avance pour le voyage, étudier les cartes, les rapports locaux et s’assurer d’avoir un paquetage prêt en cas d’urgence peuvent être une bénédiction. Décider que les Dieux, qu’importe lesquels, devraient attirer leur regard sur elle pour l’expédition grâce à des offrandes n’est pas négligeable non plus. S’amuser, aussi éphémère cela peut-il sembler, n’en reste pas moins essentiel pour partir la tête tranquille. Essayer de rallier à sa cause contre la sœur supérieure Sorcana d’autres sorcières peut être aussi une bonne idée. Enfin, profiter de sa faveur d’une manière ou d’une autre. Pour cela, je laisse l’imagination faire effet.

Hélas, il n’y a pas le temps de tout faire, un choix attend donc la traîtresse, un choix dont les conséquences, si tant est qu’il y en ai, peuvent se faire entendre dans un futur lointain, ou très proche. Comme toujours, le choix appartient à Ciriloth Nixsurge...
Comme la dernière fois, elle essaye de t’influencer. Ce sera de la Volonté contre sa séduction (Charisme). Je rappelle, tu restes maître de tes choix, ça c’est absolu.

Test de VOL ((MAG+ATT)/2) +1 car sang froid de Ciriloth : 20, échec critique, ça commence bien :mrgreen:
Test de CHA de Vekha : 1, réussite critique. Bordel. Elle domine la madame.

Différence de degré de réussite : 21 degrés de réussite en faveur de Vekha, c’est même pas du jeu xD.

Tu peux très facilement considérer qu’elle est maîtresse absolue de son jeu de séduction, au top du top. Ca n’invalide pas la règle générale cependant. Faut pas déconner.
Ensuite.
Parmi toutes les options que j’ai listé pour ces prochains jours, il en existe probablement certaines qui te viendront à l’esprit. Il ne faut pas hésiter à m’en faire part ^^.
En attendant, pour ce choix, tu m’en sélectionne trois par ordre d’importance. Plus l’activité est importante, plus elle sera fructueuse, et inversement. Tu peux tout à fait sélectionner plusieurs fois une activité, même si je le déconseille, ça reste une option.

Si tu as des questions, comme d’habitude, ma boite à MP est ouverte !
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Message par Ciriloth Nixsurge »

Le visage de Ciriloth se ridait sous la réflexion et la curiosité, frustrée de ne pas connaître les pensées de Vekha, la sorcière réprimait ses pulsions. Elle avait comme une envie primale de griffer, de mordre le crâne de sa maîtresse pour le lui ouvrir et en arracher le cerveau. Qu'est-ce que cet amalgame de chair pouvait renfermer comme idées nauséabondes ? Elle sentait son cœur battre plus fort dans sa poitrine et cherchait comme une bouffée d'air pour se calmer.

Du calme Ciri, pensait l'Elfe Noire. Non pas qu'elle n'était pas habituée ou qu'elle s'énervait à chaque fois de la même façon lorsqu'on lui cachait des choses, mais ses muscles étaient dorénavant bien plus tendus qu'auparavant. En rentrant en contact avec un sorcier Norse, elle risquait sa vie et en prenait l'entière mesure. Pourtant, du point de vue extérieur, Ciri demeurait stoïque, quoi qu'elle grinçait des dents en fronçant les sourcils, ce qui déformait sa mâchoire et son beau visage. Généralement, la sorcière savait parfaitement se détacher de ce qui l'entourait et paraissait impressionnante, mais pas aujourd'hui.

Ce n'est pas possible qu'elle se doute de quelque chose, pas encore... Elle n'est pas assez maline, se convainquait-elle pour se rassurer.

Lorsque Vekha vint s'asseoir à côté d'elle et lui caressa le visage, Ciriloth lui adressa un sourire mécanique en guise de réponse. La sorcière enroula ses bras et ses jambes autour du corps de la sœur supérieure et l'entraîna dans une chute sensuelle pour qu'elles se couchent dans le divan, sans rompre le baiser et les yeux clos. Soudain, elle hésita à assassiner sa sœur supérieure là et maintenant, avant de se raviser et de passer la nuit avec.

Très tôt le matin, Ciriloth se rhabilla et s’éclipsa secrètement de la chambre de Vekha pour se préparer à un long voyage dans le Nord.

Sa première activité, la plus importante, consista à étudier le Grimoire du Chaos à l'abris des regards indiscrets, dans l'ombre de sa cave secrète dédiée au Dieu du Changement.

En second lieu, elle prépara son voyage. En plus d’étudier les cartes et les positions des tributs locales, l’adepte de Tzeentch se prépara un paquetage avec suffisamment de rations pour la route.

Avec le peu de temps qui lui restait avant de quitter Ghrond, Ciriloth pria son Dieu pour lui rendre hommage, pour le prévenir que bientôt, très bientôt, le sang de ses ennemis allait couler en son nom.
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Vous êtes persuadé que son excellence sublime, Dame Mälaa, sait mieux que vous ce qui est bon pour vous.

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Ses relations : Mäala, sa partenaire dans le crime. Ishaina, sa garde du corps. Arthur, son esclave. Vekha, sa sœur aînée.

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