[Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Naggarond est la cité la plus sinistre du monde, et est la ville principale de Naggaroth. Ses murailles de pierre noire culminent à plusieurs centaines de pieds et sont percées de quatre portes gigantesques fermées par des battants d'acier hauts de cinquante pieds. Les remparts comptent une centaine de tours plus hautes que les murs, l'ensemble semblant émerger directement de la roche...

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Déistra
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

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[align=]
Test de persuasion (Sous CHAR, réussite sous 7 ou moins) : 1, réussite critique !
Apparemment persuadé de la totale soumission de la créature inférieure qui lui faisait face (Moi, partiale ? Même pas vrai !), le druiichi sembla se calmer, avant de demander posément, d'une voix doucereuse :

-"Fort bien, dans ce cas je vais être clair : Décris-moi exactement ce qu'il s'est passé la nuit où ma fille est morte, en n'omettant aucun détail... Fais cela, et je m'assures que tu sois débarquée en terre humaine par la prochaine galère, libre et intacte... Par contre, si tu viens à me mentir, saches que ton agonie fera passer ce qu'il vient de t'arriver au rang de simple divertissement..."

L'offre était alléchante, mais rien ne prouvait que son tortionnaire allait tenir sa promesse, après tout elle n'était qu'une esclave, ce qui signifiait qu'elle n'avait plus ou moins aucun droit, ou alors bien peu...[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Alors que j’avais serré les dents (ou du moins essayé de le faire en tentant de maîtriser les claquements) et fermé les yeux dans l’attente de recevoir la punition que je croyais inévitable, je fus assez surprise de n’entendre aucun bruit de quelque instrument de torture que ce fût. Méfiante, je rouvris les yeux et écoutais la réponse de mon maître. Je n’en crus pas mes oreilles. Dire que j’avais été surprise aurait été un mot bien faible pour décrire ma totale stupéfaction à l’égard ce que j’entendais. Si je disais la vérité, non seulement il m’assurait que je ne serais pas punie, mais il me promettait la liberté ! A ces mots, j’écarquillais les yeux, j’arrêtais net de pleurer et j’en restais bouche bée, clouée par son discours, qui était bien le dernier que j’aurais pensé entendre de sa part. Il y avait à peine deux minutes, si l’on m’avait prédit cela, j’aurais cru l’oracle fou.

Ces déclarations dépassaient même mes espérances les plus folles des dernières heures. Dans ma dernière supplique quasi-désespérée, je n’avais osé demander que la vie, je m’étais interdit de ne serais-ce que repenser à la liberté. Et, je l’avoue, malgré la lueur d’espoir qui m’avait poussé à le supplier, je ne pensais pas qu’il m’écouterait, encore moins qu’il m’exhausserait. Certes, il y avait cependant encore pas mal d’obstacles entre moi et la liberté, comme le fait que je ne pouvais tout simplement pas lui révéler toute la vérité si je voulais raisonnablement espérer de vivre. Margé sa promesse, il était quasi-certain que lui raconter ce que j’avais fait avec les assassins et ce que j’étais prête à faire sur leurs ordres l’aurait mis dans une colère noire, qui l’aurait sûrement poussé à me faire payer la mort de sa fille par tous les moyens possibles et imaginables, ce qui ne serrait d’ailleurs pas si injuste puisque ma lâcheté et mon égoïsme étaient responsables de la mort de Danylis, encore que non coupables. J’étais aussi consciente qu’il pouvait très bien me mentir et me manipuler pour obtenir de moi tout ce qu’il voulait, avant de trahir sa parole et de faire de moi ce qu’il lui plairait. Mais de toute façon, je n’étais pas en mesure de demander des garanties, et je ne pouvais pas raisonnablement espérer mieux que cette parole, ni ne l’avait espéré d’ailleurs.

Peut-être étais-ce plus dû à cet instinct qui insuffle de l’espoir et nous fait oser croire à l’incroyable qu’à la raison, mais je le pensais toutefois sincère. En effet, le père de famille Ol’Hean avait tous les pouvoirs et tous les droits sur moi, et il le savait. En me torturant ou en me menaçant, il aurait très bien pu obtenir absolument tout ce qu’il voulait de moi. En outre, je ne représentais rien pour lui : tout au plus un objet inutile et disgracieux qui lui appartenait, mais dont il semblait n’avoir rien à faire. Ces deux arguments rendaient tout à fait possible pour moi de croire en sa parole : il n’avait aucune raison de me mentir s’il pouvait tout obtenir de moi autrement et si je ne valais rien pour lui, il pourrait très bien se débarrasser de moi en me libérant dans une contrée humaine qu’en me tuant ou me revendant. Dans tous les cas, je ne le reverrais quasi-certainement jamais, et, de mon point de vue, ce serait tant mieux.

Pour moi, le choix fut simple : tout raconter tel que cela c’était passé, sauf concernant ma réaction. Avec un peu de chance ou de bon sens, il y croirait et tiendrait sa parole. J’allais peut-être bientôt être libre. Son annonce, sa proposition avait réalimenté la minuscule étincelle d’espoir qui me restait pour la transformer en une flamme vivace porteuse de l’espérance d’une nouvelle vie, plus réelle et plus possible que jamais. Je n’avais plus de raison d’avoir peur pendant le temps de ma réponse, et je me sentais idiote de m’être urinée dessus il y avait seulement quelques secondes. Pour camoufler au mieux mon mensonge ou mon omission, je résolus de donner autrement le maximum de détails véridiques que possible. Je savais que les elfes noirs avaient la réputation d’être assez bons pour savoir qui leur mentait et qui leur disait la vérité, c’est pourquoi je pris mes précautions. Je tournais ma tête vers le plafond et le fixait des yeux comme pour me remémorer ce qui s’était passé, en réalité surtout pour que le père de Danylis ne puisse pas y déceler la tromperie. Je m’efforçais aussi de garder une attitude assez neutre, pour éviter toute réaction qui pourrait me trahir. D’une voix encore marquée par l’atroce douleur qui irradiait toujours de mes pieds, mais où la peur avait cédé la place à l’espoir, je m’empressais de répondre avec mon fort accent :

-Ho merci maître. Je vais tout vous raconter. Le soir précédent la nuit du meurtre de mon ancienne maîtresse, je n’ai remarqué aucun détail, aucun signe avant coureur de ce qui allait se produire quelques heures plus tard. Votre fille également, si elle m’avait prévenue auparavant qu’elle était au courant d’un danger pesant sur sa tête, ne semblait pas s’attendre à une attaque ce soir-là. Elle était calme et confiante, dirais-je même, au point que votre magnifique fille se soit endormie paisiblement avant moi. Je n’ai moi-même pas tardé à la suivre dans le sommeil. Par un pur hasard, je me suis réveillée en plein cœur de la nuit, à cause de légers bruits. Je ne sais pas exactement quelle heure il devait être, mais la pluie s’était arrêtée et la lune était haute dans le ciel. J’étais encore dans un demi-sommeil, pas encore sûre d’être sortie d’un rêve, aussi je n’ai pas fait très attention à ces bruits sur le moment, mais il m’avait semblé que les bruits étaient des bruits de fenêtre qui s’ouvrait. Puis il y eu des pas étouffés, et un dialogues entre deux hommes qui voulaient passer inaperçus. Je n’en jurerais pas, mais, rétrospectivement, il m’a semblé probable que le sujet de leur discutions agacées était ma présence dans le lit, car je pouvais servir de bouclier à votre fille. Instinctivement et encore quasi-endormie, je me suis retournée vers eux et je me suis trouvée nez-à-nez avec deux elfes armés de redoutables arbalètes à répétition de poing pointées sur nous, plus précisément uniquement sur votre fille. Ma réaction les avait apparemment surpris, puisqu’ils ne s’étaient pas attendus à voir quelqu’un réveillé. Dans le même temps, je comprenais la situation et mon devoir : protéger de mon corps ma maîtresse et appeler à l’aide.
Malheureusement, les deux elfes noirs -car il s’agissait bien de deux elfes noirs, dont voici la description la plus précise que je puisse vous faire [Eloïnor essaye de se rappeler d'eux au mieux et de les décrire sans mentir]-, étaient certainement des professionnels : ils n’ont pas fui, n’ont pas hésité et perdu une seconde, et avant même que je ne puisse bouger efficacement pour la protéger entièrement ou crier au secours, ils avaient ouvert le feu avec une précision redoutable et des carreaux modifiés, m’a-t-on dit. A ce que j’ai vu, trois traits m’ont manqués de peu, et un autre est venu se ficher dans ma poitrine. Toujours est-il que je me suis effondrée et que j’ai réussie à détourner au moins un trait de votre fille vers moi, même si hélas ça n’a pas suffit à la sauver. Il est sûr pour moi que les assassins devaient vraiment être très bien formés pour réagir aussi vite et avec autant de précision, sans paniquer et manquer leur coup ou fuir.
Je… Je suis vraiment désolé qu’ils aient réussis à tuer votre fille, maître, et si j’avais pu faire plus pour la sauver, croyez-bien que je l’aurais fait…


J’avais essayé de construire une histoire logique, bien huilée et la plus proche possible de la réalité. J’avais donné profusion de détails pour assurer mes maîtres de ma bonne foi : on ne pouvait pas les inventer. J’avais En m’associant à sa douleur pour la perte de sa fille, en regrettant sa mort et en prétendant avoir tenté ou voulu tenter de la sauver -ce qui n’était qu’au plus à moitié vrai, puisque si j’avais effectivement souhaité qu’elle vive, j’avais pourtant été prête à la tuer de mes mains si nécessaire, pour sauver ma vie-, j’espérais le convaincre que j’avais fait tout mon possible pour sauver Danylis et surtout que mon histoire dans sa totalité était vraie. J’avais aussi pris le soin de compléter mon omission par un passage qui pouvait coller à la position dans laquelle ils m’avaient découverte ainsi que la chambre. Mon mouvement pour « protéger sa fille » expliquait le fait qu’un carreau nous aient manqués et que l’on m’ait retrouvée hors du lit, ce qui aurait pu trahir mon mensonge si j’avais dit, par exemple, que j’étais restée sans bouger dans le lit. Là, j’estimais n’avoir fait aucune erreur de logique, de comportement ou autre qui permette à mes maîtres de s’apercevoir de mon subterfuge. Pour moi, mon mensonge semblait parfait, indécelable et insoupçonnable. Après tout, il m’avait promis bien plus que ce que j’avais même osé espérer pendant la torture si je disais la vérité, je n’avais donc à priori à ses yeux aucune raison de mentir. Il ne pouvait pas raisonnablement, pensais-je, se douter que la gravité de ce que j’avais fait me ferrait prendre le risque de mentir, c’était impossible… J’estimais probable qu’il me croit, à ce moment, et je tournais la tête vers lui pour regarder sa réaction.

Une nouvelle fois, attachée sur mon lit, je ne pouvais qu’attendre impuissante le verdict de celui qui tenait ma vie entre ses mains, mais cette fois, une flamme d’espoir brillait dans mes yeux et je ne pleurais ni ne tremblais plus. Allait-il me croire, et si oui, allait-il tenir sa parole ?
Ci-dessous la copie de la fenêtre 2:

Eloïnor Tiludin, voie de l'esclave
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Déistra
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]
Test de persuasion (Sous CHAR, malus de -1 car récit comportant des incohérences notables, réussite sous 6 ou moins) : 20, échec critique !
Eloïnor n'eut même pas le temps de terminer d'énoncer ce mensonge pauvrement ébauché, qu'une gifle retentissante la fit taire, suivie de la voix glaciale du druiichi qui la menaçait d'une voix sourde :

-"Comment oses-tu me mentir esclave ! Me crois tu stupide au point de croire à de telles sornettes ? Les carreaux qui ont été retrouvés sur le corps de ma fille et ta méprisable dépouille sont entièrement nouveaux, il n'y a que le temple de Khaine pour disposer de tels moyens ! Laisse moi deviner, tu as pitoyablement supplié pour qu'ils te laissent la vie sauve, au lieu de cela ils ont tirés tout leur content avant de s'enfuir, c'est cela ? Tu est répugnante, même en te comportant comme une larve tu n'est pas fichue de réussir ton coup ! Talion, la vue de cet animal me répugne, jette-la dans l'enclos de la manticore et laisses la se débarrasser d'elle, au moins ainsi servira-t-elle à quelque chose... L'emmener aux mines n'aurait aucune utilité, cette... Cette faible serait fichue de crever durant le trajet, et je refuses que mes hommes se souillent avec une telle créature ! De la viande sur deux pattes, c'est tout ce à quoi elle se réduit !"

Et, en dépit des protestations désespérées d'Eloïnor et de ses faibles et inutiles tentatives pour se débattre et échapper à ses assaillants, l'esclave fut traînée en dehors de la chambre, puis à travers les couloirs déserts, jusqu'aux sous-basements, et finalement une grande salle de pierre, dont le seul détail notable était un énorme trou, de forme parfaitement circulaire et apparemment taillé de main druiichie... Terrifiée elle tenta de s'arcbouter pour freiner son parcours, mais elle fut jetée sans plus de cérémonie dans la fosse, où elle atterrit dans un infâme mélange de fange, d'excréments et d'ossements, à sa grande horreur elle reconnut ceux de plusieurs humanoïdes... Dans un coin de cette horrible prison, une gigantesque forme, exhudant une puanteur atroce, ronflait à grands bruits, dans l'obscurité qui régnait ici il était difficile de voir à quoi ressemblait son "camarade de chambrée"...
Game over Eloïnor ! Trop d'erreurs, et ce dernier jet a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase de tes erreurs, dommage pour toi... Mais je ne suis pas si cruelle, je te donne l'occasion de partir en beauté, tu vas affronter la manticore de la famille Ol'Hean, utilisée d'habitude pour exécuter les prisonniers de marque, pas moins ! ^^ Ce fut un plaisir de Rp avec toi, vraiment, mais j'ai bien peur que le prochain post soit le dernier... :sadique:
[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

Effectivement, la mort semble plus que probable, là, on ne peut le nier. :)
Et ce qui devait arriver arriva… Le druchii explosa de colère et me condamna à mort sans se soucier le moins du monde de mes suppliques ou de ma résistance. De toute façon, je n’avais plus guère pour moi que l’énergie du désespoir, je savais que j’étais trop faible, que je ne pourrais pas m’accrocher à la vie si mes maîtres en décidaient autrement. Le seul point positif de sa haine envers moi était que celle-ci était telle que je n’eu pas à subir d’autres tortures que quelques insultes supplémentaires. Ceci dit, la perspective d’être dévorée vivante ne m’enchantait guère, et je dois dire que j’aurais tout donné (ce qui ne m’engage pas beaucoup puisque je n’avais plus rien), ou tout fait pour échapper à la mort qu’au fond de moi je savais maintenant inéluctable et très proche.
Pourtant, bien que consciente de ce qui allait m’arriver, je n’arrivais pas à l’accepter, et j’étais plus terrifiée que jamais par cette unique perspective d’avenir. Je ne voulais pas mourir, même si je savais que tôt ou tard, tout le monde devrait passer par là. Inhumains et cruels jusqu’au bout, mes maîtres elfes noirs me jetèrent dans le lieu qui serait bientôt mon tombeau. Comment pouvait-on vivre comme eux alors qu’on avait détruit tant de vies elfiques et humaines ? Cela reste encore un mystère pour moi.
Toujours est-il que lorsque je relevai la tête, après ma chute dans la chambre de la bête, j’aperçu la manticore et je sus que je n’aurais aucune chance contre elle, quand bien même j’aurais été entraînée et suréquipée. Je n’étais pas une guerrière, je n’allais pas tenter un héroïque baroud d’honneur contre ce monstre et jouer le jeu qu’on pouvait attendre de moi. Je voulais que cela se finisse vite, ne pas donner à ces esclavagistes assoiffés de sang et de souffrance un quelconque spectacle. D’un autre côté, je ne me sentais pas capable de me suicider avec un éclat d’os. J’étais une princesse, après tout, malgré les apparences, et, selon les codes de la noblesse, une princesse ne ce suicide pas avec une arme par destination, surtout aussi minable qu’un bout d’os brisé sortit tout droit de l’estomac d’une manticore. Je préférais encore mourir droite et aussi fière que possible (ce qui serait très difficile dans mon cas, tant au vu de mes actes passé que de mon apparence actuelle), debout devant la bête, qui avec un peu de chance me tuerai d’un seul coup de dents.

Je ne voulais pas non plus qu’on m’oublie, mais je ne pouvais plus faire grand-chose pour qu’on se souvienne de moi. Les rares personnes encore vivantes qui savaient un tant soi presque rien sur moi étaient quelques esclaves qui mourraient tous dans quelques années au plus, et mes maîtres druchiis qui auraient sûrement tôt fait de m’oublier. J’allais mourir aussi misérablement que j’avais vécu, telle était la dure réalité, je ne le savais hélas que trop bien. Pourtant, pour une fois, je ne pleurais pas. Je fis la dernière chose possible dans l’espoir qu’on puisse peut-être un jour se souvenir que j’ai existé en ce monde. Je me redressais de la fange où j’étais tombée et dont j’étais couverte, en ramassant un morceau d’os brisé au passage, puis je profitais de l’endormissement de la bête pour prendre le temps de graver mon nom sur le mur, ainsi que ma date de naissance et celle d’aujourd’hui. Puis je retournais vers le monstre et essayait de combattre ma peur pour essayer de mourir le plus dignement possible, tentant de rester debout et droite jusqu’au dernier moment si j’y parvenais. Je voulais juste que tout se termine sans que je n’aie trop à souffrir, mais ça, seule la manticore pourrait l’exhausser.

-Sale bestiole, j’espère que tu t’étoufferas avec mon corps !
Ci-dessous la copie de la fenêtre 2:

Eloïnor Tiludin, voie de l'esclave
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Déistra »

[align=]
Pitite musique correspondant à la situation ^^ : [dewplayer=0,0]http://www.fileden.com/files/2012/9/11/ ... arkand.mp3[/dewplayer]
L'instant d'avant, le monstre était inoffensif, assoupi, quand soudain, un frémissement le parcourut, et la manticore se dressa de toute sa hauteur, ses crocs dégoulinants de salive acide prêts à mordre la chair tendre de l'elfe...
Image

Armée avec ce qu'elle pouvait Eloïnor, ex-princesse au destin tragique, se prépara au dernier combat de sa vie...
Eloïnor vs Manticore

Profil actuel d'Eloïnor (Temporaire) : - 2 FOR, HAB, INI, ATT, PAR, +2 END (Effets dû à la drogue qui inhibe en partie ta perception de la douleur, enfin, ce qu'il en subsiste...) Pvs restants : 12...

Ordre d'initiative :

- Manticore
- Eloïnor

Tour 1 : Pas le temps de réagir !

Attaque de Manticore (Sous ATT, taux de réussite inconnu) : 8 réussite !
Tentative de parade d'Eloïnor (Sous PAR, malus de 2 dû à l'état d'extrême affaiblissement dans lequel elle se trouve, réussite sous 6 ou moins) : 1 réussite critique ! Dégâts / 2 !
Dégâts : [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant] - [END du défenseur = 10] - [Points de protection de la zone touchée = 0] - [Points de parade de l'arme/du bouclier du défenseur = 4] = 24 / 2 (réussite critique) = 12 dégâts !
Coup porté au torse !
Eloïnor passe à 0 Pvs ! Test d'END pour voir si les drogues qu'on lui a administrée suffisent à la maintenir consciente...
Test d'END : 3 réussite ! Eloïnor reste consciente !

Attaque d'Eloïnor (Sous ATT, malus de 2 dû à l'état d'extrême faiblesse dans lequel elle se trouve) : 11 raté !

Attaque de Manticore (Une manticore a NA 4 je tiens à le préciser) : 7 réussite !
Tentative de parade d'Eloïnor : 19 raté ! Eloïnor encaisse la totalité du coup !
Dégâts : [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant] - [END du défenseur = 10] - [Points de protection de la zone touchée = 0] - [Points de parade de l'arme/du bouclier du défenseur = 4] = 25 dégâts !
Coup porté à la jambe gauche ! Dommages critiques, je lance 1d10 sur une table aléatoire...
Lancer d'1D10 : 9 ! Le coup tranche une artère, le sang gicle sur 3 mètres arrosant les murs. Le Pj va mourir et ne peut rien faire durant 2 tours mis à part agoniser et tenter de retenir son fluide vital...
Affaiblie comme elle l'était, Eloïnor put tout juste parer maladroitement le coup de patte porté par l'immense créature, néanmoins elle ne put retenir un gémissement de douleur tandis que les griffes couvertes de crasse lui labouraient la poitrine, rouvrant ses plaies par la même occasion... Elle tenta une attaque désespérée avec son arme de fortune, mais la créature ne lui en laissa même pas le temps : D'un revers de l'autre patte, elle lui trancha l'artère fémorale, son sang giclant et arrosant les murs de la fosse. Sans forces, elle glissa dans la fange, tandis que son sang s'échappait à gros bouillons d'elle, tandis qu'elle tentait en vain, dans un réflexe de survie désormais inutile, d'essayer de retenir sa vie qui s'enfuyait d'elle. Tout à la panique qui paralysait son esprit, elle ne réalisa qu'au dernier instant que la manticore la surplombait, un filet de sa bave acide coulant même jusqu'à son visage, glissant le long de sa joue dans un grésillement et une douleur abominable... Avec un rugissement victorieux, la manticore la saisit entre ses crocs, avant de broyer le fragile organisme qu'elle venait de mettre à bas, les os se brisant comme un fétu de paille et la chair se dissolvant sous l'action des fluides du monstre. Eloïnor souffrit tout le long du processus, et quand enfin la mort vint l'acceuillir, ce fut une véritable bénédiction...
GAME OVER ! Tu as droit à un message de conclusion, à mon prochain post je te ferais le décompte xps pour ton prochain personnage. Puisse-t-il vivre plus longtemps que l'infortunée princesse elfe...
[dewplayer=0,0]http://www.fileden.com/files/2012/9/11/ ... 20Over.mp3[/dewplayer][/align]
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Eloïnor Tiludin
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Re: [Eloïnor Tiludin] Dur dur d'être une esclave...

Message par Eloïnor Tiludin »

:cry: Concluons, alors, puisqu'il le faut... Il n'empêche que je voudrais souligner le fait que, malgré cette mort, ce fut un plaisir de RP avec toi, et qu'évidemment (mais ça va toujours mieux en le disant quand même) je voulais donc te remercier pour m'avoir MJité. :D
Que tu choisisses de rester sur le forum ou non, saches que ce fut un honneur d'être torturé (et malheureusement exécuté) par toi. :)

Les derniers instants que je passais en vie furent pour le moins douloureux. Comme on pouvait bien sûr s'y attendre, le monstre s'était réveillé, et m'a envoyé un coup puissant de son horrible patte griffue dans le torse. Instinctivement plus que volontairement ou sciemment, j'ai croisé les bras sur la trajectoire de l'attaque, pour tenter de me protéger. Au fond de moi, je désirais probablement toujours vivre, même si mon cerveau me disait qu'objectivement, j'étais condamnée et qu'il aurait mieux valu se laisser tuer rapidement pour m'éviter de souffrir. Malheureusement, le sort, ou plutôt la manticore, en décida autrement. Le premier coup me projeta contre le mur, où je m'effondrais en gémissant de douleur, à l'extrême limite de l'inconscience et de la mort. Mais il fallait dire que j'étais sacrément têtue dans mon genre : je refusais catégoriquement de mourir, même quand je l'aurais logiquement dû. Et quand la bête s'approcha de ma petite silhouette prostrée, je crois que j'ai même trouvé la force de lever le bras pour tenter une attaque. J'étais en fait à demi-consciente de mes actes, l'instinct de survie et la terreur pure me guidaient alors exclusivement, au détriment total de la raison. Quoi qu'il en soit, ma misérable, mais ô combien magnifique tentative échoua lamentablement. Ce qui suivi, une douleur horrible à ma jambe gauche, me fit extrêmement mal, tellement mal que, finalement, contre toute attente, j'ai plutôt été heureuse de rendre mon dernier souffle, moi qui avait pourtant été terrifiée par la mort tout au long de ma vie, au point d'être prêt à tout subir pour l'éviter...
Après de longs instants d'une souffrance sans nom, pendant lesquels je tentais vainement d'empêcher de mes mains mon sang de couler vite, trop vite en dehors de mon corps, je sentis peu à peu mes sens décliner. D'abord, ce fut mes muscles qui ne répondirent plus tout à fait. Ma vue se troubla, et je ne perçus plus que quelques formes floues, tandis que j'entendais clairement résonner dans la pièce une berceuse que me chantait ma mère quand j'étais petite. Ce qui était totalement impossible, évidement, mais je ne m'en souciais guère. Je ne sentais plus la douleur, ni rien du tout, d'ailleurs. Je cessais alors de lutter et de m'accrocher à tout ce qui avait eu de l'importance pour moi, et glissait dans le noir avec un certain soulagement et une lueur d'espoir au coeur.
Ci-dessous la copie de la fenêtre 2:

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